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got a secret can you keep it (wren)

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MessageSujet: got a secret can you keep it (wren) got a secret can you keep it (wren) EmptyVen 6 Déc - 15:47

got a secret can you keep it (wren) Tumblr_muksc4BoNf1qg1zuyo7_250 Cette fois encore, comme de nombreuses fois, Shelley venait de croiser Wren. Son demi-frère, peut-être la seule personne de sa famille en valant la peine. Son père est une vraie pourriture, la preuve en est avec l'abandon de son fils, et sa mère subit tous ses caprices tout en restant silencieuse. Si Shelley était à sa place, jamais Shelley n'aurait pu rester aussi calme qu'elle ne l'était. Cette dernière avait le droit à un minimum de respect, parce qu'elle a elle aussi participé à la montée en puissance de son mari de part ses nombreuses relations. Wren était l'un des secrets les mieux gardés de la famille Rosenbach. Mais comme chaque secret, arrivait toujours un jour où ils vous éclataient en pleine face. Pendant de longues années, Shelley était restée dans l'ignorance. Elle savait déjà que son père était spécial en son genre, mais elle ne l'aurait jamais imaginée agir comme il avait pu le faire plus de vingt ans en arrière. Cette photo, elle l'avait trouvée en fouillant dans quelques affaires. Curieuse la petite, mais avec son père, elle aime creuser un peu plus. C'est surprenant, on en apprend tous les jours avec lui. Et s'il ne voulait pas faire en sorte de lui en parler, ou tout simplement lui parler de tout et de rien (même le temps ferait l'affaire) et bien elle ferait en sorte d'obtenir ses réponses seules. Mais cette fois-ci, ce qu'elle avait découvert dépassait ses espérances. Elle regretta même un instant d'être un peu trop curieuse, indiscrète et envahissante. Le mal était pourtant déjà fait depuis bien longtemps. Pour changer, son père n'avait pas voulu évoquer sa relation avec Ella et l'enfant né de cette brève union alors seul son oncle pouvait l'aider à y voir plus clair. Le cœur lourd, lorsque la blonde se rendit compte que ton ce petit monde n'était construit qu'autour d'un mensonge, elle ne sut plus distinguer le vrai du faux. Un véritable choc, une claque qui faisait bien mal. Alors quand ses yeux se posaient sur Wren, à l'allure fière et majestueuse tel un Rosenbach digne de ce nom, elle ressentait à la fois du bonheur et une profonde tristesse. Elle était heureuse d'apprendre qu'elle n'était plus seule. Qu'elle aurait peut-être une personne qui pourrait la comprendre, l'apprécier pour sa vraie nature tout comme elle le ferait pour lui. Mais dans son esprit, tout était beaucoup trop parfait, trop droit. La réalité est pourtant tout autre. Elle avait oublié d'envisager une option bien précise parmi toutes celles qu'elle avait pu imaginer : le refus. Réaction qu'elle ne connut pratiquement jamais toute sa vie entière. Une part de tristesse l'envahissait en même temps, se sentant comme trahie, abusée. Elle le savait depuis quelques temps maintenant et avait plus ou moins eu le temps de digérer la nouvelle. Sur le coup, elle était furieuse. Elle avait envie de hurler et même de pleurer, mais elle avait préféré se contenir et lâcher un rire nerveux. C'était bien Shelley ça, ne voulant montrer ses faiblesses à personne. Les bras croisés dans un coin, ses cheveux s'animaient légèrement au gré du vent. Elle n'avait même pas entendu Jules à côté. « Je te rejoins un peu plus tard, j'ai quelque chose à faire ! » se contenta-t-elle de dire. Sa meilleure amie avait sûrement du suivre son regard et comprendre de qui il s'agissait. En dehors de la famille Rosenbach, Jules était l'une des seules personnes avec Harper au courant de leur lien de parenté. Pensive, elle pesait le pour et le contre. Si elle allait le voir, il saurait enfin qui elle était. Ça serait déjà quelque chose de bien. Mais malgré cet optimisme rare, elle avait cette petite boule au ventre. Elle ne le connaissait pas du tout finalement, et ses jugements ne se fondaient qu'à ce qu'elle pouvait voir en public, ce qui n'était pas très concluant. Elle prit une profonde inspiration avant de faire quelques pas : aujourd'hui sera le bon jour, elle en était sûre. C'était aujourd'hui, ou jamais. Il se détachait de son groupe, profitant alors de l'occasion pour l'approcher un peu plus. Elle ne savait pas comment l'aborder et allait sûrement être ridicule. Il allait sans doute la trouver étrange, aussi. « Bonjour ! » lança-t-elle avec un sourire gêné, mais qui pourtant est plus sincère que jamais. Rares sont les personnes y ayant le droit. Elle s'étonnait elle-même. « Tu ne dois pas me connaître mais moi si ! » continua-t-elle toujours avec cette voix très peu sûre d'elle. « Wren, je me trompe ? » Elle préféra reprendre rapidement la parole, parce que les blancs la gênait et qu'elle n'était pas du tout habituée à ce genre de situation. Une Shelley anxieuse dit tout ce qui lui passe par la tête, que ce soit intelligent ou non. « Dis, tu aurais un peu de temps pour discuter ? » Volontairement, la Rosenbach repoussait le moment fatidique. Elle n'avait pas être confrontée à son jugement, ou pire, à un refus total. Enfin, elle n'envisageait pas du tout cette situation de toute manière.
