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Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie

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MessageSujet: Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie EmptyJeu 5 Sep - 21:52


“ (...) about me and my brother. And this I come home to, this is my shelter.
It ain't easy growing up in World War 3 ”


Elle riait une nouvelle fois aux éclats, son rire résonnait à travers la spacieuse pièce. Le roman qu’elle tenait entre ses doigts fins s’avérait être incroyablement drôle. Elle tournait les pages avec une impatience sans pareil, elle voulait absolument connaitre la suite. Elle se demandait si le héros était réellement aussi stupide qu’il en avait l’air ou si c’était juste une façade, un rôle qu’il jouait pour séduire la fameuse fille qu’il avait rencontré quelques mois plus tôt. Se mordillant la lèvre inférieure Kenzie attrapa d’un geste rapide son journal intime jonché sur le sol, avant d’y annoter. « Devient-on stupide lorsque l’on tombe amoureux ou n’y a t’il que les gens stupides qui tombent amoureux ? ». Elle referma son précieux livre aussitôt. Cette question rejoignait les autres, c’était ses questions existentielles, celles qui n’avaient pas de réponses. Les gens avaient tendance à passer à autre chose lorsqu’ils ne parvenaient à trouver une réponse convenable à leurs questions. Mackenzie les notaient toutes, plus d’une centaines de pages de questions plus ou moins intéressantes, de pensées, et de citations marquantes. Ce n’était pas un journal intime à proprement parlé, ainsi, elle pouvait le laisser trainer sans craindre que quelqu’un de mal-attentionné ne tombe dessus. Ce charabia n’avait d’ailleurs de la valeur qu’à ses yeux. Le soleil perçait à travers les larges vitres du salon dans lequel elle était, nous étions dimanche, il était encore tôt mais Mackenzie n’avait plus sommeil. Elle n’aimait pas dormir, elle aurait tout le temps de dormir quand elle serait morte, elle préférait profiter de chaque seconde intensément. Elle s’étirait comme un chat tout en laissant tomber son journal au sol. L’objet fut une chute plutôt brutale, il rejoignait les autres livres qui avaient été disposés là et qui composaient sa collection. Elle était chez Garrett, parce qu’on était dimanche et qu’ils avaient convenu qu’elle passerait la semaine chez Jake et les week-end chez Garrett, comme une gosse tiraillée entre ses deux parents après un divorce mouvementé. L’appartement de Garrett était vraiment chic, tout était très moderne et épuré ( avant l’arrivée du tourbillon Mackenzie). La décoration était soignée, et on devinait de suite que Garrett avait les moyens et qu’il aimait la musique. Dans le salon trônait un somptueux piano à queue d’une valeur inestimable ainsi qu’une jolie collection de guitares qui était accrochée au mur. Mackenzie se sentait bien dans cet endroit, à tel point qu’elle s’était appropriée les lieux, tout était trop « Garrettisé » et elle avait en quelques semaines à peine « Mackenisé » les lieux pour le plus grand malheur de Garrett. Avant, ses bouquins restaient au fond d’un carton dans sa chambre dans l’attente d’une étagère et désormais ils envahissaient les lieux. Pas plus tard que ce matin elle avait retrouvé un John Green dans la salle de bain, et hier c’était un recueil de citations du très respectable Oscar Wilde qui trainait dans le frigo, entre le jus d’orange et la confiture. Elle ne voulait même pas savoir comment son livre s’était retrouvée là, mais c’était drôle. Du moins, elle ça le faisait carrément rire. Garrett n’avait par contre pas eu le temps de voir venir la tornade blonde, l’appart épuré qu’il était avant qu’elle ne débarque avait aujourd’hui des airs de caverne d’Ali Baba. Allongeant ses pieds sur le haut du piano, elle fit un rapide tour d’horizon du salon. Il y avait un cendrier pour chaque table et tous étaient pleins. Le sol était remplis de livres et de magazines à tel point qu’on ne parvenait plus à savoir si il y avait ou non un tapis en dessous. Des fringues étaient également éparpillés un peu partout, principalement les siens. Elle reconnaissait le bout d’une chaussette rose juste derrière la plante verte dans le coin de la pièce, et un semblant de tee-shirt près des guitares. Elle soupirait, la pièce avait beau avoir besoin d’un grand rangement, elle n’avait pas envie de faire le moindre effort. Elle posait son livre sur le piano tout en sortant une clope de sa poche. Elle porta la tige de papier à ses lèvres avant de l’allumer avec le zippo de Garrett. Elle chercha des yeux un cendrier ou quelque chose qui pourrait en faire office. Par chance il y avait son verre de jus d’orange juste face à elle. Le piano était désormais une table. Elle y posait ses pieds, ses clopes, ses bouquins et ses verres pleins de cendres. Mackenzie autoproclamée reine du bordel. Déjà gamine elle avait la fâcheuse tendance de tout laissé trainer, sauf ses cours d’histoires de l’art. Mais les jouets, les poupées, les bouquins tout était toujours sans dessus dessous. L’australienne tirait frénétiquement sur sa clope tout en fermant les yeux. Ses mains se baladèrent le long des touches du piano, provoquant de délicates notes qui s’élevaient dans l’air. Elle s’ennuyait fermement. Elle venait de débarquer aux States et son frangin préférait dormir plutôt que de lui faire découvrir la ville. Elle n’avait pas envie d’embeter Jake, surement occupé avec une conquête. Elle devait trouver une parade pour que monsieur la Rockstar daigne se lever et l’emmener faire un tour. Ses yeux se posèrent immédiatement sur les guitares et les multiples enceintes posées au sol. Elle était sûre de pouvoir faire trembler les murs avec ce matos. Elle s’approche des bébés de Garrett avec la lenteur d’un félin et attrape la plus belle. Celle qui est toute noire et qui à un forme carrément bizarre. Prise Jack elle raccorde le tout à l’énorme enceinte Marshall qui est dans l’angle de la pièce. Elle sait jouer deux, trois trucs mais rien de bien concluant et encore, à la guitare acoustique pas avec cet engin de torture. Pas trop sûre d’elle, elle tente les premières notes du tube de Garrett tout en mettant le volume au maximum. Sa clope au bec, elle l’imite lorsqu’il est sur scène. Mackenzie balance sa tête et ses cheveux d’avant en arrière tout en sautillant sur place. Elle recrache la fumée vers le plafond, et laisse tomber quelques cendres au sol, ce matin Mackenzie est une Rockstar. Elle murmure quelques paroles entre ses dents et ferme à moitié les yeux. On a l’impression qu’elle plane complètement, la vérité c’est qu’elle s’ennuie et qu’elle n’a rien trouvé de mieux pour tuer le temps. Elle guette d’un oeil attentif l’encadrement de la porte dans l’espoir de voir la tronche matinale de Garrett. Il n’est pas du matin et il va la pourrir de l’avoir réveillé aussi brutalement, elle s’en moque. Sa vengeance est légitime, d’abord parce qu’elle est sa petite soeur, ensuite parce qu’un jour elle a eu les cheveux roses à cause de lui. Le conflit est quelque chose de naturel entre eux et même si parfois elle en a par dessus la tête, elle ne pourrait pas s’en passer. Les crêpages de chignons avec Garrett marquent son quotidien depuis sa naissance, c’est devenu normal, banal. Il n’y a qu’une seule règle : toujours se renvoyer la balle.  
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie EmptyMar 1 Oct - 21:25


MACKENZIE & GARRETT FITZGERALD
« Plus tu donnes d’amour, plus tu recevras, c’est la première loi de l’amour l’égoïste qui reste dans son coin avec son petit peu déjà accumulé restera à jamais dans son coin malheureux sans amour véritable. Ne pas être découragé si l’amour ne nous est pas rendu immédiatement est la deuxième loi. Car quand nous donnons c’est avant tout par amour, pour le plaisir de celui qu’on aime. Attendre en retour serait alors une façon de vouloir profiter, de réclamer et l’amour ne se réclame pas, l’amour s’offre. »


