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Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren

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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren EmptyVen 26 Avr - 19:05


Les futurs amoureux
Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre. Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance. Moi je crois que oui, et je crois qu’un seul homme peut changer la vie de beaucoup d’autres pour le meilleur ou pour le pire.. Wren Christian Rosenbach & Lily-Rose Reynolds


    Epuisé, les mains sur les hanches, je reprenais vainement mon souffle en arrivant devant la maison des Epsilons. Je n'aimais vraiment pas me retrouver ici, près de tous ces fils et filles à papa, qui n'avaient qu'à claquer des doigts pour avoir ce qu'ils voulaient. Mais le fait était que ma cousine appartenait à ces fils et filles à papa, et par conséquent, je n'avais d'autre choix que de m'en approcher à certains moments. Aujourd'hui faisait parti de ces moments où ma présence était désirée par princesse Rosenbach, et ce que voulait Eileen, la demoiselle l'avait. Heureusement qu'elle était ma cousine préférée, sinon jamais je n'aurai accepté de venir la voir ici. Aussi, j'attendais sur le perron que ma chère et tendre cousine daigne pointer le bout de son nez. Grâce à Dieu, je n'eus pas à attendre guère longtemps puisque du haut de ses talons, Eileen fut son apparition, apprêtée comme si elle sortait en boite de nuit, comme à son habitude. « Alors pourquoi ma présence était-elle nécessaire à ta survie Leen? » Un regard malicieux éclaira alors le visage de ma cousine me faisant m'imaginer le pire. Avec elle, tout était multiplié par dix, et tous les risques pouvaient être pris. Je n'osais penser à ce qu'elle avait pu prévoir, ce qu'elle avait concocté et je prévoyais le pire. Aussi, je fermais légèrement les yeux, tendant de me concentrer pour avoir un calme olympien au moment où elle allait m'annoncer cette fameuse chose si importante. « Tu te souviens que je t'avais dit vouloir te présenter l'une des mes amies? Lily-Rose? Et bien tu as rendez-vous ce soir avec elle au restaurant. Et tu te doutes bien qu'il serait très impoli et peu gentleman d'annuler le rendez-vous le jour même. » J'ouvris alors les yeux, effaré du coup qu'Eileen m'avait fait, sans même me demander mon avis. N'avait-elle pas compris que si je voulais me trouver une copine, j'étais très bien capable de le faire seul? Je n'avais qu'à claquer des doigts pour avoir une foule de filles à mes pieds. Mais la seule que je voulais n'était pas ici, et de ce fait, je ne voulais personne d'autre. D'autant que je venais de faire quatre kilomètres de course à pied, et autant dire que j'en étais épuisé. Je n'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez moi, et de m'affaler sur mon canapé, une bonne bière bien fraiche à la main, et peut-être en compagnie d'Elmas ou de Calliopée. « Bordel mais Eileen il t'est passé quoi par la tête? Tu sais bien que je ne veux pas de copines! Si j'en voulais une, il y a belle lurette que ce serait déjà fait. » Je ne pouvais m'empêcher d'être en colère parce qu'en bon gentleman que j'étais, je n'avais d'autres choix que d'aller à ce rendez vous, de l'honorer et d'être le plus gentil qui soit, comme à mon habitude. Je ne doutais pas un instant que la dite Lily soit quelqu'un de très adorable et de très gentille, mais je ne voulais simplement pas que l'on m'arrange un rendez vous. Nous n'étions plus en l'an mille bordel de bordel. « T'es vraiment chiante quand tu t'y mets Leen tu le sais ça? » Râlai-je à l'égard de ma cousine, qui savait que dès lors que j'avais prononcé le mot Leen, ma colère s'était apaisée, et que je ne lui en voulais plus, ou presque plus du moins. Je l'interrogeai alors sur le lieu du rendez vous et l'heure. Elle me sauta alors au cou, satisfaite d'avoir gain de cause et de me voir partir à ce rendez vous. Vingt heure. En soit, j'avais à peine deux heures pour rentrer chez moi, me préparer et repartir direction le restaurant. Heureusement, Eileen ne lui avait pas donné rendez vous dans le plus cher des restaurants de San Francisco. Je n'avais pour le moment que ma bourse pour vivre, et j'entendais bien ne pas me surcharger avec un emploi à côté. Mais de principe, j'étais quelqu'un qui refusait de partager l'adition, et restaurant cher ou non, je l'aurai payé intégralement. Je pris brièvement ma cousine dans les bras, avant de repartir chez moi au pas de course.
