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« Don't mess with me, people. »

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MessageSujet: Re: « Don't mess with me, people. » « Don't mess with me, people. » - Page 3 EmptyDim 15 Déc - 21:24

« Don't mess with me, people. » - Page 3 Tumblr_mi12tupvK91rgtu9ho1_500

"Je ne vous laisse pas seules puisque vous êtes au moins deux ensemble." relevai-je avec un sourcil arqué et un ton presque condescendant en m'adressant à Elizabeth. Même en période de crise, j'ai horreur des maladresses de langage de ce genre. Certains considèrent que c'est pinailler, je préfère penser qu'il s'agit là d'une rigueur d'éducation. Je jette donc un dernier regard qui se veut tout de même rassurant à la Iota ainsi qu'à ma belle-fille. D'ailleurs, un rapide coup d'œil vers son ventre se veut équivoque : pas de bêtise ou d'acte inconsidéré lorsqu'on porte la descendance Shark. J'ai trop sacrifié dans ma vie pour qu'une jeune fille comme Tacha se plaise à faire n'importe quoi. Je quitte les deux étudiantes pour attirer l'attention du prisonnier qui, mouton parmi le bétail de petite envergure, me suit sans se poser de questions. Malheureusement pour lui, je connais les couloirs et les salles de cette université un peu mieux que lui. Je l'éloigne le plus possible de leur position jusqu'à me retrouver à un embranchement qui me permet de tendre un piège à l'autre idiot en tenue orange. Je me colle au mur entre deux casiers et calme ma respiration afin qu'elle devienne presque inaudible. Le prisonnier me passe devant sans faire attention, puis il finit par ralentir le pas progressivement en réalisant qu'il a perdu ma trace. C'est à pas de loups que je marche dans sa direction pour m'approcher en toute discrétion de lui et lui décocher un violent coup de pied dans le creux du genou. Le type s'effondre en grognant, ce qui me permet de l'attraper par le col et le tirer en arrière pour le jeter par terre sur le dos. Je pose mon genou sur sa trachée et l'écrase sous mon poids en stabilisant mes appuis. Silencieux, je le regarde se débattre sans succès pour espérer retrouver de l'air. C'est au moment où il en manque le plus que je lui inflige un coup de poing en plein visage : il est assommé sans plus de cérémonie. Je me relève et le traîne ensuite jusqu'à un placard à balais dans lequel je l'enferme et bloque la porte avec le manche métallique d'un balai de ce même placard. De toutes manières, avec ce que je lui ai mis dans la figure, il risque de ronfler pendant un petit moment. C'est en vérifiant la solidité du manche que j'entends un cri familier. Tacha. Et c'est mon nom, qu'elle crie. Je fonce en direction des escaliers, seul endroit où une résonance pareille peut donner. Lorsque j'arrive à proximité, je ralentis le pas en me garantissant le plus de discrétion possible et je penchant la tête : elle va tomber s'il la pousse. Et ce couteau près de sa gorge fait monter la colère dans mon sang. Je monte très lentement et me dresse dans le dos du prisonnier pour attraper son poignet et éloigner le couteau de la gorge de ma belle-fille. Un coup de genou dans le dos oblige le type à se cambrer alors que je l'attrape par les épaules pour le jeter hors de portée de Tacha. "Debout." Ma voix est froid, meurtrière. Si je me suis parfois emporté, et de manière insultante, à l'égard de la demoiselle Russe, elle ne m'a jamais vu en colère. La vraie. La pire. Le prisonnier se redresse en me souriant de manière sadique. Je reste stoïque. Seul mon regard laisse clairement entendre la sentence qui s'apprête à tomber. Il tente vainement de me planter avec son couteau, ses gestes sont rapides mais manquent cruellement de technique. Un amateur avec une femme enceinte, c'est plus simple, forcément… J'attends qu'il tende à nouveau son bras pour pivoter de côté, l'attraper, lui tordre et le désarmer en le repoussant sèchement pour qu'il tombe dans le couloir. Je regarde l'arme blanche que j'ai en main. Il l'a probablement dérobé à un des agents à qui il a échappé lors de sa fuite. "J'ai dit debout." Le type commence à comprendre que je ne plaisante pas, qu'il est la proie avec laquelle le lion s'amuse avant de daigner porter le coup de grâce. La porte de la pièce où se trouvent Elizabeth et Lydia s'entrouvre légèrement, mais je n'y prête guère attention : j'esquive un coup de poing, j'accuse un coup de pied dans le flanc pour attraper sa cheville et le faire à nouveau glisser. Je réceptionne le prisonnier contre mon bras afin d'entourer son cou et l'étouffer doucement. Oui, c'est une pratique sadique qui me plait beaucoup, on sent la victime lutter pour survivre, mais sans succès. Ce n'est qu'au bord de l'asphyxie que je daigne enfin relâcher ma prise pour l'attirer au niveau de la rambarde d'escalier dont Tacha s'est écartée. Je fixe le prisonnier droit dans les yeux, un air sérieux et morbide sur les traits. "Toucher à un Shark aura été ta dernière erreur, misérable." Je plante son couteau sans ménagement dans sa carotide puis je le pousse pour qu'il passe par-dessus la rambarde. Un bruit de craquement sinistre résonne dans la cage. Lorsque je me penche, je l'aperçois dans une posture laissant présager qu'il s'est brisé plusieurs membres en tombant, baignant dans une mare de sang dont le diamètre ne cesse d'augmenter. "Le service d'entretien va être très occupé, demain matin." Je soupire puis me tourne vers Elizabeth et Lydia qui ont rejoint Tacha dans la foulée, sobre et d'un calme olympien comme à mon habitude. "Tout le monde va bien ? Pas de blessées ?"

