“As he satin the tree he looked down at the girl in the floral dress and felt his heart miss a beat.”

Citation :: “I could not tell you if I loved you the first moment I saw you, or if it was the second or third or fourth. But I remember the first moment I looked at you walking toward me and realized that somehow the rest of the world seemed to vanish when I was with you.”

888 messages pour les plus beaux

« Non mais je te jure, ils sont vraiment ensembles, People a balancé une photo des deux dans une boutique Armani, pendant qu’il lui offrait plein de cadeaux. » « Non mais arrête tes conneries, comment il peut être avec elle, t’as vu sa tronche ? » « Et pire, t’as vu comment elle a des bourlets qui pendent sur le côté ? Non sérieusement, il a fait la mauvaise affaire ! En plus, c’est une italienne, quand elle va se transformer en mama, il va déchanter. »

« Avec qui je sors n’est pas votre problème. Maintenant, éprouver un peu de respect envers mes amis, dont Babi fait partie serait amplement apprécié. »

« En attendant, celle qui ressemble à une mama italienne à l’heure actuelle, c’est toi. Alors tes remarques tu te les gardes. »

« Et toi avec ta moustache, tu penses pas qu’il serait tant de t’épiler pour éviter d’être confondu avec un mec ? Même les travelos sont plus soigneux que toi ! »

« Enfin tu sers à quelque chose Reyes, c’est bien, bonne nouvelle. »

« Si ce n’est pas les deux femmes de ma vie tiens ! »

« Garrett, je sais pas si c’est une bonne idée que tu sois là. Enfin je suis heureuse de te voir bien sur, mais pas sur que Babi le soit elle. »

« Je ne bougerai pas mes jambes tant que tu ne m’auras pas dit pourquoi tu râles. Et pas besoin de me sortir un mensonge bidon style, ya rien, je te jure, j’ai juste pas envie de parler. Non ça prend pas, pas avec moi Babi. »

Invité

«.BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI.»

