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this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs)

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MessageSujet: this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) EmptyDim 26 Jan - 22:22


Ne dites pas que ça passe avec le temps.
Le temps ne remplace rien, ni personne d'ailleurs.
Assis à la quatrième rangée, sur le premier bureau à côté de la fenêtre, Jayan était silencieux. En cours de littérature, il se faisait souvent oublier. Il n’avait pas la même attitude que pendant les cours de droits politiques ou de sciences économiques. En effet, son comportement changeait selon l’ambiance. Il se laissait plus vite évader pendant les cours du professeur Shark. Il se retrouvait généralement dans cet égarement. Sans savoir l’expliquer, sans chercher à la comprendre. C’est de cette manière qu’on peut reconnaitre un bon écrivain. N’est-ce pas ? Enfin, pour le jeune homme c’était un bien grand mot. Il ne s’autorisait pas un tel titre. Jayan était plus réservé sur ses écrits. Ses devoirs recevaient toujours de très bonnes notes mais, son silence n’inquiétait personne. C’était habituel, parce que pendant le cours de littérature, c’était toujours cette même ambiance qui planait. C’était toujours les personnes aux premières loges qui prenaient la parole, qui parlaient sans connaitre le moyen de s’arrêter. Puis en retrait, ceux qui s’abandonnaient sur un morceau de papier, qui se livraient en quelques lignes. A cet instant même où Jayan griffonnait un prénom sur sa feuille. Celui de sa sœur. Celle qui lui manquait à son quotidien, depuis quelques mois. Celle qui avait osé tout quitter pour vivre de ses rêves, de ses envies. Le jeune homme était fier de l’avoir guidé pendant ces quelques années, où leur quotidien se résumait à eux seuls. Ces années où on pensait que rien ne pourrait les séparer, que leur lien fraternel serait plus fort que tout. On y croit. On l’espère. Et même à des milliers de kilomètres, on s’y accroche toujours. C’est indéniable. Quand on se lie à une personne avec autant d’émotions, ça ne peut pas être révoqué. On ne peut pas remettre en doute les sentiments. On ne peut pas juger et surtout, pas critiquer. Perdu dans ses souvenirs, Jayan en oubliait le monde qui l’entourait. Il n’était plus dans cette  classe, avec ses autres élèves promus à un avenir parfait. En effet, c’est ce qu’on vous promet quand vous vous inscrivez à Berkeley. Un avenir meilleur. Des bases solides pour obtenir tout ce que l’on désire. Et si un seul sentiment suffisait à tout combler, à suffire à notre vie. Loin de ce qu’on idéalise, loin du matériel. Celui que Jayan appréciait par-dessus tout, c’était cette émotion d’être utile, de pouvoir réaliser en un regard qu’il avait aidé, qu’il avait laissé une trace sur le chemin d’un ami, d’une connaissance ou encore d’un inconnu. Il était loin de certains objectifs communs. Certains voulaient être riches, d’autres célèbres et puis, il y avait des personnes comme lui qui se satisfaisaient d’un sourire, d’un remerciement. Ce même sentiment qui l’avait conduit à cette folle idée d’être président. Jayan le voulait. Il savait que cette place pourrait lui convenir, guider un pays, gérer le pouvoir tout en restant humble et honnête avec son prochain. Revenant sur cette nouvelle qu’il avait confiée en premier lieu, à sa petite sœur, Jayan ne pouvait pas s’empêcher de sourire légèrement. A ce moment précis, on aurait pu le prendre pour un fou. A sourire tout seul dans son coin. Une bulle dans laquelle il n’allait pas longtemps resté. Ramené à la réalité par la vibration de son portable, par ce message qui s’affichait sur son écran.

Briséïs vous écrit :
Loin des yeux mais, près du cœur !
Briséïs était une personne que Jayan avait rencontrée à Harvard. La seule personne qui aurait pu le retenir en Europe, en dehors de Reagan. Le jeune homme ne s’était jamais imaginé une telle relation, une telle évidence en quittant tous ses repères à Berkeley. Il avait quitté sa demeure, sa ville pour suivre sa sœur. Il avait renoncé à ses amours, à ses amitiés pour la soutenir dans les moments difficiles. Simplement parce que Reagan remportait n’importe quel défi. Personne ne pouvait être à sa hauteur. Elle serait toujours son premier choix. Une réalité qui le menait à une autre demoiselle. Derrière son regard, il avait compris le mystère et ce qui sonne comme dangereux n’inquiétait jamais le jeune homme. Il s’en foutait des conséquences, des attaches. Quand, il avait une idée dans la tête, il ne l’avait pas ailleurs. Et c’était sur cette voie qu’il avait marché à sa rencontre, qu’il avait décidé de prendre un peu de temps pour se connaitre. Une amitié qui fût une révélation. Loin des siens, il avait pu trouver une attache, il avait pu rencontrer cette jeune femme emportée par les aléas de la vie, par ses épreuves qu’on nous impose. Il avait trouvé le danger. Il pouvait le pointer du doigt, c’était cette facilité dans laquelle il s’était laissé bercer, créant ce lien qui les liait  sans savoir l’expliquer. Simplement en l’appréciant et en l’assumant, comme il l’avait fait pendant ces trois, quatre mois.

Briséïs vous écrit :
Tu t’es coupé les cheveux ?!
Sans avoir le temps de répondre, sans avoir le temps de se plonger dans quelques souvenirs, son portable vibrait une nouvelle fois. Une phrase qui le laissait davantage sans voix. Portée par son intuition, Jayan se levait dans la salle de classe. Rapidement, il rassemblait ses affaires et sortait. Il ne pouvait pas rester assis, en attendant la suite des évènements. Il ne pouvait pas se laisser envahir par ce doute, quand une présence se faisait plus que ressentir. Briséïs était ici. Son cœur le sentait. Son esprit le savait. Claquant la porte sans prendre la peine de s’excuser auprès des élèves attentifs, auprès du professeur dévoué, Jayan filait dans les couloirs de l’université. Il marchait jusqu’à arriver à l’entrée de cette cour, celle qui donnait sur sa classe. Celle de laquelle, il s’autorisait à faire le vide, à tout oublier juste pendant quelques heures de littérature. Pour voir la réalité cogner dans sa poitrine. Cette silhouette qui n’appartenait qu’à son duo de choc. Cette jeune femme qui le portait dans ses plus grandes folies. Elle était devant lui. Elle semblait en parfaite forme. Elle avait surtout fait un sacré trajet. Est-ce que Jayan était la raison de sa venue ? Il n’allait pas tarder à le savoir. S’avançant sans plus attendre vers la jeune femme, il n’hésitait pas à lui tendre les bras. Oubliant presque ce premier et dernier baiser qu’ils avaient échangé en guise d’adieu.. « Qu’est-ce que tu fais là ?! Tu es juste venue pour te moquer de ma nouvelle coupe de cheveux, avoue-le ! » Avec humour, le jeune homme décidait de lâcher cette étreinte qu’il n’avait pu contrôler. Il la libérait de ses bras et plongeait son regard dans le sien. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait plus eu de nouvelles, plus de messages. Briséïs répondait de temps en temps. Une attitude qu’il ne prenait pas en compte, connaissant la personne, connaissant son passé. La preuve était qu’il ne s’était pas trompé. Ce n’est pas parce qu’on est séparé, qu’on ne s’écrit pas, qu’on oublie et qu’on tourne la page, comme si ça n’avait jamais existé, comme si ses souvenirs n’étaient qu’illusion. Non. Parce qu’elle était là, juste devant lui. « Tu vas bien ? Dis-moi, tu as aussi un peu changé. Tu n’aurais pas pris quelques kilos ? » la provoquait-il, en souriant plus que jamais. C’était comme ça entre eux. Ils se moquaient l’un de l’autre avec tellement de facilité qu’on ne pouvait pas imaginer une once de méchanceté. Ce n’était pas dans leurs habitudes, ce n’était pas eux. Ce n'étaient pas les fondations de leur amitié. De cette relation simple mais qui avait su le marquer..