    « Allez Garrett putain ramène ton cul là ! T’es en retard d’une heure déjà, tout le monde t’attends » Souffla au téléphone, un Scott déjà bien amoché par l’alcool. Nonchalamment, Garrett releve la tête en direction de son téléphone qu’il tient pourtant à bout de bras, tant la voix du Scott l’insupporte. Il se frotte les tempes du bout des doigts pour passer la légère migraine qui commence à pointer le bout de son nez. Il a passé une partie de la journée dans le studio d’enregistrement pour tester de nouvelles chansons, et cela a eu pour effet de lui offrir un magnifique mal de tête. Pourtant, Scott le tanne du feu de Dieu pour qu’il les rejoigne en soirée, comme ce qui était prévu. Garrett, mal de tête ou pas, est toujours partant pour faire la fête. Alors c’est sur, il va s’y rendre et faire chauffer le dancefloor. Mais s’il y a bien une chose qu’il ne supporte pas, c’est qu’on lui donne des ordres, ce qu’est exactement entrain de faire ce cher Scott. Prodigieusement agacé, le nouvel oméga rapproche le combiné de sa bouche. « D’une, tu vas fermer ta grande gueule et baisser d’un ton. Et de deux, j’arrive quand je veux arriver, même si c’est dans trois heures. Et si ça te plait pas,  je m’en contre fout. On est d’accord ? » Il faut croire que oui puisque Scott marmonne deux trois mois en guise d’acquiescement et raccroche le téléphone. Inspiré, Garrett se sent d’humeur chieur et se dit que pour emmerder Scott jusqu’au bout, il devrait arriver dans seulement deux heures. Mais l’appel de la bouteille est plus fort que tout, et Garrett se lève du canapé, attrape sa veste en cuir préférée qui trône sur la chaise, choppe son téléphone, le fourre dans sa poche arrière et quitte l’appartement en claquant la porte. Le reste de la soirée sera beaucoup plus vague dans l’esprit de Garrett, beaucoup plus embrumé, au point qu’il sera bien incapable d’en décrire les moindres évènements, ni même qui se trouvaient à cette soirée. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il s’est envoyé en l’air dans les toilettes avec l’une de ses groupies, une de celles qui a l’habitude de le suivre régulièrement et qui par conséquent, goutte aux plaisirs charnels de la vie régulièrement avec le jeune oméga. Et puis il sait aussi qu’il a gueulé un bon coup contre un autre oméga, dont il ne se souvient même pas du prénom mais qui l’a gonflé prodigieusement. Il serait d’ailleurs bien incapable de révéler pourquoi il l’a soulé mais il s’en fout. Il l’a pris en grippe et l’autre va prendre cher tout le reste de l’année, qu’il se le tienne pour dit. Il se souvient aussi que Leroy est venu le rejoindre un peu, mais qu’il ne se sentait pas particulièrement à l’aise avec tous les omégas. Ca le fait chier d’ailleurs à Garrett de voir que son meilleur pote n’est pas aussi fêtard que lui. Heureusement qu’il a d’autres qualités de malade qui font que Garrett lui accorde une grande confiance.
    Réveil en fanfare pour Garrett. Lui qui s’attendait à dormir toute la matinée de son samedi, le voilà ramené brutalement à la réalité. Mackenzie a encore fait des siennes et s’est mis en tête de le réveiller violemment, à coup d’hommage catastrophique. Elle se tente à la guitare le morceau qui a fait de Garrett une rockstar et se vautre lamentablement. Kenzie est bien des choses, mais certainement pas une prodige de la musique. Et c’est pourquoi, Garrett se lève brutalement du lit, accoure dans le salon pour couper le son. « Putain mais ça va pas bien dans ta tête Barbie ? Tu peux pas me laisser roupiller en paix ? Et plus encore, ça va pas de toucher mon matériel ? Tu le sais que je supporte pas que tu touches à tout ça. » Mais voilà, son regard se pose sur la guitare que tient dans les mains sa sœur, et la moutarde lui monte directement au nez. Elle tient sa guitare préférée, son bijou, celle grâce à qui il a obtenu son Grammy’s awards, l’unique de sa carrière pour le moment. Et au souvenir de sa première guitare, celle avec qui il a appris à jouer, sa guitare fétiche, l’oméga entre encore plus en colère. « Bordel et en plus il a fallu que tu prennes Hendrix quoi ! Toujours plus Barbie, toujours plus ! » Hendrick, aka le doux nom dont est affublée la délicieuse guitare. Garrett s’ose à jeter un coup d’œil dans son appartement, qu’il aime voir dans un état proche de la perfection, divin, sans le moindre petit accroc. Et ce qu’il voit lui fait hérisser les poils sur les bras. Son piano, son beau piano est parsemé de tâche de verre, un cendrier y trône, blindé de mégots de cigarettes, signe que Mackenzie a dépassé la limite. « Je te jure que tu vas te payer un aller simple pour l’appart’ de Jake si tu continues à salir le mien ! Lui se fout peut-être de vivre dans une porcherie mais pas moi d’accord ? Et putain mon piano Kenzie, mon piano putain ! » Le débit de gros mots qu’il peut débiter à la minute et assez impressionnant et surtout il s’en fout au possible. Il est tellement en colère contre sa sœur, qu’il pourrait insulter le monde entier pour évacuer celle-ci. « Tu me fais chier voilà. » Et il se barre dans la cuisine, attrape un sac poubelle et revient dans le salon. Il se saisit alors du cendrier et le vide énergiquement dans la poubelle, puis s’occupe de virer toutes les saloperies que sa sœur a laissées par terre. Les livres de sa sœur trônent partout et cela l’insupporte alors il les chope un par un, et les fourre dans un autre sac en vrac, sans vérifier qu’ils ne soient pas écornés ou quoi que ce soit. Il voit le regard offusqué de sa sœur mais ça ne l’interpelle pas, parce qu’après tout, si elle se permet de dégrader ses affaires, rien ne l’empêche de faire la même chose.
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MessageSujet: Re: Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie EmptyDim 20 Oct - 21:37


