the great escape
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the odds are never in our favor, right ? (savy.)

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MessageSujet: the odds are never in our favor, right ? (savy.) the odds are never in our favor, right ? (savy.) EmptyVen 18 Oct - 21:48

- .moi le matin, je casse le vent, je fais chier les gens
ça me purifie c’est important. -

.sara banner-reyes ; levy dryden ; lambda's house.
--------------------------------------------------


Il sonne vingt-et-une heure du soir sur la ville de San Francisco. La nuit est tombée et a laissé place à une nouvelle nuit de débauche. Une douce mélodie plane dans la chambre de la brune. Elle est enfermée depuis cinq heures dans cette chambre, la Coleen montant la garde, l’empêchant de sortir sous aucun prétexte pour qu’elle rattrape le retard qu’elle avait accumulée avec sa participation aux olympiades, qui soit dit en passant, ne sont pas encore terminées. Même pour aller au toilette, la blonde devait accompagner la brune, porte ouverte – au grand damn de Sara qui avait vu ses paroles devenir réalité, elle savait que Coleen était têtue et obstinée, mais à ce point. Jamais. Allongée en position étoile de mer sur le ventre, jambes et bras écartés loin d’elle, Sara dort. Elle dort depuis trois heures, son stylo toujours dans sa main droite et sa feuille malheureusement collée à sa joue gauche par un filet de bave. Sexy. Elle grogne légèrement quand elle entend la porte de sa chambre s’ouvrir doucement. Si au début tout est dans la douceur, la fin ne l’est plus. C’est une tornade blonde en short de sport et brassière qui lui saute dessus après l’avoir dardé de flash dans le visage. Elle se voit sautiller par les énormes bonds que Coleen fait avec son corps frêle. Comment une si petite chose peut remuer autant ? Se mettant sur le dos, la jeune femme la voit au-dessus d’elle. Coleen tape dans ses mains et hurle « tu devaiiiiiis pas dooooormiiiiiiiiiiiir ! » qu’elle chantonne en courant à moitié sur le lit deux places de la brune. Sara ouvre difficilement les yeux et s’assoit près du dessus de lit, jambes croisées contre son ventre pour ne pas se faire marcher dessus par Coleen. Une main passe dans ses cheveux et se retrouve coincé par les nœuds que forme sa chevelure. Elle grimace. « coleen, mon lit n’est pas un trampoline ! » lâche-t-elle en entendant de loin les grincements des lattes en bois, elle ne donne plus très chères de ses pauvres lattes. Elle ferme les yeux et se pince l’arête du nez. « coleen, si t’arrêtes pas, je bouffe tes céréales et je te fous un bordel monstre dans ta chambre, crois moi j’en suis capable. » lâche-t-elle, essayant d’attraper l’attention de son ami. Elle le pense, après tout, elle l’a déjà fait. Coleen s’arrête, croise les bras contre sa poitrine, l’appareil photo toujours dans la main. Elle se poste devant elle et lâche, un sourire manipulateur sur les lèvres « ose, et ses photos se retrouvent sur le net. » Sara a perdu, elle soupire et se laisse tomber sur le côté, essuyant le coin de ses lèvres pour enlever le reste de bave qui lui reste. Elle est dégoutée, pourquoi elle bave ? Elle n’a jamais bavé dans son sommeil. « bref, j’espère que t’as avancé dans tes devoirs ! » Elle grommelle « ouais m’man. » elle ment évidemment, les trois heures où elle devait travailler, elle s’est assoupi mais lourdement sur son lit dans une position plus que confortable, avouons-le. « bien, tu termineras demain, tu peux aller prendre ta douche, ça sent pas la rose ici. » lâche-t-elle en s’enfuyant, évitant de peu l’oreiller que Sara lui a balancer avec toutes les protestations possibles. Elle se rassoit, jambes en tailleurs et soupire. Elle a la tête comme une citrouille, et le programme de la soirée organisée spécialement par une de ses amies lui donne le vertige. Elle doit rencontrer quelqu’un et c’est vraiment pas de gaîté de cœur, elle a perdu un pari et la voilà obligée d’aller voir ce mec, qui déjà ? Elle se souvient même plus de son prénom. Elle relève ses jambes et coince ses bras entre ses cuisses, posant sa tête dans le creux que forment ses genoux. Tout ce qu’elle veut, c’est dormir et ne plus penser. « SARAAAAAAAAAAAAA » qu’elle entend hurler dans l’appartement. Elle sursaute et manque de tomber de son lit. Elle a envie de hurler, et c’est sans s’en rendre compte, qu’elle attrape son oreiller et hurle tout ce qu’elle peut, la tête dans l’oreiller, étouffant son hurlement dedans. « SARAAAAAAAAAAAAA » elle l’aime sa Coleen, elle est sa soulmate, sa cristina, mais des fois, comme là, elle avait juste envie de l’étouffer avec les céréales qu’elle n’a pas le droit de manger. Elle jette son oreiller devant elle et serre les dents. Sara, elle s’est –enfin, on l’a réveillé du mauvais pied. Bad day. « QUOIIII ? QU’EST-CE-QU’IL Y AAAAAAA ?!!!!!! » qu’elle hurle fort, allez, comme ça tout l’immeuble est au courant qu’il se passe –sans doute- quelque chose chez les deux tarés qu’elle sont. Coleen débarque alors en trombe dans sa chambre, l’air de rien. « t’aurais pas vu mon boucleur ? » Sara tombe de haut, son visage le montre bien, elle affiche une mine effarée, énervée, complètement perdue, tout ça à la fois. « t’es pas sérieuse là ? qu’elle demande en se prenant la tête dans ses mains. Elle la regarde, la blonde affiche une mine étonnée. Si, elle est sérieuse. si, t’es sérieuse. Oh mon dieu, tu vas me tuer un jour. lâche-t-elle en se levant de son lit. il est surement dans la salle de bain. » elle pince ses lèvres et hausse les épaules, elle ne sait pas où il est son boucleur, tout ce qu’elle veut et tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle veut de nouveau être dans son lit et ne pas aller à ce fichu rendez-vous arrangé. Elle n’a pas envie de rencontrer ce mec. Mais vraiment pas, de toute façon, elle n’en a pas besoin, elle n’a pas besoin de mec, elle est bien toute seule, vrai ? Coleen hausse les épaules et va dans la salle de bain, une minute plus tard, un cri de victoire retentit dans l’appartement, Sara avait raison sans le savoir. Elle se colle la main au front et soupire une nouvelle fois, elle est de mauvaise humeur et pourtant elle n’a pas ses règles. Il y a des jours comme ça, ce n’est pas les bons moments. Elle rassemble le peu de courage qu’elle a et file dans la douche, virant au passage la Coleen qu’elle met à contribution pour lui dégoter une tenue convenable, parce que si ça ne tenait qu’à la brune, baggy, tee-shirt et converses feront l’affaire.

Elle jette un dernier regard sur l’écran de son i-phone, vingt-trois heure quinze. Elle balance sa tête en arrière et ferme les yeux, elle prend une profonde inspiration et la relâche avec beaucoup de bruit. Ça fait un quart d’heure qu’elle est dans sa voiture, garée près de l’immeuble des Lambdas. « tu vas voir, il est gentil et super mignon en plus ! il est fait pour toi. » qu’elle lui avait dit en lui donnant l’adresse et l’horaire du rendez-vous. Coincée, elle se sentait piégée. Elle détache sa ceinture, ne se regarde pas dans le miroir, si elle est affreuse, tant mieux, un bon point pour elle, il la virera peut-être de sa chambre après cinq minutes de présentation. Mais stressée comme elle est, elle se regarde « merde » tout est en place. Mais elle n’a pas non plus le courage de s'enlaidir, elle lève les yeux au ciel, attrape son sac et sort de sa voiture. Une main sur la portière elle pourrait presque envier une nuit entière dans sa Lamborghini –cadeau de beau papa pour les vingt-et-un an- plutôt que de passer une soirée avec un inconnu qui elle est sûr, n’est pas du tout comme son ami l’avait décrit. Après tout, qui voudrait voir une fille à cette là. Elle verrouille sa voiture et s’avance à petit pas de l’immeuble. Il semble vide, elle croise les bras contre sa poitrine et serre les dents, pourquoi avoir perdu ce foutu pari ? Et en plus elle commence à avoir faim, l’envie irrésistible de rentrer chez elle et de regarder un film avec Coleen l’a prend au trip violemment. Arrivée devant la porte d’entrée, sa main sur la poignée, elle hésite quelque seconde avant de l’ouvrir et de se jeter dans la gueule du loup. Elle ne supporte déjà pas de prévoir quelque chose, mais vraiment pas quand c’est les autres qui prévoit à sa place.

Elle s’avance lentement dans les couloirs du rez de chaussé. La chambre se situe au deuxième étage et l’ascenseur est en panne. Postée devant la porte, elle grommelle en se prenant la tête dans les mains. Mais elle n’a pas le choix. Au même moment, elle sent son iphone vibrer dans sa poche. Elle sautille légèrement sur place et le sort de sa poche pour décrocher sans voir qui c’est. C’est une voix aigüe à l’autre bout du fil et elle reconnait tout de suite l’investigatrice de ce rendez-vous. Elle tente de se calmer mais la chose est compliquée. « je vais très bien et toi, ah oui, non ça ne va pas, je vais être coincée avec un mec, probablement fou et mon nom fera la une demain dans la rubrique fait d’hiver, merci connasse qu’elle lâche en montant les escaliers pour aller au premier étage, elle veut prendre tout son temps et le blasé d’avance. Le regard posté sur le sol, elle tente de maîtriser la flopée de jurons qui arrive. oui , j’y vais, j’arrive bientôt à sa chambre, sérieux, pourquoi tu m’as arrangé ça avec lui. qu’elle murmure plus pour elle-même que pour autre chose. Elle redresse la tête et croise quelqu’un. Pas quelqu’un, lui, elle serre les dents et prise d’une crampe d’estomac elle lâche. Oui, je vais bientôt le voir, je suis bientôt chez lui. » qu’elle dit tout en minaudant, elle sait pas ce qu’elle cherche à faire. Alors qu’elle tente de faire comme si de rien était, elle l’entend dire. « La vierge effarouchée a un rencard. Intéressant. » son sang ne fait qu’un tour dans ses veines avant d’exploser. Elle s’arrête et le regarde avec un mauvais regard, mais il ne semble pas vouloir la laisser. Il marque un arrêt « T'es au courant qu'il va vouloir te sauter à la fin de votre rendez-vous n'est-ce pas? Non, parce que c'est comme ça que ça marche à notre âge. Prête à passer à l'acte ? » son ton est moqueur, elle ne le connait que trop bien et tout ce qu’elle a envie de faire, c’est de le baffer violemment, même avec tout ce qu’il s’est passé, elle serre la prise autour de son téléphone et raccroche au nez de la personne. « t’es vraiment con tu le sais ? » qu’elle lâche en collant sa main en prise avec son iphone contre sa bouche. Elle plaque le même sourire qu’elle arbore sur les lèvres. « T’inquiète pas pour moi, je vais prendre mon pied. Et toi, ton rencard s’est désisté ? Pas assez bien pour elle apparemment, ô pauvre Levy, obligé d’errer dans les couloirs du bâtiment pour essayer de choper une pauvre âme perdu. elle penche légèrement la tête et affiche une mine faussement désolée. tu veux de l’aide pour t’en chercher une, tu sais il y a des filles très bien … mais elle s’arrête et lâche un ô de surprise oh, mais attend tu les connais, c’est celle que tu payes. » elle hausse les épaules, fière de sa connerie. « maintenant, si tu veux bien, j’ai un rencard ! » lâche-t-elle avec un sourire mesquin sur les lèvres. Ce soir, c’est pas le soir pour vouloir s’amuser avec elle.
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MessageSujet: Re: the odds are never in our favor, right ? (savy.) the odds are never in our favor, right ? (savy.) EmptyDim 20 Oct - 15:08