Elle est d’une humeur exécrable et en prime, elle est blasée de tout la Babi. Rien ne l’amuse, tout l’ennuie. Elle n’aime rien, ni personne. Juste ses colocataires qu’elle a convaincues de rester avec elle, là dans leur villa à ne strictement rien faire, juste regarder la télévision en mangeant des cochonneries. Forcément, Jules et Sara avaient accepté en bonnes copines qu’elles sont. Cette mauvaise humeur, la Pelizza Da Volpedo la trimballe depuis la fin des olympiades, plus précisément, depuis cette fameuse dernière épreuve. En effet, depuis ce jour, elle était devenue la nouvelle « coqueluche » des fans ( ou hystériques ou même grosses groupies ) d’un certain Garrett Fitzgerald. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils avaient feint d’être en couple, simulant même une demande en mariage devant des millions de spectateurs dans le seul but de créer le buzz. Telle était la consigne de la dernière épreuve des olympiades. Mission périlleuse mais réussie avec brio. Regrettait-elle d’avoir joué le jeu ? Une petite partie d’elle affirme que non, toute cette mascarade lui a au moins valu de se rapprocher de Garrett. De passer deux semaines complètes à jouer l’amoureuse transie de sa rock star préférée et ça, ça ne l’a pas gênée le moins du monde. Elle pourrait même passer sa vie à le faire ! Mais une autre part d’elle déteste être juste cataloguée comme « la copine de …… ». «.Oh mon dieu, elle m’a surnommé gold digger !!! Gold Digger !!! Mais c’est horrible comme surnom !!.» qu’elle s’exclame outrée, balançant même son Ipad contre le mur de leur luxueux salon. Si elle avait supprimé son compte twitter, elle utilisait toujours celui de Sara afin d’aller fouiner tout ce qui se dit sur elle. Et c’est toujours le même refrain. Connasse. Bouffonne. ‘Regarde ce qu’elle est grosse.’ ‘Je suis certaine qu’elle se sert de lui pour son argent’. ‘Et si c’était le management qui la payait pour sortir avec lui ? Pour redorer son image ?’ et ainsi de suite … Des comptes « sources » sur sa petite personne apparaissaient de plus en plus, divulguant des informations et des photos personnelles de Babi. S-u-p-e-r ! Il avait deux clans : les « pour » Babi et les « contre » Babi. Et comme ci cela ne suffisait pas à miner le moral de notre très chère Babi, Garrett enfonçait le clou – depuis une bonne semaine déjà- en lui envoyant des robes Armani …. quatre taille trop grande pour elle ! Le sous-entendu était clair et net : il te voit grosse comme une vache ma petite Babi. Elle crevait d’envie de lui faire manger chaque bout de tissus de chaque robe, vu la taille il aurait un repas complet pour les mois à venir. «.Je déteste twitter, je déteste les fans de Garrett, je déteste Garrett et maintenant, j’ai décidé de détester les robes Armani à cause de lui! Pauvre Giorgio, s’il savait!.» Elle se plaint, elle en fait des tonnes, elle déteste la terre entière et dans le fond, elle adore ça ! (…) Elles sont à trois, allongées comme des Pacha – chacune dans leur sofa attitré – gloussant aux énormités des Kardashian, il n’y a rien à dire Scott c’est le meilleur et Kendall la plus belle. C’est le fameux épisode où Kim perd sa nouvelle paire de boucles d’oreille Chanel et où elle se met dans tous ses états. Babi, à fond dedans, s’apprête à pleurer avec Kim. La pauvre, c’est du Chanel quand même. Mais le son de la sonnerie l’en empêche, sonnerie