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La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja

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MessageSujet: La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja EmptySam 15 Mar - 21:48

Je profitais de ma sortie en ville pour prendre ma voiture. Ce n'était certes pas très économique, mais quand j'avais vu que j'étais en retard et que je ne serais jamais au commissariat à l'heure dite, j'avais souris : j'allais pouvoir prendre ma belle sportive pour y aller. En temps normal, je préférais les transports en communs, pour éviter de polluer ou d'abîmer ma voiture. C'était mon petit bijou. Et j'en prenais soin. Mais elle était tout en finesse et en courbes, l'intérieur cuir était si confortable. Cette voiture était toute ma vie. Elle était emplit de souvenirs : autant heureux que tristes. C'était ici que j'avais échanger mon premier baiser avec mon tout premier amour, je l'avais emmené au cinéma un nombre incalculable de fois dès que j'avais eu le permis.
Mes plus belles sorties avec Cameron aussi. Nous sortions tous les deux chaque samedi soir, pour faire la fête avec nos amis. Nous prenions toujours ma sportive, il conduisait sa moto quand il était seul. La même moto qui l'avait envoyé six pieds sous terre. C'était derrière ce volant que j'avais traversé tout le pays, dès que j'avais appris sa mort. J'avais conduis pendant des heures, les larmes glissant sur mes joues. C'était aussi à son volant que j'avais définitivement fait une croix sur ma vie au Texas et sur mon père. Cette voiture avait couvert les principaux événements de ma vie et je m'y sentais très attaché. J'avais conscience que cette matérialité était futile et pourtant, si je devais me séparer de ma sportive, j'en serais très triste. C'était sans doute la raison pour laquelle je faisais tout ce qu'il fallait pour la préserver et donc, surtout, ne pas la sortir trop souvent en ville où elle risquait bosses et rayures.
Mais c'était aussi une petite fierté de sortir de derrière ce volant, à la vue de tous les passants qui la regardaient avec envie. Même si, en me voyant, je savais ce que les gens devaient se dire : encore un gosse de riche que papa gâte un peu trop...
Si seulement ils avaient raison. Bien sûr, au départ, c'était ça. Cette voiture n'était pas la voiture que tout le monde pouvait avoir. Et pourtant, j'avais remboursé ma dette en larmes et en souffrances. Mais je ne faisais plus attention aux médisances. Tous ceux qui comptaient pour moi savaient ce qu'il en était et cela m'était suffisant.
J'entrais dans le commissariat en consultant ma montre. J'étais pile à l'heure. Ce n'était pas vraiment un rendez-vous formel avec un policier que j'avais. Mais je tenais à présenter, au nom de ma sœur, des excuses pour son comportement aberrant. Certes, ce n'était pas à moi, en théorie, de faire ce genre de geste. Mais j'étais en quelque sorte responsable de sa manière d'agir. Et puis, un peu de civisme ne faisait pas de mal. En outre, je voulais aussi m'assurer qu'il n'y aurait aucune conséquence pour le comportement de ma sœur. Bony avait sans doute dépassé les limites en cherchant tous les policiers du lieu quand elle s'était fait arrêtée. Mais dans le même temps, elle restait fidèle à elle même. Et moi, j'essayais non pas de ramasser les pots cassés, simplement de me rattraper. Même si la plupart des personnes qui nous connaissaient tous les deux pensaient que j'étais le gentil et Bony la garce, je savais ce qu'il en était. Si la brunette agissait de cette manière, c'était, de prime abord parce qu'elle avait dû fuir le domaine familial à cause de mon comportement et celui de Cameron. Nous étions deux jumeaux diaboliques qui avaient poussé leur grande sœur à bout avec la bénédiction de leur parents. Elle n'avait pas eut une enfance facile et je voulais que sa vie d'adulte se passe bien. Mais il aurait, pour ça, fallu qu'elle ne soit pas aussi réticente à accepter l'aide qui lui était proposée.
Une secrétaire m'introduisit dans le bureau du chef. Celui ci était assis derrière son bureau. Il se voulait impressionnant, mais son air n'eut aucun impact sur moi. D'une part, je n'avais rien fait de mal, et d'autre part, je connaissais des gens beaucoup plus coriaces que lui.
Je m'étais installé sur le fauteuil -inconfortable- et avait attendu qu'il relève les yeux sur moi. Ensuite, j'avais dit tout ce que j'avais prévu depuis quelques jours. Et j'avais, bien entendu, vérifié qu'aucune conséquence ne serait reportée sur Bony.
Lorsque je sortis, je consultais mon téléphone pour vérifier que je n'avais aucun message. Je redressais la tête juste avant de percuter une jeune femme. Je pillais net pour ne pas lui rentrer dedans et je failli, à cause de ma réaction, tomber. Je me rattrapais en posant ma main sur son épaule. « Je suis désolé, je n'ai pas fait attention. Je ne devrais pas faire deux choses en même temps » avais-je dis en souriant et en montrant mon téléphone. Je remarquais alors que la jeune femme était enceinte. « C'est pour quand, le bébé ? » demandais-je.
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Keith O. Phillips
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MessageSujet: Re: La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja EmptyVen 21 Mar - 18:28