“ (...) about me and my brother. And this I come home to, this is my shelter.
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Des notes démoniaques s’échappaient de ses doigts. C’était un sacrilège. Elle était entrain de transformer un bijou du rock n’ roll en une cacophonie insipide et insupportable. Si Garrett avait été mort, il se serait retourné dans sa tombe, à défaut, le concert improvisé devait l’avoir fait sortir de son précieux sommeil sans la moindre once de douceur. Sa clope savamment coincée entre ses lèvres, Mackenzie sautillait sans s’arrêter. Dans sa tête, elle était face à une foule de gens venus spécialement pour l’acclamer et pour célébrer son talent sans limites. En vrai, elle s’emmerdait tellement que l’idée de faire un bordel monumental dans le salon de Garrett l’emplissait de bonheur. Les cordes métalliques tremblaient sous ses doigts, elle avait tellement de classe avec Hendrix entre les mains. La précieuse guitare de Garrett à qui il avait jugé bon de donner un nom, ce qu’elle ne concevait pas. Donner un nom au animaux soit, mais aux objets ? Fallait pas déconner, c’était le signe précurseur d’une maladie mentale encore inconnue. Sa voix aiguë se mêlait aux accords désaccordés pour le plus grand malheur des éventuels voisins encore endormis. Ses cheveux blonds virevoltaient dans tous les sens, elle avait vu Garrett et d’autres mecs faire ça pendant des concerts avec leurs têtes. La balancer d’avant en arrière avec une énergie phénoménale, c’était un truc de rockeur, un truc donc qu’elle ne comprenait pas. Elle avait beau adorer la musique elle était plus balades au piano ou tubes pop-rock hyper sensuels comme Coldplay et Radiohead. « Je suis une Roooooooockstar. » se mettait t’elle a hurler dans le micro, elle venait de réveiller tout le quartier si ce n’était pas déjà chose faite. Perdue dans ses pensées elle en oubliait Garrett, elle était dans sa bulle et son ennui commençait presque à se dissiper. Soudain, alors qu’elle se lançait dans un merveilleux solo de guitare endiablée, le musique fut interrompue. Plus un bruit, un son ne résonnait dans la pièce, et ce qui aurait pu être une simple coupure de courant était en réalité l’oeuvre de Garrett. Monsieur la rockstar n’était visiblement pas content, ça se voyait à sa tronche et au tee short dégueulasse qu’il avait du attraper au pied de son lit. De plus, il avait commencé sa phrase non pas par - bonjour- mais par putain. Elle balançait ses cheveux en arrière pour lui faire face, tout en pointant de manière accusatrice le manche d’Hendrix vers lui, telle une épée brandit en plein combat. « Laisses moi t’expliquer. Premièrement je ne suis pas une Barbie. La Barbie ça doit être la pétasse qui est entrain de souiller tes draps en ce moment même, sauf si tu l’as déjà viré. C’est vrai, elles n’ont pas toutes le privilège de prendre le petit déjeuner avec monsieur la rockstar. » sifflait t’elle fortement agacée par le ton que Garrett se permettait d’employer à son égard. Elle savait que son comportement avec les filles était souvent irrespectueux et elle jugeait que ça ne lui ferait pas de mal si elle enfonçait encore un peu le clou. « Et puis on commence par dire: - bonjour Mackenzieee, tu as une mine radieuse ce matin, tu veux un café ? tu veux que je te beurres tes tartines ? tu as bien dormi ?- C’est ce que Jake il dit lui ! Prends-en de la graine au lieu de rouspéter comme un villageois en colère. ». Elle haussait les épaules avant de brancher de nouveau la guitare sur l’ampli. Le conflit perpétuel et incessant des deux plus jeunes Fitz’. La guitare toujours entre les mains, elle le toisait, elle attendait qu’il commence vraiment à s’énerver ainsi elle pourrait se plaindre auprès de Jake et porter plainte pour mauvais traitement, pour maltraitante même. « Je jouais ta chanson, j’étais entrain de te rendre le plus bel hommage qui soit pour te montrer à quel point je t’aime, et tu me hurle dessus ! Change de disque, va culpabiliser ça me fera des vacances et une belle jambe. » continuait t’elle, Mackenzie était un véritable moulin à paroles et Garrett ne le savait que trop bien. Parfois c’était top, ça comblait les blancs, d’autres fois c’était un véritable supplice, punissable de la peine de mort. Elle l’aimait vraiment beaucoup son Garrett mais elle ne le lui montrait jamais, parce que depuis tout petits leur truc à eux c’était de se livrer une guerre sans merci, pas de se prendre dans les bras et d’être sympa. Elle n’oublierait jamais ses cheveux roses, cette blague stupide qui avait engendré le surnom de -Barbie-. « J’y pensais toute à l’heure, t’as plus de potes maintenant que tu es célèbre que tu donnes des prénoms à tes guitares ? Tu devrais essayer de te faire des amis du coté des étudiants en psychologie. Je dis ça pour ton bien. » Elle le toisait d’un large sourire celui de la petite soeur insupportable avant de faire de nouveau vibrer les cordes d’Hendrix. Au même moment Garrett qui émergeait doucement apercevait l’état catastrophique de son salon. Mackenzie avait fait des dégâts, telle une tornade d’une rare violence. Sur le sol trônait des livres, des fringues sans propriétaires connus, des miettes de gâteaux au chocolat. Le précieux piano servait quant à lui de table d’appoint pour ses cendriers, ses verres de jus d’orange entamés et ses paquets de clopes. Il y avait de quoi s’énerver certes, mais elle s’en foutait, c’était rien à coté du cauchemar qu’était Garrett au quotidien. « T’oserais pas me renvoyer chez Jake de toute façon. Y’a un coeur qui se cache quelque part derrière tous ces -putain, putain, putain.- Tu as vraiment une pauvreté de vocabulaire Garrett, même lorsqu’il s’agit de mensonges, c’est dingue. » Elle éclatait de rire en le regardant s’énerver de plus en plus. Il lâchait alors un -tu me fais chier- avant de disparaitre tandis qu’elle riait de plus en plus fort. « c’est ça, cause toujours tu m’intéresse. ». Elle décidait alors de s’asseoir sur le sol pour tenter un accord qu’elle avait vu dans une vidéo sur youtube. Le type avait fait un truc vraiment classe avec sa guitare et ça avait l’air facile, de quoi impressionner Garrett peut-être, de qui elle manquait cruellement d’attention. Le mediator fermement tenu en main, elle entreprenait un exploit artistique lorsque Garrett refit son apparition dans la pièce. Un sac poubelle à la main il commençait à jeter les cendriers puis les livres, puis les fringues sans regarder ce qu’il jetait. «  Hééééé ! » se mettait t’elle à hurler. Elle était offusquée, comment osait il balancer ses livres ? il savait que ses bouquins c’était toute sa vie comme pour lui la musique. Armée d’Hendrix elle se levait et fit quelques pas vers la fenêtre qu’elle ouvrait en grand. « Tu touches encore à un livre et ce soir on pourra aller à l’enterrement d’Hendrix main dans la main. » tranchait elle de façon autoritaire, elle retirait la sangle avant de tenir la guitare par le manche et de la soulever au dessus du vide. Elle savait que sa guitare comptait plus que tout pour lui, jamais elle n’oserait la balancer dans le vide, c’était de la pure provocation. « Et t’avises pas de me taxer une clope ! » jugea t’elle important d’ajouter en voyant son paquet entrouvert et presque vide sur le piano. La troisième Guerre mondiale était de nouveau déclarée chez les Fitz.  
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie EmptyDim 10 Nov - 17:38


MACKENZIE & GARRETT FITZGERALD
« Plus tu donnes d’amour, plus tu recevras, c’est la première loi de l’amour l’égoïste qui reste dans son coin avec son petit peu déjà accumulé restera à jamais dans son coin malheureux sans amour véritable. Ne pas être découragé si l’amour ne nous est pas rendu immédiatement est la deuxième loi. Car quand nous donnons c’est avant tout par amour, pour le plaisir de celui qu’on aime. Attendre en retour serait alors une façon de vouloir profiter, de réclamer et l’amour ne se réclame pas, l’amour s’offre. »