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MessageSujet: Re: « Don't mess with me, people. » « Don't mess with me, people. » - Page 3 EmptyMer 18 Déc - 16:37

Non pas que je m’inquiétais particulièrement du sort de notre charmant professeur mais… En fait si, c’était le cas. Il venait de nous dire de partir pour se retrouver seul face à deux prisonniers, qui avaient déjà tué sans remord un homme, un peu plus tôt. Alors oui, j’étais inquiète de savoir ce qu’il pourrait lui arriver. Toutefois, la Russe semblait confiante. Il savait ce qu’il faisait. Ah ouai ? Qu’est-ce qu’un professeur de littérature pourrait bien savoir quant à comment gérer deux criminels en fuite ? J’haussai donc un sourcil, incrédule. Je ne réponds cependant pas, me contentant de ruminer mes pensées dans ma tête, vérifiant aux cinq secondes que j’avais bien barricadé la porte et qu’il n’y était pas possible pour eux d’y rentrer. Un brin paranoïaque ? Tout à fait. Je refusais simplement que de trouver la mort d’une façon aussi stupide. Surtout alors que j’aurais dut être sur le terrain de football pour botter dans un ballon. Toutefois, non, je me retrouvais ici, avec la trouille de voir les prisonniers débarquer. Puis voilà que Tacha avait une idée géniale. « Tu plaisantes j’espère ? » le demandais-je, la panique se faisant clairement entendre dans ma voix. Semblerait-il que non, elle ne plaisantait pas. Dégageant le bureau de la porte, elle file à l’extérieur. Et puis quoi encore ? Une petite minute ? Sérieusement ? Je me décide donc de la suivre, hors de question que de laisser la future maman seule. Je sors donc de la salle de classe. C’est sans compter son cri déchirant qui résonne. Je me figeai, interdite, quelques instants. Jusqu’à ce que je m’élance vers les escaliers. Tacha, je ne l’aimais peut-être pas spécialement. Mais hors de question que de laisser l’un des criminels lui mettre la main dessus. Je ne me le pardonnerai jamais.