Rêvassant de tout et de rien, allongé sur mon king size bed, la voix aiguë de ma charmante compatriote me tirait de mes rêvasseries. « A quoi tu penses  Levy? » A te prendre contre le mur. Je m'empêchais de formuler ma réponse à voix haute et lui lançait un sourire mystérieux à la place. L'un de ses sourires qui disaient, 'tu ne me connais pas et tu ne me connaîtrais jamais vraiment.' Je ne cherchais pas vraiment à faire de moi l'un de ses types qu'on ne connaît rien sur leur vie, je n'aimais simplement pas parler de moi. Paradoxalement, j'aimais qu'on parle de moi. Et en ce moment çà allait de bon train. J'avais fait parler de moi grâce à la première épreuve des olympiades où moi et mon équipe avions finis pas plus loin qu'en cellule. Pour une fois qu'on ne parlait pas seulement de moi, pour ma liste de conquête toujours plus longue. J'étais ce qu'on pouvait grossièrement appelé un 'Don Juan' ou 'Casanova'. Certains me surnommaient 'affectueusement' le connard, ce que je ne niais pas être. Les filles savaient malgré tout à quoi s'attendre en passant dans mon lit, pas de promesse d'une  longue et belle relation, seulement le souvenir d'une nuit et de mes bras. Elles ne restaient certainement pas avec moi pour prendre le petit-déjeuner, à vrai dire elle n'avait même pas le privilège de rester dormir avec moi après l'acte. On me demandait souvent pourquoi. Je ne l'expliquais pas. J'aimais dormir seul c'est tout. C'est ainsi que je leur demandais simplement de se rhabiller et de quitter ma demeure, non sans avoir fait preuve d'un minimum de tact. De toute façon la plupart des files avec qui j'avais couché dernièrement se trouvaient être à chaque fois dans une des soirées omegas dans lesquelles je me trouvais. C'était donc simple, je couchais avec la dite conquête de la soirée dans l'une des chambres omega et je me rhabillais et partait. J'avais détourné mes prunelles vers le pele mele qui ornait mon mur pour y redécouvrir diverses photos de personnes qui m'étaient chères. Être accroché sur ce mur était une grande fierté pour les personnes s'y trouvant, ce n'était pas donné à tout le monde de figurer dans mon humble chambre. A vrai dire, ces photos ne contenaient presque que des photos de moi et de Caleb. Et cela résumait très bien ma vie, à part notre duo,, rien d'autre ne m'était vraiment important. Maintenant que j'y pensais, de l'extérieur cela pouvait sonner comme un couple gay. Mon visage se fendit en un sourire sarcastique. Lui et moi aimions trop la gente féminine pour changer de bord. Chloé ou peu importe son prénom avait continué de parler mais je ne l'écoutais pas, déjà lassé par sa voix. Elle était l'étudiante avec qui je devais rendre un projet pour le cours d'anglais appliqué. Je l'avais choisi pour être mon binôme parce que non seulement elle était très douée en cette matière mais en plus, elle avait un corps à damner un saint. C'est donc tout naturellement que j'avais prévu de coucher avec elle, une fois notre projet terminé bien entendu, les études avant tout. « Dis Levy, tu as déjà été amoureux ? Vraiment amoureux ? A un tel point, que tu as envie de pleurer toutes les nuits, parce que cette personne n'est pas avec toi ? » Je fronçais les sourcils, en écoutant la question de la jolie blonde. Pourquoi me posait-elle cette question ? Je n'avais pas envie d'y répondre, parce je n'avais pas envie de parler, ne pouvait-elle pas le comprendre ? Elle aurait du se contenter de faire notre devoir en silence. Je soupirais bruyamment avant de répondre sèchement. « Non. » Ce n'était pas un réel mensonge. Oui j'avais été amoureux une fois. Non, cela ne me donnait pas envie de pleurer toutes les nuits. A vrai dire, je ne savais pas si c'était cela, être amoureux. J’espérais bien que non. Ce sentiment était ridicule et pesant. Je ne pris pas la peine de lui retourner la question. Je m'en contrefichais de ses sentiments. Elle m'agaçait soudainement et je la suppliais intérieurement de se dépêcher de finir le travail et de sortir de ma chambre. Ce que les filles pouvaient être agaçantes avec leurs histoires et leurs sentiments. « Je suis amoureuse de Liam, vraiment amoureuse. Mais Liam se fiche de mes sentiments... Il ne pense qu'à coucher à droite à gauche. » Soupira-t-elle avant de baisser les yeux vers le sol, dramatiquement. Je connaissais vaguement ce Liam. Je ne lui avais jamais à proprement parlé mais sa réputation le précédait. C'était le connard type par excellence qui promettait mondes et merveilles aux filles pour les mettre dans son lit. Une fois que c'était chose faite, le mec ne les rappelait jamais et elles finissaient avec le cœur en morceaux. Classique. Je soupirais à mon tour, elle parlait trop, cela m'ennuyait. Me levant brutalement du lit où j'étais lamentablement étendu, je levais brutalement la dite Chloé et vint coller mes lèvres aux siennes. Surprise, elle lâcha un minuscule gloussement avant de répondre à mon baiser ardent. Après tout, si je ne pouvais la faire taire par des mots, j'allais l'occuper de mes mains pour qu'elle ne cesse de parler de ses histoires qui ne m'intéressaient guère Notre moment intime fut de bien courte durée puisque un troisième année, toqua un coup à ma porte avant d'y pénétrer. Pas le moins dérangé, par notre position compromettante, il formula sa requête. « Vous baiserez ensemble plus tard. Chloé, on t'attend en bas pour la réunion. » Réunion de quoi ?  Chloé se sentit offensée par le jargon de notre compatriote, et s'empressa de s'écarter de moi. Je grognais de frustration alors que nos ébats sexuels allaient devoir être remis à plus tard. Qu'importe ce qu'était cette foutue réunion, j'étais certain que cela ne pouvait pas être aussi important que mon plaisir, n'est-ce pas ? Chloé s'était déjà levé et elle avait quitté l'appartement, me laissant seul, en manque et en colère. Je soupirais dramatiquement avant de me lever et de quitter l'appartement à mon tour. J'avais faim et la cuisine lambda regorgeait toujours de bonnes choses appétissantes. Il était aux alentours de vingt trois heures et la demeure était bien calme. A croire que tout le monde se couchait à l'heure des poules dans cette confrérie. J'avais vraiment hâte de me retrouver chez les jaunes, les lamda ne me correspondaient définitivement pas. Attrapant un paquet de cookies du placard à ma droite, je choppais également une canette de coca du frigo puis je repartais vers mon appartement avec mon dû. Mon iphone vibra et je lis le message qui m'est adressé. Il provient de la dite Chloé. « Réunion obligatoire, je t'expliquerai. Désolé pour avoir déguerpi, on remet çà bientôt ; ) xo » Je souris. On remet çà si je veux d'abord, pensais-je. J'avais envie d'elle sur le moment mais ce n'était pas dit que la prochaine fois que je la verrais, l'envie serait encore présente. J'avais entrepris de siffler, heureux pour aucune raison particulière. C'était bien rare pour quelqu'un aussi aigri que moi. Je me tus alors que je vis une brune me passer devant en conversation téléphonique avec un interlocuteur non identifié. Je ne mis pas longtemps à reconnaître la voix de cette fille qui parlait bien trop fort à une heure pareille. Sara avec un rencard, Sara a un rencard avec un lambda. Très intéressant, d'autant plus que cela voulait dire que je connaissais au moins de réputation le mec. Probablement un crétin désespéré. Je ne pus m'empêcher de faire une remarque déplacée et moqueuse. C'est comme çà, j'étais d'humeur chieuse ce soir et encore plus avec elle. « t’es vraiment con tu le sais ? » Ah ? C'est marrant, j'entends çà souvent. J'affiche ma mine faussement offensé par son insulte digne d'une collégienne. Tu n'as pas mieux en réserve ma très chère Sara ? « T’inquiète pas pour moi, je vais prendre mon pied. Et toi, ton rencard s’est désisté ? Pas assez bien pour elle apparemment, ô pauvre Levy, obligé d’errer dans les couloirs du bâtiment pour essayer de choper une pauvre âme perdu, tu veux de l’aide pour t’en chercher une, tu sais il y a des filles très bien … oh, mais attend tu les connais, c’est celle que tu payes. » Et voilà que plus énervée que jamais, elle commence un monologue. Wow, c'est digne d'un dialogue de Newport Beach. Elle se prend soudainement pour Summer Roberts ou quoi. J'éclate de rire. Je ne peux m'en empêcher, parce qu'elle est marrante une fois qu'elle est énervée. « Ça t'as pris combien de temps pour trouver cette superbe réplique ? Elle est de toi ou tu l'as piqué à l'une de tes séries TV ? » Je ne connais pas assez Sara pour savoir si oui ou non elle est du genre fan de séries télévisées, mais je peux très bien me l'imaginer l'être. Je la vois bien passer son vendredi soir à regarder one tree hill, newport beach ou the vampire diaries. Des séries qui lui permettent de sortir de sa vie monotone. C'est le genre de fille qui vit sa vie par prédilection, je pourrais le parier.  « maintenant, si tu veux bien, j’ai un rencard ! » Elle continue, plus fière d'elle que jamais et c'est amusant, on croit voir une gamine qui a obtenu le premier rencard de sa vie. Décidément je sens que je vais prendre mon pied à l'agacer ce soir, d'autant qu'elle a déjà l'air d'être sur la défensive. Quelque chose me dit que son rencard la stresse. « Oh mais non attends, j'ai besoin de tes conseils pour tirer mon coup, apparemment ! Je suis tout ouïe. Dites moi, Ô grande vierge effarouchée, comment fait-on pour séduire le sexe opposé. » Je reste sérieux quelques secondes les mains en signe de prière et puis je n'en peux plus, j'éclate de nouveau de rire. Je me moque éperdument d'elle. Parce qu'elle n'a visiblement aucun conseil à me donner sur ce sujet. Le contraire serait moins paradoxale. Je m'éloigne quelques peu d'elle, conscient que cette fois je l'ai vraiment énervé et je vois bien partir son petit poing et s'enfoncer dans mon épaule. « Pardon, pardon, j'arrête de me moquer. Alors comment s'appelle le prince charmant ? » Je demande curieux. Je connais tout le monde ici, il me faut juste un prénom et je saurais qui va-t-elle voir ce soir. J'ai hâte de mettre un nom et un visage sur ce mystérieux  jeune homme, ou jeune femme ? Et si Sara était lesbienne ? Mes pensés partent un peu loin alors que j'attends une réponse de sa part.
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MessageSujet: Re: the odds are never in our favor, right ? (savy.) the odds are never in our favor, right ? (savy.) EmptyDim 20 Oct - 18:33

