Words like violence, break the silence.

Retrouver ma couleur blonde, chose faite. Cela faisait quelque temps que j'avais pris rendez-vous chez mon coiffeur afin de m'arranger l'affreuse coupe de cheveux rose pétant avec laquelle je me promenais depuis quelque temps maintenant. Tout allait bien à présent, à quelques détails prêts, certes, mais la plus grosse des tempêtes venaient de s'éclipser, aucune autre raison valable ne me poussait à garder ma chevelure rose. Respirant un grand coup en sortant de la boutique, un large sourire illumina mon visage avant que je ne vienne à jeter un rapide coup d'œil à ma montre. Il me restait une dizaine de minutes pour me rendre au SPA, autrement dit, je devais courir, ma phobie des voitures n'étant guère passée, j'étais comme une petite fille qui se devait de monter dans ces véhicules en étant accompagnée au risque de me jeter à l'extérieur en moins de cinq secondes. Ma course effrénée ne s'arrêta que lorsque je fus arrivée à destination avec cinq minutes de retard, j'aurais pu faire bien pire cela dit, comme traîner de la patte tant je regrettais finalement ce rendez-vous en compagnie de Maëlle. Je m'étais permise de prendre contact avec elle ces derniers temps, n'ayant en aucun cas mentionné son petit-ami qui n'était nul autre que mon demi-frère, James. J'avais simplement prétendu être une amie d'Aengus et de devoir lui parler de cette dernière autour d'un massage, autant se mettre à l'aise pour cette discussion qui finalement serait centrée sur ce cher O'Malley. Pour des informations quant à sa vie, son passé, ce qu'il était, j'étais prête à tout, même à fraterniser avec l'ennemie, quoi que Maëlle ne semblait pas avoir un mauvais fond, je ne savais que très peu de chose à son sujet hormis ce qu'Aengus m'avait soufflé avant le procès. J'entrais alors dans l'institut et découvrais que la jeune femme était déjà en train de patienter. « Hey, salut ! Tu vas bien ? » Devais-je lui faire la bise ou non ? Non, ça me paraissait un peu trop bizarre, voir même déplacé, je la saluais donc au passage d'un simple geste de la main et d'un mince sourire en coin. Une serviette autour du corps et quelques minutes plus tard, nous voilà dans une grande pièce, allongées sur des tables de massage. Enfin, voilà un sacré moment maintenant que je n'avais plus pris soin de moi de la sorte, l'occasion était plus que parfaite bien qu'au fond, j'avais peur qu'elle ne puisse prendre mal toutes les questions que je comptais lui poser au cours de cette séance, tout comme la dure révélation que j'allais lui faire par la suite. Difficile d'appréhender sa réaction alors que je ne savais presque rien, hormis ce que l'on m'avait compté, quant à sa relation avec mon demi-frère, ayant fait un marché avec ce dernier qui m'empêchait de m'initier dans sa vie privée afin qu'il ne se mêle pas de la mienne. Quoi qu'il en soit, je n'étais pas vraiment là pour discuter de tout ce que pouvait faire James dés lors qu'il se trouvait seul avec Maëlle, j'allais simplement m'assurer au passage qu'elle ne lui voulait aucun mal et que ses sentiments à son égard étaient sincères. « C'est gentil d'être venue en tout cas, une petite après-midi détente, je crois qu'il n'y a que ça de bon après cette fin d'année. » Oh oui, les vacances, souffler quelques semaines avant de reprendre le chemin de l'université, autant dire que cette petite heure de massages était la bienvenue. Bon et maintenant, par où je commence ? Par une petite question sur Aengus avant de contourner le sujet pour arriver sur celui pour lequel nous étions en fin de compte ici ? « Tu as eu des nouvelles d'Aengus depuis le procès ? » Qui ne tente rien, n'a rien, cela fera un joli tremplin vers James.