    Il regrette parfois de ne pas être resté le petit dernier, le petit chouchou à sa maman, parce qu'au moins, il aurait été le seul à avoir un binôme dans la famille, et Jake se serait retrouvé comme un couillon, seul contre le monde, seul contre Olivia et Garrett, et aurait largement perdu contre eux. Et puis surtout, il n'aurait pas eu à se voir détrôner par une petite Barbie de bas étage, qui se serait dévouée à faire de sa vie un enfer. C'est moche de penser cela de sa sœur, d'en venir à une telle extrémité mais, force est de reconnaître que Mackenzie ne fait rien pour arranger les choses de son côté. Garrett lui offre ses études, un logement décent dès qu'elle éprouve le besoin de venir chez lui mais non, elle est incapable de lui rendre un minimum de reconnaissance, de lui montrer qu'elle est heureuse qu'il fasse ça pour lui. Tout ce qu'elle se contente de faire, c'est un bordel monstre alors qu'il n'a qu'une envie, c'est rester enrouler dans sa couette jusqu'à ne plus pouvoir se réveiller. C'est pourtant pas bien compliqué de ne pas faire de bruit pendant une matinée, c'est facile même pour un bébé de six mois, mais à croire que Mackenzie n'a pas la mentalité d'un si petit enfant. De surcroit, s'essayer à la musique est loin d'être une réussite chez la petite Fitzgerald, on dirait presque qu'elle s'emploie à réveiller les morts, ou à défaut de les faire se retourner dans leur tombe. Well done Mackenzie! qu'il pense au moment où la musique irradie jusqu'à ses oreilles. Il maudit sa petite sœur et débarque en trompe dans le salon qui était dans ses souvenirs, rangé jusque dans les moindres petits détails, nettoyé à la perfection. Changement de décor lorsqu'il débarque dans le salon. Fini la perfection, bonjour la désolation. Kenzie a tout foutu en l'air, étalant ses livres de partout, osant même poser son verre sur le piano, et surtout, surtouuuut osant poser ses mains sur sa délicieuse guitare, sur son bijou, sa propriété ultime ! Il n'en faut pas plus à Garrett pour exploser et hurler contre sa petite sœur, qu'il est loin de considérer comme telle en ce jour. Le pire dans tout cela, c'est la tête qu'affiche Barbie, pas du tout inquiétée par les cris d'effarements de son grand frère, totalement sereine sur la situation. Il l'assomme ou il se contient? Il se tate très sincèrement, se laissant même un instant de réflexion. « Tu n'es pas une Barbie, tu es LA Barbie, nuance l'emmerdeuse. Quant à la barbie qui souillerait mes draps, il n'y en a pas, pas aujourd'hui du moins. » Qu'il ricane. C'est vrai que Kenzie s'est retrouvée plusieurs fois en tête à tête dans la salle de bain avec une jeune demoiselle ramenée dans la nuit par Garrett, laissant l'alpha à chaque fois agacée par son frère. « Et merci de ne pas me comparer avec l'autre dégénéré veux-tu. Si Jake est si bien, rien ne te retiens d'aller le rejoindre et de vivre dans son taudis. » La relation entre les deux frères est loin d'être au beau fixe, et se voir comparer avec lui a le don de faire exploser Garrett. La seule chose qui les rassemble, c'est leur sang et un groupe sanguin similaire, et cela s'arrête là. « Un hommage? Dis plutôt un carnage ! » De toute façon, personne ne peut reproduire ce morceau aussi bien que lui parce qu'après tout, c'est lui le compositeur, il en connait les notes sur le bout des doigts, et peut faire n'importe quel accord les yeux fermés. « Des amis? Tu devrais demander à ta copine Sara à quel point je peux être aaaaaadorable avec elle va !» Il la toise du regard et la provoque en parlant de la meilleure amie de Mackenzie, ce qui, il le prédit d'avance, va avoir le don de s'agacer. Il sous entend s'entendre avec la demoiselle plus que de mesure, allant même jusqu'à faire comprendre à sa sœur que lui et Sara se sont déjà retrouvés sous la couette alors qu'il n'en est rien du tout. La petite lambda le fait chier au plus haut point, et s'il pouvait l'enfermer dans un caveau jusqu'à la fin des temps, il ne s'en priverait pas. « Ah je ne serai pas capable de te renvoyer chez Jake ? Watch me girl !» Et il court presque dans la cuisine, attraper un sac poubelle, et revient, tout en balançant les livres qui trainent de partout. Les saloperies éparpillées dans le salon, il s'en fout ça ira vite à nettoyer. Les livres à Barbie? Direction l'appartement de Jake au même titre qu'elle. Elle hurle de colère lorsqu'elle le voit agir ainsi, et lui ne peut s'empêcher de ricaner encore une fois, fier de sa trouvaille, de voir qu'il a touché la corde sensible chez sa petite sœur. Un gros connard ce Garrett, il en a parfaitement conscience. Mais il est le seul à avoir le droit de faire chier sa sœur, personne n'a ce privilège et le premier qui l'emmerde se prend un aller-retour dans la tronche par ce bon vieux Garrett. Mais voilà que l'emmerdeuse de première décide de se rebeller, et s'emploie à menacer Hendrix, la guitare de Garrett, son bijou, son bébé auquel il tient plus que tout. Elle a osé. ELLE A OSE ! qu'il hurle dans sa tête. La scène se serait passée dans un dessin animé que de la fumée se serait échappée des narines et des oreilles de Garrett tant il fume de colère de l'intérieur. Il a envie de lui hurler dessus qu'elle n'est qu'une petite conne impertinente et ingrate, et qu'il est hors de question qu'elle touche à une seule des cordes de Hendrix. Mais non, il décide de ruser, et comme Kenzie sait à quel point il tient à sa guitare, par avance elle n'y verra que du feu. « Je te propose un deal. Je pose le sac de livres au milieu du salon, et tu fais de même avec Hendrix. » Dubitative, Barbie semble malgré tout accepter la proposition et s'avance, Hendrix a la main au centre du salon. Garrett avance de même, prudemment, et tend la maison vers sa guitare pendant que Kenzie fait de même avec le sac de livres. L'Omega se saisit alors de sa guitare, l'arrache des mains de Kenzie tout en retirant le sac des livres de ses mains. Il court enfermer tout ça dans la chambre, semant sur son passage de quoi faire tomber Kenzie si jamais elle s'osait à lui courir après. Il ricane fier de lui, et retourne fièrement dans le salon face à sa petite sœur. « Je te rendrai tes livres quand tu auras rangé et nettoyé tout ton bordel… BARBIE ! »
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MessageSujet: Re: Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie EmptyLun 2 Déc - 23:41