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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: got a secret can you keep it (wren) got a secret can you keep it (wren) EmptySam 7 Déc - 14:41


WREN ROSENBACH ; SHELLEY ROSENBAC
"I could point out that that's not a dress, that's underwear, but I doubt it would be in my best interest." "Need I remind you," said Sebastian, "That that is my sister?" "Most brother's would be delighted to see such a clean-cut gentleman as myself squiring their sister's about town." Cassandra Clare (City of Lost Souls)


    Il remet la couverture sur Davy, s'assurant qu'elle n'ait pas froid et pose un baiser sur son front, ce qui a l'air d'arracher un petit sourire et une petite mimique sur le visage de l'alpha. Wren ne peut s'empêcher de soupirer lorsqu'il voit cette attitude chez sa petite amie. Ou plutôt futur ex petite amie. Parce qu'il ne se leurre pas, Davy ne restera pas sa petite amie pour très longtemps. Ca l'emmerde profondément par ailleurs, parce qu'il tient énormément à cette femme, ce petit bout de folie ambiant. Elle a pris une place de choix dans sa vie, celle qui pensait que personne n'arriverait à occuper après tous ses déboires amoureux. Non, décidément, il n'a pas envie que Davy quitte sa vie parce qu'il l'apprécie énormément. Il n'est pas amoureux, mais il est indéniable qu'il a des sentiments pour la folle des alphas. La voir le quitter est quelque chose pour laquelle il n'est pas prêt, mais tant pis. Les dernières semaines passées au cours des olympiades furent une catastrophe, laissant apparaître les vrais sentiments de Davy, les vrais sentiments de Sam, et ainsi la détresse d'Elmas. Ca le rend fou d'ailleurs de voir que Sam ne se rend même pas compte de l'état dans lequel est sa petite amie. Mais encore une fois, il ne peut rien dire, parce qu'il a trop à faire avec Davy, et qu'il ne s'est toujours pas quelle décision il doit prendre. Mais tant pis. Pour le moment, il ne veut pas réfléchir, il veut se rendre chez les béta et rendre visite à sa meilleure amie Harper. Et en même temps, il se retient. Aller chez les bétas et surtout chez Harper n'est pas une bonne idée. Sa colocataire n'est autre que Maisy, sa cousine, et le talon d'Achille de Wren. Alors avec ses problèmes de couple, rendre visite à Maisy n'est pas la meilleure idée qui soit. Il envoie donc un message à Harper, lui demandant de le retrouver à l'université, pour aller boire un café avant de débuter leur journée de cours. Comme à son habitude, la béta accepte avec plaisir et le rejoint à l'Université. C'est une bouffée de chaleur, d'air frais dans sa vie, et il se demande comment il pourrait tenir dans sa vie sans sa meilleure amie. Ils ont beau être radicalement différents, ils sont fait pour s'entendre, pour être réunis, pour s'allier face aux difficultés de la vie. Alors lorsqu'elle apparaît face à lui, un sourire se dessine sur son visage, et un soupir de satisfaction s'échappe de ses lèvres. Cette fois c'est sur, sa journée ne sera pas catastrophique, au mieux, elle sera belle et joyeuse parce qu'il aura vu sa meilleure amie. Ils s'installent à une table, café à la main et parlent. Ils ne s'arrêtent pas, échangent, rigolent, s'enferment dans leur bulle, comme si le monde n'existait pas. En même temps, plus rien n'a d'importance pour le jeune homme du moment qu'il est au côté de la jeune femme, et que son bonheur est total. Il l'écoute lui parler, lui raconter ses déboires en team un des olympiades, les problèmes que rencontre Maisy avec la capitaine June et ça le fait rire. La meilleure amie de sa cousine Eileen est une vraie plaie parfois quand elle n'aime pas quelqu'un, mais ça ne l'empêche pas de l'apprécier sincèrement, tant son influence est bonne sur sa cousine. Alors il rassure Harper, quant à la tournure des événements. Qu'elle ne s'inquiète pas, June ne bouffera pas sa cousine, juste la titiller quelque peu. Une cloche sonne et rappelle à Wren que ses cours vont bientôt débuter, et qu'il est temps pour lui de s'éloigner de Harper. Une accolade, un baiser sur ses joues, et Wren s'éloigne de son amie pour se rendre à l'extérieur de l'Université. C'est alors qu'il se fait interpeler par une jeune femme, qui lui dit quelque chose, mais sans savoir trop d'où. Elle semble le connaître puisqu'elle l'apostrophe par son prénom, le laissant pantois. Il est certes un Rosenbach, mais reste le moins connu de tous, il ne comprend pas pourquoi cette jeune femme le connait ni d'où. « En effet, c'est bien moi. Mais oui, on ne se connait pas, ou du moins je ne te connais pas. » Il ne veut pas paraître méchant ou agressif mais se faire accoster par une fille dont il ne sait rien l'agace au plus haut point, et l'effraie presque. « Excuse moi de parler ainsi, mais je ne vois pas pourquoi nous parlerions, nous ne nous connaissons pas. » Il n'ose pas faire la réflexion, mais il a déjà une petite amie, et s'imagine que la jeune femme attend peut-être quelque chose de lui. Si elle est là pour le draguer, c'est raté, il n'a guère l'intention de lâcher Davy pour une blonde dont il ne connait rien, et qui en plus, n'est pas aussi jolie que sa chérie. « Plutôt que de me faire attendre, dis moi exactement ce que tu veux, parce que je n'ai guère l'intention d'aller m'assoir et boire un café avec une parfaite inconnue. » Il est au moins clair avec elle, et ne peut lui dire mieux que cela.
