the great escape
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« my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl

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MessageSujet: « my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl « my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl EmptyMar 10 Jan - 0:16

Trente et un décembre deux mille onze. Mon année, à vrai dire, pas très fameuse. Certes, j’avais obtenu une jolie bourse d’études pour venir dans une très grande université, une des meilleures des Etats-Unis, où j’étais venu pour jouer au football américain mais aussi et surtout pour retrouver une fille. Que dis-je, une fille ? La fille, pas n’importe laquelle, la seule et l’unique, ma Sarabi. Même si je lui en avais voulu d’être parti sans rien me dire, même si j’avais essayé tant bien que mal de me convaincre que je ne l’aimais plus, que rien n’était comme avant, j’avais du faire une chose. Me rendre à l’évidence. Que sans elle, j’étais qu’une partie de moi relativement peu intéressante, j’étais le garçon méchant sur les bords, pas plus intelligent que la moyenne, un cas social qui avait vécu sans parents, avait été trimballé de famille en famille. Bref, rien de glorieux ou d’attirant en soit, il faut bien le dire. De l’autre côté, j’étais le petit ami, amoureux sans un mot, mais amoureux dans les gestes, dans la manière d’être. Celui qui peut attendre de longs mois où se multiplièrent les baisers, les lettres enflammées, les calins furtifs et les messages brûlants sans espérer que l’amour d’une fille de deux ans sa cadette, en espérant rien de plus que de se sentir important pour quelqu’un. J’appréciais cela, j’appréciais cette vie finalement. Cela me rendait heureux d’être son petit ami, même si je l’étais en secret, ca m’emplissait d’une joie que je n’avais jusqu’alors jamais connu de ma vie. Si j’étais loin d’être sentimental et encore moins romantique pour deux sous, je me doutais bien que ce n’était pas que de l’attirance ou bien une envie de ne pas être seul qui me poussait sans cesse vers elle, et m’empêchait d’aller voir ailleurs durant tous ces mois d’abstinence ; c’était l’amour, je ne pouvais pas le cacher, même si je ne me l’avouais pas à moi-même ni à personne d’ailleurs, il m’était impossible de le nier, au final. J’étais complètement et follement amoureux d’une fille, elle s’appelait Sarabi, c’était une iota, une cheerleader et c’était la seule fille que j’ai jamais aimé. Les autres n’avaient jamais eu autant d’importance dans ma vie qu’elle, et à vrai dire, personne n’avait jamais eu autant d’importance qu’elle pour moi, dans ma vie. J’avais perdu seize ans de ma vie, finalement, à être baladé entre de nombreuses familles d’accueil, où je me faisais systématiquement viré après pluus ou moins de temps selon la patience des gens qui m’accueillaient. Et maintenant, j’avais encore perdu un an. Un an à me dire que je n’étais qu’un passe temps, un an à me dire que je ne la reverrais jamais, un an à me dire que de toute façon, ces foutus sentiments repartiront comme ils étaient arrivés. Faux, faux, toujours faux et encore faux. Les sentiments ne partaient pas, ils étaient marqués sur ma peau, à l’indélébile. Cela ne partirait pas, non, cela resterait, cela me collerait et je ne pourrais m’en défaire. Ma seule solution, partir. Partir à sa recherche, aussi loin qu’il le faudrait. Je n’avais rien d’autre à faire finalement. Je ne pouvais arrêter d’y penser, sans cesse. Je broyais du noir, et ma mère le ressentait. Je pouvais tout lui dire, je le savais depuis le temps. Elle était une des seules à connaître notre histoire et elle était la seule à nous encourager dans ce que l’on faisait ensemble. Ses mots, clair et précis. Va. La. Retrouver. Illico. Presto. Je l’aimais pour cela, pour sa façon de ne penser qu’à mon bien, qu’à moi avant de penser à elle, même en sachant pertinemment qu’elle allait souffrir de mon absence. Elle ne m’avait pas donné, la vie, elle n’avait pas été là pour mes premiers mots ou mes premiers pas, mais elle restait pour moi la plus parfaite des mères. Forte, gentille, aimante. Tout ce que l’on aime d’une mère, que ce soit à un an comme à vingt et un. Elle m’avait dit de foncer, de la retrouver et de faire ce que j’avais à faire. J’avais réussi à soutirer à sa mère où elle était partie, et cela tombait bien, Berkeley me voulait dans son équipe universitaire de football. Une pierre deux coups. Finalement, cette année n’avait pas été si mauvaise. Mais à ses côtés, je savais que la prochaine serait encore plus belle.

