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Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha

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MessageSujet: Re: Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 EmptyMar 12 Nov - 14:41

Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 Tumblr_moaqti0ljY1qdnfhqo1_250Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 Tumblr_milxzokoAK1qha77fo1_250
« Oui, oui, bien sûr. L'excuse qui ne vaut pas un clou. » Comme si braser de l'air à longueur de journée était responsable de l'embonpoint de bien des gens dans ce pays. Dis aussi que tu as un peu trop coulé à la piscine et que tu as un peu trop bu la tasse, ça reviendra même, idiot. Oui, je me dispute bien souvent avec mon compagnon, mais que les choses soient claires, j'en suis follement amoureuse, et la première dégénérée qui posera les pattes sur mon homme se verra être enterrée six pieds sous terre dans la seconde. « Non, mais j'ai entendu. » À défaut d'avoir vu. Mais quoi qu'il en soit, je n'arrêterais pas tant que... euh, tant que j'en aurais pas décidé autrement. Tu plaisantes ? Et ma main dans ta figure, tu la vois ?! Ou mon pied, je ne suis pas encore totalement décidée, quoi qu'à bien y réfléchir, la fourchette posée non loin de ma main pourra me servir pour te crever un œil. Pourquoi il rigole ? Je fronce les sourcils, arborant le regard noir et menaçant d'une femme qui s'apprête à commettre un meurtre aussi sinistre que ceux que l'on peut voir dans certains films d'horreur. Je vais lui faire sa fête à celui-là, il aura du mal à s'en relever. « Oh que non, il n'y aura plus de mâles Shark avant des décennies. » Parce qu'ils sont tous casse-pieds sur les bords. Ça sera une fille, point à la ligne. Et je le bichonnerai comme une petite princesse, de quoi en faire vomir son grand-père. « Je vois que Connor te donne d'excellentes leçons de grimaces. » Est-ce que j'ai déjà précisé que Benedikt pourrait faire clown dans un cirque ? Bah maintenant, c'est le cas. Et s'il croit que je vais lâcher l'affaire, c'est peine perdue, rien que sa misérable réaction prouve que j'ai raison. Comme toujours, point important qu'il ne faut en aucun cas oublier de signaler. Nouveau regard noir. Parce que ton estomac à toi n'est pas plus développé que le reste de tes organes, peut-être ? Et cet imbécile de serveur qui ne cesse de sourire comme s'il s'agissait d'un film comique. Mon regard de braise se pose sur ce dernier. « Vous êtes toujours là vous ? Fichez le camp avant que je ne fasse un rapport à votre patron. » Les menaces, ça marche toujours, comme le chantage à dire vrai, et voilà un serveur mécontent qui tourne les talons. S'il croit qu'il va avoir un pourboire celui-là, il se met le doigt dans l'œil. « T'as pas le bras assez long ou quoi ? » On peut manger en paix, merde ?! C'est un énième regard de haine que je lance à mon compagnon qui ne va pas se sortir si facilement de cette histoire, bien au contraire, il va en arriver à un stade où il regrettera de m'avoir rencontré. « Tu veux pas manger et fermer ton clapet deux minutes ? » J'ai horreur que l'on me parle quand je mange, d'autant plus lorsque je suis plus qu'affamée, c'est-à-dire, pratiquement tout le temps. Vingt secondes de silence, voilà ce que j'ai eu suite à ces paroles. Vingt secondes au bout desquelles, je ne tiens plus et ai l'impression d'exploser de l'intérieur. « Il faut que j'aille aux toilettes. » Mes couverts posés, je tente de me redresser. Peine perdue, j'ai à peine décollé mes fesses de la chaise qu'un liquide chaud vient à glisser le long de mon entre-jambe. Non, ce n'est pas possible. Pas maintenant. « Où ça attendra. Faut qu'on y aille là, y'a urgence ! Code rouge, code noir même ! » Autrement dit, je viens de perdre les eaux, je vais bientôt accoucher, tu dois absolument m'emmener à l'hôpital. Sauf que je manque trop d'air pour lui dire tout cela puisque je commence à avoir du mal à respirer.
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MessageSujet: Re: Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 EmptyJeu 14 Nov - 0:23


tacha & benedikt
tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ?



