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LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either.

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Kevin F. Tatcher
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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either. LUCAS&LEO  ▬  Don't worry. I'm not supposed to be here either. EmptyJeu 27 Mar - 15:54


« We need never be ashamed of our tears.


His heart was like a sensitive plant, that opens for a moment in the sunshine, but curls up and shrinks into itself at the slightest touch of the finger, or the lightest breath of wind. ⊹ Je n’allais vraiment pas bien. Je n’arrivais pas à me faire à l’idée du départ d’Aleyna. J’aurais pu suivre, mais je ne l’avais pas fait. Il fallait que je continue mes études, ici, à Berkeley. J’avais eu de la chance d’avoir une bourse, et ce n’était pas pour une fille que j’allais tout gâcher, et foutre en l’air. Même s’il s’agissait là de la fille de mes rêves, de ma vie. L’amour de ma vie. Elle aurait pu rester ici, elle. Mais non. Elle était partie, tout simplement parce qu’elle avait eu une opportunité pour un boulot. Me laissant ici, seul. Je lui avais dit que si elle partait, ça signifierait la fin de notre relation. Je ne souhaitais pas revivre une relation à longue distance, j’avais déjà donné avec Léo, et ça ne m’avait ramené que de la souffrance. Enfin de compte, elle était tout de même partie. Elle avait ainsi cassé notre relation, mais aussi mon cœur. Et j’ai beau tenté de tout faire pour l’oublier, rien n’y fait. Pas même l’alcool. Ca ne fait que me rendre totalement pathétique. J’ai honte de moi, et de l’image que je peux renvoyer. Mais que faire lorsqu’on sent que sa vie n’a plus aucun sens ? Je n’ai jamais été confronté à une telle situation, et je ne sais pas comment me comporter face à ça. J’essaie tout de même d’aller à mes cours, et de ne pas rater mon année. Parce que si c’est le cas, je regretterais amèrement de ne pas avoir suivit Aleyna. Mais c’est difficile, étant donné que je suis à peu près toujours bourré, à côté de la plaque. Et en cette fin de journée, je décidais d’aller au centre culturel Tanners, où il passait un film de Tim Burton. Un réalisateur de films américains que j’aime beaucoup. Il a son propre style. Ses films se reconnaissent tout de suite, et tant bien même qu’ils sont plutôt étranges, on peut toujours y trouver un message en fond. C’est ce que j’aime. Et c’est ce que j’espérais avoir : un message, dans ce film qu’il passait. C’était un ancien film, avec bien entendu Johnny Depp dedans, Edward aux mains d’argent. Je n’avais jamais eu l’occasion de le voir, et c’était donc avec grand plaisir que je me dirigeais dans la salle de projection. J’espérais y être seul. Ou du moins ne pas y voir de personnes que je connaisse. Je n’avais pas vraiment envie de rencontrer des gens, et de leur parler. Et puis, qu’est ce que je pourrais bien leur raconter. A part le fait que je sois malheureux du fait qu’Aleyna soit partie, mais que je suis aussi pathétique avec l’alcool, mon meilleur ami du moment. Bien qu’en allant voir ce film, je n’avais pas bu une goutte d’alcool avant. Je souhaitais être sain d’esprit pour comprendre tout le film. Mais bien entendu, j’avais tout de même mis une bouteille dans mon sac. Ne sachant pas combien de temps je serais capable de tenir sans boire. Un vrai alcoolique, vu que je ressentais du manque maintenant. Plus moyen de revenir en arrière. Arrivé dans la salle, je m’installai tranquillement à l’arrière, attendant alors que le film commence.


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MessageSujet: Re: LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either. LUCAS&LEO  ▬  Don't worry. I'm not supposed to be here either. EmptyLun 31 Mar - 20:51

Don't worry. I'm not supposed to be here neither

 

 
Léo-Alisson&Lucas
 
 