    Assis côté conducteur de ma voiture, je tapotais le volant, signe de nervosité apparent. Je n'avais pas été à un rendez vous depuis bien des mois, et ce genre de choses me stressait toujours. En temps normal, je n'avais pas besoin de lever le petit doigt pour quoi que ce soit en matière de filles, et cette fois, pour faire plaisir à Eileen, j'allais être obligé de paraitre bien sous toutes coutures. Je mis une dizaine de minutes à rejoindre le restaurant, et j'entrais dans ce dernier, m'annonçant auprès du maître de table. Celui-ci me conduisait à ma table, où je me rendis compte que j'étais pour le moment, le seul arrivé des deux protagonistes. Pourquoi cette soudaine nervosité? Je n'aimais pas cela, pas du tout même. Je ne me sentais pas à mon aise, et j'avais l'impression que c'était écrit en plein milieu de mon front, avec un gros GÊNE d'écrit. Chose idiote, j'en concevais totalement. J'attrapais alors mon téléphone, avant d'envoyer un message à Eileen. J'espère qu'elle est jolie au moins ta copine, parce que sinon, tu me fous dans une merde encore plus magistrale que prévu. Mais bien sur, je pouvais me brosser pour avoir une réponse. Elle devait vraisemblablement être avec Jayan, et dans ces moments là, le monde n'avait plus d'importance à ses yeux, pas même son cousin. Je reçus ensuite un message d'Elmas, m'annonçant qu'elle avait encore croisé le chemin d'Eden sa sœur jumelle, et qu'elle était toujours perturbée de la voir apparaître de cette manière. Ma pauvre Elmas. Elle n'avait décidément pas eu une vie facile, et retrouver sa sœur dans ces conditions n'était pas non plus quelque chose d'aisé pour elle. Je lui répondis donc quelque chose d'encourageant, de sorte qu'elle arriverait à tenir le coup. Mais forte comme elle l'était, je n'en doutais pas. Je reposais mon téléphone sur la table, avant de voir le maître de table s'avancer dans ma direction, une jolie blonde sur ses talons. Serait-ce elle la fameuse Lily-Rose, la fameuse amie d'Eileen? Intérieurement, je l'espérais parce qu'au-delà de ce qu'Eileen avait pu me raconter au sujet de cette fameuse Béta, la jeune femme qui s'avançait vers moi était sublime.
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MessageSujet: Re: Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren EmptySam 1 Juin - 13:10

This is what happens when an unstoppable force meets an immovable object ► Aujourd’hui il faisait beau. Un soleil rayonnant. La bonne humeur était de mise et j’étais bien décidée à profiter de ce merveilleux temps. J’allais passer la journée avec Eileen. La bonté et la gentillesse incarnée qui cachait finalement bien son jeu car derrière ses airs de douce petite colombe, elle passait sa journée à critiquer se moquer et rire des gens et non pas seule mais avec la meilleure compagnie qu’il soit : June. Mes deux petits amours. Deux filles à qui je m’étais énormément attaché sans crainte. Une confiance incassable s’était installée entre nous. Une amitié que j’avais rarement eu l’occasion d’avoir avec des filles, préférant la compagnie des garçons qui se trouvait être sans problèmes et autres embrouilles qu’il peut y avoir avec des filles. Avec elle, je pouvais être qui je voulais sans craindre d’être jugé et c’était largement réciproque. On rit, on pleure, on cri, on s’amuse, mais jamais nous nous disputons. Une amitié fusionnelle que j’ai rarement eu la chance d’avoir. Seul Jayan avait cette capacité à me mettre à l’aise qu’importe les circonstances et aujourd’hui, en plus de mon merveilleux ami, j’avais ces filles. Je comprenais peu à peu pourquoi il était autant attaché à cette fille. Ils se correspondaient. Je ne me suis jamais réellement mêlée des histoires d’amour de Jayan. A une époque c’était Camélia, aujourd’hui c’était Eileen. J’étais heureuse de voir que le bonheur se lisait sur son visage quand on parlait d’elle. Elle lui avait apporté une paix intérieure, celle que personne n’arrivait à lui donner, même pas moi. C’est ce qui faisait que je l’appréciais d’avantage. Eileen avait rendu la personne que j’aimais le plus heureuse et c’était tout ce qui comptait pour moi. Le bonheur de mon meilleur ami que je considérais comme mon frère. Aujourd’hui, j’allais donc passer la journée avec cette femme à la joie de vivre sans limites. Comme d’habitude, nous allions passer une journée rythmée par le rire. Une journée de shopping car ce soir, elle souhaitait m’emmener au restaurant. Elle souhaitait me présenter son cousin qui était arrivé en ville. J’en avais beaucoup entendu parler et elle avait vraiment hâte de me le montrer. Dire qu’elle avait fait son éloge, qu’elle l’avait glorifié était peu dire. Elle l’adorait et le montrait. Nous avons passé la journée ensemble, achetant tout et n’importe quoi, utilisant, USANT, la carte bancaire de beau papa et de celle de mon amie. Je connaissais à présent les joies d’acheter sans compter. Ma mère, quant à elle, avait eu la chance d’avoir un poste au placé de l’entreprise de son futur mari. Une nouvelle vie commençait pour nous et peu à peu, elle devenait sage, plus douce, un peu moins encombrante, en clair, elle devenait presque une mère modèle, celle qu’elle a eu rarement l’occasion d’être par le passé. C’était quelque chose de nouveau pour nous. Une grande maison, de l’argent, la simplicité. Tout devenait plus simple. Ma vie semblait devenir tout ce que j’ai toujours rêvé d’avoir. Ma mère était heureuse, peu à peu, je commençais à me démarquer au sein de l’université et Adriel était toujours à mes côtés. Nous étions devenu le couple de l’année, le plus improbable et