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Take a rest, as a friend, as I want you to be

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MessageSujet: Take a rest, as a friend, as I want you to be Take a rest, as a friend, as I want you to be EmptySam 31 Aoû - 10:44





  • tag: #logan salaun #cheyenne hutchinson
  • at: Hakone Ginyu (Mt Fuji)
  • code: rachel  @athousandfireflies
❝ stay with me ❞

La seule chose qui pouvait dire d'exacerber mon agacement, c'était le fait que malgré mon désir de tout bonnement claquer la porte et faire comprendre à Logan que je n'avais pas besoin de le voir pendant encore au moins une heure, les portes ne s'ouvraient pas, elles coulissaient. Pas de claquement de porte agacé. Pas de messages que Logan n'aurait pas de peine à comprendre. Tout avait pourtant si bien commencé. Mais n'était-ce jamais toujours le cas ? On s'imagine un instant que l'idylle peut perdurer et ce n'est que lorsque les espoirs tombent à plat que finalement la réalité nous rattrape. Il n'y avait pourtant pas la moindre chose qui promettait d'aller mal, avec cette escapade; Logan a bien eu du mal à me séparer de Liam, mais l'enfant ne nécessitant désormais plus ma présence pour dire d'être nourri, le français argumenta que je pouvais bien me permettre ces quelques jours. Pour nous ressourcer, qu'il disait... Nous retrouver. J'avouais avoir fait passer mon rôle de mère avant mes devoirs conjugaux, mais... c'était compréhensible, non ? Et il ne semblait pas m'en vouloir, mais si je devais l'en croire (lui, ou Edward, ou Maria ou quiconque d'autre), je me tuais à la tâche. Ils s'étaient arrangés pour que tout soit réglé, assuré, protégé, que je n'aie pas la moindre réserve à accepter cette échappée lorsque Logan vint à balancer les billets d'avion devant mes yeux.

Quelques jours, rien que nous deux...

Il n'y avait jamais que l'expression de Joe lorsqu'il accueillit son filleul qui puisse me faire craindre le pire, même si une armée entière de fans de mes enfants (Kilian, les O'Malley, mes aînés, des amis) me supportaient dans la conviction que tout se passerait bien.


Et cette virée avait commencé dans la perfection. Il y avait quelque chose de calme et reposant dans la culture nippone qui m'avait toujours rendue curieuse, même si au final Logan semblait toujours plus informé que moi. Pour être une étudiante de l'Histoire du monde, fascinée par les aléas qui nous avaient menés jusqu'ici, je ne pouvais que me montrer subjuguée devant un pays à l'histoire aussi riche que celui du Soleil Levant. Loin de la ville, loin de tout, nous avions assez de San Francisco comme métropole pour éviter de nous noyer dans une autre telle que Tokyo, aussi notre "base" fut un merveilleux hôtel perdu dans les collines du parc national Fuji-Hakone-Izu. De la verdure, de la tradition. Un sens étouffant de "paix" et de sérénité. Sans oublier le fameux bain "public" extérieur qui ne manqua pas de nous amuser dès le début, même si notre chambre disposait d'une baignoire privée installée sur le balcon offrant une vue directe sur le fameux parc. Du luxe. De la tranquilité. Je ne sais pas comment il s'était arrangé pour nous offrir un séjour pareil mais.... c'était parfait.

Enfin.

Presque.

Parce que nous étions nous, et qu'une trop longue période sans la moindre dispute ne nous ressemblait pas du tout. Comment est-ce que cela avait commencé ? Je ne savais plus exactement, je ne gardais à l'esprit que ma colère, l'émotion débordante alors que je faisais mon possible pour ne pas faire une scène. La porte glissa plutôt que claqua, je marchais furieusement vers notre lit avant de m'y écrouler et noyer mon visage dans le coussin, tournant le dos à l'entrée si d'aventures Logan se serait décidé à entrer. Un employé nous avait été assigné dès notre arrivée, une sorte de majordome personnel destiné à tout faire pour rendre ce séjour fructueux, mais même lui jugea correct de nous laisser régler ce différends par nous-même. Avec un peu de chance, Salaun n'allait pas montrer le bout de son nez avant quelques heures, le temps pour nous de nous calmer un peu... Avec un peu de chance. Il était encore tôt, nous étions supposés passer la journée à Tokyo, mais quelque chose mit le feu aux poudres de façon telle que je n'était plus sûre de ce que je voulais faire de ma journée.

Il y avait des jours, comme ça...


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MessageSujet: Re: Take a rest, as a friend, as I want you to be Take a rest, as a friend, as I want you to be EmptyDim 1 Sep - 20:30

Take a rest, as a friend, as I want you to be
Cheyenne & Logan




Fuji-Hakone-Izu-Kokuritsu-Koen, Numazu, Préfecture de Shizuoka, Japon. Rien que ça. J’étais encore totalement incapable de prononcer tous ces mots sans bégayer ou bien froncer les sourcils face à une pause contrainte. A croire que les japonais aiment se compliquer la vie. Donc, pour faire simple, Cheyenne et moi nous trouvions dans un parc national de ce nom, au sud-ouest de Tokyo, à environ quelques heures de route. Un parc national à proximité de la Baie de Suruga et connu pour abriter de rare espèce de lézards, les Takydromus. Et en bon enfant, j’avais hâte d’en découvrir. Quoi qu’il en soit, je nous avais prévu des vacances dans un hôtel près du Mont Fuji, du nom d’Hakone Ginyu. Un établissement luxueux et paisible, loin des grandes villes japonaises. Le but étant de se détendre dans une atmosphère totalement inconnue, dans un pays éloigné aux mœurs et aux coutumes différentes des nôtres. Rien de tel, donc, pour changer d’air.

J’avais pris du temps à convaincre Cheyenne. Si elle ne souhaitait pas quitter Liam, encore moins pour aller aussi loin, j’avais tenté de la rassurer en lui expliquant que notre bébé pouvait survivre sans elle durant quelques temps. Après tout, l’anglaise commençait sérieusement à craquer en s’occupant non-stop du petit. A tel point que j’avais parfois moi-même du mal à l’approcher. Donc, pour éviter la crise de nerf d’une Hutchinson, l’idée de vacances s’était imposée. Et si j’avais choisi le Japon, c’était non seulement parce que la jeune femme m’avait toujours montré son intérêt pour ce pays, mais également parce que je ne le connaissais pas du tout, à part à travers quelques points de culture. Sans nul doute j’aurais été un très mauvais japonais dans une autre vie.

