the great escape
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C'est la vie pas le paradis! ♪

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MessageSujet: Re: C'est la vie pas le paradis! ♪ C'est la vie pas le paradis! ♪ - Page 2 EmptyVen 10 Mai - 19:43




AENGUS O'GRIFFIN & JORDEN-KOL ROSENBACH



En fait, je ne sais pas si laisser Aengus toute seule était une aussi bonne idée que ça. Bon, dans un sens elle semblait être beaucoup plus calme qu'en temps normal mais justement, c'était suspect. Dans les deux cas ce n'était pas une bonne idée. Soit, elle me saccageait complètement ma chambre, tu me dira, elle était déjà en bordel. Ou soit, elle faisait un malaise ou je ne sais quoi pendant que j'étais sous la douche. Tu sais quoi mon petit Jorden ? Tu te poses beaucoup trop de questions pour ton petit cerveau. Aengus était une grande fille, si jamais elle avait un problème, elle n'aurait qu'à hurler et j’accourrai tel un prince charmant sur son cheval blanc. Je pris donc la direction de la salle de bain avec la ferme intention de ne pas mettre trop de temps non plus. J'enlevai mon caleçon avant d'entrer dans la douche.

L'eau coulait sur ma peau, c'était tellement bon, si je m'écoutais je serai resté une bonne demi-heure, à savourer l'eau bouillante. Mais bon, Aengus était là, je ne pouvais pas me permettre non plus de faire ma larve et de la laisser toute seule trop longtemps. Une fois lavé, je sortis de la douche et me sécha rapidement. J'enfilai des fringues attrapé à la volé et prit un peu plus de temps pour faire mes cheveux. Et ouais, une vraie nana avec ses cheveux. Et alors ? J'assumais parfaitement. Bref, je sortis donc de la salle de bain et tomba sur un fantôme .. ou du moins Aengus sous mon draps. « BOUHOUUUUUU ! » Je levais les yeux au ciel avant d'afficher un sourire désabusé. Je m'adossais contre le mur, croisa les bras et la regarda, amusé par la situation. « Mmh ! » Elle y croyait à son affaire, c'était plutôt amusant. Cela me rassurait un peu, la Aengus que je connaissais était bel et bien de retour. Ouf. Aengus se mangea le mur avant d'éclater de rire, je ne pu m'empêcher de faire pareil. Cette fille était tellement spontané, c'était plutôt énorme, il était clairement impossible de s'ennuyer avec elle. Ah si bien sûr, quand on s'arrête aux apparences et qu'on ne cherche pas plus loin, là oui en effet, Aengus pourrait passer pour la fille lourde et provocante. « J’avais pas la brune de tout à l’heure pour faire mon boulet mais ca pouvait y ressembler hein ?! Dans mon pays, je faisais visiter des châteaux hantés et tout ! Du coup, j’ai côtoyé des fantômes. Ils m’ont montré comment on fait ! J’ai eu mon permit de fantôme ! J’y ressemble non ? » J'éclatais d'avantage de rire, elle inventait vraiment n'importe quoi. Mais où pouvait-elle aller chercher tout ça, parfois je me le demandais. « Je peux la rappeler si tu veux mais je doute qu'elle ne veuille me revoir. » Je pris un air triste deux secondes avant de sourire de nouveau. « Un jour faudra que je le passe ce permis fantôme. » je m'avançais vers Aengus. Elle jeta le drap au dessus de nous et semblait émerveillée par ce bout de tissus. Super, moi qui allait devoir refaire le lit après. Adepte du glandouillage bonjour ! Le drap nous recouvrit instantanément et elle trouvait ça drôle. « C'est malin et je dors dans quoi moi ce soir ? » Je lui fis un clin d'oeil avant d'enlever le drap et de m'asseoir sur le lit. J'attrapais au passage mes chaussures qui s'était éparpillés avec les folies de la veille. « Allez, rhabilles-toi, je t'emmène manger un truc dehors. Où tu veux, c'est moi qui invite, fais-toi plaisir. » Ce n'était pas tous les jours que je me montrais aussi gentil et serviable, à Aengus d'en profiter maintenant !

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MessageSujet: Re: C'est la vie pas le paradis! ♪ C'est la vie pas le paradis! ♪ - Page 2 EmptySam 18 Mai - 0:30

« J’ai refais tout ton lit Banane. » Déclara Aengus en lui tirant la langue.

Mon dieu, c’est qu’avec le drap sur sa tête, monsieur allait finir ébouriffé ! Devait elle lui signifier qu’une de ses mèches avait malencontreusement bougé ou pas ? Hum…oh aller, juste pour le fun de le voir se pouponner à nouveau. Dans un sourire, Aengus acquiesça à sa proposition. Jorden savait parfaitement que la blonde n’était pas le genre de femme à se faire inviter ou même à apprécier le luxe outre mesure. La simplicité voilà ce que la gamma aimait.

« Avant, j’aimerai surtout aller chercher des affaires chez moi. Je peux pas rester comme ca avec ma tenue vieille de l’hopital. Compte pas sur moi pour faire ton faire valoir. Le beau gosse et la pouilleuse c'est démodée!»

Après tout, maintenant qu’il savait d’où elle sortait, elle n’avait plus besoin de faire une montagne de détours pour parvenir à ses fins. Avec un peu de chance, il l’accompagnerait chez elle. Depuis peu sa relation avec ses parents se tendait. Sans en comprendre la cause, Aengus craignait de mettre un pied chez elle. Une peur tellement tenace et virulente qu’elle n’avait pas osé se rendre chez eux à sa sortie de convalescence. Elle avait fait une demande de chambre dans sa confrérie malgré son manque de moyen financier pour s’assurer que ses parents ne pourraient plus l’atteindre autant par des mots que par des gestes. Cette requête auprès de Jorden pouvait paraitre anodine, mais pour Aengus l’ensemble revêtait une grande importance.

