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my heart skips a beat → plum&peter

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MessageSujet: my heart skips a beat → plum&peter my heart skips a beat → plum&peter EmptyMer 26 Oct - 22:27

plum&peter → So put another record on, kiss and leave me on. Nothing really matters when we’re dancing. Listen to the same sad song playing on repeat 'cause every time we come this close, my heart skips, skips a beat. So come on, spin me around, I don’t wanna go home 'cause when you hold me like this, you know my heart skips, skips a beat. I know I should, but I can’t leave it alone and when you hold me like this that’s when my heart skips, skips a beat. olly murs ;; hsab


    Je hais les lundis. C’est avec cette affirmation bien ancrée dans ma tête que j’ouvris un œil, non sans difficulté. Le réveil de Thayer et son insupportable musique qui restait pendant des heures en tête et qu’on ne pouvait s’empêcher de chanter bien malgré soi venait de me faire me réveiller en sursaut, sorti d’un rêve dans lequel je serais pourtant bien resté. A contre-cœur, j’ouvris un deuxième œil, peinant à garder les deux ouverts à cause de la luminosité. Prochaine fois qu’il faut acheter des rideaux, je promets que je m’en occuperai moi-même, histoire d’éviter d’acheter des rideaux tout sauf opaques qui laissaient pleinement entrer la lumière dès 8h du matin. Pour quelqu’un qui n’arrivait pas à dormir autrement que dans le noir complet, autant dire que c’était le cauchemar. Je me redressai, observant le chaos ambiant régnant dans la pièce. Ah ça, on ne pouvait pas s’y tromper, chambre de mâle à coup sûr. Un peu partout dans la chambre traînaient fringues en tout genre, cannettes de bière, ainsi qu’un carton de pizza, vide. Hier, pour célébrer la sortie du dernier jeu vidéo de football – attendu comme le Messie – Thayer et moi nous étions organisé notre bro night. Comprenez : xbox, bière et pizza, le trio du siècle. Ce qui nous avait amené à nous coucher à une heure avancée de la nuit et vers 4h du matin nous avions rangé les manettes. Je jetai un coup d’œil vers le lit de mon colocataire, me retenant non sans mal d’exploser de rire. Si j’avais été un connard de première, mon premier réflexe aurait été de prendre une photo de lui et de la mettre sur facebook, en ne manquant pas de l’identifier histoire que l’ensemble de Berkeley puisse admirer sa façon si…personnelle de dormir : sur le ventre, en étoile de mer, la bouche grande ouverte, un peu de bave en sortant, l’incarnation même de l’élégance made in Thayer. Du rêve. Je reposai ma tête contre l’oreiller, face à un dilemme cornélien. Dans moins d’une heure et demie, j’avais un cours de biologie pas franchement fascinant. Et mes yeux se fermaient plus ou moins tout seuls, ce qui me laissait penser que quelques heures de sommeil en plus seraient les bienvenues. Allez mon gars, debout, vas en cours, ton père ne paie pas pour rien les frais exorbitants d’inscription. Visualisant déjà la tête du paternel, fou furieux en apprenant que son fils séchait les cours pour faire une grasse matinée, je me décidai à émerger pour de bon, en filant sous une douche tiède comme je les aimais. Une fois propre, habillé, plus ou moins coiffé – le style coiffé décoiffé prend beaucoup plus de temps à préparer qu’on ne pourrait le penser – je m’assis devant mon bureau, allumant mon Mac Book. Réflexe quotidien, avant même de prendre un copieux petit-déjeuner de sportif, allumer mon ordinateur, vérifier mes comptes sur des réseaux sociaux, jeter un coup d’œil à mes mails ainsi qu’aux actualités. Un nouveau message. Je cliquai sur la petite enveloppe, et parcourus brièvement son contenu. « Cher M. Parker-Kennedy blablabla emprunté un livre à la bibliothèque pour une durée de 2 semaines blablabla retard blablabla sanction blablabla ». Il me fallut trente bonnes secondes avant de comprendre à quoi ce mail faisait allusion. Ah. La flore sous-marine, un bouquin passionnant s’il en était, que j’avais du emprunter afin de préparer un essai sur le fonctionnement de la photosynthèse en milieu aquatique. Un livre que j’avais bien entendu oublié de rendre et dont je ne me rappelais même pas l’emplacement exact. Je jetai un coup d’œil rapide à la pièce, cherchant où j’avais bien pu foutre ce bouquin qui me vaudrait de devoir le rembourser si je ne le retrouvais pas dans les 10 minutes à venir. Je finis par le trouver, quelque part au sol, servant de support au carton de pizza. Thanks god. Une amende d’évitée. J’avais donc à présent une heure et dix minutes pour filer à la bibliothèque, le rendre, et repartir de toute urgence à mon cours qui, bien entendu, se trouvait à l’autre bout du campus. On est chanceux ou on ne l’est pas. Poussant un soupir, j’éteignis mon ordinateur et le fourrai dans ma sacoche que je trimballais partout avec moi. ( minutes plus tard, j’étais sur le départ, calculant le temps que je mettrai à passer m’acheter un café et un brownie à la cafét, plus ou moins sur le chemin de la bibliothèque. C’était jouable.