Je hausse bien évidemment un sourcil, avant d’afficher un sourire qui en dit long sur ce que j’ai en tête. Jamais ? Ah, tu crois ça. Non parce que normalement, c’est aux deux parents de décider dans un couple non ?! Et moi, je veux un fils. Non, j’EXIGE, encore mieux. Mais euh… je vais pas le dire tout haut. Jai la bouche pleine, c’est pour ça. Pas du tout parce que je n’ai pas envie de me faire arracher un doigt par sa fourchette tueuse ou dormir sur le canapé jusqu’à la fin de mes jours. « Humph… » Plus de grimaces, même si l’envie est bel et bien là. Oui, c’est Connor qui me les a apprises, et alors ? J’ai pas le droit de faire des grimaces ? A défaut de pouvoir dire ce que je pense. « Heyy, mais pourquoi tu es aussi agressive envers moi ? Ca dure depuis des mois et des mois et … » Et me regarde avec ces yeux là, ok ?! « J’en ai marre. Ca suffit, j’en ai marre ! J’essaie de te faire plaisir depuis que t’es enceinte, je me tue à la tâche tous les jours pour que t’ai rien à faire à l’appartement, que tu sois heureuse, que tu manges à ta faim, enfin à VOTRE faim et tu me traites comme … Cléopâtre et son esclave. » Bon ok, l’exemple est pas bien trouvé mais sur le moment, c’est sorti tellement vite de ma bouche que je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir plus longtemps. « C’est ça, va aux toilettes. Et pendant que t’y es, passe-toi de l’eau sur le visage et regarde toi bien dans le miroir pour voir l’horrible mégère que t’es en train de devenir ! » m’exclamai-je en jetant ma serviette sur la table, l’air véritablement fâché. « Quoi ? Quoi, encore ? » Je me lève, devant son air accablé. Si tu crois pouvoir m’avoir encore une fois, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au trou de nez, ma p’tite. « Si c’est un code pour dire ‘je t’emmerde’, c’est vraiment pas …Oh merde ! » L’eau. Y’a de l’eau sur ses… sur sa … « VOUS, appelez l’hôpital immédiatement pour leur dire qu’une femme qui est sur le point d’accoucher va pas tarder à débarquer chez eux, GROUILLEZ !! » soufflai-je bruyamment à un serveur qui passait par là. « Tu crois pas que t’aurai pu choisir un autre moment quand même ! » Là, je n’ai fait que murmurer, en l’attrapant par la taille pour la porter jusqu’à la voiture. Mon ton a été doux, ma voix tremblante sous le coup de la panique. Mais je n’ai pas crié. Et pourtant… je sens qu’elle va ENCORE me tomber dessus. N'empêche, c'est fou à quel point on oublie vite ses vieilles rancunes quant on a des priorités. Et quand on est amoureux --'.  « DEGAGE LE PASSAGE PEPE OU JE T'ECRASE !!! » Si ce n’est pas pour mon propos complètement à côté de la plaque, ce sera pour ma façon de conduire digne de James Bond. Dix minutes pour arriver devant l’hôpital, quel exploit ! « HEYY VOUS !! J’ai besoin de ce fauteuil, TOUT DE SUITE ! » Et le premier qui s’avise à me ralentir, je lui colle mon poing en pleine face ! « VITTEEE !! » J’aide donc Tacha à s’installer sur le fauteuil roulant, avant que les médecins ne la prennent en charge, pour mon grand agacement. « Comment ça je peux pas entrer avec elle habiller comme ça ? Mais je m’en fous de votre blouse moi ? Et puis d’abord, je porterai pas un truc rose ! Mais laissez-moi entrer… Ok ok, c’est bon, je vais la mettre votre saleté de robe ! » Je vais être papa, et voilà ce que ça me fait : je suis de mauvaise humeur et je pue la peur à plein nez. Et pour cause, le bébé était prévu pour dans un mois.    



∞everleigh
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MessageSujet: Re: Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 EmptyJeu 14 Nov - 17:51