pourtant, le plus logique. Bien que tout ça ne soit qu’un mensonge, personne n’était au courant et tout le monde était tombé dans le panneau. Certains avaient des soupçons car ils nous connaissaient beaucoup trop pour y croire, et d’autres nous jalousaient. Adriel, au bras de la nouvelle Lily, plus belle que jamais certains disaient, et moi, à ses côtés, au bras du prince de Berkeley, celle qui que toutes les filles aimeraient avoir, adulé de tous, envié, et détesté pour sa supériorité. En quelques mois, j’avais maigris (peut-être un peu trop, mais ce n’était pas finit), ma vie sociale était au plus haut, j’avais le plus charmant des faux petits copains, mes amis étaient la perfection même, je ne demandais rien de plus. « Rosie !! Viens voir vite, j’ai trouvé la robe parfaite pour ce soir ! Tu vas être à tomber Pretty Woman. » Sortant de mes pensées, je me jetais sur mon amie qui me montrait une somptueuse robe de luxe. Elle et ses magasins avec leurs vêtements qui comptent un bras, elle me faisait tourner la tête. Depuis notre voyage à Los Angeles, elle et June n’arrêtait pas de m’appeler Pretty Woman en hommage au film représentant cette femme des quartiers pauvres qui s’était épanouit comme une fleur après avoir côtoyé la haute société. Elles pensaient que j’étais comme une réincarnation de ce film et de Julia Roberts qui jouait cette fille qui semblait sans avenir et qui avait finalement réussit et qui avait trouvé le prince charmant. M’extasiant devant le bijou qu’elle me montrait, c’est sans atteindre qu’elle alla me l’acheté car Eileen était tellement généreuse qu’elle prenait un plaisir sans bornes à me relooker, à m’acheter des vêtements qu’elle adorait et qu’elle rêvait de me voir porter. Une fois sortie, c’est au volant de ma Porsche, que nous sommes rentré, la raccompagnant d’abord puis retournant chez moi et Adriel. Je savais qu’elle devait retrouver son cousin donc nous étions rentré relativement tôt pour qu’elle ait le temps de le voir et de se préparer. Cette voiture m’avait été offerte par Jordane. A son départ, elle m’avait confié l’objet qui comptait le plus à ses yeux. J’étais réellement touchée par son geste et j’en prenais soin, je la chouchoutais comme pour rendre hommage à cette meilleure amie disparue qui a préféré s’exiler, partir, pour avoir une meilleure vie et je la comprenais que trop bien, trouvant toujours refuge en partant moi aussi. Toujours prête à fuir face à la difficulté, pour une fois, j’étais si bien dans ma vie que je ne pensais pas à d’autre lieu mais au contraire, à tout ce que je pouvais faire ici.

Me regardant de la tête aux pieds, je me trouvais parfaite. Je portais une robe rouge serrée, arrivant à la moitié de mes cuisses, une robe bustière qui mettait en valeur mes atouts qui me convenaient parfaitement. Mon ventre plat ne laissait apparaitre aucun défaut. Mes cheveux blonds tombaient en cascade sur mes épaules, venant en couvrir une, laissant l’autre à la vue. Un pendentif que j’avais reçu de la part de Jayan au cou, des talons noirs aux pieds, les jambes dénudées, j’enfilais un long châle pour couvrir mes épaules le temps de me rendre au restaurant, je tenais dans ma main une pochette qui contenait le minimum du nécessaire. Rouge à lèvre décorant ma bouche, une touche de mascara pour ne pas faire trop chargé, j’étais enfin prête à partir. J’avais appelé un taxi, ne voulant pas m’encombrer de la voiture si je venais à boire plus qu’il n’était autorisé. J’avais tout prévu. En route pour le restaurant, c‘est au bout de 15 min que je suis enfin arrivée, j’entrais confiante, donnant le nom Rosenbach, on m’y conduit très vite, arrivant devant une table pour deux personnes, voyant un homme, assit, seul. Je n’ai pas tout de suite comprit. « Il doit y avoir une erreur. C’était une table de trois que nous avions demandé. » « Il n’y a pas d’erreur. Mademoiselle Rosenbach a bien précisé pour deux. » En un regard, le jeune homme me fit comprendre qu’il n’y avait pas d’erreur, et lui avait vu la chose venir de loin. Il devait avoir l’habitude de voir ce genre de chose arriver. Bien que je fus assez déstabilisée, je ne montra rien et je me suis assise face à mon compagnon de soirée, le garçon, m’aidant aimablement avec ma chaise. « Je crois qu’il n’y aura donc que nous deux ce soir. Tu dois être Wren c’est bien ça ? Je m’appelle Lily. » Je faisais mine d’être tout à fait à l’aise, mais intérieurement, j’étais un peu mal à l’aise, déstabilisée par la situation. Elle m’avait bien eu la Rosenbach avec son soit disant restaurant à trois. Elle avait bien préparé son petit plan de son côté et son cousin était surement au courant lui aussi, ou alors, il cachait bien son jeu en faisant comme si tout ça était tout à fait normal. « Tu étais au courant qu’il n’y aurait que nous deux ? » Je lui posais la question pour être sûre. Elle était pourtant au courant que je n’étais pas ‘’libre’’. J’étais censée être avec Adriel, et la blonde nous avait organisé un rendez-vous en tête à tête, pour que l’on soit seul. Bien joué. Je ne m’étais doutée de rien. J’espérais simplement qu’il ne soit pas ennuyeux à mourir. Si c’était le cas, il sera au moins intéressant à regarder car bien qu’elle ait longtemps fait son éloge, elle n’avait pas précisé à quel point il était charmant pour les yeux et vraiment très élégant. Elégant, que dis-je. Il était à tomber et ça personne n’aurait pu le nier. Il était très agréable à regarder et bien plus encore. Je ne savais pas ce qu’elle cachait l’Epsilon mais elle avait quand même bien mené sa barque. Je n’y avait vu que du feu.
