the great escape
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We're escaping the same way : circling.

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MessageSujet: Re: We're escaping the same way : circling. We're escaping the same way : circling. - Page 6 EmptyLun 5 Aoû - 6:59


dark moves of love
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Comme la brunette n’en revenait pas, elle ne remarqua pas que le jeune homme alla passer sa main dans son épaisse chevelure, ni que son visage dessinait une large grimace. « Heureusement que je t’avais dit de ne pas être trop surprise, hm. » Embarrassé. Forcément, cela le gênait un peu que la voiture ne lui plaise pas. Alors il sortit son joker, sa dernière carte. « Jette un œil à l’intérieur avant de me jeter la pierre. » Surprise par une telle demande, mais pour le moins intriguée, la professeure des écoles s’exécuta. Après tout, qu’est-ce qu’il pouvait bien y avoir de si exceptionnel à l’intérieur de cette voiture ? Elle priait pour qu’il ne se soit pas fait installé des écrans de télévision comme cela se faisait dans les garages de tunning. « Elle appartenait à un ancien habitant de Manchester qui a décidé de s’en séparer juste au moment où je suis arrivé ici. Toi qui voulais tant que je change de, je cite : « bagnole », voilà qui est fait. Tu n’es pas contente ? » C’est alors que Lucy comprit que c’était là un énorme coup du destin. Nick avait pu se payer cette voiture parce qu’elle était d’occasion et puis il avait bien le droit de vouloir quelque-chose d’un peu plus clinquant. « Et puis…pour ma défense, on y est drôlement bien installé, tu vas voir. » Lorsqu’il prononça ces mots, Lucy s’était penchée contre la vitre pour mieux regarder l’intérieur de l’habitacle, le temps était si ensoleillé ici qu’il se reflétait dans les vitres d’une manière pour le moins éblouissante. Ainsi, Nick ne pu voir les yeux de son ancienne compagne s’écarquiller lorsqu’elle se rendit compte que le volant était toujours à droite alors que dans le pays on le porte à gauche. « Ça ne fait pas de moi quelqu’un de différent pour autant, tu sais. » Il avait raison. Il avait toujours eu raison de toutes manières. Et si ça lui avait fait plaisir de changer sa vieille voiture pour celle-ci, elle ne pouvait pas lui ôter cela. Après tout, il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis. Et puis une Jaguar ça a tout de même une certaine classe non ? Nick n’aurait jamais pu investir dans un de ces horribles 4x4 qu’ils avaient pratiquement tous ici. « Mon appartement est très…ressemblant à l’ancien cependant, si ça peut...te rassurer. » Lucy s’était toujours demandé comment Nick avait aménagé son nouvel appartement. Nul doute qu’elle aurait adoré retrouver son ancien. Surtout qu’elle y avait déjà mis un peu de sa touche personnelle. Mais peut-être qu’il n’avait pas emmené les objets et décorations qui lui venaient d’elles, pour son bien. « Pardonne-moi, c’était très maladroit. Oublions ça tu veux ? » Elle se rapprocha de nouveau de son ancien compagnon et l’embrassa sur la joue pour s’excuser de son comportement avant e s’engouffrer à l’intérieur de l’appareil. « Bon alors, qu’est-ce que tu attends ? Tu me montres comment tu conduis ce petit bijou ? » Tant qu’il n’arborait pas des lunettes de soleil, les cheveux au vent et l’autoradio à fond, il restait tout de même son Nick. Et alors qu’il faisait le tour de sa nouvelle acquisition pour s’y engouffrer à son tour, le sourire revenu sur ses lèvres, Lucy murmura assez fort pour qu’il l’entende. « L’homme à la Jaguar rouge… » Pour sûr, elle n’allait pas arrêter de le charrier avec ça. Mais qui aime bien charries bien.

