lights will guide you home and ignite your bones. And i will try... to fix you. (camélia)

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Je ne crois pas qu'on puisse cesser d'aimer quelqu'un.

Une fin spéciale pour un jour particulier. Les olympiades venaient de se clôturer et le nom des gagnants n'avait pas encore été dévoilé. Jayan enfilait une chemise et un jean. En direction du campus, il roulait. Il songeait à tout ce qui c'était passé, tout ce qu'il avait vécu pendant ces quatre épreuves. Il y avait eu du bon et du moins bon. Il y avait eu des silences et des échanges. Trop d'émotions pour le laisser sur sa fin.. Car, finalement, le jeune homme n'avait pas retrouvé sa très chère Camélia. Cette dernière avait toutes les raisons du monde de lui en vouloir, de ne plus avoir à le côtoyer. Pourquoi ne l’avait-il pas attendu ? Pourquoi s’était-il lancé dans cette relation avec Eileen ? Des questions qu’elle ne posait pas mais, qui lui brûlaient les lèvres. Il le savait, parce qu’il la connaissait. De son côté, Jayan ne pouvait pas se retenir de ruminer. Voir Camélia arrivée toute naturelle avec le nouveau du coin, il était loin de s’y attendre, de se l’imaginer. Pourtant, il devait très rapidement se faire une raison. Il devait se faire à cette idée. La jeune femme avait droit à son bonheur. Elle avait le droit d’être aimée comme il se devait. Peu importe, s’il croyait en leur relation ou en leur couple. Jayan ne pouvait pas se permettre de juger. Car, il n’appréciait guère qu’on critique ses choix. Arrivant donc à l’évènement de fin d’année, le jeune homme remarquait directement les décorations. Il voyait surtout le sapin. Il illuminait tout le campus. Reagan aurait adoré cette ambiance. Un moment nostalgique, un moment ailleurs. La fin d’une année et de nombreux rebondissements dans sa vie. Jayan commençait à le réaliser. Rien que sur cette année, Camélia était partie et était revenue. Il s’en rappelait comme si c’était hier. Il se souvenait de ce qu’elle portait. Il se souvenait du sourire qu’elle lui avait accordé sans réellement avoir le courage de tout lui confier. Alors ce soir, en déposant son regard à travers la foule, elle était la première personne qu’il remarquait. Accoudée à une table et un verre à la main, elle était ravissante. Comme toujours, elle était fidèle à sa beauté. Il la fixait quelques secondes, hésitant sur le fait de l’aborder. Est-ce qu’elle était accompagnée ? Est-ce qu’elle allait toujours faire l’effort de lui parler ? Parce que c’est ce qu’il avait ressenti, Camélia se forçait. Donc soit il prenait le risque, soit il se faisait discret. Pour une fois, Jayan ne pensait pas qu’à lui. Il rangeait ses pensées, ses propres envies. Il ne pouvait pas sans cesse s’interposer dans le quotidien de la jeune femme. Il ne pouvait pas l’étouffer et lui faire croire qu’ils pourraient se lier d’amitié. C’était bien plus compliqué. C’était Camélia et Jayan. Il n’y avait aucun mystère. Ils se ressemblaient sur beaucoup de points et davantage quand il s’agissait d’engager leurs sentiments. Sur cette dernière réflexion, conclusion, Jayan s’éloignait. Il prenait place à une autre table. Il arrêtait un serveur et lui demandait un verre. N’importe quoi, tant que c’était assez fort pour lui alléger ses pensées. La soirée allait être mouvementée. Il allait connaitre le nom des gagnants. Il y avait de nombreuses échoppes pour combler leurs moindres désirs, pour éviter que l’ennuie s’invite. D’ailleurs, il en fallait peu à Ebony pour s’approcher de son ami. Elle le voyait et elle ne pouvait pas l’éviter. Le duo discutait tranquillement. Quand Jayan remarquait le manège d’un homme à quelques mètres de Camélia. Il ne le connaissait pas et il ne lui inspirait pas réellement confiance. En même temps, rares étaient les hommes qui inspiraient ce sentiment à Jayan, quand ils osaient s’approcher de la jeune femme. Néanmoins, il essayait de s’en détacher. Il essayait de la lâcher du regard. Elle était assez grande et