« tu vas voir, il est gentil et super mignon en plus ! il est fait pour toi. » elle ressasse sans arrêt cette phrase dans son crâne alors qu’elle atteint le bâtiment des lambda. La voix de crécelle de sa soit disant amie résonne dans sa tête comme si elle l’entendait de vive voix. Menteuse. Gentil, mais bien sûr, mignon, peut-être. Fait pour elle, elle n’y croit pas un seul instant. Elle est peut-être naïve, mais pas conne, elle sait à quoi s’attendre, et sait d’avance comment elle réagira s’il ose tenter quelque chose avec elle. Son point se serre sans qu’elle ne s’en rende compte. Passant devant l’accueil, elle remarque une silhouette, dos à l’entrée, feuilletant un magazine. Bien, si quelqu’un a une folle envie de foutre le bordel ici, c’est open bar. Elle est soudainement bien contente d’habiter dans le centre-ville avec Coleen et d’avoir abandonné la chambre qui lui avait été donnée à son inscription. La laissant à sa soi-disant colocataire, d’ailleurs, elle ne sait pas où elle avait foutue la clé de cette chambre. Elle se dirige directement vers l’ascenseur, flemmarde ? Vous ne connaissez pas Sara. Partisante du moindre effort, elle fait tout pour ne pas se fatiguer encore plus quand elle doit être coincée à un stupide rencard, si on peut appeler ça comme ça. En panne, cet ascenseur est en panne. Un autre point à ajouter sur la longue liste qui fait que cette soirée s’annonce être une soirée de merde phénoménale. Alors qu’elle soupire le plus bruyamment possible en passant ses mains dans ses cheveux, elle sent quelque chose vibrer dans sa poche. Soudain, elle a un espoir, un infime espoir que celui qu’elle doit voir ce soir annule ce rendez-vous, déjà à cause de son retard mais surtout parce qu’il a autre chose à faire de plus intéressant, en fait, elle s’en fiche, tout ce qu’elle veut c’est qu’il la contacte, non pas pour savoir dans combien de temps elle arrive mais pour annuler, au moins, elle ne pourra pas dire qu’elle s’est défilé mais que c’est lui qui a annulé. Pour le coup, elle préfère se faire planter que de planter la personne. Tout ça pour un stupide pari. Elle sursaute légèrement à la deuxième vibration et prend directement son i-phone de sa poche pour décrocher sans voir qui est la personne qui l’appelle. Encore un point qu’elle ferait mieux d’arranger, et très vite. Ce n’est pas une voix masculine qu’elle a au bout du fil, mais la voix de crécelle qu’elle entendait dans sa tête qui parle. Merde, déjà elle est grillée, elle ne l’a pas oublié, et si elle appelle pour lui demander ce qu’elle fout, pourquoi elle est en retard, c’est que lui s’interroge. Et merde. Elle grogne et serre les dents, obligée de monter par les escaliers, une envie irrésistible d’arracher les cheveux à cette fille se présente. Alors qu’elle monte facilement les escaliers, elle s’arrête au premier étage et décide de rallonger son retard, prenant un malin plaisir à marcher avec une lenteur digne d’un escargot. Elle avance dans le couloir du premier étage avec une nonchalance qui lui est propre. Si elle parait calme au vue de sa démarche, à l’intérieur s’en est tout autre. Elle est un véritable volcan en éruption, serrant des dents pour ne pas injurier comme il le faut la personne au bout du fil. Téléphone collée à son oreille, elle entend d’une voix distraite les mises en garde de Katherine et l’importance de ce rendez-vous, et voilà qu’elle lui sort que ce Liam est l’homme de sa vie, qu’il est fait pour elle. Elle a envie de rire. Blablabla, elle roule des yeux et soupire, avant de porter une grande intention sur les converses qu’elle porte. Elle avait réussi à ne pas mettre la petite robe et les talons prévus par Coleen et avait troqué la tenue qu’elle jugeait non appropriée par la chose pour une tenue plus … elle. Qui lui convenait plus. Et encore, elle jugeait la tenue portée trop classe, trop sexy pour lui. Passée une soirée avec un inconnu est une chose, mais lui laissé croire une quelconque chance avec elle, peine perdue, même pas en rêve. Elle redresse la tête et voit une silhouette. Un autre point à placé sur sa liste pour la soirée de merde. Qu'est-ce qu'il fout là ? En fait, elle ne cherche pas à comprendre, elle ne cherche plus. Si elle avait décidé de ne plus le croiser, son appartenance à son équipe pour les olympiades avait remué le couteau dans la plaie, une plaie qu'elle tentait de refermé. Ouais, il était une plaie, pas une plaie qu'on a aimé, non plutôt une plaie après une mauvaise chute de vélo qu'on aurait pu éviter. Et s'en vraiment savoir pourquoi, elle lâche qu'elle arrive bientôt à sa chambre avec une intonation qui lui est carrément étrangère, une intonation enjouée, contente. Ce qu'elle n'est pas. Loin de là. Qu'est-ce qu'elle cherche à faire ? À foutre sa merde, probablement ça. Elle ne s’attend pas à ce qu’il réplique, en fait, si un peu, mais une infime partie d’elle le veut. Déjà parce qu’elle prend chaque fois un malin plaisir à le faire chier et qui le lui rend bien. De deux, parce que ça lui laissera gagner encore un peu de temps. Elle raccroche son téléphone. Il est con, elle lui dit, il le sait, mais c’est avec une mine faussement choqué qu’il accueille sa phrase. Il se fout de sa gueule. Elle n’est pas surprise quand il renchérit, ce qu’elle fait d’autant plus en supposant que son rancard l’a laissé tomber pour quelque chose de plus intéressant. Elle parle, elle parle trop Sara, des fois, elle en a marre de vivre avec elle-même. Puis il éclate de rire, il est insupportable. Elle serre des dents. « Ça t'as pris combien de temps pour trouver cette superbe réplique ? Elle est de toi ou tu l'as piqué à l'une de tes séries TV ? » Elle secoue légèrement la tête. Si elle s’attarde, ce n’est pas des monologues qu’elle va lui servir, mais des poings sur un plateau. Elle penche légèrement la tête et sort qu’elle a un rencard. Mais il la retient, pourquoi, il la retient ? Alors qu’elle fait un pas il lui lance « Oh mais non attends, j'ai besoin de tes conseils pour tirer mon coup, apparemment ! elle le regarde avec un regard noir, il se fout vraiment de sa gueule, et c’est pas le dit Liam qu’elle va taper, mais c’est bien lui. La prochaine, tais-toi Sara. Je suis tout ouïe. Dites-moi, Ô grande vierge effarouchée, comment fait-on pour séduire le sexe opposé. » il affiche une mine sérieux, plaquant ses paumes l’une à l’autre en guise de prière. Grande vierge effarouchée. Elle serre les dents, et il explose de rire, elle se pince les lèvres et inspire profondément. que tu sois moins pathétique, et arrête de m’appeler comme ça. » lâche-t-elle dans un murmure assez fort. Ouais, elle ne doit rien faire, si dans le passé, elle ne se gênée par pour foutre des raclées dans la cours de récré, ce n’est plus pareille aujourd’hui, parce qu’elle risquerait sa place à la fac, finit les punitions et les récrées interdit, les lignes à copier. Aujourd’hui, elle doit se tenir à carreau surtout avec sa dernière frasque en date et son passage au trou pour une nuit. Elle se sent mal de repenser à ça. Ironie du sort quand tu nous tiens. Elle avait toujours réussit à se sauver des griffes de la police dans le passé, elle s’en était toujours sortit quand elle avait commis ses délits, mais apparemment, il lui aurait fallu d’une nuit pour qu’une autre honte s’inscrive dans sa liste. Il fait quelque pas, mais l’envie est trop présente et elle le frappe dans l’épaule. Elle ne parle pas, de toute façon, parler à Levy c’est comme parler à un mur et puis, quel conseils lui donnerait-elle ? Rien, mise à part le fait d’arrêter d’être un crétin mais ça, il le savait déjà. Si elle est une cause perdue pour beaucoup, il la dépasse de loin. Il se retourne, elle n’a pas frappé fort, son coup de poing faisait penser à un coup de petite cuillère. « Pardon, pardon, j'arrête de me moquer. Alors comment s'appelle le prince charmant ? » elle fronce le regard, ouais, mon cul t’arrêtes de te moquer. qu’elle pense fort. Elle reste plantée là, bras croisés contre sa poitrine. Pourquoi ça l’intéresse ? Pour mieux se foutre de sa gueule ? Elle n’est plus à ça près de toute façon. Elle tourne trois fois sa langue dans bouche avant de lâcher. « Pourquoi ça t’intéresse ? en fait je m’en fous. qu’elle commence avant de lâcher avec un profond soupire agacé heuuuum fit-elle en cherchant le nom liam, enfin je crois, j’ai pas vraiment retenue son nom. » elle sait que sa phrase peut-être pris d’une façon complètement différente à sa pensée, mais elle s’en fout. Elle tourne la tête vers le bout du couloir, son iphone vibre de nouveau dans sa main mais elle ne répond pas, elle regarde vite fait le nom, Katherine, elle ferme quelque secondes les yeux et annule l’appel, elle range son portable dans son sac et est décidé à l’oublier, elle claque sa langue contre son palais et elle reporte son attention sur lui mais son regard s’abaisse et un sourire moqueur apparait sur ses lèvres quand elle voit le paquet de cookie et la canette de coca. « tu vas tenter de combler ton manque d’affection dans des gâteaux, tu sais que c’est typique d’une meuf, j’parie que tu vas regarder la télé aussi. lance-t-elle en affichant un sourire entre la moquerie et la tristesse huuuum … elle s’est rendue compte bien assez tôt que tu n’en valais pas la peine c’est ça, pauvre de toi, elle n’a pas eu suffisamment de pitié … » elle porte sa main près de son cœur et sort un « je suis vraiment désolée … ou pas, en fait. » qu’elle lâche avec un léger rire. Manque de répartie bonjour, mais Sara est arrivée à un point où tout ce qu’elle veut c’est insulter ou frapper sans argumenter.
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MessageSujet: Re: the odds are never in our favor, right ? (savy.) the odds are never in our favor, right ? (savy.) EmptyLun 21 Oct - 16:11