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MessageSujet: Re: got a secret can you keep it (wren) got a secret can you keep it (wren) EmptyVen 10 Jan - 1:30

Elle avait l'air bien bête la Shelley, à courir derrière un homme sans qu'il ne daigne lui accorder de l'attention. Elle ne pensait pas que ça lui arriverait un jour d'ailleurs. La fille Rosenbach n'est pas le genre de personne à qui l'on refuse des choses, au contraire même. Il suffisait qu'elle dise son nom. Mais là, l'effet ne serait pas du tout le même. Au ton que prenait Wren, elle comprit parfaitement qu'il voulait en finir. Le plus rapidement possible. Tout d'abord, elle fut surprise. Il annonçait déjà la couleur et s'il réagissait ainsi sans même savoir qui elle était, la suite s'annonçait pire que désastreuse. Il était encore temps de partir, se dit-elle, avant de chasser cette idée de son esprit. Maintenant, il fallait aller jusqu'au bout. Shelley ne faisait pas les choses à moitié et n'abandonnerait pas en cours de route. Pas après tout ce temps à hésiter, le regarder sans oser l'approcher. Au moins, il avait bien hérité du gène Rosenbach sous ses airs de grand homme. Elle retint cependant quelques remarques. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit, où faire un scandale, et encore avec lui. Elle se contenta alors de prendre une inspiration et de sourire. Après tout, elle aurait également réagi de la sorte si un parfait inconnu l'interpellait au beau milieu du campus. « Je ne suis pas la personne que tu crois. » s'empressa-t-elle d'ajouter. Shelley était loin d'être une groupie, une idiote qui suivait à la  trace le mec canon du campus en gloussant chaque fois qu'il se retournait. Elle était peut-être blonde, mais pas autant qu'il ne pouvait le croire. Alors si leur conversation continuait sur ce ton-là, ça déraperait assez vite. En plus, elle l'avait déjà vue avec sa petite-amie. Une petite brune terriblement mignonne. Au moins, il a bon goût et c'est plutôt rassurant. « J'ai juste... besoin de te parler. Rien de plus. » Prise au dépourvu, elle imaginait qu'il accepterait sa demande. Ce n'était pas si énorme non plus, elle lui demandait juste de lui accorder quelques minutes. Et puis, à l'annonce de la nouvelle, ça serait bien mieux qu'il soit confortablement assis que debout. Parce qu'elle ne le connaît pas et la jeune femme n'arrive pas à imaginer sa réaction. Elle insistait, une nouvelle fois, mais c'est qu'il est coriace ce Wren. Pourquoi était-il donc si pressé ? Son refus était quelque peu déstabilisant. Elle n'avait pas envie de lui en parler en plein milieu des jardins de Berkeley. « Crois-moi, on sera bien mieux ailleurs. Ça ne te prendra que quelques minutes. Vraiment. » Elle aussi sentait l'agacement monter. Elle n'avait pas de temps à perdre après tout. Il ne lui accordait que quelques paroles alors qu'il ne savait encore rien. Alors la suite n'allait pas être glorieuse. Elle lança un regard autour d'elle. Elle espérait vraiment que cette sorcière d'Eileen n'était pas dans les parages, sinon elle viendrait tout gâcher. Elle gâchait toujours tout celle-là d'ailleurs. Elle avait eu l'occasion de voir Wren plusieurs fois et semblait même très proche de lui. Mais jamais, jamais l'idée de l'évoquer ne lui traversa l'esprit. Pas même lorsqu'elle découvrit son existence. C'était pourtant son droit de savoir. Elle ne voulait que le connaître un peu mieux. Shelley ne pouvait pas être rejetée de la sorte à cause des erreurs de son père. Il avait fauté, pas elle. Elle n'y était pour rien dans cette histoire et n'avait jamais voulu que son père soit une sale ordure. Elle s'en serait bien passée de lui. Mais tout ça, Wren ne le savait pas. Il devait probablement détester son père autant qu'elle, même si leurs motivations étaient bien plus différentes. Il allait la détester aussi, parce qu'elle aurait grandi dans cette famille, qu'il aurait été présent à ses côtés chaque jour. Toutes ces pensées qu'il allait avoir en apprenant son identité la dégoûtaient. C'était loin, très loin d'être la vérité. Et s'il ne voulait pas lui accorder ne serait-ce que quelques minutes, il ne le saurait jamais. Il ne saurait jamais qui est Shelley Rosenbach, mise à part les dires de sa chère Eileen qui prendrait sûrement un plaisir fou à la descendre. Et d'ailleurs, elle avait bien gardé le secret aussi. Comme quoi, elle n'était pas si parfaite. Le monde de Shelley s'était écroulé. Tout était déjà difficile. Elle l'avait compris en étant enfant. Wren avait finalement eu de la chance de vivre loin de leur père. « Tu veux savoir ? » demanda-t-elle en croisant ses bras. « Très bien. Mais je t'aurais prévenu. On serait bien mieux assis quelque part, qu'en plein milieu du campus. » C'était son choix et les secondes qui allaient suivre ne seraient pas très agréables. Autant pour lui que pour elle. Wren allait apprendre la vérité, celle qui lui avait été si longtemps cachée. Il allait comprendre que sa vie n'était qu'un tissu de mensonges. « Je m'appelle Shelley. Shelley Rosenbach. » commença-t-elle tout en guettant sa réaction. Il ne devait pas y comprendre grand chose. Elle reprit alors une nouvelle inspiration, pour se donner du courage surtout. « Je suis ta demi-sœur. » La bombe était lâchée. Elle aurait bien voulu s'enfuir en courant, ou alors hurler que ce n'était juste une blague, une technique de drague bidon ou rire de la tête qu'il avait pu avoir. Malheureusement, tout était vrai. Cette fois-ci, tout le monde était au courant. Plus de mensonges, c'est fini.