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MessageSujet: Re: this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) EmptyMer 19 Fév - 21:58

If You're Missing by Bethany Joy Lenz on Grooveshark
“ Un ami, c'est un être qui ne doute jamais de vous, qui ne vous demande rien et qui est prêt à tout vous donner ... C'est un cœur large qui oublie et pardonne ... Un ami, c'est la perle rare au fond des mers. ”
Nouvelle arrivant, il ne restait qu'une seule place dans la salle de sociologie. Obligé d'être installé au dernier rang, sur le premier bureau collé à la fenêtre. La jeune femme se faisait toute petite et silencieuse. L'attitude de la demoiselle était différente de celle qu'elle avait pu être à Harvard. En même temps, elle venait à peine de débarquer sur la côte Californienne de plus, elle connaît pratiquement personne hormis, à une exception près. Ce n'est pas un pur hasard si Briséïs a décidé de s'inscrire à Berkeley. Elle savait parfaitement que Jayan C. Peerson-Barckley était de la partie ici. Malgré qu'elle ne connaît strictement personne, elle avait réussi à ligoter quelques petites informations le concernant. C'est après l'annonce de la mort tragique de l'homme qui s'occupait d'elle en échange de sa participation à la vie de celui-ci. Faut dire que Jayan avait extrêmement manqué à la jolie brune. Briséïs n'a plus vraiment de famille depuis qu'elle la quitte le domicile familial après, l'annonce de son père qui avoua avoir tout perdu. Que la famille Monaghan n'avait plus d'argent et, qu'ils auraient été dans l'obligation de quitter les lieux dans les plus brefs délai. Au final, Jayan était devenu sa seule famille, son repère, son oxygène, son Clyde comme elle aime si bien le surnommé. Toujours dans ses pensées, la demoiselle se fit sorti de ses rêveries en cause de la sonnerie de l'université. Il était déjà temps de changer de classe. Mais, préférant de loin s'installer sur la place centrale qui donnait directement sur le cours de littérature. À peine arrivée, que Briséïs sèche déjà sa deuxième heure de cours. Cela dit, étant une bonne élève elle n'aurait aucune difficulté à tout rattraper sans le moindre problème. S'installant paisiblement sur un banc en pierre, elle croisa les jambes en prenant soin d'attraper son cellulaire qui se trouvait dans son sac. Elle avait une vue première sur Jayan qui semblait s'évader dans ses rêveries. Elle pouvait aujourd'hui même affirmer que Jayan avait changé. Il s'était embelli avec l'âge, à l'époque il était déjà charmant mais, avec l'âge il l'est devenu davantage. C'est peut-être sa nouvelle coupe de cheveux qui faisaient cet effet là. Voulant laisser le suspens jusqu'à la fin, Briséïs venait d'envoyer un message à Jayan qui disait uniquement « loin des yeux mais, près du cœur ! » Message assez simple mais, qui en disait loin en même temps. Généralement, la jeune femme ne s'attache jamais aux hommes encore moins à des inconnus qu'on rencontre dans une salle de cours. Avec Jayan tout avait été différent mais, elle appréciait cette différence. Cela semblait être une évidence entre les deux jeunes gens. Pourtant, les deux jeunes s'étaient séparés brutalement après, avoir créé ce lien qui les lie sans se l'expliquer. Le jeune homme pouvait être le danger mais, elle apprécie bizarrement ce danger. Malgré le fait, que le dernier soir où ils se voyaient, cela s'est terminé avec les vêtements valser dans tous les recoins. Une situation qui n'ont jamais éclairci puisqu'ils ne se voyaient plus. Même si certaine personne pourrait penser qu'au final, Briséïs était venue à Berkeley pour récupérer ou mettre les choses à plat avec Jayan. C'était tout le contraire, elle avait simplement ce besoin vital de retrouver son Clyde. Son duo, sa moitié qui était devenue si importante dans sa vie en l'espace de trois, quatre mois. La demoiselle venait à regarder l'heure qui s'affichait sur son téléphone avec le sourire. Une envie de lui envoyer un message en demandant une réponse sa nouvelle coupe de cheveux, lui turlupine les méninges. Était-ce une bonne idée ? Elle n'en savait strictement rien mais, l'envie lui démanger. Voilà qu'elle lui envoie définitivement cette question. « Qu'est-ce qui t'as pris de te couper les cheveux? » Fixant ensuite dans la direction de Jayan. Ne pensant aucunement qu'il se lèverait pour fuir le cours suite à son message. Briséïs bondit sur ses deux jambes et, restait devant l'entrée de la cour de l'université avec les bras croisées contre sa poitrine. Elle n'attendait plus qu'une chose, voir Jayan devant elle de ses propres yeux. Cela faisait maintenant deux ans qu'elle ne l'a plus revue. Toujours perché du haut de ses talons aigus, la jeune femme se voyait dessiner un sourire plus que magnifique quand, elle aperçoit enfin la silhouette de son duo de choc. Lui seul savait la portée dans ses plus grandes folies et, inversement. Restant sur place, elle attendait avec impatience que celui-ci se décide à la rejoindre. Une chose qui ne se fit pas attendre puisqu'il vient à la prendre dans ses bras. Se laissant s'évader dans les bras de son Clyde, la jeune femme sourirait une énième fois de plus belle. « En même temps, ta coupe de cheveux en vaut le détour ! » Marmonna-t-elle avec humour. Lâchant l'étreinte que celui-ci venait de lui faire, elle plongea son regard dans le sien. Malgré son fort attachement envers Jayan. Briséïs ne donnait pratiquement aucune nouvelle d'elle. La belle brune avait été habituée à ce comportement, jamais, ô grand jamais elle n'avait donné des nouvelles à sa famille qu'elle avait abandonnée sans le moindre remord. Du coup, avec Jayan elle rejouait la même scène sauf, que cette fois-ci ce n'était pas Briséïs qui était parti mais, bien l'inverse. Ce n'est pas pour autant que Briséïs en a oublié son Clyde. Elle s'était toujours promise de retrouver sa moitié et, quand elle a une idée derrière la tête elle ne l'avait pas ailleurs. « Divinement bien maintenant que je te retrouve ! Tu n'as pas changé, tu as toujours un humour à deux balles. » Dit-elle en souriant de plus belle. Cela avait toujours été ainsi entre eux, toujours en train de ce chamailler, se taquiner mais, surtout de se moquer l'un de l'autre. Mais, c'était tellement facile qu'on ne pouvait pas voir une moindre once de méchanceté. Ce n'était pas leur quotidien, leurs habitudes, ce n'était tout simplement pas eux. Ça n'avait jamais été les fondations sincères de leur amitié, c'était une simple relation qui avaient pourtant réussis à les marquer dans sans le moindre soucis.