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MessageSujet: Re: We're escaping the same way : circling. We're escaping the same way : circling. - Page 6 EmptyLun 5 Aoû - 13:40

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ft. Lucy E. Wakefield





    « Dans le jour à peine éclos, alors qu'il fait déjà chau, je suis parti.
    Ne pas affronter la ville, je ferai le tour de l'île, c'est mieux ainsi.
    Au bord de l'eau, il y a cette fille qui m'appelle, elle me trouve beau.
    Au bord de l'eau, je passe des heures avec elle sans dire un mot.
    »


« Bon alors, qu’est-ce que tu attends ? Tu me montres comment tu conduis ce petit bijou ? » Nick fier comme un petit garçon venant d’avoir un nouveau jouet, fit entrer la brunette à la place du côté passager – en lui ouvrant la porte, bien évidemment. Gentleman est qui veut, et Nick l’avait toujours été. « L’homme à la Jaguar rouge… »  Il ne put s’empêcher de sourire en l’écoutant. Il n’avait pas fini d’en entendre parler, il la connaissait suffisamment pour ne pas en douter. Il referma par la suite la portière, une fois la jeune trentenaire installée, et alla lui-même prendre place dans l’habitable. Il y mit le contact, laissant alors une chanson hurler dans la voiture. C’était « I Am The Resurrection » des Stone Roses, l’un de ses groupes favoris. Il appuya de suite sur la touche du volume « - » alors que la brunette venait de placer ses mains contre ses oreilles. « Je suis désolé, j’avais complètement oublié… » Dit-il, tout penaud et quelque peu gêné alors que le volume était enfin arrivé à un niveau tolérable. Comme quoi, il n’avait pas tant changé que cela, puisque cette habitude à écouter des groupes tels que The Stone Roses avait toujours fait partie du quotidien du Britannique, qu’il soit ici ou chez lui, à Londres. Combien de fois avait-elle pu lui reprocher de passer sa vie, les écouteurs aux oreilles, et quand ce n’était pas cela, c’était autour du cou de l’homme que les transmetteurs sonores reposaient… Qu’y pouvait-il ? Nick avait toujours été un très grand amateur de musique. Il démarra finalement la voiture, prêt à traverser toutes les rues de San Francisco nécessaires pour arriver jusqu’à Alamo Square, là où la brunette serait en mesure de voir des maisons victoriennes comme elle désirait. Il était vrai que ce quartier avait également suscité chez Nick une grande part de curiosité qu’il n’avait pas mis longtemps à combler. « Alors, verdict ? Tu en penses quoi de cette voiture ? » Il savait d’avance qu’elle allait aimer. Qui ne pouvait pas aimer ça, sincèrement ? Le criminologue reconnaissait que le côté clinquant de cette voiture n’était pas ce qu’il préférait, mais le tout étant qu’il avait appris à aimer le véhicule dans sa totalité, surtout vu la facilité qu’il avait eu dès le début pour la conduire. San Francisco et Londres se ressemblaient sur un point : la circulation incessante au cœur de la ville. Et pour cela, Nick avait eu besoin d’une voiture dans laquelle il se sentait suffisamment à l’aise pour affronter – sans trop d’énervement – les embouteillages fréquents. C’était chose faite avec la Jaguar. Arrivés dans le centre justement, en quinze minutes environ le temps de gérer les différents feux de circulation et les automobilistes commençant à s’accumuler sur les voies, Nick rencontra quelques problèmes pour se garer, mais n’en fit pas un esclandre, se fichant pas mal de savoir s’ils devaient passer du temps ensemble dans la voiture ou non, l’important aux yeux de l’homme étant qu’ils soient bel et bien ensemble. « Nous y voilà. » Déclara-t-il presque avec solennité lorsqu’ils furent garés et définitivement arrivés à bon port. Il arrêta alors le moteur et quitta le véhicule, laissant Lucy faire de même de son côté. Il leur fallu marcher quelques minutes pour que Nick soit en mesure de l’emmener là où la vue valait certainement le plus le coup d’œil. Lorsqu’ils furent arrivés, Nick décida de s’installer sur la pelouse quelques instants, sachant pertinemment que la jeune femme allait avoir besoin de quelques minutes d’observation pour réaliser où ils étaient.  « Ce n’est pas Londres. Je te l’accorde, mais ça a son charme aussi. » Il n’avait jamais été un grand défenseur des Etats-Unis, mais Nick reconnaissait avec le temps que le pays avait quand même un charme bien à lui, bien qu’il n’ait jusqu’à présent visiter qu’une partie de la Californie et la ville de New-York où il s’était rendu pour une enquête.
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MessageSujet: Re: We're escaping the same way : circling. We're escaping the same way : circling. - Page 6 EmptyLun 5 Aoû - 21:24