J'essayais d'anticiper ce qui allait se produire dans maintenant trois mois. Le temps passait bien vite. Trop vite même. J'en avais pourtant entendu des étudiants s'évertuer à critiquer le temps qui coulait bien trop lentement lorsqu'on se retrouvait en cours et que notre seule occupation était de rester assis des heures sur un chaise à tendre l'oreille vers un professeur maladroit. Et puis notre esprit venait souvent à lâcher. Alors on détaillait tout ce qu'il se passait autour de nous et bien souvent, on découvrait beaucoup sur les gens qui nous entouraient en classe ainsi. Mais pour ma part, je n'avais aucune envie de me plaindre de la lenteur du temps. Au contraire. Pour moi, chaque jour qui s'écoulait était une torture psychologique. Un moyen de faire battre un peu plus vite mon coeur tambourinant déjà bien plus anormalement que d'habitude dans ma poitrine depuis les vacances de Noël. Quel cadeau. Une infamie oui. Alors je tente de ne pas penser aux jours qui s'écoulent et de profiter de chacun des moments que la vie m'offre comme si j'étais une personne atteinte d'un cancer et qui devait profiter de tous ses instants avant qu'il ne soit trop tard. J'étais un prisonnier dans le couloir de la mort et qui attendait son heure en priant pour que ça se passe rapidement et sans douleur. Mais voila. Une fois mon calvaire atteint, moi, ce ne serait pas bref. Ce ne serait au contraire, qu'un commencement. Une torture de chaque instant. J'aurais besoin du plus grand courage qu'il soit, de faire semblant de ne plus être cette gamine qui se prenait pour une princesse du haut de ses vingt et un ans. Je ne pourrais plus monter sur les bars avec une robe trop courte en riant devant la foule d'hommes qui se presseraient à mes pieds, une bouteille en main, le regard ailleurs et les joues rouges. Je devrais sûrement abandonner toute ma vie de jeune adulte alors que c'était justement ce que je voulais retrouver à Berkeley. Libérée de la pression médiatique et du travail que mes parents me demandaient de fournir, je voyais la vie d'un tout nouvel oeil. La célébrité et les paillettes dépassés, je voyais une nouvelle réalité, entrevoyait de nouvelles perspectives et ça me plaisait malgré que c'était bien différent. Je n'allais pas cracher sur la vie que j'avais eu jusque là mais j'avouais qu'au moins là, je pouvais apprendre de mes erreurs et grandissaient sans personne pour m'aider à me relever. Car avant, j'avais toujours eu des gens derrière moi. Aujourd'hui je vivrais vraiment et bien que souvent, j'étais complètement perdue de me retrouver à devoir gérer tout toute seule, je devenais quelqu'un. Mais ce n'était pas pour autant que j'avais envie de grandir vite. Et là je devais tout accélérer d'un coup. J'étais immature. D'une immature sans borne et surtout j'étais quelqu'un d'irrélchit. Comment dans ce cas, la vie avait-elle décidé de m'infliger pareils tourments ? C'était mal fait. La vie était mal faites. Mais je n'avais plus le choix à présent. Mon ventre prenait des rondeurs de jours en jours et malgré mes vêtements de créateurs plus amples qui essayaient de cacher ce fait marquant, je me disais qu'un jour, tout le monde serait au courant et ce serait le début du calvaire. Car la presse se ferait un malin plaisir d'en parler. Pendant des semaines sans aucune limite. La petite poupée blonde qui semblait si parfaite ne l'est pas finalement. Et qui me disait que si ce premier scandale éclatait, ça ne donnerait pas l'idée à d'autres personnes qui m'avaient connu dans des situations compliquées d'aller tout cracher à la presse parce que "foutu pour foutu" ... Un frisson parcours mon échine pendant que j'imagine les gros titres. Alors je me lève dans cette immense villa que j'ai acheté la semaine dernière pour accueillir l'enfant de ma passion malsaine avec Mavis pour me rendre à une rediffusion d'un film de Tim Burton. Lui a l'air aussi torturé que moi en ce moment. Tant mieux ça me fera du bien. Alors je guette mes talons hauts et décide tout de même de les enfiler malgré le fait que je devrais plutôt rester à plat. Mais ce n'est pas parce que je suis enceinte que je ne peux pas garder une classe certaine ! Alors je file dans ma Mustang vers le centre culturel et me plonge dans la salle obscure. Je n'aime pas sembler transparente mais pourtant c'est ce qu'il me rassure dans ce lieu. Il y a peu de monde pour me retenir et je n'ai pas besoin d'avoir peur que quiconque remarque pour léger problème. Le mieux ? Que j'avais ça ne se découvre, que j'accouche loin des regards et reprenent les cours comme si rien n'était. Mais c'est impossible. Qu'aurais-je dit à l'équipe de cherleeding ? Surtout quand on savait que j'étais voltigeuse. Et au Burlesque ? Maintenant je ne jouais plus que la patrone et avait abandonné la scène. Je détestais cette sensation. D'être impotente. Je m'installe sur un siège sans penser une seule seconde qu'une personne que je connais se trouve à mes côtés. Ce n'est qu'après un temps interminable que mon regard vient rencontrer celui bleuté de mon voisin de siège. Lucas ? Aussitôt je resserre mes bras autour de mon ventre mais je sais très bien que dans le noir et avec mon haut, ça ne se remarque pas. Pourtant c'est la peur de la pitié et de la moquerie qui me tenaille ...
 
 
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MessageSujet: Re: LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either. LUCAS&LEO  ▬  Don't worry. I'm not supposed to be here either. EmptyVen 11 Avr - 11:28


« We need never be ashamed of our tears.