    Vingt minutes plus tard, un café brûlant dans les mains, après avoir avalé mon dernier morceau de brownie, je poussai la porte de l’immense bibliothèque. C’était probablement l’un des bâtiments les plus nobles et anciens de Berkeley, renfermant à peu près autant de livres nobles et anciens, peut-être même plus encore. C’était néanmoins un bâtiment dans lequel je n’avais pas spécialement l’habitude de me rendre, probablement parce que le mot « travail » relevait plus d’un concept abstrait que de quelque chose concret chez moi. Oui, je faisais partie de ces quelques chanceux, capables d’avoir des notes relativement bonnes sans avoir à passer plus de deux heures sur chaque devoir. Un talent que je mettais quotidiennement à profit, me laissant pas mal de temps à consacrer à des activités somme toute plus intéressantes : fêtes, entraînement de football, jogging sur la plage, grasses matinées bien méritées, rendez-vous et compagnie. Un programme bien rempli dans lequel le mot études n’avait pas vraiment sa place. J’avisai le panneau indiquant « prêt », me préparant mentalement à sortir tout un petit speech sur le pourquoi du comment je rendais mon livre en retard et pourquoi il ne fallait surtout pas m’en vouloir ni me sanctionner car ce n’était absolument pas de ma faute, tout ça dit sur un ton charmeur mais assez désespéré, avec yeux doux et passage de main dans les cheveux à l’appui. Un speech qui n’avait plus aucune importance puisque je me trouvais devant le bureau d’un homme qui, je ne sais pas pourquoi, semblait plutôt insensible à mes futures minauderies. Oui, quand on a la poisse, c’est jusqu’au bout. A présent, je me préparais plutôt à devoir sortir mon porte feuille et lui donner les 20$ qu’il ne manquerait pas de me réclamer. Prenant un ton contrit, je m’adressai au type. « Bonjour, excusez-moi de vous déranger, j’ai reçu un mail concernant un retard pour rendre un… » Il ne me laissa même pas le temps de finir sa phrase et d’un air plus blasé qu’autre chose, ne prenant même pas la peine de lever les yeux de son journal pour observer son interlocuteur désigna la table à côté. « Vous l’posez d’ssus, 20$, problème réglé. Suivant ! » Woh. Plutôt expéditif comme garçon. Passionné, aussi, apparemment. Je hochai la tête, quelque peu dubitatif, avant de comprendre que notre discussion s’arrêtait ici et que oui, j’allais bel et bien devoir payer les 20$ pour le retard. Et la compréhension, dans tout ça ? De mauvaise humeur, contre mon gré, je sortis l’argent et le déposai dans la petite urne sur la table. « Retard » indiqué le papier scotché dessus. Dans l’urne, une bonne trentaine de billets. On ne se demandait pas comment l’université réussissait à mettre la main sur des bouquins introuvables et exorbitants, si à chaque retard un élève se retrouvait contraint de devoir débourser de l’argent. Les joies de l’université. Furieux, je tournai les talons, mon café toujours brûlant dans les mains. Je ne pris pas la peine de regarder où j’allais et c’est ainsi que, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, le précieux liquide se déversa sur le sol. Adieu café. La totale. J’aurais définitivement mieux fait de rester couché ce matin. Je me baissai, pour au moins ramasser le gobelet et le jeter avant que quelqu’un ne me voit. En remontant je me cognai dans quelque chose. Qui bougeait en maugréant. Quelqu’un, tout bien considéré. Me préparant déjà à m’excuser, je me stoppai net en voyant la personne en face de moi. « PLUM PETROV-VERSIER ! Ca pour une surprise ! » Et je pesais mes mots, étant donné que la brunette avait disparu depuis plusieurs mois du campus. « A peine revenue et déjà à la bibliothèque ? On ne se demande pas pourquoi tu es repartie chez les Alphas en nous abandonnant ! »