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MessageSujet: Re: this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) EmptySam 1 Mar - 19:56

Cette chevelure parfaite et ce regard noisette. Il n’arrivait pas y croire. Jayan n’en croyait pas ses yeux. Briséïs était là. Elle était à quelques mètres de lui, à Berkeley. C’était presque irréaliste. Alors, sans plus attendre, il s’avançait. Sans réfléchir davantage. Sans penser à ses gestes ou à son attitude. A ses bras qu’il lui tendait. Le jeune homme la serrait contre lui. Il la soulevait légèrement. Il la tenait tendrement. C’était tellement bon, qu’il n’aurait jamais eu la prétention d’y croire, d’y songer. En aucun cas, il l’avait imaginée quitter son pays, quitter cette ville qui l’avait vu grandir et murir. Il ne pouvait pas lui en demander autant. Même si ça l’avait blessé, même s’il avait souffert de la distance. De cet adieu. Car, en si peu de temps, il s’y était accroché. Il l’avait apprécié. Au point de partager une dernière nuit à ses côtés. Une nuit où leurs corps ne faisaient qu’un, où les draps étaient les seuls à pouvoir les tenir éloigner. Cette dernière nuit, où ils avaient franchi toutes les limites. Les raisons ? Il n’en avait aucune idée. Jayan avait agis avec ses envies. Il avait été porté par certains désirs et surtout par cette évidence. Il s’apprêtait à la quitter. Le jeune homme retournait chez lui, en Amérique. Il retournait sur ses terres et il n’avait aucune idée sur leurs futurs. Il ne savait pas s’ils se retrouveraient, s’ils arriveraient à tenir un minimum de contact, avec la distance et les kilomètres. Alors, sans peser le pour et le contre, Jayan s’était laissé aller. Il l’avait couvert de baisers. Il l’avait observée. Une dernière fois. En espérant toujours que leurs chemins finiraient par se retrouver. Il voulait y croire. Sauf que l’espoir à cette époque ne faisait plus partie de ses habitudes. Il avait quitté Ebony, quelques mois auparavant. Il avait laissé Camélia. Il était aux soins avec Reagan. Alors, il avait très peu de chance de retrouver sa Bonnie. Celle avec laquelle, il avait fait les cents coups en Europe. La seule qui l’avait compris sans lui poser les questions, sans oser le déranger. Briséïs était particulière. Elle était touchante. Elle était également une femme forte. La jeune femme avait vécu son quota de déception, également. Elle avait connu des hauts et des bas. Elle avait surtout la tête sur les épaules. Tout en agissant par moment, avec de la folie et de la passion. Comme la première soirée où il s’était rencontré. Elle l’avait promené toute la nuit, dans les ruelles de la ville. Elle l’avait promené et s’était improvisée comme guide touristique. Une bouteille à la main et dans cette robe très sexy. Jayan s’en souvenait. Il n’avait rien oublié et chaque pas qu’il avait fait pour s’avancer, lui avait rappelé. Ils lui avaient rappelé combien, elle avait été importante et combien elle l’avait aidé, sans le réaliser. C’était incroyable qu’elle soit là, qu’elle soit dans ses bras. D’ailleurs, la jeune femme portait toujours ce parfum. Celui qu’il appréciait plus particulièrement. Il ne pouvait donc pas s’empêcher de sourire, de savourer l’instant présent. Tout en décidant de lui rendre sa liberté, de la lâcher. Prenant ensuite ce malin plaisir à réaliser qu’elle était toujours là, devant lui et toujours très belle. C’était incroyable. Elle était le rayon de soleil pour cette journée. Et rapidement, une ribambelle de questions venait le bousculer. Il ne savait même pas par où commencer. Il ne voulait pas gâcher leurs retrouvailles. Il ne voulait pas la déranger. Il venait tout juste de la retrouver. Alors, il la regardait de longues secondes, sans rien dire. Simplement et tendrement. Il avait toujours du mal à y croire, à le réaliser. Jusqu’à ce moment, où elle lui répondait. Briséïs était unique. Elle était la seule à commenter sa nouvelle coupe de cheveux. « Quoi, elle ne te plait pas ? Tu ne trouves pas que ça me rend encore plus charmant. » répondait-il en lui accordant ce regard. Celui qui en faisait craquer plus d’une. Puis sans attendre, il restait à proximité. Il restait proche d’elle. L’invitant à s’avancer et à marcher. Les deux jeunes gens pouvaient s’éloigner des regards. Ils pouvaient se retrouver en toute intimité. Surtout qu’il venait de quitter son cours, sans la moindre explication, sans la minuscule excuse. Juste pour ses beaux yeux. Juste pour cette fille qui l’avait marqué. Cette demoiselle qu’il retrouvait comme si rien n’avait changé. Briséïs ne pouvait pas s’empêcher de le taquiner. Elle ne pouvait manquer la moindre occasion. Pas après tout ce temps qu’ils avaient laissé filer. C’était tellement bon. Tellement bien. De la revoir. De pouvoir la toucher et l’approcher. De pouvoir l’entendre rire. « A deux balles. C’est tout ce que je vaux. On va de révélation en révélation. » avouait-il tout en jouant la carte de l’agacement. Une émotion qui en cachait une autre. Il aimait la bouder, l’ignorer. Car, c’était toujours dans ces moments-là que Briséïs se révélait, qu’elle se dévoilait sans même le savoir. Cependant, il allait s’abstenir avant de retrouver ses vieilles habitudes. L’invitant à prendre place à ses côtés et sur ce banc, il n’arrivait pas à la quitter, à détacher son regard de sa parfaite silhouette. C’était tellement bon qu’elle soit. Tellement ressourçant qu’il n’aurait jamais pu le souhaiter à voix haute, de peur d’être déçu. De peur d’attendre quelque chose qui n’arriverait jamais. Assis donc sur ce banc, les deux jeunes gens se regardaient. Comme si c’était la première fois. Comme s’il ne s’était plus vu depuis vingt années. « Je n’arrive pas à y croire. Tu le sais ça ! C’est plus qu’une surprise. C’est .. Je n’ai aucun mot pour t’expliquer, en vérité. » S’approchant et déposant sur sa jambe, sa main droite, Jayan remettait ses idées en place. Il décidait de s’en détacher pour revenir à lui. Guettant l’horizon et les quelques silhouettes qui s’agitaient au loin. Ce moment, il l’appréciait plus que jamais. Tout en sachant qu’ils n’avaient jamais discuté de cette nuit de folie. Ce pas qu’ils avaient fait l’un vers l’autre. De ses caresses échangées. De ses silences expressifs. Le jeune homme ne savait pas par quoi commencer. Il ne savait même pas si cela pouvait signifier quelque chose pour elle, si finalement, il l’avait blessé en agissant de cette manière. En pensant égoïstement. Puis, en revenant vers elle, en tombant dans ses prunelles, il savait. Tout ce qui comptait, c’était son moral, sa santé. Sa joie de vivre était-elle toujours intacte ? Tant de questions et si peu de réponses. Il y a avait du temps à rattraper, des interrogations à prononcer et des confidences à partager. Pour toutes ces raisons, le jeune Barckley n’attendait plus. Il retombait dans ces yeux noisette, dans cette âme qu’il avait toujours adorée. « Quel bon vent t’amène chez moi, ici à Berkeley ? Tu es de passage ? Ou tu t’es perdue. se décidait-il à demander maladroitement et avec une pointe d’humour, en oubliant presque le principal. Tu n’imagines pas comme ça me fait plaisir de te voir. Tu me manques, tu sais. » confiait-il avec facilité. C’était étrange pour Jayan. Ce n’était pas habituel. De parler à cœur ouvert. De se laisser découvrir en plein jour. Il n’était jamais comme ça. Sauf avec sa petite sœur ou avec sa meilleure amie. Néanmoins, aucune d’elle n’était là. Chacune avait pris de la distance, chacune cherchait sa route. Alors, sans réellement savoir s’il prenait des risques à en dire davantage, sans savoir si elle allait se poser, il lui avouait simplement et sincèrement. Avec le sourire, évidemment. Réunis et comblé de réaliser que tout était possible, même quand on n’osait pas y penser.  