Finalement, Jorden lui proposa de la conduire à son domicile pour récupérer ses fameuses affaires dont elle lui avait parlé. Arrivant devant une ravissante villa auquel Jorden devait être habitué, Aengus leva les yeux au ciel en s’imaginait que Monsieur Rosenbach pouvait confondre l’ensemble avec la cabane du garde chasse. Elle ne précisa rien du tout. Le silence est d'or.

Avançant vers l’intérieur en invitant Jorden à la suivre, elle pivota vers lui pour lui déclarer.

« C’est chez mes parents. Mes frères passent de temps en temps alors mes parents leurs gardent une chambre. La mienne est en bas. »

La plus pourrie certes mais pour Aengus, c’était déjà le paradis. Elle ouvrit donc la porte préférant s’annoncer pour éviter les ennuis.

« C’est moiiiiii ! »

Un bruit sur la droite indiqua la présence d’un homme, grand, brun, la gueule plus ou moins avenante. Nul doute qu'il avait été blessé. Des cicatrices trônaient sur ses mains et il avança en clopinant pour serrer la main de Jorden. Souriante, Aengus n’eut à peine le temps de présenter Liam à Jorden que les flics arrivaient déjà. Aengus tourna son regard sur son frère ainé qui se penchait vers la porte pour entrevoir les policiers.

« J’ai rien fait je vous jure. » Cru bon se justifier la blondinette en levant les paumes de ses mains vers le ciel.

Inquiète, la gamma s’approcha de son frère pour lui prendre le bras. Pourquoi avaient-ils tous des têtes d’enterrement ? Pourquoi sentait elle leurs regards se cramponnaient à son frère?

« Veuillez reculer mademoiselle je vous prie. » Ordonna l’un des agents avec sérieux.

Mais vous savez ce que l’on obtient dans ce genre de situation non ? Son étreinte se resserra sur son frère. Non ! Elle ne le laisserait pas partir. Personne ne touchait son aîné. Elle avait promit qu’il ne lui arriverait plus jamais rien, qu’il ne serait plus jamais seul, qu’il ne serait plus jamais dans le noir et emprisonné. Elle avait juré que sa vie serait plus facile à présent. Personne ne comprenait rien à rien. Il avait rien fait. Impossible qu’on lui retire son frère. Mais Liam retira doucement son bras des doigts de sa cadette avant de lui offrir un regard rassurant. L’effet aurait pu fonctionner si Aengus ne sentait pas la panique l’envahir.

« Ne le touchez pas J’AI DIS ! » Hurla Aengus en plissant le regard. « Vous êtes même pas policiers si ca se trouve ! NE LE TOUCHEZ PAS ! »

Mais l’agent de police sortait sa petite plaque bien lustrée. Probablement la faisait il briller un peu plus chaque soir. L’envie de cracher dessus pour lui frotter sa merde sur le sommet du crâne traversa l’esprit de la blonde.
Mais les menottes enfermaient lentement les poignets de son ainé accentuant l’horreur dans son regard. Ils lui citaient ses droits comme une vieille rengaine sans la moindre importance. Ces mots qui détruisaient sa vie sonnaient sans mélodie, sans appel, sans le moindre doute. On le jugeait coupable avant même qu’il n’ouvre la bouche. Arrêté pour l’agression de Maëlle Silverwood. La sentence tomba nette, transportant aussitôt Aengus des années en arrière. Redevenir une petite fille fragile l' insupporta. Aengus serra les poings, prête à bondir sur l’agent qui poussa un peu trop brusquement son frère boitant. Mais le regard sévère de son frère la stoppa net dans son élan.

« Reste calme. Appelle Erwan. »

Reste calme…RESTE CALME ! Jetant un regard mauvais aux agents de police, Aengus s’apprêta à leur hurler d'aller se faire foutre, les insulter, bondir à leur misérable petite gorge. Ils n’étaient jamais ou ils devaient l’être. Ils ne servaient à rien, à rien… Leur uniforme n’offrait que l’illusion d’une sécurité! Mais ou étaient ils lorsqu’elle agonisait au sol ? Ou étaient ils lorsque cette lame avait découpé sa chair ? Ils ne pouvaient même pas recoller quelques morceaux d'elle-même qu'ils venaient tout ravager. Ils n’étaient bons qu’à détruire des vies. Finir en prison pour avoir dit la vérité ? Finir derrière les barreaux pour des mots qu’elle pensait trop fort ? Et alors ? La liberté commençait par l’énonciation des pensées. Ils empiétaient sa vie, détruisait le dernier rempart solide qu’il lui restait. Elle avait le droit de leur loger son poing dans la gueule ! Elle avait le devoir de protéger les siens contre ces intrus.


[HRP: et voilà tu reviens et TADAM! Un Rp tout propre. Je l'ai un peu...corrigé xD ]
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MessageSujet: Re: C'est la vie pas le paradis! ♪ C'est la vie pas le paradis! ♪ - Page 2 EmptySam 18 Mai - 22:25




AENGUS O'GRIFFIN & JORDEN-KOL ROSENBACH



Aengus, cette fille est unique et ne changera pas. J’aime beaucoup être en sa compagnie, elle a le don pour me calmer, de me faire rire et par-dessus tout, de ne pas être égoïste. Je ne sais pas si c’est un pouvoir magique qu’elle a mais en tout cas, elle est toujours de bonne humeur et fait toujours la folle. Dans un sens avec elle, je ne cherche pas à attirer l’attention ou à prendre possession de la situation. Je la laisse être déjantée et me laisse vivre, porté par sa douce folie. Non elle n’est pas folle, loin de là, ce n’est pas de la folie. Je ne vois pas Gugus comme une fille qu’il faudrait interner mais plus comme une fille extravagante qui a besoin de s’exprimer. A chacun son caractère, personnellement j’ai un vieux caractère de merde et elle a son propre caractère bien à elle. Après, je peux comprendre que l’on ne puisse pas supporter une fille comme Aengus, je le conçois tout à fait. Toujours à rire et à utiliser un humour parfois douteux, il est vrai que sa perpétuelle bonne humeur peut parfois agacé. Pour ça c’est bien, je ne la vois que rarement mais c’est ce qui fait son charme aussi hein.