surtout elle avait assez de caractère pour se défendre. Il devait prendre des distances. Allez respire, Jayan, ça va aller. Elle est en sécurité. Elle est là juste devant toi. Vidant d’une traite le verre qu’on lui déposait, le jeune homme attirait les inquiétudes de son amie. Il n’était pas dans son assiette. Il n’était pas d’humeur et surtout il n’arrivait pas à se détacher de cette demoiselle. Il y avait également l’intervention de Scott qui venait le divertir. Cependant, ceci ne durait que quelques minutes. Tournant une dernière fois, son regard vers Camélia, il remarquait toujours l’inconnu. Ce dernier semblait un peu excité. Ses mains voyaient d’une poche à l’autre. Finalement, cet homme attirait toute son attention. Et c’est quand il se reposait sur la silhouette de l’epsilon qu’il comprit. Un tordu. Il a certainement mis quelque chose dans son verre. En une trentaine de minutes à peine, elle avait changé d’attitude. Un changement qui forcément le tracassait. S’excusant auprès d’Ebony, Jayan s’avançait vers Camélia. Il ne pouvait pas la laisser comme ça. Il ne pouvait pas faire comme si tout allait bien. Arrivant donc à sa hauteur et s’accoudant à son tour à sa table, le jeune homme essayait de paraître normal. Il essayait de faire la part des choses. Il savait très bien qu’en la soupçonnant de quelque chose, elle s’énerverait. Sacré caractère. « Bonsoir, comment te sens-tu ? Tu vas bien ? » déclarait-il naturellement en masquant ainsi son inquiétude. Jayan plongeait alors ses prunelles dans les siennes. Il cherchait à se rassurer. Il s’était peut-être fait un film. Peut-être qu’il se cherchait des excuses pour venir l’aborder. A quelques centimètres de lui, se trouvait le verre dans lequel elle venait de boire. Un détail qui devenait très tentant. S’il n’écoutait que lui, le jeune homme l’aurait déjà porté à ses lèvres pour y goûter. Combien en avait-elle bu ? Depuis combien de temps était-elle là ? Il ne pouvait pas se permettre autant d’indiscrétion. Jayan savait que ces interrogations ne pourraient que la repousser, que construire plus haut le mur qui les tenait séparé. « Merci en tout cas, Camélia. Merci d’avoir accepté d’être dans l’équipe. Je voulais te le faire savoir de vive voix. » ajoutait-il à nouveau pour capter son attention, pour qu’elle se décide à croiser également son regard, sans directement le fuir. Il utilisait tous les moyens pour obtenir les réponses à ses questions, pour se rassurer sur l’état de Camélia. Elle n’était pas n’importe qui. Elle n’est pas ce genre de fille qu’on oublie facilement. Il était donc normal qu’il s’inquiète. C’est ce qui arrive lorsqu’on s’attache, lorsqu’on apprécie réellement quelqu’un. Et en vérité, elle lui manquait terriblement. Depuis ce baiser, ils s’étaient évités. Ils avaient pris le choix le moins compliqué. Chacun continuait son bout de chemin de son côté. Ils s’oubliaient pour ne pas se torturer. On tourne souvent les pages de nos vies, pour nous en sortir. On essayait de trouver des solutions pour se préserver et pour éviter de se détester. Surtout par des personnes qui nous sont chères, qui nous ont apporté tellement en si peu de temps. Comme une évidence, ils s’étaient rencontrés. Jayan ne serait pas le même sans l’avoir croisée. Elle est plutôt particulière, plutôt touchante et attachante derrière ses airs de glace. Derrière cette distance qu’elle essaye en vain d’imposer quand son cœur commence à la guider.. Quand l’histoire est devenue compliqué parce que certains détails finissent par nous échapper. Qu’on le veuille ou non, on ne peut pas toujours décider pour les autres. On voudrait que ce soit plus facile, moins compliqué en somme. Sans réellement connaitre la solution, celle qui satisferait tous nos moindres désirs. Jayan voudrait avoir ce courage. Celui qui lui a manqué, toutes les fois où il aurait pu se lancer et simplement tout lui avouer. Une chance qu'il a laissé filer, qu'il n'a pas su maîtriser et dont il en a également payé le prix plein.