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MessageSujet: Re: this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) EmptyDim 2 Mar - 16:42

“ Il y a ces personnes, qui connaissent le pourquoi de vos silences et ce qu'ils signifient, qui lisent en vous comme dans un livre ouvert, qui vous voient tel que vous êtes et pas tel que vous voulez paraître, qui vous prennent comme vous êtes, qui vous connaissent de vos points les plus faibles à vos points les plus forts ... ”
Ce regard envoutant et, cette frimousse. Lui avait atrocement manquait. Briséïs n'aurait jamais pensé rejoindre un jour où l'autre son duo. Son Clyde. Si l'homme qui l'entretenait financièrement serait encore vivant à l'heure actuelle. Briséïs serait probablement resté en Europe, à Montréal précisément. Sauf, que le destin en avait décidé autrement. Néanmoins, elle avait réussi à économiser suffisamment pour pouvoir se payer des études pour qu'elle puisse reprendre sa vie en main. Après, avoir fait quelques recherches elle découvre que Jayan étudiait à Berkeley. Ni une ni deux, elle se décide à le rejoindre sans le prévenir au préalablement. Cette situation était tout à fait irréaliste. Cela dit, elle ne voulait pas briser ce nouveau de retrouvailles intense. Elle s'installa dans les bras du jeune homme et, sent son odeur. Cette odeur, lui avait également manqué. C'est une évidence. Combien de fois, elle avait imaginé le jeune homme quittait son pays pour lui rendre visite. Même si ce n'était que pour les vacances d'un mois. Tout cela était tout bonnement impensable. Jayan ne quitterait pas son pays où sa sœur vivait. Pourtant, la jeune femme avait souffert de cette distance. De cet adieu. Généralement, la jeune femme ne s'attache pas. Préférant être froide et, distance. Comme ça, elle ne souffre pas, des adieux, des distances, des trahisons. Mais, avec lui tout semblait différent. En si peu de temps, elle s'y était attachée. Elle s'y était accrochée. Au point même de passer une dernière nuit ensemble. Cette nuit avait été leur adieu en quelques sortes. Cependant, ils avaient toujours crié haut et fort à tout le monde, qu'ils n'étaient que des amis simplement. Hors, cette nuit seuls les draps les séparés. D'ailleurs jamais, ô grand jamais, elle aurait imaginé partager une nuit telle que celle-là avec son duo. Les deux jeunes gens avaient franchis les limites. Mais, n'avait aucune réponse de leurs actes accompli. Briséïs ne savait pas que cela aurait été la dernière fois qu'elle voyait Jayan ce soir-là. Et, avait aucune idée sur leurs avenirs. Allaient-ils se retrouver ? Où étaient-ce tout simplement la fin d'une merveilleuse amitié de quelques mois? Elle en savait foutrement rien. Le jeune femme savait même pas si avec la distance, ils arriveraient à garder un minimum de contact. Puisqu'il faut dire, les amitiés à distance ne dure jamais bien longtemps. À croire que la relation qu'elle avait réussie à aboutir avec Jayan, pouvait passer à travers toutes les épreuves que la vie pourraient les faire subir. Elle ne pensait réellement pas retrouvé son Clyde, un beau jour. Son Clyde avec qui elle avait pu faire les cent coups en Europe. Le seul qui pouvait comprendre Briséïs sans qu'elle puisse sortir un mot. Jayan était différent de tous les autres. Il était touchant et, quelqu'un de fort. Il avait vécu autant de déception que Briséïs. C'est peut-être pour cela, qu'ils s'entendent aussi bien. Elle se rappellera toute sa vie, la première soirée qu'ils avaient passé ensemble. Elle l'avait promené dans les ruelles de sa ville toute la nuit. Elle s'était improvisée guide touristique. Et, elle était assez bonne dans ce domaine en plus de cela. Jayan l'avait aidé à grandir, c'était impressionnant. Elle l'avait remarquée suite à son départ. Briséïs savourait cet instant plus que parfait à ses yeux et, n'arrêtait pas de sourire. C'était plus fort qu'elle. Finalement, après quelques minutes d'étreinte entre les eux, Briséïs se recula de quelques pas mais, ne quittait pas Jayan des yeux. Elle savait qu'il devait avoir un tas de questions à lui poser. Briséïs se tenait prête à y répondre. Elle continuait à le regarder mais, elle avait cette sensation que Jayan y croyait pas ses yeux. Qu'il ne croyait pas voir Briséïs devant lui. Qu'elle soit présente à Berkeley. Pourtant, c'était la réalité. « Je n'ai jamais dit cela. Je ne dirai pas ça, tu risquerais de prendre le melon. » Répondait-elle finalement avec un petit sourire en coin. Briséïs répondit à l'invitation qu'il lui avait envoyée. Elle récupère son sac avant de s'avancer vers lui et, de marcher. Ils s'éloignaient des regards. Elle ne savait pas pourquoi. Mais, elle découvrira l'univers Berkeley dans quelques temps et, comprendra ensuite l'invitation qu'il avait fait. La jeune femme était reconnaissante envers lui, puisqu'il n'avait pas hésité un fragment de seconde à quitter son cours de littérature pour ses beaux yeux. Elle était reconnaissante que d'un côté puisque de l'autre, elle avait été meurtrie par cette séparation inattendu entre eux. Même si elle ne montre pratiquement jamais ses émotions, cette séparation lui avait brisée le cœur. Toutefois, entre eux tout était resté intacte. Rien n'avait changé. D'ailleurs, elle ne manquait pas une minute pour le charrier. Elle voulait rattraper le temps qui avaient filé. Le retrouver comme au premier jour, voilà ce qu'elle désirait en venant ici. C'est tellement bien de l'avoir devant elle. De le revoir, de pouvoir le prendre dans ses bras, d'accorder leurs rires ensemble. « Tu prends toujours tout au mot. C'est déconcertant ! » déclara-t-elle avant de railler, un amusement se manifestant sur ses commissures. Ils aimaient se bouder, s'ignorer ainsi que se taquiner. Cela faisait partie de leur quotidien en Europe. De plus, c'était dans ses moments-ci que la jeune femme se révélait davantage. À son plus grand damne. Elle s'était toujours promise de ne jamais se dévoiler, de s'ouvrir à cœur ouvert. Qu'on lise en elle comme dans un livre ouvert. Puis, soudainement Jayan débarque dans sa vie. Et, tout son quotidien, ce qu'elle s'était promise, s'envola en miette. Il avait réussi à passer outre le mur en béton armée qu'elle s'était forcée avec son quota de déception. Malgré leur retrouvailles intense, la jeune femme ne savait pas par quoi commencer. Ce qu'elle devait dire. Ce qu'elle devait demander. Tout était brouillon. Pourtant, elle ne désirait qu'une chose, profitait au maximum de ce moment qu'ils sont en train de partager. « Je suis de passage mais, également perdue. Je ne retrouve plus le chemin pour rejoindre l'Europe. se décida-t-elle finalement à répondre. « J'espérais secrètement que tu disses ces mots-là. » déclara-t-elle avec la plus grande sincérité qu'elle puisse avoir. Cela ne semblait pas naturelle chez elle. Elle ne se livre jamais et, en ce moment elle parle à cœur ouvert. Elle se confiait à lui. Par le passé, elle se livrait qu'à sa grande sœur, celle qui était toute sa vie. Sauf, qu'elles se sont éloignées en cause de Briséïs. Mais, sortant de ses rêveries. Briséïs se rend compte qu'elle était enfin comblée. Comblée et heureuse de retrouver son Clyde.
