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be my forever. (wren)

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MessageSujet: be my forever. (wren) be my forever. (wren) EmptyDim 21 Sep - 1:45


Be My Forever (feat. Ed Sheeran) by Christina Perri - stafaband.info on Grooveshark

" Une grande partie de notre vie est une série d'images. Elles passent près de nous comme les villes sur notre passage. Mais parfois un moment nous frappe lorsqu'il se produit et on sait que cet instant représente plus qu'une simple image passagère. On sait que chaque seconde de ce moment, on s'en souviendra toujours.."  

Prendre l'air, c'était ce dont elle avait besoin. Plus que tout. Pour commencer cette nouvelle année, écrire une nouvelle page du livre de sa vie.. La jeune femme pouvait compter sur son Wren. Elle pouvait toujours compter sur lui. L'année passée ou même l'été passé, il était là, jusqu'au bout. Sa présence. Ses sourires. Ses baisers. Leur amitié, leur relation n'était pas à remettre en question. Maisy y croyait. Elle lui accordait surtout une grande confiance. Après tout ce qu'ils avaient vécu séparément ou ensemble, plus rien ne pouvait l'effrayer. La demoiselle était même aller jusqu'à lui avouer, l'inavouable. Elle lui avait parlé de cet incident avec Joe et de cette douleur indescriptible, qu'elle avait ressentie. En regardant Wren, ce soir-là, les mots étaient sortis tous seuls. Son sac s'était vidé et ça l'avait vraiment changée. Elle arrivait pour la première fois, à passer au-dessus de cela. Et même à cet instant précis, où ses cheveux virevoltaient au vent, dans cette voiture décapotable, aux côtés de son grand allié, elle le savait. Elle en prenait conscience. Ce qu'ils partageaient, ce qu'il y avait entre eux, ce n'était pas un jeu. C'était la réalité, beaucoup de sincérité et d'émotions partagées. Un échange de regards et ils continuaient de garder le silence, jusqu'à arriver à destination, à la plage de Sunset District. Savourant ce moment précis, comme une chance. La jeune femme se décidait donc naturellement et déposait sa main sur la cuisse de Wren, ainsi que sa tête sur son épaule. Tendrement, elle se laissait bercer par le bruit du moteur. Par ce silence qui voulait tout dire. Complices, ils l'étaient sans aucun doute plus que jamais. Amoureux, direz-vous ? Je ne pense pas. Wren et Maisy ne voulaient pas tout risquer pour ce genre d'aventure. Pour le moment, ils avaient eu leurs doses de déceptions. Ils en avaient assez de ses tensions que faisaient naitre trop de sentiments. Ils préféraient donc se satisfaire de ce qu'il y avait entre eux, sans trop y songer. Juste en profiter, avant que cela leur passe sous le nez. En profiter chaque jour, chaque instant, comme s'ils s'apprêtaient à vivre leurs derniers souvenirs. C'était ainsi qu'ils agissaient. Fougueux. Passionnés. Amusés et fous confirmés. D'ailleurs, Maisy ne pouvait pas s'empêcher de s'agiter lorsqu'elle voyait l'horizon et la vue magnifique qu'offrait ce petit coin. Un coin de paradis, où ils comptaient passer une de leur première journée, de la rentrée. Se vider. S'éloigner. La jeune femme était complétement sur la même longueur d'onde. Être soi même. Boire un verre. Discuter et se promettre tout un tas de conneries, qu'ils risquaient d'avoir oublié dès le lendemain matin, avec la migraine d'une belle gueule de bois. Certes, ce n'était pas dans leurs habitudes de vouloir boire jusqu'à en devenir ivre et ce n'était pas ce qui était prévu. Mais, personne n'était à l'abri d'un instant de folie. Puis, à quoi bon se tracasser, elle pourrait se blottir contre lui, s'ils n'étaient plus capable de reprendre la route. Ils se recouvriraient de sable et en rigoleraient pendant des années. Bande d’insouciant. « On est arrivé, c'est merveilleuuux. ajoutait-elle, comme une enfant qui mettait les pieds pour la toute première fois, sur ce tapis de perles. Attrape le sac, je prends la bouteille. Et je vais nous trouver le meilleur