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En acceptant d’aller faire un tour dans son nouvelle acquisition, son nouveau jouet, Lucy savait qu’elle ne pouvait faire plus plaisir à Nick. La trentenaire se laissa ouvrir la portière. Nick avait toujours été galant et aimé l’être. Et elle, avait toujours aimé ça. C’est lorsqu’il mit le contact, que les tympans de Lucy crurent craquer. « Je suis désolé, j’avais complètement oublié… » Par réflexe, la professeure des écoles venait de plaquer ses mains sur ses oreilles. Elle jeta un regard complètement ahuri à Nick, comme s’il venait de faire quelque-chose de complètement improbable et stupide. Elle n’avait pas encore réalisé le titre de la chanson qui s’était mis à hurler à plein tubes dans l’habitacle. Non, elle, elle était restée bloquée sur le fait que Nick puisse conduire avec cette chose qui lui détraquait l’ouïe à chaque instant. Pire, elle restée bloquée sur la perspective que les oreilles de Nick puisse supporter un tel vacarme et qu’il ne soit toujours pas malentendant. Enfin la jeune femme ne dit rien. C’est quand Nick eut suffisamment baissé le volume qu’elle put apprécier la musique qui s’en dégageait. Elle ne pouvait que reconnaître cette chanson. Un des grands classiques du répertoire de M. Clark. Combien de fois lui avait-elle hurlé par-dessus ses écouteurs ? Combien de fois avait-elle tiré elle-même sur ses écouteurs pour qu’il les lâche cinq minutes et l’entende lui parler sans qu’elle ait besoin de lui crier dans les oreilles ? La jeune femme leva les yeux aux ciels, mais au fond c’était une preuve de plus que Nick n’avait pas changé ? « Alors, verdict ? Tu en penses quoi de cette voiture ? » Lucy réprima un sourire qui voulait élargir ses lèvres, elle allait pouvoir jouer à la difficile. « Pas mal. » Bien qu’elle en pensait beaucoup plus. Et puis Nick coupa le moteur. « Nous y voilà. » Les deux ex-amants quittèrent le bolide. Marchant l’un à côté de l’autre, Lucy ne faisait que suivre le pas de Nick. Elle était restée silencieuse tout le temps du trajet et de leur petite promenade, trop occupée à regarder les paysages urbains défiler à travers la fenêtre et maintenant à s’intéresser à la vie qui grouillait autour d’eux. Malgré tout ce qu’elle pouvait penser du mode de vie américain, elle avait toujours été fascinée par les gens, au point de les observer un peu trop parfois. Quand elle se faisait prendre, comme une enfant la main dans le sac, en train de fixer un autre être humain, l’enseignante souriait comme une gamine et mettait les voiles. De fait, l’être humain l’avait toujours fascinée, sa manière de vivre comme s’il était éternel… Sa façon de continuer à vivre coûte que coûte, sans perdre la raison alors qu’il pouvait à n’importe quel moment tout perdre… Il l’avait toujours dépassé. Mais elle évitait de trop y réfléchir, car elle aussi était humaine et toutes ces réflexions lui donnaient bien vite le vertige. « Ce n’est pas Londres. Je te l’accorde, mais ça a son charme aussi. » Les couleurs étaient un peu trop flashy,mais il y avait bien un peu de Londres dans ces maisons. Le style victorien, Lucy avait toujours adoré cela. « J’aimerais bien avoir une maison comme celle-là. » Dans leur ville natale, ces maisons étaient passablement hors de prix, mais peut-être qu’ici elle pourrait s’en payer une, avec un crédit bien sûr. Enfin pour ça, il faudrait d’abord qu’elle se décide à rester ou pas.
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MessageSujet: Re: We're escaping the same way : circling. We're escaping the same way : circling. - Page 6 EmptyLun 5 Aoû - 21:55

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ft. Lucy E. Wakefield





    « You have to wait together - for a week, for a year, for a lifetime,
    before the final intimate conversation may be attained and exhausted.
    So that... That in effect was love.
    »