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MessageSujet: Re: my heart skips a beat → plum&peter my heart skips a beat → plum&peter EmptyJeu 3 Nov - 15:30

Je me réveillais au rythme d’une chanson bien connue de Katy Perry mise depuis quelques temps en réveil sur mon portable. Ouvrant un premier œil puis un second, je tentais d’attraper maladroitement mon cellulaire, qui à défaut de se retrouver dans mes mains se retrouva jonchant le sol. Je grognais brutalement avant de tenter d’étouffer le bruit en appuyant mon cousin sur mes oreilles. Je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était, mais je sentais que mes paupières étaient encore très lourdes plus l’impression de ne pas avoir dormi plus de trois heures et d’avoir une vilaine gueule de bois avant de se souvenir que justement c’était bien le cas. Qu’est-ce qu’il s’était exactement passé la veille ? Aucun moyen de m’en souvenir, ma mémoire me jouait de vilains tours. Quant à ma cervelle, elle me faisait souffrir le martyr certainement en échange des verres d’alcools que je n’avais pas manqué d’avaler hier soir. Un regret immense se fit ressortir dans tout mon être alors que je venais de réagir que dans moins d’une heure mon premier cours de science de cette longue journée allait commencer. Neuf de cours, voila ce qu’il m’attendait et à l’heure actuelle, j’étais totalement incapable de sortir mon corps meurtri de mon lit douillet. Je me rappelais vaguement être sortis prendre un verre (ou dix) avec une vague connaissance dans un bar et d’avoir bêtement allongée la soirée en oubliant (ou me moquant) du fait que j’aurais une journée chargée le lendemain. J’étais devenue une propre étrangère à ma personne, j’agissais comme le contraire de l’ancienne Plum et je n’en avais à vrai dire pas le moindre problème. Ce qu’il était marrant de vivre sa vie comme un omega, d’enchainer les soirées et de mettre ses études entre parenthèses. Mon corps encore endolori sursauta alors qu’on tapait un coup franc contre ma porte. « T’as cours dans moins de vingt minutes. » Souligna Nathaniel de sa voix roque à travers la cloison de la porte, me faisant maugréer au passage. Et alors ? En quoi était-ce son problème, si je comptais sécher cette journée pour me prendre un repos bien mérité. A vrai dire je commençais déjà à prendre du retard sur ma quatrième année de cours et si je continuais ainsi j’allais lamentablement échouer au partiel de fin de semestre. Mais je n’en ferais pas une maladie, je redoublerais comme beaucoup de personnes avant moi l’auraient fait. Je me rappelle de la tête que Manon avait tirée lorsque je lui avais expliqué mon point de vue. Elle m’avait ensuite traité d’étrangère et j’avais simplement haussé les épaules. Dans ma vie minable, redoubler une année de cours était le dernier de mes soucis. D’ailleurs mon premier souci était tellement énorme qu’il ne laissait pas de préoccupation pour les autres. Damian ne voulait pas de moi, il était retourné chez lui alors la terre pouvait bien s’arrêter de tourner parce que de toute façon le pire m’était déjà tombé sur la tête.