His heart was like a sensitive plant, that opens for a moment in the sunshine, but curls up and shrinks into itself at the slightest touch of the finger, or the lightest breath of wind. ⊹ Bien entendu j’avais remarqué et entendu qu’une personne s’était assise à mes côtés. Mais le film ayant déjà commencé, je n’avais pas pris le temps pour tourner la tête et remarquer l’identité de cette personne. A aucun instant je pensais qu’il pouvait s’agir de quelqu’un que je connaissais. Si ça avait été le cas, la personne l’aurait remarqué bien avant moi, or ce n’était pas le cas. Je ne souhaitais donc pas perdre un seul instant de ce film. Ça ne m’intéressait pas de savoir qui était assis à côté de moi, fille comme garçon. De toute façon, si j’étais venu ici c’était bien pour me cacher des autres, les fuir, et ne pas avoir à faire la discussion à quiconque. Tout de même, après une petite dizaine de minutes j’entendis mon prénom. Il y a un Lucas dans le film ? Quoi ? Mais non. Je pris bien deux minutes pour tourner la tête, comprenant que ça n’avait pas été dans le film, mais dans la réalité. Il y avait quelqu’un qui me connaissait dans cette pièce. Et merde. Même s’il s’agissait là d’une de mes meilleures amies (car ça avait été une voix féminine) je ne serais pas des plus heureux. C’était Léo. Je soupirais un peu. Pas par faute. « Ah Léo… » Je ne savais pas trop quoi lui dire. D’ailleurs, je ne cherchais même pas à lui dire quoique ce soit. Et puis, lors d’un film on évite de parler non ? Pour ne pas déranger les autres dans la salle. Alors après que le film soit terminé, durant le générique de fin, je me retournais de nouveau vers elle. « Le film t’as plu ? » Je suis bien trop gentil, et poli pour partir de la salle sans lui parler quand même. Et puis, ça faisait pas mal de temps qu’on ne s’était pas vu ni parler. Alors pourquoi ne pas prendre de ses nouvelles. Surtout que nous sommes devenus amis depuis. Je n’allais pas gâcher ces retrouvailles en me comportant comme un total con. Je me levais de mon siège pour m’asseoir par terre, et j’invitais la jeune fille à en faire de même. Je voulais un peu me cacher des surveillants qui regardaient si tout le monde sortait après la fin du film. Lorsque je l’entendis venir, je mis mon doigt sur mes lèvres, et l’autre sur celles de Léo, pour la faire taire. Et ça dura deux bonnes longues minutes, mais enfin il était partie. Éteignant alors la lumière de la salle. « Comment tu vas ma belle ? » On aurait pu sortir de la salle, et parler à l’extérieur. Mais je préférais rester ici. Ici, je serais sur de ne rencontrer personne d’autres que la jolie blonde. De plus, par instinct je sortis une des bouteilles d’alcool que j’avais mise dans mon sac. Je la regardais, hésitant un peu à boire. J’avais tenu tout le long du film. Oui, et c’était bien. Maintenant je pouvais m’accorder quelques gorgées. Je tendis alors la bouteille à Léo pour lui en proposer. Plus par politesse qu’autre chose.


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MessageSujet: Re: LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either. LUCAS&LEO  ▬  Don't worry. I'm not supposed to be here either. EmptyLun 14 Avr - 22:13