« J’aimerais bien avoir une maison comme celle-là. » Voilà le plus espoir qui venait de jaillir en Nick quant à voir la belle rester sur le territoire américain, même s’il préférait se garder de toute espérance peut-être vaine. La seule idée de la voir rester ici, en Californie, relevait d’un désir poignant pour le criminologue qui aimait déjà imaginer ce que pourrait être le futur en sa compagnie. Peut-être rêvait-il seulement de ce qui ne serait jamais. A vrai dire, tout dépendrait de la décision que prendrait par la suite la brunette. Mais Nick devait d’abord retomber les deux pieds sur terre ! Alors qu’il venait de retrouver la femme qu’il aimait depuis quoi…une heure ? L’homme s’imaginait déjà avec elle, vivant heureux et serein dans une petite maison victorienne dans Alamo Square. C’était tout simplement délire ! Il devait impérativement retrouver une certaine logique vis-à-vis de la réalité des faits. Certes, Lucy se trouvait bel et bien à ses côtés présentement, certes elle était en vie, mais cela ne voulait pas dire qu’elle allait rester ici. Après tout, ce pays n’était pas le sien – celui de Nick non plus – et l’amour qu’elle portait à sa patrie pouvait tout à fait prendre le pas sur tout le reste. Seul le temps donnerait raison ou tort au criminologue. « Tu le pourrais. » Murmura-t-il, un peu trop fort, malgré lui.

Bon sang, il n’y avait bien que cette femme pour le rendre chèvre de la sorte. Jamais, au grand jamais, Nick Clark ne se montrait aussi…romantique, doux, attentionné face à quelqu’un. Sauf face à elle, Lucy. A croire qu’il n’était l’homme que d’une seule et unique femme. Oui, il avait partagé le lit d’autres, il ne le niait pas, mais il n’y avait jamais cherché autre chose qu’un plaisir de la chair dans un moment de lâcheté. Sinon, rien. Il n’avait jamais ressenti pour quelqu’un d’autre ce qu’il avait ressenti et ressentait encore pour Lucy Wakefield. Et même s’il était l’homme ayant le dernier mot pour tout et sur tout le monde, il était incapable de dire comment l’effet qu’elle lui faisait était seulement possible. C’était ce que c’était et rien d’autre. La seule et unique chose que Nick Clark n’avait jamais été en mesure d’expliquer. Voilà aussi la raison pour laquelle il n’avait jamais parlé à quiconque de leur histoire – excepté à Noah quelques semaines auparavant, lors d’un moment de grande faiblesse due à un excès de whisky. « Pardonne-mon indélicatesse. » Il ne voulait pas qu’elle se sente forcée de quoique ce soit. Ce choix lui appartenait, à elle et à elle seule en vérité.
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MessageSujet: Re: We're escaping the same way : circling. We're escaping the same way : circling. - Page 6 EmptyMar 6 Aoû - 7:35