C’est quelques longues minutes plus tard que j’arrivais devant ma salle de cours, avec seulement un quart d’heure de retard. Haussant les épaules, je frappais à la porte de ce cours qui allait me prendre toute la matinée. Un cours de TD sur les micro cellules de l’organisme humain, l’un des pires TD que nous aurions à faire dans l’année nous avait assuré ce vieux professeur aigre, un TD où il nous faudrait toute sa tête, et ma tête je ne l’avais malheureusement pas ce matin. Vêtue de vêtements tous droits sortis de ma penderie, pas vraiment assorties, d’un maquillage quelques peu douteux, de cheveux encore humides du à la précédente douche et de cernes immenses, j’aurais presque fait peur à voir. J’entrais finalement alors que le vieux monsieur m’avait ordonné de pousser la porte. Me regardant de haut en bas, il s’arrêta sur mes escarpins rouges pétantes faites par un grand créateur. Elles m’avaient servis la veille au soir et il est vrai qu’elles n’étaient pas totalement adaptées pour les cours. « Vous êtes en retard mademoiselle. » Affirma-t-il au cas où par hasard je n’aurais pas été au courant de la chose. Haussant une nouvelle fois les épaules, je me dirigeais vers le fond de la salle où une table avec des lunettes de protection et différentes fioles étaient encore disponible. « Tant pis pour vous, vous aurez moins de temps que vos camarades pour finir votre TD. » Continua-t-il ce qui me fit lever les yeux au ciel. Ma migraine n’avait pas disparu malgré le calmant que j’avais du prendre en vitesse avant de partir et sa voix aigrie ne faisait que l’amplifier. J’ouvris maladroitement mon sac à main en cherchant bêtement ma blouse pour les expériences qui ne s’y trouvaient malheureusement pas. Et je me souvenais alors l’avoir bêtement laissé trainer sur la table du salon. Grimaçant, je tentais en vain de trouver une solution rapidement à mon problème. Il n’y en avait pas, la règle était simple, pas de blouse = pas de TD et j’étais certaine que ce vieux moustachu ne me prêterait pas la sienne. « Un problème mademoiselle Petrov-Versier ? » Me questionna-t-il en insistant bien sur mon nom de famille aux consonances françaises. Il me souriait désormais d’une manière sadique en ayant compris d’où venait le problème. Je n’avais jamais compris pourquoi ce professeur me détestait autant, peut-être parce qu’il s’était avéré l’année dernière que je l’avais corrigé à maintes et maintes reprises et que son ego ne s’en était jamais remis. « Je n’ai pas ma blouse. » Marmonnais-je autant énervée contre sa personne que contre la mienne. Les hostilités entre lui et moi ne durèrent pas plus longtemps, il ouvra la porte de la sortie et me fit un signe de tête dans cette direction sous le regard quelque peu choqué des autres élèves. Plum Petrov-Versier se faisant virer de cours c’était bien une première. « Les règles sont les règles, elles ne seront pas détourner pour les beaux yeux de mademoiselle, alors sortez. » La sentence était tombée. Agrippant mon sac d’un geste brusque, je sortais de la pièce en trombe en faisant claquer mes hauts talons sur le carrelage trop propre de cette salle. Quelle option me restait-il à présent ? Retourner me coucher jusqu’au cours de l’après-midi ? Et risquer de manquer encore une fois mon réveil, ce n’était pas la meilleure idée qui soit, je décidais donc d’aller travailler quelques temps à la bibliothèque, histoire de rattraper l’énorme retard que j’avais commencé à accumuler par mes conneries.

Et quelques minutes plus tard je me trouvais dans mon lieu de prédilection bien que c’était la première fois depuis la rentrée de septembre que j’y mettais les pieds. Rien n’avait changé depuis l’année dernière, des bibliothécaires absentes, des intellos entrains de réviser, des livres parfaitement rangés et un silence effrayant. J’allais de sûre, encore me faire remarquer avec mes talons bien loin d’être silencieux. Et alors que je tentais de marcher sur la pointe des pieds afin de faire le moins de bruits possibles et ainsi d’éviter de recevoir les regards assassins que certains ne manqueraient pas de m’envoyer, une chose plutôt costaude me rentra de plein fouet dedans. Lâchant un cri de surprise, je manquais m’écraser les fesses par terre mais le poids de mon sac porté sur l’avant, me permit de ne pas tituber trop longuement vers l’arrière et de finalement rester debout. Et un bleu sur les fesses d’éviter, un ! Cela ne m’empêcha pas d’émettre un claquement de langue mécontent envers le responsable de ma presque chute, avant que je découvre que l’inconnu ne m’était pas si inconnu que cela. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il semblait très surpris de me voir. A croire que tout le monde pensait que j’avais été irradié de la surface de la terre. A vrai dire cela faisait bien longtemps que je n’avais pas mis mes pieds sur ce sol, mais connaissant Peter il ne devait pas venir assez souvent à la bibliothèque pour se rendre compte de mon absence en ces lieux. « Je ne vous ais pas abandonné voyons, tout de suite les grands mots. » Commençais-je. Il est vrai que pas mal de mes confrères rouges l’avaient pris de la sorte alors qu’à vrai dire j’avais prise cette décision contre mon gré il y avait de cela quelques mois. Elle concernait Ethan et Damian, je voulais calmer la rivalité entre eux à une époque bien lointaine me semblait-il où ils étaient encore prêt à se battre pour ma personne. Aujourd’hui ni l’un ni l’autre ne voulait encore de moi et j’avais kiffé une confrérie que je chérissais particulièrement pour rien. « Et puis rien ne t’interdisait de me rendre visite chez les Alphas. Crois-le ou non mais sortis de nos bouquins on est presque sociable. » Me moquais-je gentiment. Il est vrai que dernièrement, Peter n’avait pas fait partie des personnes avec qui j’avais le plus souvent discuté. Comme quoi, un simple changement de confrérie et on perdait les liens que l’on avait acquis durant des mois. « Quoi neuf dans la vie de spiderman ? » Repris-je ironiquement, en rapport avec ce drôle de prénom qu’il avait. J’avais conscience que d’entendre cette blague douteuse à longueur de journée était probablement plus pénible qu’amusant pour lui, mais mon cerveau fonctionnait à deux à l’heure aujourd’hui, ma langue avait parlé avant que je ne réfléchisse réellement à ce que je disais.