Nous avions confié Liam à Joe, pour la plus grande joie de ce dernier. Si tout notre entourage nous avait soutenu pour faire ce voyage, Shark, lui, nous avait sans cesse demandé si c’était une bonne idée que de partir aussi longtemps. Il regrettait déjà ce rôle de parrain, et c’est ce qui m’amusait le plus. Le fait est que je me doutais qu’il appellerait une minute plus tard Noah pour venir l’idée. Et bien évidemment, entre les mains du cadet des Clives, notre petit ne craignait rien. Surtout que Liam n’était pas le seul à être recueilli par mon meilleur ami : Caitlin et Aidan l’étaient tout autant. Désormais, Cheyenne et moi étions libres comme l’air afin de nous accorder les vacances d’une vie.

- Je t’en prie mon cœur, ne le prends pas comme ça. Je dis juste qu’on est au milieu de nul part, à l’autre bout du monde. Alors arrête de t’inquiéter pour les enfants, alors que Noah et Joe s’en occupent. J’aimerais juste qu’on en profite, c’est trop demandé ?

D’ailleurs, j’avais un certain don pour m’enfoncer davantage dans les foudres de Hutchinson… Mais soyons honnêtes, nous avions tout pour nous détendre. L’hôtel était tellement luxueux que seuls les japonais semblaient capables de produire. L’établissement se trouvait entouré de nature. La baie vitrée de notre chambre donnait une vue magnifique sur le Mont Fuji. Nous avions notre propre bassin d’eau, délimité par un cercle de rochers, chaud et apaisant. Un décor marbré et boisé dans un style parfaitement nippon. Un éclairage naturel et tamisé. Et surtout, des sushis à outrance. Pourtant, Cheyenne ne semblait pas réussir à se détendre et si j’avais l’impression qu’elle ne faisait pas entièrement des efforts pour se sentir bien, mes discours ne devaient pas l’aider à se sentir mieux. De cette façon, une dispute avait éclaté entre nous, remettant en cause l’organisation de la journée qui était de nous rendre à Tokyo afin de visiter la capitale. J’avais débarqué dans la chambre, observant Cheyenne allongée sur le lit, en train de se calmer pour ne pas m’étrangler.

- Et si on passait directement à la réconciliation pour éviter de perdre trop de temps ? On fait l’amour et on décolle pour Tokyo, d’accord ?

Allez savoir pourquoi, mais d’un coup, je sentais que j’allais bientôt recevoir un projectile en plein visage, comme une chaussure ou un oreiller.
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MessageSujet: Re: Take a rest, as a friend, as I want you to be Take a rest, as a friend, as I want you to be EmptyVen 6 Sep - 15:09





  • tag: #logan salaun #cheyenne hutchinson
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❝ stay with me ❞

J'avais l'air d'une gosse, certainement, couchée sur le matelas trop bas et tournant le dos au monde qui était source de mon agacement. Sans doute Logan me voyait-il encore ainsi. Et peut-être était-ce puéril, mais qu'y avait-il donc de si incompréhensible au fait que je veuille m'enquérir du bien être de mes enfants ? Oui, bon, Logan avait insisté que je ne pense qu'à moi, à nous pendant ces quelques jours et que s'il m'emmenait si loin de mes obligations ce n'était pas pour me voir accrochée à la moindre façon de communiquer avec leurs gardiens. Il me connaissait bien. Si je m'écoutais, je passerais mes jours sur skype ou au téléphone juste pour entendre la voix de mes anges (ou, dans le cas de Liam, juste le voir). J'étais mère, il ne pouvait pas totalement s'attendre à ce que je coupe tous les ponts ? Liam n'avait pas encore atteint l'âge d'aller en maternelle que déjà je vivais cette angoissante séparation, honnie par tous les parents. Est-ce que cela faisait de moi quelqu'un de drôle ? D'anormal ? Je ne pensais pas, j'aurais tellement voulu que Logan parvienne à cette même certitude.
« Alors arrête de t'inquiéter pour les enfants.... »
Quand il est revenu dans la pièce, je n'en avais pas la moindre idée, mais juste cette simple phrase me fit sortir de mes gonds. C'était tellement... hypocrite. J'en rageais, émotionnellement et verbalement avant de me retourner brusquement et faire face à l'homme qui avançait doucement, ennuyé au possible et, peut-être, juste un peu maladroit dans sa façon de me parler.
« Oh bien sûr, Logan, quand c'est moi qui désire avoir des nouvelles de nos enfants, c'est exagéré mais quand tu es en France avec ton fils et que tu passes la moitié de ton temps à vouloir me joindre pour être sûr que je n'ai pas trébuché dans l'escalier ou n'importe quelle autre catastrophe, c'est parfaitement justifié ?! »
J'essayais de ne pas passer nos midis (décallage horaire oblige) à être sur Skype et harceler nos "babysitter" de question sur le bien être des enfants mais ce matin en me levant... je ne sais pas, le besoin a été plus fort que moi et en l'absence de réponse de la part de mes correspondants, avait progressivement crû sur mes nerfs. Quelle mère laissait son bébé derrière, de toute façon ? Seigneur, qu'avais-je bien pu penser lorsque j'avais dit oui à cette opportunité ? Logan disait que j'en faisais trop, que je me tuais à la tâche et qu'il m'éloignerais de tout ça d'une manière ou d'une autre mais je ne faisais pas un meilleur job pour me détendre ici que là bas. J'aurais dû me sentir coupable, les lieux étaient idylliques, mais... Notre majordome s'immisca dans la chambre et il me sembla entendre mon prénom mêlé d'un -sama respectueux, mais j'étais trop occupée à réagir à la manière de Logan de résoudre la situation pour m'en soucier. L'employé courba l'échine, et prit l'initiative pendant que je lançais ce qui nous servait de coussin au Français. Faire l'amour. La distance qui nous séparait en ce moment restait encore la seule chose qui préservait son intégrité, si jamais je venais à mettre la main sur lui.... il ne serait pas dit qu'un poids plume comme moi ne savait pas assurer que le militaire en prenne pour son grade. On dit toujours que l'adrénaline a tendance à décupler la force, pour ma part je fonctionnais à l'agacement seul.