“ (...) about me and my brother. And this I come home to, this is my shelter.
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Mackenzie déteste un nombre incalculable de choses. Entre autre, les romans qui se terminent de manière tragique, la neige qui commence à fondre sur les trottoirs, les salles de cinéma bondées et les miettes de pop-corn entre le tissu des fauteuils, le bruit du claquement des talons aiguilles sur le carrelage, les animaux à huit pattes et les espaces clos. Néanmoins, ces choses qui lui donnent envie de commettre un meurtre ne sont rien à coté de l’idée de se retrouver en face à face avec l’une des pétasses de Garrett de bon matin. Depuis qu’elle s’est installée chez lui - à mi temps- la scène s’est déjà produite deux fois. Deux fois de trop. Encore dans les bras de Morphée, le regard embué, elle regagnait sa salle de bain avec une démarche de zombie et avait manqué de faire une crise cardiaque d’une rare violence en poussant la porte. Une blonde s’offrait un ravalement de façade à domicile, appuyée contre l’évier elle parvenait à se courber de telle manière que son train arrière occupait tout l’espace disponible. Une vision d’horreur de bon matin, de quoi vomir instantanément son petit-déjeuner dans les toilettes. Mackenzie n’engageait jamais la conversation avec ce genre de femmes, qui avait une vertu aussi petite qu’un petit pois. Elle se contentait de les dévisager de haut en bas et d’hurler le prénom de son frère dans les dix secondes. S’il espérait dormir pendant qu’elle se taperait la discut’ avec sa te-pu, il se mettait le doigt dans l’oeil. Etre une rockstar ne lui offrait pas tout les droits. « Pourquoi tu m’insultes ! Pourquoi tu dis que je suis une emmerdeuse ?! Tu ne fais jamais attention à moi Garrett, tout ce qui compte c’est les filles qui te lèchent les pieds et qui se mettent à plat ventre dans ton pieu. » Elle amplifiait légèrement la réalité, mais Garrett dépassait les bornes et elle sentait qu’elle perdait patience. Les paroles de Garrett lui faisaient du mal, elle était trop sensible, elle n’avait pas de carapace bionique pour se protéger de tout ça. « Vas-y rigole autant que tu veux, n’empêche que ça ne se fait pas. Tu n’as même pas la décence de ne pas ramener tes -coups- quand je suis là. » Garrett se fichait des règles de savoir-vivre, le respect : ça lui passait à des kilomètres au dessus de la tête. Tout ce qu’il voulait c’était s’amuser et profiter au maximum de sa célébrité naissante. Jake n’aurait jamais fait ça. Jamais il ne lui aurait imposer l’une de ses relations d’une nuit au petit matin. Jamais il n’aurait prit son pied avec une inconnue dans la pièce voisine. C’était là toute la différence. Des reproches elle en avait par centaines à lui faire, il y avait tellement de choses que Garrett faisait de travers avec elle. Tellement de choses qu’il ne comprenait pas et dont elle le tenait pour responsable. Jamais, il ne l’avait écouté parler de son livre favori et des dernières oeuvres de Picasso. Jamais il ne s’était intéressé à elle comme à Olivia, ou comme à sa musique. Il avait toujours vu Mackenzie comme l’ombre de Jake, comme une petite chieuse profondément en manque d’attention. Une gamine marginale complètement en dehors de la réalité qui s’enivrait d’histoires d’amour qui n’existaient que sur le papier, et qui observait des peintures incompréhensibles pendant des heures. Garrett avait une sensibilité musicale, pas artistique, encore moins fraternelle. « Ne parle pas de Jake comme ça ! Et puis si je suis là c’est que tu le veux bien. Tu sais si je t’emmerde tu n’as qu’à prendre ton téléphone et appeler Olivia. Appelle là, demande lui de rappliquer en Californie, elle sera ravie de prendre ma chambre. Et toi, tu ne m’auras plus dans les pattes. » poursuivait t’elle à bout de souffle tandis que les larmes de colère gagnaient ses yeux. L’entendre parler ainsi de son Jake était insupportable, Jake n’était pas un dégénéré, il était sa moitié. Jake était le seul et l’unique. Jake avait été présent pour elle toutes les fois ou Garrett ne l’avait pas été. Jake était celui qui l’aidait à rendre tout les rêves possibles. Evidemment, Garrett était prêt à tout les sacrifices pour Olivia, elle avait tellement plus d’importance à ses yeux, elle était sa reine. La seule. « Tu n’as jamais pris le temps de me l’apprendre. Mais à Olivia, elle, tu lui as appris. Evidemment. » répliquait t’elle, Olivia avait toujours eu bien plus d’attention. Elle refusait de le reconnaitre mais dans le fond Mackenzie était jalouse. Lorsque Garrett avait besoin d’un avis sur un nouveau morceau c’était Olivia qu’il allait sonner, jamais elle. Pourtant, elle l’admirait tellement Garrett, tellement qu’elle ne le lui avouerait jamais. Mackenzie était vraiment nulle avec une guitare dans les mains mais il ne l’encourageait pas, jamais elle ne pourrait faire le moindre progrès avec un frangin comme lui. D’ailleurs au moment où elle s’apprêtait à fuir pour - pleurer toute seule dans son coin, s’exiler, faire semblant de fuguer, vider les placards de bonbons- il prononça le prénom de l’une de ses meilleure amie. Sara. Que venait t’elle faire dans la conversation ? « Non, non, non, non ! » articulait t’elle en crescendo. Tout le monde mais pas Sara. Garrett pouvait se taper la terre entière mais pas sa grande pote, pas sa Sara, ça c’était chasse gardée ! Elle ne parvenait pas à démêler le vrai du faux. Garrett mentait il ? Jouait il avec ses nerfs par provocation, où avouait il une vérité peu élogieuse ? Sara ne lui aurait jamais caché ce point, néanmoins maintenant que le doute s’était installé elle ne réussissait pas à retirer cette horrible image de sa tête. Garrett et Sara à moitiés nus sur un lit, en train de s’embrasser, de coller leurs corps brulants l’un contre l’autre. « Je vais vomir. » lâchait t’elle en affichant une mine de dégout. « Ce n’est pas possible, tu mens ! Sara n’aurait jamais couché avec toi, même sous la torture. » terminait t’elle par dire en pointant le manche de sa guitare dans sa direction. La guitare pouvait s’avérer être une très bonne arme de défense dans la situation actuelle. Sauf que le crétin disparait comme par magie et revient presque aussi vite armé d’un immense sac poubelle. Il y balance tout ce qui trouve sur son chemin et qui ne lui appartient pas. Livres, cigarettes, vêtements, rien n’est épargné. Pendant ce temps, Mackenzie est déjà debout devant la fenêtre grande ouverte. Hendrix virevolte au dessus du vide et elle affiche un sourire satisfait. Evidemment elle ne laissera pas tomber l’instrument, mais cette ultime provocation l’emplit d’une joie certaine. « challenge accepted. » murmure t’elle alors qu’elle s’avance d’un pas anormalement lent vers Garrett méfiante comme jamais. Elle pose sa main sur le sac poubelle, lui sur la guitare, et elle perd. Lamentablement. Garrett avait prévu son coup depuis le départ. Il s’enfuit par les escaliers mettre sa guitare à l’abri, et prendre en otage tout ses précieux livres. Le deal c’est ça : où elle range le salon, ou elle ne revoit jamais ses bouquins. En temps normal, elle aurait pleuré toutes les larmes de son corps jusqu’à ce que mort s’ensuive, mais pas là. A cet instant, elle est dans une telle rage qu’elle serait capable de faire un véritable massacre. D’ailleurs, un plan vient de germer dans son esprit. Garrett voulait la guerre, très bien. Que le meilleur gagne. Au moins, ces bouquins étaient à l’abri, bien au chaud. « Je vais chercher l’aspirateur okaaaaaay ! C’est bon descend d’un étage, tu as gagné. Pauvre mec ! Même pas digne de Ken. » Evidemment c’est un mensonge, mais dans la tête de Garrett c’est déjà la grosse fiesta, il se dit qu’il a gagné, qu’il est le meilleur du monde. Elle traine des pieds dans la cuisine, enfin seule et cherche désespérément un plan. Elle ouvre les placards et trouve ce qui ressemble au saint graal. Des oeufs et de la farine. Bataille de bouffe ce sera. « Veni, Vidi, Vici. Sus à l’ennemi !!!! » hurle t’elle comme une hystérique armée du nécessaire à pâte à crêpes. Ni une, ni deux, elle ne laisse pas à Garrett le temps de comprendre ce qu’il se passe qu’elle lui lance un oeuf sur l’épaule. Puis un deuxième sur la cuisse. Déjà elle explose de rire, qu’importe que cette histoire se termine bien ou mal, il n’a que ce qu’il mérite. « Tu veux de la farine ? » le questionne t’elle dans un éclat de rire en jetant le contenu du paquet sur son visage. Garrett a moins bonne mine d’un coup, il est blanc comme un cachet d’aspirine. Ho tristesse ! ça fait quoi d’avoir la meilleure soeur du monde alors.  
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie EmptyDim 12 Jan - 22:01


MACKENZIE & GARRETT FITZGERALD
« Plus tu donnes d’amour, plus tu recevras, c’est la première loi de l’amour l’égoïste qui reste dans son coin avec son petit peu déjà accumulé restera à jamais dans son coin malheureux sans amour véritable. Ne pas être découragé si l’amour ne nous est pas rendu immédiatement est la deuxième loi. Car quand nous donnons c’est avant tout par amour, pour le plaisir de celui qu’on aime. Attendre en retour serait alors une façon de vouloir profiter, de réclamer et l’amour ne se réclame pas, l’amour s’offre. »

1 000 de mon Garrett pour sa Barbiiiiiiiiie :plop: :plop:

    Cette fille est une plaie, une emmerdeuse de première ce que ne tarde pas à faire remarquer Garrett, quitte à ce que cela ne lui plaise pas. Mais rien d'étonnant puisque ces deux là sont comme chiens et chats, se tirant dans les pattes dès qu'une occasion se présente. Ce lever en fanfare n'est qu'un exemple de leurs multiples conneries pour emmerder l'autre. Mackenzie ne voit que son bien-être et son plaisir personnel avant de voir l'intérêt des autres, ce qui a le don de l'agacer plus qu'autre chose. Au lieu de critiquer, et d'en faire des tonnes, Mackenzie devrait être reconnaissante et se montrer plus agréable avec son frère. Mais il faut bien l'admettre, ce n'est pas son genre, et encore moins lorsqu'il s'agit de Garrett, puisque seul Jake trouve grâce à ses yeux. Non pas que cela gêne l'oméga, après tout, sa plus belle, sa moitié, c'est Olivia, et non Mackenzie. Mais au fond, un peu de soutien et de respect de la part de sa sœur lui aurait malgré tout fait plaisir. « Je vais pas changer mes habitudes uniquement parce que tu es dans les parages Barbie. Tout ne tourne pas autour de toi, encore heureux d'ailleurs. » Le ton se veut sec, cassant, et plante parfaitement le décor entre le frère et la sœur. Entre eux, rien n'a jamais été facile, au-delà du compliqué et des emmerdes, des conflits et des prises de têtes. Et puis, à entendre les paroles de Mackenzie, on croirait avoir à faire à Causette, la pauvre petite enfant qui n'a rien et que l'on met de côté, ce qui selon Garrett est pure connerie et enfantillage. Et puis après tout, elle devrait être reconnaissante la petite sœur, de ne pas finir dans le taudis de son autre frère, à subir ses beuveries sans nom et ses gueules de bois monstres. Mais non, Jake est le dieu à ses yeux, celui qui a la science infuse, que personne ne peut critiquer au risque de s'attirer le courroux de Barbie grandeur nature. Mais voilà que la blondinette soulève un point essentiel, à savoir Olivia. En effet, peut-être que Garrett devrait appeler Olivia et lui demander de rappliquer. Après tout, c'est sa moitié, et l'avoir à ses côtés serait bien plus réconfortant que de devoir supporter la voix de crécelle de Mackenzie. « Tu sais quoi? T'as raison, je devrais peut-être l'appeler, au moins, Olivia serait reconnaissante ELLE, contrairement à une certaine blondinette poupée Barbie. » Et voilà qu'elle part dans un délire, plein de jalousie et de démence, particulièrement caractéristique de la tornade Mackenzie. En même temps, on ne peut pas lui reprocher cela, Garrett s'est toujours concentré sur sa grande sœur et non la petite, mais à qui la faute ? Mackenzie l'a toujours délaissé pour idôlatrer Jake, alors si elle doit se plaindre contre quelqu'un, ce sera contre elle et personne d'autre. « Il existe sur internet ce qu'on appelle des partitions en ligne tu sais ! Donc si tu avais vraiment voulu apprendre mon morceau, je suis sur que tu aurais réussi. Et si tu m'avais demandé de te l'apprendre, je l'aurai fait avec plaisir. Mais Barbie a trop de fierté pour me demander ça, alors Barbie préfère râler.» Au moins, il a le mérite d'être honnête et de le dire tel qu'il le pense. Après tout, Kenzie serait venue lui demander de l'aide, il l'aurait fait avec plaisir, tout comme il l'avait fait au moment où elle avait demandé un toit pour sa tête. Alors certes Garrett a horreur de son emmerdeuse de sœur, mais il n'en reste pas moins son grand frère, et il veillera toujours sur ses arrières. Du moins c'est ce qu'il pense jusqu'à ce qu'il voit l'état de son piano. Ni une ni deux, tout valse dans la poubelle, au risque de déclencher la colère de l'alpha, qui ne se retient pas de hurler de rage. Et blablabla, et blablabla, cause toujours tu m'intéresses. Pensant que Kenzie n'irait jamais jusque là, il voit avec effarement sa guitare passer une corde par la fenêtre, à deux doigts d'atterrir plusieurs étages en dessous. La panique n'est pas loin de lui causer une belle crise cardiaque. Sa guitare, Hendrix, c'est toute sa vie, c'est son bébé, sa marque de fabrique, et en perdre encore une. Kenzie en a déjà détruit une, hors de question qu'elle réussisse à le faire une deuxième fois. Alors son esprit se triture, envisage une solution, pas la plus tordue, mais pas la plus fine non plus. Faisant un marché avec Barbie, Garrett s'avance à pas de loup vers elle, lui tend le sac qui contient son graal, pendant qu'il récupère Hendrix. Avant même de laisser l'occasion à l'alpha de se servir de son sac, Garrett prend le tout et balance l'ensemble dans sa chambre, qu'il verrouille. Qu'elle foute en l'air les autres guitares, il s'en fout, elles n'ont pas la même importance à ses yeux. Finalement, il se dit que faire cela n'était pas la meilleure des idées lorsqu'il voit ce qui l'attend. Kenzie s'est munie d'un sac de farine et se met à le bombarder avec. Il tousse et s'essuie les yeux, plein d'éclairs. A l'heure actuelle, il risque de lui exploser la tête, péter un plomb, le bon gros plomb qui risque de faire mal à Kenzie. Son magnifique piano se retrouve couverte d'une espèce de poussière farineuse, ses guitares accrochées au mur le sont aussi. Ca y est, Garrett est en colère et se met à courir après sa sœur pour la chopper, et lui faire bouffer sa farine, quitte à l'étouffer avec. « Viens ici que je te la fasse bouffer ta farine. Tu vas le regretter, et amèrement, crois moi. » Kenzie a bien compris ce que Garrett pensait, puisqu'elle se met à courir dans la pièce pour esquiver son grand frère, qui est bien décider à en démordre avec elle. Mais voilà, qu'elle monte sur le piano couvert de farine. « Descends de là bordel. Putain t'es conne Kenzie, mon piano il coûte cher, j'y tiens. TU M'EMMERDES KENZIE, TU M'EMMERDES ! » qu'il hurle, quitte à réveiller l'immeuble entier s'il le faut. Pourtant, il risque de déchanter très rapidement au vue des évènements qui se profilent. Kenzie se met à danser la samba sur le piano, gigotant de tous ses forces, comme si elle était fière d'elle. L'alpha a bien compris que de là où elle se trouve, Garrett ne l'atteindra jamais pour la simple et bonne raison qu'il ne montera jamais, ô grand jamais sur ce foutu piano. Mais voilà qu'à vouloir faire la samba, Kenzie dérape, sa jambe part en live, elle glisse et s'explose en vol pour atterrir au sol, en se tordant de douleurs. Le bras compressé contre elle, Kenzie hurle à s'en époumoner. «Allez Kenzie c'est bon, arrête de faire ta chochotte. T'es tombée, poum badaboum mais t'es pas morte, alors relève toi, et range moi tout ce putain de bordel. » Mais sa sœur continue de hurler telle un loup, comme si sa vie en dépendait et des larmes commencent à couler le long de ses joues. Tiens, il est bizarre son bras, il a une forme étrange, avec un angle encore plus bizarre. « Okay, Mackenzie, tu ne bouges pas, je te mets sur le canapé et j'appelle les pompiers de suite, ne bouges pas un instant! » Et il la prend dans ses bras, le plus doucement qu'il peut, et dans un élan d'affection qui ne lui ait pas propre, il dépose un baiser sur son front avant d'appeler les pompiers. C'est la merde, la vraie merde … Kenzie, pourquoi tu peux pas te calmer bordel?
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MessageSujet: Re: Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie EmptyMer 2 Avr - 22:52