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MessageSujet: Re: my heart skips a beat → plum&peter my heart skips a beat → plum&peter EmptyVen 11 Nov - 2:13

plum&peter → So put another record on, kiss and leave me on. Nothing really matters when we’re dancing. Listen to the same sad song playing on repeat 'cause every time we come this close, my heart skips, skips a beat. So come on, spin me around, I don’t wanna go home 'cause when you hold me like this, you know my heart skips, skips a beat. I know I should, but I can’t leave it alone and when you hold me like this that’s when my heart skips, skips a beat. olly murs ;; hsab


    De toutes les épreuves que j’avais connues en deux ans passées à Berkeley, la pire avait été sans l’ombre d’un doute celle du bizutage. Oui, on pense toujours savoir de quoi il en retourne, à force de regarder des séries télévisées, du genre Greek, où on vous montre quelques épreuves bon enfant, du genre courir nu sur le campus, des choses dans ce goût-là. Et c’est effectivement ce qui arrive dans la plupart des confréries, de ce que j’ai entendu. Mais chez les Iotas, le bizutage va parfois plus loin et pendant des mois on est à peu près certains de se taper toutes les blagues les plus vachardes et les plus prévisibles – que l’on n’arrive bien entendu jamais à prévoir, sinon ce n’est pas marrant. C’est comme ça que j’ai du traverser tout le campus entièrement nu après que mes camarades aient eu la bonne idée de prendre mes affaires avec eux, tandis que je prenais une douche après un rude entraînement de football. En pleine journée, au moment où un tas d’étudiants sont en train de déjeuner sur l’herbe, de réviser, de se promener, bref, au meilleur moment pour que tout le monde puisse apercevoir l’anatomie du géant de Berkeley. Car oui, en plus, je dépassais tout le monde d’à peu près une bonne tête et demie, ce qui signifiait qu’on ne pouvait absolument pas me louper. Celle-ci n’était qu’une parmi les dizaines d’autres bizutages auxquels j’avais eu le droit, du genre le seau de peinture pris sur la tête en ouvrant une porte, une soirée enfermé dans le vestiaire sans avoir le droit d’en sortir, ce genre de réjouissances. L’étape avait été longue et périlleuse – surtout pour mon compte en banque, lorsqu’il avait fallu dépenser une fortune en petite monnaie à la laverie pour récupérer mes vêtements presque propres, même s’il subsistait de ci de là quelques petites traces de peinture réfractaires à la lessive – mais au final je m’en étais plutôt bien sorti, rendant fier tous mes confrères Iotas et me permettant ainsi de devenir l’un des leurs. Mais le plus marquant, lors de toutes ces blagues potaches, n’avait pas été de devoir surveiller mes arrières, et mes avants et côtés, encore que, mais le fait de n’avoir pas eu à les passer seul. Car à chaque fois, j’étais à peu près certain de pouvoir compter sur ma copilote de bizutage, qui elle ne débarquait pas à Berkeley mais changeait tout simplement de confrérie, et cette copilote se trouvait juste en face de moi. Et à en juger par son air maussade, semblait passer un début de journée à peu près aussi atroce que le mien, ce qui n’était pas peu dire considérant que je venais de dépenser une somme que je n’aurais jamais du devoir dépenser pour un bouquin que j’avais à peine feuilleté. On ne nous le dit pas, ça, quand on arrive à Berkeley, qu’en plus du coup d’inscription et de tout le reste, on doit aussi payer des livres quand on les rend en retard. Cela doit sembler pourtant évident à la plupart des autres étudiants mais ayant eu une scolarité quelque peu dissolue, les bibliothèques de mes collèges publics étaient plus surpris lorsqu’on leur ramenait un livre – ou même lorsqu’on se contentait d’en emprunter un – que lorsqu’ils disparaissaient inopinément. Bref, autant dire que j’étais toujours agacé de cet argent gâché, et pour quelqu’un qui n’a jamais roulé sur l’or, j’imagine que cela peut se comprendre. Néanmoins, cette visite inattendue à la bibliothèque avait au moins eu un effet positif, tomber sur Plum, ça valait bien de dépenser 20$.