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MessageSujet: Re: this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) EmptyMar 11 Mar - 19:49


L'important, ce n'est pas le lieu où on se trouve,
c'est l'état d'esprit dans lequel on est.
Dire au revoir et y renoncer, il n'avait jamais su le gérer. Jayan n'était pas doué. Il n'avait pas les mots. Et pourtant, il s'était attaché. Cette petite brune était particulière. Cette relation avait sonné comme une évidence. En quelques regards, ils s'étaient compris. Ils s'étaient testés. Puis, il avait dû rentrer. Le jeune homme avait suivi Reagan jusqu'à Harvard. Il l'avait également suivie à son retour, parce que dans le fond, ça lui avait toujours manqué. Cette ville qui l'avait vu grandir. Cette ville qu'il connaissait par coeur. Il se devait de revenir à Berkeley. Il en avait également besoin. Même si en agissant de la sorte, il s'était éloigné de Briséïs et qu'il l'avait mal vécu. Dans le meilleur des mondes, il l'aurait embarqué avec lui. Il ne lui aurait pas demandé son avis. Et dieu sait, combien il en aurait eu besoin. Elle l'aurait soutenue dans cette passe compliquée qu'il avait connue. Peut-être qu'il n'aurait pas rencontrer Eileen. Peut-être qu'il serait parti retrouver Camélia. Tout était possible. Tout était imaginable, si on changeait les règles. Si on décidait de prendre d'autre choix. Jayan le savait mieux que personne et à cet instant précis, il le réalisait. Il comprenait l'importance de ces directions qu'on prend. Parfois sur un coup de tête. Souvent, très naturellement. On ne se pose jamais les bonnes questions, au bon moment. Il le voyait dans ses prunelles. Il le sentait dans cette étreinte. La jeune femme lui avait manqué. Elle était unique. Elle était elle et ça faisait toute la différence. Avec Briséïs, Jayan ne dérogeait pas à la personne qu'il avait toujours été. Il était à nouveau joueur. Il retrouvait le goût du risque avec sa Bonnie. C'était comme magique. Il savait qu'il n'y avait aucun jugement. Ils restaient naturels et fous. Ils restaient ce qu'ils avaient été et le jeune homme espérait que ça se poursuive de cette manière. Il souhaitait que rien ne change entre eux. Même avec la distance et cette dernière nuit. Celle qui avait scellé son départ. Il ne voulait pas la perdre. Il ne voulait pas de malentendu. Le jeune homme n'était pas là pour régler ses comptes. Même si une partie de lui s'acharnait à lui rappeler, que ses actions étaient juste le moyen de repousser cette conversation à plus tard. Et quand est-ce que se sera plus tard ? C'était justement le détail qui l'intéressait. Est-ce que " plus tard " allait réellement arriver ? On ne pouvait pas en être sûr et pour cette raison, il ne s'engageait pas sur ce moyen. Simplement parce que tout ce qui comptait, c'était sa présence. L'unique fait que Briséïs soit là. En face de lui. A quelques mètres de ses lèvres, après lui avait rendu sa liberté. Après avoir apprécié ses retrouvailles, celles qui valaient bien plus qu'un discours, que des mots. Elle était là et il allait évidemment en profiter pour la retrouver mais, également pour la questionner. Il ne pouvait pas se retenir. Même si certaines questions pouvaient relever de l'indiscrétion. Réfléchissant à une méthode délicate, Jayan s'engageait sur la modestie. Il la faisait sourire et que c'était bon ! Que c'était agréable de savoir qu'elle était bien et que rien n'avait changé entre eux. Le temps n'avait pas su s'interposer, n'avait pas su les éloigner. « Oui mais, peut-être que tu es sadique et que tu es venue te venger. M'enfoncer un pieu dans le coeur pour voir si je me transforme en vampire ou que sais-je encore. » déclarait-il avec folie, avec ce regard qui laissait planer un certain suspens. Tout juste avant d'éclater de rire, avant de voir cette expression prendre possession du visage de la jeune femme. Elle était vraiment une pièce rare. Il n'y en avait pas deux comme elle et heureusement, parce qu'il ne pourrait pas tenir. Il ne saurait pas où donner de la tête. Il ne saurait plus sur quel pied danser. Et jusqu'ici, ce qui avait certainement fait leur force, c'était leurs points communs. Ils n'étaient pas nombreux. Cependant, ils étaient importants. Comme par exemple, ce changement de comportement qu'ils peuvent partager. D'une seconde à l'autre, rire puis pleurer. Ils étaient comme ça. Instables. Et étrangement, ils arrivaient à trouver un équilibre, ensemble. Un détail qui les liait plus que jamais. Qui poussait la jeune femme à parler avec son coeur, à se livrer, mot après mot. « De passage ? Tu repars quand ? l'interrogeait-il d'un seul coup déconcerté. Attends, tu ne peux pas ...  Je pourrai te montrer les bons côtés pour te faire rester. Pour que tu t'installes, ici et tu verras, ce n'est pas si mal » finit-il par ajouter. Jayan avait un paquet d'idées. Il laissait parler son égoïsme. Celui qui ferait n'importe quoi pour retrouver Briséïs. Il lui avait fallu ce moment pour le réaliser, pour comprendre qu'elle lui avait toujours manqué, qu'une place était restée vide depuis son départ d'Harvard. En si peu de temps, ils s'étaient trouvés. Deux années ne pouvaient gommer les souvenirs et les fous rires. Le jeune homme ne comptait pas lâcher l'affaire. Il venait de trouver sa nouvelle mission, la faire rester, la garder encore un peu à ses côtés. « J'ai une maison. Elle est pas loin de la plage, tu sais. Grande, également. Spacieuse et une chambre d'ami inoccupée. » Voilà donc le premier argument du jeune homme. Accrochant à ce complément d'information, un large sourire. Comme un enfant qui s'apprêtait à faire une bêtise mais qui souhaitait toujours avoir cet air d'ange. Enfant parfait. Sage comme une image. Jayan essayait de sortir des arguments, tout en se remémorant cette réciprocité dans leurs sentiments. Ils s'étaient manqués. C'était partagé. C'était parfait de l'entendre de sa bouche et surtout tellement rare de la voir se confier sur une telle route. On pouvait ajouter ce détail à leur petit liste de point commun. Ils n'étaient pas comme ça. D'ailleurs, le jeune homme ne lui avait pas dit au revoir. Il était parti après cette fameuse nuit. Après un dernier baiser et un dernier coup d'oeil sur ce visage qui l'avait attendri. Le jeune homme lui avait juste laissé un mot et quelques remerciements. Pas d'adieu. Pas un seul détail qui lui rappellerait qu'il partirait, qu'il avait pris cet avion et qu'il n'allait certainement pas revenir. Pas toute suite et encore moins sans être à nouveau stable. Ses humeurs étaient trop changeantes avec la demoiselle. Elle faisait ressortir ce côté lunatique qu'il tentait en vain de masquer, de cacher. Néanmoins, il lui fallait de l'éloignement et une remise en question pour constater qu'il y avait du bon. Il y avait des sentiments grandioses, quand il devenait fou et surtout quand elle était là. « Tu ne voudrais pas retrouver ton acolyte de toujours ? Il fait également toujours agréable sur ce continent. Le froid ne frappe que très rarement à nos portes. » Un argument qui en soit n'avait aucune valeur. Il fallait essayer par tous les moyens. Il fallait lui donner cette envie de rester. Sans savoir ce qui l'avait amené jusqu'ici. Sans savoir si tout se passait bien dans sa vie, comme elle le voulait. Et puis un pressentiment l'emportait. Cet homme qu'elle fréquentait l'avait laissé partir. Il l'avait laissé prendre de la distance. Il ne comprenait pas. Briséïs y était tellement attaché qu'il n'avait jamais compris, qu'il n'avait jamais osé la question. Sauf qu'à cet instant, il voulait savoir. « Et il va bien ? Il n'a rien dit sur ton voyage ? » se décidait-il par la questionner. Posant sa main sur la sienne, tombant dans ses prunelles. Ne prenant rien d'autre en compte. Oubliant le monde qui pouvait vivre autour d'eux et cette terre, cette planète qui continuait de tourner.