Qu'allais-je faire de ma soirée désormais ? Qu'allais-je faire de cette maudite nuit de dimanche ? Je n'avais aucun cours le lundi de toute la journée, il était donc inutile que je me couche aux aurores et bien que la pendule de la cuisine affichait déjà vingt-trois heures passées, il me semblait qu'il était encore bien trop tôt pour songer à se mettre au lit. J'avais été la veille à l'une des soirées omega qui n'avaient plus aucun secret pour moi et étant donné que j'avais une fois encore abusé de l'alcool, mon estomac n'était pas encore prête à remettre cela ce soir. Quant aux drogues je n'y avais plus touché depuis la première épreuve des olympiades. L'avertissement de la police et notre nuité en prison avait eu raison de mon addiction qui n'en avait jamais vraiment été une. Je prenais des drogues comme j'allumais une cigarette. Je n'en ressentais pas vraiment le besoin. Je pouvais m'arrêter quand je le voulais. J'allumais juste une clope ou avalait une pilule pour me changer les idées. C'est ce que je faisais toujours. J'avais besoin de constamment penser à autre chose qu'à mon présent et mon passé. J'étais complexe et pourtant tout le monde autour de moi pensait savoir exactement qui j'étais. Ils s'imaginaient que j'étais un fils à papa avec un trop gros compte en banque qui s'ennuyant avait commencé à se détruire la santé pour s'amuser.... Oh s'ils savaient...  Je soupirais en retournant à mon appartement en pensant que j'allais probablement passer ma soirée à m'ennuyer désormais. Alessandra était encore dieu sait où et Remy, et bien... Je préférais éviter de passer du temps avec celle-ci, elle était déjà assez chiante en tant que colocataire je n'avais pas envie qu'elle se rapproche de moi. C'était vraiment dommage que Chloé soit partie. Çà l'était d'avantage étant donné qu'elle aurait été partante pour une partie de jambe en l'air. Et le pire dans tout çà c'est qu'elle allait probablement se ramener demain en s’imaginant que j'en avais encore envie. J'étais un homme d'action. Je ne réfléchissais pas, j'agissais sur le moment. Je doutais fort que j'allais l'attendre avant de pouvoir de coucher avec elle. J'en avais envie ce soir, demain mon envie serait probablement passer. J'aurai toujours pu en appeler une autre mais cela revenait au même problème. C'était Chloé que je voulais ce soir et pas une autre. Parfois je me maudissais d'être aussi compliqué et de ne pas vouloir me taper n'importe quelle fille n'importe quand comme le faisait certains.  Avançant dans les couloirs du bâtiment lambda, je me dirigeais vers les escaliers afin de monter jusqu'à notre appartement. L'ascenseur était apparemment en panne mais cela ne m'importait pas étant donné que ma claustrophobie m'empêchait de le prendre d'habitude aussi de toute manière. Je continuais de trouver une idée afin de m'occuper pour le reste de la soirée lorsque Madame Vierge Effarouchée en personne me passa devant le nez. Iphone à la main, elle parlait fort à son interlocuteur et semblait être enjouée, trop enjouée. Tout cela sonnait faux, comme une représentation théâtrale jouée par de piètres acteurs. C'était mal mais je ne pus m'empêcher de lui adresser la parole, de la titiller, de me moquer. C'était devenu un jeu presque malsain. Depuis cette nuit où je l'avais sauvé d'une détresse évidente et où j'avais failli y rester, la jolie brunette apparaissait d'une manière ou d'une autre toujours sur mon chemin.  Je ne croyais pas à ces conneries de destin mis je croyais à la malchance et j'étais certain que cette malchance m'arrivait bien trop souvent en ce moment. Comment pouvait-on expliquer autrement le fait que Sara se soit retrouvée dans mon équipe aux olympiades ? Sur le nombre d'équipe qu'il y avait, il avait fallu qu'elle se trouve dans la mienne, quelle blague. Nous n'avions pas encore converser plus d'une minute mais déjà les répliques sanglantes s’enchaînaient. L'un et l'autre voulant absolument le dernier mot. Elle avait beau être tenace et être coriace j'étais certain que je pouvais l'atteindre plus facilement qu'elle ne m'atteindrait, parce que c'était comme çà, parce que je n'étais rien d'autre qu'un bloc de glace dont les sentiments et les mots ne faisaient qu’égratigner les parois. La carapace construite autour de ma personne était bien d'autre épaisse pour qu'elle ne soit percée par une presque inconnue. Sara en revanche, montrait plus ses émotions. Elle n'était pas dans la retenue, preuve en est, elle était à deux doigts de m'hurler dessus après quelques secondes passées en ma compagnie. Les moqueries fusaient et je dois dire que j'étais plutôt inspiré ce soir. Il faut dire que Sara avait révélé le mois précédent sa virginité gardée depuis tant de temps et il était évident que c'était une information que j'allais me servir contre elle durant encore un bon bout de temps. C'était la seule faiblesse que je lui connaissais pour le moment et j'allais continuer de l'exploiter pour un petit bout de temps. « Que tu sois moins pathétique, et arrête de m’appeler comme ça. » Répliqua-t-elle alors que ce sourire moqueur n'avait pas encore quitté mon visage. Visiblement, elle était exaspérée par mon attitude et mes propos. Tant mieux, c'était le but. Alors ce surnom la dérangeait ? Bien, j'allais donc continuer de l'appeler comme çà pendant un petit bout de temps. « Et comment suis-je censé t'appeler alors ? Demandais-je innocemment. « Tu préfères Saraphine ? Saraphine, la vierge effarouchée. » Continuais-je. Dieu, que je pouvais être pénible. Je me souvenais très bien qu'elle m'avait dit la nuit de notre rencontre qu'elle ne supportait pas qu'on l'appelle par son prénom. Je venais juste de me souvenir de cette information, désormais je l’appellerai également par son prénom en entier, histoire de l'embêter d'avantage. J'avais vraiment l'air d'un gosse immature lorsque j'étais avec elle. Je n'avais pas d'autre choix, puisque le hasard s'amusait à la placer sur mon chemin, j'allais m'amuser avec elle. La pauvre Sara devait tourner en bourrique, une fois j'étais presque agréable avec elle, ensuite j'étais froid et parfois je devenais joueur ou moqueur. Elle n'allait jamais savoir sur quel pied danser avec moi. Elle me caresse l'épaule de son poing. Je crois qu'elle a tenté de me mettre un coup de poing mais étant donné que je me suis reculé au même moment, cela n'a pas eu l'impact prévenu. Je ris encore pendant quelques secondes puis j'essaye tant bien que mal de contenir mon rire devant le comique de la situation. Je détourne la conversation sur le nom de monsieur lambda qui a donné un rendez-vous à Sara ce soir. Vraiment je suis curieux. Je suis certain que le pauvre gosse s'attend à trouver une fille prêt à lui faire une gâterie après qu'ils se soient échangés leur prénom et bien avec Sara, il ne sera pas déçu. A croire que personne ne l'a renseigné sur la marchandise. « Pourquoi ça t’intéresse ? en fait je m’en fous.  Elle commence. Pourquoi cela ne m'intéressait pas ? J'ai envie de savoir qui est l'heureux élu, évidement. (et de me moquer encore davantage). Liam, enfin je crois, j’ai pas vraiment retenue son nom. » Oh. Mon. Dieu. Combien il y a-t-il de Liam lambda habitant la résidence ? Probablement qu'un seul et je suis certain que c'est exactement le même que celui dont Chloé me parlait tout à l'heure. Liam, ce cher Liam, celui qui voit les femmes comme des objets, le plus macho de toute la résidence. Un espèce d'abruti en manque H24, qui a malgré tout un physique qui plaît aux femmes et qui les fait succomber malgré la grossièreté de ce personnage. Alors que j'analyse tout ce qu'elle vient de me dire Sara continue, voulant à son tour me charrier. « tu vas tenter de combler ton manque d’affection dans des gâteaux, tu sais que c’est typique d’une meuf, j’parie que tu vas regarder la télé aussi. huuuum … elle s’est rendue compte bien assez tôt que tu n’en valais pas la peine c’est ça, pauvre de toi, elle n’a pas eu suffisamment de pitié … je suis vraiment désolée … ou pas, en fait. » Je n'ai aucune idée de quoi elle me parle ou plutôt de quelle fille elle me parle. D'autant qu'il n'y a pas une fille en particulier dans ma vie, il y a toutes les filles qui me plaisent et qui sont prêtes à passer une nuit avec moi. Je pense qu'elle essaye de me lancer un pic, de m'atteindre mais elle vient lâchement d'échouer. C'est pas grave Sara, c'était bien tenté mais on n'est pas du même acabit. « J'ai du mal à comprendre de quoi tu me parles, à vrai dire. Je commence. J'ai pris ce paquet de gâteau parce que j'ai faim. J'ai pas eu le temps de dîner parce que j'étudiais avec Chloé. »  J'exagère bien le mot étudier, histoire qu'elle comprenne que justement nous n'avons pas fait qu'étudier. De toute façon ma réputation me précède. Sara doit savoir que je ne suis pas le genre de mec qui sauterait son dîner pour des cours. Je ne mentionne pas le nom de famille de Chloé parce que je ne le connais pas, mais je suis sûre qu'elle voit qui est cette fille. Elle vient d'un échange avec une autre université, elle se trouve en second année et la moitié des mecs sont en chien sur son passage. Tu vois ma petite Sara, je suis loin d'avoir besoin de recourir aux services de prostituées quand j'arrive à mettre dans mon lit les plus belles filles de l'université. Je n'ajoute rien de tout cela, parce qu'elle n'est pas stupide et qu'elle doit désormais l'avoir compris. « Oh et tant que je te tiens, tu diras à ta copine la rousse qu'elle a oublié son soutien gorge hier soir dans la chambre 12 du premier étage de la résidence Omega. » Je ne me souviens plus de son prénom, je crois qu'elle s'appelle Jennifer ou Jane ou qu'importe c'est un prénom qui commence par la lettre J, c'est tout ce que j'ai réussit à retenir. La première fois que je l'ai vu c'est lorsqu'elle a accompagné Sara à la soirée omega. Je n'avais même pas pris le temps de la regarder lors de cette soirée et pourtant hier soir alors qu'on s'était de nouveau retrouvés à une même soirée, j'avais couché avec elle. Je n'ai pas couché avec elle pour emmerder Sara, à vrai dire je n'ai pas du tout penser à Sara alors que je prenais mon pied avec sa copine ; mais maintenant qu'elle se trouve en face de moi et qu'elle essaye de me blesser (et ce même si elle échoue), je me dois de répliquer. Je sais que cette information va l'énerver alors je la lui dis sans aucun scrupule. « Ne fais pas cette tête, elle a pris son pied, je peux te l'assurer. J'ai bien cru qu'elle allait me percer un tympan avec ses cris trop aiguës même. Enfin bref. » J'ajoute et je me tais. Je regarde son visage se décomposer et je dois dire que c'est plutôt jouissif. Je ne souris pas, oh si je le fais mais seulement intérieurement. Et si on commençait à compter les points Sara ? Alors disons que cela fait Levy : 200 points Sara : 3 points. J'attends quelques secondes que la pilule passe, qu'elle me crie dessus ou qu'elle fasse ce qu'elle a à faire pour passer passer ses nerfs puis j’enchaîne plus sérieux cette fois-ci. « A propos du rencart, ton Liam il n'a pas vraiment une bonne réputation. » Juste une mise en garde comme çà, complètement anodine. Elle en fera ce qu'elle voudra, au moins je l'aurai prévenu du personnage avec qui elle sort ce soir.
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MessageSujet: Re: the odds are never in our favor, right ? (savy.) the odds are never in our favor, right ? (savy.) EmptyLun 21 Oct - 20:05

Il a ce sourire moqueur sur ses lèvres, ce sourire qu’elle veut lui arracher avec une bonne claque à en réveiller tout le bâtiment et même plus loin encore. Ce sourire qui la nargue avec un plaisir sadique, l’enfonçant un peu plus dans la misérable soirée qu’elle est en train de vivre. Elle détourne son regard de ses lèvres et lui lâche qu’il soit moins pathétique et d’arrêter de l’appeler comme ça. La Vierge effarouchée, non mais sérieusement … Elle est vierge d’accord, mais pourquoi s’acharnait sur ce point-là, elle regrette soudain de lui avoir parlé de son histoire où d’avoir dit la vérité à cet action vérité stupide. Elle prend une profonde inspiration, tentant de calmer ses nerfs qui commencent à exploser, comme à chaque fois qu’il se trouve dans les parages. Il joue avec elle, elle n’aime pas ça, d’habitude c’est l’inverse, pas dans ce sens-là. « Et comment suis-je censé t'appeler alors ? elle fronce légèrement les sourcils, par mon prénom crétin, ou m’appelle pas, c’est la même chose. Tu préfères Saraphine ? Saraphine, la vierge effarouchée. » elle serre les dents, elle sent un violent frisson lui parcourir le long de sa colonne vertébrale en se propageant dans tout son corps. Une décharge électrique, même se faire piquer par une aiguille lui est préférable plutôt que d’entendre son prénom. C’est Sara, pas Saraphine. Saraphine, elle ne la connait pas, elle n’existe plus depuis bien longtemps maintenant. Depuis tant de temps qu’elle ne sait plus quand est-ce qu’elle l’a balayé de sa vie. Sans doute lorsqu’elle a perdu sa grand-mère dans l’attentat du onze septembre ? Ou bien lorsqu’elle s’est construite à l’aide des gamins de sa rue. Saraphine, c’était trop beau, trop guindée, trop classe pour une gamine qui volait un peu tous les jours à l’étalage pour aider sa mère à ramener à manger. Etrangement, sa mère ne lui avait jamais demandé d’où venait tout ça, elle le savait mais ne voulait pas se l’admettre. Elle ne voulait pas admettre la détresse dans laquelle elle vivait, elle et sa fille, depuis que le père s’était fait descendre lors d’un hold-up. Elle sent son cœur se serré à la seule pensée du père qu’elle n’a jamais connu. Qui pourtant, est un peu en elle, d’après les dires de sa mère, quand elle lui fait des confessions après avoir bu une bouteille de vin rouge et que beau-papa est en week-end d’affaire. « Je t’ai dit de ne pas m’appeler comme ça. elle le regarde d’un air sérieux. Je suis sérieuse Levy, je peux rire sur d’autre truc, mais pas sur ce point-là. C’est Sara. Point. Saraphine n’existe plus, d’accord, elle est morte à mes yeux. » lâche-t-elle sans le vouloir, elle se mord la lèvre si fort qu’elle sent un arrière-goût de sang dans la bouche. Elle en a trop dit, elle le sait, elle en dit toujours trop. Elle tourne la tête, espérant qu’il ne le note pas. Puis il se fout de sa gueule, encore et toujours. Il fait quelque pas, elle tente de lui mettre un coup de poing dans l’épaule mais il avance à ce moment-là et elle le rate. Pathétique. Il se retourne et lui demande quel est le prince charmant. Rien qu’entre prince charmant et l’associer à ce mec la fait frissonner de dégoût. Puis elle parle, elle parle toujours trop Sara, s’enchaînant des monologues à elle toute seule, sans penser à respirer, ses amis lui ont dit, plusieurs fois, enfin, si on peut appeler ça des amis. Sara, les seuls vrais amis qu’elle a se compte environ sur les dix doigts de la main. Elle a toujours eu du mal à accorder sa confiance, peut-être par peur d’être abandonné comme à chaque fois. Peur, mais habituée, c’est ce qu’elle est au fond, mais elle cache tout ça derrière une répartie de merde, un comportement de chieuse et une vulgarité à toute épreuve. Et puis elle commence à parler d’une fille, elle déblatère tout un tas de connerie sans vraiment comprendre ce qu’elle dit. Tout ce qu’elle veut, c’est lui boucler le bec et partir. « J'ai du mal à comprendre de quoi tu me parles, à vrai dire. elle roule des yeux, excédée et fatiguée. J'ai pris ce paquet de gâteau parce que j'ai faim. J'ai pas eu le temps de dîner parce que j'étudiais avec Chloé. » il accentue sur le mot étudier. Elle lâche un léger rire. Ouais, étudier, pas tant que ça hein. Elle ne relève pas. Chloé, son nom lui dit quelque chose. Oui, une de ses amis lui en a parlé. Elle hoche la tête, avec un sourire faux plaqué sur ses lèvres. Elle s’en fout, il pourrait se taper qui il veut qu’elle n’en a rien à battre. « Oh et tant que je te tiens, tu diras à ta copine la rousse qu'elle a oublié son soutien-gorge hier soir dans la chambre 12 du premier étage de la résidence Omega. » elle lâche un léger rire, croisant les bras contre sa poitrine. Elle caresse nerveusement sa lèvre inférieure avec son pouce. Jade. Crétin, c’est Jade qu’elle pense très fort. Elle sourit et se moque intérieurement de sa tentative d’énervement. T’arrives trop tard avec tes informations Levy. Elle s’apprête à répliquer qu’il continue, voulant sans doute enfoncer un soit disant couteau dans la plaie. Couteau qui est absent, plaie qui est inexistante. Essaie plus tard. Et puis, d’humeur chieuse, elle prend soudainement une expression négative, comme si ça la touchait. « Ne fais pas cette tête, elle a pris son pied, je peux te l'assurer. J'ai bien cru qu'elle allait me percer un tympan avec ses cris trop aiguës même. Enfin bref. » Elle hoche la tête, faisant mine de se composer, comme si ça la touchait, une infime part d’elle-même, oui, mais elle fait taire cette part avec une grande claque et répond. Elle ne répond pas tout de suite, elle n’a pas le temps qu’il enchaîne de nouveau, sérieux. « A propos du rencart, ton Liam il n'a pas vraiment une bonne réputation. » elle hoche la tête, elle le sait. Elle attend quelque secondes puis elle attaque. « Oh, Jade tu veux dire. elle sourit. Oui, elle m’a appelé ce matin. » elle claque sa langue contre son palais. J’ai eu sa version, j’espère juste que vous vous êtes pas filmés. BIM. Droguée, bourrée aux olympiades, mais cette information s’est étrangement gardé dans sa tête, à ses risques et périls. Une vague image brouillée d’elle chantant elle me contrôle d’un chanteur français façon elle lui revient en tête et surtout elle qui se prend pour une licorne. Elle reprend contrôle de ses pensées non, parce que ce serait regrettable pour toi. Levy, même si je suis vierge et que tu sembles porté beaucoup d’attention sur ma virginité, qui soit dit en passant est flippante. J’en sais beaucoup quand même. » elle hausse les épaules innocemment. « tu connais la simulation ? apparemment pas, désolée, mais c’est ce qui s’est passé hier. » elle coince son sac à main dans le creux de son coude gauche et joint ses mains comme il l’a fait tout à l’heure, c’est d’un air faussement compréhensif qu’elle lui balance. « dooonc … il n’y a que toi qui ai pris ton pied, mais c’est pas grave, elle t’en veux pas. » elle plaque ses mains contre sa poitrine et hoche légèrement la tête. « Et quand à ce Liam. Crois-moi, j’ai pas l’intention de passer ma soirée ou ma nuit là-bas. qu’elle dit en faisant disparaître son sourire de ses lèvres. Maintenant, elle a l’intention de se pointer là-bas, son envie aura descendu, elle se montra chieuse. Coup du siècle, elle lui sortira qu’elle a ses règles, que ce n’est pas possible et basta, la Sara elle plante le Liam en un coup de maître. donc merci de ton conseil, mais je sais ce que j’ai à faire. » Elle récupère vite faite son iphone dans son sac, appelle la Katherine, messagerie. Levy ou pas Levy, elle doit lui transmettre un message. Elle se décale légèrement et se met dos à lui, téléphone devant elle, elle attend, impatiente, que le bip se déclenche pour laisser son message. « je suis allée à ton rendez-vous, la prochaine fois que tu me fais un coup pareille, je t’arrache ce qui te sers de cheveux et je te les fais bouffer par tous les orifices, même par ceux que dame nature t’as donné. Tchao, pouffiasse. » elle raccroche, haineuse. Elle se retourne. « quoi, arrête de me regarder comme ça, je suis pas un monstre hein » qu’elle lâche en se mordant les lèvres. Elle avait juste laissé un message sur un répondeur, bon, la deuxième partie qu'il n'est pas censé savoir c'était qu'elle était capable de le faire. Ouais, un corps si minuscule. Sara c'est une violente, elle n'en a pas l'air, mais les apparences sont trompeuses. Elle ferme les yeux quelques secondes, balance sa tête en arrière et soupire fortement en lâchant hein « j'ai tellement pas envie de voir sa tronche. »
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MessageSujet: Re: the odds are never in our favor, right ? (savy.) the odds are never in our favor, right ? (savy.) EmptyMar 22 Oct - 13:56