    J’eus un sourire narquois à sa réponse. Non, elle n’avait absolument pas abandonné les Iotas, où allais-je chercher une idée pareille ? Elle s’était contentée de changer de confrérie, ce qui, entre nous soit dit, était une grosse erreur. Non pas que j’ai jamais eu quelque chose contre les Alphas, ayant moi-même envisagé d’aller dans cette confrérie à l’origine, si les Iotas ne m’avaient pas acceptés, mais…et bien, je n’y étais pas, donc elle perdait forcément quelque chose, toute modestie gardée. « Et bien tout dépend de la définition que tu donnes à abandonner, mais personnellement, quitter une confrérie pour en rejoindre une autre, j’appelle ça nous abandonner… Mais comme c’est toi, je ne t’en veux pas » fis-je avec un clin d’œil. Personne n’avait jamais vraiment su pourquoi elle était partie, ou en tout cas moi je ne l’avais pas su, toujours est-il qu’un matin, elle n’était plus là au petit-déjeuner, ni le reste de la journée et la nouvelle avait vite fait de se répandre telle une traînée de poudre. En général je ne prête aucune attention aux ragots – quelque chose qui me passe à vrai dire bien au-dessus de la tête, comme la plupart des mecs en fait – mais comme toujours lorsque cela concernait la jolie tête brune, j’y prêtais une oreille un peu plus attentive. Oh, la plupart des cheerleaders devait voir ça d’un bon œil, étant donné que la notion de solidarité leur faisait souvent défaut, excepté pour quelques unes, après tout, une de moins, c’était une place de plus pour être au top, mais pour quelqu’un comme moi qui appréciait réellement Plum, ça avait été une nouvelle qui avait sérieusement plombé le reste de ma journée. Je fis une moue moqueuse à sa remarque. « Hormis le bon sens et un semblant de dignité pour vouloir préserver une réputation difficilement acquise effectivement rien ne m’empêchait de venir te rendre visite…tout comme tu aurais pu venir passer un peu de temps dans ton ancien pavillon » ne pus-je m’empêcher de commenter. « Non…vous, sociables ? Incroyable, je n’aurais jamais imaginé une seule seconde que vous puissiez avoir une vie en dehors des études » lançai-je, sur un ton taquin. J’étais bien placé pour le savoir, étant donné qu’une certaine personne ayant tendance à légèrement obnubiler mon esprit y était membre, et que je passais pas mal de temps avec elle. A sa question, je haussai les épaules, ne sachant pas vraiment quoi dire ni même par où commencer. « Boh, tu sais, pas grand-chose, la routine, entraînements, sorties entre footballeurs, fêtes, cours…rien de bien palpitant, je n’ai pas eu l’occasion de sauver grand-monde ces dernières semaines ». Allusion voilée à sa plaisanterie concernant mon nom, qui en avait fait rire plus d’un au cours de ma vie. Peter Parker, hilarant pas vrai. Mes parents devaient avoir un sacré sens de l’humour pour m’appeler comme ça. Un sens de l’humour que je ne partageais définitivement pas, mais venant de Plum, je balayais l’ironie d’un revers de main. Ou d’un revers de réplique, à voir. « Et toi, dis-moi, mademoiselle la lâcheuse qui s’est fait bien discrète ces derniers mois. La rumeur court que tu aurais quitté Berkeley, dit-elle vrai ? Je n’écoute pas généralement ce genre de choses, mais je dois dire que je ne t’ai pas vue depuis des lustres, du coup j’aurais tendance à penser que pour une fois, c’est le cas. » J’étais curieux de savoir où elle était passée tout ce temps, et surtout pourquoi elle avait quitté l’université, en fait j’étais curieux d’à peu près tout la concernant, vestige de cette époque où la possibilité qu’elle m’ait intéressée n’ait pas été exclue. Une époque lointaine mais qui ne semblait toutefois pas complètement disparue, la jeune femme ayant toujours cette fascinante tendance à me faire effet, moi, Peter, le sportif mystérieux mais néanmoins attirant, ayant la possibilité d’avoir à peu près la moitié des filles de Berkeley, sans jamais réussir à avoir les seules dignes d’intérêt. What a shame.