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MessageSujet: Re: Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren EmptyVen 7 Juin - 1:39


Les futurs amoureux
Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre. Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance. Moi je crois que oui, et je crois qu’un seul homme peut changer la vie de beaucoup d’autres pour le meilleur ou pour le pire.. Wren Christian Rosenbach & Lily-Rose Reynolds

    Une erreur? Allons bon, j'espérais bien que la demoiselle qui se tenait devant moi connaissait un peu mieux ma cousine que cela et allait vite comprendre que tout cela était loin d'être une erreur mais bien un coup monté de toute pièce par ma chère princesse de Vegas. Si la fameuse Lily-Rose était aussi intelligente qu'elle n'était belle, je ne doutais pas que d'ici quelques secondes elle allait découvrir la supercherie. Restait à savoir maintenant si elle allait prendre ses jambes à son goût et faire demi tour ou bien, si elle allait prendre le risque de rentrer dans le jeu de ma cousine, et de me découvrir. La béta s'installant devant moi, le doute n'était plus possible et j'allais donc passer la soirée en sa compagnie, en charmante compagnie. Il n'y avait pas à dire, Eileen avait un sacré don pour choisir ses amis, ses vrais amis. Je connaissais brièvement la belle June, la franco-suédoise, et déjà là, nous avions un beau petit lot. Et maintenant que j'avais Lily-Rose sous les yeux, tout se confirmait. Eileen ne s'entourait que des meilleures, et que des plus belles, c'était indéniable. Et au fond, je m'en voulais d'avoir toujours rejeté les propositions d'Eileen, celles de me présenter à l'une de ces amies. J'avais été si idiot, de me concentrer uniquement sur Talia, de refuser un quelconque bonheur sentimental, uniquement en souvenir du passé. Peut-être que la dite Lily-Rose serait un déclic pour moi, peut-être que finalement, même si ce n'était pas avec elle que je finissais, elle serait capable de m'aider à passer outre cet amour de lycéen qu'était Talia. Toujours est-il que j'étais face à une belle jeune femme, qui semblait avoir entendu parler de moi puisqu'elle prononça mon nom, certes avec une infime hésitation. Il fallait croire que ma réputation me poursuivait, ou plutôt que ma cousine ne pouvait se passer de parler de moi. « Enchanté Lily. Et oui, je suis Wren, cousin de la princesse de Vegas, même si tu avais du t'en douter. » Rigolai-je doucement en regardant la blonde droit dans les yeux, yeux qu'elle avait très beaux par ailleurs. Que nous deux pour la soirée? Ma foi, pour une fois, je n'irai pas me plaindre auprès de ma cousine et de ces coups tordus puisque de cette manière, j'allais passer la soirée en excellente compagnie. Est-ce que j'étais au courant que nous ne serions que deux attablés autour de cette table? Il allait de soit que oui. Ma cousine finissait toujours par me révéler ses supercheries, et aujourd'hui, elle avait réussi à me révéler le pot aux roses, en me faisant culpabiliser si je ne me rendais pas au rendez-vous. Utiliser mon côté gentleman… Décidément, la Rosenbitch avait plus d'un tour dans son sac Chanel. « Je n'ai appris ce rendez-vous qu'il y a une heure et demi si tu veux tout savoir. Eileen comme à son habitude, à juger bon de ne pas nous honorer de sa présence, et a utilisé de mes points faibles pour me faire venir ce soir. Et dans un sens, je ne peux que l'en remercier, sinon une jolie jeune femme se serait retrouvée seule à cette table. » Déclarai-je un brin charmeur. Il fallait être honnête, je n'avais pas pour habitude de jouer le dragueur, à balancer quelques petites répliques bien placées comme celle là, le charme marchait généralement de lui-même. C'était peut-être surement aussi parce que les filles sentaient que je n'étais pas intéressé, et qu'il fallait qu'elles fassent n'importe quoi pour que je le sois. Cependant, face à Lily, une chose me fit tilt. La demoiselle semblait loin d'être une jeune femme que l'on aborde n'importe quoi, et qui se laisse charmer par un simple regard. Au vue de ce qu'elle dégageait, il me faudrait bien plus, si j'envisageais de la charmer comme il se doit. Mais avant d'en venir à de telles conclusions, il fallait que je pèse le pour et le contre. Certes elle était charmante, me semblait très agréable, et à l'opposé de ma cousine, mais Talia restait toujours dans un coin de ma tête. De l'autre côté, il fallait bien que je passe outre ce petit crush de lycéen, et il était hors de question que je ne blesse une jeune femme comme Lily sans aucune raison, de surcroit, sachant qu'il s'agissait d'une amie proche de ma cousine. Il était bien évident, que je n'avais aucune envie de mourir dans d'atroces souffrances perpétrées par ma princesse de Vegas. « Non plus sérieusement, as-tu une idée du pourquoi Eileen aurait voulu nous réunir tous les deux ce soir? Parce qu'aux derniers dires, tu étais en couple avec le Eynsford-Baxter, donc on peut exclure l'idée d'un rendez-vous amoureux arrangé. » Déclarai-je avant de faire mine de réflechir. « Remarque, il est question d'Eileen, alors cela ne m'étonnerait même pas qu'elle ait organisé tout cela juste pour cette raison. » Ma cousine avait un don pour faire les choses contre natures, les choses interdites et déconseillées, et toujours avec un certain aplomb. Du grand Eileen j'avais envie de dire. D'une certaine manière, être son cousin était à la fois une bénédiction et une malédiction. D'un côté, j'avais la joie d'avoir une jeune femme pleine de vie, pétillante, pleine d'entrain, toujours là pour moi, peut important les difficultés