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« Tu le pourrais. » Nick avait dit cela dans un murmure, mais étant à côté, cela n’avait pu échapper à l’oreille de Lucy. Ferait-elle le bon choix ? Y avait-il seulement un bon choix entre sa famille et Nick ? Qu’est-ce qui lui promettait que Nick était vraiment fait pour elle, et qu’ils fileraient le parfait amour comme au premier jour ? Qu’est-ce qui lui disait qu’ils ne se déchireraient pas au bout d’un moment ? Et si tel était le cas, sa famille voudrait-elle encore d’elle, après qu’elle les ait lâchement abandonnés comme on abandonne un chien sur une aire d’autoroute, après qu’ils aient dépensé des milles et des cents pour la faire soigner ? Après tout c’était sa famille, la famille pardonne toujours et elle est toujours là dans les moments difficiles, mais pouvait-elle seulement la rayer de sa vie quand bon lui semblait et ne faire appel à elle que lorsqu’elle en avait besoin ? Fallait-il compter numériquement, mieux vaut perdre une personne, plutôt que trois ? Dans ce cas l’avantage viendrait à son père, sa mère et son frère. Ou fallait-il compter autrement ? Lucy n’allait pas pouvoir se décider tout de suite, Nick et elle l’avaient bien compris. Elle prendrait le temps d’en discuter avec sa famille lorsqu’elle remonterait à Londres pour sa visite médicale. C’est fou comme elle n’arrivait pas à se vider la tête pour seulement penser au moment présent. Finalement aller voir Alamo Square n’était peut-être pas une si bonne idée, si cela lui remettait son dilemme à l’esprit. « Pardonne-mon indélicatesse. » Pour le moins surprise, Lucy tourna son regard vers Nick. Et comme il regardait toujours aussi droit devant lui, elle reporta son attention sur l’horizon. « Tu n’as rien à et faire pardonner. » Tout en répondant, la jeune femme serra son bras autour de celui de Nick. Son regard ne quittait pas ces allées de maisons uniformes. Seule la couleur extérieure parvenait à les différencier depuis leur angle de vue. Nul doute que chaque maison avait sa décoration propre et qu’aucune ne ressemblait de près ou de loin à une autre. Elle reposa sa tête contre l’épaule de Nick. Ah la vie n’était pas ce qu’on peut appeler des plus tendres avec eux. Peut-être était-ce pour les punir de leur arrogance. Enfin, au moins la vue était belle. La trentenaire aurait pu rester là pendant des heures, sans avoir besoin de parler, juste en sentant la présence de Nick à ses côtés.
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MessageSujet: Re: We're escaping the same way : circling. We're escaping the same way : circling. - Page 6 EmptyMar 6 Aoû - 10:39

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    « You have to wait together - for a week, for a year, for a lifetime,
    before the final intimate conversation may be attained and exhausted.
    So that... That in effect was love.
    »


Bien qu’il ait toujours détesté son père, Nick devait ses bonnes manières à ce dernier ainsi qu’à sa mère. Tous deux lui avaient appris quelque chose que l’homme considérait de très important aujourd’hui : ne jamais disgracier une femme quoi qu’il puisse arriver. Et c’était exactement ce qu’il se vouait à respecter ici, en présence de Lucy. Malgré toutes ces années d’épreuve, Nick ne pouvait se montrer grossier envers elle, premièrement car ses bonnes manières le lui interdisaient, et deuxièmement parce qu’il ne le souhaitait pas. Un homme n’est un homme que lorsqu’il se trouve être éloigné de la gente féminine. Dans le cas inverse, l’homme devient un pantin qui pourrait dire « oui » à l’exécution de n’importe qui. Ne jamais sous-estimer le pouvoir qu’une femme peut avoir sur un homme était la première chose que Nick s’était employé à faire et ce, même lorsqu’il partageait le lit d’autres femmes après la disparition de la brunette. Par exemple, il n’en avait jamais fait dormir aucune chez lui – tout se déroulait uniquement chez elles. Mais ça, seul Nick le savait – et les femmes concernées, bien évidemment.

« Hormis voir les maisons style victoriennes, y a-t-il quelque chose que tu voudrais faire ? » Nick avait l’impression qu’il devait lui laisser la possibilité de faire toutes les choses auxquelles elle tenait ici dans la crainte qu’elle ne reparte dès le lendemain et qu’il ne puisse alors plus jamais rien partager avec elle. Plus tôt, Lucy lui avait demandé jusqu’à quand tenaient ses engagement ici, aux Etats-Unis. Et il n’avait pas tenu à lui répondre, sachant que sa réponse serait certainement difficile à accepter pour la trentenaire. La vérité étant qu’il avait accepté un contrat de trois ans avec l’université américaine, c’était beaucoup plus que la plupart de ses collègues britanniques, mais Nick ne recherchait pas le temporaire dans cette histoire mais la stabilité qu’il pensait avoir perdu en Grande-Bretagne. Ayant déjà effectué six mois, il lui restait encore deux ans et demi à faire, que cela lui plaise ou non. On ne pouvait pas rompre un contrat comme bon nous semble, et le criminologue le savait mieux que personne. Son départ d’Oxford avait fait hurler un bon nombre, mais les rares personnes l’ayant vu s’effondrer petit à petit avaient compris ce soudain changement de vie comme celui que le Britannique s’imposait.
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MessageSujet: Re: We're escaping the same way : circling. We're escaping the same way : circling. - Page 6 EmptyMar 6 Aoû - 12:42