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MessageSujet: Re: my heart skips a beat → plum&peter my heart skips a beat → plum&peter EmptyDim 13 Nov - 18:33

C’était étrange de croiser Peter en ce lieu, non étrange du fait qu’il soit à la bibliothèque alors qu’il n’était pas franchement des plus sérieux (quoique) mais surtout étrange du fait qu’elle ne l’avait pas croisé depuis un bail. Sa faute certainement, qui d’autre ? J’étais celle qui avait changé de confrérie en premier lieu en mars dernier et j’avais l’impression que tous les iotas m’en voulaient même s’ils avaient prétendus le contraire. A vrai dire, je me rappelais très bien avoir prise cette décision sur un coup de tête alors que je pensais que quitter les rouges apaiseraient les tensions entre Ethan & Damian. Cela n’avait en réalité rien changé et les deux jeunes hommes s’étaient mêmes battus lors du bal de promo de cette année. Peter n’échappait pas à la règle, il avait beau ne pas me faire clairement des reproches, j’étais certaine qu’il m’en voulait au moins un peu de l’avoir lâché. Arrivés en même temps dans cette confrérie de sportifs, on nous en avait fait baver autant l’un et l’autre afin d’être considéré comme un membre de cette prestigieuse confrérie. Alors en effet, peut-être l’avais-je abandonné mais après tout, il n’avait plus besoin de moi désormais puisqu’il n’était plus considéré comme un bizut. « Appelle çà comme tu veux, j’avais mes raisons. » le coupais-je sur la défensive. J’étais à fleur de peau, sur la défensive et particulièrement exécrable ces derniers temps, ainsi toutes formes de taquineries ou de plaisanteries sur ma personne étaient accueillies par une réplique sanglante. Terminé le temps où j’aurais pris sa remarque à la rigolade, aujourd’hui j’avais l’impression que le monde était tourné contre moi. Et après tout il l’était, tout au long de cette année ma vie n’avait été qu’une suite logique de catastrophe et de larmes, je n’arrivais plus à faire bonne figure. Je ne pouvais continuer à être la bonne patte sur qui tout le monde pouvait compter parce que à l’heure d’aujourd’hui j’étais celle qui avait besoin d’aide et très peu était là pour cela. Ou peut-être qu’ils étaient là et que je refusais de les voir, aucune importance. Le départ de Damian, la mort de Rowan, je n’avais en rien mérité tous ces malheurs pourtant ils étaient bien là aujourd’hui et je n’arrivais plus à les ignorer. Peter fut sans aucun doute surpris par mon ton dès plus sec mais je n’y prêtais guère attention, dans cinq minutes il en aurait marre de me faire la cosette, il repartirait avec ses précieux iotas et moi chez les bleus. Parce que c’était cela désormais, nous n’étions pas capables de traverser une allée pour aller rendre visite à l’autre maison. De ce fait je m’en pressais de lui faire la remarque. Qu’avait-il à dire pour sa défense ? Il avait raison également, j’aurais pu continuer de visiter mon ancien pavillon. Seulement j’avais quitté les iotas pour m’éloigner pour de bon de Damian, s’il m’avait croisé tous les deux jours dans les couloirs, cela n’aurait en rien amélioré la chose. Mais tout cela Peter l’ignorait. Est-ce qu’il était encore temps de lui raconter le pourquoi du comment de mon départ ? J’en doutais fortement, après tout des mois avaient passés et notre complicité n’était plus franchement au beau fixe. « Donc voila, tu admets être autant responsable que moi du fait de notre éloignement soudain. » Le repris-je, non le fait qu’il me taquine en l’accusant de les avoir abandonnés ne m’était pas passé. Pourquoi devais-je toujours être la fautive dans l’histoire ? Seuls Constance, Damian, Ethan & Fleur avaient connu mes raisons, les autres n’avaient pas besoin de les savoir. Constance avait été compréhensive m’avait laissé partir et Fleur m’avait accueillie les bras ouverts, pourquoi