qui retentit une bonne dizaine de fois. Ca va ? Il ne lui faut pas de l’aide non plus au suicidaire ? «.Pas moi.» qu’elle se met à crier en même temps que Jules, laissant à gentille Sara l’honneur d’aller accueillir leur invité surprise. Invité ou pas, Babi elle s’en fiche complètement, elle compte se laisser porter par ses Kardashian préférées et ne prêter aucune attention à l’individu. Hkhfsokhfkdsogfdskjgfs ! Garrett ! Oh mon dieu ! Garrett était là. Dans leur villa. A peine à quelques mètres d’elle. Seigneur ! Elle ne daigne même pas prendre la peine de le regarder , se force de concentrer ses prunelles vers la télévision. Elle l’ignore complètement, fait comme si sa présence n’existait pas et ne souligne pas la connerie de sa remarque. Les deux femmes de sa vie, elle doit rire maintenant ou après ? En vrai, elle veut juste lui sauter dessus, passer ses nerfs, elle s’imagine qu’il la rassurerait et que finalement, ils finiraient dans la chambre de l’italienne. Niaise. Jules prend les devants et se charge de l’Australien, sachant pertinemment à quel point Babi ne le porte pas/plus dans son cœur. Menteuse. Epic fail de la part de l’Hasting-Fields (ce qu’elle déteste ce nom de famille aussi, au passage), puisque monsieur la rock star se sent pousser des ailes et s’offre le luxe de 1) s’asseoir à côté d’elle et, 2) d’oser déposer ses jambes sur elle. What the fuck. Elle se sent bouillir intérieurement et ne comprend pas vraiment où il veut en venir, PERSONNE ne pose ses jambes sur Babi Pelizza Da Volpedo, PERSONNE. «.C’est une blague ? Il ne fait pas écrit ‘repose pieds de Garrett’ sur mon front alors tu m’excuseras …. » Plus psychorigide que jamais, elle pousse brusquement les jambes de Garrett afin de se libérer de son emprise. Il se prend pour qui celui là ? «.Râler ?.» Elle émet un rictus d’énervement, ce mot n’est pas assez fort pour décrire ce qu’elle ressent. «.Oh non Garrett, c’est pire que ça ! Je suis tellement énervée contre toi que je pourrais commettre un meurtre là, tout de suite. » Elle plante ses prunelles incendiaires dans celles de son australien favori et ses mauvaises habitudes d’italienne prennent le dessus sur elle et, elle se met à parler avec ses mains. «.Ne t’inquiète pas, tes merveilleuses fans prendront le soin de venir m’arracher la tête en guise de revanche.» Elle lève ses yeux vers le ciel, exaspérée par la simple pensée de ses fans. «.Sur ce, je devrais peut-être déjà choisir la robe que je porterais durant mon dernier jour sur terre.. » Elle s’emporte et part dans son hystérie légendaire. Le pauvre, il ne doit même pas comprendre ce qu’elle lui reproche. «.Des suggestions ?.» Rien à dire Garrett ? «.Oh j’ai une idée ! Pourquoi pas une robe Armani, QUATRE FOIS TROP GRANDE POUR MOI ?.» Tu sais, un peu comme toutes les robes que tu m’as achetées ? «.D’ailleurs fais attention, des paparazzis risqueraient de remarquer ta présence chez moi ! Et, oh seigneur, une rock star telle que Garrett Fitzgerald rendant visite à une jeune fille portant du 42 ! Le drame !.» Elle accentue le tout en prenant une mine choquée, elle surjoue la scène et se sent fière d’elle. «.Au fait, j’ai brulé toutes les robes que tu m’as gentiment offertes.» qu’elle lui claque dans la gueule comme ça, la prochaine fois c’est toi qu’elle brûle ! Bravo pour ton sketch Babi, digne des plus mauvaises télé-réalités.