Je rêve ou il est en train de me crier dessus ? Pour la peine, je lui adresse un regard des plus sombres, loin d'être heureuse de le voir s'emporter si subitement de la sorte. Et patati, et patata, qu'est-ce qu'il me raconte déjà ? Désolée, j'étais bien trop absorbée par une nouvelle douleur dans le bas de mon ventre face à laquelle je me devais de me pincer les lèvres pour éviter de gémir. Bordel, que ça fait mal. Préférant couper court à sa réplique dont je n'ai écouté le moindre mot, je prétexte devoir me rendre aux toilettes, ce qui est faut, mais j'ai besoin de deux minutes de calme et de souffler un bon coup. Peine perdue, ce n'est pas demain la veille que ça arrivera. Mais merde, pour une fois que je ne m'énerve pas, bouge tes fesses au lieu de me grogner dessus ! Un code pour dire je t'emmerde ? Je vais le tuer. Mais une nouvelle douleur, qui se trouve d'ailleurs être une contraction, vient me surprendre. Ma main se pose instinctivement sur mon ventre alors que Beni m'entraîne jusqu'à la voiture. « Tais-toi et marche plus vite, par pitié. » C'est tout ce que je me daigne à lui répondre, comme si j'étais responsable de ce qui était en train de m'arriver. Une chance pour lui, ces quelques mots lui ont été glissés dans un simple soupir. Je n'ai même plus la force de crier après mon compagnon, secouée, apeurée, à bout de souffle. Pas même, je ne lui ai fait une réflexion quant à sa conduite forte inappropriée, pourtant, ce n'est pas l'envie de le tuer qui me manquait, mais que voulez-vous, j'étais toute aussi pressée d'arriver à l'hôpital et de mettre fin à la souffrance qui m'envahissait à l'heure actuelle. Ne pas oublier que j'ai fermé les yeux pendant tout le trajet, histoire de ne pas voir ma mort arriver si jamais Benedikt n'arrivait pas à freiner un temps ou qu'il grillait un feu rouge. Prise en charge par les médecins alors que ma main agrippe fermement le bras de mon compagnon, ces derniers doivent nous séparer pour me faire entrer en salle de travail. « Mais laissez-le venir ! » Je hurle autant que possible, c'est-à-dire... à peine un ton au dessus de mon ton de voix habituel. Trop tard, ils ont osé le laisser à l'extérieur. Tant pis pour eux, il est hors de question que je sois coopérative tant qu'il ne sera pas à mes côtés. Pourtant, je n'ai guère d'autre choix que de me soumettre aux ordres des médecins qui m'examinent de fond en comble. Oui, les mots sont bien trouver. Attendre ? Comment ça attendre ? C'est hors de question, j'ai l'impression que je vais mourir tant la douleur est insoutenable et la femme qui va m'assister prétend que je dois encore attendre une heure tout au plus avant de pouvoir commencer à pousser ? Je vais lui casser la gueule à... « BENI !!! » Non, pas à Beni', mon compagnon vient tout juste d'entrer dans la salle, vêtu d'une blouse trèèèès immonde, et lorsqu'il est assez proche, je m'empare de sa main pour la maintenir fermement dans la mienne, lui lançant un regard des plus apeuré. Mon cœur bat à tout rompre, prêt à me lâcher d'une minute à l'autre. « Pardon d'avoir été une sale garce avec tooooi... » Encore une contraction qui m'arrache une grimace. Oui, je demande pardon à mon petit ami pour ce que je lui ai fait subir pendant es longues semaines. Vu la douleur qui me prend aux entrailles, je ne suis pas sure de pouvoir sortir vivante de cette situation, et ce, malgré les médecins qui m'ont affirmé que tout allait très bien se passer. Bien sur, ce n'est pas eux qui vont expulser un mini Shark d'ici quelques minutes.
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MessageSujet: Re: Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 EmptyVen 15 Nov - 0:16


tacha & benedikt
tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ?