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He's very fussy about his drums, you know. They loom large in his legend. ⊹ Ce n’était pas avec grand plaisir que je me rendais de nouveau au commissariat. Mais même certainement avec une petite appréhension. On ne m’avait rien dit sur la raison de leur appel, et de ce rendez-vous. De ce fait, ça m’angoissait un peu. Dire le contraire serait mentir. Après tout, la dernière fois que je m’étais rendue ici c’était pour m’avouer du meurtre de ce salaud. Et s’il y avait de nouvelles choses sur mon affaire ? Sur cet homme. Ou encore sur mon jugement. Pourtant, tout était terminé, non ? J’avais été acquittée, et tout devait se terminer là. N’est-ce-pas ? C’était avec pleins de questions en tête que j’arrivais au commissariat. Après tout ce temps de transport. Ils n’avaient même pas eu l’obligeance de m’envoyer une voiture. Décidemment, je ne porte pas les policiers. Je ne pouvais pas conduire, pas dans mon état, pas à deux mois de l’accouchement. Et prendre les transports en commun, grosse comme je suis, ce n’est pas des plus agréables non plus. Pourtant, je les avais appelé, leur rappelant ma situation, mais ils m’avaient soit disant dit qu’ils n’avaient pas que ça à faire. Et bien moi non plus ; je n’ai pas que ça a faire que de venir vous voir pour je ne sais quelles raison. J’espérais alors juste que c’était pour une bonne raison qu’ils m’avaient convoqué, parce qu’une femme enceinte en colère ce n’est pas beau à voir. Encore moins lorsqu’il s’agit de moi. Et j’avais bien fait de m’inquiéter de leur appel. Ils auraient très bien pu venir me voir au domicile, ou même me poser la question au commissariat. Ils souhaitaient juste savoir quelques petits détails sur ma rencontre avec cet homme. Pauvres cons. En colère, je sortais de la salle du policier qui m’avait reçu, sans même lui faire signe d’une quelconque politesse. Je me mis à marcher vite, pour rentrer au plus vite chez moi. Mais aussi dans l’espoir qu’on ne me rappelle plus ici. Et tout cela fit que j’avais été sur le point de renverser un homme sur mon passage. Baleine que je suis. « Je suis désolée aussi. C’est que je n’arrive plus à voir devant moi. » Allez une petite blague sur mon gros ventre. Un ventre que j’arrivais de moins en moins à assumer, et c’est pour ça que j’en faisais des blagues. J’espérais ainsi pouvoir l’assumer, mais non. Alors c’est avec une grande honnêteté envers moi-même que je m’appelle : grosse baleine, voire cachalot. Le jeune homme me demanda alors pour quand était le bébé. Je suis donc aussi grosse que ça, pour qu’on puisse penser qu’il est pour bientôt ? Oh mais arrête un peu Lubja, il n’a pas demandé ça en faisant un tel sous entendu. « Deux mois. » Deux mois à encore devoir supporter ce ventre, et tous les regards sur moi. Généralement j’aime lorsqu’on me regarde. Je suis belle fille. Mais enceinte, je n’aime pas du tout. D’ailleurs, ça fait bien un mois que j’évite toute sorties. Lorsque je sors c’est pour des urgences : les courses, ou des quelconques rendez-vous.