Je ne remarquais que vaguement le départ de l'employé nous ayant été assigné par la direction de l'hôtel, ni ne me demandais quelle initiative il avait bien pu prendre. Logan continuait sa diatribe malgré ce que je lui avais lancé et si lui tourner le dos et bouder comme une gosse était terriblement tentant, je ne pouvais me le permettre. J'étais adulte. Avec tous les tracas que ça entraînait... Sans trop réaliser comment, je me retrouvais debout face à la baie vitrée ouvrant sur notre (immense) balcon et ce n'est jamais qu'en voyant les volutes de vapeurs que je devinais que notre majordome avait lancé un bain, brûlant, probablement aux huiles essentielles dans l'espoir de me (ou nous) calmer.
« Idiot... »
Une seconde j'étais là, drapée dans un vêtement à mi-chemin entre un peignoir et un kimono, bras croisés, fulminant et marmonnant dans mes dents à quel point le français était insupportable; et la suivante j'étais dos à la vitre, face à lui, embrassant l'homme qui m'insupportait comme si ma vie en dépendait. J'aurais bien été incapable de me souvenir si c'était lui qui s'était emparé de mes lèvres pour me faire taire une bonne fois pour toute ou bien si l'action avait été engagée de moi-même, juste pour le faire taire. Le résultat, en tous les cas, fut le même qu'à l'accoutumé: à peine fus-je rassasiée du goût de ses lèvres que l'agacement repris le dessus, soit en réminiscence des instants qui précédèrent, soit en réaction au toupet qu'il avait eu de m'embrasser comme si m'emporter au rythme de la passion résolvait le moindre problème entre nous. J'étais toujours bouleversée, inquiète pour mes enfants et furibard contre lui. Il n'allait pas s'en sortir si facilement: ma main vola et claqua. Comment parvenais-je toujours à le surprendre après autant de temps, je ne le saurais jamais: soit je le prenais vraiment de cours, soit il se laissait faire parce que dans le fond, je ne parviendrais jamais à 'réellement' blesser un colosse comme lui.
« "Faire l'amour" ne décrit pas, et de loin, ce que j'ai envie de te faire à l'instant, Salaun »
Mon accent britannique était particulièrement prononcé lorsque j'étais énervée et si je l'entendais faire le moindre commentaire à ce sujet, je jure que j'allais le tuer. Au lieu de quoi, je trouvais inutile de passer l'opportunité de me détendre dans ce bain décidément brûlant au possible. Tournant le dos au Français, laissant le vêtement couler de mes épaules pour tomber à mes pieds, je fus bien assez tôt immergée à l'abri du regard scrutin de mon compagnon; désormais, il n'y avait plus la moindre différence entre moi qui fulminait et l'eau qui s'évaporait. Logan pouvait toujours venir, s'il l'osait, mais à ses risques et périls: pour aussi brûlante que l'eau fût, j'étais encore loin d'être libérée de la tension qu'il m'inspirait.
« Logan, je te préviens... »
Un simple sifflement, un murmure, une prière pour qu'il n'approche pas de moi, parce que je restais prête à exploser. Et puis tout arriva. Un geste. Une immense vague. Le bois mouillé semblait narguer notre action, mais voir face à moi un Français trempé, vêtu, apparemment ébahi et se demandant peut-être "comment?" valait tout l'or du monde. Comme par magie, une partie de la tension disparu et les plans pour la journée furent oublié (de mon esprit, au moins). Frappant l'eau dans le but d'éclabousser juste un peu plus l'homme, je me mis à ricaner sans retenue...
« Tu étais prévenu... »



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MessageSujet: Re: Take a rest, as a friend, as I want you to be Take a rest, as a friend, as I want you to be EmptyJeu 12 Sep - 22:41

Take a rest, as a friend, as I want you to be
Cheyenne & Logan





Lorsque Cheyenne me rappelle que lors de mon séjour en France avec Kilian, j’avais passé beaucoup de temps au téléphone afin de prendre de ses nouvelles, mes sourcils se froncent. D’accord, c’est bien trouvé. Mais je suis typiquement le genre d’hommes capable de voir les défauts chez les autres, mais pas chez moi. Et la seule réponse à cela, l’argument de choc, restait encore et toujours : « Oui, mais moi, c’est différent ! ». Oui, je suis buté, parfois incompréhensible. Mais je sais que si ce comportement peut exaspérer Cheyenne, elle l’apprécie au plus profond d’elle-même. Le fait est que je souhaitais profiter de ce temps passé à ses côtés. Bien sûr, je peux comprendre que les enfants lui manquent. Je ne suis pas un monstre non plus, et pour tout avouer, à moi aussi, leur absence m’est difficile. Pourtant, je me réconforte en me disant que nous nous reverrons bientôt tous. En attendant, Cheyenne et moi n’avions qu’à profiter de ce séjour en amoureux, à l’autre bout du monde. Je m’étais tellement donné pour nous mettre sur pied un tel voyage que je ne souhaitais pas le voir gâcher par des disputes que je jugeais dans le fond stupide. Car mon comportement l’était, tout autant que le sien.

L’employé venait d’entrer dans la pièce, probablement afin de savoir si nous désirions quelque chose. C’est à ce moment précis qu’un coussin fut projeté du lit jusqu’à mon visage. Je ne bougeais pas d’un poil, n’ayant même pas eu le temps de me protéger. L’oreiller retomba mollement sur le sol et le majordome comprit par là qu’il n’était probablement pas utile de nous demander de nous exprimer. Il repasserait plus tard. Oui, je manque de tact, j’en suis conscient. Si parfois je sais faire l’effort d’être d’un romantisme étonnant, je reste assez maladroit dans ma relation amoureuse. Preuve en était puisque je venais de proposer à Cheyenne de faire l’amour afin de nous réconcilier directement sans passer plus de temps par la case « disputes ».

Si elle semblait vouloir prendre un bain, je me dirigeais vers elle dans l’espoir de la résonner. Nous n’allions pas nous disputer toute la journée, si ? Et sans que je ne m’y attende une seule seconde, elle venait de s’emparer de mes lèvres, dans un baiser passionné. Si j’avais été surpris les premières secondes de ce revirement de situation, je me laissais finalement aller à la chaleur de ses lèvres. Son corps fut pris entre le mien et la baie vitrée. Face à moi, elle semblait réellement minuscule. Je répondais enfin à son baiser, avec une tendresse qu’elle m’avait apprit à avoir. Enfin, quand elle ne décidait pas de péter des câbles. En effet, à peine eut-elle mit fin à notre embrassade que je me pris une gifle qui claqua bruyamment contre ma joue. Un dur retour à la réalité et une incompréhension totale.

- Tu m’énerves ! Tu n’as pas le droit de m’embrasser et de me gifler dans la seconde qui suit. Tu m’énerves, tu m’énerves, tu m’énerves !

Comme si répéter ces quelques mots allaient changer quoi que ce soit au fait qu’elle puisse bien m’énerver, je restais l’homme le plus amoureux de la Terre. Et si nous nous aboyions tous les deux dessus, nos accents respectifs reprenaient de l’ampleur. Pour une fois, je ne faisais aucun commentaire à ce côté britannique qui ressortait excessivement alors que pour ma part, mon anglais devenait plus rude avec cet accent parfaitement français, probablement à couper au couteau pour certains américains trop patriotes.

