Sujet: thought I knew my heartbeat (+wren) Ven 14 Mar - 21:43
but today you acted different, i asked if you were alright you said “yeah trust me i’m okay”
then you put your lips on mine that’s when I realised
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FLASHBACK - two weeks ago
Perchée sur mes hauts talons, je tournais le dos à la plupart des gens présents à cette soirée. La raison ? Je tentais de fuir mon "fiancé" qui était malencontreusement présent aussi à cette fête. Je crois que je ne serais jamais tranquille jusqu'à ce que tout ça soit terminé. Je ne compte pas épouser un fils à papa juste pour faire plaisir au mien, ça non. Face au barman, j'essayais pitoyablement de me cacher, je ne pensais pas tomber aussi bas que ça un jour et pourtant .. Hey Kla' ! Ca a pas l'air d'aller ? Je tournais la tête de l'autre côté et vit Wren. Amen, il va pouvoir m'aider à me débarrasser du parasite. Disons que j'ai connu mieux, ya l'autre qui est là, je te jure, je suis pacifiste mais quand je le vois j'ai des envies de meurtres ... Je le voyais sourire à la limite de rigoler ce qui lui valu un petit coup d'épaule amical rassurez-vous. Il avait l'air de tout de suite comprendre puisqu'il nous commanda un verre chacun, de l'alcool en plus de ça. Il avait vraiment bien compris mon désespoir et l'urgence de la situation. Tu sais le problème c'est pas vraiment lui, mais ton père je te l'ai déjà dis, faut que tu lui parles Klara .. Je baisse la tête instinctivement. Je sais tout ça, je sais bien que si je dis à quel point je suis malheureuse à mon père, il annulera cette alliance mais la vérité c'est que je peux pas, j'y arrive pas, c'est comme ça. Je soupirais avant de boire une gorgée de ma tequila, scrutant la pièce avec attention. Il y a tellement de monde que je sais pas s'il est encore là ou non. J'ai pensé un peu trop vite puisque à peine ai je retourné ma tête dans l'autre direction que je le vois là, planté devant moi avec son sourire qui me donne envie de lui vider mon verre sur sa tête. Bon j'exagère un peu mais tout de même. Il n'avait pas l'air enchanté que je traine avec Wren, à vrai dire, je m'en fiche. Qu'il pense ce qu'il veut, je suis encore libre à ce que je sache. Tu m'accordes un moment s'il te plait. Ca n'était même pas une question mais limite un ordre, à croire qu'il a vu la vierge marie en personne lui. Je ne bougerais pas, je suis avec mon ami d'enfance et il passe avant ce crétin sans neurones. Nop, je suis occupée là ça se voit pas ? et comme pour prouver mes dires, je me tournais vers le iota afin de déposer mes lèvres contre les siennes oubliant carrément qu'il était en couple avec quelqu'un et que j'allais sûrement me faire tuer par elle et par mon fiancé accessoirement. Embrasser son pote d'enfance c'est super bizarre, je dis pas que c'était nul mais c'est perturbant. Je coupe court au baiser laissant un Wren clairement paumé, il y a de quoi faut dire. Le parasite avait disparu, parfait, au moins ça a marché comme je l'espérais, .. ou presque. Ben ouai, je n'osais plus vraiment rester faire la discussion avec Wren maintenant que je l'avais embrassé. Je n'avais pas réfléchi, j'aurais sans doute du .. J'suis crevée, je te laisse, on s'voit plus tard ! lui dis je avant de déguerpir le plus vite possible d'ici en ne cessant de me répéter que je n'étais qu'une idiote.