Citation :: “I could not tell you if I loved you the first moment I saw you, or if it was the second or third or fourth. But I remember the first moment I looked at you walking toward me and realized that somehow the rest of the world seemed to vanish when I was with you.”

L'amour, le coup de foudre, l'état d'euphorie lorsque l'on voit l'être aimé, autant de connerie auquel Garrett ne croit pas et ne croira jamais. Il a certes aimé une fois, mais jamais, ô grand jamais il ne veut refaire cette erreur. Sex Drugs and Rock'n'Roll sont le crédo qu'il a décidé de suivre au plus près. Autant dire que le rythme de vie du jeune homme est loin d'être des plus sains, et des plus agréables pour une vie de couple. De toute façon, il est bien connu que ce genre de rockstars n'ont pas à avoir une vie simple et heureuse. Personne n'aime à imaginer que ce genre de garçons mène une petite vie tranquille et sans encombre. Tout cela perd de son charme et de son glamour, évidemment. Pourtant, face au regard enjoliveur et à la mine douce et rageuse qu'affiche Babi, Garrett oublie tous ses préjugés, ses aprioris sur l'amour, et ça l'emmerde au plus haut point. Pourquoi ça lui tombe dessus? Pourquoi c'est à lui que ça arrive? Garder la pensée d'un regard enivrant au fond de soit, c'est réconfortant, plaisant. Mais faire face à ce regard continuellement, devoir supporter sa proximité sans pouvoir mettre de mots sur ce que l'on ressent relève de la frustration, de l'agacement contre soi même. A l'heure actuelle, lorsqu'il passe le pas de cette porte en bousculant la Banner-Reyes, Garrett est en colère contre lui-même, de se dire qu'involontairement, il se retrouve chez Babi, alors que depuis le faux mariage, depuis l'épisode buzz, ils ne se sont pas recroisés. Il a bien tenté de lui faire envoyer un cadeau avec les robes Armani, mais force est de constater que cela ne suffit pas à la princesse Pelizza Da Volpedo, ce qui agace encore plus l'Australien, qui entend bien en découdre ce jour même. Jules tente bien évidemment de le faire changer d'avis, de le renvoyer chez lui mais en vain. Quand il a un truc en tête, il ne l'a pas ailleurs, et la Hasting-Fields le sait parfaitement. Il débarque tel un conquérant dans l'appartement, connaissant parfaitement les lieux et s'installe au côté de Babi, posant nonchalamment ses jambes sur elle. Au moins, il est sur de provoquer une réaction chez l'epsilon, qui ne tarde pas à rentrer en éruption. Ses jambes sont malmenées et balancées de l'autre côté du canapé, Babi n'étant guère contente de cette situation. Bah tiens, t'as cru qu'il était content de tout ça le Garrett? Non pas vraiment. « Non, c'est vrai qu'il y a écrit emmerdeuse qui ne réponds jamais. » Oh qu'elle ne va pas aimer ça la Babi. A n'en pas douter, soit il s'en prend une, soit il a le droit au savon le plus monumentale du monde. Et voilà qu'elle monte sur ses grands chevaux, accusant les fans de Garrett - et non sans une once de vérité- de vouloir la tuer, bien qu'à l'heure actuelle, il est plus question de son meurtre à lui, orchestré par les douces mains de Babi. « Un meurtre? Ben voyons, et tu te salirais les mains? » Finalement, l'oméga n'est pas des plus agréables, vraisemblablement parce qu'il semble comprendre qu'elle est très en colère contre lui, ce qui a le don de l'emmerder profondément. Il n'a rien fait de mal, au contraire a voulu changer ses habitudes de connard pour une fois en offrant un beau cadeau à l'italienne, et voilà comment on le remercie. Non décidemment, il ne comprends rien aux filles, et se dit que c'est certainement à cause de ces prises de têtes minables qu'il n'a guère envie de se mettre en couple. A trop en faire, voilà que Babi va le dégoûter d'une vie à deux, alors même qu'il considérait cette hypothèse. Et voilà qu'il obtient la réponse à tout. Les robes. Les magnifiques robes Armani qu'il a offert à Babi. Là encore, la psychologie féminine lui échappe. D'où elles sont quatre fois trop grandes? Garrett a bien observé les vêtements de Babi pendant leur deux semaines d'enfermement, et il connait parfaitement la taille de celle-ci. Parfois 36, parfois 34 selon les vêtements. Un 42 pourquoi elle lui parle d'un 42? « Mais de quoi tu parles Babi? Du 42? Je n'ai jamais commandé des robes en 42. Je t'ai vu te déshabiller devant moi pendant deux semaines complètes, et je connais assez bien la morphologie des femmes pour savoir que tu ne fais pas un 42. » Sérieusement, cette histoire commence à l'emmerder profondément, au point que le regard hypnotiseur de Babi ne l'hypnotise plus tant que ça. « Et puis pourquoi je t'enverrai des robes en 42? Pour devoir affronter ta colère? Merci bien, mais je préférerai te voir aussi féroce dans un lit avec moi, plutôt que tu gueules contre moi. » Et ô comble de l'exaspération, Babi a brûlé toutes les robes, sans honte aucune. Cela le fait littéralement exploser de rage. N'aurait-elle pas pu les donner à une œuvre de charité, les vendre et reverser l'argent? Bien sur qu'il ne lui dira pas cela parce qu'il serait forcé d'expliquer que chaque mois, il verse une somme conséquente d'argent à une association différente. Passer pour un gentil? Très peu pour lui. « Et bien j'y repenserai à deux fois avant de t'offrir un cadeau quand je vois ce que tu en fais. » Mais voilà qu'il commence à comprendre d'où sort cette taille 42. Son contact chez Armani n'est autre que Sophie, une vendeuse tout aussi charmante que jalouse, qu'il a malmené devant Babi alors qu'il cherchait depuis des semaines à la mettre dans son lit. Il sort son téléphone, ce qui reste d'emmerder Babi pour ce côté désinvolte et je m'en foutiste. Cherchant dans ses messages, il vérifie ce qu'il a écrit à Sophie. Envoie toute la dernière collection de nouvelles robes taille 34 à Babi Pelizza Da Volpedo à cette adresse. Non, il ne s'est pas trompé. Mettant sous son nez le téléphone qu'il brandit fièrement, il cherche à montrer son innocence dans cette histoire. « Alors chérie, c'est qui, qui avait raison? Je ne me suis pas trompée, j'ai donné les bonnes informations. C'est juste cette connasse de Sophie qui n'a pas supporté que je préfère une autre à elle. » Dans cette histoire finalement, il est dédouané à ses yeux de toutes responsabilités, et espère bien entendre de magnifiques excuses de la part de Babi. Après tout, il a subi sa colère sans raison, de même que son ignorance, ce qui a été pire que tout à ses yeux. « Rien à me dire Babi? » Il se demande vraiment si l'italienne va s'excuser, lui qui connait si bien la réputation et la fierté de ces personnes. Mais après tout, il a le droit d'espérer. Son nom est Garrett Fitzgerald, LE Garrett Fitzgerald, et à ses titres, il a bien le droit à des excuses en bonne et due forme. Modestie, deuxième prénom?

Invité

«.SHE'S MAD BUT SHE'S MAGIC.
THERE'S NO LIE IN HER FIRE.»