Alors que je m’approche, je vois que Shark est déjà arrivé. Je me fige. J’ignore si c’est le prisonnier que je devrais craindre ou alors le professeur de littérature. Mon sang se glace alors que je le vois s’adresser à celui qui menaçait Tacha quelques instants plus tôt. Parlant d’elle, je me rapproche, la saisit par le bras et l’entraîne vers l’arrière, remontant les escaliers. Pourtant, mon regard ne quitte pas la silhouette du professeur. Un hoquet de surprise franchit mes lèvres alors que je le vois étrangler l’autre homme. Ma respiration se coupe alors que je le vois s’approcher de la rambarde et de lui enfoncer le couteau sous la gorge. Les yeux écarquillés, cela me prend quelques instants avant de réaliser que je ne respire plus. Inspirant profondément, je fais cependant un pas en arrière alors qu’il décide de nous rejoindre. Une crainte sans nom envahi mon regard alors qu’il ouvre de nouveau la bouche. « Ne vous approchez pas » lui dis-je, distinctement, froidement. Plus que les criminels, c’est cet homme qui me terrifie actuellement, alors que je recule encore d’un pas. Je garde mon calme, pour le moment. J’essaie, du moins, alors que je n’ai qu’une envie, appeler la police pour déclarer que l’un des professeurs de Berkeley vient d’assassiner froidement un homme. À vrai dire, je sors finalement mon téléphone de la poche de mon jeans, les mains tremblant, alors que je recule encore d’un pas. J’en tremble tellement que je peine à composer et que mon téléphone fini par s’écraser au sol dans un craquement sonore. « Putain » que je marmonne, tout en relevant le regard vers Shark. Il est calme. Trop calme pour ce qu’il vient de se produire. « Vous venez de… » Voilà que des larmes roulent sur le long de mes joues, à cause de la panique, de la peur et du stress vécu. Je n’eus même pas le temps de finir ma phrase. « Vous venez de tuer froidement un homme et vous nous demandez SI ON VA BIEN ? » que j’explose, comme si cela n’avait aucun sens. Je vais me réveiller. Ce ne peut qu’être un cauchemar. Je sens mes jambes flageolés mais je reste debout malgré tout, toisant du regard celui que je considérais comme un tortionnaire. Désormais, ce serait un meurtrier, ni plus ni moins. Je me penche pour rattraper mon téléphone. Mort. Comme l’homme plus bas dans les escaliers. « On peut rentrer ? » lui demandais-je, étant devenu blanc comme un linge. Je refuse de rester cinq secondes de plus en sa compagnie.
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MessageSujet: Re: « Don't mess with me, people. » « Don't mess with me, people. » - Page 3 EmptyVen 27 Déc - 17:14