Don't worry. I'm not supposed to be here neither


Léo-Alisson&Lucas

Ce que je ne voulais absolument pas ? Tomber sur quelqu'un que je connaissais. Je voulais être seule. Ou peut-être pas après tout. En faîtes je ne savais absolument pas ce que je voulais et pire, alors que je commençais à comprendre ce que je voulais dans la vie, qui j'étais et ce que je voulais devenir, tout retombait à plat. Mollement dans ma tête. Comme si les premiers rêves que j'avais nourrit dans cette vie en ne pensant qu'à moi, venaient de s'écraser, anéantie par une autre farce que m'avait réservé la vie. Mais celle-ci était de taille. Bien plus que tout ce que j'aurais pu imaginer. Alors j'essaie de profiter et pourtant la solitude me ronge. Et quand on veut profiter de la vie de toutes les manières possibles mais qu'on a peur du jugement des autres alors on est pas foutu de faire quoi que ce soit. On se perd dans un néant des plus profonds. Un noir total qui nous transperce le coeur et les veines et nous empêche d'avancer. Dans la vie, on a tous besoin d'être entouré. Moi j'en ai besoin. Prétendre que la solitaire convient à un individu est faux. On est jamais mieux qu'entouré par des gens que l'on aime et en qui on peut avoir confiance. Mais récemment, j'avais vite fait une croix sur mes habitudes d'être toujours entourée d'un cortège de fanatiques ou tout simplement de connaissances en tout genre. Non. Pour une fois, je me faisais discrète. Beaucoup plus qu'à l'ordinaire parce que je n'avais aucune envie que quelqu'un découvre ce qu'il se tramait. J'avais quitté le pensionnat pour aller m'installer dans une villa à côté du Burlesque dont j'avais reprit la propriété après le départ de Jamie. J'avais beaucoup de choses qui me tombaient sur les épaules et un nombre impressionnant de responsabilités. C'était beaucoup pour quelqu'un qui n'en avait pas eu une seule depuis sa naissance. Alors j'essayais de gérer les choses comme je le pouvais bien que tout semblait perdue d'avance pour moi. Et puis j'avais bien été obligé de mettre au courant certaines personnes. Il y avait eu d'abord mes parents bien sûr et puis finalement Aislynn. Ma cousine à qui j'avais demandé d'être la marraine du petit. Une idée qui m'avait légèrement réconfortée dans le sens ou c'était sûrement une manière pour moi de déléguer un peu de cette responsabilité envers quelqu'un d'autre. Mais comme me disait Mavis ce ne serait pas possible. Ça ne pouvait pas être possible. Mais j'essayais de me faire une raison. Et puis il y avait eu Matthias. Mon meilleur ami. Mon ami d'enfance. Celui qui me connaissait par coeur. Qui savait tout de moi. Qui en savait bien plus sur moi que je ne le savais moi-même. Alors je lui avais tout dit parce que j'en avais besoin et qu'à lui je ne pouvais rien cacher. Et puis aujourd'hui, malgré nos cercles fermés qui gardaient le secret, je me disais qu'il allait falloir en parler à Harper. Parce qu'elle était aussi concernée. Parce qu'elle partageait ma vie depuis bien trop longtemps pour que je ne la délaisse dans cette affaire et qu'elle l'apprenne comme tout le monde. Mais je n'avais pas le courage. J'avais du mal à lui en parler d'autant que ses histoires avec Erwan mettait en scène une fausse grossesse. Je ne savais sur quel pied danser avec elle et ça ne faisait que nous éloigner. Mais je cachais mon secret plutôt bien. Je traînais plus dans les couloirs, ne m'éloignais pas des salles de cours et dès que les heures d'amphi et tds finissaient, je filais vers la Mustang que mes parents m'avaient offert à mes seize ans pour filer à l'anglaise, cachant mon ventre arrondi derrière des vêtements de plus en plus large qui me sied pourtant, toujours à merveille malgré l'étrangeté de vouloir cacher mes courbes des plus alléchantes. Toujours est-il que je ne pensais pas tomber sur quelqu'un que je connaissais. Et surtout pas Lucas. J'avais entendu parler de l'abandon d'Aleyna. Je n'en savais pas plus cependant et je m'en voulais que mes histoires prennent le pas sur le bien-être des personnes qui comptaient pour moi mais dans mon cas, l'égoïsme passait avant autrui. C'était bien la première fois que je pensais ça. Je suivis le film dans un silence des plus respectable mais sans réussir à contrôler les palpitations de mon coeur. Il n'avait pas l'air très content de me voir mais après tout, qui va au ciné seul si ce n'est pas pour rester seul ? Les lumières se rallument et gênée, je me retourne enfin vers lui lorsqu'il ouvre enfin la bouche. Son regard est vide de sang, ses yeux tirés dans une infini douleur et je m'en veux de n'être pas allé le voir avant. Cette douleur, je l'ai connu avec Casey. Je sais ce qu'il endure mais je n'en avais jamais parlé à personne. Parce que les gens n'auraient pas compris. D'autant plus que Mavis était déjà dans le jeu. Ça va bien. Mieux que toi j'ai l'impression. Menteuse. Piètre menteuse. Mais la lumière tamisée ne peut montrer à quel point mes joues s'empourprent sous le mensonge et j'esquive son regard comme si je tentais de regarder si quelqu'un était encore présent dans la salle. Je n'ai pas envie de sortir. Me replonger dans la foule et cette fois-ci d'essayer d'être transparente. Ce n'est pas moi. Son idée me paraît la plus intéressante et je le suis sans aucune contestation lorsqu'il s'assoir sur la moquette rouge du cinéma. Son doigt se pose sur ma bouche et je ne peux m'empêcher de sourire. Cette scène me ramène des années en arrière lorsque nous étions encore que des enfants inconscients de tout. Il sort une bouteille et me la tend enfin. Mon regard se porte vers elle et instinctivement je tend ma main vers le goulot. Mais je retins mon geste avec une prise de conscience soudaine. C'est vrai. Merci mais tu sais, ce n'est pas comme ça que tes problèmes s'envoleront. Voila comment je cache le fait de ne pouvoir boire une goutte d'alcool.

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MessageSujet: Re: LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either. LUCAS&LEO  ▬  Don't worry. I'm not supposed to be here either. EmptyVen 18 Avr - 11:18


« We need never be ashamed of our tears.