Garrett, Garrett, Garrett, elle se sent complètement débile quand elle se met à sourire niaisement rien que par la simple prononciation de son prénom. Elle ressemble à une de ces gamines de 15 ans en plein fangirling sur son idole. Et, elle déteste ça parce qu’au fond d’elle, elle sait bien ce que cela veut dire, la Babi. Son Garrett, elle en faisait déjà des montagnes bien avant de le connaitre et maintenant, elle se sent doucement mais sûrement basculer vers le côté obscur de la force. Elle se met à imaginer mille scénarios les concernant et la seconde d’après, elle se gifle- avec délicatesse quand même- afin de revenir à la réalité. Babi elle s’est fait brisée le cœur une fois et donc elle ne s’autorise pas/plus à ressentir une sorte d’attachement plus qu’amical pour une personne du sexe opposé. Pas de garçons, pas de drama, juste Jules et Sara. Elle ne comprend, d’ailleurs, pas la raison pour laquelle monsieur Fitzgerad a fait irruption comme ça, dans leur salon. Et bizarrement, ce n’est même pas pour parler à Jules. Dans un premier temps, Garrett n’obtient que de l’indifférence de la part de la Babi, bien trop rancunière par rapport aux événements passés. L’ignorance, c’est pire que tout. Elle essaye de prendre sur sa petite personne mais le geste déplacé de l’australien lui fait perdre toute notion d’indifférence. Prévenante, elle lui avait laissé une chance de s’en sortir sans recevoir les foudres de princesse Pelizza Da Volpedo, mais puisque tu insistes Garrett … Ses jambes ont à peine le temps de se poser sur elle que Babi redevient elle-même. Bonjour l’hystérique le retour. La remarque acerbe de Garrett en guise de réponse a tendance à l’énerver au plus haut point. «.Et bien, tu sais ce qu’elle te dit l’emmerdeuse ? Tu vois la porte là-bas ? Je te laisse y aller tout seul, tu connais le chemin de la sortie. Au revoir Garrett.» qu’elle lui rétorque froidement, quelque peu vexée, lui faisant déjà signe de la main. Mais elle ne lui laisse même pas le temps de partir qu’elle se met à renchérir, lui montrant son dégout pour ses fans. Si Babi va se salir les mains ? HA HA HA. «.Non tu as raison, certainement pas pour toi.» Elle lui adresse un sourire profondément mauvais, tiens on est deux à être désagréables comme ça mon petit gars. Ils ne s’en rendent même pas compte, mais ils ont l’air d’un vieux couple se chamaillant pour de simples broutilles : lui ne comprenant pas pourquoi elle ne lui donne pas de nouvelles et elle, en grande drama queen préfère déballer tout son sac. Et c’est qu’elle en a des choses à dire, la Babi. Sur ses groupies – qui ne sont même pas jolies, précision -, sur eux parce qu’elle ne sait même pas où ils en sont depuis cette fameuse télé-réalité et surtout, surtout, sur ces maudites robes Armani. Elle explose de colère et lui envoie tout ce qu’elle se retient de lui dire depuis deux semaines. Bien évidemment, elle fait ça à la Babi et part complètement dans son délire. Elle lui crie dessus alors que tout ce qu’elle désire au plus profond d’elle, c’est de s’accrocher à ses lèvres. Mais ce détail, elle préfère se le garder pour elle. Garrett prend la parole et elle lève aussitôt les yeux vers le ciel, exaspérée. Il nie, il fait semblant de ne pas comprendre de quoi elle parle. Les hommes et leur faucheuse tendance à nier l’évidence. Le temps d’une seconde, elle se croit être dans une caméra cachée, tout ceci n’est qu’une vilaine farce. Pitié que ce soit ça. Non, ce serait trop facile. Et son ‘favori’ a décidé de creuser le trou de sa propre tombe en lui contant haut et fort à quel point il est expert dans la morphologie des femmes. Super. «.Oh pardon j’oubliais, ô grand Garrett, cet homme à femmes, qui connait leur morphologie par cœur !.» Sarcastique, elle se fout ouvertement de lui et son visage de poupée brune laisse apparaitre une grimace de dégout. D’accord, elle savait que Garrett possédait un tableau de chasse assez conséquent mais il n’était point obligé de le lui dire, comme ça, en face. Elle serait volontiers restée dans l’ignorance. Jalouse ? Un peu. Beaucoup, même. C’est le