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MessageSujet: Re: La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja EmptyVen 28 Mar - 9:03

Même si je trouvais toujours les femmes enceintes très belles, j'évitais le plus souvent de m'approcher des enfants et plus particulièrement des bébés. J'avais toujours peur de les casser. Après tout, ils étaient comme des petites choses fragiles. J'avais toujours l'impression qu'un rien pouvait les faire s'envoler. Autant dire que le jour où j'allais avoir un enfant, je serais le père le plus stressé du monde. Surtout que je n'avais pas eut de modèle avant moi. Mon père n'était qu'un géniteur qui se moquait d'élever ses enfants. Pour sûr il savait acheter l'amour par des cadeaux. Mais cela ne marchait qu'un temps. J'avais cessé d'idéaliser mon père à l'adolescence. Et je le détestais depuis la mort de Cameron. Bien sûr, il essayait de faire comme si de rien n'était, comme s'il pouvait toujours m'acheter avec ses cadeaux. Il m'aurait payé tout ce que j'aurais demandé. Mais voilà le problème, il fallait que je demande. C'était fini le temps où il savait quoi m'offrir parce que j'en avais parlé devant lui au hasard d'une conversation. Désormais, on ne se parlait presque plus, uniquement quand il avait besoin de moi ou que je voulais lui soutirer quelques centaines de dollars.
C'était cela qui me faisait peur aussi, dans l'idée de devenir père. Bien sûr, je ne voulais pas agir comme mon père, je voulais que mes hypothétiques enfants puissent s'épanouir, je voulais qu'ils soient heureux à tout jamais. Mais je ne saurais jamais leur donner ce que je voulais pour eux puisque je ne saurais pas comment faire...
Heureusement pour moi, j'avais encore pas mal de temps avant de me retrouver face à cette situation. Et je faisais surtout attention à ne pas me retrouver avec un enfant caché.
En regardant cette jeune femme, j'espérais vraiment qu'elle allait s'en sortir. Après tout, s'il y a un truc qui n'est pas simple, c'était bien d'être parent. J'espérais aussi qu'elle avait quelqu'un pour l'épauler dans cette situation.
Je poussais intérieurement un soupir d'exaspération face à mon comportement. C'était tout moi ça : bousculer une jeune femme enceinte et m'interroger sur elle pour être sûr qu'elle allait s'en sortir, qu'elle allait y arriver. Il faudrait bien que je finisse par admettre que je n'allais pas pouvoir sauver tout le monde. Et surtout, je n'avais aucun droit de m'inquiéter pour elle, je ne la connaissais même pas... Est-ce qu'un jour, j'allais pouvoir croiser quelqu'un sans m'inquiéter pour lui ? J'avais quelques doutes. Mais bon, n'avais-je pas suffisamment à faire avec mes propres amis et ma sœur pour en plus vouloir sauver le reste du monde ?
J'étais un incorrigible de ce coté là. Je croisais quelqu'un, et pouf, automatiquement, je voulais me porter volontaire pour l'aider. J'étais incapable de rester là où les règles de vie en communauté me disait de rester. C'était vrai, après tout, peut-être que la personne concernée ne voulait pas de mon aide. Un peu comme le soir où j'avais sauvé Mackenzie d'elle même.
Je souris à sa remarque. Il était clair que de ce point de vue, je préférais être un homme, je n'allais pas me retrouver dans cette situation à ne plus pouvoir bouger ou presque. Et paradoxalement, je trouvais toutes les femmes enceintes très belles, et cette jeune femme ne faisait pas exception.  « Au fait, je m'appelle Maël et vous ? »
Simplement, cela ne devait pas être pratique pour elle de se déplacer... « J'espère que vous avez un chauffeur pour rentrer chez vous, cela ne doit pas être très pratique dans les transports en communs... » lui dis-je, tout en me disant qu'il semblait inenvisageable qu'elle puisse conduire à deux mois de son accouchement.
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MessageSujet: Re: La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja EmptyVen 28 Mar - 14:06