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J'aimais sentir la brise dans mes cheveux, fouler le sol toujours plus vite. Courir c'était devenu une drogue pour moi, j'étais obligé de le faire plusieurs fois par semaine pour me sentir bien si ça n'était pas tous les jours. J'avais toujours été très sportive, il fallait que je fasse un effort physique régulier pour être à l'aise dans ma peau. Certes transpirer ça n'est pas ce qu'il y a de plus glamour mais c'est plutôt gratifiant me concernant. Aujourd'hui, le soleil était de sorti ce qui me poussait encore plus à enfiler mes baskets et à faire plusieurs tours du côté du terrain réservé pour l'athlétisme. Après avoir enfilé une tenue adaptée pour ma future activité, je me dirigeais au pas de course vers le complexe sportif et plus précisément vers la piste de couleur brique pour l'athlétisme. Sur le chemin, je croisais la route de celui qui me servirait de mari plus tard, enfin seulement selon les plans de mon père. Il n'était pas question que j'épouse un type pareil. Klara attends ! Oh non, je ne voulais pas l'attendre, certainement pas, je continuais de trottiner, je n'ai vraiment pas envie de lui parler surtout pas aujourd'hui, pas maintenant, sans façon. Faut qu'on discute de l'autre soir, tu le sais bien ! Soupirant longuement, je fis marche arrière. Effectivement, on se devait de parler de ce qui c'était passé à cette soirée, je pensais qu'après ça il me laisserait en paix, il arrêterait de me suivre sur tout le campus et surtout il aurait enfin l'idée de rompre ses fiançailles en carton, mais non apparemment. T'es en couple avec ce mec c'est ça ? Dis le moi Klara, je supporte pas qu'on me mente ou cache des choses. Il est sérieux là ? Il croit que je lui suis fidèle et tout le tralala ? On est "ensemble" uniquement parce que nos parents se sont arrangés entre eux et parce que mon père pensait bien faire sûrement, me faire penser à quelqu'un d'autre qu'à Jer mais ça a tout l'effet inverse. Je ne l'aime pas, je ne l'aimerais jamais il comprenait pas quoi dans ça hein ? Peut-être bien, et alors ? J'ai jamais demandé à ce qu'on soit fiancé je te signale ! Je croisais mes bras sur ma poitrine comme une enfant, faisant la moue. Bien que je n'approuve pas tout ça, je ne m'étais pas vraiment opposée à mon père. J'avais beau exprimer mon mécontentement devant celui qui était mon fiancé ou devant mes proches, jamais je n'en n'avait vraiment discuté avec mon père. J'avais encore du mal à lui faire face et lui montrer quand je n'étais pas d'accord avec lui, il n'y a qu'à regarder les études que je fais maintenant .. Bref, je ne voulais pas que la discussion s'éternise, je me refroidissais à vue d'oeil et tout ce que je voulais, c'était courir sans penser à rien, rien du tout. Et ben tu as intérêt à rompre avec lui, je veux pas passer pour un cocu Klara. Il a bien fait de déguerpir directement après avoir prononcé ces mots sinon je crois que je n'aurais pas contrôlé la direction de ma main. Elle aurait directement volé sur sa joue et ça il ne l'aurait pas vu venir. De toute façon, je ne sors pas avec Wren alors j'ai pas à rompre avec lui et pis déjà faudrait qu'on se voit pour ça, ce qui n'est pas vraiment le cas depuis cette soirée. Je sais qu'il sort avec une alpha et que ça a du vraiment le mettre mal à l'aise mais il sait aussi que j'ai fais ça sans arrières pensées juste pour me débarrasser du casse-pieds ambulant. Je suis énervée contre moi-même, j'ai jamais été aussi distante avec le iota même pas alors qu'on vivait à des centaines et centaines de kilomètres l'un de l'autre, c'est plutôt paradoxal franchement. Je chasse ses mauvaises pensées de mon esprit et reprend ma course jusqu'à la piste d'athlétisme. Je commence à m'étirer avant de faire plusieurs tours de piste. Je savais que le terrain de football américain se trouvait juste à côté et que l'entrainement des joueurs avait lieu d'ici quelques minutes, à moins que ça n'est déjà commencé, je n'en n'étais pas certaine. Je savais donc que je croiserais Wren à coup sûr ou du moins que j'avais de très grandes chances de tomber sur lui "par hasard". Malgré ce que j'essayais de me dire, j'avais fait exprès de venir ici un jour d'entrainement. On s'était assez évité comme ça, mon ami d'enfance me manquait. Je n'avais plus personne avec qui raconter des conneries ou courir le samedi matin, c'était trop nul. Des années d'amitié qui partaient en fumée ? Non je n'y croyais pas. Pourtant si on faisait tout pour ne pas se croiser jusque là, il y avait bien une raison non ? Je veux dire on ne s'ignore pas comme ça du jour au lendemain parce qu'en se levant on l'a décidé. Resserrant ma queue de cheval, je repris ma course tout en restant fixer le terrain de football jusqu'à ce que je vis des cheerleaders qui se mettaient en place, des coachs arrivaient également sur le terrain et les joueurs n'allaient pas tarder à suivre. Je détournais instinctivement le regard. La piste d'athlé commençait aussi à se remplir, je n'étais plus la seule à courir, j'arrêtais donc de fixer l'autre partie du terrain même si je louchais de temps en temps. Et là, je le vis, Wren dans sa tenue saillante, un petit sourire se logea au coin de mes lèvres. Il avait un tel charisme là dedans, une vraie prestance, il n'y a pas de doutes, il est parfait dans ce rôle. J'essayais de ne pas trop me faire remarquer, je sais que les coachs n'aiment pas vraiment quand ils ne sont pas concentrés, bien que j'ai toujours pensé que la présence des cheers aux entrainements n'aidait pas vraiment. Je me concentrais de nouveau, essayant de canaliser mon souffle et ma respiration afin de ne pas m'essouffler tout de suite.
