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Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell

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MessageSujet: Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell  EmptyMar 30 Aoû - 21:31

Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell  83126424

I Miss You by blink-182

Haythell ♥ « Hello there, the angel from my nightmare the shadow in the background of the morgue the unsuspecting victim of darkness in the valley we can live like Jack and Sally if we want where you can always find me we'll have halloween on Christmas and in the night we'll wish this never ends we'll wish this never ends I miss you, I miss you I miss you, I miss you. Where are you and I'm so sorry I cannot sleep I cannot dream tonight I need somebody and always this sick strange darkness comes creeping on so haunting every time and as I stared I counted webs from all the spiders catching things and eating their insides like indecision to call you and hear your voice of treason will you come home and stop this pain tonight stop this pain tonight »

Elle n'était plus là, elle m'avait quitté, tous comme ce monde si cruelle. Elle m'avait été enlevé et ce bien trop tôt. Grâce à elle j'avais pu passer des moments inoubliables ainsi qu'un agréable séjour à Miami et ce jusqu'au jour de son départ pour une nouvelle destination qu'elle avait décidé de tenir secrète. Elle avait été pour moi un rayon de soleil éclairant l'horizon et cet horizon était à présent plonger dans la pénombre. J'aurais tous donné pour un jour la revoir, caresser son visage, plonger mes yeux dans le siens, mais ce n'était que rêverie, car son cœur avait cessé de battre. Quant au mien il ne cessait de pleurer. Je ne pouvais cesser de penser à elle, elle était là, présente dans chacune parti de mon corps, je pouvais encore la sentir près de moi, ses lèvres pencher sur les miennes, ses cheveux couleur de paille glissant le long de son visage et ses yeux couleur de jade plongeant dans les miens. J'avais l'impression de devenir fou, la douleur me transperçait de par en par et je ne souhaitais plus qu'une chose, pouvoir remonter le temps et lui faire éviter cet accident qui lui avait coûté la vie. Elle avait été mon ange, un ange qui m'avait remis dans un chemin plus convenable, mais à présent sa disparition me dévastait et j'en étais tellement confus que la seule chose dont j'étais capable était de rester là allonger sur ce lit où j'avais appris à la connaitre. C'était la première femme à qui je m'étais attaché aussi vite et ça serait surement la dernière, car je ne souhaite pas revivre ce que je vis aujourd'hui et ce que j'ai vécu jadis après la disparition de ma mère. La mort était déjà venue trop de fois prendre les personnes que j'aimais et cela m'était insupportable, surtout que je n'y pouvais rien. « MERDE ! » Prenant ma tête entre mes mains, j'avais la sensation d'imploser, si je m'étais écouté je me serais cassé les points contre les murs, mais je savais très bien que cela ne réglerait pas le problème. Cela ne faisait que depuis deux jours que j'étais de retour sur le campus et cela faisait deux jours que je n'avais pas mit le pied dehors, mes valises était encore là, comme je l'ai avait laissé, c'est-à-dire encore faite, je n'avais pas le courage de les déballer, à vrai dire je n'avais le courage de ne rien faire. Il faudra bien que je sorte un jour et j'en étais conscient, mais pour je ne sais quelle raison j'avais peur de ce qui se trouvait à l'extérieur, comme si ces quatre murs qui m'entouraient me protégeait de ce qui pouvait m'attendre derrière la porte. Évidemment personne ne mis attendait, car personnes ne savaient que j'étais de retour, l'année scolaire n'avait pas encore commencé et je n'avais pas pris la peine de prévenir les gens de mon retour, ce qui je vous l'accorde avait été une idée brillante au vu des nouvelles que j'avais reçus. Et puis à vrai dire je n'avais pas réellement envie de voir grand monde. Rowan ne voudrait surement pas me voir croupir ici, mais il était sir dur de se dire qu'elle était ... morte.