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He's very fussy about his drums, you know. They loom large in his legend. ⊹ J’étais énervée, et fatiguée par ce trajet qui m’avait exténué. S’il ne s’agissait pas d’une personne comme celui qui venait de  me rentrer dedans, j’aurais surement tracé mon chemin. Sans rien lui répondre,  ou alors juste répondre de quoi être polie, sans continuer la conversation. Mais ce jeune homme m’inspirait confiance. Il avait une bonne tête. Il y a des gens comme ça, et ils ont de la chance. Je pense l’être aussi. Après tout, ne suis-je pas une fille charmante à qui l’on  voudrait discuter de tout et de rien ? Je crois que si. Et bien ce jeune homme, je voulais bien lui parler, même si je n’avais qu’une seule envie : rentrer chez moi, et me reposer. Je n’avais pas vraiment la tête à me faire des amis, mais après tout pourquoi pas. Et puis j’avais dans l’espoir aussi, qu’il soit venu en voiture. Il pourrait peut-être me ramener. Je suis loin d’être une fille qui profite des autres, mais là j’en aurais vraiment besoin : qu’on me ramène, sans avoir à passer par les transports en commun. Déjà qu’en règle générale, je ne les aime pas, alors enceinte : un vrai enfer. Et tout cela pour quoi ? Une petite question de routine qui ne valait pas du tout, tout ce chemin jusqu’ici, spécialement dans mon état. Bref. Le jeune homme se présenta. Maël. Je lui souris, tout en lui tendant la main afin de me présenter à mon tour. « Et moi c’est Lubja. Ravie de vous rencontrer. » Ou du moins pour l’instant, étant donné qu’il m’inspire confiance, et qu’il ne me semble pas être une mauvaise personne. Parce que oui, j’en ai rencontré des mauvaises personnes, et j’ai la conviction de pouvoir les voir directement. Maël ne faisait pas partie de ces personnes méchantes. D’ailleurs, il le prouva en me demanda si j’avais un chauffeur. J’en rigolai à l’intérieur. A croire qu’il avait directement descellé mon problème, mais aussi le mauvais traitement qu’avait eu la police envers ma personne. J’en rigolais, tout en ayant tout de même de la rancœur envers eux. Je n’en revenais tout de même toujours pas qu’ils aient pu me laisser venir comme ça, toute seule. Je regardais les policiers qui passaient autour de nous avec un regard noir. Alors qu’ils n’y étaient surement pour rien eux, d’ailleurs certains se seraient même surement porté garant pour me ramener, mais quand même. J’avais une rancœur contre eux tous. « Mais bien sur ! Même qu’il s’appelle Ivan et conduit une limousine, avec coupe de champagne et macarons à l’intérieur. » Lui répondis-je sur un ton des plus désagréables. Oups. Il n’y était pour rien lui. Je le regardais, un peu gênée. Quoique ce soit peut-être un policier, même s’il n’est pas en uniforme. « T’es de la police ? » Même si je m’en fichais pas mal de le dire haut et fort, ce que j’allais dire. Après tout, tout le commissariat allait surement m’entendre, mais je m’en fichais : je suis enceinte. « Tu crois vraiment qu’ils voulaient prendre un peu de temps sur leur temps pour ramener ? Bien sur que non ! J’ai du me taper l’horreur des transports en commun. C’était horrible. Et tout ça pour quoi ? Pour rien ! Une simple petite question qu’ils auraient pu me poser au téléphone, ou même encore : pourquoi ce ne sont pas eux qui sont venus, hein ? » Je m’emportais trop. Si l’on ne m’arrêtait pas, j’allais surement accoucher sur place à cause de la colère. A votre avis, pourquoi on nous conseillait –obligeait- de rester chez soi. Mais bien évidemment ils n’avaient rien voulu entendre, ces foutus policiers. « Ahhh je les déteste ! Et puis qui sait, ça se trouve j’aurais pu accoucher dans les transports ou j’sais pas moi. Mon médecin m’a dit de me reposer, et venir ici c’était tout sauf du repos ! Ils pensent qu’à leur gueule, je vais leur en foutre une moi… » Les hormones commençaient à se faire entendre. Maël avait décidément posé the question pour tirailler mes nerfs. Mais ce n’était pas sa faute à lui. Pas sa faute s’il y avait déjà trois policiers autour de nous, entrain de me regarder faire mon spectacle, et heureusement que je ne les avais pas remarqué sinon je m’en serais prise à eux : je ne suis pas une bête de foire qu’on regarde comme ça !