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Ce fut Nick qui brisa le silence, au bout de quelques minutes, la tirant de ses pensées. Lui demanda s’il y avait un autre endroit où elle voulait se rendre, il était véritablement au petit soin avec elle. Comme s’il sentait que le moment était bientôt venu pour eux de se séparer et qu’il cherchait à tout prix des prétextes pour. Après tout, la ville n’allait pas disparaître dans la nuit, et il aurait tout le temps de lui faire visiter les lieux qu’elle avait envie de découvrir. Enfin « tout le temps »… cela n’était pas si sûr finalement.« Eh bien honnêtement, j’avais pensé à prendre un cable car, mais puisque tu as ta voiture je ne voudrais pas t’embêter, et puis tu avais peut-être des choses à faire aujourd’hui. » Ca l’aurait étonné qu’il la croise au supermarché, se parlent deux minutes et s’en aille parce qu’il avait des choses à faire, du travail ou on ne sait quoi encore. Bien sûr qu’après trois ans d’absence il aurait tout mis en mode pause le temps de discuter avec elle. Elle aurait fait de même. Mais il restait tout de même qu’il avait peut-être des engagements aujourd’hui. Lucy se souvenait avoir vu de ces tramways dans des films. Certainement « Mme Doubtfire » et dans la série « Charmed ». Oui Lucy avait ses petites faiblesses, il lui arriver d’allumer la télévision ou d’aller au cinéma pour autre chose qu’un film d’auteur. Comme une envie de décompression parfois. L’envie d’une bonne histoire. Après tout les films ne sont ni plus ni moins que les contes que l’on raconte aux enfants pour les aider à s’endormir, ne fois qu’ils sont adultes. L’anglaise ne voulait surtout pas que Nick mette en péril son contrat s’il devait enseigner aujourd’hui ou ne change ses programmes pour elle. Seulement le « mal » était déjà fait, si l’on peut appeler cela un mal. Elle aurait décidemment du le contacter à l’avance. De cette manière elle aurait été sûre et certaine qu’il aurait pris le temps de changer son programme pour elle mais à l’avance, sans faire de faux bond à ses étudiants, collègue ou amis s’il devait les voir. Elle se demandait aussi comment ces retrouvailles allaient se terminer. Comment allaient-ils pouvoir se quitter après trois ans ? Et comment, ensuite, allaient-ils se revoir ? Il n’y avait rien de plus simple que de taper un numéro de téléphone ou de se rendre à une adresse. Certes, mais en réalité, c’était beaucoup, beaucoup, plus délicat. Les voilà revenus en enfance, comme deux gamins maladroits, à l’image de deux adolescents qui se plaisent et ne savent pas comment s’y prendre pour sortir ensemble.

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MessageSujet: Re: We're escaping the same way : circling. We're escaping the same way : circling. - Page 6 EmptyMar 6 Aoû - 13:17

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    « You have to wait together - for a week, for a year, for a lifetime,
    before the final intimate conversation may be attained and exhausted.
    So that... That in effect was love.
    »


« Eh bien honnêtement, j’avais pensé à prendre un cable car, mais puisque tu as ta voiture je ne voudrais pas t’embêter, et puis tu avais peut-être des choses à faire aujourd’hui. » Nick grimaça. Il n’avait jamais été très fan des transports en commun de San Francisco, ceux-ci étant assez différents de ceux de Londres. La ville de Big Ben regorgeait de taxis, bus et métros, mais ici en Californie les gens semblaient avoir une préférence pour le cable car, qui était un tramway ouvert, où bon nombre de jeunes trouvaient intéressants de mettre le bazar. « Je n’ai rien de prévu aujourd’hui. » Nul besoin de lui dire qu’il s’ennuyait comme un rat mort chez lui sans avoir de cours à donner ni même d’enquête à mener de son côté. Les enseignements ne reprendraient qu’à la fin août, ce qui laissait à Nick tout le temps de s’ennuyer. « Et quand bien même j’avais eu quelque chose, je n’y serai pas allé. » Une manière bien claire de faire comprendre à la jeune femme qu’elle était actuellement au sommet des préoccupations du criminologue. « Et puis, il n’est que cinq heures… » Cette fois, c’était l’heure du thé, pensa-t-il, amusé en se souvenant de la raison qui l’avait amené à se rendre au supermarché : le lait, pour son thé. « …et je n’ai toujours pas de lait. » Avoua-t-il, presque dans un murmure, un petit sourire aux lèvres. Et dire que c’était grâce à une simple brique de lait qu’il avait retrouvé la femme qu’il aimait. Drôle de coïncidence dira-t-on. Très anglais, cependant.