Mais comment ça s’enfile ce truc ? Comme si les robes, c’était pas suffisamment compliqué à enlever sur une femme, il fallait que j’en mette une maintenant. « J’ARRIIVVEEE » Et m’en fous que tous les lacets soient encore détachés derrière, je rentre quand même, nah ! « Je suis là, je suis là bébé … » Les mots doux sortent, alors que je m’étais juré de jamais tomber dans le même moule romantico-pathétique des amateurs de Jane Austen. Ma main vient caresser son front, déplaçant les mèches qui lui collaient à la peau à mesure que la température de son corps augmentait, et que son rythme cardiaque s’accélérait. « Ne dis pas n’importe quoi… tu seras toujours comme ça… » répliquai-je avec un sourire qui se voulait rassurant. Pas question que je lui montre à quel point j’étais aussi effrayé qu’elle. Elle avait besoin d’un homme, de SON homme, pas d’une poule mouillée. Mais bordel, pourquoi ils l’ont pas faite en bleu, cette blouse !! « …et c’est pour ça que je t’aime, bébé. » murmurai-je près de son oreille avant de lui donner un ultime baiser de soutien. Le plus dur commence maintenant. Les contractions, qui sont de plus en plus rapprochées me donnent moi-même le vertige. Il faudra que je lui dise, à Tacha, qu’elle me devra une main quand tout sera fini. Parce qu’avec sa force de poigne, je sens même mes articulations se désarticuler. Les infirmiers et médecins s’activent autour du lit. « Poussez mademoiselle… monsieur, aidez-la encouragez-la… soufflez… » Qui ça soufflez ? Elle ou moi ? Dans le doute, je me mets à expirer et à inspirer comme la future mère, tout en ne la quittant pas des yeux, pour l’encourager. « Oui, c’est bien… je vois sa tête… » La tête de … ? Je veux la voir aussi ! J’ai jamais assisté à un seul accouchement de toute ma vie. Ce doit être vraiment merveilleux quand c’est votre propre… « AAAHHH….désolé, désolé, ça va ça va, désolé. » C’était quoi ce truc ? Un alien. Un truc gluant et tout mou qui… erkkk… Rester fort pour Tacha. Expirer et inspirer... c’est ça. Quelle idée j’ai eu d’aller voir ce qui sortait de son entrejambe aussi ! Idiot que je suis. Plus jamais… PLUS JAMAIS je ne veux assister à ça. « Respire… et pousse…allez, tu y es presque… »

Une heure, ou presque, avait fallu pour que le bébé sorte du ventre de la jeune mère. Une heure à me briser les os de la main, et à manquer de m’évanouir toutes les cinq secondes. Une heure à se demander quand ce sera terminé. « Ca y est… ça y est, tu as réussi Tacha… » Le bébé était là, elle pouvait enfin souffler un peu. Enfin… sans crier et pester contre la terre entière, je veux dire. Plus un mot, plus un bruit. Et maintenant que j’y pense… mon bébé … « Où est-ce que vous l’emmenez ? » …il n’a pas crié. Ca ne crie pas normalement les bébés quand ils naissent ? Si, je l’ai lu dans le bouquin. « Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Quelque chose ne va pas, je le sens. Promettant à ma compagne de revenir vite, je me lance à la poursuite des infirmiers qui ont emmené notre enfant dans une autre salle. « Attendez… je veux le voir… où est mon bébé ? POURQUOI PERSONNE NE ME REPOND ? » Attention, je suis en train de perdre patience. Ce qui signifie que l’un d’entre vous au moins va finir avec un cocard à l’œil. « Lisa, faîtes le sortir… » Comment ça faîtes-le sortir ? Il cause à qui là ? « Quoi …mais…. NON…Je …. Lâchez-moi…vous ne… » Incapable d’articuler deux mots cohérents, je venais de voir le petit corps. Immobile. Même ses yeux étaient clos. « Non… non, ne me dîtes pas qu’il … » « Monsieur…s’il vous plait… venez… » Et tel un automate qui aurait perdu tous ses repères, je l’ai suivi au dehors, muet et livide. Notre enfant…était mort né.  Non, je refuse de le croire. Non, c’est un cauchemar. Tout, mais pas ça. Je... je ne savais même pas encore son sexe. Ils ne nous l'avaient pas dit.



∞everleigh
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MessageSujet: Re: Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 EmptyVen 15 Nov - 15:01


Je n'ai pu qu'adresser un sourire un tant soi peu crispé à l'encontre de Benedikt. Entre le stress, les douleurs incessantes des contractions et le vas et viens des médecins au cœur de la pièce, autant dire que j'étais tendue à l'extrême. Non chéri, je ne serais pas tout le temps cette garce des derniers mois. Ou peut-être que si, allez savoir. Mes doigts ne cessent d'écraser les siens, manifestant le degré de douleur que je pouvais ressentir à l'instant présent. Non, je ne veux pas accoucher, pas maintenant, c'est bien trop tôt. Je tente de fermer les cuisses. Impossible, c'est trop tard, nous y sommes. Souffler ? Mon regard se porte sur Benedikt, qui tout naturellement, est en train de souffler. Parfait, si monsieur fait le travail à ma place, tout le monde y trouvera son compte. Chaque poussée me déchire les entrailles et je doute du fait que je puisse expulser cet enfant. Comment c'est possible de donner naissance à un bébé par pareil endroit ? Faut vraiment être tordu pour avoir fait les choses de cette manière. « Si tu t'évanouis, je te préviens, je te tue ! » Je sens qu'il ne va pas tarder à tourner de l'œil, et je n'ai aucunement besoin de ça. Dans tous les cas, ma main ne lâchera pas la sienne, et même inconscient, mes doigts continueront à écraser les siens. « MAIS JE RESPIREEEEEE ! » Toi respires, au lieu de me faire chier !