C'est donc dans ces dispositions que je décidai finalement à me lever histoire de quand même aller ce doucher, c'était la moindre des choses. L'eau chaude m'éclaircirait peut-être les esprits ou alors cela me le brouillerait plus, mais vu l'état dans lequel il était déjà ça serait dur. Laissant mon caleçon glisser le long de mes jambes jusqu'à mes chevilles j'en profitai pour examiner ma tête qui en aurait fait frémir plus d'un, je n'étais vraiment pas fait pour avoir de la barbe et un bon shampoing ne ferait pas de mal à mes cheveux. La tête basse l'eau dégoulinant le long de mon visage je finis par craquer, je chialai comme une madeleine, cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé et je vous jure que ça fait un bien fou certaine fois. Il était peut-être venu le temps d'essayer de faire son deuil et de revenir à la réalité, mais une chose était sûr, je l'aimerais sans doute à jamais et l'oublier serait quelque d'impossible. La vérité sur sa vie, sur son existence, je n'en saurais sans doute jamais rien, mais ce que je connaissais d'elle et les moments passer en sa compagnie me suffisait à me combler, c'était l'essentiel après tous. Maintenant il fallait que j'apprenne à faire sans elle, c'est pourquoi à peine sortis de la cabine j'allai défaire ces valises qui gênaient le passage et encombrait ma chambre. « Bon c'est déjà au moins ça de fait. » Attrapant des fringues qui venaient au hasard je finis par ressembler à quelque chose. Maintenant venait la seconde chose que je devais faire aujourd'hui, affronter le monde extérieur que j'avais tous fait pour éviter, si un loup-garou ne me sautait pas à la gorge j'avais peut-être une chance de m'en sortir. Fouillant dans mes poches de blouson je finis par trouver un paquet de clope et un briquet, au moins je ne serais pas seul. Attrapant la poignée je soupirai une dernière fois et franchie ce pas qui me faisait tant stresser. Une chose était sur la majorité des deltas n'était pas revenu de vacances, car la maison était baignée dans un silence de cathédrale, ce qui a vrai dire faisait plus de bien qu'autre chose. Le soleil était haut dans le ciel et il n y avait aucun nuage à l'horizon, c'était encore une belle journée d'été et de nombreux étudiants devaient en profiter et c'est donc pourquoi je pris plutôt la direction du terrain de foot que du parc. C'était un endroit que j'appréciais énormément, surtout quand il était vide, comme aujourd'hui. On pouvait si sentir à la fois en sécurité et en vie, seul au milieu de la pelouse fixant les poteaux. J'y avais également de nombreux souvenirs, tous mémorables et aussi géniaux les uns que les autres. En arrivant je fus surpris de voir que je n'avais pas été le seul à avoir eu l'idée de venir s'isoler sur ce terrain habituellement désert. En m'approchant je fus encore plus surpris de voir que je connaissais cette personne, que je la connaissais trop bien. Elle n'avait pas changé, toujours aussi belle. « Ca pour une surprise c'est une surprise. » Continuant à m'avancer vers elle je poursuivis. « Content de te revoir Esthell. » Moi qui pensais que sortir aujourd'hui serait une épreuve, peut-être que ce serait plus facile que prévu. Mon ange gardien m'envoyait peut-être un signe. « Je vois que tu n'as pas oublié notre endroit préféré. »
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Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: Re: Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell  EmptyMer 31 Aoû - 14:38


      “ tell me there is hope for me ”

    esthell & hayden j'ai le souffle coupé, l'impression de m'être pris un coup de poing entre les deux yeux, une douleur atroce m'irradie tout entière, de celles qu'aucun mot, qu'aucun geste ne peut consoler et qui fait ruisseler sur mes joues ces larmes amères, ces vraies larmes dont on oublie le sens à force de les verser pour des futilités et qui pleurent le bébé que j'avais dans le ventre et qui ne naîtra jamais ; lolita pille hell