His heart was like a sensitive plant, that opens for a moment in the sunshine, but curls up and shrinks into itself at the slightest touch of the finger, or the lightest breath of wind. ⊹ Se plonger dans un film c’est encore mieux, et plus sain que de se plonger dans l’alcool pour oublier. Excepté qu’un film ça se termine. Mais une bouteille d’alcool aussi. Ca se rachète pourtant. Comme un film, ça se recommence. Et puis il y a tellement de films existants. Oui, mais les films ça fait mal aux yeux. L’alcool ça ne fait mal à aucun endroit. Ou alors peut-être, mais sans que l’on s’en rende compte. Et un film plus de l’alcool, c’est le paradis pur et simple. Durant cette grande heure, je n’avais pensé à aucun moment à Aleyna, malgré qu’il y ait eu une histoire d’amour dedans. Mais dans quel film il n’y a pas d’histoire d’amour ? C’est un peu le cœur de tous films. Que l’histoire se termine bien ou mal. Et me retrouver là avec Léo, une ex qui m’avait tout autant blessé, me faisait bizarre. Je trouvais cette situation plutôt étrange. Bien qu’elle m’avait surement moins blessé qu’Aleyna. Enfin, je ne savais plus trop. Après tout avec Léo, je n’avais jamais formé une petite famille, ou même pensé à un futur ensemble. C’est ce qui différenciait ma relation avec Léo de celle avec Aleyna. Avec Léo, ça avait été plus une petite amourette d’adolescent. Ma première peine de cœur. Mais la première peine de cœur fait toujours extrêmement mal. Aleyna, j’avais organisé toute notre vie ensemble. Et elle avait tout fait écroulé en une seule décision. Avec une seule petite phrase « Désolée, mais j’ai vraiment envie d’avoir ce boulot. » Et bah casses-toi grosse pouf. C’est toujours comme ça non ? Que ce soit pour les femmes ou pour les hommes. En premier lieu, on est triste, pour ensuite ressentir de la colère. Et bien c’est ce que je ressentais en ce moment. De la colère. Je lui en voulais de m’avoir laissé seul. De n’avoir pensé qu’à elle. Pourtant, on formait un beau couple non ? Malgré les grands bas que nous traversions à ces moments-là. J’étais toujours autant triste, mais la colère prenait le dessus, et je n’étais pas d’humeur. Pas d’humeur à voir des gens, et leur faire face tout en leur mentant sur mon humeur. D’ailleurs je n’aurais jamais menti, et je leur aurais bien montré que j’allais mal, quitte à les envoyer chier. C’est pour cela que je m’en voulais auprès de Léo d’avance, si à un quelconque moment je lui montre ma mauvaise humeur. Je ne peux pas jouer à l’hypocrite, avec quiconque. « Qui te dit que je vais mal ? » Est-ce que j’ai vraiment une tête aussi affreuse, qui le montre ? C’est vrai que ça fait longtemps que je ne me suis pas regardé dans un miroir. Moi, qui pourtant, aimais toujours me faire beau et faire bonne impression. Oui, ça devait se voir. Oh, et puis merde, je m’en fous. Elle n’était pas censée être ici. Je m’en fiche totalement si j’ai une tête de zombie assoiffée. Assoiffée non pas d’humains, mais d’alcool. D’ailleurs, je la sortis ma belle bouteille. Ah, c’est mieux comme ça. J’en proposais à Léo, qui me fit limite la moral. Pff, ce que tu peux être nulle. « Ah bon ? Pourtant ça marche, je t’assure ! » Du moment que ça me fait oublier, je prends. Je m’en fiche des conséquences, et de ce que peuvent penser les autres. C’est ma vie, et j’en fais ce que je veux. « Avoue plutôt que tu veux juste trouver une excuse pour pas boire. M’en fous, ça fera plus pour moi. Je t’ai proposé juste par politesse. Je ne voulais même pas que ta bouche touche la bouteille. » Est-ce que j’ai déjà dit que je m’excusais ? Oui. Et voilà vous comprenez pourquoi ? Je n’avais pas envie d’être gentil. Et surement encore moins envers une ex qui m’avait fait aussi mal au cœur. A croire que c’est la seule chose que je récolte de mes histoires d’amour.


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MessageSujet: Re: LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either. LUCAS&LEO  ▬  Don't worry. I'm not supposed to be here either. EmptyMar 22 Avr - 20:52