Une heure ? Désolée, mais je crois que cet accouchement a duré la journée entière car après la délivrance, je ne peux que me sentir des plus épuisée, à bout de forces après avoir mis au monde ce petit être que je n'ai que très brièvement aperçu, le temps d'une rapide seconde seulement. « Je peux le voir, ça y est ? », demandais-je à mon compagnon qui venait de me confirmer que ça y est, le travail, aussi dur fut-il, venait d'être accompli. À mon plus grand soulagement. Et maintenant, donnez-moi mon bébé... Allô ? Il y a quelqu'un ? Où ils vont, qu'est-ce qu'ils font ? « Qu'est-c'qui se passe ? Beni', reste... » Des infirmiers sont partis avec mon petit trésor entre les mains et Benedikt vient tout juste de m'annoncer qu'il allait revenir. Ma respiration plus que saccadée refuse de décroitre alors que les médecins courent une fois de plus dans tous les sens. Mais pourquoi ? Je redresse difficilement la tête dans l'espoir d'apercevoir un quelconque indice sur ce qui se passe. « Où est mon bébé ? Pourquoi vous l'avez emmené ? » Vous êtes bouchés ou quoi ? Je viens de vous poser une question, bande de minables ! Après quelques secondes, je tente de me redresser, mon dos quittant le lit sur lequel je me trouve. Puisque personne ne se daigne à me répondre, personne ne se sentira obligé de m'arrêter. Perdu, un infirmier vient de poser une main sur ma poitrine et me force à m'allonger à nouveau, et ce, malgré mes multiples tentatives d'évasion. « Mais lâchez-moi ! BENI' !!! » Mais où est-il, bon sang ?! Ah, le voilà. En charmante compagnie, il n'a pas perdu son temps. Après avoir aperçu mon compagnon franchir la porte de la salle, j'ai instinctivement arrêté de gesticuler dans tous les sens, l'infirmier me laissant entre les mains de sa collègue. Vu les têtes d'enterrement que cette dernière et Beni' sont en train de tirer, quelque chose ne va pas. « Mademoiselle, monsieur, écoutez-moi. Votre bébé ne respirait pas lorsque nous l'avons sorti de votre ventre, car ses poumons ne sont pas arrivés à maturité, mais ma collègue est actuellement en train de l'intuber pour l'aider à respirer. Nous allons faire tout notre possible pour qu'elle s'en sorte, croyez-moi. Alors maintenant, vous allez tous les deux vous reposer, oui, vous aussi monsieur, et nous vous tiendrons informés de la moindre évolution. » Quoi ? Comment ça, elle ?! Mais reviens, j'ai des questions !  La garce vient de tourner les talons et a disparu dans le couloir. Je n'arrive pas à encaisser ses paroles et ai détourné la tête afin de verser quelques larmes. Je ne daigne guère à adresser le moindre regard à Beni. Je ne le tiens pas pour responsable de cette situation, c'est plutôt à moi que j'en veux. C'est moi qui ai mis cet enfant au monde. Finalement, je suis amenée hors de la salle de travail, direction une chambre des plus tranquilles où j'aurais l'occasion de me reposer. Comme si j'en avais envie, après tout.
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MessageSujet: Re: Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 EmptyMer 20 Nov - 22:30


tacha & benedikt
tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ?