Bref, je venais de lui proposer d’aller manger un truc en ville, je commençais à avoir faim. Mon ventre criait légèrement famine. J’aurai pensé qu’elle veuille se rendre dans un fast food ou alors aller manger un brunch dans un endroit agréable. Mais au lieu de ça, elle préférait opter pour une glace à la plage. Soit, ce que madame veut, madame aura. « Avant, j’aimerai surtout aller chercher des affaires chez moi. Je ne peux pas rester comme ça avec ma tenue vieille de l’hôpital. » Je finissais tout juste de finir de mettre mes chaussures, je me mis debout et la regarda en fronçant les sourcils. En fait, j’avais presque oublié qu’elle venait de l’hôpital. Qu’est ce qu’elle avait bien pu faire là-bas. Etrange, la question me brûlait les lèvres mais par respect pour elle, je ne lui poserais pas la question, du moins pas maintenant. Après tout, si jamais elle avait envie d’en parler, elle serait venue spontanément me le dire. Or ce n’était pas le cas, libre à elle d’en parler ou pas. « Pas de soucis, je te conduis chez toi si tu veux. » Bah normal en même temps, je n’allais pas la laisser rentrer toute seule à pieds comme ça. J’avais un minimum de conscience. On quittait rapidement la chambre, direction la maison d’Aengus. Le trajet fut assez rapide et je fus étonné de la proximité de son domicile. Bon, il est vrai que je conduis assez vite donc, c’était peut-être un effet d’optique. Me garant sur le bas côté, je descendis de la voiture, suivant la blondinette de près. Alors là, j’étais encore plus étonné du charme de la maison. Comme dans les films, une vraie maisonnette qui a du charisme et beaucoup de classe. Alors que j’admirais la maison, j’entendis à peine Aengus me parler. « C’est chez mes parents. Mes frères passent de temps en temps alors mes parents leurs gardent une chambre. La mienne est en bas. » Je jetai un rapide coup d’œil à l’environnement qui m’entourait. Alors c’était donc là que la famille d’Aengus vivait, intéressante. Je n’avais jamais vraiment porté attention à son entourage, sa famille. Je ne savais même pas si elle avait des sœurs ou des frères. C’était la première fois que la blondinette me faisait entrer dans une partie de sa vie. En temps normal, elle préférait éviter le sujet ou alors le contourner. « J’aime beaucoup le style de la maison. » Je ne pensais pas le moins du monde qu’Aengus pouvait être blasé de mon comportement et que je puisse avoir un jugement sur sa maison. Oui je la trouvais jolie et oui je le pensais. Merde alors, je n’étais pas qu’un fils de riche capricieux et blasé de la vie. Enfin, un peu mais bon, je ne suis pas que ça. Une fois à l’intérieur de la maison, la blondinette s’annonça, certainement pour éviter les mauvaises surprises. Tiens, en parlant de mauvaises surprises, nous étions loin de nous imager ce qui allait nous arriver. A peine étions-nous rentré dans la maison qu’une silhouette se distingua du rester et à en décrypter l’expression de visage d’Aengus, cette personne ne lui était pas étrangère. C’était sans doute son frère puisqu’elle venait de m’en parler un peu plus tôt. Nous nous avancions alors vers le jeune homme quand un bruit se fit entendre. Et là, tout s’enchaîna très vite. Les flics arrivèrent et arrêtèrent son frère. Je peux comprendre que cette situation puisse perturber Aengus. En venant ici, elle était loin de s'imaginer que les flics allaient arrêter son frère devant elle. Et pourquoi d'ailleurs ? Bonne question, il n'avait pas l'air bien méchant. Je laissais les choses faire quand la blondinette se plaça juste derrière le flic. Je ne sais pas pourquoi mais je le sentais super mal. Par réflexe, je me mis juste devant elle, histoire de faire un mur et d'éviter qu'elle ne se jette sur le flic. Et là. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je me pris une de ces droites sur le coin de la lèvres. J'eu un mouvement de recul sous la violence du geste. J'étais saisi, je ne m'y attendais vraiment pas. Ne voulant pas aggraver la situation, j'avançais dans sa direction pour l'obliger à reculer. « Laisse-le partir, tu ne fais qu’aggraver la situation là. » Voyant qu'elle était loin de se calmer, je pris ses poignets et l'obligea à se calmer. « Aengus maintenant tu te calmes. Tu veux qu'ils te foutent en garde à vue aussi ? Peu importe ce qu'il a fait, ce n'est pas à en réagissant ainsi que tu vas l'aider !! » Je fronçais les sourcils et serrait ses poignets. Décidément, elle n'avait pas dans la tête de le laisser partir.

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MessageSujet: Re: C'est la vie pas le paradis! ♪ C'est la vie pas le paradis! ♪ - Page 2 EmptyDim 19 Mai - 16:51


Il partait sans un mot de plus. L'éloignement provoqua une décharge d'adrénaline incontrôlable. Son corps passa en alerte maximum, transformé en donjon ou coffre fort dévoué à la protection de son trésor. Aussitôt, les défenses de la blonde s'activèrent avec violence. Comme une lionne protège ses petits ou comme un serpent veillant son nid, elle bondit. Nulle différence entre Jorden ou la police, nulle distinction entre ses uniformes de malheur et le brave epsilon. Le poing heurta une cible avant qu'elle ne soit propulsée au loin tel un pathétique pantin. Jorden se plaçait en marionnettiste, cherchant à trouver sur quelle ficelle tirer pour apaiser la colère grandissante de la blonde. Attrapant ses poignets, cherchant un contact visuel et l'obligeant à le regarder, il tâtonnait.