endroit.. » Enthousiaste, Maisy ne s'arrêtait pas. Elle n'attendait pas non plus son avis. Elle était vraiment bien. Elle était vraiment elle. A quoi bon s'en inquiéter.. Wren arriverait à la canaliser ou simplement à la supporter. Il y était toujours arrivé. Alors, pourquoi croire que cette journée, cette soirée pourrait être l'exception. La jeune femme avançait donc et contournait un rocher avant de l'appeler. « C'est ici, fais moi confiance. » le rassurait-elle avec cet air innocent dont elle était la seule à en avoir le secret. Ce petit air auquel, on ne pouvait rien refuser. D'ailleurs, sans perdre la moindre fraction de seconde, elle avait abandonné ses escarpins.  Maisy avait également trouvé le moyen d'ouvrir cette bouteille de champagne. Faisant exploser le bouchon, à une vitesse étonnante. Elle décidait même dans la foulée, de laisser Wren trinquer. Après tout, c'était son idée de se retrouver, d'en profiter. Car, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Les journées chargées allaient tout doucement se succéder avec la rentrée. Rien que d'y penser, Maisy en avait le bourdon. Sérieusement. Ils étaient jeunes. Ils ne devaient pas se tracasser. Se laisser porter par les courants, tenir le coup face aux épreuves et vivre. Vivre et non survivre. Vivre d'amour et d'eau fraiche. Vivre de champagne et d'éclats de rire. C'était tout ce qu'elle souhaitait et du plus profond de son âme. Elle regardait alors, son allié boire quelques gorgées, avant de lui tendre à nouveau. A son tour. Il fallait trinquer et célébrer cette nouvelle année qui s'annonçait toujours plus mouvementée que la précédente. Ce n'était plus une légende à Berkeley. Personne ne pouvait être à l'abri d'un retournement de situation.  « A toi ! et .. à moi, un tout petit peu. A nous mais, aussi à eux. A ceux qui arriveront et ceux qui partiront. Je ne veux pas y songer, tu sais. Mais, je ne veux surtout pas te perdre, Wren. Alors, promis. Croix de fer, croix de sang et si tu mens, tu iras brûler tout droit en enfer ? Comme un hot-dog géant. Tu finiras comme une pauvre saucisse grillée. » enchérissait-elle, tout en lui accordant ce grand sourire. Juste après cette vision du jeune homme, réincarné en un hot dog géant. C'est qu'elle en avait déjà des bulles dans les yeux. Les bulles de ce champagne s’avéraient plutôt dangereuses ou, c'était peut-être le fait qu'elle n'ait plus rien consommé de tel, depuis quelques semaines.. Enfin bon, Maisy n'allait pas devenir une none. Elle n'allait pas laisser des principes idiots la ranger, avant l'âge. La jeunesse était vraiment une richesse dont elle comptait en épuiser toutes les ressources. Parce que nous ne savions pas de quoi était fait le lendemain. Et si ça se trouvait, elle pourrait disparaitre ou inversement, Wren pourrait s'envoler, s'enfuir ou l'oublier. Des fatalités qui la tourmentaient quand elle y songeait. Heureusement pour elle, ça ne durait que très peu de temps. Juste le temps de s'en tracasser, qu'elle était déjà à son cou. Lui faisant face, la jeune femme n'arrivait plus à effacer ce doux sourire, ce bonheur des traits de son doux visage. Elle le regardait une poignée de seconde, admirant l'homme qu'il était. Déposant soudainement un léger baiser sur ses lèvres.. En guise de pacte, de cette promesse qu'elle lui faisait dans le plus grand des secrets, des silences. Être soudés et présents jusqu'à la fin. Jusqu'à ce que la vie les sépare et non le reste. Le libérant de cette étreinte, Maisy déployait les grands moyens et vidait le sac qu'ils avaient amené à leurs côtés. Quelques draps et le tour était joué. La jeune femme s'allongeait rapidement, pour calmer les premiers étourdissements qui l'avaient contaminée. Petite nature cette demoiselle et en même temps, elle était une petite femme. Donc forcément, ce n'était pas que de sa faute. Sa petite taille. Sa silhouette fine. Il n'y avait pas de grandes réserves pour décimer toutes ces bulles qu'elle avait déjà consommées. Avec plaisir. A leur santé.