donc le reste des iotas ne pouvaient-ils pas l’être tout autant. Oh et voila que désormais il ressortait le parfait cliché du alpha qui passe sa vie la tête dans les bouquins. Je ne pus m’empêcher tout de même sourire, remarquant qu’il avait sûrement dit cela pour détendre cette nouvelle atmosphère tendue. Oh mon Peter, maintenant que je le retrouvais je comprenais à quel point il m’avait manqué. Il n’était pas non plu l’un de mes meilleurs amis mais il avait été bien souvent une bouffée d’oxygène. Comment ais-ce que j’avais réussit à perdre tout ceux que j’aimais en l’espace de quelques mois ? « On a pas de vie, et vous il vous manque un cerveau. » Ripostais-je sur le même ton taquin, loin du ton froid que j’avais utilisé précédemment. Bien entendu je lui sortais un cliché tout autant ridicule si ce n’est plus concernant le cliché même du sportif, sans cervelle avec seulement des gros biscottos. Bien entendu ce n’était aucunement le cas à Berkeley puisqu’il fallait avoir une bonne moyenne pour faire partie de l’équipe de football. Chose que je savais, puisque j’avais moi-même été dans cette confrérie durant une année. Finalement j’enchainais la conversation avec des banalités, consciente que la conversation allait bientôt s’écourter et que nous retournerions à nos activités sans plus penser à l’autre. J’hochais la tête en réponse à ses paroles, en évitant de rire à sa dernière allusion. Qu’est-ce qu’il me prenait de faire des blagues autant de mauvais goûts sur son prénom ? Peut-être que désormais, j’étais aussi devenue une espèce de chieuse cherchant toujours à enquiquiner davantage son monde. Et voila qu’il me renvoyait la question. Merde. Je pinçais fortement les lèvres à sa question. Les rumeurs courraient à berkeley, il était difficile d’y échapper. J’aurais aimé que Peter ne pose pas de questions sur mon départ précipité et sur mon retour. Je n’avais pas franchement envie de remuer le couteau dans la plaie. Mais puisqu’il voulait savoir, autant lui exposer ma vie si minable en détails. « Oui. C’est vrai. Après le tumultueux bal de promo dont tu dois certainement te rappeler comme une grosse mascarade comme tous ceux qui y étaient présents, Damian est rentré à Dublin. Je l’ai naturellement suivi pensant que notre histoire n’était pas terminée. Figure-toi qu’il m’a clairement dit qu’elle l’était, et je ne eux l’en blâmer c’est moi qui l’ait quitté pour un autre après tout. Après çà, je n’ai pas eu le courage de rentrer directement à berkeley et de revoir Ethan. Alors je suis restée deux mois de plus à Paris, étant donné que Manon est rentrée, je l’ai fait également. Voila. » Ma voix était tremblante et désormais je sentais des larmes perler au coin des yeux. Bien joué, maintenant je jouais la carte de la pathétique pauvre fille rejetée. Mais on me l’avait dit, tout cela était de ma faute, j’avais largué Damian dans un premier temps. Je ne pouvais même pas blâmer Ethan, j’étais la fautive de l’histoire. « Oh non, ne me joue pas la carte de la pitié. Ne dis rien. » Le coupais-je alors que j’étais certaine qu’il allait ajouter quelque chose, sans doute de banales paroles réconfortantes. Mais rien ne pouvait me réconforter si ce n’est l’homme qui se trouvait en Ireland à présent. J’allais maintenant assumer de vivre une vie dénuée de sens et me remémorer sans arrêt mon erreur du bal d’hiver. « J’ai du travail, alors si tu veux bien m’excuser. » Continuais-je tout en le congédiant du regard. Sur ce, je m’installais à une table et en sortait mes bouquins. Dès qu’il aurait le dos tourné je pourrais pleurer toutes les larmes de mon corps une fois encore.
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MessageSujet: Re: my heart skips a beat → plum&peter my heart skips a beat → plum&peter EmptyMar 27 Déc - 2:48

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