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MessageSujet: Re: got a secret can you keep it (wren) got a secret can you keep it (wren) EmptySam 18 Jan - 22:40


WREN ROSENBACH ; SHELLEY ROSENBAC
"I could point out that that's not a dress, that's underwear, but I doubt it would be in my best interest." "Need I remind you," said Sebastian, "That that is my sister?" "Most brother's would be delighted to see such a clean-cut gentleman as myself squiring their sister's about town." Cassandra Clare (City of Lost Souls)


    Ce nom l'avait toujours hanté, perturbé et bien des fois il avait imploré sa mère pour qu'elle fasse une demande officielle pour prendre son nom à elle. Mais bien sur, pas question pour elle d'accéder à sa requête. Perpétuer la tradition Rosenbach, ce nom si prestigieux, elle s'était toujours dit que cela ouvrirait des portes plus facilement à son fils. Ce fut le cas bien des fois, au grand damn de Wren. Et puis à l'âge de vingt et un ans, au moment où il aurait pu faire cette demande seul, Wren  s'était rétracté, s'étant habitué à ce nom, et surtout l'idée d'être rattaché à sa cousine Eileen par ce nom. Après tout, elle et son père sont les Rosenbach que Wren aime, détestant ses cousins plus que tout. Quant à son père, c'est un sujet qu'il déteste aborder, que ce soit avec Harper, Davy ou Eileen. Il s'est laissé une fois allé à quelques paroles sur lui, en parlant avec Lily-Rose, mais rien d'exaltant non plus. Et puis les seules fois où les chemins du père et du fils se sont croisés ont failli finir dans un horrible bain de sang. Il n'y a qu'à se souvenir de la fois où Eileen et Wren fêtaient l'anniversaire du grand papa Rosenbach en haut du toit de Las Vegas. Le père de Wren qui ne devait pas être présent avait pointé le bout de son nez, au grand damn du iota, qui l'avait presque frappé tant il avait été enragé à l'idée de savoir que son père se trouvait à quelques mètres de lui. Autant dire que cette figure paternelle a rendu Wren très méfiant envers les inconnus. C'est pourquoi lorsqu'il voit cette demoiselle s'approcher de lui, le iota se met immédiatement sur la défensive. De surcroit, elle n'a pas choisi son jour puisque Wren s'est encore engueulé pour une énième fois avec Davy. Comment ça il devrait s'assoir? Merci mais il se sent très bien debout. C'est un sportif, il est fort, n'en déplaise à certains. Désagréable, il renvoie bouler la jeune femme qui passe cette fois en mode défensive. « Je ne veux pas savoir mais tu sembles tellement sur de toi et de ce que tu as à dire, qu'on va dire que ça ne me désintéresse pas totalement. » Pas besoin d'être divin pour comprendre que tout cela fatigue le iota, et qu'il n'a qu'une envie, aller vaquer à ses occupations. Quelques secondes passent avant que la blonde ne se décide à ouvrir la bouche. Rosenbach. Encore une tiens. Mais cette fois, il n'en a jamais entendu parler. Interloqué, Wren attends qu'elle se décide à dire autre chose puisqu'un nom peut signifier beaucoup. Le père d'Eileen aurait-il encore fait un enfant illégitime à la manière de Jorden? Il faut croire que non, puisque la dite Shelley perce le mystère en lui apprenant qu'elle est sa demi-sœur. Les cours et le café dans les mains de Wren tombent au sol lorsque les mains de Wren perdent le contrôle. Non, c'est impossible. Il n'a pas de demi-sœur, il n'en a jamais eu fort heureusement. La seule qui ait jamais eu le titre de sœur est et restera Eileen.. Et puis, il finit par exploser de rire. « Allez, c'est une blague de Jesse. T'es très convaincante. J'imagine qu'il t'a recruté au club de théâtre ? » Il ramasse ses affaireset essaie de se convaincre que tout est une mascarade de son meilleur ami. Mais il croise son regard et a l'impression d'observer ses propres yeux. Une horreur. Comment est-ce possible? Ce regard, c'est le sien, c'est la façon qu'il a de regarder les gens avec intensité. Il ne comprend pas pourquoi, ni comment quelqu'un peut avoir le même regard que lui puisqu'Eileen ne l'a pas. Mais voilà, tout prend son sens, Wren comprends que Shelley ne raconte pas de conneries, ni même ne cherche pas à s'attirer les faveurs de la famille Rosenbach. « Ce connard a encore mis une femme enceinte avant de se barrer c'est ça? Putain quel enfoiré ! Je jure qu'un jour j'aurai sa peau !» Et il finit par s'assoir sur le banc. « T'avais raison. J'aurai mieux fait de m'assoir. » Il n'en revient pas. Toutes ces années, il s'est cru fils unique d'un connard, à détester cette famille pour au final découvrir qu'il n'était pas seul, qu'une autre était comme lui. « Mais comment tu m'as trouvé, tu as compris qui nous sommes l'un pour l'autre.  » Et à cet instant  précis, il pense à Eileen, Zadig, ou encore Jorden, et se demande si ses trois cousins étaient au courant de l'existence de Shelley, s'ils se sont toujours bien gardés de lui révéler qu'il avait une demi-sœur. Il espère sincèrement que ce n'est pas le cas, qu'Eileen n'était pas au courant sinon, nul doute que ces deux là risquent de s'engueuler très sévèrement. Après tout, l'epsilon est sa plus belle, sa moitié, celle qui compte plus que tout, et imaginer qu'elle puisse lui avoir caché un si gros secret. « Qui est au courant dans la famille Rosenbach? Tu as déjà rencontré nos cousins ou pas du tout?» Pour le moment, Wren n'a pas envie d'être désagréable avec la demoiselle, Shelley, car il reste persuadé que sa demi-sœur n'a pas grandi avec ce connard de père, qu'elle aussi a été abandonné bébé. Du moins, c'est ce qu'il imagine à ce moment précis, sans savoir la vérité de toute cette histoire.