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En toute sérénité. Je n'aurais pas employé ces termes, mais Maëlle ne savait en rien ce qui allait lui tomber sur le coin de la figure d'ici quelques minutes. Je ne savais pas quand exactement, ni même comment j'allais pouvoir lui annoncer le fait que j'étais la demi-sœur de son petit-ami. Je ne pouvais même pas anticiper sa réaction étant donné que je ne connaissais en rien la jeune femme, Aengus ne m'ayant parlé que très brièvement de cette dernière et uniquement dans le but de m'expliquer le pourquoi du comment de leur procès. J'étais navrée d'infliger à la jeune femme un tel calvaire, de remettre en partie le sujet sur la table en venant à lui parler de ma meilleure amie, mais je ne voyais aucun autre moyen qui me permettrait de rebondir sur James. Je voyais bien que le sujet était loin de lui convenir et intérieurement, je me giflais de plus bel. Quelle idée de l'avoir amené dans ce SPA, endroit qui ne la détendrait peut-être pas en vu de la discussion que j'allais entamer d'ici quelques instants. J'allais d'abord aller à la pêche aux informations, puis enfin, je lui avouerais ma relation avec James. Dur, j'en avais mes organes internes qui se tordaient dans tous les sens, me donnant une envie soudaine de vomir. Ou alors était-ce dû aux nombreux verres d'alcool que j'avais ingurgité la nuit précédente, allez savoir, à cet instant, je n'étais plus sure de rien, ni même si j'allais pouvoir lui dire la triste vérité. « Désolée... J'espérais malgré tout que les choses se soient un peu arrangées entre vous. » Tais-toi Kirby, tu t'enfonces, tu crois vraiment que les deux femmes vont faire la paix ? Quoi que peut-être qu'elles n'auraient pas trop le choix. Imaginez un peu la scène au cours de laquelle je débarquerais chez mon demi-frère, qui se trouverait en compagnie de Maëlle, accompagnée d'Aengus, bien évidemment. Elles ne pourront pas rester en froid jusqu'à la fin de leurs jours, peut-être même que James pourrait m'aider sur ce point. Quoi qu'il me déconseillerait de faire quoi que se soit, je m'en étais déjà assez pris la tête en prenant la défense de mon amie au cours de notre première discussion, où je lui avais révélé que je connaissais brièvement leur histoire à tous les trois. Il m'avait clairement envoyé balader en me demandant de me mêler de mes affaires et non de celles des autres. Bien sur, lui avait le droit de se mêler de ma vie, le vicelard. Des mains vinrent alors à se poser sur mon dos et j'en sursautais presque. Bonjour bel inconnu. Quoi que les doigts étaient bien trop fins... pardon, madame. « Et dis-moi, avec James, tout se passe bien ? J'ai entendu dire qu'il était loin d'être... le mec parfait. À vouloir fouiner dans la vie des autres ou encore à ne se soucier que de sa petite personne. J'espère juste qu'il prend soin de toi. » Toutes ses paroles étaient sorties si subitement que je vins à me mordre la langue. Bordel Kirby, apprends un peu à mesurer tes paroles, mais qu'aurais-je dû dire après tout ? C'était comme cela que je voyais James, comme cela qu'Aengus avait parlé de lui, difficile de croire qu'avec Maëlle, il arborait un comportement plus tendre, ou alors elle était maso et adorait être traitée comme un chien, enfin passons, cela ne me regarde en rien. Désolée frangin, mais aujourd'hui, je trahis notre sermon, j'ai besoin d'en savoir plus à ton sujet. Ce n'est certainement pas le professeur qui allait me parler de lui, du coup, je cherchais mes informations où je le pouvais. Aengus dans un premier temps, Maëlle dans un second, peut-être que cette dernière saura mieux éclairer ma lanterne. Quoi que j'avais peur qu'elle vienne à me dire qu'il était l'homme le plus parfait au monde. Non, ça, c'est Noah, et entre les deux, il y a une énorme différence. L'un est un parfait gentleman, l'autre est une véritable tête à claque. Comme sa sœur.