Mais la rage d'Aengus grondait. Les récents évènements alimentaient cette haine et colère par d'incessant regain de flammes. Se débattant sans relâche, Aengus grognait méchamment. Un bon coup de pied aurait pu mettre un terme à sa prison de chair. Néanmoins, se résoudre à blesser Jorden ne pouvait advenir que si son affection pour lui s'envolait. La chaleur de ses bras ce matin même, la douceur de ses lèvres sur son front et l'apaisement de sa nuit contre lui, donnaient à Jorden un pouvoir non négligeable. Puisque Jorden lui tenait fermement les avant-bras, Aengus secoua ces derniers pour remuer Jorden.

N'avait-il rien compris ? La situation lui échappait-elle ? Son frère ! C'était son frère qu'on lui arrachait et bien plus encore. Il était l'homme qui l'avait récupérée alors qu'elle ne se souvenait que d'une cousine sadique et colérique et de son prénom, qui l'avait conduite à toutes ses séances à l'hôpital, qui la couvrait quand elle avait commis une erreur et qui donnait bien plus encore que ce qu'elle n'avait su le remarquer. Pourquoi ne pouvait-elle pas lui venir en aide maintenant qu'il en avait le plus besoin ? N'avait- elle pour rôle que de n'être ce boulet fatiguant noué à la cheville de tous ses proches ?

« TU COMPRENDS RIEN ! ILS VONT LUI FAIRE DU MAL ! » S'écria t elle, la voix tremblante de colère.

Jorden obtînt gain de cause. Sans qu'Aengus ne puisse réagir, la police démarra pour s'éloigner au loin. Impuissante, la blonde regarda la voiture passer dans un pincement de lèvres. Cette salope de Silverwood allait lui payer cet affront. S'en prendre à son frère ! Quelle garce. Finalement, O'Malley avait trouvé la parfaite petite merdeuse qu'il avait méritée. Ils s'étaient bien trouvés, deux grands emmerdeurs réunis, deux saletés de fouineurs et d'hypocrites. Que lui réservait la suite ?

« Ouais bah c'est elle que j'aurais dû défoncer quand j'en avais l'occasion. Sa gueule de petite Miss parfaite et ses airs de fausses poupées fragiles. » Grogna Aengus avant de prendre une petite voix aigüe et d'agir comme une minette guindée inquiète de se casser un ongle. « Oh non surtout James je ne voudrais pas te déranger. Oh excuses moi pour mes manières un peu cavalière... » Dans un grognement, elle se libéra de l'emprise de Jorden pour commencer à tourner comme un lion en cage. « C'est une hypocrite ! Elle a en rien à foutre. Elle croit avoir de bonnes intentions et se vanter d'avoir des principes tout ce qu'elle fait c'est parler, parler, parler. Elle n'est que du vent et de belles apparences. Madame laisse les autres se mouiller et quand il est question de faire preuves de ses véritables principes, tout a disparu. »

Finalement, Aengus grogna une fois encore avant de prendre le téléphone de la maison. Sans laisser le temps à Jorden de répondre, elle déclara d'une voix tranchante.

« Je passe un coup de fil. »

Son frère devait être informé de la nouvelle prise de la police. Il devait rapidement envoyer un avocat à Liam avant que la police abuse de sa santé fragile. L'appel fait, elle retourna voir Jorden. Bien sûr qu'elle lui en voulait de s'être interposé. S'il n'avait pas été là, elle serait aux côtés de son frère à le soutenir. Sa main glisserait contre celle de son aîné pour le soutenir. Au lieu de ça, Jorden lui faisait face. Impossible de lui faire du mal... impossible de le blesser... Pourtant, la colère grondait toujours. Dans un énième grognement, elle poussa l'Epsilon contre le mur derrière lui. L'effort ne fut pas difficile puisque le mur se trouva à peine deux centimètres du dos de Jorden. Sans lui exploser les poumons contre la paroi, elle s'assura qu'il resterait là. Les doigts serrés contre le col de sa chemise, elle se glissa jusqu'à passer son nez sous le sien. L'air menaçant, la respiration saccadée, le corps tremblant de haine et de rage, elle se tenait là tout contre lui. Immobile, Aengus s'était figée, prise dans une intense réflexion. Que faire de lui ? Le mordre ? Le cogner ? Le relâcher ? Le dilemme que représentait la situation luisait dans son regard tantôt proche de le fusiller sur place, tantôt étincelant de tristesse et vaincu par la chaleur que dégageait Jorden. Que faire ?

La douleur grandissait en elle, laissant son esprit ravagé par le désespoir. Elle le détestait, le haïssait et l'appréciait si fortement à la fois qu'elle n'arrivait plus à choisir. Le mettre à terre ou non ? Soudain, elle vacilla. Sa bouche s'empara de celle de Jorden dans une fougue peu commune. Toute son émotion se transmettait à son partenaire. De la haine pure, de la colère à vif, de la passion, du désespoir, de la douleur, elle n'avait que ça à offrir, que ça à partager. L'une de ses mains remonta à sa nuque pour s'en saisir, s'agripper à lui alors que l'autre effleurait tendrement sa joue. Deux contrastes parfait que maîtrisait la blonde. Oui, son geste le suppliait presque de rester contre elle, de lui rendre son baiser, de ne pas la repousser, car elle n'avait que ça pour s'exprimer, pour laisser passer la douleur de son coeur vers le sien. Il était devenu sa toile vierge contre laquelle son âme jetait ses couleurs, les mots qu'elle n'arrivait plus à dire ou à formuler. Il devenait l'instrument de ses pensées. Elle lui imprimait un tout nouveau langage et dépassait les formulations pour lui exprimer sous la forme la plus basique du monde ce qu'elle éprouvait. Elle se sentait désolée de servir de lui et si apaiser de le sentir contre elle. Evidemment, la colère demeurait encore et la haine continuait à battre son coeur dans une cadence folle.

Mais elle n'avait que ça à offrir, que ça à donner, que cette solution à sa portée. Ce baiser rempli de haine et de rage demeurait l'unique moyen de toucher Jorden sans le blesser. Cet échange mélangeait autant sa colère que son affection pour le jeune Epsilon.