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MessageSujet: Re: La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja EmptyMer 2 Avr - 12:11

La jeune femme avait l'air exténuée. Et je me demandais la raison de sa présence ici. Et pourtant, même sans la connaître, après tout, elle aurait pu être une grande criminelle, nous étions dans un commissariat, je voulais la protéger. J'étais un incorrigible protecteur. Mais elle m'inspirait cette envie de l'aider, de la soutenir dans son épreuve. Peut-être qu'elle avait déjà quelqu'un qui était présent pour elle et pourtant, je voulais l'aider.
Quoi qu'il en était, je savais que j'étais prêt à la ramener chez elle, même s'il me fallait faire un détour très important. Il était inhumain que cette femme soit tenue de prendre les transports en communs. Et visiblement ma question, qui, pouvait sembler bien anodine, ne l'était en fait pas.
Sans faire exprès, j'avais mis le doigt sur le problème de la jeune femme, qui s'appelait Lubja. Je trouvais d'ailleurs ce prénom très joli et peu courant.
Bien entendu, la question était idiote, sur le principe, je savais qu'elle n'avait pas une tête à avoir un chauffeur. Ce commentaire personnel n'était absolument pas péjoratif, mais, au vu de mon milieu d'origine, j'avais appris à voir les filles qui venaient de la haute et les autres. Et puis, si elle avait vraiment eut un chauffeur, celui-ci l'aurait accompagné à l'intérieur au vu de son état.
Mais l'ironie, puis la colère qui habitait Lubja semblait trahir à quel point venir ici lui avait été laborieux et l'avait fatigué. D'autant que, visiblement, non, les policiers n'ignoraient pas qu'elle était à sept mois de grossesse.
Je savais que j'avais été élevé avec de très bonnes manières et qu'il ne me serait jamais venu à l'idée d'imposer cela à une femme et pourtant cela n'avait pas semblé poser de problème aux flics... J'étais parfois exaspéré par leur comportement. Après que sa colère se fut exprimée, je fis signe aux policiers qui nous regardaient de vaquer à leur occupation, il valait mieux pour eux que Lubja ne les voit pas. Mais elle avait raison d'être en colère contre eux. « Non, je ne suis pas de la police, il fallait juste que je vienne clarifier une situation. Mais vous avez totalement raison, ce comportement envers vous n'est pas normal, ils auraient dû avoir un peu plus de considération pour vous. » avais-je pu répondre après qu'elle eut fini de déverser sa colère en incriminant le comportement des policiers.
« Vous savez, je suis venu en voiture, donc je pourrais vous déposer chez vous, une fois que nous serons sortis. »
Et puis, j'eus une idée. La jeune femme semblait fatiguée, ce n'était sans doute pas raisonnable de la laisser dans cet environnement qu'elle ne semblait vraiment pas apprécier.
« Si vous voulez, on pourrait aller prendre un verre. Il y a un établissement sympa juste à de pas d'ici. Cela pourrait vous permettre de vous détendre un peu. Ensuite, je vous déposerais chez vous, ou dans l'endroit de votre souhait. »
Et voilà... Je ne la connaissais même pas, après tout, je ne savais que deux choses sur elle : elle s'appelait Lubja et elle était enceinte de sept mois. Et pourtant, je voulais quand même l'aider, lui rendre service. J'étais même prêt à faire cela plus tard. Bien entendu, pour cela, il faudrait sans doute qu'elle me fasse confiance et qu'elle accepte de me suivre. Mais j'étais prêt à l'aider, même après cette journée.
Bony dirait probablement que je cherchais à compenser le fait que je ne pouvais pas vraiment jouer mon rôle de frère à ses cotés puisqu'elle ne me laissait pas approcher et que du coup, je cherchais à aider toutes les autres filles. Mais, quelles que soit mes raisons pour vouloir aider tout le monde, je savais que je pouvais rendre service, je n'étais pas un incapable finalement.
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MessageSujet: Re: La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja EmptyJeu 17 Avr - 10:39