Finalement Cheyenne se retourna. Et avant de rentrer dans le bain, dos à moi, elle laissa son vêtement tomber de ses épaules, le long de son corps. Si mon visage restait énervé, il se présenta comme étant plus calme face à la vue de cette femme dénudée que je ne connaissais que trop bien. Machinalement, je me mordillais la lèvre inférieure. Je te déteste, Hutchinson ! Elle s’enfonça dans l’eau, cachant ce corps que j’aimais tant sous les volutes de fumée qui traduisaient la chaleur de ce bain. Si je voulus m’approcher d’elle, l’anglaise préféra me mettre en garde, comme si mettre les pieds dans son espace vital pourrait avoir raison de moi. Je narguais ses menaces, jusqu’à ce que je me prenne une vague d’eau. Mes vêtements furent aussitôt trempés alors que j’avais sursauté face à ce contact. De son côté, Cheyenne se mit à rire de m’avoir ainsi éclaboussé. Là, mes yeux se plissèrent avec une pointe de malice.

- Ah oui ? Tu veux jouer à ça ?

Sans l’ombre d’une hésitation, je daignais seulement retirer mes chaussures afin de me retrouver pieds nus. Et c’est ainsi, entièrement habillé, que j’entrais dans le bain brûlant pour y rejoindre Cheyenne. Oui, j’aurais pu retirer mon pantalon ainsi que mon T-shirt. Mais c’était une façon de ne pas déclarer forfait et de prouver à Hutchinson que je pouvais avoir le dernier mot. Je laissais l’eau recouvrir mon corps, me laissant nager dans mes propres vêtements. Mes mains puissantes se saisirent des jambes dénudées de l’anglaise, de façon à l’approcher de moi. Un large sourire se dessina sur mes lèvres puis j’embrassais les siennes avec douceur.

- Alors ? On peut faire la paix maintenant ?

Et cette question s’accompagna d’une moue enfantine que je savais attendrissante. Le célèbre regard de chien battu.


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MessageSujet: Re: Take a rest, as a friend, as I want you to be Take a rest, as a friend, as I want you to be EmptySam 14 Sep - 1:38





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❝ stay with me ❞

Ils appellaient ça "bain" mais vraiment, ça ressemblait plus à un bassin, un grand jacuzzi ou une petite piscine: ce n'était qu'une suite pour un couple, mais on aurait pu caser une demie-douzaine de personne là dedans et toujours avoir de la place sans impression d'être l'un sur l'autre. Ces Japonnais... Il y avait une certaine profondeur, également, si bien que je pus sans le moindre mal m'enfoncer jusqu'au cou dans l'eau, glissant un bras de part et d'autre du rebord pour espérer me détendre un peu. Oublier. Faire fi de la présence du français et juste me concentrer à me détendre. Il ne sembla pas comprendre le message, un peu d'eau à la figure le refroidirait... Grave erreur de ma part; le voir trempé n'eut pas l'effet escompté et pour terminer, la tension explosa dans un rire juste légèrement moqueur.
« - Ah oui ? Tu veux jouer à ça ? »
Uh oh, ça, ça n'annonçait jamais rien de bon. Et pour cause, à peine quelques secondes plus tard il "plongeait" à ma suite... VÊTU ! Tel un prédateur encerclant sa proie, il eut tôt fait de s'approcher et s'emparer de moi, non sans faire fi de mes tentatives pour le garder loin de moi. Pousser, éclabousser, tout était bon pour gêner son avance. Il s'empara de mes jambes, tira pour m'attirer mais la surprise du geste me fit basculer la tête en arrière et boire la tasse juste un peu. Me relevant dans ses bras (ou presque), passant ma main pour aplanir ma chevelure - désormais totalement mouillée - derrière mes oreilles, je balayais mon visage afin de débarrasser l'eau qui m'aveuglait encore à moitié, soufflant et rageant intérieurement devant le culot de mon compagnon. Pourquoi savait-il toujours quand faire taire une protestation naissante par un baiser ? Me connaissait-il si bien que ça? Ou bien étais-je réellement si transparente ?
« - Alors ? On peut faire la paix maintenant ? »
Et il me fit "La Moue". Cette grimace qu'il voulait irrésistible mais contre laquelle je m'armais de plus en plus: il élevait Aidan et je venais de donner naissance à Liam, si je voulais avoir la moindre crédibilité en tant que mère il ne m'était pas permis de flancher devant la moindre marque de fabrique / pseudo tentateur des mâles Salaun. Aussi, s'il s'attendait à me voir couiner de plaisir, fondre, me laisser aller à son petit manège, il dû être sacrément déçu; dardant sur lui un regard arrogant qui laissait sous entendre que ses tours de passe-passe allaient réclamer bien plus de travail pour me faire craquer, je manquais presque de croiser les bras pour le défier.
« Qu'est-ce qu'il y a, Salaun, ce n'est pas pacifique assez à tes yeux ? Tu préfères quand on se déchire, peut-être ? »
Je ne pus m'empêcher en prononçant ce mot à glisser mon regard sur la silhouette de Logan: son t-shirt mouillé lui collait au torse en soulignant le moindre détail de ce dernier et le pantalon dû probablement se faire plus étroit (alors que cette fois ci, l'eau était seule responsable).
« J'ai cru t'avoir dit que je n'étais pas pressée »
Rappel de la partie de la conversation où lui faire l'amour pour dissiper toute tension était au plus loin de mes désirs du moment (même si dans le fond, on savait que je ne résistais jamais bien longtemps). Au lieu de lui donner raison, je me séparais de lui, reculant en flottant à moitié jusqu'à retourner m'asseoir contre le rebord du bassin, étendant mes bras de part et d'autre de mon être, comme une reine s'installant sur son trône. Je n'allais pas lui donner satisfaction... pas si facilement, en tout cas. Attrapant une éponge bain mousse, je n'y déposais que peu de gel avant de finalement commencer à savonner mes bras et la chute de mon cou en dépit de la présence de Logan.
« Et puis je me méfie de tes méthodes de médiation, avec notre chance tu vas me faire un second Salaun et tu vas criser encore plus lorsque je m'inquiéterais pour lui aussi... »
Je gardais un ton léger, mais dans ma voix je pense qu'il pouvait lire l'amertume que je tentais tant bien que mal de brider.  Etait-il perdu dans ses pensées ? Rêvait-il ? Ou dormait-il debout ? Toujours fut-il qu'il me fallut lui envoyer l'éponge à la figure pour le faire réagir.
« Qu'est-ce que tu attends. Ne reste pas planté là, allez... Pronto. »
Claquant des doigts comme une maîtresse s'attendant de son serviteur qu'il se mette à l'ouvrage, j'étendis ma jambe pour reposer mon pied sur son épaule. Je n'avais peut-être que 29 ans, mais je savais ce que je voulais. J'attendais qu'il fasse glisser l'outil que je lui avais envoyé sur la chair que je lui présentais: j'avais fait du ballet lorsque j'étais enfant et je gardais une excellente agilité et maîtrise de moi. Aussi si la vision risquait de rendre le Français plus fou encore, je n'étais certainement pas venue prendre un bain dans l'unique but de regarder les mouches voler... Quitte à me déranger, autant qu'il serve un peu à quelque chose. Il n'était pas très utile, planté là, même si je doute qu'il ne capitule si facilement... et encore moins devant une femme lui demandant la lune. Le défi était lancé, il le comprendrait sûrement, maintenant c'était à tenter de savoir qui s'aplatirait devant l'autre en premier. Cela risquerait de prendre un moment, par contre: depuis que je le connaissais, aucun de nous n'avais jamais lâché les rênes longtemps assez pour que l'autre n'en profite et assoie son autorité. Un enjeu sans fin. Exactement mon genre...
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MessageSujet: Re: Take a rest, as a friend, as I want you to be Take a rest, as a friend, as I want you to be EmptyMer 18 Sep - 22:59