Benedikt, où es-tu à l'heure où j'ai besoin de toi ? Ces pensées ne cessaient de tourbillonner dans ma tête alors que la panique m'avait gagné depuis bien des instants maintenant. Malgré tout, c'était son père que j'avais appelé à l'aide. Parce que Beni' n'était pas là, et que Joe était le seul capable de me sauver la vie. Au fond, j'étais bien heureuse que mon compagnon n'ait pas été avec nous à ce moment, de peur de la réaction qu'il aurait eu face à ce meurtrier, une réaction que je n'imaginais que trop peu. S'il y a une époque, j'ai pu abattre un homme de mes propres mains afin d'assurer ma survie, ce n'était plus le cas à l'heure actuelle. Le moindre mouvement risquait de me coûter la vie, à moi et à mon bébé, lequel je me refusais de me mettre en danger. Alors faire le moindre geste dans l'espoir d'échapper au prisonnier était défendu et crier à l'aide restait la seule solution que l'on m'offrait. Rapidement, Shark était intervenu. Je n'ai pas osé bouger, le souffle court, le cœur battant à tout rompre, une soudaine envie de vomir venant à s'emparer de moi. L'espace d'un instant, j'ai cru que mon heure était venue. Je n'ai pas non plus senti la présence d'Elizabeth à mes côtés qui m'attira un peu plus loin, ni même Lydia que nous venions de rejoindre, et me laissais délicatement tomber le long d'un mur, oubliant presque de respirer alors que mes yeux continuaient à suivre l'altercation entre Joe et l'intrus. Lorsque le couteau se planta dans le cou de ce dernier, mon cœur loupa un battement et ma respiration se coupa le temps d'un court instant, jusqu'à ce que l'homme ne soit jeté par-dessus la rambarde et ne s'écrase au sol dans un bruit qui me fit frissonner jusqu'à la moelle. Par instinct, j'ai fermé les yeux, de quoi reprendre un tant soit peu mes esprits et de ne pas craquer face aux filles et face à Shark. Et il ose encore faire de l'humour, de quoi me pousser à ouvrir les paupières, de lever les yeux au ciel et de pousser un soupir avant de me redresser, les jambes tremblantes. Je glisse une main sur ma gorge, là où la lame du couteau se trouvait plusieurs secondes auparavant. Pas une seule petite égratignure, autrement dit, pas un mot à Benedikt qui risque de faire une scène s'il venait à apprendre la nouvelle. Le regard fuyant, je ne fais qu'écouter Elizabeth qui semble dépasser par la situation. Peut-être que j'aurais moi-même était dans un état second si je n'avais pas traversé tant d'atrocité au cours de ma vie. Frôler la mort avait été une habitude du temps où j'arpentais encore les rues de Bogotol. Affronter des bandes constituées d'hommes qui faisaient le double de ma taille, rouler à toute allure et manquer de percuter un mur de plein fouet, ou tout simplement, se promener dans les rues qui abritaient bon nombre de criminels armés jusqu'aux dents. Cela avait mon quotidien pendant des années, alors voir un homme tuer un autre n'était qu'une banale formalité, et ce n'est pas parce que Joe Shark a commis un tel acte que je réagirais d'une manière différente. « On va y aller, ne t'inquiète pas. C'est fini, maintenant. », avouais-je d'un ton des plus calmes, contrairement à toute espérance. Ma main se lève et presse délicatement son bras dans un geste des plus réconfortants. C'est tout du moins mon attention, mais on n'est jamais à l'abri d'une claque bien placée au vu de la situation actuelle. « Il va de soi que cette... mésaventure nous aura à toutes les trois servit de leçon et que nous forcer à revenir une nuit prochaine ne sera en rien nécessaire afin de rattraper le temps perdu. » Connaissant Shark, il serait encore capable de nous faire revenir demain à la même heure afin que nous effectuions comme il se doit nos deux heures de colle préalablement prévues. Si j'ai déjà remercié ce dernier pour m'avoir sans aucun doute sauvé la vie ? Absolument pas, les mots me restent coincés au fond de la gorge, ma fierté restant placée bien trop haut pour que je m'abaisse à pareil niveau. Sauf que sans son aide, Benedikt aurait perdu une nouvelle personne qui comptait à ses yeux, peut-être même deux. Après avoir avalé difficilement ma salive et frotté délicatement le bras de la Iota que je n'avais toujours pas lâché jusqu'à maintenant, je m'approche du professeur de littérature, ne laissant que quelques centimètres entre nous. « Merci. Merci pour ça. J'ai une immense dette envers vous. » Mon regard croisa brièvement le sien, juste assez pour lui faire comprendre que je ne parlais pas que de ce sauvetage, mais également du fait qu'il ne m'avait pas réduit au silence dés lors qu'il a su la vie de vagabonde que je menais. J'ai décidé de ranger les griffes pour diverses raisons, mais je ne baisse pas pour autant ma garde. Tournant les talons, je me rapproche à nouveau des étudiantes, plus précisément d'Elizabeth. « Je vais te raccompagner. Ça vaut mieux. » C'est moi qui avais le couteau sous la gorge, et c'est elle la plus fébrile. Cependant, j'ai une conscience et je ne suis pas du genre à abandonner les autres.
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MessageSujet: Re: « Don't mess with me, people. » « Don't mess with me, people. » - Page 3 EmptyDim 29 Déc - 13:18

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