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He's very fussy about his drums, you know. They loom large in his legend. ⊹ J’aurais pu avoir un chauffeur. L’argent ce n’est pas ce qui me manque, d’ailleurs je n’avais pas été chez les Epsilons pour rien, hein. Seulement je préférais vivre normalement et simplement. Sans montrer à toute la populace que mon compte bancaire est rempli à rebord. Bien que j’aurais du en prendre un pour cette occasion, ou au moins venir en taxi. Mais je n’aime pas les taxis. Ah ce qu’il peut me manquer cet Ivan, parce que oui il existe vraiment, avec sa limousine, mais en Russie. Je ne le vois que lorsque je vais rendre visite à mes parents biologiques. Au Portugal, mes parents adoptifs changent très souvent de chauffeur. Je crois que c’est parce qu’ils ne veulent pas s’attacher à un quelconque chauffeur. C’est vrai qu’Ivan est devenu presque un membre de la famille depuis le temps. A ce que j’ai compris, il travaille pour la famille depuis 20 ans. Il avait 28 ans à l’époque, maintenant il en a 48 (et oui, je suis très bonne en maths comme vous pouvez le constater). Il a grandit avec notre famille. J’aurais aimé qu’il soit là aujourd’hui, à mes côtés. Parce qu’en même temps, il fait garde du corps lorsqu’il le faut. Il aurait dit quelques mots à ces maudits policiers qui ne pensent qu’à eux. « Merci ! Et pour le coup, j’aurais aimé que vous soyez de la police, ainsi je ne me serais pas retrouvée dans cette situation. » Je le regardais, il semblait plus jeune que moi. Bien qu’il semblait bien plus mâture que ça. « Vous faites quoi alors dans la vie ? » Après avoir évacué toute ma colère contre ces personnes en uniformes et qui donc se croient tout permis, il me proposa de m’emmener chez moi. Je souris. J’appréciais l’offre, mais je ne savais pas trop quoi répondre. Je ne voulais pas le déranger. Et en même temps je ne savais pas si c’était un homme bien. Après tout, on se rencontrait dans un commissariat. Et j’en ai terminé avec les mauvais gars. Oui, mais il semble vraiment inoffensif. Je lui fis un signe de la tête pour lui dire de m’attendre. Je m’avançais vers un policier pour lui en demander un peu plus sur ce Maël. Clean. Il faut croire que c’est moi qui aie eu plus d’histoires avec la police que lui. « C’est ok. » Voyant son regard, je me sentis obligée de me justifier. « Désolée… c’est pas que je n’ai pas confiance en vous… mais j’ai déjà eu trop de problèmes avec les hommes pour refaire les mêmes erreurs. Je voulais juste être certaine que vous fassiez partie des gentils. » Ca passe si je lui dis cela ainsi, non ? Et ça semblait être passé, vu qu’il me proposa d’aller dans un café pas très loin pour me relaxer un peu, avant de rentrer. Je mis ma main sur mon ventre, et répondis avec beaucoup d’entrain. « Ca serait avec plaisir, en plus je commence à avoir faim. » Et oui, les femmes enceintes et la gourmandise ce n’est pas qu’une légende. Je le suivis, prête à prendre de quoi manger et boire en sa compagnie.