Don't worry. I'm not supposed to be here neither


Léo-Alisson&Lucas


J'ai entendu dire qu'il avait le coeur brisé. Que depuis qu'Aleyna était partit, les autres membres de la trinité était montés en grade mais que Lucas s'était effondré petit à petit. Rumeurs ou pas, ce n'était qu'aujourd'hui en le dévisageant que j’apercevais enfin l'étendue de ses souffrances. Elles étaient profondes, démentielles et creusaient son visage de toutes parts. Je m'en voulais de n'avoir rien fait pour lui venir en aide, pour essayer de réparer les erreurs de la femme qu'il aimait. Pour l'avoir protégé d'une nouvelle peine de coeur la première ayant été causé par mon incompétence à réfléchir sainement à mes actes. Une petite princesse égoïste et naïve. Voila sur quoi il était tombé mais pire encore, alors qu'il avait trouvé quelqu'un qui semblait bien, il l'avait perdu aussi. Comment pouvait-on réagir dans ces moments-là ? Je voyais le spectacle devant moi. Une scène de désarrois et improbable qui se jouait devant mon visage pendant que je dévisageais Lucas. Combien de fois il était mort le jour où Aleyna avait décidé de partir ? Combien de fois s'était-il dit qu'il ne se relèverait pas ? Je me posais beaucoup de questions que j'en oubliais totalement mes propres malheurs. Mais j'avais toujours été d'une fidélité incomparable concernant mes amis et n'était pas le genre à leur faire du mal consciemment. Aujourd'hui je lui en faisais par l'absence que j'avais fait naître dans sa vie. J'aurais dû être présente pour lui à défaut de l'avoir été par le passé. Mon esprit s'égard. Ce chagrin que je lis sur son visage je l'ai vécu. Mais c'était sûrement une perte beaucoup moins douloureuse je devais le concevoir. Mavis et moi nous étions perdus à l'Internat. L'année de ma terminale. L'année de tous les défis. Qui aurait cru que j'y aurais pensé pendant deux ans ? De ce visage qui m'avait tant marqué alors même que je sortais à l'époque avec un de ses amis ? Nous n'avions exprimés ce que l'on ressentait l'un pour l'autre que la toute dernière fois que nous nous étions vus. Avant que je ne disparaisse totalement, hanté par les secrets de pouffiasses de luxe que nous étions à l'époque, moi et mes copines. Mais cet éloignement, alors que nous n'avions pas vécus tant de choses ensemble avait été comme un déchirement. Une peine incontrôlable que je n'avais su réprimer qu'avec du temps, beaucoup de tequila versée et des litres de maladresses et idioties en tout genre. Alors aujourd'hui que j'étais en couple avec lui, que je l'avais retrouvé, que je ne me voyais pas vivre sans lui, comment aurais-je fait s'il était partit ? Moi qui portait son enfant ? Comment aurais-je si ce qui était arrivé à Aleyna et Lucas mettait arrivé à moi ? Je n'étais pas si forte que ça. Je pouvais montrer tout ce que je voulais, une assurance impressionnante, une volonté de vaincre toujours plus forte, je n'en restais pas moins cette gamine apeurée qui ne connaissait rien à rien et qui se jetait dans les jupons de sa mère dès que possible. Alors maintenant que j'attendais cet enfant c'était pire. Lucas me faisait me rendre compte qu'on pouvait tout perdre en un claquement de doigt. Beaucoup l'avait compris mais moi il y avait encore beaucoup de choses que je ne connaissais pas. Je n'avais pas vécu dans ce monde. Dans la réalité. Je n'avais pas connu tout ça, et les malheurs qui m'étaient tombés dessus s'étaient miraculeusement réglés de par ma condition. Alors on imagine pas qu'on puisse tout perdre du jour au lendemain. J'accuse ses paroles sans broncher mais je ne prend pas la bouteille qu'il me tend car même si je suis de type irresponsable, il faut que j'assume mes conneries car cette fois-ci, il n'y a plus que moi. Sérieusement Lucas, pas à moi. C'était peut-être une mauvaise idée de lui montrer ainsi qu'on se connaissait bien plus que ce qu'il n'aimerait se le rappeler à présent mais c'était vrai. Un sourcil hausser envers lui pour lui faire comprendre que tout ce qu'il pourrait dire ne me ferait pas croire qu'il allait parfaitement bien. Tu sais, ça te va pas de te comporter comme un con. J'avais parlé sans passer par quatre chemins et j'avouais que ça me changeais réellement. J'avais même laissé tomber mes manières pour couper court à toutes mes pensées. J'avais foncé droit au but. Peut-être que cette grossesse avait déclenché une nouvelle moi ...

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MessageSujet: Re: LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either. LUCAS&LEO  ▬  Don't worry. I'm not supposed to be here either. EmptyVen 25 Avr - 9:47


« We need never be ashamed of our tears.


His heart was like a sensitive plant, that opens for a moment in the sunshine, but curls up and shrinks into itself at the slightest touch of the finger, or the lightest breath of wind. ⊹ A ses paroles je levais la tête pour poser mon regard dans le sien. Me comporter comme un con ne me pas bien ? Sérieusement ? Pourtant être adorable avec les filles, et les respecter ça ne marche pas non plus avec moi. Et j’en ai deux preuves, la première étant juste en face de moi. J’avais toujours entendu dire que les filles aimaient bien les bad boys, ce qui fument, insultes les autres, et se comportent comme des salauds, juste pour se faire un genre. Je n’y avais pas cru. Ou du moins, je ne voulais pas y croire. Je voulais croire aux gentilles filles avec des adorables garçons. Je pensais que les respecter en tant que femmes, et faire part d’un peu de romantisme fonctionnerait pour moi. Je pensais que ça avait fonctionné avec Aleyna, mais apparemment pas assez pour la retenir ici. Comment dois-je me comporter pour trouver la fille pour moi, et la garder ? Mais comment ? Mon regard s’était perdu dans celui de Léo, avec des larmes tentant de se glisser hors de mes yeux. D’un revers de main, je les retirais. Léo ne devait pas être aveugle, et avoir vu ces larmes… j’espérais juste qu’elle ne fasse aucun commentaire. Je suis un homme, et nous savons tous que les hommes ça ne pleure pas. « Ah ouais ? Alors c’est quoi qui me va et qui fonctionne ? » lui demandais-je avec de la colère dans le ton que j’avais employé. Un peu plus calme, je continuais. « J’ai été gentil avec toi, et tu connais la suite. J’ai été aussi gentil avec Aleyna, et elle m’a laissé tomber. » Je voulais lui montrer où je voulais en venir. Lui montrer que quoique je fasse, ou peu importe avec qui je suis, mes relations me font du mal à leur fin. Si seulement je pouvais tout anticiper et rompre avant qu’on ne me fasse du mal comme ça. Décidemment, elle ne voulait vraiment pas de mon alcool. J’haussais les épaules pour ensuite reboire une gorgée, avant de lui dire à nouveau « Et ne me dis pas que je vais en trouver une autre. Je ne sais même pas si je veux en retrouver une autre. Deux ça m’a suffit. » Encore une gorgée, une grosse gorgée pour pouvoir continuer à dire ce que j’étais en train d’expliquer. « Je sais qu’on dit jamais deux sans trois. Mais merci, je ne veux pas qu’on me fasse du mal pour une troisième fois. » Je regardais Léo, pour lui dire « J’en ai terminé avec les femmes. Vous êtes toutes des sal*pes. » J’aurais surement du faire gaffe aux mots que j’employais, mais à cet instant-là, je m’en fichais vraiment. Je m’en fichais de la façon dont je pouvais parler. Il y a des choses bien plus graves. Comme Léo et son problème, ou plutôt sa grossesse pardon. Seulement je suis bien trop mal au point pour me rendre compte de quoique ce soit. J’essayerai d’être là pour elle si elle m’en parle. De faire de mon mieux, parce qu’après tout c’est une amie et c’est la seule chose qui me reste, des amis. Je ne veux pas les perdre non plus. Si je les perds, je me retrouverais littéralement tout seul. Pas bon pour ma santé si cela arrive.