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MessageSujet: Re: got a secret can you keep it (wren) got a secret can you keep it (wren) EmptyDim 9 Fév - 20:49

La jeune femme avait voulu prendre des pincettes et se montrer délicate. Elle ne voulait pas brusquer Wren, parce qu'elle sait pertinemment ce que l'annonce d'une telle nouvelle fait. Il prenait même ça pour une blague. Un éclat de rire, qui semblait légèrement nerveux, et ses affaires au sol, elle s'accroupit au sol pour l'aider mais il semblait très bien se débrouiller sans elle. C'est qu'il ne lui rendait pas la tâche facile. Shelley avait déjà eu besoin de rassembler tout son courage et ravaler sa fierté quelques minutes pour aller à sa rencontre, mais il la prenait pour une vulgaire actrice. « Non, ce n'est pas mon genre. Et je ne sais pas qui est ce Jesse. » ajouta-t-elle avec un petit sourire. Elle préférait en rire qu'en pleurer, pour l'instant en tout cas. Sans même qu'elle n'ait le temps de reprendre la parole, il se mettait à maudire leur père. Au moins, ils pourraient s'entendre sur ce point-là : une véritable pourriture. Wren semblait cependant épargné par ses affreux gènes et Shelley essayait de se convaincre chaque jour qu'elle valait bien plus que son géniteur. Elle n'était peut-être pas une enfant de cœur, mais la jeune Rosenbach avait des valeurs auxquelles se tenir. Des valeurs qu'elle avait eu certainement de sa mère, mais sûrement pas de son père. Mais la suite eut le mérite d'effacer son léger sourire. Elle n'avait pas envisagé cette situation, celle où il penserait que Shelley avait également été abandonnée. Mais ça n'avait pas été le cas. Il suffisait de la regarder : la somme de tout ce qu'elle portait aujourd'hui suffirait à rendre une famille heureuse pendant un certain temps. Elle porta la main à sa tête, lâchant un léger soupir. Elle avait besoin de quelques secondes de calme. Elle pouvait attraper cette perche et se faire passer pour une personne qu'elle n'était pas, mais prenait de ce fait le risque de le perdre complètement, déjà que ce n'était pas gagné. Assis, elle esquissa tout de même un sourire avant de s'asseoir auprès de lui. « Wren, je... J'ai grandi avec mon père. » finit-elle par lâcher. « Mais je t'assure que ça n'a pas été un cadeau ! Il n'a jamais été un bon père et tu n'aurais sûrement pas été heureux avec lui. » Elle savait très bien de quoi elle parlait. Vivre dans une famille telle que les Rosenbach était un cadeau, un privilège et tout le monde n'y avait pas le droit. La blonde n'avait jamais manqué de rien, financièrement parlant puisque son père gagnait plus que très bien sa vie. Mais lorsqu'il s'agissait de l'amour qu'un père devait porter à son enfant, il était aux abonnés absents. Elle avait pu profiter de son argent, le dépensant à tort et à travers, mais elle aurait aimé l'avoir un peu plus près de lui. Qu'il lui dise qu'il est fier de sa petite fille. Mais jamais, jamais il n'avait daigné lui accordé de l'attention. Elle replongea ensuite quelques temps en arrière. Ce jour-là, elle crut tout perdre. Le jour où elle tomba sur cette fameuse photo. « Mes parents n'étaient pas là et j'avais besoin de récupérer quelque chose dans leur chambre. Je suis tombée sur la photo d'un petit garçon. Au dos, elle était signée de la main d'Ella et lui annonçait la naissance du petit Wren Rosenbach. » La voix un peu plus froide, elle avait le regard dans le vide. « J'ai voulu en savoir plus, mais mon père n'a rien voulu dire. Alors c'est mon oncle, le père d'Eileen, qui a accepté de me parler de toi. » Son oncle était bien plus remarquable que ne l'était son père. Il avait suffit d'un seul coup de fil pour qu'il ne la fasse transférer à Las Vegas. « Le secret des Rosenbach, d'après lui. Nous ne devions rien savoir, et mon père a préféré nous laisser grandir dans ce mensonge. » Il la dégoûtait. Il n'avait pas même assez de courage pour assumer les conséquences de ses actes. Wren est son demi-frère, ils sont du même sang, elle aurait dû avoir le droit de le rencontrer. Ou du moins savoir son existence. « Il a toujours été si... lâche. Ce n'est pas nouveau. » Petite déjà, elle avait appris que son père n'était pas un homme de foi. Il ne cessait de tremper dans les affaires louches. Elle observait sa mère fermer les yeux sur tous ses déboires, si triste que son mariage se déroule ainsi. Elle est si forte, pensait-elle souvent, pour rester avec lui aujourd'hui encore. Mais elle préférait préserver sa fille, la tenir loin de toutes ces histoires. « Enfin bref, pas besoin de te faire un dessin. » Croisant et décroisant les bras. Elle prit une profonde inspiration. C'était difficile d'en parler, et comprit que cette histoire la blessait toujours autant. « Ensuite, j'ai vu que tu étais à Berkeley et j'ai voulu tenter ma chance, tu comprends ? Tu connais le reste de la famille, alors pourquoi devrait-on me priver de ce droit ? » Elle n'osait même plus le regarder dans les yeux. Wren allait la détester, sans aucun doute. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle ne lui avait pas laissé le temps de parler, histoire de pouvoir se justifier au maximum. Pour lui montrer qu'elle n'était pas si mauvaise au fond. « Je les connais oui. » Elle se remémora sa dernière discussion avec Eileen. Elle tenait beaucoup trop à Wren pour le perdre et elle voulait bien la comprendre sur ce point-là. Pourtant, tout le monde savait à quel point elle détestait sa cousine. « C'est sans grande importance, vraiment. On... on devrait peut-être marcher un peu ? » Nul envie d'envenimer la situation, ce n'était pas non plus à elle de l'éclaircir sur ce pont-là. Shelley n'allait pas non plus lui mentir et préférait donc ne pas répondre. Elle contournait la question, parce que cette nouvelle était déjà difficile à encaisser et elle ne voulait pas que Wren perde totalement foi en l'autre moitié de sa famille.

(relecture un peu plus tard, sorry du retard :plop:)
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MessageSujet: Re: got a secret can you keep it (wren) got a secret can you keep it (wren) EmptyDim 2 Mar - 18:21


WREN ROSENBACH ; SHELLEY ROSENBAC
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    En temps normal, les surprises ne sont pas son fort, loin de là. D’une part parce que généralement, c’est sa cousine Eileen qui lui en fait et que les surprises qu’elle lui réserve sont loin d’être à son goût, et d’autre part parce que l’honnêteté et la sincérité de Wren font qu’il est incapable de cacher ses émotions, autant dire que lorsqu’un cadeau ne lui plaît pas, il est très facile de le deviner au vue de son visage. Alors pour les proches de Wren, il est très difficile d’envisager une surprise pour lui. La jeune femme devant ses yeux, Shelley de son prénom, aurait très bien pu faire partie de ses proches, et surtout connaître cette facette de la personnalité du jeune homme. Manque de chance, le destin les a séparé avant même qu’elle ne soit née, et ne leur a pas offert la chance d’apprendre à se connaître, et de se découvrir. C’est du moins, ce que pense Wren au premier abord lorsque la jeune femme lui confie son identité. Sa réaction première est de penser que son père a recommencé ses conneries, et a agi de la manière la plus sordide qui soit, en abandonnant un second enfant. En même temps, quoi de plus logique que de penser ainsi ? Son père l’a fait avec lui, et Wren n’a jamais entendu parler de cette sœur cachée. Si elle avait été connu des autres Rosenbach, Eileen lui en aurait parlé, c’est certain. Mais voilà, la réalité semble toute autre. Shelley a grandi avec son père, LEUR père, a eu le destin et la vie que Wren aurait du avoir. A cet instant précis, au moment même où la jeune femme dévoile cette part de son histoire, le iota se met à la haïr. En vivant auprès de sa mère, et avec le soutien de son oncle Rosenbach, il n’a jamais manqué de rien et a toujours vécu entouré d’amour. Mais ce qu’il aurait aimé plus que tout, c’est que son père ne soit pas un lâche et reste auprès de sa mère pour fonder cette famille dont elle rêvait tant. Hors cette vie là, ce n’est pas lui qui l’a obtenu, c’est Shelley. Et elle ose dire que ce n’est pas un cadeau, qu’il n’aurait surement pas été heureux ? C’est le pompom, la cerise sur le gâteau. « Mais qu’est-ce que tu en sais que je n’aurai pas été heureux avec lui ? Tu n’en sais rien ! Tu ne sais rien Shelley, absolument rien. Ce n’est pas parce que toi il n’a pas su te rendre heureuse qu’il aurait fait de même avec moi. » Il hurle si fort, que les passants se retournent vers eux, observant cet étrange couple qui se dispute. Mais Wren n’a que faire de ce que les gens peuvent penser de lui en cet instant, il ne s’en est jamais préoccupé d’ailleurs. L’espace de quelques secondes il s’est mis en tête qu’il avait une sœur, une sœur qui pourrait le comprendre plus que quiconque parce qu’elle aurait vécu la même chose que lui. Mais ce n’était que pendant quelques secondes. Le retour à la réalité est dur, foudroyant et la colère accumulée durant toutes ces années retombent d’un coup. Finalement, Shelley n’est que le déclencheur de cette colère, mais Wren ne peut pas s’arrêter de hurler. Même si la jeune femme est posée lorsqu’elle lui apprends comment elle a découvert son existence, Wren ne se calme pas pour autant. Au fond, elle est comme lui, un simple dommage collatéral dans cette histoire et n’y est pour rien. Elle ne connaissait pas