« Je t’ai dit de ne pas m’appeler comme ça. Je suis sérieuse Levy, je peux rire sur d’autre truc, mais pas sur ce point-là. C’est Sara. Point. Saraphine n’existe plus, d’accord, elle est morte à mes yeux. » Alors c'est fini ? On arrête soudainement de rire, c'est çà. Mais ma très chère Sara, je ne t'appelle pas Saraphine pour te faire rire, je t'appelle comme cela parce que tu détestes et te voir froncer les sourcils de mécontentement est devenu l'un de mes passes-temps favoris. Je me moque de ce que tu veux ou de ce que tu ne veux pas. Je ne suis pas ton ami. J'ai peut-être eu tendance à être sympa avec toi ces derniers temps mais cette mauvaise habitude que j'avais prise est terminée. Ce n'est pas une apparence que je me donne. Si tout le monde pense que je suis un connard, c'est parce que j'en suis un. Morte ? Elle fait donc référence à quelque chose qui s'est produit dans son passé. Et je sais à quel point c'est mauvais de fouiller dans le passé des gens et encore pire de s'en servir contre eux mais elle m'agace et j'ai envie de me servir de tout ce que je peux contre sa personne. « Ce que tu ne comprends pas c'est que tu n'as aucun ordre à me donner. Tu n'as aucun pouvoir sur moi. Le fait que cela te fasse grimacer ou te blesse, je m'en moque. » voilà c'est dit. Il est temps qu'elle sache à qui elle a à faire. Je manque d'ajouter Saraphine à la fin de ma phrase mais je l'arrête finalement avant. C'est désormais comme un jeu pour moi. Un jeu très amusant dont je me délecte d'y jouer. Je repense à la première nuit où l'on s'est rencontré. Cette nuit-là où elle ne m'a jamais remercié de l'avoir sauver, parce que c'est comme çà, elle se croit plus puissante que moi, parce qu'elle est trop fière. Elle m'agace à présent. Il est temps qu'elle comprenne qu'elle va devoir faire profil bas avec moi. Et pour çà il faudrait déjà qu'elle songe à éviter de passer par le bâtiment où j'habite. Je n'ai pas envie de la croiser le dimanche soir et j'ai encore moins envie d'entendre ses sarcasmes. La conversation continue. Elle croit m'atteindre. Elle croit me blesser en parlant d'une fille qui n'existe pas, une fille qui m'aurait repousser. C'est çà le truc, elle ne me connaît pas. Elle ne comprend pas que ces choses là ne m'atteignent pas. Que si une fille me repousse, j'en choisis une autre et ainsi de suite. Je ne fais pas dans les sentiments et je n'ai pas d'élu. Elle a tort sur toute la ligne et elle va le comprendre bien vite. Je lui parle de la dite Jade. C'est sa copine. Je sais que çà la fait chier au fond mais elle est trop fière pour se l'avouer. J'imagine Caleb coucher avec la fille dont je déteste le plus au monde et rien que cette image m'énerve. Jade n'a aucun scrupule, à moins qu'elle eut été trop saoule pour en avoir. Son amie est le genre pathétique qui essaye d'attirer l'attention vers elle et qui ouvre ses cuisses trop souvent pour se sentir aimée ne serais-ce que le temps d'une nuit. Je ne m'en plains pas cependant, elle était au bon endroit au bon moment samedi soir. Je n'ai pas passé plus d'une heure avec elle et pourtant je l'ai déjà analysé et comprise. A croire que j'aurai fait un excellent psychiatre si j'avais voulu. « Oh, Jade tu veux dire. » Jade ou Jane, qu'est-ce que je m'en fous comment elle s'appelle. Ce n'est pas comme si j'avais l'intention de l'appeler un jour. Je n'ai même pas pris la peine de retenir son prénom alors que nous étions en plein ébat sexuel. « Oui, elle m’a appelé ce matin. » Alors elle s'en est vanté ? Elle est encore plus stupide que je ne le pensais. Si j'avais été dans son cas, j'aurais fait profil bas. Il faut croire qu'elle est réellement une cause perdue celle-là. J'espère qu'elle n’intégrera jamais les omega, elle n'y a pas sa place et je n'ai pas vraiment envie de ré-entendre sa voix mielleuse. Je ne dis rien, j'écoute la suite de la conversation. « J’ai eu sa version, j’espère juste que vous vous êtes pas filmés. » Filmés ? Jules, les olympiades. Je grince des dents. Toi, ma petite tu n'as pas encore eu ce que tu mérites pour t'avoir donné en spectacle et pour m'avoir mis au centre de la pièce mais cela ne saurait tarder. Elle a du mordant la petite Sara aujourd'hui. Je ne dis rien, je la laisse continuer son monologue puisque apparemment, elle en a beaucoup sur le cœur. Merde, c'est la copine qui me fait crise, du jamais vu, d'habitude c'est celle avec qui j'ai couché qui me crie dessus. Cette fille est folle à lier. Je soupire mais continue d'écouter, je commence tout de même à être légèrement agacé. C'est pas du tout comme si elle me faisait perdre mon temps. «  non, parce que ce serait regrettable pour toi. Levy, même si je suis vierge et que tu sembles porté beaucoup d’attention sur ma virginité, qui soit dit en passant est flippante. J’en sais beaucoup quand même.  dooonc … il n’y a que toi qui ai pris ton pied, mais c’est pas grave, elle t’en veut pas. » Plait-il ? Soit Sara invente soit Jade a menti mais je ne suis pas né de la dernière pluie et je sais clairement reconnaître quelqu'un qui simule et quelqu'un qui prend son pied. Nous y voilà, elle vient de dévoiler sans même s'en rendre compte que le fait que je lui rappelle un peu trop souvent qu'elle est vierge la déconcerte. Et bien tu n'as qu'à pas l'être très chère. Tu viens de me donner une raison de plus de continuer à le faire. Je m'avance vers elle. Je fais un pas et puis deux et en à peine une demi seconde je suis très près d'elle. Je sais que notre soudaine proximité la dérange et qu'elle voudrait reculer pourtant elle reste à sa place, voulant probablement encore jouer les grandes et les fières. « Elle n'avait aucune raison de simuler parce que je ne suis pas son copain et qu'elle n'a donc aucune raison de vouloir gonfler mon ego. » Et toc ? « D'autre part pour quelqu'un qui n'a pas apprécié, elle est plutôt pressée de remettre la chose n'est-ce pas ? » Je sors mon iphone et lui montre le message que sa copine m'a envoyé pas plus tard que ce matin. Elle y dit qu'elle voudrait me revoir bientôt pour remettre le couvert. Bien entendu puisque je ne connais sais son prénom et qu'elle a pris mon numéro mais que je n'ai pas pris le sien, celui n'est pas inscrit dans mon répertoire, mais je suppose qu'elle même à son numéro donc si Sara ne me croit pas, elle peut toujours vérifier dans le sien que ce soit les mêmes numéros. « Tu es sûre que ton amie t'a tout dit ? » Mon sarcasme est de retour et cela va faire mal. Apprends à choisir tes amis très chère Sara et je t'apprendrai ensuite à vanner ton adversaire. « Oh et tu sais confidence pour confidence, même si elle n'avait pris aucun plaisir je n'en aurais rien eu à foutre. Ce n'est pas ma copine, je ne lui dois rien et certainement pas un orgasme. Et puis tu sais ce qu'on dit : seul mon orgasme compte et je n'en ais rien à faire s'il est partagé. » voilà le sujet est clos. Tu as tort et j'ai raison. Tu as perdu et j'ai gagné. Ta copine est nympho mythomane et ce n'est pas ma faute si tu traînes avec des pauvres filles. La prochaine fois qu'on parlera de sexe, ce sera quand tu sauras de quoi on parle exactement et je ne suis pas certain que cela arrive très rapidement. Essaye encore de nuire à ma bonne humeur Sara et c'est terminé pour toi, je te sors tout çà et bien plus encore de ce que je pense réellement de ta personne. Du fait que tu masques la gamine effrayée que tu es par ce trop plein de fierté. Tu joues à un jeu auquel tu ne peux pas gagner parce que toi tu as des sentiments alors que moi j'ai tout refoulé depuis très longtemps. J’enchaîne plus calmement sur ce fameux rencard avec Liam. Je crois bon de la prévenir que ce n'est pas forcément ce à quoi elle s'attend mais comme à son habitude elle se sent agressée et me répond d'une façon que je n'apprécie pas. « Et quand à ce Liam. Crois-moi, j’ai pas l’intention de passer ma soirée ou ma nuit là-bas.  donc merci de ton conseil, mais je sais ce que j’ai à faire. »  Oh et qu'est-ce que tu as à faire ? Je ne réponds rien. Je la laisse sortir son téléphone et appeler je ne sais pas qui. Elle a l'air d'une folle furieuse à crier sur une personne qui n'a même pas pris la peine de décrocher. Bon allez, c'est bien beau tout çà mais j'ai un paquet de gâteau à enfiler et certainement un match de tennis ou de basket sur l'une des chaînes sportives. Je m'apprête à monter les escaliers. « j'ai tellement pas envie de voir sa tronche. » Elle recommence à parler. Soit elle se parle à elle-même soit elle m'interpelle. Et je penche pour la seconde option. C'est amusant le fait qu'elle me déteste mais qu'elle se sente obligé d'attirer mon attention vers elle. Je suis désormais dos à elle mais j'ai ce sourire narquois plaqué sur mon visage qu'elle n'aura pas la chance d'apprécier. Je me retourne et m'approche d'elle. Ma démarche est féline et quelques secondes plus tard, Sara est plaquée contre le mur, mon corps collé au sien. Elle est surprise, elle ne l'a pas vu venir. « Alors tu préfères rester avec celui que tu détestes le plus au monde que d'aller à ce rencard ? » Je lui murmure à l'oreille. Elle doit se demander ce que je suis entrain de foutre. Si elle commence à prendre peur, je me déclare grand gagnant de notre jeu de ce soir. Mes mains sont posées sur ses hanches. Je ne les tiens pas très forts mais assez pour qu'elle ne puisse pas bouger même si elle le souhaitait. J'approche mon visage du sien. Nos lèvres sont très près, nos nez se touchent. Je suis à quelques centimètres, à quelques secondes de l'embrasser. Elle ne me repoussera pas. Je le sais parce que notre dispute n'a fait que créer une tension sexuelle déjà existante devant notre attirance mutuelle. Je vais pour l'embrasser et je me recule soudainement. J'attrape un préservatif se trouvant dans ma poche arrière de jean et je lui ouvre sa main pour le lui déposer dedans. « Bonne soirée en compagnie de Liam. » J'ajoute alors que déconcertée, elle tient toujours mon présent dans sa main. Un court rire moqueur s'échappe de mes lèvres alors que je lui tourne de nouveau le dos et que je me dirige vers mon appartement. Cette fois, j'ai fini de jouer pour ce soir. J'ai compris qu'elle retardait le moment en restant avec moi. Je ne le lui laisserais pas ce privilège. Elle va devoir passer sa soirée avec Liam et puisque c'est la dernière chose qu'elle désire au monde, je m'en délecte par avance.
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MessageSujet: Re: the odds are never in our favor, right ? (savy.) the odds are never in our favor, right ? (savy.) EmptyMar 22 Oct - 20:28