Take a rest, as a friend, as I want you to be
Cheyenne & Logan




Faire boire la tasse à Cheyenne n’avait fait que m’amuser davantage. Nous venions, comme à notre habitude, de mettre notre dispute entre parenthèses afin d’agir comme de véritables enfants. Alors que j’aurais juré entendre un grognement sortir de ses lèvres, j’étais venu l’embrasser, uniquement pour l’empêcher d’évoquer la moindre protestation. Et juste après ça, je lui demandais si nous pouvions enfin faire la paix. Non, nous n’étions pas rancunier l’un envers l’autre. Heureusement d’ailleurs en vue des prouesses que nous pouvions faire pour énerver l’autre. Il s’agissait même là d’un véritable don. Mes yeux s’étaient posés sur elle, avec une moue que je savais attendrissante. Allait-elle craquer une fois de plus ? Rien n’en était moins sûr. Et pour cause, elle me lançait ce regard arrogant qui la rendait si irrésistible et énervante. Dans le fond, je l’aimais aussi pour cela. Malgré son âge, elle n’avait pas froid aux yeux et c’est l’une des choses qui me plaisaient le plus chez elle.

Lorsque je lui demandais de faire la paix, je sous-entendais bien évidemment que je souhaitais lui faire l’amour. Elle me connaissait d’ailleurs parfaitement bien puisqu’elle m’expliqua ne pas être pressée à ce niveau-là. Mes yeux se plissèrent dans une expression presque déçue alors qu’elle s’écartait de moi pour finalement retrouver sa place initiale contre l’un des rebords de cet immense bain. Et, comme me provoquer restait l’un de ses jeux favoris, elle commença à se savonner avec une sensualité qui me fit entrouvrir les lèvres. Etonnement, elle savait toujours avoir ses gestes qui me mettaient en émoi. Pourtant, j’imaginais mal qu’elle puisse être aussi sensuelle lorsqu’elle prenait une douche toute seule. Donc oui, elle me provoquait et je restais là, en face d’elle, avec un sourire idiot. Le fait qu’elle me croit capable de la mettre encore une fois enceinte me fit hausser les sourcils. La réponse était non. Pourquoi ? Parce qu’après l’accouchement, je devais attendre un certain moment qui me paraissait interminable pour lui faire de nouveau l’amour. Sinon, oui. Je pourrais lui faire une véritable tribu que je n’en serais toujours que plus heureux.

Et voilà que je partais dans mes pensées. Je nous imaginais dix ans plus tard, avec pas loin d’une dizaine d’enfants. Kilian inclus, n’exagérons pas. C’est une éponge que Cheyenne me lança à la figure qui me fit revenir à la réalité. Là, je découvrais une anglaise qui claquait des doigts en étendant sa jambe, le pied posé contre mon épaule. Si la vision restait particulièrement agréable, une lueur de défi put se lire dans mes yeux. Non, je ne comptais pas me soumettre si facilement à elle, et elle devait d’ailleurs s’en douter. Ainsi, je baladais mes yeux noisette sur sa jambe fuselée et souple, avec un regard presque dédaigneux. Puis un léger sourire se dessina sur mes lèvres, dévoilant mes dents et creusant mes fossettes sur mes joues barbues.

- Si ça ne te dérange pas, je vais me laver avant. Je ne sais pas si c’est le décalage horaire, mais à chaque fois que je vais aux toilettes, je reproduis Hiroshima. Et tu vois… il faut vraiment que je me lave, quoi.

Logan et toute sa finesse. Bien évidemment, je plaisantais. Mais le but présent restait de laisser Cheyenne imaginer une scène particulièrement écœurante. Je m’emparais donc de l’éponge que je laissais finalement sur le côté. De quoi la contraindre à refuser que je m’en serve ensuite sur elle. Et, pour marquer mes mots, je me relevais afin de me tenir debout dans le bain. Je me devais de retirer mes vêtements trempés. Et si je passais facilement mon T-shirt par-dessus ma tête afin de m’en débarrasser restait aisé, je ne parierais pas la même chose pour mon jeans. Désormais torse-nu face à elle, je m’exhibais volontairement. Si je n’étais pas un grand adorateur de mon corps, je savais qu’il restait au goût de l’anglaise. A présent, je m’attaquais à l’attache de mon pantalon qui s’ouvrit sur mon boxer. Baisser le vêtement restait assez difficile, le rendant plus étroit. C’est ainsi qu’il embarqua un peu le tissu de mon sous-vêtement, juste assez pour laisser apparaître mon pubis ainsi que la base de mon entrejambe. Mes yeux se plissèrent en direction de Cheyenne.

- Ne te rince pas trop l’œil crevette, on n’a pas encore fait la paix.

Tenter de retourner la situation à mon avantage, c’est ce que j’adorais faire. Désormais, je me retrouvais avec le pantalon et le boxer sur les chevilles. Je les retirais une bonne fois pour toute, me présentant totalement nu face à l’anglaise. C’est là que j’entendis un léger cri strident. Ma tête se tourna vers la femme de ménage qui se trouvait dans la chambre et qui venait de s’apercevoir de ma nudité. Mon reflexe fut de me mettre dos à elle, surpris, et de cacher mes attributs avec mes mains. Jusqu’à ce que je comprenne que de dos, il serait plus judicieux de cacher mes fesses. Et si au lieu de rester debout comme un idiot, tu t’allongeais dans l’eau pour te cacher, Logan ? Mh… bonne idée… ! Je m’enfonçais donc dans le bain, plongeant entièrement sous l’eau. J’y restais quelques secondes, venant me refugier entre les cuisses de Cheyenne. Je ressortais finalement juste la tête, contre le ventre de cette dernière.

- Elle est partie ?, chuchotais-je en parlant de la femme de ménage.


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MessageSujet: Re: Take a rest, as a friend, as I want you to be Take a rest, as a friend, as I want you to be EmptyMer 25 Sep - 12:17





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❝ stay with me ❞

Amusant à quel point on peut passer si rapidement de "mon coeur" à "crevette".