son existence et ne pouvait donc rien faire de plus. Cependant Wren, aveuglé par la colère, n’arrive pas à se rentrer cela dans la tête. Tout ce qu’il remarque, c’est qu’elle a eu la vie que lui aurait du avoir, une vie de famille, et cela a le don de le faire enrager, encore plus lorsqu’il apprends que le père d’Eileen était au courant de tout et ne lui a jamais rien dit. Le secret des Rosenbach. Double secret pourrait-on dire. Ils devaient cacher l’existence de Shelley aux yeux de Wren, et vice versa. Le bluff. Pas étonnant que les Rosenbach soient natifs de Las Vegas lorsque l’on voit leur capacité à bluffer, à mentir. Et lorsqu’il comprends que ses cousins connaissent sa demi-sœur, qu’ils ont toujours eu vent de son existence, le monde de Wren s’écroule. De la part de Zadig ou Jorden, Wren n’en attendait pas moins. Hormis répondre aux ordres de papa sans broncher, ils ne savent pas faire grand-chose de plus, alors zero surprise. Mais de la part d’Eileen … Wren tombe de haut, de très haut même. Pendant toutes ces années où c’était eux deux contre le reste du monde, où rien d’autre n’avait plus d’importance que leur relation, Eileen lui cachait l’existence de sa demi-sœur avec un talent inné. Il n’aurait jamais pensé cette dernière capable d’une telle chose. Tout le monde mais pas elle. C’était la seule en qui il avait une confiance éperdument aveugle, à qui il aurait confié sa vie en fermant les yeux. Même avec Harper il ne peut pas se targuer d’avoir une relation si fusionnelle. « Je connais le reste de la famille ? Pff, tu parles d’une famille. Je ne les connais pas, je ne les connais plus. » Radicale, tranchant, il rentre dans une extrémité qu’il n’aurait pas pensé, d’autant qu’il n’aurait jamais pensé parler ainsi de sa cousine, lui qui l’estimait tellement, même lorsqu’elle avait des comportements qu’il ne cautionnait pas. « Marcher ensemble ? Tu crois qu’après ces révélations j’ai vraiment envie de marcher avec toi, comme si rien ne s’était passé ? Shelley je suis désolée mais tu es bercée d’illusions. Ma vie n’a été qu’un mensonge de tout son long et tu crois que je peux t’ouvrir les bras comme cela, comme si tout était simple ? » Marquant une pause, il ne remarque même pas la mine défaite de celle qui est désormais sa demi-sœur, tellement aveuglé par la colère. « Tu n’aurais peut-être pas du venir à Berkeley. Rattraper vingt ans, tu crois que c’est possible en quelques semaines, en quelques pas lors d’une ballade ? On ne rattrapera jamais le temps perdu. Et je n’en ai pas envie. A chaque fois que je vais poser mon regard sur toi, la seule chose qui m’animera sera la colère. Tu crois vraiment que c’est ce dont tu as envie ? » Ses mains se posent sur son front, l’effarement se lit dans son comportement corporel et pourtant, son verbal en dit deux fois plus. « La seule chose pour laquelle je peux te remercier, c’est de m’avoir ouvert les yeux sur cette prétendue famille qui me voulait tant de bien et qui en réalité, n’a fait que me ruiner et me mettre minable. »
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MessageSujet: Re: got a secret can you keep it (wren) got a secret can you keep it (wren) EmptyVen 30 Mai - 3:47

Même si Shelley n'était pas totalement sûre de ses paroles, sa propre expérience l'empêcher d'imaginer une autre alternative. Son père n'avait pas été là pour elle. Il ne l'avait jamais été. Il se fichait complètement de ce qu'elle pouvait faire à cet instant précis et elle doutait sérieusement que les choses changent avec Wren. Il avait abandonné son premier enfant, laissant sa mère seule. Quant au deuxième coup d'essai, il n'était pas plus réussi. Certes, elle avait eu la soit-disant chance de vivre à ses côtés, de profiter de son argent, du nom qu'il lui avait transmis, mais il n'avait été bon qu'à ça. Alors qu'elle faisait d'ordinaire preuve d'un calme légendaire, se retrouver face à Wren et le voir dans cet état suffisait à la déstabiliser. Elle était autant déçue que triste ou encore en colère. Il n'avait pas le droit de lui parler de cette manière, elle n'avait jamais voulu ce genre de situation délicate. Elle aurait voulu que son père soit quelqu'un de droit et honnête et qu'il assume les conséquences de ses actes. Les paroles de Wren étaient dures. Et blessantes même. Elle n'imaginait pas une seule seconde que ça ne l'atteigne. Mais il s'agissait de son frère et même s'ils n'avaient pas grandi ensemble, elle espérait pouvoir le connaître. Elle avait fourni des efforts et elle prenait énormément sur elle en ce moment même. « Tu ne le connais vraiment pas. En voilà une belle preuve, Wren. » lâcha-t-elle un peu plus sèche. Il élevait la voix, alors elle n'allait pas le supplier de se montrer plus