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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: be my forever. (wren) be my forever. (wren) EmptyDim 12 Oct - 2:32


THERE IS SOMETHING ABOUT THEM, AN INFINITE
“You may not be her first, her last, or her only. She loved before she may love again. But if she loves you now, what else matters? She's not perfect—you aren't either, and the two of you may never be perfect together but if she can make you laugh, cause you to think twice, and admit to being human and making mistakes, hold onto her and give her the most you can. She may not be thinking about you every second of the day, but she will give you a part of her that she knows you can break—her heart. So don't hurt her, don't change her, don't analyze and don't expect more than she can give. Smile when she makes you happy, let her know when she makes you mad, and miss her when she's not there.”  Bob Marley  for Maisy & Wren


Wren au volant d'une voiture décapotable, est une chose des plus surprenante. Un Rosenbach conduisant une décapotable ne l'est certainement pas, puisque c'est d'une monnaie courante de voir les membres de cette famille conduire des voitures de cette acabit. En tant que Rosenbach, Wren pourrait tout à fait être le genre de personnes à conduire ce genre de voitures, se la péter au volant, et en apprécier la conduite. Mais bien sur, en tant que Rosenbach quasi illégitime, Wren n'aime pas ce genre de chose trop tape à l'œil, et surtout souhaite se tenir le plus loin possible de toutes ces conneries où l'argent est reine, et l'opulence est triomphante. Mais pour cette journée à la plage en compagnie de Maisy, rien n'est trop beau. Aussi, et en vue d'un rapprochement avec sa petite sœur, ou du moins sa demi-sœur, Wren est allé voir Shelley, lui demandant de lui prêter la dernière voiture qu'elle s'était offerte, et qui était arrivée en même temps qu'eux à Las Vegas. Evidemment, Shelley, dans une envie désespérée de pouvoir s'attirer les plaisirs de son frère, avait accepté de lui offrir les services de sa voiture pour la journée. Aussi, c'est au volant d'une sublime décapotable que Wren est apparu au bas du pavillon Beta pour récupérer Maisy. Une fois de plus, Valentina avait râlé de voir le jeune homme ici, tournant autour de Maisy, mais face à l'engouement de cette dernière, Valentina était bien incapable de dire ou faire quoi que ce soit qui pourrait faire changer d'avis la jeune femme. Aussi, Wren avait rigolé en agitant sa main vers Valentina lorsqu'il avait récupéré Maisy dans sa voiture. Tous les deux ensemble, Wren se sentait immortel, puissant, voir même invincible. C'est fou comme la présence d'une autre présence à vos côtés peut vous faire sentir si fort, comme si rien d'autre ne pouvait compter pour vous. Cela faisait assez longtemps que le jeune Rosenbach n'avait pas ressenti un bonheur aussi grand, une plénitude si forte. Même avec Davy le jeune homme n'avait pas été aussi libre de penser et de ressentir. C'est fou comme Maisy a pu le changer durant ces derniers mois, comme elle a été capable de redonner le goût à la vie au iota, de lui redonner l'envie de sourire, pourquoi pas d'aimer même. Ils en sont tous les deux conscients, il n'a jamais été question de sentiments, voir même d'amour entre eux. C'est un fait qu'ils ont tous les deux acceptés, sans jamais vouloir plus, sans jamais avoir chercher à obtenir