“ (...) about me and my brother. And this I come home to, this is my shelter.
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Les bras croisés autour de sa poitrine, elle écoutait Garrett déblatérer. Le flot nauséabond de paroles qui sortait de sa bouche était de plus en plus méprisable. Elle pensait qu’à défaut d’amour, Garrett avait au moins une once de respect pour elle. Visiblement, elle s’était trompée sur toute la ligne. Encore une fois, il tentait vainement de lui expliquer par A+B pourquoi elle n’était pas le centre du monde, pourquoi en quelque sorte, elle n’arriverait jamais à la cheville d’Olivia à ses yeux. Mackenzie encaissait les coups sans broncher, même si au fond, elle était profondément blessée par ce qu’elle entendait. Avec le temps, et l’accumulation des joutes verbales, elle s’était habituée à ce climat orageux entre eux. Elle était capable de faire comme si tout cela ne l’atteignait pas, comme si cette interminable guerre n’avait pas le moindre effet sur elle. Pourtant, elle était dévastatrice. Terriblement éprouvante. Pour vaincre quelqu’un comme Garrett, il fallait redoubler d’inventivité, innover en permanence, trouver de nouvelles armes et de nouveaux alliés. Garrett aka monsieur la Rock-Star, connaissait tout ses points faibles, toutes ses failles, il parvenait à toucher les points les plus sensibles en un claquement de doigts. Mais elle luttait. Avec force et détermination. Garrett devait payer au prix fort son comportement de sale gosse insolent et irrespectueux, de mauvais frère n’ayant pas le mérite d’avoir une soeur aussi fantastique et sensible qu’elle. « J’ai pas demandé à vivre dans un bordel du dix-neuvième siècle. Tu es profondément égoïste Garrett. » Elle faisait mine de prendre des grands airs pour se donner de l’assurance, d’autant qu’il détestait ça. Elle le toisait de haut en bas d’un regard incroyablement méprisant. Mauvaise actrice peut être, mais véritablement douée pour faire sortir l’odieux Garrett de ses gonds. La discussion tumultueuse se poursuivait avec toujours plus d’intensité, et bientôt cette connasse d’Olivia entrait en scène. « J’aurais du rester à Sydney. Au moins, j’aurais pas vu ta gueule. » Mackenzie montait dans les tours à la vitesse de l’éclair. Auparavant blessée par les paroles de Garrett, elle était à présent piquée au vif. Elle se braquait, se mettait en position d’attaque. Les mots quittaient le seuil de ses lèvres avec toujours plus d’agressivité. Et même, si elle n’en pensait pas le tiers, ce qui était dit, était dit. « Demande lui de venir, elle va rappliquer comme un toutou et te cirer les pompes ! De toute manière, c’est la seule personne qui compte pour toi. T’en à rien à faire de moi... dis le ! » Poursuivait t’elle. Il avait l’affubler du surnom de -Barbie- ce n’était aucunement un signe de complicité. Dans la bouche de Garrett, ça sonnait comme une insulte. Une énième provocation. Le souvenir d’une journée ensoleillée à Sydney où elle s’était retrouvée avec les cheveux roses. Il avait osé abimer de ses sales pattes ce blond angélique et enfantin. Preuve que, déjà à l’époque, il ne respectait rien. Cela ne s’était d’ailleurs pas amélioré avec l’âge. La période de l’âge ingrat de Garrett durait depuis sa naissance, et perdurait aujourd’hui. Zéro maturité. Puis, voilà qu’il se mettait à parler de sa musique, et des partitions qu’elle aurait pu trouver en ligne avec un peu de courage et d’intelligence. C’est vrai, que Garrett avait tout du mec pour qui elle était prête à faire des efforts, prête à se plier en quatre. Elle se moquait éperdument que Garrett soit fière d’elle. Même si elle avait appris à la perfection l’un de ses tubes, il aurait ricané comme un imbécile, il se serait moqué. « Tu aurais sacrifier ton précieux temps pour moi ? Foutaises ! Tu veux que je t’applaudisse Garrett ? » Elle haussait un sourcil interrogateur avant de pouffer de rire. Garrett avait de nombreuses priorités dans la vie, Olivia, sa musique, ses potes, ses putes ... et loin derrière, bien loin. Mackenzie. C’était la déclaration de guerre. Le début de l’Apocalypse. Il s’était emparé de ses bouquins, de son précieux mais oh combien important bordel. Il avait tout fichu dans un immonde sac poubelle. Il avait tout emprisonné dans une chambre à l’étage. Mackenzie bouillonnait de l’intérieur, elle était à deux doigts de tout envoyer valser, et d’hurler comme une hystérique un tas de monstruosité à l’attention de son frangin. Elle profitait de l’absence de la rock-star pour faire de la cuisine son quartier général, un stock de munitions qui lui semblait infini. Des oeufs, de la farine, deux armes de grande qualité qui risquent de faire leur lot de ravages. Elle guettait soigneusement le retour de Garrett, intelligemment planquée dans un recoin. Et, lorsque l’ennemi arrivait elle le bombardait sans réfléchir. Un oeuf, puis deux, et enfin de la farine. Garrett perdait de son panache et de sa classe naturelle made in Australia. Il ressemblait désormais à un pauvre crétin qui l’avait bien mérité. On récolte ce que l’on sème. « Tu devrais immortaliser le moment et prendre un selfie. » Ajoutait t’elle en riant aux éclats. Elle se moquait ouvertement du grand Garrett et courait se retrancher dans le salon. Garrett ne tarderait pas à répliquer et, elle savait qu’il garderait davantage de modération dans une pièce remplie de ses guitares préférées et de son piano hors de prix. Le piano ! Elle ne réfléchissait même pas et grimpait dessus à toute allure. Debout sur l’objet de toutes les convoitises, elle le toisait comme une princesse sur son trône. Jamais il ne s’attaquerait à elle, car, il prendrait le risque d’abimer son inestimable bijou. « C’est réciproque Garrett ! Tu sais quoi sombre connard ? Je vais rester dessus aussi longtemps que nécessaire. » Répliquait t’elle odieuse comme jamais. Il avait commencé Garrett. D’abord en haussant la voix, ensuite en l’insultant de conne. Qu’est ce qu’elle en avait à battre que son piano coûte cher ? Rien. Strictement rien. Il avait suffisamment d’argent pour s’en racheter trois. En revanche, l’amour d’une soeur, ça n’avait pas de prix. Mais Garrett ne le comprenait pas. Debout sur le bois ébène, elle se mettait à danser. C’était la danse de la victoire. Ses longues mèches blondes virevoltaient et les yeux presque clos, elle se laissait emporter par une musique imaginaire. Elle sifflotait presque, histoire de le provoquer davantage. Ses pieds laissaient des empreintes dans la farine poudreuse, et le jaune d’oeuf se dispersait sur toute la largeur de l’objet. La surface devenait de plus en plus glissante. Le danger était grandissant, et la chute pointait le bout de son nez. Inévitable, cruelle, et douloureuse. « Aooooooutch ! Je vais mourir. Je peux plus bouger. » Hurlait t’elle au bord du décès. On aurait aisément pu croire à une énième tactique de guerre bien rodée, un subterfuge pour attaquer Garrett de plus belle, mais non. Elle souffrait le martyre, se tordait de douleur. Son bras avait encaissé le choc, tout le poids de son corps associé à sa chute épique et risible. « Garrett, j’ai mal. Garrett ... On va devoir ... m’amputer. » Son souffle était court, saccadé, rythmé par les larmes. La gorge nouée, elle peinait à respirer tant la douleur était lancinante. Des larmes roulaient le long de ses joues porcelaines. Elle était vraiment mal en point la pauvre chérie. Elle avait l’impression de porter le poids du monde sur ses frêles épaules et d’être la cible d’une terrible injustice. Elle ne méritait pas ça. Garrett comprenait rapidement que la situation était plus sérieuse qu’elle n’y paraissait; aussi il soulevait soigneusement Mackenzie avant de la déposer sur le canapé. L’un des seul meuble épargné par la guerre Fitzgerald. C’est les pompiers qui risquaient de se marrer en découvrant l’état des lieux, bien qu’elle n’avait pas le temps d’y songer. « Je voulais pas Garrett ... détruire ton appartement et tout. » et tandis qu’elle pleurait de nouveau comme une fontaine en attendant les secours, Garrett embrassait son front avec douceur et bienveillance. Un signe de paix ? de trêve ? Elle esquissait un mince sourire. Elle n’avait pas reçu ce type de signe d’affection de sa part depuis des lustres, et c’était plaisant. Vraiment.  
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MessageSujet: Re: Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie Devant l'hôtel dans les coulisses, elle rêve de la vie d'artiste. La groupie du pianiste. - Garrenzie EmptySam 26 Avr - 1:37