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Folle alliée, se fut le premier terme qui me vint en tête à cet instant et c'est sans nul doute ce que Maëlle venait à penser de moi à cet instant, m'initier ainsi donc dans sa vie privée alors que je ne la connaissais en rien, alors que je n'étais même pas censée connaître James, ce dernier n'était déjà pas l'un des professeurs que j'avais. S'il avait été présent, il m'aurait sans nul doute collé une tarte en pleine figure pour avoir trahi mon sermon quant au fait que je n'allais pas m'initier dans sa vie privée s'il en faisait de même, j'espérais que Maëlle ne dirait que traitre mot quant à cette conversation, au risque de voir mon frère se mettre à fouiner dans des histoires dont je désirais le tenir éloigner. Oh Kirby, la prochaine fois, va droit au but au lieu de tourner autour du pot, cela ne te réussit en aucun cas. Pour une fois que j'avais décidé de prendre des pincettes au lieu de déballer toute la vérité comme je le faisais toujours, je me sentais plus que stupide. Roulant des yeux en entendant les premières paroles de la jeune femme, je comprenais un peu mieux pourquoi James avait tant tenu à me remettre sur le droit chemin. Ou alors, c'était de la pitié, rien de plus, allez savoir ce qu'il avait vraiment pu ressentir en me voyant pour la première fois avec cette coupe de cheveux rose bonbon que j'arborais il y a quelques jours encore. « Oui, enfin, ça risque de prendre pas mal de temps, et je veux juste m'assurer qu'Aengus est en sécurité avec lui. » Elle avait bel et bien raison, mieux valait que je me fasse ma propre idée, mais celle-ci était déjà toute faite et pourtant, je m'étais rappelée que mon amie avait parlé en bien du professeur O'Malley, et pour ma part, je n'avais encore rien vu de bon en lui. Hormis le fait qu'il m'avait payé quelques tenues et qu'il s'inquiétait pour moi. Je respirais à fond, le visage collé contre la table de massage durant quelques instants alors que je m'abandonnais au bien fait de ce soin. Un peu de silence afin de réfléchir à comment j'allais pouvoir lui annoncer ce que je lui cachais. Quelques inspirations plus tard et je venais à nouveau à tourner mon regard vers la brunette. « En fait, si je t'ai amené ici, ce n'est pas pour parler de ce qui a pu se passer avec elle. Il n'y a aucun rapport avec le procès, j'ai retenu une sacrée leçon à ce propos... » J'entendais encore ses paroles résonner dans ma tête et ce malgré le fait que de nombreux jours s'étaient écoulés depuis. À présent, j'essayais de fourrer un peu moins mon nez dans les affaires des autres, mais je devais avouer que cela était loin d'être évident. « Et ce n'est pas à cause d'Aengus que j'essaie d'en savoir plus sur James... » Oh que non, et même, je n'aurais pas abordé Maëlle juste à cause de mon amie, je savais pertinemment qu'elle n'aurait aucune confiance en un homme qui lui voulait vraiment du mal. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine et cette soudaine envie de cracher mes tripes vint à me reprendre. Un mal de ventre intense vint à me surprendre. Je ne voulais pas la faire fuir, mais j'avais peur qu'elle puisse mal prendre le lien qui me liait à son petit-ami. Mais que voulez-vous, on ne choisit pas sa famille, et je n'étais en rien responsable de ce qui s'était passé plus de trente ans auparavant entre ma mère et le père de James, une liaison qui était arrivée à mes oreilles il n'y a que très peu de temps. « James est mon demi-frère. » Et voilà, la bombe était lâchée.