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lights will guide you home and ignite your bones. And i will try... to fix you. (camélia) Ojntk0

Aujourd’hui est un jour qu’attends Camélia depuis un bon petit moment. La fin des olympiades. Elles ont été longues et éprouvantes. Mais au final elle s’était quand même bien amusée à certain moment. Là où elle ne pensait pas qu’elle y trouverait du plaisir. Il faut dire que le fait qu’elle soit accompagnée de sa cousine et de Miles avait bien aidé la chose. Parlons peu parlons bien. Parlons un peu de Miles. Lui qui à du quitter précipitamment les Etats-Unis pour retourner en Italie. Bien entendu elle gardait le contact et même qu’elle irait le voir dans pas longtemps. Leur relation n’était pas vraiment terminée mais elle n’était plus non plus aussi officiel dû à l’absence de celui-ci. Allait-elle avoir enfin un peu de chance dans ses relations ? Parce que pour le moment elle n’avait pas eu grand-chose. Est-ce parce qu’elle a longtemps clamait qu’elle ne voulait pas de relation que maintenant le sort s’acharne contre elle ? Ou bien est-ce qu’elle est juste destiné à finir sa vie seule avec son chien cupcake. Elle devrait peut-être songer à écrire des chroniques sur sa vie. En ce moment elle trouve beaucoup d’inspiration pour parler de sa vie. Quoi qu’il en soit pour le moment elle se retrouve seule, pendant que Jayan lui est toujours avec sa copine. Pour ce soir elle n’avait rendez vous avec personne. Seulement elle et sa robe signée Lagerfeld. Mais ce n’est pas grave, d’un tempérament solitaire elle n’allait pas se plaindre d’être seule. Après tout, comme le dis le dicton -vaut mieux être seul que mal accompagné- et sa Camélia le sait mieux que personne. Sa cousine Babi allait surement venir aussi, et peut-être qu’elle irait alors a sa rencontre histoire de trouver une ou deux conneries à faire. Aislynn serait la aussi et d’après sa meilleure amie Zachariah ne serait pas là ce soir, alors elles pourront rester à deux histoires de se tenir compagnie. Voilà la seule compagnie qu’elle acceptera ce soir. Comme ça c’est dit. Voilà presque une heure qu’elle s’admire face à son miroir. Sur sa coiffeuse est posé son téléphone qui n’arrête pas de sonner. Son manager. Elle ne répond pas puisqu’elle sait quel est le but de son appelle et il est hors de question pour elle de faire une fausse paparazzade pour être en couverture de magasine people. Elle en subit déjà assez avec ses apparitions volés dans ses journaux de malheur ce n’est pas pour en avoir encore plus et de son plein gré en plus cette fois ci. Elle replace une dernière fois sa crinière maintenant blonde correctement. Elle se parfume légèrement et elle est enfin prête pour aller a cette fameuse soirée de fin d’olympiades. En arrivant il y a foule. Elle ne se mélange pas et va directement s’installé a une table seule. Accompagnée de son verre de champagne, elle observe. Elle regarde son téléphone de temps et en temps. Quand finalement elle fut interrompue par un jeune homme qui lui parle de sa série. Un fan, merveilleux. Elle va devoir joué la bonne comédienne pour prétende s’intéresser un tant sois peu a son fan. Elle boit de son liquide jaune inlassablement. Ce jeune homme aura au moins une chose pour lui, il lui rapporte un second verre. Quelle charmante attention. C’est presque d’un train qu’elle termina son deuxième verre de bulle fine. Le temps passe et elle sent sa vision se troubler peu à peu. Elle plisse les yeux mais rien n’y fais. Sa tête tourne et pourtant elle est immobile sur sa chaise. Qu’est-ce qui ne va pas chez elle encore ? Le jeune homme qui lui avait offert ce verre s’était éloigné, et en plissant des yeux elle put apercevoir Jayan qui l’observait. Pourquoi est-ce qu’il l’a regardait ? Elle n’en n’avait pas foncièrement envie. Elle n’avait plus envie de le regarder et elle n’avait surtout plus envie qu’il l’a regarde comme il l’a regarde. Un regard protecteur. Elle ne veut pas de sa protection. Ils s’étaient embrassés. Une erreur, une erreur qu’elle avait appréciée certes. Mais erreur quand même. Maintenant elle essayait de maintenir une distance de sécurité avec Jayan. Une distance qu’il s’apprêtait à franchir quand il vint à sa table. Il s’installait très rapidement auprès d’elle et elle ne put s’empêcher de remarquer à quel point il est en beauté ce soir. Classe et distingué comme toujours. Elle tourne légèrement la tête sur le coté pour rouler des yeux, agacé de le voir si près et de ne pas pouvoir faire tous ce qu’elle aurait envie de faire. « Bonsoir Jayan. » dit-elle a son intention tout en portant à ses lèvres une nouvelle coupe de champagne. La troisième coupe déjà. Elle qui ne boit jamais habituellement, ce soir elle se laisse aller. « Je vais très bien, et toi ? » En faite elle n’avait pas tellement envie de le savoir. Pas envie de savoir que tous ce passe très bien dans sa vie. Pas envie de savoir à quel point il peut être heureux en ce moment avec sa petite amie. Non vraiment tous ça, elle n’a pas besoin de le savoir. Etaler son bonheur soudain, alors qu’elle n’est pas au top de sa forme. Il l’a remerciait. Devait-elle lui avouer qu’elle n’avait pas vraiment eu le choix ? Elle l’avait fait uniquement parce que sa cousine était dans l’équipe et qu’elle ne voulait pas se retrouver seule avec Garett. Si elle avait pu elle n’aurait pas participé. Tous simplement parce qu’elle devait supporter Jayan et sa copine qu’elle n’apprécie pas particulièrement. Une honte pour les epsilons, la pdc en plus. Ce qui est vraiment dommage, c’est que Jayan lui manque. Il lui manque réellement et même une amitié n’est pas possible à leur stade. « Les remerciements en personne du capitaine. Je suis une privilégiée. » Plaisanta Camélia à l’adresse du jeune homme. S’en suivait à présent un blanc magistral, non seulement elle ne savait pas quoi dire. Mais en plus sa tête continuer de tourner. Elle avait le mal de mer et ça ne passait pas. Elle reposa sa coupe de champagne et prit une inspiration. Maladroite, la coupe de champagne tomba directement sur le pantalon de Jayan. Bon sang qu’est-ce qui ce passe. Elle ne se sent vraiment pas dans son assiette. « Je suis confuse, tiens prend ça. » Dit-elle en essayant tant bien que mal de lui tendre une serviette en tissus posée sur la table. Mais ça continue, sa vision se trouble de nouveau et elle se sent obligé de fermer les yeux pour espérer que ça passe et que ça se calme. « Je suis désolé, je vais devoir t’abandonner je ne me sens pas très bien » dit-elle encore une fois maladroite, elle essayait de ce lever mais cette tâche qui habituellement pourrait sembler simple, s’avérait être aujourd’hui pour elle une chose vraiment difficile a accomplir. Comme le parcours du combattant, elle se relaissa tomber sur sa chaise presque incapable d’aligner un pas devant l’autre. Tout ça devant Jayan. Laissant toute dignité derrière elle.