Ils sont nombreux à se dire que je n'aimais pas tant que ça ce sobriquet... et je mentirais si j'avouais qu'entendre Logan me donner des appellations affectueuses telles que "mon coeur" et toute la clique qui allait avec ne faisait pas virevolter le mien en réaction. J'étais fière, j'avais le visage fermé, mais il y avait toujours une étincelle d'intérêt et d'appréciation qui s'allumait dans mon regard quand je l'entendais me parler comme ça: je restais une femme, j'adorais les compliments peu importe la forme qu'ils prenaient.

Quant au fait de me rincer l'oeil... certaines, contrairement à d'autres, sont en mesure de contrôler leurs ardeurs. Surtout après cette description si... colorée que tu m'a faites il n'y a pas si longtemps

Encore à l'imaginer, je tournais la tête avant d'arborer une mimique de dégoût. Mais je ne pouvais pas nier le fait que j'adorais glisser le regard de côté pour dévorer des yeux sa silhouette peu à peu dévoilée. Je ne l'admettrais jamais, mais j'étais magnétisée par cet homme, même s'il ne comprendrait probablement jamais pourquoi. C'est sûrement cette absence de réponses qui me gardaient aussi intéressée: aucune journée ne se ressemblait et nous étions tous les deux si opposés qu'au final nous formions un summum quasi parfait. Deux complémentarités... Il n'y avait que sur le plan caractériel que nous étions égaux, et ça ne faisait qu'ajouter du piment à cette explosion de diversité qui nous faisait vibrer. Enfin, moi, pour le moins.

Tu aurais cru que l'autre l'aurait avertie de ne pas entrer tant qu'Hiroshima risquait un remake dans cette suite... apparemment elle n'a pas eu le mémo. Mais si je te revois exhiber tes jolies fesses encore une fois à la première inconnue venue...., je contractais mes jambes autour de ses épaules avant de presser vers le bas et le forcer à retourner la tête sous l'eau, comme dans un désir de mettre un point d'honneur à mon argument avant de finalement lui permettre de remonter,
... je te tue.

A comprendre: pas de sexe pendant 2 mois et condamné à dormir sur le sofa. Il avait beau ne pas être fautif, et avoir géré la situation du mieux qu'il le pouvait, je restais terriblement territoriale lorsqu'il était question de lui et juste penser que cette femme aie pu poser les yeux sur mon homme dans toute sa splendeur me faisait voir rouge. Je savais qu'il n'irait pas voir ailleurs, nous étions très confiants (à juste titre) en l'autre sur ce plan là, mais je restais monstrueusement possessive, et si jusque là il était l'objet de mon irritation, maintenant mon seul intérêt était de lui montrer à quel point il n'avait pas intérêt à laisser une autre poser les yeux sur lui. Il ne lui fallu pas bien longtemps pour sortir la tête hors de l'eau, s'ébrouer un bon coup et se placer de son côté comme s'il était décidé à me fixer du regard jusqu'à la mort ou alors jusqu'à ce que je baisse les yeux. Mais mon regard était fou, reflétant l'intense jalousie que je venais à peine de ressentir et s'il venait à sourire d'un air fier de lui, je jure que j'allais le tuer. Au lieu de quoi, me contenter de répondre à sa question me sembla être la meilleure stratégie possible.

A la vitesse à laquelle elle t'as fui, elle doit être à mi-chemin pour Tokyo à l'heure actuelle... oui, je pense qu'elle est partie. Maintenant...

J'attendais patiemment qu'il trouve le temps de s'installer de son côté du bassin avant de le fixer, le caresser du regard et agir comme un prospecteur prêt à poser sa première marque sur une future propriété. Logan semblait calme, je ne savais pas s'il était volontairement négligent ou alors s'il s'efforçait de plus en plus mal de maintenir un visage serré et sérieux malgré un tourment intérieur. Peu importe. Je me séparais de mon propre mur avant de flotter à moitié jusqu'à lui, lentement, prenant garde à ce qu'il capture le moindre de mes gestes afin de me donner d'autant plus envie de les accentuer. Je voulais le rendre dingue et je faisais tout pour ça. Lorsque j'atteignis l'homme, j'avais les lèvres pincées et la moue d'une enfant déçue. Lorsque j'eus trouvé à m'installer sur les cuisses de mon homme, frôlant tout ce qui pouvait l'être comme une punition, la tigresse était revenue. J'étais possessive, il était à moi. Et je voulais m'assurer qu'il ne l'oublie pas.

... tu disais quoi à propos de "faire la paix" ??

Il y avait tellement de manière de le rendre dingue, nos centres se frôlant tellement qu'il n'y avait presque plus de place pour l'eau entre nos deux silhouettes. Je jouais avec lui, ondulant doucement du bassin dans une taquinerie qui, je l'espérais, lui rendrait la moindre réponse particulièrement difficile à prononcer. Seigneur, que je pouvais le mener à la baguette dans des cas comme ça. Cela dura pendant... un certain moment. Toujours frôlant, mais en ne consommant jamais; mes mains ne restaient pas inertes et caressaient la silhouette d'un homme que j'avais appris à admirer comme un égal, à aimer pour qui il était. J'étais occupée à adorer son corps, soufflant, frôlant, touchant ses formes comme s'il était la chose la plus précieuse au monde.

Et puis vint l'heure.

Le moment qui laissait deviner qu'il y aurait plus. Qu'il n'avait qu'à bouger ses hanches d'une certaine manière pour me faire payer l'envie de le taquiner si cruellement. Le seul problème pour lui fut que je savais exactement quand ce moment serait et que lorsque tous les signes m'indiquèrent une prise d'initiative imminente de la part du français, je me séparais de lui. Prétextant que l'eau se faisait trop froide. Descendant des cuisses que je montais depuis tout à l'heure, sortant du bassin avec un déhanchement discrètement accentué, avant de passer un peignoir de soie sans pour autant le nouer. J'avais la rancune tenace, s'il voulait absolument qu'on "fasse la paix" il allait falloir qu'il se fasse moins doux que ça et me force littéralement à me le faire avouer. En attendant... je menais la barre.

Tu viens, chéri ?

Je ne me retournais qu'à moitié, mordillant ma lèvre avant de lui permettre le sourire lumineux que je n'arborais que lorsque je savais avoir gagné un round. J'étais enflammée, prétendre ne pas être affectée par ce que je lui faisais ne serait qu'un mensonge de plus, mais juste pour le plaisir de voir cette expression sur son visage... c'était tout simplement irrésistible. D'un clic, la porte que je venais d'atteindre fut "verrouillée" et c'est avant même de pouvoir me retourner à nouveau vers lui que je fus plaquée sur contre le panneau coulissant.