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MessageSujet: Re: this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) EmptyDim 16 Mar - 19:45

Never Say Never by The Fray on Grooveshark
“ Parfois, la vie nous permet de croiser le chemin de personnes formidables puis il suffit d'échanger quelques mots pour comprendre qu'elles ne sont pas comme les autres et qu'elles nous seront vite indispensables. ”
Elle était plutôt douée quand il s'agit de dire au revoir. De devoir renoncer à certaines choses. De tout abandonner. Malgré qu'elle soit attachée à certaines personne. Elle était la reine dans cette catégorie. Elle avait renoncé à sa famille pour pouvoir avoir de l'argent. Pour pouvoir vivre correctement, aisément. Manquer de rien, hormis la famille. Elle avait décidé de rejoindre un homme qu'elle ne connaissait pas uniquement pour l'argent. Elle s'en est jamais caché. Ceci dit, avec Jayan c'était différent. Ce grand brun allait lui manquer. Il était particulier. Leur rencontre ainsi que leur relation était une évidence. Il aura fallu que quelques regards, pour qu'ils se comprennent. Ils se sont testés, ils ont établi des limites. Puis, il a dû repartir aussi vite qu'il avait pénétré dans la vie de Briséïs. Repartir tel un coup de vent. Elle ne savait pas que la dernière nuit qu'ils avaient passés ensemble, était la dernière. Si elle l'avait su, elle n'aurait certainement pas franchi cette limite. D'un autre côté, elle aurait grandement appréciée qu'il lui en parle de son départ. Briséïs aurait accepté. Elle aurait compris son avis de retourner dans la ville qu'il l'avait vu grandir. La ville qu'il connaissait par coeur dans les moindres recoins. Avec du recul, elle lui en a voulu. De l'avoir abandonné de cette manière. Mais, en réfléchissant bien. Son amitié pour Jayan était bien plus grande que sa haine. De plus, si Jayan lui aurait demandé de l'accompagner. Elle aurait tout quitté pour lui, quitte à se mettre à dos l'homme qui l'entretient depuis des années. Sauf, que ce ne fut pas le cas. Jayan avait préféré la jouait seul. Or, depuis le début c'est Bonnie et Clyde. Ils font tous ensemble. Ils étaient inséparables. Elle aurait vraiment tout donné pour cet homme unique en son genre. Dans la vie on ne fait pas ce qu'on veut. Briséïs l'avait très bien compris. Même si elle le savait par avance, l'étreinte qu'ils avaient partagés y a quelques minutes. Lui avait donné confirmation. Son Clyde lui avait bel et bien manqué. Avec lui, la demoiselle pouvait rester elle-même. Sans devoir jouer un rôle. Quand ils se retrouvaient, ils aimaient jouer avec le risque. Une relation qualifiée de magique, sans le moindre doute. Aucun jugement. Voilà, le mot clé de tout cela. Ils pouvaient rester fou et naturel sans la moindre peur. D'ailleurs, ils viennent seulement de se retrouver après deux ans loin de l'un et, l'autre. Pourtant, tout était comme dans le passé. Rien n'avait changé. Tout était resté intacte malgré, la nuit échangée à ce lac, y a deux ans de ça. Briséïs avait aucunement envie de perdre le jeune homme. Il avait aucun malentendu, du moins, pour sa part. C'était une nuit échangée, rien de bien méchant. Elle n'allait pas lui mettre la bague au doigt, pour une nuit de plaisir. Ce n'était pas le genre de Briséïs. Elle préfère profiter des plaisirs de la vie. On pourrait penser que Briséïs veuille régler ses comptes. Où même de récupérer le jeune homme. Tout ceci n'est qu'illusion. Elle est venue à Berkeley exclusivement pour ses études. Et, de pouvoir se reconstruire une nouvelle vie loin de l'Europe. Loin du Canada, où elle a connu assez de drame pour écrire un livre. Briséïs avait seulement besoin de décompresser et, de se séparer de ce pays. Elle ne savait pas qu'il se posait des questions. D'ailleurs, elle prend un malin plaisir de le faire tourner en bourrique. Ce n'était pas la première fois qu'elle le faisait. Ni la dernière. Elle allait jouer encore une fois. C'était vraiment un pur plaisir de jouer avec le jeune damoiseau. Puisqu'il plonge toujours la tête première dans le jeu de sa Bonnie. Récupérant sa liberté après l'étreinte qu'ils s'étaient faits. La jeune femme avait attrapé son sac au vol avant de marcher aux côtés de celui-ci. Une fois, installé loin de la foule. Briséïs continuait à plonger son regard noisette dans les yeux azurs de Jayan. Un regard qui lui avait terriblement manqué. Elle s'attendait à avoir des questions. Une dizaine de questions de la part du damoiseau. Elle sourirait niaisement, comme à chaque fois aux blagues de son duo. Il avait toujours eu ce don. Le don de la faire sourire. Qu'importe les circonstances. « Depuis que tu me connais, tu devrais savoir que j'aime être sadique. Je n'ai pas besoin de t'enfoncer un pieu dans le cœur. J'ai mangé des oignons à midi, donc j'ai ma réponse. Tu n'es pas un vampire, puisque tu aurais déjà fuir. » Marmonna-t-elle tout en haussant les épaules. Avant d'éclater de rire, en voyant son interlocuteur rire de bon coeur. Briséïs avait tiré une sale tête, puisqu'elle n'avait pas compris la folie de Jayan. Finalement, elle le comprend une fois qu'il commença à rigoler. Le jeune Peerson-Barckley aime bien faire tourner en bourrique la demoiselle. Heureusement que Jayan est unique, sinon Briséïs ne serait certainement plus ou donner de la tête. Elle ne pourrait