Que penserait-il ? Que dirait-il ? Comment réagirait-il ? La laisserait-il entrer dans cette zone de proximité ? La rejetterait-il ? Avait elle eut tord ? Avait-elle brisé leur relation ? Avait-elle perdu tout sens commun ? Pour la dernière interrogation, elle plaidait coupable depuis bien longtemps. Tant de questions auraient dues lui traverser l'esprit et pourtant, depuis que ses lèvres avaient effleurées la soie des siennes, Aengus ne réfléchissait plus. Adieu solitude, adieu ... Ne m'en veut pas si je n'agite aucun mouchoir blanc pour ton départ.

Enfin, quelqu'un entendait ses maux, les ressentait, les vivait avec elle. Son coeur s'emballait si vite dans sa poitrine, palpitant sans douleur. A l'instant, son inexpérience envers la gentes masculine ne troubla en rien Aengus. Aucune souvenir de ses précédant baisers ne la troublait. A quoi bon ? Seules les émotions parlaient pour eux actuellement. Il n'avait jamais été question d'amour ou d'une attirance particulière. L'un comme l'autre le savait parfaitement. Il suffisait simplement d'apaisement. Jorden avait su lui apporter tant de fois de quiétude et de douceur qu'elle se surprenait presque à faire preuve d'autant de sauvagerie et de fougue avec lui. Qu'en était-il de son côté ?

Habitué au caractère bien trempé de la gamma, il devait se sentir peu étonné que ses baisers soient aussi fous que sa personnalité. Il connaissait sa façon de penser, de voir et d'agir. Jamais elle ne répondait comme on l'attendait. Jamais elle ne suivait la logique commune à tous. Aengus se trouvait souvent ou presque toujours où on ne l'attendait pas. C'était ce qui lui permettait de vivre sans ennui, mais aussi de rebondir facilement après un échec.

Cette fois, il ne lui avait fallu qu'une micro seconde pour flancher et se laisser emporter par une réaction atypique. Puisqu'il l'acceptait contre lui, Aengus soupira, fermant les yeux pour profiter, remontant sa main dans ses cheveux pour les agripper avec désespoir.

Ne me lâche pas, ne me lâche pas maintenant. Tandis que sa main courrait sur les traits carrés de son visage avec tendresse, elle ne cessait plus de l'embrasser sauvagement, fougueusement et passionnément pour lui transmettre tout ce qu'elle pouvait posséder. Pressant alors son corps contre le sien, elle lui imprimait la cadence à suivre et lui imposait sa présence et nulle autre. Ici à l'abri des regards, elle pouvait tout lui offrir. Seuls eux deux assisteraient à cet étrange spectacle.

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MessageSujet: Re: C'est la vie pas le paradis! ♪ C'est la vie pas le paradis! ♪ - Page 2 EmptyLun 20 Mai - 20:41




AENGUS O'GRIFFIN & JORDEN-KOL ROSENBACH



En venant ici, accompagner Aengus pour qu'elle puisse prendre quelques affaires, j'étais loin de m'imaginer ce qui allait se passer. Après tout, elle ne m'avait jamais parlé de sa famille, de son entourage. Je me rendais compte qu'en réalité, je ne connaissais pas grand chose sur elle. Mise à part son penchant inné pour la connerie, je ne saurais pas dire ce qu'elle apprécie, la famille qui la compose et les gens avec qui elle traîne en temps normal. Il est vrai que depuis peu, cela faisait plusieurs fois que nous nous voyons. D'habitude, on se croisait de temps en temps mais cela s'arrêtait là. J'avais appris en quelques minutes bien plus de choses que ces quelques derniers-moi. Aengus avait un frère, peut-être même deux d'après ce qu'elle avait dit. Elle avait grandit dans une charmante petite maison et semblait très attaché à son frère. Il en avait de la chance celui-là. Comme je donnerai cher pour avoir une petite soeur adorable et capable de ressentir d'autres sentiments que la jalousie et la vulgarité. Eileen est une cause perdue, fallait que je m'y fasse.

Cela étant, je venais quand même de me prendre une sacré droite de la part de la blondinette et lorsqu'elle alla passer un coup de fil, je passai ma main sur ma lèvre supérieure. Au moins, je ne saignais pas mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'y avais pas été de main morte. Boudiou, elle piquait fort pour une abeille. Je pris une grande inspiration avant de soupirer. Moi qui voulais passer un dimanche après-midi tranquille, c'était plutôt mal barré. Je n'avais pas spécialement envie de jouer les coachs en contrôle de soi. C'était leur histoire de famille, je n'avais absolument rien à voir dedans et cela me saoulé de m'être prit une droite pour .. rien ! Je voulais bien être gentil mais il y avait des limites à ne pas dépasser. Enfin bref, je n'allais pas me barrer comme ça et laisser Aengus seule et démuni. Tu es trop con mon pauvre Jorden ! Parce qu'en plus de tout ça, je m'inquiétais de savoir si elle allait savoir gérer la situation. Et après on dira que je ne pense qu'à ma gueule. Bref, la blondinette revint après quelques minutes d'absence. « Ça y est, t'es calmé ? » dis-je d'un ton assez mauvais. Et puis quoi alors, je n'allais pas me montrer tendre avec elle. Puisque apparemment la douceur n'allait pas la détendre, j'allais être froid avec elle. Et puis là, Aengus arriva vers et me poussa contre le mur. Enfin, me poussa était un bien grand mot hein. Elle vint se mettre à ma hauteur et approcha son visage du mien. Elle était énervée, sa respiration était forte, contrairement à la mienne qui était anormalement calme. Je ne craignais pas pour ma vie, loin de là, qu'est ce qu'elle pourrait me faire avec ses quarante kilos tout mouillée, pas grand chose ! Je soutenais son regard, je la provoquais. Elle comptait faire quoi là, humm ? Me foutre un coup de boule ? La pauvre, elle se fera mal bien avant moi. J'étais assez mauvais et pourtant, je ne disais rien, je la laissais faire, curieux de savoir ce qu'elle oserait me faire. Si jamais elle pensait qu'elle pourrait s'attaquer à moi et que je me laisse faire, c'était mal me connaitre. Je n'avais jamais levé la main sur une fille mais cela ne me dérangeait pas plus que ça. Et là, dans un élan de rage et de colère, Aengus m'embrassa. Je fus surpris par sa réaction, par se contact si inattendu. Après tout, tant qu'elle faisait ça, elle savait quoi faire et ne faisait pas de connerie. Je n'osais pas la toucher, je sentais sa colère à travers ses lèvres, la situation lui échappait totalement et elle était perdue. La blondinette m'embrassait avec beaucoup de fougue, je n'eu pas d'autres choix que de répondre à son baiser. Elle semblait décharger toute la rage qu'elle avait en elle, dans ce baiser. Je la laissais poser ses mains sur moi et je fis pareil. S'en suivis un baiser des plus langoureux. Je ne ressentais absolument rien pour Aengus et c'était réciproque. La situation avait fait que la jeune fille avait besoin de trouver du réconfort et ne faisant rien comme tous le monde, elle s'était tournée vers moi. Qu'allait-il se passer à présent ? Personnellement, je ne pourrais pas aller plus loin, pas avec elle. Cette situation ne me mettait pas du tout mal à l'aise mais je ne voulait qu'elle ne dégénère. Une fois que nos lèvres se décolèrent, je regardais Aengus, gardant cette proximité, sans doute pour la rassurer. Je ne dis rien, je me contentais de caresser sa joue. Honnêtement ? Je ne savais pas quoi faire ou quoi dire. Dans le doute, je la prise dans mes bras. « Allez ne t'inquiète pas, on va l'aider ton frère. Fais-moi confiance, on va le sortir de là. » Je ne savais même pas pourquoi il s'était fait arrêté mais bon, il fallait la rassurer. Je n'allais pas la laisser tomber, parole de Rosenbach.