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Des détails m'échappaient toujours quant à ce procès et je me rendais compte qu'Aengus m'avait bien caché des choses sur ce sujet, comme quoi, je n'avais pas été la seule à garder enfuie quelques secrets. Mais tout cela n'était qu'un prétexte car à ce jour, je n'avais aucune nouvelle de la jeune femme. Je pensais toujours à elle, je ne pouvais le cacher, elle était ma meilleure amie et me manquait terriblement. Cette dispute, si on peut appeler cela de la sorte, qui avait éclaté au cours de notre voyage à Tampa, m'avait profondément blessé et je ne savais plus quoi en penser. Je ne savais pas même pour quelle raison, elle avait décidé de me claquer la porte au nez. Depuis ce voyage, je ne lui avais pas reparlé, la peur de nous disputer une fois encore sans nul doute, et pourtant, je savais que je me devais de faire un pas en sa direction. Quand ? Aucune idée. Il n'avait rien dit de notre lien familial à Maëlle ? J'en fus sans doute la première surprise, moi qui m'attendais à ce qu'il lui en avait déjà fait part, ou tout du moins de lui avoir au moins dit qu'il était sur les traces de sa demi-sœur, mais non, apparemment rien, ou Maëlle était une bonne comédienne, au fond, je ne savais plus quoi penser. Elle avait raison, c'était pathétique. J'étais pathétique, mais je ne faisais plus confiance à la gent masculine depuis bien trop longtemps. Un ex petit-ami, un père, des amis qui m'avaient trahi, autant dire que j'étais sur mes gardes vis-à-vis des hommes. J'apprenais à leur redonner ma confiance, lentement, mais sûrement, merci Noah. La jeune femme demanda alors aux masseuses de nous laisser un instant, et tandis qu'elle venait à se redresser, je repassais encore ses paroles dans ma tête avant de m'asseoir à mon tour, lui faisant ainsi face. « Je suis déjà allée le voir. On a déjà passé un peu de temps ensemble, mais... je ne sais pas, je le trouve trop agaçant, trop prétentieux, trop sur de lui, j'ai du mal à établir un vrai contact alors qu'il cherche plutôt à me connaître par cœur plutôt qu'à me parler de lui. » C'était la première impression que j'avais eu de lui, cette fois où il m'avait abordé dans les couloirs en prétendant devoir se renseigner quant à ce que je ferais suite à la fin de cette année d'université. Tout était rapidement devenu plus personnel et ces derniers mots m'avaient fait comprendre que nous avions un lien plus ou moins étroit. La deuxième fois, j'avais déjà eu affaire à sa fille, laquelle avait joliment prétendu que mes fesses étaient grosses. Oui, j'étais rancunière, et je n'oubliais pas le fait que j'allais devoir me venger de cette pauvre gamine. Encore une fois, j'avais eu cette impression d'être en face d'un homme qui se croyait intouchable, autant dire que cela m'avait énervé au plus haut point, déplorant une telle attitude. « Enfin c'est vrai, t'as raison, c'est plus que pathétique d'en arriver là. J'espérais que comme tu étais la personne la plus proche de lui, tu pourrais m'aider, ne serrait-ce qu'un tout petit peu. Mais j'avais tord, c'est pas grave. » Loin de moi l'idée de la faire changer d'avis par mes mots. Je ne devais plus rien espérée à présent. Aveuglée par le fait que je tenais à apprendre des tonnes d'informations rapidement, je ne m'étais pas même mise en tête qu'il serait fort probable que Maëlle refuse de dire quoi que se soit. Je la comprenais, j'en ferais de même vis-à-vis de Noah. Parce que je l'aimais, parce que sa vie privée ne regardait en rien une parfaite inconnue. C'est après tout ce que j'étais aux yeux de Maëlle. « Si cette petite conversation pouvait rester entre nous... je t'en serais reconnaissante. », ajoutais-je à la suite après un nouveau soupir. Si James venait à apprendre mon petit complot dans son dos, autant dire que je risquais gros, qu'il n'hésiterait pas un seul instant à déterrer mes secrets les plus noirs et je le voyais très bien commencer à s'étaler en long et en large sur la relation que j'entretenais actuellement avec Noah, oui, parce qu'avec la chance que j'avais, il était déjà au courant du tournant qu'avait pris cette histoire.