    in seven days, god created the world. and in seven seconds, i shattered mine. ; seven pounds
    Tristesse. Le royaume de mes pleurs. J'erre par ta faute, dans un monde que je ne reconnais plus. Tu emprisonnes mon corps, empoisonnes ma vie. Existes-tu réellement, ou n'es-tu qu'une parcelle de mon esprit, qui s'efforce à te rendre vivante ? J'aimerai que tu me regardes, que tu me regardes vraiment. Vois-tu ses gouttes salées traversées mes joues ? Vois-tu les traits de fatigue sur mon visage s'amplifier après ton sinistre passage ? Pourquoi te caches-tu. Est-ce ainsi que tu laisses sur tes proies, des maux que jamais, ils n'oublieront. Tristesse. Le royaume des mystères. Je me suis souvent demandée pour quelle raison certaines personnes restaient heureux durant toute leur vie, alors que d'autres individus, passaient jour et nuit à affronter un combat sans fin, entre la souffrance et l'espoir, entre les ténèbres et la lumière. Existe t-il une liste de noms, dès notre arrivée sur Terre ? Sommes-nous condamnés à vivre le chemin qui a été tracé pour nous. Je tente de m'imaginer, sans le poids de tous ces maux sur mon coeur. J'invente cette vie sans toi, sans les périples que j'ai du braver pour continuer à survivre. Je rêve de cette fille aux cheveux blonds, qui retrouve sa mère pour son vingtième anniversaire sur les plages californiennes. Je vois cet amour sans faille, sans l'horloge du temps qui passe pour séparer ces âmes soeurs. Je crois quelques secondes à un bonheur qui ne m'appartiendra jamais. Tristesse. Le royaume des morts. Tu laisses le mal rodé autour de nous, la faiblesse nous atteindre. Tu tranches notre coeur de tes multiples coups de couteaux, et regardes le sang jaillir de notre poitrine. Cruelle créature. Qui es-tu ? Où vis-tu ? Dans une maison abandonnée, sur la tombe d'un être cher, ou bien tout simplement dans la pensée la plus profonde de notre esprit. Pourquoi ne te montres-tu pas ? Crains-tu de découvrir les corps sans vie de tous ses hommes, et ses femmes qui sont tombés dans l'abysse de l'enfer, après ta venue. Tristesse. Dans mon dos se forme deux petites ailes noires : je suis prête à m'en aller. Retiens moi, par pitié. Dis moi que le temps guérira mes blessures, et refermera mes maux. Ton âme vis en moi, je la sens, je la vois. Prends mes ailes, et envoles toi. Disparais à jamais. Que le malheur de tout ses coeurs arrachés puisse reposer enfin en paix.

    Il y avait comme un goût amer sur mes lèvres. Damnée et égarée, je relisais à plusieurs reprises ce maudit texte. Mes pensées se bousculaient chacune leurs tours, contre les idées noires de mon esprit. Mes yeux, sous le poids de la fatigue, ne retenait plus ses larmes. Dévastée, je subissais ma délicieuse douleur. L'esprit torturé par cette même pensée. La maladie finira par nous séparer, un jour ou l'autre. Une idée qui m'était toujours inconcevable, et qui continuait à me ronger à chaque fois que je prenais le risque d'y songer. Je n'imaginais pas un monde sans lui à mes côtés, sans ses ailes d'ange pour me protéger. Mon existence était inconsciemment liée à la sienne. Je sombrais avec lui. Au rythme de ses quintes de toux, les palpitations de mon coeur se faisaient plus lentes et irrégulières. Le temps passait sans que nous puissions l'arrêter. Nos échanges se faisaient plus rares. Peu à peu, nos douleurs respectives nous encerclaient chacun de notre côté. Jamais la vie ne nous aura autant infliger ses souffrances. Sur le blanc de ma peau, le long de mon avant-bras, j'observais la fine cicatrice presque invisible, qui me rappelait ce douloureux jour. Ce jour où nos chemins ont étrangement pris des directions différentes. Il se dirigeait doucement vers le paradis, laissant toute une vie derrière lui. Et moi, j'étais entre deux mondes ; celui de l'avenir avec le triste sourire de ma petite fille ayant besoin d'une mère, et celui du passé, le souvenir de ce temps à jamais perdu. Cette horloge dans ma tête, cette symphonie funèbre m'empoisonnais. Assez. Au creux de mes doigts glissait le bout de papier. Il s'écroula contre le sol de ma chambre, et je ne pris pas la peine de le ramasser. Mes paupières se fermèrent, et mon corps bascula sur le bord du lit. Dans ma main, la lame d'un couteau. Je fermais les yeux. Je voyais son visage, un sourire sur ses lèvres et cette onde de bonheur qui encerclait son âme. Ma raison était confuse. Encore un début de journée sans but précis. Je m'allongeais, des perles de sel s'écoulant le long de mes joues. La lame glissait sur mon avant-bras, transperçant ma chair, rouvrant la plaie. Une entaille brûlante qui sillonnait ma chair, atteignait mon âme, et savourait la moindre de mes faiblesses. Réduite à rien, je regardais le plafond, le souffle court, supportant la douleur. Avoir mal. Et se faire du mal. C'était mieux que le chagrin, la tristesse et la solitude. Mieux que les pleurs, le vide et l'agonie. C'était mieux que la vie, mieux que tout. Un entaille de plus sur le ventre, le sein ou la cuisse. Ainsi, je me rapprochais un peu plus de la mort. Je me rapprochais de Lui.