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MessageSujet: Re: C'est la vie pas le paradis! ♪ C'est la vie pas le paradis! ♪ - Page 2 EmptyMer 22 Mai - 11:39

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Elle n’avait pas pu, pas su gérer la tempête qui ravageait ses résistances psychologiques. L’état pitoyable dont elle faisait preuve prouvait les dégâts commis par la nouvelle de l’arrestation de son frère ainé. Accolée aux lèvres de Jorden, celles de la blonde formaient les mots qu’elle ne pouvait prononcer. Ce moyen de communication valait la plus primitive des inventions, mais il offrait comme rien au monde la possibilité de s’exprimer, d’évacuer et se sentir entouré. Les bras de Jorden glissèrent autour d’elle pour former une douce étreinte. La chaleur du contact réconforta la jeune femme perdue dans le noir. L’épsilon devenait son refuge le temps d’un baiser. Un câlin l’aurait étouffée, les hurlements l’auraient blessée et le silence l’aurait empoisonnée. Quand son souffle se perdit contre le sien et qu’un fragile apaisement se saisi d’elle, la blonde relâcha la bouche de son compagnon d’infortune. A peine eut elle relâchée ce contact intime que le doute et la culpabilité s’emparèrent d’elle. Avait-elle casé quelque chose ? Leur relation allait-elle changer ? Serait-il différent à présent ? Les doigts contre sa joue la rassuraient trop peu pour qu’elle ne s’aventure à espérer que ce baiser serait mis entre parenthèse puis oublié.

Le temps des questions fut rapidement interrompu par un câlin digne de ce nom. Fermant les yeux, la tête contre son épaule, elle soupira d’aise. Au moins, elle pouvait toujours réclamer des câlins. A force, cet échange deviendrait pire qu’une drogue. Finalement, elle se recula doucement. Il était temps de prendre les choses en main. Son frère était en prison et elle n’avait pas de temps à perdre avec des papouilles ou du bon temps. Inspirant profondément pour se reprendre en main, le calme revînt lentement. Un calme relatif, mais bienvenue.

« Je vais laisser mon frère le sortir de là. Il doit déjà avoir débloqué une horde d’avocats tous sur les dents. » Marmonna Aengus en forçant un faible sourire à pointer le bout de son nez. « Ca risque d’être long ce procès. Maëlle Silverwood soutenu par James O’Malley et Liam O’Griffin financé par Erwan O’Griffin. Les avocats vont se régaler. Plus d’un cabinet va faire fortune avec ca. » Soupira-t-elle navrée.

Alors qu’elle réalisa les conséquences d’un tel procès, Aengus senti un court instant sa tête tourner. Affronter James, encore… ne serait pas mince à faire. C’était un milliardaire à la tête d’entreprises rapportant probablement bien plus en chiffre d’affaire par an. Quant à Erwan, Aengus savait qu’il n’était pas à plaindre non plus. Loin d’égaler James, il savait parfaitement tirer les bonnes ficelles. La gamma préférait ne pas savoir d’où lui venait tout ce pouvoir de peur d’entacher l’image qu’elle se faisait de lui. Une guerre de famille promettait en émotions négatives. La haine qu’elle commençait à vouer à Maëlle n’annonçait rien de bon autant que la rancœur qu’elle alimentait envers O’Malley de l’avoir forcé à une confrontation avec la bêta.
Mais la réflexion s’arrêta là. Des bruits de pneus annonçaient l’arrivée d’une voiture dans l’allée. Aussitôt, le dos d’Aengus se redressa. Merde ! Qui ? Etait ce son frère ou ses parents ? Une fois féminine lui offrit aussitôt la réponse. Panique ! Aengus regarda dans toutes les directions, s’essuya la bouche une dizaine de fois.

« Merde merde merde merde » Et plus encore mais une page ne suffirait pas à les énoncer tous. « Mon père va te tuer s’il te voit ici. » Expliqua Aengus avant de se ruer vers le placard pour l’ouvrir en grand.