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Le rouge m'était monté à la tête un peu trop rapidement, prise de honte de par cette situation plus que pathétique. Je n'étais pas comme ça d'habitude, mais je devais admettre que le choc avait été trop grand et que le comportement de James ne m'avait aidé en rien à accepter cette vérité. Il en savait trop à mon sujet, pour avoir mené ses propres recherches tout d'abord sur sa mère, ce qui l'avait entraîné jusqu'à moi, puis j'en avais pris pour mon grade. Il connaissait presque tout, de mon parcours scolaire en passant de ma relation cachée avec Noah, et ce, même sans lui avoir adressé une seule fois la parole. Attendez que j'apprenne à miss Maëlle le fait que son petit copain m'avait espionné pendant des semaines, attendez que je lui annonce que j'avais d'abord prit James pour un pervers, jusqu'à ce que je ne découvre ce pour quoi il me suivait telle une ombre. James sur ses gardes ? Non, je n'avais pas pensé cela un seul instant, étant donné que c'était ce dernier qui avait fait le premier pas vers moi. Mais je l'écoutais, attentivement, retrouvant en bonne partie mon caractère dans la description qu'elle venait à faire de mon demi-frère. Je haussais alors les épaules à sa question, je n'étais même plus sur de vouloir de son aide au final, prenant petit à petit conscience du ridicule de la situation. Mais peut-être arrivions-nous malgré tout à communiquer, parler un peu du professeur tout en parlant de la relation qu'elle entretenait avec lui. Après tout, si mon frère tenait à garder un œil sur les relations que j'entretenais avec la gent masculine, autant en faire de même pour lui, vis-à-vis des femmes, cela va de soi. Lui parler de cette histoire ? Dur. Mais là était peut-être le seul moyen d'obtenir ce que je voulais, des informations. Après un instant d'hésitation qui sembla durer quelques minutes et un faible soupir, je me lançai donc. « Ma mère était à l'époque déjà en couple avec mon père, mais elle a entretenu une brève relation avec le père de James en Irlande et elle est tombée enceinte de ce dernier. Elle l'a mis au monde puis est partie du jour au lendemain en les abandonnant tous les deux, quittant le pays avec mon père. Elle ne les a plus jamais revus et n'a jamais cherché à les retrouver. Ne me demande pas pour quelle raison elle les a laissés, je n'en sais strictement. Je viens de te donner les seules informations que je connais quant à cette histoire. » Je n'en avais pas eu plus de la part de mon père, la discussion s'étant transformée en règlement de comptes et j'avais craint pour ma propre sécurité alors qu'il avait commencé à lancer quelques objets à travers l'appartement. Le cœur lourd, je me permettais de continuer sur ma lancée. De toute manière, elle en chercherait sans nul doute à en savoir plus, et si ce n'était pas pour aujourd'hui, cela sera pour un autre jour et je doute fort que James ne vienne jamais à lui toucher un mot sur cette histoire. « Ce n'est pas le fait que James soit mon frère qui me dérange, mais plutôt le fait que mes parents aient pu me cacher tout cela pendant tant d'années. Le découvrir de sa bouche a été sans nul doute plus... désastreux, que ce que je n'aurais pu penser. Mais je ne crois pas qu'il soit en courant de toute l'histoire, alors si tu pouvais juste... gardez ce détail pour toi, afin que je puisse lui en parler moi-même... » Ma -j'aurais plutôt dû dire notre, mais j'avais toujours du mal à l'admettre- mère, l'avait abandonné, là était la seule chose qu'il avait retenu. Et il la détestait, bien qu'elle était morte. Il n'avait pas une seule fois était compatissant à son égard. « Je sais que nous n'avons rien en commun lui et moi, physiquement parlant, mais crois-moi, il y a des manies et des traits de caractère qui ne trompe pas. » M'étant remémoré ses paroles, je me devais malgré tout de faire une réflexion quant à ses dires, lui montrant que ces informations n'étaient pas tombées dans les oreilles d'une sourde. D'ailleurs, sa fille et moi avions également le même sale caractère. Sa fille... Maëlle ? Non, un peu jeune pour être sa mère. Quoi que la mienne était tombée enceinte de James alors qu'elle n'avait pas encore vingt ans. « Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ? Si je peux me permettre. » On va résoudre le mystère petit à petit.