Edison L. Allen
there's no place like berkeley
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Sujet: Re: thought I knew my heartbeat (+wren) Mar 1 Avr - 22:53
KENNEDY AND ROSENBACH.
"And I learned what is obvious to a child. That life is simply a collection of little lives, each lived one day at a time. That each day should be spent finding beauty in flowers and poetry and talking to animals. That a day spent with dreaming and sunsets and refreshing breezes cannot be bettered. But most of all, I learned that life is about sitting on benches next to ancient creeks with my hand on her knee and sometimes, on good days, for falling in love." Nicholas Sparks
Courir, puis ralentir, puis repartir à toutes vitesses. Jeter le ballon à ses coéquipiers, le rattraper et courrir pour marquer, autant de gestes qui caractérisent ses entrainements, qui côtoient son quotidien avec panache, avec passion. Sa séance l'épuise, le fait suer dans tous les sens du terme mais pas le temps pour râler ou pour rechigner. La séance de football tend vers la fin, et Wren entend bien mettre toutes les chances de son côté pour que l'équipe de Berkeley remporte le championnat. Le coach hurle à s'en déchirer les cordes vocales, et ses iotas se demandent bien s'il ne va même pas finir par cracher ses poumons. Mais cela a le mérite de booster ses élèves et de les forcer à faire toujours plus, toujours mieux. La séance assimilée à de la torture dure encore une heure, durant laquelle les garçons s'épuisent, mais réalisent de belles expériences, faisant la fierté du coach. Avoir l'esprit occupé de cette sorte le force à se concentrer, à ne pas avoir d'images de Davy et Sam ensemble. C'est idiot parce qu'il sait bien qu'il ne se passe rien entre eux, mais voilà, il n'est pas bête, certains regards ne trompent pas, encore moins lorsqu'ils sont accompagnés de réflexions arrogantes et hargneuses. Les olympiades ont prouvé que tout n'était pas fini entre eux, et qu'Elmas et lui ne sont que la dernière roue du carrosse, le pansement qui recolle les blessures de chacun, qui panse les peines des autres. Du coup, en sortant de son entrainement, le iota n'a guère l'intention de se diriger vers le pavillon alpha pour Davy, mais bien vers celui des beta. Harper ou Maisy, Maisy ou Harper, ces derniers temps, Wren passe tous ses moments libres en leur compagnie, alternant à chaque fois. Bien évidemment, rester au contact de Maisy est dangereux pour lui et il en est pleinement conscient. Elle est sa nemesis, celle qui le perturbe, déambule dans son esprit et son corps. Il a beau aimé tendrement Davy, la beta a cependant une place de choix dans son cœur, celle de la tentatrice, celle qui pourrait parvenir à ses fins. Aujourd'hui, Wren se sent faible et sait qu'il ne parviendra pas à résister à la tentation. Ainsi, il devine à qui il enverra un message une fois son entrainement terminé, sa meilleure amie Harper. Pourtant, lorsqu'il relève la tête vers les vestiaires avec l'envie d'aller voir Harper, il croise le regard de Klara, la blonde qu'il connait depuis toujours, depuis son enfance, et avec qui il a tout partagé. C'est pourtant cette même blonde qui l'a mis mal à l'aise il y a deux semaines de cela, en l'embrassant à pleine bouche, alors même qu'elle est fiancée et que Wren est en couple avec Davy. Depuis ce moment là, Klara et Wren ne se sont pas revus une seule fois, et cela l'emmerde pas mal. Klara lui manque, surtout en ce moment où il a grandement besoin de parler, de conseils au sujet de sa petite amie. Problème, ce baiser qui les hante tous les deux, est comme un éléphant dans la pièce, et les empêche d'être eux pleinement. Comment aborder les questions au sujet de Davy alors qu'il a l'impression de l'avoir trompé avec cette même personne ? Non, c'est