Il suffisait de regarder autour pour comprendre la panique d’Aengus. Une croix accroché au dessus de la porte, une portrait de la Vierge Marie sur le mur, une bible dans le salon, les dix commandements d’affichés non loin… Les parents devaient être des catholiques pratiquants et fervent défenseurs des valeurs qui en découlent. Imaginez donc qu’Aengus se devait être encore vierge puisqu’elle n’était pas mariée et ses parents ne devaient pas être informés de son homosexualité. Durant un court instant, elle entra dans le placard, prête à s’enfermer à l’intérieur pour se cacher. Pourtant, elle réalisa que Jorden demeurait toujours parfaitement visible. Le contraire serait plus logique. Sans lui demander son avis, elle le chassa jusqu’à l’ombre rassurante de la cachette avant de refermer la porte dans son dos et de se tourner vers l’entrée.
Aussitôt son père pénétra dans la pièce sans jeter le moindre regard à sa fille. Sa mère suivit de près sans un silence presque religieux. Soudain, une voix masculine se fit entendre.

«Erwan nous a appelé. Qu’as-tu fais encore ? » Reprocha l’homme de la maison en s’avançant vers Aengus pour mieux la toiser.

« Mais rien du tout…je vous jure rien du tout… » Expliqua Aengus de sa petite voix.

« Je t’en colles une si tu me mens ! » Pesta t il menaçant.

Ils durent se défier du regard un long moment car le silence fut maitre durant quelques instants. Une voix féminine se décida à couper l’échange muet.

« A qui est la voiture en face ? Je ne savais pas qu’on avait ce genre de voisin. Penses-tu que O’Malley passe dans les parages ? » Demanda la mère en tordant son cou pour chercher à entre-voir le chauffeur. C’était peine perdu. Le conducteur et propriétaire de la voiture se trouvait dans le dos d’Aengus, derrière la porte.

« J’espères pas. Ôtes toi de mon chemin Sheena. » Ordonna son père.

Bien sûr, il devait ranger sa veste et ou allait il le faire ? Dans le placard ou les vestes étaient toutes rangées avec Jorden. Son idée avait été brillante, réellement brillante…

« Je vais le faire ». Proposa Aengus gentiment en tendant les mains vers le manteau. « Allez vous mettre à l’aise je vais vous préparer du thé. »

Mais au regard suspicieux de son père, Aengus comprit qu’elle avait commit une erreur. Bien sûr qu’il la suspectait. Jamais la blondinette ne se montrait si aimable et avenante avec son paternel. La guerre ouverte était déclarée depuis bien longtemps entre les deux. Lui pensait qu’une femme n’avait pas besoin de faire des études à l’université, qu’elle devait savoir cuisiner, faire le ménage et s’occuper des enfants ou d’un mari alors qu’elle désirait mener sa propre vie et faire ses propres choix.

Finalement, Aengus soupira avant d’ouvrir la porte à Jorden qui devait s’impatienter à l’intérieur.

« Je vous présente Jorden Rosenbach, un ami de fac. Jorden… mon père Arthur O’Griffin et ma mère Mary O’Griffin. »

Bizarrement, les parents restèrent complètement stupides durant quelques secondes. Un Rosenbach, nul besoin de le répéter. Le père fut presque prêt à demander sa pièce d’identité à Jorden pour s’assurer que sa fille ne baratinait pas une fois encore. Avait elle ramené l’héritier des Rosenbach à la maison ? Ils savaient pertinemment qui était Jorden et surtout de quelle famille il venait. Visiblement, le détail avait échappé à Aengus qui ne comprenait pas réellement l’ampleur de la richesse de son ami. Elle le prenait pour un gosse de riche mais il n’avait rien d’un parfait fils à papa. Il ne pouvait donc pas être si… important au point d’en clouer le bec à ses parents.

« Pourquoi était il enfermé dans le placard ? » Articula enfin son père d’un ton de reproche en passant d’Aengus à Jorden.

Pour une fois que sa fille rapportait du bon monde à la maison, elle l’enfermait dans le placard ? Comment voulez vous qu’elle soit prise pour épouse par ce genre d’homme si elle les poussait dans les recoins sombres de la baraque ? Ou avait elle laissé ses bonnes manières ? Maintenant la famille O’Griffin devait passer pour particulièrement inhospitalière. Aengus, elle, craignait soudainement que sa mère ne reprenne les choses en mains, propose un thé à Jorden et l’oblige à se gaver de gâteaux fait maison. Certes, ils étaient tous succulent puisque sa mère était une excellente cuisinière. Néanmoins, Aengus avait d’autres projets pour la journée.

« Soyez le bienvenu à la maison. Avez-vous mangé ? Peut être désirez vous manger quelque chose ? » S’exclama sa mère avec un sourire adorable sur sa bouille. « Ne restez pas la mon garçon. Venez donc vous assoir. »

Et voilà…pensa Aengus. C’était parti pour du lèche cul. Alors permettez-moi de vous décrire la mère O’Griffin. Petite, ronde, les cheveux gris et coincée dans un tailleur trop serré, elle avait l’air étrangement rayonnante et affublé d’un balai dans le derrière. Elle pouvait ressembler une gentille femme au foyer au penchant de mère poule. Pourtant, Aengus savait pertinemment qu’elle n’avait d’attention que pour les mâles. Enfin, le paternel avait une stature plus droite, plus élancé et sportive. Le port altier, il avait tout l’air d’un ancien militaire habitué à tout faire fonctionner à la baguette. D’une grande taille, une tenue sombre, la coupe réglementaire à l’armée et d’immenses yeux noirs, lui aussi devait partager la manie de se fourrer un balais dans le postérieur. En sommes, il ne ressemblait en rien à Aengus. D’ailleurs, les deux demandaient une grande attention pour retrouver le moindre trait physique entre Aengus et eux. Seuls les yeux bleus de sa mère offrait un air de famille. Comment deux êtres aussi coincés avaient ils donner naissance à un être aussi déjanté d’Aengus ? La question pouvait se poser. Peut être avait elle pété une pile à force de vivre dans cet univers morose. Jorden devrait peut-être penser à prendre à la fuite avant qu’il ne soit contaminé par la folie du balai… Bienvenue Jorden dans l’enfer de la famille O’Griffin. La blonde espèra fortement que Jorden trouvera une idée pour sortir de la sans encombre…pitié !