ce sentiment si étrange qu'est l'amour. Et finalement, c'est peut-être pour cette raison que tout fonctionne si bien entre eux. Ce qu'ils ont ne peut être appelé une relation, et en même temps ils sont bien loin d'une amitié banale. Ah, les joies de la jeunesse et ses complications … Et voilà qu'ils arrivent sur le lieu dit de leur petit après midi en duo, presque en amoureux s'ils osaient dire le mot. Maisy semble être juste des plus heureuses à l'idée d'être sur l'une des plus belles plages du pays. Excitée comme une puce, elle court sur la plage pour aller choisir le meilleur endroit où s'installer. S'arrêtant quelques instants, Wren regarde en souriant bêtement son amie s'éloigner vers la plage au pas de courses. A son tour le iota débarque sur le sable et rejoint un peu plus loin la béta, installant leur affaire sur le sable. « Alors si tu m'assures que c'est le parfait endroit, je te crois Maisy ! » qu'il sourit avec de planter un baiser sur sa chevelure brune. Les affaires posés sur le sable, Wren ôte son tee shirt et son short pour se retrouver simplement en maillot de bain aux côtés de la jeune femme. Celle-ci finit par faire péter le bouchon du champagne et de verser de ce délicieux breuvage pétillant dans deux coupes. Confortablement installés sur leur serviette de plage, ils se regardent dans le blanc des yeux pour trinquer à ce qui leur semble le plus propice. Mais finalement qu'en est-il vraiment? A quoi peuvent-ils trinquer? A plein de choses, mais laquelle, Wren ne sait pas vraiment. « On peut trinquer aux autres si tu veux. Mais je pense que trinquer à nous serait le mieux. Finalement dans un sens, je me fiche des autres. Tout ce qui m'intéresse c'est toi et savoir que nous serons toujours là l'un pour l'autre. Alors promis ! Croix de bois croix de fer, si je me mens j'irais en enfer ! Mais pas comme un hot dog grillé. On dit que l'enfer est plein de tentations, alors j'imagine bien te voir là bas avec moi très cher Maisy. » Qu'il trinque avant de porter le délicieux breuvage si cher au cœur de sa cousine à ses lèvres. Maisy, tentation ultime. La retrouver en enfer ne serait pas vraiment l'enfer pour le jeune homme qui verrait ça plutôt comme une douce partie de plaisir. La jeune femme vient poser un baiser sur ses lèvres et le jeune homme finit par prendre la jeune femme dans ses bras, s'installant ainsi confortablement sur le sable. Comment est-ce que Wren pourrait ne pas se sentir heureux ? Tout en ce lieu, en cet instant le transporte dans un état presque euphorique, délirant, tout en le ramenant les pieds sur terre et lui rappelant que tout peut s'arrêter en un simle instant, en un simple clignement d'œil. « Sérieusement Maisy, je crois que je pourrais passer ma vie dans cette position, à cet endroit précis, avec toi … » Et rien de tout ça ne pourrait être plus vrai. Des choses dures et invivables, lui sont arrivés plus d'une fois dans la vie, avec une existence sans père, une vie où l'on se découvre une sœur cachée par toute sa famille, une vie où ses exs se foutent de lui par un stupide pari, bref les choses horribles de la vie, Wren les connait. Autant dire qu'en cette journée pleine de beau temps et de bonheur, Wren pourrait difficilement être plus heureux que cela. Et tout cela, il le doit à Maisy, à la douce Maisy, à tout ce qu'elle lui procure. La vie éternelle dans cette situation, la vie éternelle dans ces conditions.