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Il n'existe pas de meilleur exercice pour le coeur,
que de se pencher pour aider quelqu'un à se relever.

L’ignorance ne faisait pas partie des habitudes de Jayan. Ce n’était pas dans ses valeurs ou sa personnalité et, encore moins lorsqu’il s’agissait Camélia. Sa faiblesse. En effet, Jayan ne l’avait jamais caché. Il l’appréciait énormément et parfois, peut-être trop. La preuve était encore sous ses yeux. A cet instant même, où il n’avait pas résisté à cette envie de l’approcher. Le jeune homme avait le besoin de savoir si tout se passait bien pour elle, si elle était heureuse. A défaut, de ne pas avoir été à la hauteur quand il en avait eu l’opportunité. Pas à pas, il s’était donc rapproché. Sous le regard des curieux, Jayan faisait toujours parlé de lui. Ils étaient de toute façon jaloux. Personne ne pouvait le comprendre. Car, il avait dû mal, lui-même à tout cerner. Ses sentiments. Ses émotions. Ses attaches. Il était donc plus facile de juger que de réellement s’y intéresser. Le jeune homme le savait. Les gens parlent beaucoup à Berkeley. Ils parlent trop et dans la majorité des cas, c’est pour ne rien dire d’intéressant. Alors, jugé pour être jugé, il n’en avait rien à faire. Il s’en foutait. Il ne devait rendre de compte à personne. Jayan avait toujours été un soldat solitaire. Il était une de ses âmes qui voyaient au gré des saisons, sans rien demander, sans se retourner. C’était lui, ça. Il était cet homme attentif avec ses proches. Il était quelqu’un de confiance, quelqu’un à qui vous pouviez confier le plus grand de vos secrets. Evidemment qu’il n’était pas parfait mais, il n’était pas le diable en personne. Jayan n’avait pas pris du plaisir à blesser Camélia. Il ne l’avait jamais souhaité et s’il pourrait encore y remédier, il n’hésiterait pas la moindre seconde. Il lui ôterait cette douleur qu’il a engendrée dans son cœur. Cette déception qu’il pouvait encore représenter en plongeant ses prunelles dans celles de la jeune femme. « Je vais bien. Merci. » répondait-il à son tour et tout naturellement. Plus proche d’elle qu’à quelques mètres, il en profitait également pour s’assurer que tout allait aussi bien qu’elle le disait. Il était envahi par un drôle de pressentiment. Le jeune homme n’arrivait pas à l’expliquer mais, ça n’éveillait rien de rassurant. Il connaissait Camélia et plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. Il savait qu’elle n’était pas dans son état habituel. Seulement, est-ce que cet état était voulu ? Est-ce qu’elle voulait profiter de la fête, au point de boire un verre de trop ? Il n’en avait pas la moindre idée. Il n’en savait rien et en même temps, il ne pouvait pas lui demander. Jayan ne pouvait pas dépasser cette limite dans leur conversation. Il savait que c’était comme marcher sur un champ de mine. Il prendrait de trop gros risques en agissant de la sorte. Il savait que jamais, elle n’avouerait. Avoir cette image de cette femme seule, au point de boire pour oublier. Ce n’était pas elle. Non, ce rôle était plus dans les habitudes du jeune Barckley. Alors, il s’étonnait de la voir comme ça. Mais ce qui l’étonnait davantage, c’est de la voir agir, comme si elle essayait de camoufler. Camélia essayait de rien laisser paraitre. Il le voyait. Son regard était ailleurs, puis elle se fixait un point pour se concentrer. Certes, la jeune femme ne changeait rien à son plaisir, à ses plaisanteries qu’elle utilisait à petite dose pour détendre l’atmosphère, pour se mettre à l’aise. C’était sa façade, sa façon de gérer les traits de son visage pour qu’ils ne la trahissent pas, qu’ils ne dévoilent ses réelles émotions. Il connaissait ses manies et c’est pour cette raison, qu’il prenait la réflexion avec le sourire. Il ne changerait pas face à l’epsilon. Il ne jouerait jamais de double jeu. « Peut-être mais, on ne change pas ses préférences. » lui confiait-il, en voyant passer derrière elle, ce mec. Le gars qui était habillé comme un serveur et qu’il avait remarqué dès son arrivée. Dès le départ, il avait attiré son attention, surtout quand il était venu aux chevets de Camélia, qu’il était venu lui servir un verre. Se détachant de la demoiselle, Jayan le fixait. Il