loin d'être faisable, et Wren le sait entièrement. Tant que les choses ne seront pas calmées entre eux et surtout réglées, le iota sait qu'il ne parviendra pas à parler pleinement à sa plus vieille amie et à s'ouvrir à elle. Sa première idée est de l'esquiver, de faire comme s'il ne l'avait pas vu et de ne pas se confronter à elle pour ne pas avoir à dire des choses qui pourraient briser une amitié. C'est ce qu'il se dit, c'est ce qu'il pense réellement mais en toute honnêteté, Wren ne s'y tiendra jamais parce que son amitié avec Klara a bien trop d'importance et que parfois, dire des vérités qui fâchent fait un bien fou. Attrapant son sac de sport qui traine sur le bord de la piste, il adresse un signe de tête à quelques uns de ses coéquipiers, avant de s'avancer vers la jeune femme. Son estomac se tord, se noue mais il garde la tête haute vers elle. « Klara … Qu'est-ce que tu fais ici? » Il sait pertinemment ce qu'elle fait ici, mais il préfère jouer l'idiot, ne pas aborder le sujet en premier. Même s'il a conscience qu'il faut régler les choses, il n'ose pas dire les choses en premier, il n'ose pas lui dire que son comportement l'a déçu, qu'il a l'impression qu'un truc s'est brisé et qu'il se demande bien comment les choses pourraient s'arranger. Non, il ne sait pas comment lui dire toutes ces choses et il espère que Klara sera capable de s'en charger. Et pour connaître la jeune femme depuis toujours, il sait qu'elle prendra les rennes. Après tout, des deux ça a toujours été Klara la plus courageuse des deux, celle qui ose dire les choses qui fâchent à haute voix quand d'autres deviennent muets. Et puis cette amitié si complète, si entière, permet à Klara de savoir avant même qu'il ne le sache lui-même, ce que Wren pense et attend de la vie. Et c'est quelque chose qui a toujours été, une vérité éternelle …
Flashback, fifteen years earlier. Des voix résonnent dans le petit jardin du pavillon de Seattle, deux vois bien distinctes, des voix que les voisins sont désormais habitués à entendre. De quelque chose d'ennuyant, ce petit rituel est devenu pour eux un plaisir, le moment où l'innocence reprend le pas sur le reste, sur la difficulté, sur les tracas du quotidien. « Trois petits chats, trois petits chats, trois petits chats chats chats. Chapeau de paille … » deux enfants se tapent dans les mains et jouent à trois petits chats. Deux petites têtes blondes qui s'amusent ensemble comme tous les jours après l'école, comme à chaque fois après le goûter qu'ils partagent ensemble. Maman Rosenbach appelle fort les deux enfants qui ont juste eu le temps de poser leur cartable avant de se taper les mains. Le goûter est installé sur la table et attends de se faire dévorer par les deux chérubins que la jeune maman aime chérir. Le nutella dégoulinant de la gaufre que Wren a fourré dans sa bouche, il se redresse fièrement, regarde sa mère et lui balance. « Un jour, je me marierai avec Klara, ce sera ma chérie et on fera plein de bébés comme nous ! » Et sur ces mots, ils plaquent un baiser sur la joue de la petite blondinette, lui mettant plein de nutella sur la joue, mais il s'en moque, parce que Klara c'est sa chérie, et il l'aime, le vrai amour, pas celui des adultes comme il le dit souvent. Un sourire se dessine sur le visage de la maman, d'Ella, qui comprend qu'elle a bien élevé son fils, qu'à défaut d'avoir un connard comme père, il sera un garçon étonnant, un garçon qui saura respecter les femmes comme son père en avait été incapable. Klara le regarde d'un regard profond, de son regard pénétrant qui lui est propre. « Et on s'aimera pour de vrai … »
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Sujet: Re: thought I knew my heartbeat (+wren) Mar 13 Mai - 17:39
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