s'entravant sur ma route. Et d'un autre côté, j'avais une insupportable cousine, se croyant au dessus de beaucoup de choses, ne faisant que ce que son esprit lui dictait de faire, sans penser aux conséquences. Mais après tout, vivre sans conséquences était bien le crédo de la Rosenbitch. « Tu sais que cela ne m'étonnerait même pas qu'Eileen soit planquée derrière une plante verte ou que sais-je, dans le seul but de voir comment se passe cette rencontre. » Ricanai-je en imaginant ma cousine, lunette noire gucci sur le nez, sac Chanel au bras, repoussant les serveurs d'un geste las de la main. Je fis mine de chercher un peu partout autour de nous, à la recherche d'un indice de la présence de la Rosenbitch mais en vain. Il allait de soit qu'elle n'était pas présente ce soir, préférant offrir sa présence à son Jayan, plutôt qu'à nous épier. « Et si tu me racontais comment tu as connu mon abominable cousine… » Proposai-je à Lily-Rose. J'en profitais en même temps pour la détailler du regard, ainsi que sa tenue, une sublime robe, que je supposais avoir été choisi par les soins de ma cousine. Je la connaissais sur le bout des doigts, de même que ses goûts vestimentaires, pour avoir été trainé des dizaines de fois dans les magasins lorsqu'elle ne trouvait pas un toutou pour l'accompagner et acquiescer à tous ses dires. Il n'y avait pas à dire, Lily-Rose était magnifique, sublimée par cette robe. Mais bien au-delà que celle-ci offrait sur Lily-Rose, cette dernière avait une beauté naturelle, un petit quelque chose que les autres ne possédaient pas, un petit côté candide peut-être. Toujours est-il que j'étais subjugué par la jeune femme qui se tenait devant moi. Un serveur vint me sortir de ma torpeur et vint passer commande. Je m'en sortis avec une pièce de bœuf, attendant patiemment que la demoiselle choisisse à son tour. Une fois fait, je me reconcentrais à nouveau sur elle, intrigué par cette jeune femme. C'était fou comme parfois une femme peut vous faire tourner la tête, vous en faire oublier une autre en un éclair. Talia trottait certes toujours dans ma tête, restait toujours la seule fille dont j'avais été amoureux à ce jour, mais être face à Lily-Rose changeait toute la donne. Même si Lily-Rose n'était pas celle dont je tomberais à nouveau éperdument amoureux, même si ma vie ne serait liée à la sienne, un je ne sais quoi me faisait penser que peut-être, par le plus grand des hasards, la beta pourrait être le déclic dont j'avais tant rêvé, tant espéré ces derniers temps. J'imaginais peut-être tout cela parce qu'elle était sublime et de surcroit proposée sur un plateau par ma cousine qui émettait toujours une tonne de réserve au sujet de mes potentielles petites amies, mais Lily-Rose semblait avoir un drôle d'effet sur moi, et j'étais bien décidé à aller au bout de cette sensation, découvrir ce que cette soirée me réservait. Une chose était sure, je ne finirais pas la soirée avec elle. Si cette sensation envoutante perdurait ce soir, j'avais bien l'intention de faire les choses dans les règles de l'art.
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MessageSujet: Re: Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren EmptyLun 24 Juin - 13:50

This is what happens when an unstoppable force meets an immovable object ► Assise en face de lui, je le regardais sans discrétion. De la tête aux pieds. Je trouvais la situation plutôt gênante mais quand même assez drôle. Eileen me faisait rire avec ses plans. Elle était la reine pour ce genre de situation et finalement, rien ne m’étonnait. Elle ne m’étonnait plus. Et puis il fallait le dire, son cousin était vraiment canon. C’était indéniable. C’était de famille. J’avais eu l’occasion de croiser les trois Rosenbach et physiquement parlant, ils étaient tous très agréables à regarder, surtout celui qui se trouvait en face de moi. Si jamais il était ennuyeux j’allais au moins pouvoir profiter avec les yeux mais j’espère sincèrement qu’il ne le soit pas. J’avais le droit au restaurant chic, au beau garçon, à la robe parfaite, je me voyais mal jouer la plante face à lui qui ne fait que parler de choses inintéressante, mais bizarrement, je ne le sentais pas du tout comme ça. Je sentais que cette soirée allait changer beaucoup de choses dans mon esprit, et pendant quelques heures, j’allais pouvoir profiter sans devoir mentir à propos de mon faux couple avec Adriel. J’étais persuadée qu’elle avait organisé cette soirée suite à mon annonce. En effet, je lui avais dit à elle et June, durant notre séjour à Los Angeles, que tout ça n’était qu’une belle mascarade. Jusqu’ici, on jouait très bien le jeu et pour ceux qui doutent encore de la sincérité de cette relation, nous ne perdions pas de temps pour essayer de les faire pencher vers le mensonge. Sa voix tait tout aussi charmante que son enveloppe charnel. Il était clair, qu’il avait tout pour plaire et sa façon de se présenter montrait bien qu’il avait été très bien éduqué. On ne semblait pas venir du même monde et pourtant, l’avantage de cette situation était qu’il ne connaissait rien de moi et je pouvais être qui je voulais rien que quelques heures. Je n’avais aucun rôle à jouer. Je pouvais être moi-même. Ses techniques pour paraître aussi charmant qu’un gentleman me faisaient rire. Elles étaient bateau, classiques, mais c’était bien tenté et c’était plutôt mignon de voir que je voulais encore me faire courtiser. Depuis que je me suis mise en couple avec Adriel, je sens les regards des hommes sur moi mais aucun n’a réellement essayé de m’approcher. J’avais cette réputation de petite prude qui tombe amoureuse, que