regardait ses allées et venues. Pourquoi est-ce qu’il n’avait servi que Camélia ? Est-ce qu’il était son serveur attitré ? Impossible. Cette histoire n’avait aucun sens. Comme ce liquide qui s’imprégnait de son pantalon. Qu’est-ce qui s’était passé ? Relevant la tête, Jayan comprenait que rien n’allait bien pour Camélia. Elle n’était pas dans sa plus grande forme mais, surtout elle n’était pas elle. Inquiet, il s’approchait d’elle. Jayan déposait son bras autour de taille. On s’en foutait de son pantalon, il y avait plus grave à gérer pour le moment. La jeune femme ne pouvait pas être vue dans cet état. Peu importe, pour le moment, qui était le responsable. Camélia avait une image à entretenir et il ferait le nécessaire pour la protéger. « Abandonne la serviette, je te ramène. Il est hors de question que je te laisse partir comme ça. » En conclusion, la jeune femme n’avait pas droit à son mot. Elle avait besoin de lui. Avant de partir, Jayan portait le verre de la jeune femme à ses narines. Il restait quelques gouttes de champagne et directement, il sentait quelque chose d’inhabituel. En plus de constater dans le fond de la flute, un résidu de poudre. Un peu comme un médicament qu’on avait écrasé et essayé de diluer. On avait essayé de la droguer. Il n’arrivait pas à le réaliser et en même temps, il ne pouvait pas lui confier. Jayan ne pouvait pas lui demander si quelqu’un lui en voulait, si elle savait ce que contenait réellement son verre. Car, si Camélia n’y était pour rien, elle paniquerait. Elle ne comprendrait pas de quelle manière, elle en était arrivée là. Les raisons de cette action. En tout cas, il n’y avait rien de positif, si on avait essayé de la piéger. Se faufilant donc dans la foule, Jayan la tenait et l’aidait à s’avancer, sans parler. Sa voiture était de l’autre côté du campus, à quelques mètres. Il allait la ramener et surtout s’assurer que personne ne puisse la blesser. Arrivant à son véhicule, il ouvrait la porte du côté passager. Jayan soulevait légèrement Camélia pour qu’elle n’éprouve aucune grande difficulté. Une fois en place, il prenait le soin de lui attacher sa ceinture. La regardant une dernière fois, il s’inquiétait. C’était donc sans plus attendre qu’il faisait le tour de la voiture et prenait également place à bord. Derrière le volant, il respirait un grand coup, en jetant un dernier regard sur elle. « Tu es en sécurité Camélia. » murmurait-il entre ses dents, tout en faisant rugir le moteur. Jayan connaissait le chemin. Il savait qu’elle habitait toujours avec Aislynn. Allumant légèrement la climatisation pour la garder consciente, il en profitait également pour allumer la radio. Laissant ainsi un bruit de fond, la calmer et la rassurer. « Dis-moi, comment tu te sens ? Réellement ?! » Il avait besoin de savoir. Il fallait évaluer son état sans qu’elle le réalise. Savoir s’il devait l’amener à l’hôpital, savoir si elle avait bu plusieurs verres à cette table. « Tu te souviens du nombre de verre de champagne que tu as pu boire ? Et est-ce que c’était toujours le mec avec le tatouage dans la nuque, qui est venu te servir ? » l’interrogeait-il tout en gardant son calme. Jayan savait que lorsqu’il aurait déposé la jeune femme chez elle, il ferait demi-tour. Il reviendrait sur ses pas pour trouver l’homme qui avait osé faire ça. Cette situation réveillait bien des choses chez l’étudiant. Il n’arrivait pas à l’accepter. Il n’arrivait pas à se pardonner. Il l’aurait dû l’empêcher. Il aurait dû l’écouter et directement la mettre en garde. Quitte à ce qu’elle le prenne pour un fou. Mais, peut-être qu’elle n’aurait pas été dans cet état, peut-être s’il avait agis différemment, il l’aurait épargné. Oui, il voulait à tout prix qu’elle ne soit plus atteinte, touchée, blesser, par quiconque. Il ne voulait pas qu’on entaille le cœur de la jeune femme, comme il avait pu le faire. Jayan voulait la protéger car, il n’en avait pas toujours eu la possibilité. Il voulait que Camélia vive une vie parfaite, qu’elle soit heureuse. Simplement, parce qu’elle le méritait. Uniquement parce qu’il le souhaitait. Elle était quelqu’un de précieux à ses yeux. Une personne, qui à défaut de lui ressembler parfaitement, le complétait entièrement.