MACKENZIE & GARRETT FITZGERALD
« Plus tu donnes d’amour, plus tu recevras, c’est la première loi de l’amour l’égoïste qui reste dans son coin avec son petit peu déjà accumulé restera à jamais dans son coin malheureux sans amour véritable. Ne pas être découragé si l’amour ne nous est pas rendu immédiatement est la deuxième loi. Car quand nous donnons c’est avant tout par amour, pour le plaisir de celui qu’on aime. Attendre en retour serait alors une façon de vouloir profiter, de réclamer et l’amour ne se réclame pas, l’amour s’offre. »

    Mackenzie l'emmerde d'un profond, que même le fin fond de l'océan Atlantique ne pourrait atteindre. Sa jalousie dépasse des profondeurs abyssales, au point que Garrett commence à s'agacer. Depuis son enfance, Kenzie n'a fait que répéter à quel point Jake est magnifique et Garrett un moins que rien face à ce fantastique frère. Et pourtant, à entendre la jeune blondinette devant lui, c'est bien tout l'inverse qui se passe. Olivia est l'horreur même, celle qui lui vole son parfait grand frère. Sa jalousie est emmerdante et Garrett en a plus que marre. Avec elle, c'est toujours tout dans son intérêt alors qu'au final, c'est elle qui le traite d'égoiste. C'est un comble quand on voit qu'elle ramène tout à elle, et lui reproche uniquement de coucher avec pas mal de filles et les ramener chez lui. Mais dear lord, il est chez lui, encore heureux qu'il puisse ramener des filles chez lui, sans avoir l'impression d'être égoiste. « Et moi je n'ai pas demandé à avoir une emmerdeuse en guise de sœur et colocataire. » Son ton est aussi cassant qu'il pourrait l'être et il essaie de faire comprendre à sa sœur que peut importe ce qu'elle veut ou désire, l'oméga n'a guère l'intention de changer ses habitudes de serial fucker. Après tout, il est déjà suffisamment gentil d'accueillir sa sœur chez lui, pour rien, en addition aux cours de Berkeley qu'il lui paie, un peu de reconnaissance de la part de Mackenzie serait le moins qu'elle puisse faire. Et voilà que la jeune femme se met à nouveau à lui faire la morale, voir même une crise de jalousie digne des plus grands films romantiques. Encore une fois, elle remet en cause la relation qui unit Olivia et Garrett, et ramène une fois de plus les choses à elle, balançant qu'il n'en a rien à faire d'elle. Foutaises. Elle ne se rend pas compte de la complexité de sa vie, à quel point il fait son possible pour que les choses se passent bien dans sa vie. A-t-elle conscience que vivre avec Jake à temps plein aurait été impossible pour elle? Que Jake vit au crochet d'une foutue cougar et que ce serait bien pire pour elle de se lever en tomber sur la dite Katherine. Non elle n'a certainement pas conscience de tout cela, ce qui a le don de l'agacer. Peut-être que Jake lui a caché ce petit secret à son sujet, peut-être qu'il n'a pas voulu rompre sa carapace de parfait grand frère. C'est même fort probable quand on sait que seules Katherine et Mackenzie semblent être capable de supporter le jeune homme. « Putain je te jure que t'es insupportable, à penser dès que je suis énervée que je ne t'aime. Comme tu le dis si bien je suis le pire égoiste qui soit et pourtant je te paye tes études sans rien demander en retour. Tu trouves ça normal pour un égoiste? Non je ne pense pas. » Et encore une fois, il essaie de montrer sa bonne foi à sa sœur, même quand elle est insupportable, en lui disant que si elle avait vraiment voulu apprendre ce morceau, il l'aurait fait avec plaisir. Mais bien sur, Mackenzie s'en prend à lui, persuadée qu'il ne se serait jamais occupé d'elle, pas assez de temps à lui consacré selon ses dires. « Va te faire foutre Barbie. » Dans ce moment précis, c'est la seule chose qu'il a envie de lui dire tellement sa sœur l'emmerde. Au lieu de se contenter de ce qu'elle a, elle préfère lui en faire voir de toutes les couleurs, jamais satisfaite de ce qu'elle possède. Et bien sur, il n'en faut pas plus pour mettre le feu aux poudres et lancer sa sœur dans un délire psychotique, digne des plus grands films de Hitchkock. Une bataille de nourriture chez lui alors qu'elle sait à quel point il peut être maniaque? Quelle connerie. Cerise sur le gâteau, elle ose monter sur son piano et l'insulte de sombre connard. Elle a touché le fond pour en arriver à ce point là, c'est une certitude. Ou alors, elle s'est droguée, il ne voit pas d'autres explications possibles qui justifierait ce comportement aussi con que suicidaire. Parce qu'en temps normal, jamais ô grand jamais elle n'aurait osé agir ainsi et prendre le risque de ruiner l'appartement dans lequel ils vivent à deux. Il n'ose même pas répondre à sa provocation tellement sa colère vibre dans sa voix. Mais il faut croire que les choses ne peuvent pas se passer si facilement, spécialement au sein de cette famille si compliquée. Kenzie glisse du piano qu'elle a tamisé de farines quelques minutes plus tôt et ce qu'il pense être une petite rigolade sur l'instant, se transforme en une gigantesque mascarade catastrophique. Son poignet est tordu dans une position étrange, ce qui l'inquiète quelque peu. Les cris déchirants de sa sœur lui font comprendre que tout cela est loin d'être une connerie pour attirer son attention. Et avec tout le sang froid dont il est capable, Garrett porte sa sœur avec le plus de douceur possible et la pose sur le canapé en l'embrassant sur le front. Les demonstrations d'affections n'ont jamais été son fort, il n'a même jamais réussi à s'y faire, sauf avec Jules et Olivia, mais parce qu'elles sont ses deux préférées. Pourtant en ce jour si étrange, Garrett est prêt à faire un effort pour sa sœur, parce que peut importe l'emmerdeuse royale qu'elle est, Kenzie reste sa petite sœur, à qui personne n'a le droit de toucher un cheveu. Il se saisit de son téléphone et appelle les pompiers, en leur intimant d'arriver au plus vite s'ils ne veulent pas perdre leur poste. En attendant, il retourne vers sa sœur, et tente de la calmer, apaiser ses craintes. Bien sur, en bonne drama queen qui se doit, Mackenzie hurle à la mort, jurant que l'on va l'amputer. Il souffle et secoue la tête au moment même où sa sœur s'engage sur de telles paroles. Mais il s'abstient de tous commentaires tant sa sœur pourrait le prendre mal et honnêtement, une sœur en colère est pire que tout. Quelques minutes se passent durant lesquelles Garrett tente d'apaiser sa sœur avec des mots doux dont il ne lui a jamais fait mention auparavant. Et finalement, les pompiers arrivent, entrant en trombe dans l'appartement des deux jeunes Fitzgerald. Ils poussent le grand frère sans aucun ménagement et bien que d'un tempérament de feu, il se retient de dire quoi que ce soit, la santé de sa sœur en dépendant. Mais lorsqu'ils la transportent sur un brancard, et que cela lui arrache un cri, Garrett hurle de rage. « Bordel faites attention ! Elle a mal et vous lui faites encore plus mal ! » Personne n'ose rétorquer quoi que ce soit, après tout, il est Garrett Fitzgerald. Il attrape ses affaires à la va vite et saute dans l'ambulance avec sa sœur. Il ne sait même plus s'il a fermé la porte à clé ou non mais il s'en fout. Tout ce à quoi il pense, c'est sa petite sœur qui souffre le martyr, tout ça à cause de leur stupide jeu. « Ne t'inquiètes pas bébé, je suis là et je ne vais nulle part ! » Le chemin vers l'hôpital sera chaotique mais rapide, et au moins, Garrett est certain d'assurer la sécurité de sa sœur, son petit bébé qu'il aime plus qu'il ne voudrait l'admettre.
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Jazz Redington
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