tout simplement pas tenir. Jusqu'à présent, ce qui a fait leurs force dans cette relation. C'est le peu de point commun qu'ils ont. Ils peuvent se compter sur les doigts d'une main et encore. Cela dit, ils étaient très importants. Le premier et, le plus important. Ça serait probablement, leur changement de comportement. Ils peuvent d'une minime seconde pleurer et, la seconde rire. Totalement instables. Toutefois, ensemble ils trouvent leur équilibre. Un équilibre qu'ils ont grandement besoin pour éviter de sombrer. Sombrer. Briséïs très bien ce que ce mot signifie. Elle avait sombré dans l'alcoolisme et, la drogue au départ du jeune homme. Une période qu'elle désire pour rien au monde, en parler. « Je dois repartir dans deux jours. Déclara-t-elle d'un ton sérieux. C'était la première fois, que Jayan pouvait la voir répondre de cette manière. Tu ne me feras pas changer d'avis Jayan. Je retourne dans mon pays dans deux jours. Faut seulement qu'on profite de nos deux jours ensemble. » Rétorqua-t-elle ! Briséïs savait qu'elle resterait plus longtemps à Berkeley. Elle avait même entamé sa première heure de cours y à une heure de cela. Mais, de jouer avec le jeune homme était amusant. Certes, elle ne tarderait pas à lui avouer, qu'elle reste vivre ici. Cependant, elle prenait plaisir de le taquiner. Si Briséïs n'aurait jamais connu Jayan. Jamais, ô grand jamais, elle aurait choisi Berkeley pour ses études. Sauf, qu'elle l'a rencontré y a deux ans de cela. Y a deux ans, elle a rencontré un homme extraordinaire. Un homme qui est devenu indispensable à sa survie. Indispensable à son quotidien. Elle ne se voyait pas étudier ailleurs qu'ici. Ceci dit, de voir Jayan de faire tout son possible pour que Briséïs reste en vie. La touchée particulièrement. « J'ai déjà une chambre chez les Lambda. Néanmoins, ta proposition de chambre d'ami pourrait m'intéresser étrangement. Puisque vivre toute seule, ça me semble déprimant. » C'était déjà un premier aveu de la part de Briséïs. S'il réfléchissait bien, il pourrait trouver dans l'immédiat ce que Briséïs sous-entendaient. Un sous-entendu qui pourrait plaire à n'importe qui. Ils se sont manqués. Un sentiment partagés. Elle lui avait avouée ouvertement, ce manque de lui. Pourtant, elle n'est pas le genre de personne à s'ouvrir. À se confier. C'était un deuxième point en commun, que les deux jeunes gens ont ensemble. Elle le sait pertinemment, puisque cette fameuse nuit. Il n'avait pas osé lui dire au revoir. Il s'était simplement contenté de partir, après un dernier regard échangé mais, surtout après un dernier baiser. Briséïs avait appris la nouvelle, par le biais d'une lettre. Et quelques remerciements sur les mois qui ont précédé leur rencontre. Il n'était pas écrit clairement qu'il partait. Il n'avait même pas écrit adieu. Cela aurait pu paraitre comme un signe, qu'il désirait la retrouver un jour où l'autre. Elle ne savait pas non plus, qu'elle faisait ressortir le côté lunatique que le jeune homme essayer tant bien que mal de cacher. Elle n'avait jamais aperçu ce moindre détail en lui. « Je ne sais pas, si mon Acolyte mérite mon retour. Il ne frappe rarement aussi en Europe. J'ai mes habitudes là-bas puis, je ne peux pas tout claquer et, partir à l'aventure sans avoir de certitudes sur mon avenir. » Rétorqua-t-elle d'une sincérité déconcertante ! Elle se surprenait elle-même de jouer aussi bien. Tout ceci n'était qu'une fameuse blague. Une blague qu'elle savait jouer à la perfection. Briséïs ne pensait pas devoir reparler de l'homme qu'elle fréquentait. Elle ne pensait pas devoir en parler à Jayan. Elle aurait préféré et de loin, oublier cet évènement. Un évènement qu'il l'avait touché malgré, qu'elle n'éprouvait aucun sentiment à son égard. Un évènement, qui l'avait forcé à croiser la famille de cet homme. Une rencontre plus que catastrophique. De plus, elle comprenait les questions de son duo. À l'heure actuelle, il était évident que cet homme n'aurait jamais accepté que Briséïs quitte l'Europe. Mais, qu'elle quitte le domicile simplement. Malgré, qu'elle n'éprouvait aucun sentiment amoureux pour cet homme. Briséïs y était fortement attaché. Une chose que peu de gens comprenait, quand il l'apprenait. D'ailleurs, Jayan était un exemple. Il n'avait jamais compris l'attachement que Briséïs avait envers l'homme qu'elle fréquentait. « Il n'est plus de ce monde Jayan. Donc, non il n'a absolument rien dit sur mon voyage. » Se décide-t-elle de répondre. Elle voulait simplement oublier cette conversation. Que cette conversation prenne fin dans l'immédiat. Même si elle se montre forte, cela l'affectée particulièrement. Briséïs laisse son Clyde déposait sa main sur la sienne, elle se contentait juste de plonger son regard dans ses yeux azurs. Elle ne prenait plus rien d'autre en compte, elle oublie même le monde qui tournait de vivre autour d'eux. Un monde ou la vie semble difficile et, qui est dur à vivre. Un monde, qui t'oblige à t'entourer des bonnes personnes pour te maintenir en vie. Qui t'aideront à garder la tête hors de l'eau.
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MessageSujet: Re: this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) this is heaven to no one else but me and I'll defend (briséïs) EmptySam 26 Avr - 22:08


Tout vaut mieux qu'une vie où il ne se passe rien.