Elle n’est pas d’humeur ce soir, pas d’humeur à sortir, pas d’humeur à rire, et surtout pas d’humeur à l’écouter la rabaisser comme personne. Elle ne le connait pas, a le malheur de le croiser à chaque fois que sa vie part en vrille, comme souvent depuis qu’elle est ici. Elle ne tient plus les reines, le hasard la guide, l’inconnu la séduit à chaque fois et les dangers sont souvent les résultats de ses aventures. La première fois qu’elle s’est fait rabaisser par quelqu’un, c’était à l’âge de onze ans, dans la cour de l’école, elle l’avait frappé tellement fort qu’il garda un œil au beurre noir pendant deux semaines, bon elle fut punie de récréation pendant un mois mais elle s’en foutait, à ce moment-là, les autres enfants savaient qu’ils ne fallait pas l’approcher, susceptible et rancunière, elle était une véritable bombe à retardement avec un sérieux problème de minutage, elle explosait bien avant le compte à rebours terminé. Et puis lui, lui qui a tendance, avec un malin plaisir, à la traiter comme pauvre fille, comme tous les autres. Elle n’aime pas ça, être placardée comme un stéréotype à un mur, d’être prise de haut, d’être jugée alors qu’elle n’est pas connut par la personne. Il ne sait rien d’elle, et à ce moment-là, elle n’a même pas envie de se faire connaître. Tout ce qu’elle veut, c’est le fuir et ne plus croiser sa route, même si il lui sera difficile pour le moment. Coincés dans la même équipe, mais qui a dit qu’ils devaient se côtoyer ? Elle se maudit intérieurement de se laisser faire, de se mettre dans un état pareille à cause de lui. D’habitude, elle n’est pas comme ça, elle est rentre-dedans, blessante et méchante comme pas possible. C’est la première fois, et Dieu sait –si tenté qu’il existe- qu’elle n’aime pas ça. Elle a toujours eut le dernier mot du moins, le dernier coup porté, mais là c’est différent, il est plus tenace et plus noir que tout ce qu’elle a pu rencontrer dans le passé. Un passé qu’elle a sitôt oublié en posant sur le pied sur le sol californien, abandonnant son passé à Boston et cette vie misérable qu’elle a dut passer. Elle serre les dents. Elle veut le frapper, aussi fort que possible, mais elle sait aussi qu’elle n’a véritablement aucune chance face à lui. Il est grand et musclé, elle est petite et fine. Même si elle a souvent chassé cet argument, elle commence à croire que la vie veut la mettre à l’épreuve en la foutant face à un mur qu’elle ne pourrait pas franchir. « Ce que tu ne comprends pas c'est que tu n'as aucun ordre à me donner. Tu n'as aucun pouvoir sur moi. Le fait que cela te fasse grimacer ou te blesse, je m'en moque. » elle se redresse complètement, le port de tête haut, elle le regarde et répond d’un ton froid, presque glaçant. « mais j’en ai rien à foutre de ce que tu veux ou quoi. » elle croise les bras contre sa poitrine pour enfin les faire descendre sur son ventre. Pourquoi elle reste là ? A parler avec lui alors qu’il sait qu’il aura le dernier mot sur elle, elle ne supporte pas cette infime emprise qu’il possède sur elle, c’est malsain et ne supporte pas ce sentiment. Elle ne le regarde pas sauf pour lui avouer que Jade l’avait appelé le matin même, lui annonçant l’espèce de bombe qu’il avait voulue lui lancé en pleine tête. Alors qu’elle lui parle, elle se demande pourquoi le peu de conversation qu’elle a avec lui se porte autour de sa virginité et du sexe. Et elle termine, à voir sa tête, elle regrette d’avoir ouvert sa bouche, d’avoir échoué dans sa tentative complètement minable de lui faire fermer ce qui lui sers de bouche. « Elle n'avait aucune raison de simuler parce que je ne suis pas son copain et qu'elle n'a donc aucune raison de vouloir gonfler mon ego. » Et toc ? « D'autre part pour quelqu'un qui n'a pas apprécié, elle est plutôt pressée de remettre la chose n'est-ce pas ? » Je sors mon iphone et lui montre le message que sa copine m'a envoyé pas plus tard que ce matin. Elle y dit qu'elle voudrait me revoir bientôt pour remettre le couvert. Bien entendu puisque je ne connais sais son prénom et qu'elle a pris mon numéro mais que je n'ai pas pris le sien, celui n'est pas inscrit dans mon répertoire, mais je suppose qu'elle même à son numéro donc si Sara ne me croit pas, elle peut toujours vérifier dans le sien que ce soit les mêmes numéros. Puis il s’avance, d’un pas, deux pas. Où il veut aller comme ça. Elle garde sa droiture, ça ne la touche pas. S’il veut la frapper, soit, elle ne le méritera pas mais ça ne la dépaysera pas. Elle décroise ses bras et les laisse tomber le long de son corps, son sac du bout de sa main gauche. « Tu es sûre que ton amie t'a tout dit ? » elle fronce légèrement les sourcils, elle tente de comprendre. Ses amis. Il porte aussi une certaine attention sur son entourage. De une, il lui dit que son monde n’est pas le sien, merci on le sait déjà, qu’elle n’appartient pas à tout ça, à tout ce bordel et maintenant il met en doute la parole de Jade, il cherche à faire quoi ? Certes, les personnes qui se disent amis avec elle ne le sont pas vraiment. Les seules personnes qu’elle considère réellement comme ses amis, c’est Coleen, Leon, Sam, Mackenzie, Eileen, Lysa et Xavier. Et quelques autres personnes. Sara, c’est pas la fille à avoir pleins d’amis, elle n’en a jamais vraiment eut a part des amitiés éphémères, mortes avant d’être présentes dans sa vie. «Oh et tu sais confidence pour confidence, même si elle n'avait pris aucun plaisir je n'en aurais rien eu à foutre. Ce n'est pas ma copine, je ne lui dois rien et certainement pas un orgasme. Et puis tu sais ce qu'on dit : seul mon orgasme compte et je n'en ai rien à faire s'il est partagé. » Imbus de lui-même, crétin, insupportable, tête à claque, mauvais, insensible, autant de choses qui devraient faire reculer Sara et le fuir à toute jambes. Mais non, elle est encore là. Elle cherche quoi ? Elle n’en sait rien, c’est la question à un milliard. « pathétique. » qu’elle dit en claquant sa langue contre son palais. Elle canalise sa respiration, le bouillonnement en elle de lui hurlé dessus. Et puis, il tente de la prévenir sur ce Liam, sérieusement, elle ne comprend pas, il la traite comme une moins que rien et la met quand même en garde. Il lui manque une case. Elle n’a pas besoin de ses conseils à deux balles, elle sait à quoi s’attendre. Elle fronce légèrement les sourcils et lui répond ce qu’elle pense. Quelque seconde plus tard, la voilà, iphone devant elle a hurlé contre la dite Katherine. D’une, si elle n’avait pas été là, il n’y aurait pas eu de pari, de deux il n’y aurait pas eu de rendez-vous, de trois elle ne l’aurait pas recroisé. Elle raccroche et se plaint, encore une fois, pour pas changer et ça ne sera pas la dernière. Elle n’a vraiment pas envie de le voir, ni ce soir, ni demain, à vrai dire jamais. Elle ne sait pas à quoi il ressemble et veut pas le savoir. Et savoir qu’il veut se la faire la répugne et lui donne envie de vomir. Elle range son portable dans sa poche de jeans et s’apprête à quitter les lieux, aller dans cette foutue chambre, se présenter et se barrer aussi vite que possible. Mais le sort s’acharne sur elle. Elle se sent plaquée contre le mur, elle ferme quelque secondes les yeux pour déposer son regard sur Levy. Elle le regarde avec un regard noir, il joue avec ses nerfs et bientôt elle lui explosera à la figure. « Alors tu préfères rester avec celui que tu détestes le plus au monde que d'aller à ce rencard ? » il s’amuse, d’elle, de la situation mais surtout d’elle. Elle arque un sourcil. Son cœur bat lentement, il est près d’elle, trop près qu’elle sent son souffle contre sa peau, nez contre nez, elle plonge son regard dans le sien et tout ce qu’elle veut renvoyer c’est un noir abyssale. Elle ne peut pas bouger, il est collé à elle et ses mains tiennent ses hanches. Elle a chaud, puis elle balaye tout ça. Un sourire amusé se dessine sur les lèvres de Sara qui murmure distinctement. « je préfère rester enfermée dans une cellule avec Al Capone que de rester avec toi. » Puis il se décale, plante quelque chose dans la paume de sa main, elle ne regarde pas encore mais devine directement en sentant la chose. Elle perd son sourire alors qu’il lui balance. « Bonne soirée en compagnie de Liam. » sa main est grande ouverte, elle le regarde partir, les dents serrées et retourne sa main, laissant le sachet tomber par terre. Il n’est plus là, elle est toute seule. Elle plaque l’arrière de sa tête contre le mur et soupire profondément. Elle regarde en direction du couloir. Elle attend quelque seconde et prend la direction de l’appartement de Liam d’un air furieux. Elle monte au deuxième étage, se retrouve très vite devant la porte de sa chambre et la martèle de point. Elle le voit ouvrir la porte, à moitié à poil. Elle le regarde, une grimace sur le visage. « non mais t’es un taré. T’as crus que j’allais coucher avec toi ? la seule meuf que tu te taperas ce soir c’est la pauvre fille que tu te payeras ! » qu’elle lâche, énervée, main dans ses cheveux, prête à se les arracher tellement elle est à bout. Elle n’attend pas sa réponse et se barre, elle s’est pointée, le deal est fait, elle n’a jamais dit qu’elle allait y rester. Tant pis pour l’excuse bidon qu’elle voulait lui balancer. C’est au bord de l’explosion, qu’elle quitte le bâtiment. Récupérant son bijou sur le parking, cette nuit elle rentre pas, elle roule.
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MessageSujet: Re: the odds are never in our favor, right ? (savy.) the odds are never in our favor, right ? (savy.) EmptyMer 23 Oct - 18:26

Une semaine plus tard ...


