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We'll be brothers for the rest of times •• Isaac&&Gaulthier

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MessageSujet: We'll be brothers for the rest of times •• Isaac&&Gaulthier We'll be brothers for the rest of times •• Isaac&&Gaulthier EmptyJeu 3 Jan - 4:15

Après le fiasco du bal, je pris la résolution de me décider sur mon avenir dans les plus brefs délais. Je savais bien que la réponse que j'avais servi aux deux femmes de ma vie ne leur plairait certainement pas pour longtemps et qu'elle voudraient que je leur explique en long en large et en travers pourquoi j'allais en choisir une et pas l'autre. Cette pensée provoqua un frisson en moi qui me glaça le sang, j'avais affronté pas mal de choses dans ma vie, mais me retrouver le coeur balançant entre deux filles, jamais. La seule solution que je voyais pour l'instant était la fuite et je n'allais pas être le seul dans cet avion direction la France, j'avais décidé d'inviter Isaac à se joindre à moi histoire de lui rafraîchir un peu la mémoire et surtout de me soutenir dans cette épreuve de parcours du combattant. Mon chemin était semé d'embûches mais je touchais presque mon but, j'allais être diplômé de Berkeley d'ici 2 ou 3 ans et je pourrais enfin briller sur la scène internationale comme je l'avais toujours voulu, rendre mon père fier de moi. Malheureusement tout cela avait une faille puisque mes parents m'avaient promis de me renier si je ne respectais pas la promesse que mon géniteur avait faite il y a de cela longtemps à un de ses amis bulgare : que j'épouse sa fille bien aimée. Cette histoire était sans queue ni tête et pourtant bien vrai, je n'avais pas le choix, j'avais les mains liées. Sans l'appui de mon père et de ses relations je n'étais rien, je savais qu'en un claquement de doigt, il pouvait m'empêcher d'accéder aux jobs les plus prestigieux auxquels j'aspirais et tout ça pourquoi ? Au nom de l'amour, évidemment.

Une fois de plus j'avais du prendre une décision qui ne m'appartenait même pas à la base, tout cela était la faute de mon paternel, de ma famille, de mon caractère, bref je ne pouvais plus me trouver d'excuse ou me cacher, il fallait que je fasse un choix, et je n'étais pas apte à décider tout seul, j'avais besoin de revenir aux sources c'est pour ça qu'il fallait absolument que je vois mon père. Evidemment j'avais dis à Isaac de me retrouver en France dans 2 ou 3 jours le temps que je puisse voir mes parents, ma soeur, mon frère, bref essayer de me reconnecter avec le monde. C'est pourquoi j'avais pris un avion pour paris avant de m'envoler pour Marseille où se trouvait la villa Levy-Carcenac, surplombant la mer, piscine énorme, un luxe incroyable. J'avais baigné dans ce monde depuis ma plus tendre enfance et aujourd'hui bien que l'argent était séduisant pour moi, je n'y trouvais même plus d'utilité.

Les retrouvailles avec mon père avaient été assez corsées, il ne voulait pas accepter que j'étais prêt à prendre mes propres décisions, il avait l'impression que je gâchais mon avenir et que même si j'avais finalement suivi son plan et que j'avais épousé Meleya, je n'étais toujours pas un homme accompli à ses yeux. Mais que lui fallait-il donc de plus ? J'avais sacrifié l'amour de ma vie pour pouvoir suivre les règles et lui accorder sa demande. Meleya était une fille géniale, je la trouvais attirante, sympathique, pleine d'esprit et d'humour mais elle n'était définitivement pas Autumn, Autumn était mon âme soeur, celle avec qui je me voyais finir mes jours depuis l'adolescence, sans même vouloir me l'avouer. Enfin j'avais réussi à abaisser les murs de la forteresse de solitude qui entourait mon coeur de pierre, et tout ça pourquoi ? Pour dire à la iota que rien n'était possible entre nous maintenant que j'étais marié.