Au final, je ne m’étais pas évanoui. Même si ce n’était ni le stress, ni la peur qui m’avaient manqué au cours de l’accouchement de ma petite amie. Au bout du compte, je me suis retrouvé, sans trop comprendre comment d’ailleurs, à l’extérieur de la salle, sans plus voir ni Tacha, ni notre bébé. Je ne savais même pas son sexe que les médecins s’étaient empressés de le transporter ailleurs. Et actuellement, autant vous dire que je fais de mon mieux pour conserver mon calme. Tacha avait besoin de moi, et il n’était pas question que je flanche maintenant. Aussi, lorsqu’une infirmière revient me chercher dans la salle d’attente, je ne me fis pas prier pour rejoindre la jeune femme, pressant fortement sa main dans la mienne en sachant pertinemment que les nouvelles que l’infirmière était sur le point de nous communiquer n’étaient pas du tout celles auxquelles l’on s’attendait. Elle. Elle avait dit … « elle ». Une fille. Notre bébé était une fille. Au final, toutes les choses que j’avais pu die ou que je m’étais imaginé en songeant à avoir en priorité un petit gars me sortaient complètement de la tête. Ce qui m’importait maintenant, c’était que ce petit bout de nous vive. « Que je me repose ? VOUS… » Du calme, Beni, du calme. Elle n’avait pas tort pour Tacha. Elle venait d’accoucher et devait donc être éreinté. Pour ma part, la colère m’aveuglait tellement, et le désespoir tout autant que je ne pourrais de toutes façons pas fermer l’œil. Cependant, pour éviter de nouvelles émotions trop fortes à la jeune mère, je décidais de prendre sur moi au lieu d’engueuler l’infirmière comme j’aurai aimé le faire, hochant simplement la tête dans l’attente plus tard, de meilleures nouvelles. « Elle va s’en sortir. Tu m’entends, bébé ? Je te promets que notre fille va s’en sortir. C’est une Russe, et nous sommes ses parents, alors c’est forcément une battante. » tentai-je de la rassurer en prenant son visage entre mes mains, un vague sourire aux lèvres. Je voulais y croire, rien que parce que l’autre possibilité me semblait inconcevable. Impossible à supporter pour tous les deux.

Nous avons attendu près d’une heure, ainsi. Sans pouvoir fermer l’œil ni l’un ni l’autre. En comptant les secondes et les minutes avec une rigidité cadavérique. Epuisés autant physiquement que mentalement et bien décidés à ne pas accepter l’inéluctable. Je m’étais imaginé ce moment tout autrement, il y a des mois de cela. Je devrais peut-être appeler mon père, pour lui annoncer la nouvelle. Lui qui ne désirait pas être grand-père, il serait sans doute heureux d’apprendre que le destin avait abondé en son sens. « Monsieur Alekseievi-Shark ? Puis-je vous parler en privé ? » Je fronce les sourcils, ne comprenant que plus tard que le médecin avait souhaité épargné à Tacha le détaillé de tout ce que notre fille avait dû vivre avant, enfin, de pousser son premier cri. « Donc…elle…elle vit ? » finis-je par articuler, le cœur battant et la voix tremblante. « Oui. Mais elle est née prématurément. C’est la raison pour laquelle ses poumons n’étaient pas encore suffisamment développés pour lui permettre une respiration régulière et suffisante. Nous sommes parvenus à réguler son rythme respiratoire et cardiaque, mais je crains qu’elle ne doive suivre un traitement en profondeur. Nous allons d’ailleurs la garder ici encore quelques jours, le temps de faire des examens complémentaires et nous assurer que ses poumons fonctionnement correctement et dans la régularité. » Je baisse les yeux, respirant moi-même à petites doses. « Ce n’est pas un traitement très lourd, je vous rassure. Il faudra simplement veiller à ce qu’elle prenne des doses quotidiennes d’oxygène, un peu comme ce que prennent les personnes souffrant d’asthme, vous comprenez ? » Non, pas vraiment. Enfin si, mais je n’avais pas la tête à ça pour l’instant. « Ma fille est vivante. Je… je veux la voir. S'il vous plait. » Je me fous de tout le reste. Tant qu’elle est à l’hôpital, elle recevra les meilleurs soins n’est-ce pas ? Pour le reste de sa vie, j’aurai tout le temps de m’en informer. « Je vais la faire transférer à la chambre de votre compagne. A propos, toutes mes félicitations.  C’est un très beau bébé. » ajouta le médecin en me souriant avant de disparaître dans le couloir.

Enfin… enfin, je respirais normalement. Enfin, les larmes me venaient et le sourire réapparaissait sur mes joues. Enfin, j’ai pu regagner la chambre de Tacha sans avoir peur de lui annoncer la terrible nouvelle de la mort de notre enfant. « Elle est vivante, Tacha. Ils vont la ramener dans quelques minutes. » soufflai-je à deux centimètres de ses lèvres une fois revenu dans la chambre, y déposant pour le coup, une multitude de baisers euphoriques. « Notre fille … » ne cessai-je de répéter en riant et pleurant à moitié, ma main sur son front.  