Il se redressa soudainement et commença à faire les cent pas face à Lucy. « Ecoute, je ne vais pas te mentir. Je n’y comprends rien ! Je ne sais même pas ce que je suis censé te dire ! Je sais que je vais te paraître stupide et dieu sait que je n’admets pas cela très souvent, tu me connais, mais là… A chaque chose que tu t’apprêtes à dire, j’ai l’impression que tu vas m’annoncer que tu dois aller dans ta chambre d’hôtel ou que tu dois aller faire je-ne-sais-trop-quoi et ça me rend malade. Malade de penser au fait que tu vas finir par partir ! » Ah là, il se détestait profondément pour avoir osé avouer ce genre de choses et ce, même – et surtout – à Lucy. Lui qui avait toujours appris à garder le contrôle sur tout, voilà qui gâchait tout.
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MessageSujet: Re: We're escaping the same way : circling. We're escaping the same way : circling. - Page 6 EmptyMer 7 Aoû - 1:51


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Lucy n’avait jamais emprunté de tramway de sa vie. Et pour tout dire, elle trouvait celui typique de San Francisco un brin romantique. Peut-être parce qu’il avait une allure du passé, mais pas moins dépassée. Tout du moins à ses yeux. Elle avait toujours aimé ce qui était vieux, elle trouvait ça tellement plus charmant. Elle n’était pas très fan de la révolution numérique non plus mais elle ne vivait pas à contre-courant contre son époque. Nick la rassura en lui indiquant qu’il n’avait rien de noté sur son agenda pour ce jour, mais seul lui pouvait en être aussi sûr. Pour Lucy, ce n’était une fois de plus qu’une formule de politesse pour la rassurer, un mensonge emprunt de gentillesse. Il avait forcément quelque-chose à faire puisqu’ils s’étaient croisés au supermarché. Ce n’est pas le genre d’endroit où l’on va par plaisir. Enfin peut-être que cela fait plaisir à certains de déambuler dans des allées regorgeant de produits et de clients, mais pour Lucy, tout ceci n’était que synonyme de consommation et société de masse, soit, quelque-chose qui la répugnait. Quoiqu’il en soit, même s’ils étaient venus pour cela, aucun des deux n’avaient fini ses courses. Le problème de l’hôtel c’était que Lucy n’avait qu’un lit et une salle de bain. Pas de cuisine, pas de kitchenette, rien pour cuisiner. Et Lucy n’avait pas les moyens de se payer le restaurant matin, midi et soir. De telle sorte que sa liste de course comportait essentiellement des salades repas et autres casse-croûtes. Là encore, si son médecin la voyait il hurlerait à la mort. Lucy ne reprenait pas sa vie en main. Enfin en un sens si, elle était venu rejoindre son premier, seul et grand amour, mais elle ne suivait pas les recommandations, elle avait pris l’avion, s’était rendue dans une région où les décalages horaire et climatique n’étaient pas négligeables et ne reprenait pas de bonnes habitudes alimentaires. Ses premiers jours de liberté n’étaient pas très glorieux. Puis l’universitaire précisa que dans l’hypothèse où il avait quelque-chose de prévu ce jour, il n’aurait laissé tomber pour elle. Pourtant il avait raison, il n’avait rien à faire aujourd’hui, comme la plupart des autres jours. Si Lucy avait été plus attentive, elle se serait souvenue qu’ils étaient en août. Les campus sont toujours fermés en août. Mais elle était tellement perdue. La trentenaire n’avait plus aucun repère temporel. C’est qu’elle avait passé trois ans en clinique, quasiment coupée du monde et du temps qui s’écoulait. « Et puis, il n’est que cinq heures… » L’heure du thé. « Tea time… » Souffla Lucy. Ses yeux pétillaient comme si elle venait de découvrir l huitième merveille