sien, c’est SA morphologie à ELLE qu’il doit connaitre, juste la sienne, pas celle des autres pimbêches. Il tente vainement de s’expliquer alors que Babi ne l’écoute même plus et reste bloquée sur une partie de ses dires ‘mais je préférais te voir aussi féroce dans un lit avec moi’ «.Moi aussi, mais là n’est pas la question !.» qu’elle lance spontanément avant de se rendre compte de sa bêtise. Crédibilité zéro pour notre Babi nationale. «.Ce que je veux dire c’est que … » C’est ça, reprends-toi, Babi. Reprends-toi ! «.Tu t’es peut-être trompé entre conquête n°13 et moi, qui sait ?!.» Elle se rattrape comme elle le peut et concentre à nouveau ses prunelles dans celle de sa rockstar. Peut-être que conquête n°13 dont monsieur connait la morphologie sur le bout des doigts met du 42 et qu’il s’est tout simplement trompé. Elle ne le fait même pas exprès mais exprime sa jalousie envers n°13 et toutes les autres. Ce qu’elle est mignonne la Babi… quand elle ne brûle pas toutes les robes que Garrett lui a offertes. «.Non ! Mieux encore, n’y pense plus !.» Elle se permet de le couper et sa supplique sonne comme si elle lui disait : fais ta vie, ne pense plus à moi et tout ira parfaitement bien. Elle ne pense pas ses paroles parce qu’elle n’arrive même pas à envisager sa vie à Berkeley sans Garrett – olé – et qu’en prime, elle porte une adoration certaine aux cadeaux. Et là, monsieur reprend ses aises, pour la deuxième fois, et ose dévier son attention vers son Iphone. Non, mais c’est une blague ? Vraiment ? C’est bon les cameraman, vous pouvez sortir, Babi elle a compris la supercherie. Mais rien n’arrive et Garrett reste toujours concentrer sur son portable. Elle prend un coussin dans ses mains et s’apprête à étouffer l’omega avec mais celui-ci l’arrête brusquement en lui tendant son téléphone. Il est tout fier le salaud et elle ne comprend même pas pourquoi. Et là, c’est le déclic. Non Garrett ne la prend pas pour un saucisson, toute cette mascarade est l’œuvre l’une seule et unique personne : Sophie. Son visage se décompose et d’un coup elle regrette toutes les méchancetés qu’elle a balancé à l’australien quelques minutes plus tôt. Elle s’en veut amèrement d’avoir pu penser qu’il ferait ça de sa propre initiative. Connasse de Sophie. Perdue, son regard se plante dans celui de Garrett et elle ne sait comment réagir. S’excuser ? Jamais, une Pelizza Da Volpedo ne s’excuse jamais. «.Laisse-moi juste deux petites minutes.» Elle prend son meilleur ami avec elle, autrement dit son Iphone, et part s’isoler dans la cuisine. Non, elle ne prend pas la fuite, elle désire juste régler deux trois petites choses avec le magasin Armani. Enfin si. En fait, elle a besoin de penser à ce qu’elle pourrait dire à Garrett parce qu’elle est prise au dépourvue et elle déteste ça. D’habitude elle a toujours le contrôle de tout et elle avait prévu de ne jamais pardonner les actes de celui qui vient de reprendre sa place de favori. «.J’ai fait en sorte que Sophie soit virée et qu’elle ne retrouve aucun travail dans les alentours de San Francisco.» Elle revient vers l’omega pleine d’assurance en lui exposant les faits, dis bye bye à Sophie parce que tu ne la reverras jamais. «.Je ….» qu’elle commence en reprenant place à ses côtés. Non Babi, tu ne sais définitivement pas t’y prendre pour t’excuser. «.Ca va, oui je sais ….j’aurais du venir t’en parler Garrett, mais ma fierté me forçait à t’ignorer complètement.» Elle ne sait pas pourquoi mais elle tient à lui expliquer son comportement, c’est comme si elle lui devait quelque chose. Son regard, cette fois sincère et légèrement honteuse, se pose sur Garrett et seigneur, ce qu’elle se sent minable d’avoir cru à cette mascarade. «.On a qu’à dire qu’on change de boutique préférée. Alexander Mcqueen, t’en penses quoi ?.» Leur proximité est moindre et elle continue sur sa lancée «.Je me porte même volontaire pour t’offrir toute la nouvelle collection. Un vêtement par jour et, en prime, à la bonne taille.» Elle esquisse un léger sourire qui en dit long, c’est ça manière à elle de lui dire qu’elle est désolée.