∞everleigh
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MessageSujet: Re: Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 EmptyVen 22 Nov - 19:29


Ses sourires et ses paroles qui se voulaient réconfortantes ne me rassuraient en rien. Tant que je n'aurais pas mon enfant dans mes bras, je ne pourrais croire que cette dernière est hors de danger. J'ai passé l'heure qui a suivi à tenter de trouver le sommeil, sans grand succès tant mon cœur battait fortement dans ma poitrine et tant mes pensées semblaient se batailler. Je m'inquiétais pour ma fille, pour Beni', pour moi. Si jamais elle ne venait pas à s'en sortir, que se passerait-il ? Je ne savais même pas si je serais capable de regarder mon compagnon dans les yeux lorsque l'on viendrait annoncer le décès de notre enfant. Oui, je ne peux m'empêcher de voir le côté négatif de la situation afin de ne pas me donner de faux espoirs. Une longue et pénible heure à tourner dans tous les sens dans mon lit, les membres encore engourdis, la fatigue me frappant sans pour autant me permettre de gagner les bras de Morphée. Enfin, la porte s'ouvre sur un médecin. Et moi ? J'ai quand même mis ce bébé au monde, j'ai bien le droit de savoir ce qui se passe. J'observe donc les deux hommes s'éclipser de la chambre, non sans les traiter de tous les noms d'oiseaux possibles et imaginables. Le temps m'avait semblé durer une éternité bien qu'il n'avait s'agit que de deux courtes minutes. Benedikt fait à nouveau son apparition dans la pièce et s'avance vers moi. Ça y est, il va me dire que tout est fini. Que j'ai porté et mis au monde ce petit ange pour un rien, car elle n'est plus de ce monde. Mais contre toute attente, c'est une bien meilleure nouvelle que me souffle mon compagnon, de quoi me décrocher un sourire ainsi qu'un soupir de soulagement. Notre bébé est vivant et je vais bientôt pouvoir la tenir contre moi. « C'est une fille... je te l'avais dit que ça serait une fille et t'as pas voulu me croire. » , lançais-je alors tout en riant un tant soit peu. Il fallait détendre l'atmosphère, évacuer toute cette pression accumulée depuis l'instant où j'ai perdu les eaux au restaurant. Au fait, j'ai faim, mais je n'ose rien dire, je ne veux que voir ma fille. « Je veux la voir, ils sont longs... »  Désolée, Beni', je vais encore un peu faire ma chieuse, mais comprends-moi, les dernières minutes ont été plus qu'éprouvantes. Un instant plus tard, et la porte s'ouvre à nouveau, cette fois-ci, sur une infirmière qui poussa alors un petit lit à l'intérieur de la pièce. Difficilement, je me redresse un tant soit peu dans mon lit, plus excitée que jamais, le cœur ne cessant de s'emballer dans la poitrine. Enfin... Elle s'approche et je peux apercevoir notre fille, gesticulant quelque peu dans son lit, emmitouflée dans une épaisse couverture. À quelques centimètres à peine, l'infirmière s'empare du poupon sous ma mine dépitée. Mais qu'est-ce qu'elle fait ? « Toutes mes félicitations, votre fille est vraiment magnifique. » Rien d'étonnant, si je puis dire. Une seconde plus tard et voilà que je tiens enfin mon enfant contre moi, l'observant de mes yeux humides alors que les larmes menacent de couler à tout instant. Je passe délicatement le bout de mon index sur sa joue tandis qu'elle m'observe avec ses petits yeux. « C'est notre bébé, mon cœur. Elle est là... » , murmurais-je à Benedikt alors qu'un large sourire s'était étiré sur mes lèvres. Notre bébé, notre fille.
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MessageSujet: Re: Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 EmptyLun 9 Déc - 13:17


tacha & benedikt
tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ?