Allongé dans mon transat, ray ban planté sur le bout du nez, je profitais des derniers rayons du soleil avant de rentrer à l'intérieur. Mes parents étaient en voyage d'affaire, ou plutôt mon père avait une affaire urgente à régler à New York et ma mère l'avait suivi pour faire son shopping de noël en retard. Je n'essayais plus de comprendre les gens qui m'avaient donné la vie depuis bien longtemps maintenant, la seule chose qu'il me restait à faire était de profiter de mes derniers jours de tranquillité avant de me jeter dans la fosse aux lions. J'entendis la porte claquer, ce devait être surement mon meilleur ami qui venait de débarquer des Etats-Unis, je me levais enfin pour lui ouvrir grand les bras et le serrer contre moi dans une étreinte fraternelle. Alors mon vieux, le voyage n'a pas été trop éprouvant ? Je sais que je t'en demande beaucoup en t'invitant ici, surtout que tu ne te souviens même pas qu'on y passait un été sur deux à faire les idiots, mais bon j'avais besoin de réfléchir, et tu étais définitivement le seul à qui j'avais envie de parler. Je lui fis un léger sourire avant de lui offrir une bière bien méritée sortie tout droit du frigo. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit ravi de me voir, je l'avais un peu délaissé ces derniers temps, et la fois où nous étions sortis boire un verre pour finir par nous amuser avec les animaux du zoo n'avait rien du arranger même si nous étions redevenus les amis d'autrefois. Bon aller viens piquer une tête avec moi, on a de la chance d'avoir la piscine chauffée, même en hiver elle est parfaite ! Tu vas pouvoir me raconter ce qui te tracasse depuis la dernière fois qu'on s'est vu, en échange je t'éviterai de t'embêter avec mes problèmes tout de suite, bon deal hein ? Je lui donnais une tape sur le dos avant de retirer mon débardeur pour me retrouver en short de bain. Je plongeais sans attendre, la tête la première avant de remonter à la surface dans une espèce de pirouette un peu ratée. Une main ramenant mes cheveux en arrière, me donnait l'air de sortir d'une pub, je pris une pose de mannequin avant d'éclater de rire. Bon aller ramène tes fesses, je vais pas rester là à barboter tout seul comme un idiot ! Je l'éclaboussais un peu pour le motiver, un bon bain lui rendrait surement une meilleure mine que celle que le trajet aérien lui avait planté sur le visage.
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MessageSujet: Re: We'll be brothers for the rest of times •• Isaac&&Gaulthier We'll be brothers for the rest of times •• Isaac&&Gaulthier EmptyDim 20 Jan - 16:31

C’était triste à dire, mais j’en avais plus qu’assez. Il allait vraiment falloir que j’ai une conversation avec Perdita parce que si ça continue comme ça, elle va être bonne pour la cure de désintoxication la pauvre. Enfin … non je ne vais pas la plaindre. C’est elle qui s’est choisie cette vie, c’est elle qui assume jusqu’au bout. Cela fait des semaines et des semaines que j’essaie de lui sortir la tête de l’eau mais vu qu’elle ne veut pas de mon aide, je ne vais pas insister et je vais la laisser comme ça. De toutes les manières je ne la quitterais jamais, j’étais trop épris d’elle et ça, elle ne le savait que trop bien. Elle profitait même de la situation. Perdita c’est mon rayon de soleil. C’est elle qui m’a permis de me remettre sur pied, d’avoir une vie normale, une vie dont j’avais toujours rêvé. Après mon accident j’avais vécu des années dans la misère et depuis un an, je vivais avec la femme de ma vie dans le plus grand luxe, étudiant dans l’une des meilleures universités au monde. Que demande le peuple ? Je n’avais franchement pas à me plaindre. Sauf que ces derniers temps, l’ex Iota avait changé et j’avais trouvé à la place une vraie Omega. Non pas que je n’aime pas sortir, loin de la même, mais à ce rythme-là elle finit en prison dans six mois, j’en suis persuadé. A combien de reprise aurait-elle pu être arrêtée pour ivresse sur la voie publique ? Ou pour conduite en état d’ébriété ? Je ne compte même plus. J’étais persuadé qu’un jour mon téléphone retentirait, avec à l’autre bout du fil une Perdita au poste de police, m’implorant de venir payer sa caution. Et ce jour-là, je la ferais poireauter quelques heures pour venir la payer. Je voudrais à coup sûr que cela lui serve de leçon. Mais bon, Dieu soit loué, rien ne s’est encore produit.