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MessageSujet: Re: LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either. LUCAS&LEO  ▬  Don't worry. I'm not supposed to be here either. EmptyVen 9 Mai - 20:02

Don't worry. I'm not supposed to be here neither


Léo-Alisson&Lucas


Je ne sais pas sur quel pied danser avec Lucas parce qu'à tout moment il peut devenir agressif envers moi. Je pense que c'est le poids qui pèsera toujours sur notre amitié. Une menace réelle et que je ressentais bien souvent sans qu'il se cache d'en montrer les côtés. Je l'avais cherché certes mais c'était dans le passé. Si j'avais besoin de me remémorer le mal que je lui avais fait et dont je n'avais pas eu conscience pendant toutes ces années, j'aurais sûrement ignoré son regard, mes envies d'aller me jeter dans ses bras et j'aurais tracé mon chemin, claquant mes talons stratosphériques sur le sol de l'école, aux regards de tous. Alors je serais passée pour ce que je semblais être depuis toujours. La fille la plus hautaine du monde auprès de laquelle les problèmes d'autrui n'avait gain de cause. Mais ce n'était pas le cas. Ce n'était pas ce que je ressentais et ce que je voulais montrer de moi bien que mes grands airs ne me quitteraient jamais c'était une évidence. On vit pas toute sa vie comme une princesse pourrie gâtée, sous les feux des projecteurs pour ensuite devenir une parfaite femme invisible qui cherche le plus à s'occuper des autres que de soit même. Et si cette femme existait j'aurais bien aimé la rencontrer. Toujours est-il qu'à chaque fois que je me trouvais avec Lucas, je me disais que tout pouvait déraper à tout moment. Et puis la dernière fois que je l'avais vu il était déjà mal. Des problèmes avec sa copine mais bien sûr il n'était pas entré dans les détails alors j'avais passé la soirée en sa compagnie. Ecoutant ses divagations. Et puis forcément je l'avais suivit parce que je ne tenais pas vraiment l'alcool bien que je buvais souvent comme un trou parce que je ne faisais absolument pas attention. Cette attitude me valait souvent de finir à danser sur les comptoirs des bars avec de nouveaux amis rencontrés quelques minutes avant seulement. Le meilleur point dans ces histoires c'est que je ne subissais presque jamais l'effet qu'on appelle "gueule de bois". Non. Moi je déprimais mes copines parce que le lendemain j'étais toujours fraiche et dispo et que pour me dégourdir de cette fatigue qui était si tenace, j'allais faire un jogging en proposant aux morts postés aux quatre coins du pensionnat s'ils voulaient m'accompagner. Évidement on me répondait bien souvent par des grognements ou des jetés de coussins que je ne comprenais pas vraiment. Mais depuis combien de temps Lucas buvait-il ainsi ? C'était-il seulement arrêter de boire ou d'être malheureux depuis notre dernière rencontre ? Je commençais sérieusmeent à en douter. J'avais penser pendant un moment que ce ne serait qu'une passade ces histoires de coeur avec sa copine. Comme moi avec Mavis. Que ça s'arrangerait. Mais non. Rien ne s'arrange et ça recommence encore et encore jusqu'à ce que ça craque enfin. Voila ce qui s'était passé. Et à présent j'observais les dégâts sans savoir comment me comporter réellement. Mais ce soir il était d'une humeur massacrante. J'accueillais ses remarques avec des grimaces et plus il parlait plus la colère commençait à monter en moi, chose rare avant puisque j'avais toujours été un modèle concernant le sang-froid. Mais depuis que j'étais à l'université il fallait dire que je commençais à comprendre que des fois, on pouvait très vite le perdre. Et puis il eut le mot de trop. Il me remet presque tout sur le dos si je l'écoutais ! C'est incroyable. L'insulte fuse et ma main aussi gifflant sa joue avec un son qui résonne dans la grande salle. Je l'ai sûrement marqué mais il la chercher. Je me redresse aussitôt ne voulant même plus avoir à faire avec l'homme qu'il est devenu. Tu sais quoi Lucas ? Si elle est partie c'est peut-être parce que t'es devenue le plus grand des imbéciles ! Regarde toi ?! Tu crois que c'est une bonne réaction ça ? T'apitoyer sur ton sort, m'insulter au passage, boire comme un pochtron ?! Non mais sérieusement il est où le Lucas que j'ai connu à l'époque ? Et me dis pas que t'as changé parce que c'est nous qui avons été les déclencheurs de ça. Non rien à voir Lucas, tu peux t'en prendre qu'à toi même si t'es devenu le roi des cons ! Au moins quelque chose qui est dit et plus les mots sortaient plus le ton augmentait dans ma gorge jusqu'à ce que les derniers mots passent dans un dernier cri. Il m'a énervé. J'ai les joues en feu et aucune envie dorénavant de rester avec lui pour entendre encore et encore à quel point j'ai pu ruiner sa vie. Je ne le supporte plus alors je tourne les talons et commence à me diriger vers la sortie de la salle.