J'étais adossé à la fenêtre du salon de mon appartement – de l'appartement que je partageais avec Alessandra et Remy pour être exact -, fumant une cigarette. Il était aux alentours de minuit ou peut-être était-il deux heures du matin, j'avais perdu la notion du temps. Tirant sur une taffe de ma cigarette je me rendis compte que nous étions samedi et qu'il était bien étrange de ma part de ne pas avoir quitté mon appartement ce soir. Il était rare que je ne sois pas à l'une des soirées omega les samedis soirs. A vrai dire, c'était devenu un rituel depuis quelques mois déjà. Étrange que je sois encore ici alors que Remy était sortie, après tout c'était elle la bonne élève casanière. Ma cigarette terminée je la lançais prestement. Elle atterrit je ne sais où et j’espérais qu'elle n'avait pas atteint une pelouse ou un buisson étant donné qu'elle n'avait pas été éteint au préalable, il serait ennuyeux que je me retrouve de nouveau en prison cette fois-ci pour pyromanie. En repensant à cette nuit que nous avions passés ensemble la team bagdad, j'eus envie de rire. Quelle soirée tout de même, on avait foutu un beau bordel et sans mon père, on aurait pu avoir de grave soucis. Mon père, rien qu'à l'évocation de cet homme dans mon esprit, ma mâchoire se crispa. Toujours là pour sauver l'honneur et se faire bien voir. Je sursautais alors que je sentis des mains entourant ma taille. Celles de Chloé. Elle venait d'appuyer sa tête contre mon dos et elle soupirait désormais d'aise. Bordel, qu'est-ce qu'elle était entrain de foutre ? Voilà, cinq minutes que j'avais jeté la capote usagée, il me semblait qu'elle était déjà partie. Par pitié, ne me dites pas qu'elle croyait qu'on allait passer la nuit ensemble. Pourquoi pas partager des pancakes demain matin tant qu'elle y était ? « Pourquoi on a fait l'amour sur le canapé Levy ? Pourquoi pas dans ton lit ? » Pardon ? Je me retournais brutalement, la faisant sursauter au passage et lâchant prise. J'étais désormais face à elle. Ses yeux bleus étaient interrogateurs. Elle portait mon tee-shirt. Oh bordel de merde, mais elle se croyait où celle la ? On est pas dans un putain de livre de Nicholas Sparks.  « Faire l'amour » elle était bonne celle-là. Il n'y avait aucun amour dans l'acte. Il n'y en avait jamais. Je l'avais baissé comme toutes les autres, c'était simplement du sexe pour le plaisir et rien d'autre. Et si je l'avais trouvé fort sympathiquement pendant toute la durée de nos ébats, elle me tapait désormais sur le système. Elle pinçait désormais ses lèvres, attendant une réponse de ma part et je fronçais les sourcils. Encore une avec qui je n'allais pas rester en bon terme. Qu'importe, je n'étais plus à une près. Un jour elles allaient former une ligue contre moi et venir m’assassiner dans mon sommeil. Je comptais sur mes super colocataires pour me protéger, à moins qu'elles aussi soient de la partie. « On a pas fait l'amour. On a baisé. » Je commençais et mes mots furent plus brutaux que je l'aurais voulu. J'avais désormais peur qu'elle se mette à fondre en larme et que je doive la consoler. Impossible, je n'avais jamais consolé personne et j'étais certain que je ne saurais pas le faire. « J'amène jamais mes conquêtes dans ma chambre, c'est trop intime. » Parce que se déshabiller et coucher ensemble ce n'était pas quelque chose d'intime peut-être. Et bien non, çà ne l'est pas pour moi. Dans mon monde et dans ma tête l'acte sexuel est quelque chose de banal. Je ne me souviens même pas avoir jamais emmené une fille dans ma chambre, dans celle-ci tout du moins. J'ai déjà emmené mes ex dans ma chambre dans l'époque, mais cela fait bien longtemps que j'ai quitté le rapport petit-ami/petite-amie. Désormais mes relations avec le sexe opposé ne sont que du sexe et rien d'autre. C'est plus simple comme çà et avouons-le, bien moins prise de tête. « Conquête ? » Elle s'étrangle presque sur le mot. Ais-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Peut-être que conquête avait un sens différent du mien pour Chloé, peut-être que c'est péjoratif. Elle affiche une mine dégoûtée pendant quelques secondes et puis soudainement elle a l'air vexé, non pire blessé. « Tu sais quoi, va te faire foutre Levy. » Elle me crie dessus. Elle vient d'enlever mon teeshirt et de me le balancer dessus. Elle est désormais en soutien-gorge et elle cherche partout le reste de ses affaires. Elle a vraiment l'air d'une hystérique. Elle vient de retrouver sa robe, elle l'enfile à toute vitesse et remet également ses escarpins. Je contemple son visage et j'ai l'impression qu'elle va se mettre à pleurer. Je ne comprends pas pourquoi. Lui aurais-je envoyé des signaux complètement faux ? Il me semblait évident que c'était juste un coup comme çà entre deux adultes consentants. A croire, qu'on s'est mal compris. « Tu sais quoi ? T'es exactement comme Liam ! Vous êtes tous pareils. » Elle continue de hurler avant de claquer la porte de l'appartement. J'entends ses escarpins claqués alors qu'elle court dans les couloirs puis dans les escaliers. Moi, je suis resté bouche bée, mon tee-shirt entre les mains. Comment ose-t-elle prétendre que je ressemble à Liam ? Nous sommes complètement opposés, il a l'âme d'un delta, d'un beau parleur, d'un don juan c'est tout mon contraire. Je n'essaie jamais de séduire les filles avec qui je couche, j'attends presque qu'elle me saute dessus avant que je ne fasse le premier pas. Quelle conne, elle n'a rien compris. Elle m'a très mal analysé. Et puis merde, j'avais même pas prévu de coucher avec elle ce soir. Je voulais simplement qu'on finisse ce putain de devoir. C'est de sa faute, elle n'avait qu'à pas venir avec sa robe fendue et son décolleté plongeant. Je suis un homme, elle s'attendait à quoi, que je repousse ses avances. Mais qu'est-ce que les femmes peuvent être tordues et connes. J'enfile mon tee-shirt. Super, désormais il sent son parfum et jusqu'à ce que je l'enlève je vais penser à cette psychotique. J'enfile mes baskets et je descends les escaliers, mes cigarettes à la main. J'ai pris tout le paquet parce que je sens que je vais avoir besoin d'en griller plusieurs pour me calmer les nerfs. L'air est frais, mais c'est agréable. L'air est vivifiant. J'inspire une grande bouffée et j'allume ma cigarette. La nuit est paisible, on n'entend pas un bruit dans le pavillon lambda, c'est parfait. Tout le monde doit être de sorti pour fêter le week-end. Pour un peu je m'ennuierais presque. Je n'ai pas l'habitude de ne rien faire de mon samedi soir et encore moins de me coucher avant cinq heures du matin. J'ai toujours la possibilité de rejoindre la soirée omega qui doit avoir lieu comme samedi soir mais je n'en ais pas envie. Pour une fois je vais apprécier la tranquillité et le calme de mon samedi soir. J'entends des talons claquer près de moi, en face du trottoir sur lequel je me trouve. Je me retourne pour voir qui est l'auteur du bruit, inquiet que ce soit Chloé qui revienne pour m'étrangler. La fille est brune, donc à moins qu'elle porte une perruque ce n'est pas elle, ouf. Je détourne les yeux de cette fille, pensant que c'est probablement une lambda saoule qui rentre chez elle après une soirée de déceptions. Sauf que la fille ne traverse pas la rue pour rentrer dans le bâtiment et que j'entends des gémissements. Curieux je reporte mon regard sur elle. Je ne peux pas voir son visage étant donné qu'elle a la tête baissée mais je suis certain qu'elle pleure. Je fais un pas en avant et puis je recule. C'est probablement rien, une peine de cœur ou une connerie comme çà, je ne saurais la consoler même si j'en avais envie et ce n'est pas le cas, je ne suis pas le bon samaritain. Je finis ma cigarette et la jette sur le sol avant de l'écraser négligemment du bout de ma chaussure. Je m'apprête à tourner les talons et rentrer dans à mon appartement, mais je jette un dernier regard à l'inconnu. Cette fois son visage est relevé et elle me regarde. Son visage s'illumine et s’assombrit en à peine une demi seconde. Elle vient de me reconnaître et se rend compte qu'elle n'a pas envie de me voir. Je l'ai évidement reconnu également. Sara, ma vierge effarouchée préférée, la seule que je connais en fait. J'aurai presque un pincement au cœur de la voir dans cet état-là. Et puis quel est cet accoutrement ? J'ai manqué ne pas la reconnaître vêtue d'une robe et d'escarpins. On dirait que ce soir était une occasion spéciale. « Ça va ? » Je lui demande poliment. Question bête, çà n'a pas l'air d'aller mais je ne sais jamais quoi dire lorsque quelqu'un pleure devant moi. Elle est toujours en face de moi à au moins trente bons mètres et je me demande si elle va s'approcher. Qu'est-ce qu'elle fait là de toute façon ? Sa réaction n'est pas celle que j'attendais, elle tourne les talons et se met à presser le pas. Sérieusement ? Alors comme çà elle me fuit. C'est pas sympa du tout, pour une fois que je n'étais pas grossier avec elle. J'avance également à toute vitesse, je la suis. Elle ne veut pas me voir, et bien dommage pour elle, elle a éveillé ma curiosité et elle va devoir m'expliquer. Soudainement elle ne marche pas vite, elle court. Je grince des dents, je n'ai pas envie de faire une course poursuite ce soir. Sauf qu'elle est en talons hauts et que je suis en baskets. J'ai un sacré avantage et je ne compte pas la laisser filer. Je fais moins de dix enjambés avant de la rattraper et de lui attraper le bras. Je l'oblige à se retourner vers moi en attrapant son second bras. Nous sommes désormais face à face et je remarque qu'elle pleure sévèrement. Merde, finalement j'aurai peut-être du la laisser me fuir, je suis censé faire quoi désormais ? « Pourquoi tu pleures ? »  Je lui demande, sourcils froncés. Je n'ai aucune idée de ce qui a pu la mettre dans cet état-là mais je suis curieux de le savoir. Ses bras sont gelés, elle marche depuis combien de temps comme çà. « Oh, parle moi Sara ! » J'ai envie de la secouer comme un prunier et je jure de le faire si elle ne me répond pas dans les prochaines secondes. Je sens les battements de mon cœur qui s'accélère péniblement. Sérieusement ? C'est quoi çà ? Dites moi pas que je suis entrain de m'inquiéter pour elle …
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MessageSujet: Re: the odds are never in our favor, right ? (savy.) the odds are never in our favor, right ? (savy.) EmptyMer 23 Oct - 20:53