Logan... Logan.. Logan! Il aurait beau le croire de tout son être, je n'étais pas prête à laisser tomber le jeu. C'était bien trop amusant de lui résister encore un peu, bien plus apaisant également. J'avais une incroyable maîtrise de moi, me rattachant à ma rancune pour éviter de lui sauter dessus et donner de quoi faillir au staff de l'hôtel, mais... l'anticipation rendait les choses tellement plus satisfaisante.

Non?
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MessageSujet: Re: Take a rest, as a friend, as I want you to be Take a rest, as a friend, as I want you to be EmptyJeu 3 Oct - 11:46

Take a rest, as a friend, as I want you to be
Cheyenne & Logan




J’aimais la pseudo jalousie de Cheyenne. Dans le fond, si elle l’était, ce n’était jamais dans l’extrême. Je pouvais savoir des amies femmes et passer du temps avec elles qu’elle me laissait faire, sans se poser de question. Probablement avait-elle une confiance totale en moi. Et pour cause, elle le pouvait. Je ne ressentais nullement le désir d’aller voir ailleurs. Les autres femmes ne m’intéressaient pas. Et si je pouvais les trouver séduisantes, je n’imaginais pas une seule seconde que je serais capable de tromper mon anglaise favorite. J’étais bien trop amoureux d’elle et elle représentait la perfection à mes yeux. Pourquoi aller voir ailleurs alors que l’herbe était bien plus verte dans mon jardin ? Cependant, elle s’amusait à théâtraliser la scène. Ainsi, je pus sentir ses jambes s’enrouler autour de mes épaules pour finalement me mettre quelques instants la tête sous l’eau. J’esquissais un sourire amusé avant d’entendre sa menace de mort.

- Je peux appeler le numéro d’hommes battus ?

Si elle n’était pas vraiment jalouse, Cheyenne demeurait possessive. Ce trait de son caractère m’amusait au plus haut point, même si malgré moi, je l’étais tout autant qu’elle, si ce n’est plus. Ainsi, je détestais voir des hommes lui tourner volontairement autour, comme pouvait le faire William Clives. J’avais une confiance parfaite en Hutchinson, mais pas pour lui. Il tentait toujours sa chance et je savais que si je n’entretenais pas une relation avec l’anglaise, elle aurait déjà succombé à ses avances. Pourquoi ? Car il est son type d’homme et qu’ils ont déjà été intimes. De quoi me rendre fou, vous imaginez bien.

Finalement je me détachais de Cheyenne pour m’installer en face d’elle, un peu plus loin. Je comprenais parfaitement ce que signifiait la phrase : « Je te tue ». Une grève du sexe de sa part. Et déjà, je lui lançais un regard défiant. Elle n’en serait pas capable. Au bout d’un moment, elle finirait par craquer, avant ou après moi. Le fait est que nous prenions trop notre pied ensemble, faisant de nous un couple particulièrement actif, sexuellement parlant. Imaginez donc la longue période d’abstinence forcée après l’accouchement de Cheyenne ? Un mois. Un long mois, et pour cause, un accouchement n’était pas de tout repos et tout ne rentrait pas dans l’ordre en seulement deux minutes. J’avais tenu bon, bien évidemment puisque j’étais parti dans l’esprit que si nous devions faire l’amour la première fois après la naissance de Liam, il faudrait que ça soit agréable pour les deux, notamment pour Hutchinson.

Puis Cheyenne s’avança doucement vers moi. Et en vue du regard qu’elle me lança, je ne savais pas à quoi m’attendre de sa part. Désirait-elle un câlin ? Un moment intime ? Ou bien me noyer dans ce bain ? Oui, l’anglaise est une tigresse qui, si l’on arrive plus ou moins à l’apprivoiser, reste sauvage et imprévisible. Mais dans le fond, je l’aimais aussi pour ça. C’est alors qu’elle vint prendre place sur mes cuisses, non sans effleurer ce qui faisait de moi un homme. Là, mes yeux se levèrent vers elle avec un regard on ne peut plus idiot.

- Je ne sais plus. J’arrive pas à réfléchir là.

Oui, je restais un homme. J’étais donc incapable de faire plusieurs choses à la fois, et encore moins réfléchir alors qu’on me titillait. Mon cerveau venait de migrer dans le sud, comme souvent d’ailleurs. Mes mains puissantes venaient de se déposer sur ce bassin qu’elle bougeait lentement et sensuellement contre moi. Il ne m’en fallu pas plus pour faire grimper le désir en flèche. Et si je pouvais sentir ses mains caresser mon corps, je me mordillais la lèvre inférieure. Ma main droite remonta d’elle-même jusqu’à son sein gauche tandis que l’autre avait élu domicile sur son fessier. Quant à mes yeux, ils brûlaient actuellement de désir. Jusqu’à ce que… saloperie…

Tandis que je laissais le désir monter jusqu’à atteindre ce moment qui signifiait qu’il était temps de passer aux choses sérieuses, je m’apprêtais à reprendre le dessus. Mais à peine avais-je exercé une pression sur ses hanches que Cheyenne décida de descendre de mes cuisses pour sortir du bain, prétextant que l’eau était devenue froide. Pardon ? De la fumée en émanait encore et je cramais sur place. Mais bien évidemment, ce n’était qu’une ruse pour me faire payer mon affront de tout à l’heure. Et si elle venait d’enfiler rapidement un peignoir qu’elle n’avait même pas pris la peine de refermer, je restais quelques instants encore dans l’eau, me promettant qu’elle allait le regretter.

Je l’avais finalement rejoint, ne prenant pour ma part pas la peine de m’habiller. Et si elle fermait la porte à clef, je la plaquais soudainement contre le panneau coulissant. Ainsi, je la dominais de trente bons centimètres et mon regard signifiait qu’elle n’allait pas s’en sortir aussi facilement. Le fait est qu’à ce moment précis, il fallait se montrer plus agressif pour connaître l’identité du plus dominant de l’histoire. Et si je pouvais lire dans les yeux de Cheyenne qu’elle ne se laisserait pas faire, on comprenait en observant les miens qu’elle ne me faisait absolument pas peur.

Résultat des courses ? Nos lèvres scellées, dans un baiser passionné, résumaient notre désir commun. Pourtant, nous ne cessions de nous battre pour prendre le dessus. Des objets s’étaient déjà écrasés sur le sol, certains même cassés. J’avais littéralement arraché le peignoir de Cheyenne afin qu’elle se retrouve aussi nue que moi. Même le lit avait un peu changé de place, sans parler d’un rideau que nous avions fait tomber. Un sourire s’était dessiné sur mes lèvres alors que je venais de pencher Hutchinson sur l’un des meubles de la chambre. Mes mains immobilisaient les siennes, à plat sur la surface boisée. Enfin je pus prendre possession de son corps d’un seul coup de rein marquant une certaine brutalité qui n’était pas non plus censé lui être désagréable. Mon torse plaqué à son dos, mes dents se refermèrent sensuellement contre son oreille alors qu’un râle s’échappa de mes lèvres. Je venais de gagner la première bataille.