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La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l'on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l'on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu'elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde. C’est cette douleur que Camélia ressent quand elle a en face d’elle un Jayan aussi beau qu’un mannequin d’une publicité. C’est étrange cette relation. Aussi distant et pourtant aussi proche. Oui on peut le dire les deux là ont un passif hors du commun. Ils n’ont jamais vraiment était en couple et pourtant, oui pourtant il y a ce lien si fort qui les unit. Il était à côté d’elle, et déjà elle le sentait. Elle sentait son ventre faire le grand huit à l’intérieur d’elle même. Quelques regards étaient posés sur eux. Mais pour Camélia ça n’a aucune importance. Elle ne se sentirait pas mal, ni coupable de parler à Jayan. De toute façon elle ne se sent jamais coupable de rien alors pourquoi commencer maintenant après tout ils font ce qu’ils veulent. Et elle attend que quelqu’un vienne lui dire quelques choses. Il sera très bien reçu de la part de l’étudiante en droit. Il va bien, c’est une bonne chose, malgré tout elle ne lui souhaitait pas de mal bien au contraire. Sa jalousie la pousse à lui vouloir du mal, mais son cœur l’oblige à penser le contraire. Le cœur l’emporte toujours sur le reste. Elle plongeait ses yeux dans les siens. Dans ce bleu océan qu’elle ne se lassera jamais d’admirer. Mais elle détourna vite la tête pour éviter de passer pour une folle. Elle préféra ne pas répondre et elle se contenta d’un simple sourire, mince mais sincère. Plus les minutes passent, plus son comportement devient inhabituel et presque inquiétant. Que faire pour camoufler son mal être actuel ? Pas grand chose à vrai dire. De toute façon face à Jayan elle pourra essayer de cacher tout ce qu’elle veut, il l’a connaît si bien qu’il saura immédiatement que quelque ne va pas alors à quoi bon. Da calme Camélia, regarde il s’éloigne de toi tu va pouvoir partir sans faire de vague et en toute discrétion. Ce qu’elle n’avait pas prévu c’est de perdre l’équilibre en se levant, et comme un prince voilà qu’il était de nouveau à ses cotés pour la soutenir et l’aider à partir. « C’est amusant, si tu n’avais pas déjà une petite amie, on pourrait presque penser que tu es mon prince charmant. » Dit-elle à moitié sonné, mais encore consciente de ses mots. A ses cotés, elle ne voit même plus les minutes défiler, sans même s’en rendre compte elle était déjà assise du coté passager d’une voiture. Sa voiture à lui, elle l’a reconnaitrait même au bord du coma. Elle essayait de se débattre quand il lui met la ceinture, le seul problème est qu’elle n’a plus aucune force dans les bras. Elle arrive à peine à tenir ses paupières ouvertes. C’est horrible de ne pas pouvoir contrôler son corps alors que son esprit est encore à peu près clair. « En sécurité ? Pour combien de temps exactement ? » Merci, on dit merci Camélia. Non c’est plus fort qu’elle. Est-ce qu’il allait encore l’abandonner ? Parce que oui, elle s’était déjà sentit abandonner par Jayan. Abandonner quand elle est revenue. Elle n’oublierait jamais cette sensation. Cette façon de passer au second plan, comme ça, sans préavis. « Je me sens bien, j’ai juste besoin de dormir un peu et ça ira mieux après. » Dit-elle sans même pouvoir juger elle même son comportement. Elle gigote, elle n’arrête pas, elle n’a pas envie de sombrer mais c’est plus fort qu’elle. Elle a envie de tomber raide pour dormir une éternité. Trop de question, trop de blabla, elle ne plus capable d’aligner un mot. Sa tête tombe sur le coté, maintenant il l’a perdu. Mais elle se réveilla rapidement, du moins, ses yeux s’ouvrent s’en vraiment comprendre ce qui ce passe. Leur voiture est baladé de chaque coté. Est-ce que quelqu’un essaye de le faire sortir de la route ? Toujours sur les sièges passagers elle sent la voiture freiner brusquement et elle le voit sortir de la voiture, et elle le voit au loin marcher pour ouvrir la voiture qui se trouve juste en face d’eux. Elle est spectatrice d’une scène s’en pouvoir agir, sans pouvoir aider. Elle le voit, elle ne sait pas qui frappe qui, mais elle voit un homme à terre et un homme au dessus tabasser à mort celui du dessous. Elle est incapable de déterminer qui est qui. Tête posée sur le siège, après quelques minutes elle voit un homme se rapprocher de