Citation :: “I could not tell you if I loved you the first moment I saw you, or if it was the second or third or fourth. But I remember the first moment I looked at you walking toward me and realized that somehow the rest of the world seemed to vanish when I was with you.”

S’il y a bien une chose que Garrett est le premier à reconnaître, c’est que la vie réserve des surprises, de belles surprises, certaines étant de tailles. La vie peut basculer en un instant, sans prévenir, sans aucun signe avant coureur, au plus grand damne de certains. Pour Garrett, sa vie a basculé un soir de 2009, lorsqu’il a remporté la finale du X-Factor UK en compagnie de ses comparses, membres de son groupe, et que la célébrité lui a pendu au nez. Bien sur, cette soirée, dans son esprit, se rattache toujours à une autre surprise, à un autre évènement qui le hante depuis ce jour. Le regard de Babi, ce regard entêtant qu’il a fini par découvrir à Berkeley, au détour d’une boutique Armani. C’est peut-être grâce à cette nouvelle rencontre que Garrett a décidé de se lâcher, et d’offrir à sa fausse femme, une masse de vêtements de grand couturiers, peut-être en guise de fausse rupture, ou par culpabilité. Parce qu’il est bien conscient que Babi a toujours eu un gros faible pour lui – et lui aussi, même s’il ne l’avouera jamais -, et que créer un faux mariage a pu lui donner de faux espoirs. Alors oui, peut-être que Garrett a cherché un moyen de s’excuser pour tout ce ramdam, tout ce bordel, peut-être. Toujours est-il qu’il ne pensait pas qu’envoyer un cadeau si important à Babi lui vaudrait un silence radio. Excédé par cette absence de remerciement ou à défaut de réponse, Garrett débarque tel un pacha chez sa meilleure amie, colocataire évidemment de la douce Babi. S’installer sur le canapé et accessoirement sur les jambes de Babi la fait littéralement exploser, sans aucune vergogne. Bien, au moins il apparaît clair que le cadeau ne lui a pas plus. Ne reste plus qu’à comprendre pourquoi, ou du moins à comprendre la logique des femmes en général. Il l’écoute presque docilement déverser son venin, avant de commencer à monter en pression. Il veut bien reconnaître ses tords auprès de Babi, si seulement ils étaient vérifiés. En l’occurrence, le 42, il se demande bien d’où Babi le sort. « Oui le grand Garrett connait la morphologie des femmes, ne t’en déplaise. » Il est sur le point de lâcher un vilain jalouse, mais comme les robes sont là pour s’exempter de toute culpabilité, Garrett se contient. Il ne s’empêche malgré tout pas de dire clairement à Babi qu’il aimerait passer une nuit folle avec elle, sachant qu’il ne s’en est jamais caché. Il faut croire que Babi est sur la même longueur d’onde que lui puisqu’elle acquiesce ses dires, un peu penaude. « Monte le nombre de conquête chérie, la numéro 13 est dépassée depuis des années. » Il commence à devenir méchant au fur et à mesure que les choses avancent, et que Babi fait sa tête de mule. A trop jouer aux cons, ces deux là risquent de se mordre les doigts très sévèrement. Ne plus y penser ? En voilà une bonne idée, la prochaine fois, il s’y reprendra à plusieurs fois avant d’envisager d’envoyer un cadeau à la jeune femme. « On est d’accord, les cadeaux seront à prohibés la prochaine fois. » Et puis finalement, Garrett comprends qu’ils se sont fait avoir par une seule et même personne, Sophie. Et s’il y a bien une jalouse dans l’histoire, c’est bel et bien elle. Après tout, comme beaucoup, elle a assisté au faux mariage à la télévision. Et lui demander un service, un envoi spécial pour Babi a très certainement du l’emmerder au plus haut point. Rien d’étonnant donc, à ce que Babi se soit retrouvée avec les tenues deux fois trop grandes. Fier d’avoir trouvé la réponse à leur problème, Garrett cherche le message salvateur, quitte à agacer encore plus Babi. Message sous le nez, l’epsilon semble se décomposer, et s’absente, en plantant Garrett, là comme ça. Ok, bonjour je passe pour un con. Il jette un œil à Jules qui semble être aussi perplexe que lui. Au moins, les deux meilleurs amis sont sur la même longueur d’onde. Finalement, Babi revient, un petit sourire satisfait sur le