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MessageSujet: Re: Take a rest, as a friend, as I want you to be Take a rest, as a friend, as I want you to be EmptyVen 11 Oct - 0:13

take a rest, as a friend

« as I want you to be »

Je n'étais qu'une enfant. A côté de lui, à peine une silhouette frêle qui n'attendait qu'à se briser; une faiblesse de trop que ses trente centimètres de plus que moi permettaient d'asseoir presque automatiquement. Mais la force ne faisait pas tout. Le mental était également pour beaucoup et si Logan était clairement le plus fort physiquement d'entre nous deux, j'étais futée assez pour retourner la moindre faille contre lui, rendant les choses relativement égales entre lui et moi. Il ne fallu pas bien longtemps pour secouer de nos silhouettes le panneau coulissant. Par tous les dieux, merci à l'architecte qui aura jugé plus prudent de ne pas trop suivre la tradition initiale, rendant les panneaux en dur plutôt qu'en simili feuille qui aurait sans nul doute sombré sous nos assauts répétés. Je n'aimais pas tendre le cou pour l'embrasser, il n'aimait pas baisser la tête pour posséder mes lèvres, ni une ni deux, je me retrouvais à enlacer sa taille de mes cuisses et de me laisser porter, emportée par un torrent de passion brute qui ne pouvait qu'être accentué par mon agacement perpétuel. Seigneurs ce qu'il m'énervait mais par tous les cieux, ce que je pouvais adorer ça.

L'affrontement fut terrible, chacun eu le dessus au moins une fois sur l'autre avant de finalement réitérer le combat. Nous n'allions jamais laisser l'autre un instant de répit de trop, nous avions beau être ensemble cela restait une question de domination. Et le fait que nous parvenions jamais à "vraiment" prétendre avoir l'aval sur l'autre gardait une certaine sérénité dans notre couple: nous étions égaux, et ça nous permettait de le prouver un peu plus tout en imprimant un certain respect à l'esprit de l'autre. A mes yeux, Logan était une véritable merveille. Pas le genre qu'on s'amuse à admirer pour un rien, mais plutôt le genre d'âme à toujours trouver à vous surprendre... en ce cas, je ne m'attendais absolument pas à être ainsi malmenée, ni à être possédée de manière si franche mais qui pourtant m'arracha un gémissement approbatif.

Les fournitures en prirent pour leur grade, ni lui ni moi décidé à laisser l'autre prendre l'avantage pour bien longtemps. L'un gagnait une bataille, l'autre prenait le dessus sur la suivante mais personne ne parvenait à vraiment remporter la guerre. Tant mieux. Un match nul permettait l'épuisement tout en gardant notre relation accordément saine. Quelqu'un frappa à la porte, la violence de nos mouvements et les exclamations de douleur et de débat laissant probablement songer au personnel de l'hôtel que notre dispute avait dégénéré et que Logan était occupé à m'étrangler; une pensée fugace fut accordée à cette scène dans le film Mr & Mrs Smith et j'eus soudainement envie d'envoyer Logan répondre juste pour paniquer un peu ces gens en le voyant griffé au sang, en piètre état. Mais cela impliquerait aussi présenter l'homme dans le plus simple appareil devant d'autres, choses que je refusais prestement. Une réponse de ma part, dans un japonais rouillé au possible après les années sans pratique et j'imaginais que le duo d'employé s'était éclipsé. Soit ils avaient pris congé, soit ils appelaient les autorités, pensée à laquelle m'échappa un gloussement enfantin. Logan était toujours installé, à moitié écroulé sur mon torse, épuisé, alors que je bataillais pour retrouver un rythme normal qui ne pousserait pas mon coeur à jouer de l'orchestre contre son oreille. Je le cognais dans l'épaule, il sembla se "réveiller", se relever et m'attirer à sa suite pour nous permettre de nous écrouler dans le lit qui aura finalement bien peu servi malgré les activités précédemment effectuées.

Tu es une vraie brute...

Je disais ça avec tout l'amour du monde, un peu comme s'il était le seul responsable du capharnaüm qui régnait désormais dans la suite. L'entraînant à ma suite dans une nouvelle danse, je lui démontrais aussi affectueusement que je le pouvais le mensonge dans mes dires, faisant taire les incertitudes qui le hantaient toujours sur son apparence "militaire" et concluant une fois de plus que je m'estimais faite pour lui, et lui -tant qu'il le souhaitait- pour moi. Mais j'aimais bien imposer la faute sur ses épaules. Nous étions deux à plaindre mais j'étais une lady: il gèlerait en enfer avant que je n'avoue de moi-même être aussi chipie que lui... Il devait me forcer, non pas qu'il se refuse le challenge lorsqu'il le veut.


L'interlude se conclut aussi tendrement qu'il avait débuté avec sauvagerie, me découvrant drapée dans les tissus luxueux du lit alors que Logan dessinait des arabesques sur mon épaule, posté dans mon dos alors que nous profitions d'un instant post-intime. J'avais posé la tête sur son bras et j'embrassais doucement la main qui s'offrait à moi, l'un et l'autre démontrant une forme de tendresse qui pourraient faire mentir la sauvagerie de notre ébat. Nous étions peu croyables, sur ce niveau là, et je commençais doucement à me demander comment j'allais pouvoir faire gober l'état de la suite au service de l'hôtel. Oui, je n'étais pas pauvre et Logan n'était pas en reste... mais nous avions vraiment fait fort sur ce coup.

Tu penses vraiment qu'ils s'en sortent ?

Je sous-entendais Joe et Noah. Malgré la distraction certaine qu'avait permis Salaun, mon coeur restait toujours prisonnier de l'étau qui me rongeait, et je ne parvenais définitivement pas à faire taire mes inquiétudes de mère. Les affres de ma jeunesse, sans doute.... et un pauvre choix de babysitter, autant parrain soit-il. Réalisant au silence qui me noyait que je ne devais peut-être pas ramener le sujet sur le devant de la table, je me retournais péniblement vers l'homme qui semblait complètement ailleurs, repu, satisfait de pouvoir reprendre goût à une activité dont je l'avais privé pendant si longtemps (bien qu'involontairement).

Désolée... C'est plus fort que moi. Merci pour ce voyage magnifique..... Je t'aime.

Scellant la déclaration par un baiser lent, sincère, traduisant mes dires dans un geste qui ne devait pas être trop difficile à comprendre par le Français, je me séparais de lui en capturant ma lèvre, comme si malgré la distance je pouvais encore goûter la saveur de ses lèvres quelques secondes de plus. Un regard timide croisant le sien. Une expression qui lui demandait, malgré l'heure, quel serait le plan du peu de journée qu'il nous restait encore.

© Chieuze

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