    Les jambes recroquevillés, mon menton se posa sur mes genoux pliés. Un bandage recouvrant la peau de mon avant-bras, je tira la manche de mon sweat. Pourvu que personne n'y fasse attention. La chaleur d'un fin d'été m'embrassait. J'ignorais depuis combien de temps je me trouvais là, à admirer un terrain désert. Je sortais rarement la journée, usant de tout les moyens pour ne pas avoir à le croiser. L'image de mon corps meurtri ne ferait que l'inquiéter, et il avait sans doute d'autre chose à faire que de se soucier d'une fille comme moi. Je gardais les yeux ouverts, profitant du silence. Un instant de plus à souffrir. Le souffle du vent qui bousculait mes cheveux, cette nature qui naissait à chaque saison, les ailes de ses oiseaux qui se déployaient pour s'envoler loin à l'horizon. La vie. Était-ce ainsi qu'il fallait profiter de notre temps sur Terre. Admirer les éléments de notre monde, en oubliant ceux qui y habitent. S'oublier soi-même, et se rendre compte qu'au fond, nous ne sommes pas les seuls à exister. Nous avons toujours tendance à ne penser qu'à nous, et à notre propre bien être. Porter le dernier sac à des milliers de dollars pour être tendance, obtenir le plus grand appartement de la ville, étudier dans l'une des plus prestigieuses universités du pays. Nous naissons ainsi, l'argent couvrant déjà notre avenir. Nous grandissons sans nos parents, sans leurs amours. Un beau jour, lorsque nous nous retrouvons seuls, un soir après avoir trop bu, une jolie corde autour notre cou. Nous cessons d'exister. Est-ce ainsi que nous profitons de la vie ? En obtenant tout dès notre naissance, avant de se rendre finalement compte des années plus tard, que nous n'avions rien. La vie. Un mot de trois lettres seulement, pour une signification si importante.

    Le long de mes joues, le tracé de ses larmes encore présent sur mon visage. Mes yeux se fermèrent. A présent, ce n'était plus son visage que je voyais, ni le sourire au coin de ses lèvres, mais... Des mèches blondes se baladant le long de son cou, et ce rire d'enfant qui résonnait dans mon esprit. Max. Mon petit ange. Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres. Moment de répit. Enfin.. Ses yeux étaient si différents. Son regard semblait plus tendre, et reposé. C'était comme si tout le mal qui régnait en elle, toute la souffrance qui rongeait ses poumons n'existaient plus. Ses prunelles, autrefois d'un bleu océan, s'étaient transformé en un vert clair. Mon coeur rata un battement. Mes paupières s'ouvrirent subitement, une de mes mains glissant jusqu'au bas de mon ventre. Enceinte. Une nouvelle encore secrète, et qui le restera. Je ne prendrais en aucun cas le risque d'avoir une seconde fois un enfant malade, ou même de le perdre avant sa venue au monde. Je m'interdisais de m'attacher à cet être, forçant mon esprit à le rendre inexistant. Une voix juste derrière moi me tira de mes pensées : « Ça pour une surprise c'est une surprise. » Détournant le regard, je me retrouvais face à lui. Surprise, ma bouche s'entrouvrît sans prononcer le moindre mot. Hayden. Un sourire discret sur la commissure de mes lèvres. Stupéfaction. Des années que je ne l'avais pas revu. Un amour fou, destructeur, qui nous avait finalement éloignés loin de l'autre. Je me relevais, manquait de perdre l'équilibre. « Hayden.. Tu.. Enfin, ça me fait plaisir de te revoir. » Une main dans les cheveux, je cherchais mes mots, presque déstabilisée par sa présence. Les souvenirs me submergeait ; c'était il y a si longtemps. Je venais à peine d'arriver à l'université lorsque je l'ai rencontré pour la première fois. Nous étions deux jeunes étudiants, prêts à devenir des adultes. Des journées entières à se balader main dans la main sur ce terrain. Des soirées passées à regarder de vieux films, mon oreille écoutant les battements de son coeur. L'espace d'une seconde, je revoyais tout ce que nous avions vécu, tout ses instants que j'avais fini par oublier avec le temps. Le Passé. « Tu sais que j'aime cet endroit. C'est le seul lieu où l'on peut être vraiment tranquille, et je crois que j'avais besoin d'être un peu seule aujourd'hui. » Incertaine, j'ignorais quelle attitude choisir. Devais-je le prendre dans mes bras, comme si rien ne s'était passé. Lui demander ce qu'il était devenu depuis que nous nous sommes quittés. Garder le même ton froid et désespéré de notre séparation. Peu importe après tout.. Je m'approchais de lui, le serrant contre moi. Son souffle contre mon cou, et l'odeur de sa peau enivrant à nouveau mes narines. C'était si bon de le retrouver. Je laissa échappée une de mes pensées à voix haute, en murmurant ses quelques mots à son oreille : « Tu m'as manqué. » Les pulsations sous ma poitrine tremblèrent. Mon coeur parla au sien.
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MessageSujet: Re: Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell  EmptyJeu 1 Sep - 20:50