visage, que Garrett ne comprend pas. Les explications arrivent quelques instants plus tard, et Garrett comprend que Sophie n’a désormais plus de travail à San Francisco, voir même en Californie, merci la Pelizza Da Volpedo. L’oméga explose de rire en apprenant cela et comprend que Babi lui pardonne tout, voir même s’en veut de ne pas lui avoir parlé. « Au moins, on est sur qu’elle ne se permettra plus d’aussi grosses bévues. » Bras croisés, le regard fier, l’australien attend avec impatience des excuses en bonne et due forme de la part de l’italienne. Généralement, c’est de lui qu’on attend de très bonnes excuses, qu’il ne donne jamais d’ailleurs. Cette fois, situation inversée, et il entend bien obtenir les excuses comme il se doit, après s’être trituré l’esprit avec le cas Babi. Cette dernière finit par lui dire les choses qu’il souhaite entendre. Bien sur, ce n’est pas un je suis désolée texto, mais les mots de Babi sont suffisamment clairs pour lui. « Même si tu m’as emmerdé dans les formes, ta fierté est ce qui te rend adorable Babi. » Il se rapproche doucement d’elle, de quelques pas pour rompre la distance établie entre eux, pendant que cette dernière continue de parler, et de lui faire une nouvelle offre. Une nouvelle boutique ? Pourquoi pas. Mais qu’elle lui fasse des cadeaux ? Très peu pour lui. Il n’aime pas ça, et de toute façon, sur ça, il est très vieux jeu. Hors de question que Babi ne lui fasse un quelconque cadeau. « Alexander McQueen ? Allez, j’achète. Leurs robes sont un délice pour les yeux, j’imagine bien que sur toi, je vais littéralement craquer. Par contre, hors de question que tu ne m’achètes quelque chose. Je t’achèterai la collection de McQueen si tu veux, mais certainement pas l’inverse.» Et puis finalement, il s’avance de quelques pas, rompt totalement la distance entre eux deux, approchant dangereusement son visage du sien. Cette fois, plus de caméra, plus de spectateur, plus rien. Juste eux deux, même si Garrett est quasiment sur que Jules et Sara sont cachées derrière une porte pour observer toute la scène. Mais après tout, il est habitué depuis des années maintenant à se faire observer, alors une ou deux plus ou de moins… Approché de Babi, Garrett se tâte sévèrement. Son esprit réfléchit à une vitesse incroyable et se mélange les pinceaux. L’embrasser, pas l’embrasser ? Il en meurt d’envie, c’est une certitude. Seulement voilà, il ne veut pas donner de faux espoirs à la jeune femme, parce qu’il ne sait pas ce qu’il veut. Il se dit ne pas être prêt pour s’engager dans une relation amoureuse, se refuse à tomber amoureux comme avec Leyna, mais tout le pousse vers Babi, vers cet ange tombé du ciel. Alors l’embrasser serait comme lui dire qu’il veut se mettre avec elle, ce qu’il n’est pas prêt encore à faire. Mais en même temps, il veut l’embrasser, un vrai baiser sincère, pas un de ceux qu’il lui a fait pour la télé, les vrais baisers de cinéma. Non, il veut quelque chose de sincère, parce que Babi, elle mérite ce qu’il y a de mieux, de plus honnête. Et finalement, ses lèvres se posent sur les siennes, d’abord doucement, avant d’être plus fougueux, comme emporté par la passion. Le cœur aura passé le pas sur la raison, et Garret se laisse aller, oublie tout ce qui l’entoure. Au bout de quelques instants qui lui ont paru une éternité, il se recule et regarde Babi. « Je suis désolé, je … c’était l’impulsion du moment, les excuses tout ça.. » Il ne va très certainement pas lui dire tout l’effet qu’elle lui fait, tout ce qu’elle provoque chez lui, les interrogations et réflexions qu’il a à son sujet. Et là, finalement, il se retrouve vraiment comme un con devant une situation qu’il ne sait pas encore comment résoudre.

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» « my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl
» and it hurts with every heart beat - R.
» Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell
» Every time that we meet, I skip a heart beat •• Tymon
» my heart skips a beat → plum&peter

“As he satin the tree he looked down at the girl in the floral dress and felt his heart miss a beat.”

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