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MessageSujet: Re: be my forever. (wren) be my forever. (wren) EmptyMar 28 Oct - 19:28

Silent by Tori Kelly on Grooveshark


" Je peux le voir, ce moment où tu sais que ta vie n'est pas une histoire triste. Tu es vivant. Et tu te lèves et vois les lumières sur les bâtiments et tout cela t'émerveille. Tu es en train d'écouter cette chanson dans cette voiture avec les personnes que tu aimes le plus au monde. Et en ce moment, je le jure, nous sommes infinis."  

Si naturellement, si sincèrement.. Son sourire répondait au sien. Ses prunelles retrouvaient les siennes et plus rien d'autre ne comptait. Il n'y avait personne qui pouvait venir les déranger ou les critiquer. Car, une telle relation faisait également naitre de grandes jalousies. Comment ? Pourquoi ? Cela ne regardait personne et personne n'avait besoin de savoir leurs petits secrets. Wren et Maisy, c'était une histoire qui fonctionnait, bien au delà de l'habituel. Mais, ils étaient surtout loin des rancœurs, des jeux malsains ou toutes ces conneries qui pouvaient nuire à l'être humain. Non, les deux jeunes gens étaient.. Comment dire. Indescriptibles. A la fois, le jour et le nuit.. Ils arrivaient à se retrouver. Avec la folie de Maisy. Avec le côté terre à terre de Wren. Ils formaient une jolie paire. Une jolie affaire, qui au bord de cette mer, comptait ainsi profiter et s'apprêter à saluer l'été. Car, toutes les bonnes choses devaient connaitre une fin. Une légende ou une réalité, pensez-vous. En tout cas, cette idée devait être également une évidence pour le jeune homme. Cependant, le côté rêveur de Maisy, était très loin de vouloir l'accepter ou de le souhaiter voir gagner. Les fins, elle n'appréciait guère. Elle ne souhaitait pas en parler et elle faisait tout ce qui était possible, pour que rien de tel, ne puisse se réaliser, s'immiscer entre elle et son chéri, son iota. Maisy ferait tout pour le garder, toujours un peu plus à ses côtés, parce que ça n'était jamais assez. Grande insatisfaite. Grande utopiste. Elle se voyait déjà loin, tant qu'il répondait présent, tant qu'elle sentait sa main dans la sienne. C'était ainsi, sans explication ou commentaire et même lorsqu'elle décidait de lui voler un simple baiser. Juste comme ça, parce qu'elle en avait envie. Pourquoi s'en priver quand rien n'était compliqué ? Pourquoi se tracasser, lorsqu'un regard suffisait à la rassurer. « J'espère bien. Je n'ai qu'une parole avec toi. » rétorquait-elle avec son sourire malicieux. Désormais sur ce tapis de sable, plus rien ne pouvait leur arriver. Pour la première fois, depuis longtemps, elle pouvait en profiter pleinement. Car, le temps ne leur avait pas laissé une minute de répit. A leurs nuits dans la confrérie. Jusqu'à la révélation de son identité. Sans oublier le bal de fin d'année et cette cicatrice qu'elle avait vu prendre possession de son coeur. Au feu de camp et aux incroyables confidences de la jeune femme. Ils en avaient vécu des choses, ensemble ou séparément. Ils en avaient vu de toutes les couleurs. Ils avaient pleurés et ris. Ils s'étaient surtout toujours et éternellement supportés. Comme pour ce toast qu'elle décidait de porter, pour relancer cette année et se donner plus de courage. Préserver leurs fiertés. Quoi qu'il pouvait leurs arriver, elle croyait en leur ami-mour. « Et on se retrouvera mon Wren. En enfer. Au paradis. Ici ou au bout du monde. C'est comme ça. Alors, trinquons jusqu'à ce que le soleil se soit couché et on avisera avec le peu de lucidité qu'il pourrait nous rester. Après.. Après c'est mieux. Ça rime avec heureux. » ajoutait-elle, comme si ça