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Haythell ♥ « Hello there, the angel from my nightmare the shadow in the background of the morgue the unsuspecting victim of darkness in the valley we can live like Jack and Sally if we want where you can always find me we'll have halloween on Christmas and in the night we'll wish this never ends we'll wish this never ends I miss you, I miss you I miss you, I miss you. Where are you and I'm so sorry I cannot sleep I cannot dream tonight I need somebody and always this sick strange darkness comes creeping on so haunting every time and as I stared I counted webs from all the spiders catching things and eating their insides like indecision to call you and hear your voice of treason will you come home and stop this pain tonight stop this pain tonight »

Je n'aurais jamais cru pouvoir un jour à nouveau la tenir au creux de mes bras. Pouvoir à nouveau sentir ce délicat parfum qui m'avait pourtant enivré temps de fois. Mais c'était bien elle, Esthell. Elle n'était encore qu'une jeune étudiante quand je l'ai rencontré et j'en étais tombé éperdument amoureux. Un seul de ses regards faisait chavirer mon coeur et tanguer mon cerveau, j'aurais pu tous sacrifier pour elle, m'abandonner totalement et réaliser les moindres de ses désirs. C'était à la fois un amour fou et inconditionnel, qui avait fini par s'autodétruire, car aimer une personne à un tel point faisait mal, bien trop mal. Je n'étais jamais tombé aussi passionnément amoureux d'une femme d'ailleurs certain pourrais croire que c'est le paradis, mais dans mes souvenirs cela ressemblait plus à l'enfer. Elle avait été pour moi un recueil, un recueil où je pouvais tout écrire, me confier totalement et je me rappelle encore du bien fou que cela me procurait. Notre relation avait duré un certain temps puis nos chemins avaient fini par séparer. L'attraction qui nous liait à l'époque était bien trop forte et finissait par nous étouffer au fur et à mesure des je t'aime murmurer au creux de l'oreille. Les mois qui avaient suivi notre rupture avait été une véritable traversée du désert, son absence m'avait rendu fou de chagrin et toutes mes pensées était tournée vers elle, mais je savais pertinemment que s'était une guerre perdue d'avance. J'avais donc préféré me retrancher dans ma chambre et me renfermer sur moi-même, je savais à présent que cela n'avait pas été la meilleure des idées que j'ai eu, car j'avais failli repiquer mon année à cause de cette connerie. En y repensant, je n'agissais pas tellement différemment depuis mon retour à Berkeley et même si les circonstances n'était pas du tous les mêmes, l'attitude que j'affichais n'était peut-être finalement pas la meilleure. La douleur que je ressentais aujourd'hui n'était pas très différente de celle que j'avais éprouvé à l'époque, le jour où j'avais dû quitter ma dulcinée. Malheureusement je savais qu'elle ne disparaitra pas comme ça d'un claquement de doigt et même si elle finirait par s'apaiser au fil des jours passés, elle ne disparaitrait jamais totalement, pouvant me reprendre au trip un jour ou l'autre. Tourner et retourner ces pensées n'étaient pas bon, mais c'était plus fort que moi, elles avaient décidé de s'emparer de moi, me faisant plonger dans un trou sans fond ou l'obscurité et le silence était mes seuls compagnons. Heureusement pour moi, je retrouvais aujourd'hui l'une des femmes les plus chères à mon cœur et malgré le chagrin que je ressentais, elle arrivait à faire apparaitre un sourire sur mon visage, ce qui n'était pas chose gagnée. J'avais la sensation que notre rencontre aujourd'hui n'était pas le fruit du hasard et que quelqu'un avait peut-être bousculé la roue du destin et cela ne me déplaisait nullement, car pouvoir plonger dans les yeux d'Esthell était l'une des choses les plus magnifiques. Elle était l'une des plus choses les plus belles qu'il m'est été daigné de voir et encore aujourd'hui si elle me demandait de l'emmener loin, très loin de ce monde si pourrie, je le ferais sans hésiter, car je ne pouvais rien lui refuser. Ce terrain sur lequel nous nous tenions avait été l'heureux spectateur des plus beaux moments de tendresse entre elle et moi, car c'est ici que nous nous retrouvions, ici que je l'avais tant aimé à m'en damner.