Elle croise ses jambes et réajuste sa robe par-dessus ses cuisses. Ses mains posées sur sa cuisse la plus haute, elle tapote nerveusement des doigts sur le tissu de sa nouvelle robe. Elle se dandine maladroitement sur sa chaise. Normalement, elles ne devraient pas tarder à arriver. Ses copines. Elle cherche du regard ses amis dans le restaurant. Il n’est pas plein, il est presque vide et les personnes qui s’y trouvent sont une majorité de vieux couples et une famille avec deux petites filles, adorables. Elle passe sa langue sur ses lèvres et attend. Une soirée comme une autre, une soirée entre copines. Bon, elle était sure que ça n’allait pas dépasser la soirée qu’elle avait passé avec sa tornade blonde. Quel rendez-vous, plantées de la troisièmes, elles s’étaient retrouvées toutes les deux, au départ, c’était juste une petite soirée entre copines, au final, elles avaient atterrit dans un concert avec de métal. Elles auraient dû prendre peur mais la folie les avait gagnés et elle s’était retrouvée avec Mackenzie à apprécier le pub et les gens qui s’y trouvaient. Une soirée mémorable et le seul point positif qu’elle avait retenu, elle n’avait pas râlé une seule fois de ce que Dame Nature lui avait fourgué. Elle baisse la tête. Normalement, elle devait aller garer la voiture, elle s’était perdue en chemin ou quoi. Elle soupire, elle regarde sa montre, elle a quinze minute de retard, les autres aussi. Elle passe une de ses mains dans sa nuque et soupire. Elle lève ses mains et les dépose sur la table, concentrée sur les bagues qu’elle avait aux doigts. Sa table était la plus reculée, elle n’avait d’ailleurs pas compris pourquoi. Et puis pourquoi que deux couverts alors qu’elles étaient censées être quatre. Elle serre les dents. Elle relève la tête et regarde devant elle, son regard se perdant dans le vague. Elle tourne la tête et se concentre sur la famille, surtout sur les deux petites filles. Deux blondes, cheveux bouclés, yeux bleus. Des jumelles. Sara se surprend à sourire devant cette scène. Puis elle porte son attention sur les parents. Ils ont l’air amoureux, comme aux premiers jours, sans doute. Tout n’est que supposition. « Sara ? » elle sursaute, surprise qu’une voix masculine l’interpelle. La jeune femme se redresse et regarde celui qui vient de s’adresser à elle. Elle perd son sourire et fusille la personne du regard. « qu’est-ce que tu fous là ? » qu’elle crache. Liam. Son sang bouillonne dans ses veines et elle comprend. Elle comprend tout et elle n’aime pas ça. Elle décroise les jambes, prend son sac et se lève. Il l’arrête en posant sa main calleuse sur son bras dénudé. « non, reste. » elle le regarde, surprise de son geste. « Pourquoi ? Je t’ai dit que je voulais plus te revoir. » qu’elle lâche en retirant son bras de sa prise. Elle avait pourtant était claire quand elle lui avait balancé toute sa haine une semaine plus tôt. « écoute, je suis désolé, d’accord. Je veux qu’on parte sur de bonnes bases toi et moi. » elle croise ses bras contre sa poitrine. Il emploie un ton de voix qui ne lui plait pas, elle sait qu’il se fout de sa gueule. « Sara, tu me plais et puis c’est moi qui t’invite. » elle hausse les sourcils. « t’es pas sérieux là ? » il hoche la tête, il est très bon acteur. « et puis je te jure qu’après ce dîner, si tu veux pas me revoir, je respecterais ta décision » il paye, elle refuse jamais un bon dîner. Mais mon pauvre, tu vas en avoir pour ton argent. Elle sourit, se détend et dit « d’accord, je te laisse une chance. Juste, laisse-moi deux minutes, je reviens. » elle resserre sa prise autour de son sac et part en direction des toilettes, pas très loin de l’accueil, elle le regarde discrètement s’assoir dos au reste du restaurant. Un sourire sadique sur les lèvres, Sara se dirige vers l’accueil. Elle se fait discrète. Le jeune homme posté à l’accueil lui demande ce qu’elle veut. Se penchant légèrement elle murmure, suffisamment haut pour qu’il puisse entendre. Mais il sent qu’à son regard qu’il faut qu’il se taise. « vous voyez la table numéro sept, elle est pour deux personnes. il vérifie entre temps et secoue la tête. d’accord. Ecoutez-moi bien parce que je ne le répèterais pas. c’est ma table, avec un jeune homme. c’est lui qui invite mais il me prend pour une conne. c’est lui qui paye alors je veux que tout ce qui soit commandé à cette table soit multiplié par deux, mais ne servait qu’un exemplaire, si vous voulez vous pouvez manger le double où le donner au pauvre sdf qui traîne devant votre restaurant. Je vous fais confiance. il la regarde, au départ il est surprit de sa demande, fronce même les sourcils mais finalement il a un sourire en coin qui lui fait penser qu’il marche avec plaisir dans sa combine. ah et deuxième petite chose. vous voyez le couple avec les deux petites jumelles. Je veux que vous proposiez à cette table, une deuxième fournée de dessert, tout ce qu’ils veulent, parce que là aussi, c’est mon ami qui offre. il hoche la tête. vous avez bien compris alors ? oui, le double à votre table et une autre tournée de dessert pour la famille au nom de Monsieur Parkson, Liam. » Sara est fière d’elle. Tu veux l’inviter, tu payes le prix chéri. Elle hoche la tête, lui adresse un clin d’œil et revient à sa table, se frottant les mains comme pour montrer qu’elle a encore un peu d’eau et que le séchage n’a pas complètement fait son effet. ( une heure plus tard. ) Quel boulet. Ca fait maintenant une heure qu’ils sont assis à la même table et la conversation ne tourne autour que de lui. Liam. Elle n’a qu’une envie c’est de lui envoyer le plat le plus cher qu’elle a commandé, d’ailleurs elle a ri intérieurement quand elle l’a demandé au serveur, la tête de ce cher Liam, complètement décomposé. Elle n’a plus faim, une grande première pour Sara qui est littéralement un ventre sur pattes. Elle regarde discrètement la famille, le serveur leur apporte la bonne nouvelle. Il la regarde, un sourire aux lèvres et les parents se retournent tous les deux vers elle. Surpris de la demande. Elle hoche la tête, un sourire aux lèvres. Prenez, prenez tout ce que vous voulez. Je veux le ruiner et vous allez m’aider. qu’elle pense très fort, la femme sourit et les deux petites tapent dans leur mains. Son plan marche à merveilles. Elle le voit approcher sa fourchette et piquet un morceau de canard laqué, elle fronce les sourcils. Pour qui il se prend ? Et puis il continue, il continue à parler de lui, de ses conquêtes, de sa bourse et tout le bazart. Sara, elle écoute sans vraiment écouter jusqu’à ce qu’elle entende le prénom Chloé dans la conversation. Elle porte toute son attention sur lui. « tu as bien dis Chloé ? elle fronce légèrement les sourcils. Est-ce que c’est la Chloé de Levy. Sa gorge se serre quand elle pense ça. Elle inspire profondément. Elle a envie de partir. ouais, cette fille elle est raide dingue de moi, mais je m’en fous, elle m’intéresse pas. peut-être pour un soir … » Sara entrouvre légèrement la bouche et se recule dans sa chaise. Elle n’a définitivement plus faim. Elle tourne la tête et elle sent quelque chose, une main lui toucher le genou, elle sursaute. Prête à lui balancer une claque en pleine tête. « tu fais quoi là ? qu’elle demande en chassant la main de Liam qui vient s’écraser dans un des pieds de la table. on m’avait dit que t’étais farouche pour une vierge. » elle serre les dents, il le voit très bien. Elle le fusille du regard, alors sa virginité lui posera problème ici, tant qu’elle n’aura pas couché avec un pauvre abrutit, elle sera soit la risée soit le but à atteindre ? Elle inspire profondément. « excuse-moi ? on t’as dit ? il se redresse, un sourire satisfait plaqué sur ses lèvres. Elle n’a pas envie de sourire. Il roule des yeux et hausse des épaules. ouais, c’est pas le plus important. elle lâche un rire jaune. Il pose son regard sur elle, il la dévore du regard et ce dernier descend sur son décolleté. Elle déglutit difficilement. Un putain de beau-parleur. Un manipulateur, un menteur et un connard. et puis je me disais que bon, vu que je t’offre le repas … elle se penche légèrement et tend l’oreille. C’est absurde, elle n’entend pas tout ça, elle rêve. C’est qu’un mauvais rêve. que tu pourrais m’offrir un petit quelque chose en échange, de toute façon t’as pas trop le choix, c’est moi qui te ramène. » elle explose, elle prend son verre de vin encore plein et lui balance au visage juste avant que sa main droite rencontre sa joue avec fracas. Il a l’air surprit. Elle pointe son doigt vers lui. « tu peux crever la bouche ouverte, connard. T’auras rien de moi » elle prend son sac et quitte la table, il essaye de la retenir mais elle lui balance. « et enjoy ta note, elle va être salée. Et j’ai pas besoin de toi pour rentrer, par contre, oses m’approcher encore une fois, et tu le regretteras. » elle se retourne et jette un regard au jeune homme de l’accueil qui appelle quelqu’un au téléphone. Elle s’apprête à quitter le restaurant et voit deux masses arrivaient à la porte. Ils la laissent passer avec un grand sourire, une fois dehors, elle se retourne. Lui, par contre, il ne peut pas sortir. Un sourire mesquin sur les lèvres et la jeune femme quitte cet endroit.

Deux heures plus tard. Sara pleure. C’est la quatrième fois dans sa vie qu’elle pleure. Vraiment, pas son cinéma à deux balles qu’elle a l’habitude de servir aux gens pour les contredire, non des vraies larmes. Elle craque. En trois mois de vie à San Francisco, cette ville est entrain de la mettre à bout. Les larmes coulent sur ses joues sans interruption depuis qu’elle a quitté le restaurant. Elle a froid, elle est glacée, elle est fatiguée, elle a mal aux pieds, ses chaussures sont une torture pour elle, et même si elle alterne, avec et sans chaussures, le mal est bien présent. Elle croise ses bras contre son ventre. Elle tremble. Elle ne sait pas dans combien de temps elle sera de retour à la maison. Son téléphone est mort, vide de batterie, elle ne peut appeler personne, ni Coleen, ni sa mère ni même un taxi pour rentrer chez elle et surtout encore moins pour insulter cette Katherine. Elle marche depuis trop longtemps. Même si elle avait l’habitude, elle a juste l’impression de marcher un marathon. Elle a juste l’impression de faire du surplace, de n’avoir jamais avancé. Sa main tremblante fouille dans son petit sac et sort son ipod et ses écouteurs. Un peu de musique ne lui fera pas de mal. Elle met ses écouteurs dans les oreilles et mais sa playlist en route. Elle remet son ipod dans son sac qu’elle colle contre elle. Et elle se maudit d’avoir fait cette playlist, que des chansons tristes. Cliché, ma pauvre Sara. Quelle idée de ne pas avoir pris de manteau. Seulement habillée de sa petite robe couleur saumon et ses talons hauts, la jeune femme s’était lancée à l’aveugle dans un rendez-vous piégé. Les larmes sont brûlantes, elles ne réchauffent pas sa peau, parce qu’une fois sur sa joue, elles se transforment en eau gelée, elle essuie nerveusement ses joues et bougonne contre elle-même. Elle se sent tellement misérable. Toutes ses barrières flanchent avec cette ville, avec ces gens. Elle ne sait pas pourquoi, elle est plus forte d’habitude, ce genre de choses ne l’atteint pas. Elle sursaute et manque de tomber sur le côté quand une voiture passe près d’elle en klaxonnant. Instinctivement, elle baisse sa robe, essayant de cacher ses jambes le plus possible. Elle regarde la voiture, priant pour qu’elle s’en aille avec ses occupants. Elle espère tellement fort que son cœur explose de joie quand elle la voit s’éloigner. La rue est mal éclairée, mais elle reconnait de loin le bâtiment. Ce bâtiment, celui qu’elle est censée occupée et celui qu’elle est surtout censée fuir le plus loin possible. Mais à ce moment-là, elle veut seulement contacter quelqu’un pour la ramener chez elle. Elle accélère le pas en marchant sur le trottoir d’en face. Elle regarde s’il y a quelqu’un. Elle enlève ses écouteurs et éteint son ipod de son sac. Personne, elle fronce du regard et tente de voir à travers ses yeux embués. Si, une personne. Elle s’arrête, prête à lui demander son téléphone, un espoir dans cette soirée. Mais elle reconnait la personne et son cœur se serre dans sa poitrine. Son visage s’assombrit et reste tétanisée. Elle doit partir. Vite. Son cerveau bouillonne, son corps ne répond plus et elle tremble de froid. « Ça va ? » elle sursaute légèrement. non ça va pas. qu’elle hurle de l’intérieur. Elle se sent alors pleine d’une vivacité venue de nulle part et la jeune femme tourne les talons pour partir, loin. Elle presse le pas, elle serre son sac sous son bras et continue dans sa lancée. Elle ne veut pas le voir, pas maintenant. Et surtout pas dans cet état-là. Elle entend des pas derrière elle, elle se met alors à courir, pas facile avec les talons plus encore quand elle ne voit presque pas la route. Elle sent une prise autour de son bras, ce n’est carrément pas la même sensation que tout à l’heure avec la main de Liam. On la retourne et elle tombe nez à nez avec Levy. Elle s’arrête de respirer, les larmes semblent se figées sur son visage. Il la tient par les deux bras. « Pourquoi tu pleures ? » elle ne répond pas, elle secoue la tête. Elle respire seulement par le nez, empêchant ses gémissements de se faire entendre. Pourquoi il s’inquiète ? Elle n’a pas envie de répondre de peur qu’il se foute encore de sa gueule. Pauvre Sara, tout ça, c’est tellement pas toi. « Oh, parle-moi Sara ! » ses lèvres sont tremblantes, elle fuit du regard. Elle a honte de son état. Pourquoi est-il là quand tout va mal ? Elle ouvre légèrement la bouche, elle tourne sa tête. « je vais le tuer. qu’elle murmure entre ses dents, la voix tremblante. Elle est énervée. Elle baisse légèrement la tête et dit tout bas il m’a piégé … ils m’ont piégés … » elle tremble de la tête au pied, elle se dandine maladroitement sur ses pieds. Elle serre les poings, elle ne se sent pas bien, vidée, sans force. Mais elle trouve encore la force d’ouvrir la bouche. « pourquoi tu m’as suivis ? Pour pouvoir te foutre encore de moi. Vas-y, profite du spectacle. Ce sera la dernière fois. Vas-y, dis-le, dis que t’avais raison … » elle se rend compte trop tard qu’elle commence à lâcher prise, et peut-être –surement même- sur la mauvaise personne. Mais c’est trop tard, les mots sont lâchés, elle peut pas revenir en arrière.
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