du monde. Le thé de l’hôpital n’était pas insipide, il était juste fade, terriblement fade. Et lors de ses mauvais jours elle trouvait qu’il avait un goût de chaussette. Mais même lorsqu’elle allait au plus mal, elle exigeait toujours son rituel du thé. Anglaise jusqu’à la moelle. « …et je n’ai toujours pas de lait. » Cette fois-ci c’est Nick qui murmurait. Mais alors que Lucy s’apprêtait à lui proposer d’aller en acheter justement, pour qu’ils puissent honorer dans les règles leur traditionnel thé de cinq heures, et Dieu seul sait que Lucy n’avait pas bu de véritable bon thé depuis plusieurs années déjà, l’expert en criminologie se redressa brusquement. « Écoute, je ne vais pas te mentir. Je n’y comprends rien ! Je ne sais même pas ce que je suis censé te dire ! Je sais que je vais te paraître stupide et dieu sait que je n’admets pas cela très souvent, tu me connais, mais là… A chaque chose que tu t’apprêtes à dire, j’ai l’impression que tu vas m’annoncer que tu dois aller dans ta chambre d’hôtel ou que tu dois aller faire je-ne-sais-trop-quoi et ça me rend malade. Malade de penser au fait que tu vas finir par partir ! » Le voir faire des vas-et-viens incessant donnait le tournis à Lucy. Se redressant à son tour, elle attendit que Nick passe une nouvelle fois devant elle et posa délicatement sa main sur son épaule. Il ressemblait à un enfant à qui on avait offert le jouet parfait, celui tant attendu, trop attendu, qu'il semblait irréel qu'on le lui offre aujourd'hui, celui qui y tient tellement qu'il a trop peur que ce ne soit qu'une mauvaise blague, ça lui ferait bigrement mal. « Il faudra bien que l’on se sépare à un moment où à un autre Nick. Tu l’as dit toi-même, on aura besoin de temps. Toi pour réfléchir à ce que tu veux pour nous, et moi pour choisir entre toi et ma famille. » Finalement cela revenait au même, chacun devait prendre une décision concernant leur avenir, ensemble, ou séparés. Toutefois, Lucy ne pu s’empêcher d’avoir un pincement au cœur, qui se répercuta sur sa lèvre qu’elle vient mordre de sa mâchoire supérieure, lorsqu’elle parla de trancher entre Nick et sa propre famille. Dilemme excessivement inhumain. « On a besoin d’être seul pour réfléchir et prendre la bonne décision. On a besoin de recul, comme toi quand tu es sur une enquête. » Lucy la douce, Lucy la pédagogue. Celle qui avait toujours le mot juste, qui gardait toujours son sang-froid, qui se mettait toujours à la place d’autrui… Un talent qu’elle avait acquis au cours de ses années d’enseignement. Elle travaillait dans une maternelle, autant dire qu’avec les tout-petits, les efforts d’adaptation pour se comprendre étaient sûrement bien plus importants que pour n’importe quelle autre tranche d’âge. « Comme tu l’as dit, il n’est que cinq heures, allons prendre un thé chez toi. Je n’ai aucune obligation, je peux rester près de toi autant de temps qu’il te faudra pour avoir la certitude que je ne suis pas une illusion. Mais avant il nous faut te trouver du lait. » Elle avait pris le même ton qu’elle prenait « autrefois » lorsqu’elle essayait de calmer le jeu entre deux enfants ou de régler la crise d’un chérubin, sans pour autant chercher à l’infantiliser. Lucy avait toujours cherché à apaiser les conflits entre ses élèves, mais en dehors de ce cadre, on ne pouvait pas dire que c’était le genre de femme qui cherchait à tout prix à ne pas faire d’histoire. Elle savait mordre et se faire respecter. Et puis elle savait séduire aussi, c’était sa façon de manipuler les gens, comme Nick le faisait avec ses talents d’orateur et de persuasion.
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