la voiture, un homme qui à du mal à avancer mais qui arrive vers elle. C’est bon maintenant à cette distance elle le reconnaît. Elle a encore bien du mal à garder ses yeux ouverts, mais elle voit un Jayan remonter dans la voiture. Un Jayan qui a une main en compote et des balafres sur le visage. Alors c’est lui qui à tabasser le jeune homme s’en s’arrêter. Elle le regarde mais elle n’arrive plus à rester consciente une minute de plus. Elle re sombre et cette fois ci impossible pour elle de combattre le sommeil qui l’attire comme un aimant. En fin de compte, elle se laisse aller parce que cette fois ci, elle se sent en sécurité. Elle le laisse l’emmener ou il veut, elle n’a plus peur de rien. Elle ne sait pas exactement combien de temps il s’est passé entre l’épisode de la voiture et maintenant. Mais en tout cas, elle ouvre les yeux sans trop de difficulté. Elle se frotte la tête, et elle essaye de se relever. Un souffle de panique monte en elle quand elle se trouve dans un lit. Un lit, inconnu, un endroit inconnu. Une chambre d’hôtel ? il semblerait oui, Par la fenêtre elle voit le ciel encore bien sombre qui annonce alors une nuit chaude. En tournant la tête elle voit que Jayan est allongé à ses cotés. Il a l’air profondément endormi aussi. Elle voit sa main encore ensanglanté. Pourquoi est-ce qu’ils sont là ? Que s’est-il passé entre temps ? Est-ce qu’ils sont loin ? Elle se lève et va chercher une serviette. Elle la mouille légèrement et elle essaye doucement de nettoyer le visage de celui qui la protéger comme personne ne l’avait encore fait.

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Although i've traveled far, i always
hold a place for you in my heart.

Camélia restait sa Camélia. Sous tous les regards. Parmi toutes les évidences. La jeune femme restait sa différence. Il avait toujours quelque chose quand il la regardait, quand il lui parlait sans réellement savoir le gérer ou le comprendre. Alors, quand elle avouait ce détail.. Quand, elle le voyait comme un prince charmant, il ne pouvait pas s'empêcher de sourire intérieurement. Parce qu'il espérait qu'elle tenait toujours à lui, d'une manière ou d'une autre. Il le souhaitait en secret. Certainement parce qu'il ne pourrait jamais l'oublier, l'effacer ou faire comme si elle n'avait jamais existé. D'ailleurs, à cet instant précis, il s'en foutait bien que les gens les regardaient. Il n'en avait rien à faire. Camélia n'était pas bien. Elle n'était pas dans son état habituel et ça le tracassait bien plus, que quelques commérages. Sans attendre une seconde de plus, il décidait de l'emmener, de l'éloigner et sans réellement lui demander son avis. Le jeune homme enlaçait la belle pour la faire monter dans son véhicule, côté passager. Il était temps de rentrer. Temps de se reposer, peut-être. Néanmoins, Jayan ne pouvait pas masquer son inquiétude. Camélia n'avait jamais été comme ça. D'habitude, elle tenait toujours sa classe et la tête haute. Elle gardait ce côté distant qu'il lui avait directement plu, par le passé. D'ailleurs, elle ne perdait pas tous ses défauts. L'alcool qui coulait dans ses veines, avait décidé de gardé son côté compliqué. C'est qu'elle ne voulait pas de cette ceinture de sécurité. Et quand, Camélia avait une idée dans la tête, elle ne l'avait pas autre part. Cependant, sa force ne faisait pas le poids et Jayan arrivait à l'attacher, sans la blesser. Même si elle essayait de se rebeller, de se débattre contre vents et marées. « Le plus longtemps possible. Même si tu ne te souviendras pas de cette soirée, demain. Et je t'en prie. » déclarait-il avec le sourire, tout en prenant place derrière le volant. Jayan allait trouver un endroit où la loger. Il n'avait aucune idée sur la présence de la colocataire de la jeune femme, chez elles. Forcément, il ne voulait pas tourner toute la nuit, dans les ruelles de la ville. Donc, il choisissait très rapidement la direction d'un hôtel. Il roulait déjà depuis une poignée de minutes.. Quand soudain, cette voiture venait prendre place à ses côtés. Puis, elle se retrouvait devant. Il freinait pour l'éviter, pour garder sa Camélia en sécurité et en vie, surtout. Qui était ce fou ? Que voulait-il ? Est-ce qu'il avait également trop bu ? Jayan n'en savait rien et cette situation était très loin de le faire sourire. Il n'aimait pas ça et les provocations ne faisaient que de se succéder. Coup de frein. Ralentissements. Jusqu'à un arrêt