aimable. S'il tenait tant à cette relation père/fils, elle lui offrirait volontiers tout le temps qu'il voudrai. Qu'il aille le voir, qu'il passe quelques heures, journées même mois si ça lui faisait plaisir, on verra bien. Mais ce n'est pas en une période de temps si courte que l'on se rendait compte de la véritable nature des gens. S'ils avaient eu la chance de grandir ensemble, Wren verrait sûrement Shelley d'un autre angle. Après tout, s'il appréciait tant sa cousine Eileen, il pourrait également l'accepter avec ses défauts. Shelley verrait sans doute une personnalité totalement différente. Il ne se conduirait pas comme une brute, comme il le faisait en ce moment même. Mais ce temps perdu, toutes ces années-là, ils ne pourraient jamais les rattraper. Même avec tout l'or du monde, personne ne pouvait se payer le luxe de retourner en arrière. Elle aurait pourtant adorer que cette solution soit envisageable, ne serait-ce que pour alléger leurs cœurs respectifs. Alors qu'elle essayait d'apaiser l'atmosphère après s'être à son tour laissée emporter, Wren  ne semblait pas aussi enthousiaste que ne l'était la jeune femme. C'était pourtant l'occasion de s'aérer l'esprit, réfléchir quelques instants. « Et tu crois que j'en ai voulu, de toute cette histoire ? » commença-t-elle alors. Bien-sûr que non, qu'elle voulut lui hurler au visage. Elle se retint cependant, ne voulant pas hausser la voix. Il hurlait assez fort pour eux-deux. « Tu ne peux pas me tenir responsable des erreurs de notre père. Je n'y suis pour rien ! » Elle ne savait pas comment lui faire entrer ce fait dans son esprit. C'était la pure et simple vérité. Shelley avait sans doute surestimer les capacités des sportifs de cette université. « Tu n'es pas la seule victime, il serait peut-être temps que tu l'admettes. Ce n'est pas parce que j'ai grandi avec lui que je dois subir les conséquences de ses actes. » Elle avait l'impression de se répéter, mais elle avait besoin d'insister sur ce point-là. Wren devait absolument se rendre compte qu'il n'avait pas été le seul à se faire berner durant toutes ces années. « Maintenant, tu sais ce que j'ai ressenti. Tu sais toute la colère, la déception et la tristesse qui m'ont envahi quand j'ai découvert ton existence. Mais même après ça, il n'a pas voulu me parler de toi. Tu sais ce que ça fait de rester dans l'ignorance, alors qu'on sait très bien qu'un détail important de notre vie nous a été cachée ? Non, je ne crois pas. » Elle avait dû se rendre jusque Las Vegas pour en apprendre davantage, son père se montrant plus borné qu'il ne l'était déjà. « Mais au moins, tu n'as pas la chance de découvrir un tel secret par hasard. Tu n'es pas seul devant la photographie d'un bébé que tu n'as jamais vu à te poser des tas de questions sans obtenir de réponses. » C'était tellement injuste. Elle n'allait pas rester là à se croiser les bras, tout en subissant ses paroles accusatrices. « Je ne prétends pas pouvoir te comprendre. Ou bien rattraper ces années perdues, c'est impossible. Ça devenait tout simplement de plus en plus difficile de te croiser chaque jour sur le campus, sans même que tu ne saches ce qui nous lie. » Même s'ils n'étaient pas partis pour devenir les meilleurs amis du monde, les liens du sang restent très importants aux yeux de la jeune femme. C'est ce qui l'avait poussé à le rencontrer enfin, l'attente devenant insoutenable. Les sourires qu'il adressait à certains de ses amis, elle aurait aimé qu'ils lui soient destinés. Elle aurait aimé grandir à ses côtés, apprendre à le connaître comme tous frères et sœurs devraient le faire. « Alors ta colère, je peux essayer de la supporter. Parce que maintenant, tu sais la vérité. Tu sais qu'on ne porte pas le même nom par simple coïncidence. » Elle termina sa phrase d'un ton plus calme. Elle se sentait comme libérée de ce poids. Tout le monde était désormais sur un pied d'égalité et plus aucun secret n'existait au sein de la famille Rosenbach. Plus personne ne pourrait leur mentir, plus personne ne l'oserait. Parce que cette histoire ne les laissera pas indemnes. « Ravie de t'avoir éclairée, un ignorant en moins sur cette foutue planète. » lâcha-t-elle d'un ton ironique. L'heure n'était sûrement pas à faire de l'humour ou du sarcasme, mais elle ne savait plus vraiment comment s'y prendre avec lui. Elle s'était montrée d'abord calme, puis avait fini par hausser la voix pour à nouveau reprendre le contrôle. Rien ne fonctionnait, de toutes façons. Et elle n'allait sûrement pas se jeter au sol, implorant un pardon qu'elle n'avait d'ailleurs pas à demander, ou lui suppliant de lui accorder quelques heures durant les prochaines années de sa vie.
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