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MessageSujet: Re: La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja EmptySam 26 Avr - 21:08

Et voilà, Maël le gentil était sorti... Ah, celui-ci quand je pouvais le mettre au placard je ne me gênais pas. Sinon, je me retrouverais tout le temps à proposer mon aide. On ne se rend pas forcément compte, mais mine de rien, quand on se balade, tout le monde peut avoir besoin d'aide. Bien souvent, quand je croisais des petites mamies, je les aidais à monter leur courses. Ma sœur me traitait de fou. Mais je continuais d'être un gentil garçon. Et c'était en riposte à mon père qui n'était un foutu égoïste.
Il n'y avait qu'en un seul domaine où je n'étais pas gentil : en amour. Je collectionnais les conquêtes, préférant ne pas m'attacher. Quelques filles espéraient plus, mais je ne voulais pas assez trop loin. La seule fois où je l'avais fait, la jeune femme était parti sans rien me dire. Me laissant comme un idiot.
Cela aurait effectivement fait les affaires de Lubja que je sois policier. Ainsi j'aurais pu éviter son déplacement, qui avait du être laborieux, jusqu'ici. Malheureusement, je n'étais qu'un étudiant parmi tant d'autres, et je ne pouvais donc pas changer les manières plus que douteuses de la police de cette ville. « En fait, je suis encore aux études. Je suis en troisième année de droit. Et vous ? » lui demandais-je, lui renvoyant ainsi sa question. Après tout, cela pourrait être utile d'avoir plus d'information sur cette jeune femme. D'autant que je venais de lui proposer de la ramener chez elle.
Quand je lui demandais si elle voulait que je lui rende ce service, elle hésita et se rendis vers un policier. Je compris qu'elle voulait être sûre que j'étais un « gentil ». Je la comprenais complètement. « Oh, vous inquiétez pas, c'est normal, après tout, je pourrais bien être un tueur en série qui vient d'être libéré. Enfin, ce n'est pas le cas, mais vous en êtes certaine du coup. » lui dis-je en souriant. Elle n'avait pas l'air d'avoir vécu des choses très simples. Et si je pouvais lui rendre service, cela ne me posait aucun problème.
Elle accepta ma proposition de prendre un verre avant que je la dépose chez elle, affirmant avoir faim. Je souris. J'étais contente de pouvoir l'aider un peu. « Très bien, alors suivez moi » dis-je. Je poussais la porte pour sortir du commissariat et m'effaçait pour la laisser passer. La galanterie avait toujours été mon fort.
J'étais déjà venu dans le café où je conduisais la demoiselle. C'était quelques semaines plus tôt, quand j'étais venu chercher ma sœur en cellule. Après lui avoir fait comprendre que son comportement avait été limite, et qu'elle ai fait semblant d'approuvé je suis avais proposé de prendre son petit déjeuner là bas. D'autant qu'elle avait passé la nuit au commissariat.
J'espérais d'ailleurs que la serveuse ne se rappellerait pas de mon visage. Ma sœur n'avait pas été trop aimable avec elle. Enfin, Bony n'était pas gentille avec beaucoup de personnes...
Une fois devant la boutique, je lui ouvris la porte, une fois encore. On s'installa à une table. Je lorgnais déjà vers les pâtisseries. Elles avaient l'air si bonnes. Oui bon, ce n'était pas moi la femme enceinte, mais j'avais toujours été gourmand. « Choisissez ce que vous voulez, c'est cadeau pour vous. Vous l'avez bien mérité après ce voyage au commissariat » dis-je à Lubja avec un sourire.
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MessageSujet: Re: La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja EmptySam 24 Mai - 2:08


Honestly mate, you look sterling.