Après tant d'année de séparation je ne savais pas trop ce qui convenait de faire, mais comme déjà à l'époque c'est elle qui pris l'initiative et j'en fus très heureux, car pouvoir à nouveau l'étreindre dans mes bras me faisait un bien fou. Les épreuves que j'avais dû surmonter durant ces derniers jours disparaissaient purement et simplement quand j'entrais en contact avec elle et s'était comme si on ne c'était jamais quitté. Elle avait été mon univers durant un certain temps et c'était quelque chose d'impossible à oublier, même si je pensais être passé à autre chose je me trompais lourdement, car mon cœur était en partis toujours sien. J'aurais donné énormément pour pouvoir remonter dans le passé et éviter les erreurs que j'avais commises, l'une d'entre elle était de l'avoir quitté. Il était facile de dire une telle chose maintenant, surtout qu'on avait déjà du faire nos vies chacun de notre côté, mais c'était la pure et simple vérité. Tous les moments que j'avais passés en sa compagnie resterait gravé à jamais et personne n'arriverait un jour à me les enlever, ils n'appartenaient qu'à nous. Aucun mot ne pouvait traduire ce que je ressentais en ce moment même, d'ailleurs je n'arrivais même pas en articuler un, heureusement que par un simple regard, un simple battement de cœur, elle arrivait à me comprendre. « Je crois que j'en avais également besoin. » Mais finalement j'avais peut-être aussi besoin de sa présence. C'était la première personne à qui j'adressais la parole depuis mon retour et ça faisait énormément de bien de pouvoir enfin discuter avec quelqu'un, même s'il y avait une émotion palpable. Je n'avais aucune idée du pourquoi elle avait eu besoin de s'isoler, mais je n'allais surement pas tarder à le savoir. Passant ma main dans ses cheveux je déposai un baiser sur son front et la sera un peu plus contre moi, un câlin valait toutes les paroles du monde. « Toi aussi. » Et terriblement de surcroit. C'était dingue le bien qu'elle pouvait me faire rien que par sa présence, je m'étais tellement laissé emporter par mes rêveries que j'avais presque oubliés l'endroit ou l'on se trouvait. Relâchant peu à peu l'étreinte je pus à nouveau voir ce visage qui m'avait tant plus et qui me plaisait toujours autant. « Tu te souviens de notre premier rendez-vous ici ? » Un souvenir mémorable que je n'étais pas près d'oublier. « Le soir où j'ai finalement pris mon courage à deux mains et où je t'ai embrassé. » Un baiser miteux d'ailleurs, je manquais encore un peu d'entrainement à l'époque, mais ça c'est amélioré par la suite je vous rassure. « Bon alors qu'est-ce que tu deviens ? » Les mains dans les poches, les épaules hautes je redoutais déjà la réponse.
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MessageSujet: Re: Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell Hello there, i miss you, miss you ♪ Esthell  EmptyMar 13 Sep - 12:36

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