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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: Re: LUCAS&LEO ▬ Don't worry. I'm not supposed to be here either. LUCAS&LEO  ▬  Don't worry. I'm not supposed to be here either. EmptyJeu 22 Mai - 9:44


« We need never be ashamed of our tears.


His heart was like a sensitive plant, that opens for a moment in the sunshine, but curls up and shrinks into itself at the slightest touch of the finger, or the lightest breath of wind. ⊹ Heureusement que personne n’avait été là pour voir la gifle qu’elle venait tout juste de m’envoyer en pleine figure. Outch, ça fait mal. Apparemment elle venait du fond du cœur cette baffe pour qu’elle soit aussi forte, et dure. Qu’elle me fasse autant mal. Je posais ma main sur la joue, qui devait avoir viré au rouge. Si le lendemain je n’avais pas la trace de la main de la jeune fille sur mon visage, je ne comprendrais pas. Mais au moins j’aurais un souvenir d’elle. Elle venait tout juste de s’inscrire sur moi, mon corps. Elle avait laissé une belle trace. Et même si sur le coup elle m’avait fait mal, ça ne sera pas une blessure qui dure. Pas comme ce que me faisait ressentir Aleyna avec son départ. J’écoutais ce que Léo me dit, furieuse. Je crois que je ne l’avais jamais vu ainsi. Ah non, jamais. Ce que ça peut être excitant une femme en colère. Ah oui non c’est Léo, je ne peux pas dire qu’elle est excitante. Voilà ce à quoi je pensais pendant qu’elle m’envoyait ma vérité en pleine figure. Je me faisais honte, mais je ne l’assumerais jamais. Je n’assumerais jamais que je n’aimais pas ce que j’étais devenu, et qu’au fond Léo avait totalement raison. Sur tous les points. Croit-elle vraiment que ça me fait plaisir d’être celui que je suis en ce moment ? Si elle me connaissait, elle saurait que non. Elle saurait tout simplement que j’essaie d’aller mieux avec mon cœur brisé, par le moyen le plus facile : l’alcool. Mais que je n’aime pas ça. Que je n’arrive même plus à me regarder dans un miroir. Si le matin je me coiffe un tant soit peu, pour faire bonne figure, ce n’est pas en regardant mon reflet car je ne le peux plus. J’ai l’impression qu’en me regardant il y a écrit « alcoolique » sur mon front. Que tous les traits de mon visage me trahissent. Je ne me supporte plus. Et Léo n’est surement que la première personne à ne plus me supporter à son tour. La première d’une longue liste. Je la regardais se relever, et se diriger vers la sortie. Sans rien dire. J’allais la laisser s’en aller comme ça. Sans rien dire. Sans même me défendre. Mais après tout, à quoi bon se défendre alors qu’elle a raison ? Et puis au dernier moment, je me relevais pour la stopper. Mais je tombais. Non à cause de l’alcool, mais parce que je m’étais emmêlé les pieds en me relevant aussi vite. « Paaars pas, atteeends. » Cette fois-ci, je me relevais un peu plus doucement, espérant qu’elle m’ait entendu et attendu. Je courais vers elle, pour me retrouver enfin à côté d’elle. Mais rien ne sortit de ma bouche. Je l’avais arrêté, mais je ne savais même pas pourquoi. A quoi bon ? Je n’avais rien à lui dire. Ou si, j’avais beaucoup de choses à lui dire au contraire, mais je ne savais pas par quoi commencer, ou même si j’avais vraiment envie de lui en faire part. Alors enfin, je lui pris sa main, avant de la regarder dans les yeux. « Excuse-moi. » Ça n’allait pas être suffisant, mais c’était la seule chose dont j’étais capable pour le moment. Et je m’en excusais aussi. Je m’excusais là, de beaucoup de choses. Et cette claque : je l’ai mérité. Il faut juste pas que ça se sache, parce que la honte quand même.


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