marqué. Jayan ne réfléchissait pas plus loin. Ce mec avait un problème avec eux. Avec lui ? Camélia ? Peu importe, il ne mesurait pas l'étendue des risques. Sans hésiter et énervé, Jayan sortait également de son véhicule. Il arrivait à hauteur du conducteur. Il ne lui parlait pas. Il ne prenait pas le temps de le questionner. Les coups venaient résumer leurs émotions. Jayan ne rigolait pas. Il ne jouait pas avec les vies des autres et encore moins celle de Camélia. Sous la colère se réveillait une facette du jeune homme que peu de personne avait vu, voir quelques unes. Les coups se succédaient. Il tapait directement au visage et davantage quand il remarquait sur la banquette arrière du véhicule suspect, des clichés de la belle Da Volpedo. Fan acharné. Fan dangereux. A ce moment précis, le jeune homme avait dû mal à s'arrêter. Il ne pouvait plus se contrôler. Ses poings fracassaient le visage de cet inconnu. Coup après coup, il continuait de le blesser jusqu'à ce qu'il perde connaissance et qu'une douleur se manifeste dans le creux de sa main. Une fraction de seconde où il revenait à lui. Jayan retrouvait ses pensées habituelles et il prenait conscience de cette impulsivité qui l'avait guidée, qui l'avait menée à mettre cet homme à terre. Du sang coulait de sa paume. Sous l'impulsivité, Jayan remontait dans sa voiture, presque naturellement. Essuyant sur son haut, sa main couverte d'un liquide qui était peut-être le sien ou simplement celui de sa victime. Peu importait, il n'y songeait pas. Ouvrant légèrement la fenêtre, il allumait à nouveau le moteur. Il reprenait la route, comme si rien n'avait changé, qu'il avait déjà vidé son sac. Regardant la jeune femme à ses côtés, réalisant qu'elle avait pu voir cette violence ou peut-être pas. Jayan l'espérait. Il ne voulait pas lui montrer ce côté dangereux qui pouvait se réveiller. Il n'aimait pas devenir cet homme. Sauf que lorsque nous n'avons pas le choix, nous n'avons pas le choix. Point barre. Il la regardait donc et se décidait à parler. Elle dormait. Avec l'expression de ses traits, de cette expression si paisible, il ne pouvait pas imaginer autre chose. Puis, il avait besoin de lui dire. « Je suis sincèrement désolé, Camélia. Je n'ai jamais cherché à te blesser. Je suis tombé amoureux de toi. Seulement, tu dois savoir qu'il est difficile de te faire flancher, de savoir ce que ton coeur te dicte. » avouait-il avec sa plus grande ignorance. Comme s'il était le seul à pouvoir entendre ses mots résonner dans l’habitacle. « Alors, peut-être si c'était à refaire.. Peut-être que je viendrai te retrouver. Enfin, je ne sais pas. Si seulement, tu m'avais donné la possibilité de te retenir. Si seulement, je m'étais imaginé une seule seconde que mes sentiments pouvaient être partagés. » Jayan se taisait sur ses dernières paroles, parce qu'elle bougeait. Il ne souhaitait pas la réveiller si elle dormait. Il ne voulait pas tout lui confier. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit. Arrivant devant l'hôtel, Jayan se garait. Il sortait et faisait signe au voiturier de s'occuper uniquement des quatre roues. Prenant lui-même le soin, de sortir la jeune femme du véhicule et de mener à cette chambre qu'il venait de réserver. Il ne l'avait pas quittée pendant de longues minutes, jusqu'à ce que ses pas le positionnent devant ce grand lit. Jayan devait s'y résoudre et la poser. Désormais, rien ne pouvait lui arriver. Il allait la surveiller. Il allait la regarder. Coupant aussitôt toutes les lumières de la chambre, il venait se poser devant elle. Dans ce grand lit, à quelques centimètres l'un de l'autre, ils se retrouvaient allongés. Dans le noir, il pouvait encore constater ses magnifiques traits. La lune éclairait une partie de cette pièce et il ne regrettait pas. Il n'était pas de ces hommes qui se tourmentent sur leurs choix. Jayan agissait toujours avec ses envies, avec ce qui lui semblait être le meilleur. Alors même si la douleur le tourmentait, il n'allait pas la quitter. Pas ce soir. Néanmoins, ça ne l'empêchait pas de fermer les yeux et à son tour, de s'endormir. Jusqu'à reprendre conscience, en sentant cette fraîcheur sur sa peau. Un drap légèrement humide. Une attention qu'elle lui accordait. La première depuis longtemps. « Comment te sens-tu ? Ça va mieux ? » murmurait-il, en réalisant qu'il s'était assoupi et que quelques heures venaient de s'écouler.

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