Pour me faire oublier la mauvaise passe que je traverse en ce moment, Gaulthier avait eu la formidable idée de m’emmener en vacances. Cela aurait pu être parfait si ça n’avait pas été en Europe … et dans la maison dans laquelle il a grandi, et donc dans laquelle j’ai passé bon nombre de mes étés. Sauf que ça, évidemment, je ne m’en rappelle pas du tout. Il y a quelques années de cela, lorsque je faisais mes recherches pour retrouver les personnes qui m’avaient aimé, j’aurais été très enthousiaste car j’aurais espéré que le fait d’être dans cette maison face réapparaître quelques souvenirs dans ma tête. Sauf qu’aujourd’hui j’avais peur de cela. Ma vie était parfaite (ou quasi) et je ne voulais pas bouleverser cette équilibre. A côté de ce qui m’attendait si je retrouvais mes parents, l’état de Perdita ce n’était rien et je préférais largement me consacrer à lui faire remonter la pente plutôt qu’à essayer de renouer avec mes géniteurs. Mais bon … puisqu’il s’agit de Gaulthier, ça ne me gênait pas de faire un petit effort, surtout que ses parents étaient en voyage d’affaire, donc pas de risque de les croiser.

Mon arrivée à Marseille se fit sans encombre. C’était d’ailleurs le premier pied que je posais sur le sol européen depuis que j’avais quitté Athènes pour San Francisco. Alors que je tirais ma valise derrière moi, de nombreux souvenirs remontaient à ma surface. Etrangement, ce ne fut que des bons. Mes instants passés avec mon conseiller financier à placer l’argent que j’avais durement gagner, la lecture de la lettre de l’hôpital qui m’indiquait que je pouvais partir à San Francisco, bref pour le moment tout se passait plutôt pas mal. Seulement, je ne criais pas victoire trop vite car je pressentais que tout pouvait changer d’un instant à l’autre. Je m’approchais de l’immense file de taxi et montait dans l’un d’entre eux. Je lui indiquais en anglais l’endroit où je désirais me rendre, la maison des Levy-Carcenac. Lorsque je passais le portail de cette dernière, je fus ébloui par la beauté des lieux. Ils avaient très bien choisi leur endroit eux ! Surplombant la mer Méditerranée, l’immense bâtisse avait tout de la villa parfaite. Contrairement à ce que j’aurais pu redouter, je me sentis bien dès mon arrivée et ça, ce fut un grand soulagement. Faisant comme si j’étais chez moi, en Californie, j’entrais dans la maison à la recherche de Gaulthier. Je le trouvais, après avoir arpenté tout le rez de chaussée pendant plusieurs minutes, au bord de la piscine en pleine séance de farniente. Voilà que je retrouve mon Gaulthier flemmard ! « Je suis crevé ! J’ai envie de te retourner le compliment, pas envie de parler à quelqu’un, si ce n’est à toi en ce moment. Ces quelques jours en France me feront le plus grand bien je suppose. » Je lâchais ma valise pour regarder autour de moi. Vue imprenable sur la mer, immense piscine, etc… J’en avais vu des dizaines et des dizaines de villas, mais celle-ci sortaient de l’ordinaire, je devais bien l’avouer. Si ça continuait j’allais être jaloux et finir par déménager de ma maison californienne pour une villa plus chère et plus confortable. Gaulthier plongea telle une petite fille voulant être la plus belle des sirènes. Oui ma fille, je viens te rejoindre. En short depuis mon arrivée, je me mis simplement torse nu et le rejoignit. L’eau était à une température parfaite ! Nous allions pouvoir y rester de longues minutes, idéal pour bavasser. « Alors alors, dis-moi tout. Je veux tout savoir, tout ce qui ne va pas. Meleya, tes parents, tout tu entends ? » Au calme, vue magnifique, piscine, rien de mieux pour parler de nos petits – ou gros d’ailleurs – problèmes. J’allais pouvoir lui parler de ma situation avec Perdita, de mes doutes, et lui il allait pouvoir me raconter ce qu’il s’était passé avec Meleya. Jusqu’ici il avait voulu garder un certain suspens mais aujourd’hui tout allait être dit. Après tout, c’est à ça que sers un meilleur ami.
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MessageSujet: Re: We'll be brothers for the rest of times •• Isaac&&Gaulthier We'll be brothers for the rest of times •• Isaac&&Gaulthier EmptyMer 13 Fév - 14:35

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MessageSujet: Re: We'll be brothers for the rest of times •• Isaac&&Gaulthier We'll be brothers for the rest of times •• Isaac&&Gaulthier Empty

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