He's very fussy about his drums, you know. They loom large in his legend. ⊹ Aurais-je vraiment préféré qu’il soit policier ? Je ne sais pas trop. En ce moment, enfin même depuis cet été, les policiers je ne les porte pas trop dans mon cœur. Eux non plus je pense. Après tout, malgré mon innocence dans le meurtre, enfin tout est relatif, je ne pense pas qu’ils apprécient vraiment les anciennes strip-teaseuses et les actrices pornos. Ce que je ne comprends pas trop. Après tout, on ne fait pas de mal en montrant nos corps, ou encore à tourner des films qui donnent du plaisir à beaucoup. Et puis, je suis certaine que plus d’un ici à déjà regardé un de mes films, que je sois dedans ou pas. Tous les mecs sont des pervers. Je les déteste tous. Même si j’essaie de ne pas tous les mettre dans le même sac. Je ne pouvais pas me laisser sous ma carapace à tout jamais, sans laisser aucun homme m’approcher. Après tout, je les aime trop pour ne plus avoir affaire à plus aucun homme. Mais tout cela se fera plus lentement. Je risque de prendre du temps pour faire confiance à nouveau à ce sexe opposé, mais cette attente ne peut pas me faire de mal. Pas autant que j’ai pu souffrir depuis le temps. « Vous êtes à Berkeley ? » Et moi alors ? Est-ce que je suis réellement encore une étudiante là-bas ? Pourquoi j’ai pris cette nouvelle année en sociologie ? Surement parce qu’être étudiante c’est bien. J’aime ça. Mais j’aime encore plus les mathématiques, et assister le professeur. Bien que mon rêve premier serait de devenir une grande mathématicienne, tout en donnant des cours aussi. J’ai envie de faire aimer les mathématiques. « J’ai eu mon diplôme de maths l’année dernière. Et en ce moment j’assiste le professeur. » Oui enfin de compte pas besoin de dire que j’ai pris des cours de sociologie étant donné que je ne les ai plus suivit depuis un bon bout de temps. Je lui fis un sourire forcé lorsqu’il parla de tueur en série. Oui, le policier venait de me dire qu’il n’en était pas un en effet. La personne la plus coupable ici, était donc moi. J’en avais presque honte. Si seulement il savait. S’il savait que j’avais tué un homme, que j’avais été jugé pour cela, et qu’on m’avait appelé au commissariat encore pour cette affaire. Ah si seulement il savait tout cela, il ne m’aurait pas invité à boire quelque chose, ni à manger. Il serait surement partit de son côté, me laissant là toute seule. A me débrouiller dans les transports communs. J’en avais honte, et je me sentais mal de ne rien lui dire. Mais après tout, il faut bien que je laisse tout cela derrière moi. Je ne dois plus y penser, ou même en parler à quiconque. Ça ne sera inscrit que dans mon casier judiciaire, et non mon cv, ou encore mon front. Puis, je ne suis pas dangereuse. J’ai juste voulu me défendre. Je me retrouvais alors dans le café où mon regard se jeta tout de suite sur les pâtisseries. Malheureusement j’avais envie de salé à cet instant. « C’est gentil, vraiment. Mais je ne peux pas accepter. » Déjà que j’ai du mal à accepter les cadeaux de mes amis, alors ceux des inconnus c’est encore plus difficile. « Une prochaine fois peut-être… » Est-ce que cela sous-entend qu’on va forcément se revoir ? Oups. Je baissais mon regard, priant pour que le serveur vienne le plus vite possible.


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MessageSujet: Re: La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja La réalité c’est tellement plus intéressant que de vivre heureux jusqu’à la fin de ces jours ft Lubja EmptySam 31 Mai - 19:50

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