l’on trompe et qui pardonne. C’était ça mon truc, et tout le monde savait que quand je tombais amoureuse, plus personne ne comptait, alors forcément, quand il s’agit d’Adriel, c’était encore pire, alors personne n’osait vraiment venir me voir de peur de se prendre un méchant râteau, râteau qu’ils auraient eu de toute manière car mon secret avec lui passait avant tout. « Je reconnais bien Eileen là dedans. Moi, je suis allée faire les boutiques avec elle cet après-midi, elle m’a dit qu’on devait te retrouver histoire qu’elle nous présente au final, j’arrive ici, on me dit que l’on est tous les deux. A mon avis, même le garçon qui m’a conduit s’en doutait. » La fin de ma réplique sonnait comme un confidence, glissée dans un souffle pour que personne ne l’entende à part lui. Je m’étais avancée pour lui dire et je lui avais souris. Puis j’ai repris de la distance et j’ai lâche un petit rire. La situation me faisait rire. Après tout, nous étions jeunes. On était inconscients. Je me foutais des répercutions de cette soirée. Je comptais profiter. C’est tout ce dont j’avais besoin. J’en avais marre de devoir faire plaisir à tout le monde. Aujourd’hui était venu le moment où je pensais à moi avant tout. Puis il parla d’Adriel. Lui aussi était au courant. A croire que tout le monde l’était et tout de suite, mon avant de faire comme si j’étais célibataire s’envola. J’aurais pu continuer mais je ne voulais pas mettre en péril notre secret. Si il éclatait au grand jour, j’allais tout perdre. Je m’étais fait une place de choix dans l’université, je me frottais aux plus grands, j’avais enfin l’impression d’être importante, d’exister aux yeux des autres et de ne plus être cette jeune femme frêle que l’on ignore dans les couloirs, à côté de qui on passe sans lui jeter un regard. Aujourd’hui, on me croisait, on me souriait, on me détestait, on m’enviait. J’étais un des sujets favoris des fans de potins et j’en étais presque fière. Certains jours étaient durs, d’autres étaient sans doutes les meilleurs. Si on venait à me demander si j’étais heureuse, j’aurais presque dit oui, si tout ça était basé sur une vérité, ce qui n’était pas le cas. « Effectivement, je dois dire que je ne sais même pas ce qui lui est passé par la tête mais Adriel n’est pas jaloux, donc je peux faire ce que je veux. » En effet, il ne l’était pas et il n’avait pas de raisons de l’être donc dans nos esprits, on pouvait faire comme si de rien était. « Mais Eileen aime bien mettre son petit grain de sel un peu partout donc je ne pose aucune question mais je la vois mal aller se cacher derrière une plante. Tu la vois toi ? Je suis sûre qu’elle a payé le serveur pour qu’il l’appelle toutes les 10 min pour qu’il lui raconte ce qui se passe et ce qu’on se dit ! » Je me suis mise à rire et je lui ai fait un clin d’œil. Je le regardais me demandant comment nous nous étions rencontré Je me suis mise à réfléchir et je me suis rendue compte que je ne me souvenais plus vraiment comment on s’était rencontré elle et moi. Une chose était sûre, c’est que du jour au lendemain, elle et moi étions devenues très proches. Moi qui n’aimais pas spécialement la compagnie des filles, elle avait changé la donne. Depuis Jordane surtout, mais bien avant, je me suis toujours rendu compte que je n’aimais pas être avec des filles car elles étaient une grande source de problème. Elles se battaient pour le même garçon, critiquaient tout et tout le monde et un tas d’autres choses qui me faisaient réellement de la peine pour elle, mais avoir rencontré June et Eileen avait tout changé. Ou pas vraiment. Elles étaient simplement les exceptions. Les autres, je vivais avec, je leur parlais en cours mais ça s’arrêtait là. Je les supportais au quotidien mais je ne liais pas d’amitiés avec elle. Je n’en voyais pas l’intérêt. Je préférais la compagnie des garçons qui était beaucoup plus appréciable et c’était surement pour ça que j’avais plus de garçons dans mon entourage que de fille qui se comptait sur une main. « Je crois qu’on s’est connu grâce à June lors d’une soirée mais je n’en suis pas sûre. Mais je crois qu’on a commencé à vraiment se parler lorsqu’elle a rencontré Jayan. On est très proche lui et moi donc forcément, j’ai entendu parler des deux de chaque côté. T’imagine pas la torture.. Non je rigole.. » Je me suis mise à rire et le serveur est arrivé. J’ai alors laissé commander en premier et quand venu mon tour, j’ai commandé ce que je prends toujours, ma source sûre, ce que j’aimais et ce qui ne me faisait pas grossir. J’ai alors demandé une salade César avec une tranche de citron et il s’en alla proposer nos plats au chef. Je l’ai regardé et je l’ai vu sourire. Il était vraiment charmant. Il était vraiment mignon. Mignon comme un enfant qui essaye de faire bonne impression mais qui a ce côté homme viril qui peut vous faire fondre en quelques secondes. Le Serveur nous apporta du vin et nous servit chacun notre tour après que Wren l’ai goûté. Je levai alors mon verre, le joignant au sien. « A cette soirée qui promets d’être très intéressante et bien plus. » Je n’ai pas poursuivi. Mon Silence voulait tout dire et en même temps, rien, c’était ça, la joie des mots, pouvoir ne rien dire et tout dévoiler à la fois. Je savais jouer avec et je n’allais pas m’en priver, surtout pas face à lui. Je me suis alors accoudée à la table, m’approchant un peu de lui et j’ai bu une gorgé de vin. « Je n’ai pas intérêt à abuser du vin ce soir. J’adore ça. Je ne sais pas m’arrêter et il me fait faire.. vraiment n’importe quoi.. » Ma fin se termina de nouveau sur un rire que je n’ai pas pu empêcher.