Il la regardait et se projetait loin de Berkeley. Briséïs était plus qu'une personne qui avait croisé le chemin du jeune homme. Elle était comme lui. Elle n'avait pas beaucoup de repères mais, elle avançait. Parce que nous n'avions pas le choix. Parfois, on voudrait prendre le temps de s'arrêter. De regarder à gauche, à droite avant d'avancer. Sauf que le temps nous est cher. Il ne pouvait pas être dépenser de cette manière. Avec la jeune femme, Jayan n'avait pas eu le temps de respirer, de prendre garde avant de s'attacher. C'était donc simplement bon de la retrouver. A l'université, chez lui, dans ses bras, il en profitait. Combien de temps avaient-ils ? Allait-elle partir comme un coup de vent ? Etait-elle simplement et uniquement de passage. Il n'en avait aucune idée et forcément, il ne voulait pas y songer. Comme il avait fermé les yeux sur son départ, sur cette annonce qu'il lui avait fait sans oser prononcer les mots. Car la dernière chose qu'il lui avait accordé, était un doux baiser. Il en avait encore l'image dans le regard. Briséïs était allongée dans son lit. Elle semblait si bien, si paisible. En paix. Ils avaient peut-être franchi trop de limite. Ils avaient peut-être baissé les masques. Cependant, il était désormais trop tard pour y penser. Jayan devait s'en aller. Alors, il déposait sur ses lèvres, les siennes. Un doux partage. Une dernière image et la porte était claquée. Il était parti. Il sortait de sa vie pour retrouver la sienne. On ne peut pas la fuir, éternellement. On ne peut pas la nier. Il devait retourner aux Etats-Unis. Il devait reprendre ce chemin, là où il l'avait laissé. Puis, il y avait ce souffle qui venait le tourmenter, aujourd'hui. Sa présence. Ses sourires. Comme si rien n'avait changé. Comme si elle lui avait tout pardonné. Ses erreurs. Ses mauvais choix. Ce mauvais goût pour dire au revoir. C'était magique et secrètement, il la remerciait. C'était tellement rare de pouvoir partager ce simple lien. Une relation sans embrouille. Pas de faux semblants. S'apprécier à sa juste valeur. Forcément, il allait en profiter. Il ne pouvait pas en être autrement. Jayan allait séché le reste de la journée, juste pour être à ses côtés. Et cela même si quelques regards venaient se poser sur eux. C'est vrai que ces derniers temps, il s'était rangé près d'Eileen. Tout Berkeley était au courant. Ils aimaient ce genre d'histoire. Il y avait Camélia, Ebony, Lily. Tant de femmes dans la vie de Jayan, que ça en faisait des jalouses, des histoires. Au final, elles étaient toutes particulières, toutes différences. Il les appréciait donc chacune à leur propre et unique valeur. Avec cette magnifique brune, c'était toujours la folie, le danger et la jeunesse. C'était sa Bonnie. Il était son Clyde. Ils ne formaient qu'un pendant quelques moments. Juste l'instant de rire, d'en avoir des crampes aux joues, de pouvoir décompresser en un regard. « Je suis démasqué. Je ne suis qu'un simple humain. Quelle valeur vais-je pouvoir encore avoir à ton regard ? » déclarait-il avec ce petit air dépité, attristé mais surjoué. Jayan n'avait pas les talents d'un comédien à en devenir. Il était plutôt bon pour la politique, pour masquer la vérité et se jouer de chaque situation. Encore à ce moment précis, même s'il faisait cette mine, il avait le dessus. Parce qu'elle allait lui faire ce petit regard, ce petit sourire. Celui qui rendrait à cet échange, l'innocence. D'ailleurs, ses éclats de rire étaient la preuve concrète de leur complicité. Ils étaient sur la même longueur d'onde. Ils étaient en parfaite osmose. Dans la même bulle, ils en oubliaient le reste. Ils se retrouvaient pour le meilleur et pour le pire. Car, à côté de ces retrouvailles chaleureux devaient se cacher une vérité. Une nouvelle qui allait toute suite le briser. Et elle venait de le prononcer.. Deux jours. Quarante-huit heures. Une nuit. Deux journées. C'était ce fichu destin qui se jouait de lui. Après lui avoir tant donné, ces derniers mois, il décidait de le fissurer. Il décidait de lui rendre certains coups, pour lui rappeler que tout ne peut pas être rose ou beau. Il arrive aussi que la vie nous rattrape et nous fasse payer nos erreurs. Jayan en avait mal le coeur. Il se déchaînait à nouveau dans sa poitrine mais, pas pour la bonne raison. Les coups étaient tellement forts que ça le brisait. Il essayait évidemment de le cacher, de garder le sourire. Comme si ce n'était rien. Comme s'il restait positif. Comme s'il voulait se montrer plus fort qu'il n'était. Jayan restait un homme. Il n'aimait pas pleurer à la fin d'un film dramatique. Il n'aimait pas pleurer les départs, parce qu'ils voulaient toujours y croire. Rêver qu'ils se recroiseraient ici ou dans une autre vie.. Douce inconscience. Dangereux espoirs.  « Arrête, tu me fais marcher ?! » Aussitôt demandé, aussitôt confirmé. C'est qu'elle était fidèle à elle-même. Sadique sur les bords ! A cette vérité, il souriait toujours. Profitant de la situation et de sa blague pour la pincer. Tiens, mademoiselle casse bonbon, ça t'apprendra. Il l'écoutait ensuite s'expliquer. Leur conversation devenait davantage sérieuse et confidentielle. Beaucoup de choses étaient dévoilées. Jayan lui proposait de venir chez lui, si son coeur le désirait. Néanmoins, il ne pensait pas toute suite à la réaction de sa petite amie, parce que pour lui, c'était normal, sans la moindre arrière pensée. Enfin, on ne pouvait pas se préserver de tout. Mais, il se promettait de tenir le coup. Au de là de son charme et de cette personnalité qui l'avait souvent rendu fou, Jayan allait y arriver. Pour elle. Pour lui. Pour leur amitié. « Mon invitation est fiable, je te promets. Seulement, elle n'est pas éternelle. » expliquait-il pour la pousser à accepter. C'est qu'il a toujours l'argument sur tout. « Et pour l'avenir, laisse toi porter par tes envies. Je suis certaine qu'elles te mèneront loin. De toute façon, on ne peut jamais avoir la certitude de nos choix. Il faut juste avancer. Avance et je serai là, si tu décides de toujours me supporter. » Avec cette auréole au-dessus de la tête, Jayan la regardait et il ne pouvait pas s'empêcher de la serrer contre lui. Et encore plus fort quand elle lui avouait la perte de cet homme. Celui qui l'aimait plus que n'importe qui sur cette terre. Jayan avait vu quelques photos d'eux. Il avait écouté la jeune femme en parler. Il l'avait directement compris. Peu importe les préjugés, ils s'étaient attachés l'un à l'autre. Briséïs était devenue pour lui, une fille. Il était devenu pour elle, un repère, un guide infaillible. Dans un geste tendre, il décidait donc aussi de lui attraper la main, de la regarder et de la couper du reste. Juste une fraction de seconde. Assez de seconde pour avoir cette nouvelle idée. Jayan allait l'emmener. Il allait la kidnapper pour la journée et il n'allait pas non plus lui demander son avis. Se levant rapidement, il ne lui adressait pas plus d'explication. Jayan fouillait dans sa poche arrière. A la recherche d'une clé et pas des moindres. Il engageait le pas vers la sortie du parc. Il y avait plus loin le parking. « On va partir ma belle ! Tu as besoin de cette balade, d'un petit remontant, d'un accueil royal. » finit-il par lâcher dans un souffle court. Avant de se retrouver devant ce véhicule. Une voiture sportive et décapotable. C'était parfait par ces temps. Alors, sans tarder, il lui ouvrait la porte pour qu'elle y monte. Jayan lui accordait un regard confiant. Ce petit côté étonnant de sa personnalité lui avait manqué. Il le réalisait en prenant place au volant. Le jeune homme n'avait aucune idée sur le lieux ou la destination qu'ils pouvaient atteindre. Il faisait rugir le moteur dans un dernier silence. « N'oublie pas ta ceinture. » Accélérant, il quittait le campus tout en se faisant remarquer. Jayan décidait donc de prendre les grandes voies pour s'éloigner de la ville, pour se retrouver et juste souffler. Se couper du présent. Oublier qui on est, ce qu'on est. Oublier nos plaies. Oublier tout juste pour respirer. Les cheveux au vent, Jayan accordait un regard indiscret à sa partenaire, à sa copilote. Et si Briséïs avait une envie particulière, il était prêt à l'écouter.. A lui apporter. Ils iraient là où le vent les emmènerait.
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