Trente et un décembre, dernier jour de l’année. Un jour somme toute assez ordinaire, du moins la journée, car la soirée était importante, et s’annonçait parfaite. J’allais passer un nouvel tranquille avec ma copine, dans mon appartement iota, où personne ne viendrait nous déranger, mon cadeau de Noël pour elle, de la junk food parce qu’un Thayer qui fait à manger, c’était pas négociable et quasiment impossible. Je venais de rentrer de chez mes parents adoptifs en plus, pas franchement de quoi faire de super préparatifs, mais la connaissant, elle n’aurait pas de problèmes avec cela. Enfin, c’était surtout sachant qu’elle me connaissait et ce qu’elle ressentait pour moi, que je me disais qu’elle ne ferait pas la fine bouche, et qu’elle dirait surement que le seul fait de terminer l’année, et surtout de commencer la nouvelle avec moi l’emplissait assez de bonheur. Je la connaissais parfaitement, sur le bout des doigts, sans aucune fausse note. Après tout, c’était ma Sarabi et j’étais son Thayer. Je pense ne jamais avoir connu quelqu’un ainsi. Je connaissais sa moue lorsque mes agissements ne lui plaisaient pas mais qu’elle s’en accommodait. Il connaissait le sourire qu’elle faisait quand elle le voyait en train de faire une connerie qui l’amusait. Il connaissait son visage angélique malgré une peine certaine, alors qu’elle ravalait ses larmes. Il connaissait son corps par cœur, saurait reconnaître sa voix entre un million et son parfum, il le sentait à des mètres à la ronde. Il était aussi impressioné que fasciné par cela, finalement. De se dire qu’il la connaissait mieux qu’il ne se connaissait lui-même, c’était assez spécial et cela rendait presque leur relation… magique, finalement. Sarayer, fuck the world, love each other. Il n’avait jamais aimé personne, et se rendait compte aujourd’hui que c’était un tort. La carapace qu’il s’était forgé durant de longues années, était passé du statut de protection à celui de faiblesse.

Vingt heures tapantes, la connaissait, elle ne tarderait pas. Elle était ponctuelle, et ce que je voulais, c’était la voir. Elle serait bien maquillée, bien coiffée, bien habillée, bref, elle serait toujours aussi parfaite. Je n’étais pas du tout ainsi, cette soirée n’était pas un gala ou ce genre de choses pour moi, un simple t-shirt et un jean faisait l’affaire, et bien sur, elle ne m’en tiendrait pas rigueur, la connaissant. Parfaite, parfaitement parfaite. Je l’idéalisais beaucoup, mais je la trouvais parfaite. Je n’avais rien d’autre à dire. Je l’aimais, et même si je ne lui disais pas, je l’aimais. Entendant frapper à ma porte, je me précipitais pour aller lui ouvrir, manquant de me casser la gueule sur ma table basse, avant de laisser entrer un ange dans mon appartement. Prenant sa veste, je l’invitais à .. À s’approcher de moi. Qui pourrait bien penser que moi, Thayer Klaus Elias Balthazar Mercer-Fitz, qui ait pensé à cette fille durant exactement six mois sans pouvoir la toucher, je raterais une occasion de goûter à des lèvres qui étaient scellés à tout jamais, excepté pour moi. Ses lèvres là, ce n’était rien d’autre, ni plus ni moins que mon royaume. Comme tout son corps d’ailleurs. M’approchant d’elle, je passais main sur sa joue avant de venir l’embrasser tendrement, un long baiser comme au cinéma, qui se termina par un joli sourire. Comment tu vas babe ? Je suis totalement sous le charme, je peux pas oublier de dire à quel point tu es magnifique ce soir, même si tu m’as toujours habitué à cela, depuis… quelques temps maintenant. L’invitant à s’asseoir, je lui ramenais une coupe de champagne -j’étais pas riche mais j’avais bien le droit de fêter les grandes occasions- je me rappelais que je devais lui offrir son cadeau de Noël, qui en fait était plutôt notre cadeau de Noël. Me levant d’un bond, je cherchais partout dans mon appartement après ce foutu cadeau. Ce qui est difficile avec un cadeau vivant, c’est qu’il bouge ce con, cela semble logique, mais pour l’offrir, c’est par super simple. Pas dans la cuisine, pas dans le salon. Dans la chambre ! Ouais, ce con, il se foutait toujours sur mes pieds, si y’a bien un truc qui me stresse c’est cela. La seule chose qu’ait le droit de me toucher durant la nuit, elle a une longue chevelure brune, des fesses à en tomber par terre sans parler du visage et de la poitrine, bien entendu. Puis, on avait pas commencé à manger, je me réservais ma délicieuse Sarabi pour le dessert. Tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiens ma Sarabi. Parce que je sais que t’aimes les chiens, et celui là je le trouvais coule, et je me suis dit, ben, Sarabi et moi on pourrait avoir un chien, parce qu’une fois t’avais dit que t’aimerais bien avoir un chien, c’était le jour de la première fois où t’as dit que tu m’aimais, et tu voulais l’appeler Bazinga. Donc, quand j’ai vu celui là, me suis dit que c’était un signe. Donc ca c’est notre chien, que ch’appelle Bazinga. Parce que me suis dit qu’on pourrait pas divorcer si on avait un chien, tu pense pas ? Dire que j’étais gaga avec elle, c’était un euphémisme. Sarayer, i love you.
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MessageSujet: Re: « my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl « my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl EmptyDim 12 Fév - 18:55

corbeille
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« my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl

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