suffisait. Près l'un de l'autre, ils ne se quittaient plus. On pouvait entendre la musique de ses vagues qui se défiaient. C'était tellement agréable de se couper du monde, c'était tellement ce qu'il leurs fallait. Surtout pour partager quelques confidences avec le jeune homme, pour se livrer parce qu'il y avait eu du nouveau. Elle ne savait pas comment s'engager sur ce terrain sinueux qu'on appelait Joe. Néanmoins, elle sentait le souffle chaud de Wren, caresser son front. Elle sentait son parfum à nouveau contaminer son être. Elle se sentait en harmonie avec lui. Que la terre pouvait s'arrêter de tourner, elle ne le remarquerait pas. Pas après ces belles paroles qui réchauffaient son être. Allongée, elle décidait ainsi de rester à sa place. En position couchée pour observer la voie lacté ou ce qu'elle pouvait s'imaginer. Puis, elle revenait sur ce visage parfait qui était celui de Wren. Il s'était également allongé près d'elle et elle ne pouvait pas s'empêcher de le toucher. De longues minutes à l'admirer et à lui caresser cette main qu'elle tenait avec fermeté, parce que jamais.. Oh non, jamais, elle ne voulait le perdre. Maisy ne pouvait pas le supporter. Elle ne pouvait même pas l'imaginer et pour se faire, elle revenait à ses pensées et ses dernières nouvelles sur leurs relations personnelles.  « Tu penses que cette année, tu vas rencontrer de nouvelles filles ? Tu penses que tu vas pouvoir t'y attacher ? Tu crois vraiment qu'on est tous destiné, sérieusement, à trouver cette fameuse moitié ? » l'interrogeait-elle, avec ce sourire rêveuse, parce que malgré le fait, qu'elle y croyait peu.. Elle voulait qu'il soit heureux. Elle voulait qu'il retrouve cet espoir. Alors pour se faire, elle songeait instinctivement à ce qui c'était passé dernièrement pour elle. Au chemin du professeur Shark, qu'elle avait recroisé et à cette journée qu'il lui avait accordé, en compagnie de sa petite famille. « D'ailleurs, j'ai revu Joe. L'autre soir, j'ai dormi à nouveau avec lui. J'ai oublié de te le dire.. Enfin, c'était particulier. Je ne sais pas l'expliquer. » avouait-elle, tout en portant désormais la bouteille à ses lèvres. Il en était fini des bonnes manières. Fini de se tracasser, lorsque l'on se retrouve en si bonne compagnie.. Maisy ne se remettait jamais en question. Elle agissait toujours selon ses envies et encore à ce moment présent, elle continuait. Au chevet de Wren, la jeune femme pouvait être elle-même. Elle pouvait être cette grande rêveuse. Cette jeune femme qui ne pouvait pas s'empêcher de croire aux grandes émotions. Amour. Amitié. Elle y croyait dur comme fer et il en était responsable. Ce jeune homme n'était pas comme tout ceux qu'elle avait côtoyé ou ceux dont elle avait pu croiser le chemin. Non, il était devenu son repère, une partie de son être. Et quand Wren ne souriait pas, elle essayait de s'y donner à coeur joie. Elle essayait de l'amuser, de lui faire oublier les difficultés de la vie. Pourtant, Maisy y était habituée. A trop rêver, on trébuche facilement et elle le savait. Elle faisait preuve souvent d'inconscience. Elle n'analysait rien. Agissant comme son coeur la commandait, comme ses envies la dirigeaient. Elle était ainsi, imprudente et vivante. Elle faisait partie de ses êtres qui n'ont besoin de rien, si ce n'était que d'être appréciée à leur juste valeur. Alors, encore allongée, elle souriait et fixait à nouveau ce ciel qui commençait à changer de couleur. Elle le fixait et réalisait qu'elle l'aimait. Attrapant la main de Wren, la demoiselle entrelaçait ses doigts au sien, pour ne faire qu'un.. Aujourd'hui et demain.
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