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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren Three words, eight letters. Say it and I'm yours. Lily-Rose & Wren EmptySam 13 Juil - 3:57


Les futurs amoureux
Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre. Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance. Moi je crois que oui, et je crois qu’un seul homme peut changer la vie de beaucoup d’autres pour le meilleur ou pour le pire.. Wren Christian Rosenbach & Lily-Rose Reynolds  

    Il va de soit qu'Eileen est au cœur de notre conversation, et que nous cherchons à démêler le vrai du faux. Quoi de plus normal après tout? C'est elle qui nous a mis dans cette situation et pour le moment, elle est le seul point commun apparent entre nous. Rien de plus logique à ce que nous nous servions de ce point commun pour alimenter notre échange durant ce repas. Et puis je dois bien le reconnaître, parler d'Eileen est un de mes sujets favoris. La connaissant sur le bout des doigts, je suis intarissable en ce qui la concerne, et je suis bien capable d'en faire une biographie intégrale. Bien sur, cela m'étonnerait fortement que Lily-Rose s'y intéresse puisqu'après tout, elle connait très bien elle aussi ma cousine, et j'ai bien peur qu'un exposé sur ma cousine ne soit de très mauvais goût pour ce repas. Après tout, même s'il est arrangé, c'est un rendez vous auquel nous avons été convié ce soir, et il va de soit de l'honorer comme il se doit, comme il faut, et cela passe bien sur par un profond respect entre les deux protagonistes, et une entente cordiale. A en juger par la tête qu'affiche Lily Rose depuis le début du repas, et ce, malgré sa surprise non dissimulée à son arrivée, je dois bien reconnaître qu'elle semble dans le même état d'esprit que moi, ce qui me rassure fortement quant à la suite de ce dîner. C'est peut-être pour cela que je tentais quelques blagues et techniques de dragues à son encontre, bien qu'elles soient toutes vaseuses et nulles à chier. Mais qui peut me blâmer? Jusqu'à preuve du contraire, je n'ai jamais eu besoin de draguer qui que ce soit, ce sont toujours les filles qui sont venues à moi, sans que je ne demande quoi que ce soit. Surplus de confiance? Loin de là, seulement un réalisme à tout épreuve. Nous parlons de comment Eileen à tourner les choses pour que nous nous retrouvions ce soir, et je dois bien reconnaître que ma cousine a agit brillement. Elle savait parfaitement que je serai incapable de lui dire non si elle me présentait un rendez vous important pour elle, et c'est ce qu'elle avait fait lors de notre dernière entrevue au Starbucks. Pourtant, j'étais à mille lieux d'envisager ce genre de rendez vous pour Eileen. Quant à la manière dont elle a berné Lily, encore une fois, je dois bien admettre que c'est du grand Rosenbitch, réalisé avec brio. Elle serait présente à nos côtés que je l'en applaudirais. Doucement mais surement, j'aborde un sujet qui me taquine l'esprit, à savoir le couple de Lily et Adriel. J'ai du mal à comprendre pourquoi Eileen voudrait nous présenter, tout en sachant que Lily est en couple avec l'epsilon. D'autant que ma cousine le sait, il est hors de question que je ne prenne le risque de devenir un briseur de ménage, c'est loin d'être dans mes habitudes. Alors je pose la question de but en blanc à Lily, qui ne nie pas son couple, tout en rajoutant qu'Adriel n'est pas jaloux pour un sou. Jaloux ou pas, hors de question que je ne m'immisce dans ce couple. Cela fait trois ans que je suis à Berkeley, trois ans que je vis ma petite vie tranquille, avec quelques petites copines par ci par là, sans que cela ne soit bien sérieux, mais surtout, sans que cela ne blesse qui que ce soit. Je ne prends donc pas la peine de répondre à Lily au sujet d'Adriel, je me contente d'acquiescer avec un petit sourire, lui montrant que j'ai bien compris le message mais qu'après tout, cela ne me regarde pas. « Eileen serait tout à fait capable de payer le serveur pour qu'il lui fasse un compte rendu à la minute c'est certain. Mais je suis à peu près sur qu'elle s'énerverait au bout du deuxième appel, sous pretexte que le serveur ne lui raconte pas bien. Elle serait même capable d'exiger un appel visio pour assister à la scène tu sais ! » Je rigole avant de me tourner vers le serveur qui nous regarde en coin, et d'agiter ma main dans sa direction en guise de coucou. Il doit très probablement me prendre pour un fou, un abruti sorti de l'asile, mais pour le moment, cela me fait rire, d'autant qu'en y repensant, nos hypothèses étaient toutes plus que réalisables connaissant l'étendu de la curiosité et du désir de contrôle de ma cousine. Par ailleurs, j'en viens à