« Je … si, moi aussi je savais que c’était une fille. » répliquai-je, fier comme un coq d’avoir pu engendrer une telle merveille. Mauvaise foi ? Si vous saviez. « Bon, d’accord j’avais un p'tit doute. Mais vu ton caractère, ça ne pouvait être qu’une fille de toutes façons. » Et voilà comment on se rattrape après avoir eu la plus belle peur de toute sa vie. Si j’avais perdu mon bébé, NOTRE bébé, je ne sais sincèrement pas si j’aurai pu continuer ma vie comme avant. « Ce sont des médecins, des intellectuels. Faut pas trop leur en demander… » ironisai-je à mon tour devant la lenteur caractérisée des dits médecins. Jusqu’à ce qu’enfin, le suspense ne soit plus pour la nouvelle mère, et qu’elle tienne notre enfant dans ses bras. « Toutes mes félicitations, votre fille est vraiment magnifique. » « Vous avez vu ses parents ? C’est tout à fait normal. Surtout son père, en fait. » rajoutai-je en bombant le torse, avant que l’infirmière ne s’éloigne, sourire amusé sur les lèvres. N’empêche que … j’ai beau faire mon paon, je n’ai jamais aussi eu envie de pleurer qu’aujourd’hui. Elle est si petite, si fragile… il y a même encore une cicatrice, qui sans doute ne disparaitra jamais complètement, sur sa poitrine, lorsqu’ils avaient dû l’opérer parce qu’elle ne respirait pas. Etait-ce une opération d’ailleurs ? Il faut croire. Mais sûrement bénigne vu la petitesse du bébé. « Oui, elle est là. » répétai-je à l’unisson de Tacha, incapable cette fois de retenir quelques larmes en songeant à ce que nous aurions pu la perdre. « Excuse-moi...je sais que tu veux d’un homme fort et tout ça … » Parce que les hommes qui pleurent, ce ne sont pas de vrais hommes virils, nah ! Enfin pas quand ils ont mon âge. Ou qu’ils s’appellent Benedikt Shark. « …juste deux minutes…ça va passer… » annonçai-je en me tournant vers la fenêtre, le temps que mes larmes se dissipent pour de bon. « Je sais que tous les parents doivent dire ça, mais on a vraiment fait du bon boulot. » Retournant m’asseoir aux côtés de Tacha, je ne peux m’empêcher de rire devant la moue du bébé, à la fois boudeuse, étonnée et épuisée. Adorable.


∞everleigh
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MessageSujet: Re: Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha Tu te tapes la hyène, et j'ai le choix entre l'hippopotame ou la girafe ? || Tacha - Page 2 EmptyMar 17 Déc - 21:52


Les sourcils froncés, je n'avale que traitre mot de son discours improvisé dans le but de me faire plaisir et de ne pas admettre sa défaite cuisante concernant les pronostiques que nous faisions encore quelques heures plus tôt. « Admets donc que tu avais tort, ça ira plus vite. » Difficile pour un mauvais perdant dans son genre qui croit qu'il a toujours raison sur tout et n'importe quoi, notamment face à sa compagne. Mais peu importe, c'est une fille, point à la ligne et j'espère qu'elle va bien. L'attente, longue et insoutenable ne me permet pas de penser à quoi que se soit d'autre qu'à notre enfant qui est à présent hors de danger et que je m'apprête enfin à voir. Ma première rencontre avec notre fille. Il est vrai que je ne l'avais pas encore aperçu après sa venue au monde, les médecins l'ayant immédiatement éloigné afin de s'occuper de cette dernière. Mais la voilà, dans mes bras, enfin, me laissant émue et presque sans voix. « Prétentieux. », arrivais-je simplement à lui souffler suite à la réplique adressée à l'infirmière, laquelle finit par s'éclipser pour nous laisser seuls. Tous les trois. Les larmes de Benedikt me touchent, bien que je n'en dis rien. Aujourd'hui, tu as le droit de pleurer, aujourd'hui est un magnifique jour, une belle soirée, alors je ne t'en voudrais pas. Les larmes coulent également le long de mes joues alors que mon regard ne peut quitter ma fille que je tiens à la fois délicatement, mais avec fermeté, contre moi. Mon index s'approche de sa main si minuscule, caressant légèrement la paume de sa toute petite main. Finalement, Benedikt revient vers moi et prend place à mes côtés, et instinctivement, suite à ses paroles, je fronce les sourcils en tournant mon visage vers mon compagnon, lui adressant un regard sombre tout en fronçant les sourcils. « Pardon ? On ? Dois-je te rappeler qui est la personne qui a dû l'expulser de son vagin ? » Certainement pas toi, alors silence homme, tu ne sais pas la douleur que j'ai ressentie pendant cet accouchement qui m'a semblé durer une éternité. Comment ça, je suis chiante ? Je sais, et ça ne me gêne pas le moins du monde, au contraire. « Tu as prévenu ton père ? », demandais-je d'une voix plus détendue un instant plus tard après avoir passé un moment à jouer avec la main de notre fille. Elle était si petite, si fragile, que j'avais peur que ma respiration ne paraisse tel un tremblement de terre. « Tu veux la tenir ? Prends-la... Mais doucement. Tu fais attention. » Je veille au grain, que les choses soient claires. Pas un seul instant, je ne la quitterais des yeux.
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