interroger Lily-Rose sur sa rencontre avec Eileen, satisfaisant ainsi ma propre curiosité, gêne Rosenbach sans doute. Je n'ai pas à lui demander ce qui l'unit à ma cousine puisque sans même avoir à le demander ou à le voir de mes propres yeux, je le sais, ces deux là sont amies. Et elles doivent en être de très bonnes pour qu'Eileen envisage de faire de Lily, la futur Madame Wren Rosenbach. « Ah, la célèbre Bitchy June oui. Tu sais bien t'entourer dis moi. J'espère que tu tiens le rythme avec les deux fêtardes qu'elles sont. Et oui, si Jayan et toi êtes proches, j'imagine que vous avez du vous rapprocher au moment où il a posé les yeux sur ma cousine. » Involontairement, mon ton se fait cassant, presque insolent lorsque je parle de Jayan. Pour tous ceux qui me connaissent vraiment et qui savent la proximité que j'ai avec ma cousine, rien d'étonnant à ce que je vois cette relation naissante d'un mauvais œil. Je me doute bien que Lily elle, doit le voir de la même manière mais plus pour protéger Jayan. Les deux ont chacun une réputation sulfureuse, ne les aidant pas à convaincre tout le monde qu'ils sont prêts à se mettre en couple. Et la béta doit très certainement avoir peur que son amie brise le cœur de son meilleur ami, tout comme je suis effrayé à l'idée qu'Eileen se retrouve anéantie à cause de Jayan. Le serpent qui se mort la queue en somme. La commande passée, le vin ne tarde pas à arriver et je me délecte de ce breuvage divin. Il n'y a pas à dire, seuls les français sont capables de créer un tel délice. Les californiens ont beau tenté de les copier, de créer leur vin, rien n'arrivera à la cheville des vins français, et surtout pas des bordelais. « A cette soirée, et à cette rencontre plus que prometteuse.» Je réponds à Lily qui trinque à notre santé. En toute honnêteté, cette soirée prends une tournure que je n'avais pas imaginé, me laissant dubitatif et interrogatif sur ses conséquences. J'ai beau cherché, m'imaginer comment les choses pourraient se terminer, rien n'y fait, j'en reviens toujours à l'image d'Adriel, et je me dis que l'attirance qui se fait entre Lily et moi doit s'arrêter, afin que rien ne nous cause de problèmes. La petite réplique de la béta ne m'aide guère à m'éclaircir les idées. Elle reconnait clairement que le vin lui fait faire des bêtises, mais cela ne l'empêche pas pour autant d'arrêter de boire. « Alors raconte moi les bêtises que tu as bien pu commettre après avoir bu trop de vins. Je suis curieux de connaître les méfaits d'une béta de Berkeley. » Je la taquine, tente d'en apprendre plus à son sujet, sans pour autant franchir la ligne rouge que je me suis fixé. Aucun débordement ne se passera ce soir, j'en ai l'intime conviction parce que je me le suis ordonné. J'espère que Lily en a bien conscience, mais après tout, elle est en couple avec son epsilon, et aux dires des rumeurs de Berkeley, elle a tout pour être heureuse en sa compagnie, preuve étant qu'ils vivent dans le même appartement. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de penser que si elle était si heureuse que cela avec le Eynsford-Baxter, elle ne se serait pas laissée convaincre par ma cousine de me rencontrer ce soir. Finalement, elle est plus que paradoxale la petite Lily-Rose. Jolie, agréable, mutine, mais difficile à cerner. « J'imagine que tu dois en avoir de belles à me raconter après votre séjour à Los Angeles. Je sais que vous avez hérité d'un chat puisque j'ai du m'en occuper il y a une semaine de cela. Très mignon d'ailleurs. » Quand j'y repense, je me dis qu'Eileen avec un chat, c'est comme Eileen et June divisées, inconcevable en soit. Ma cousine n'a jamais été une grande fan des responsabilités, et la voilà occupée avec une garde partagée, d'un petit félin qui plus est. Cela me fait doucement rire mais j'écoute patiemment Lily me raconter leur weekend californien dans la cité des anges, et les conneries qu'elles ont bien pu y faire. Finalement, je me dis que ce n'est pas plus mal qu'Eileen se soit rapprochée d'une nouvelle fille et qu'elle s'en soit fait une nouvelle amie. Avec June, elle a déjà quelqu'un d'important dans sa vie, une amie fidèle et indétrônable, mais qui en même temps qu'elle a des différences, lui ressemble énormément. Cela peut être assez embêtant puisque deux Eileen à la fois, ou deux June peut importe, peut se révéler plus que dangereux pour quiconque se trouve aux alentours. L'avantage que Lily soit dans la vie d'Eileen, et même de June, est qu'elle leur apporte un peu de stabilité, de calme et d'apaisement, chose dont elles ont énormément besoin, c'est une certitude.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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