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MessageSujet: Re: C'est la vie pas le paradis! ♪ C'est la vie pas le paradis! ♪ - Page 2 EmptyVen 24 Mai - 15:09




AENGUS O'GRIFFIN & JORDEN-KOL ROSENBACH



Tout semblait avoir changé. Ce matin, c'était Aengus qui était venue s’immiscer dans ma vie et là, j'avais l'impression que c'était moi qui entrais dans la sienne. La blondinette ne m'avait jusqu'alors jamais parlé de sa famille, il faut dire aussi que nous n'avions jamais eu l'occasion d'en parler. Je crois même n'avoir jamais évoqué le sujet d'Eileen, je ne savais même pas si elle la connaissait ou pas. Nous ignorons presque tout l'un de l'autre et pourtant, notre relation était basé sur une certaine complicité. Je ne voulais que ça change, je ne voulais pas qu'elle s'éloigne de moi. En sa présence je me sentais vraiment bien, elle était géniale et impossible de s'ennuyer avec quelqu'un comme Aengus. Malgré son caractère et son comportement assez excessif, elle restait une fille simple qui était loin de se prendre la tête, chose que j'appréciais particulièrement. Le baiser que nous venions d'échanger ne représentait absolument rien pour moi, en aucun cas je ne pourrais lui en tenir rigueur, je sais ce que c'est d'être dans une situation qui vous échappe. Je comprendre Aengus et sa réaction était tout à fait légitime, elle a juste eu besoin de réconfort à ce moment précis et comme je me trouvais là justement, elle n'a pas vraiment cherché à sa réaction. Après tout, nous avions fait un câlin un peu plus tôt dans la matinée, elle s'était endormie dans mes bras. Et pourtant, il n'y avait absolument rien entre nous, on cherchait juste à combler un certain manque d'affection avec une personne sincère. Voilà, la situation lui a échappé, elle a paniqué et m'a embrassé. Ça va, pas la peine d'en faire tout un plat. Personnellement, je ne lui en tenais absolument pas rigueur, je ne là blâmais pas du tout. Au contraire, j'essayais d'être présent un maximum pour elle. Ce n'était pas une situation facile à vivre, voir son frère se faire arrêter, il y a de quoi être sous le choc.

La blondinette parlait toute seule, elle cherchait une quelconque solution à son problème. En fait, je ne connaissais pas vraiment l'histoire donc je n'étais d'aucune aide. Je me contentais d'être là physiquement et de lui apporter un quelconque réconfort dans la quête de la vérité. Je la regardais, en essayant de comprendre quelque chose à ce qu'elle marmonnait. Impossible. Je fus surpris quand elle s'arrêta net de parler, Aengus semblait prise de panique tout d'un coup. Je ne comprenais pas ce qu'elle avait. En fait, je n'avais pas entendu le bruit qui venait de dehors, ce fut lorsqu'une voie féminine se fit entendre que je compris. Il n'y avait dix mille explications, c'était soit sa mère, soit sa soeur, soit la voisine. « Mon père va te tuer s’il te voit ici. » Et là, gros moment de panique pour Aengus, alors comme ça c'était ses parents qui rentraient chez eux. Ohlala, j'étais curieux de voir les créateurs de la blondinette. Quelque chose me disait que je n'allais pas être déçu. La jeune femme ne savait plus où donner de la tête, elle ne savait pas quoi faire ? « La petite Aengus n'a pas le droit d’amener de garçons ici ? » dis-je en rigolant. Ce fut à peine si elle m'entendit. Elle ouvrit la porte du placard, entra dedans et s'y enferma. Heuuu ok, je restais comme un con là, franchement s'il y avait quelqu'un à cacher, c'était bien moi. J'explosais de rire, elle était vraiment sérieuse là? Quelques secondes après, voilà qu'elle sortit en trombe du placard et qu'elle me poussa dedans, je n'eu pas d'autres choix que d'y entrer. Cette situation m'amusait pas mal, j'avais du mal à ne pas rire. La voir paniqué ainsi face à ses parents, j'étais vraiment curieux de voir comment elle allait se débrouillait avec. Me voilà donc, enfermé dans un placard, sans lumière en plus. Aha, la honte ! Le couple O'Griffin ne mit pas longtemps avant de faire son apparition. C'était sympa de vivre la scène en direct du placard. J'entendis tout d'abord le père de Gugus, puis sa mère qui s'interrogeait sur l'identité du conducteur de la voiture devant chez eux. Bon c'est vrai que je n'avais pas été très malin d'avoir laissé ma bagnole juste devant. En même temps, je ne pouvais pas savoir que ses parents étaient aussi stricts. La pauvre, elle ne savait pas comment s'en dépêtrer mais bon, ils n'étaient pas dupes et se doutaient bien que quelque chose se tramait dans cette maison. Aengus O'Griffin, si ton père ne te tue pas, rappel moi de le faire moi-même. Je soupirai à l'idée qu'ils ouvrent la porte, je me sentais un peu con. Pas manqué, la blondinette ouvrit la porte, la lumière du jour m'aveugla un instant. Non, j'exagère peut-être un peu. Je fus surpris de tomber nez à nez avec ses parents. Je ne .. je ne les voyais pas mais pas du tout comme ça. Aengus fit les présentations et me présenta à ses parents. Bon voilà, je n'allais pas paraître impoli, je m'avançais vers eux et leur serra la main. « Enchanté. » dis-je avec un grand sourire. Ils semblaient perplexes de me voir, ils ne bougeaient plus, c'était assez impressionnant. Peut-être allaient-ils s'imaginer des choses avec leur petite fille chérie. S'ils étaient rentré quelques minutes auparavant oui, ils auraient pu facilement le croire. Un silence dérangeant s'installa, son père s'interroger sur ma présence dans le placard. Bon, je l'avoue c'était suspect, cela prouvait bien qu'Aengus avait quelque chose à cacher, moi en l’occurrence. Heureusement, sa mère brisa le silence et m'invita à venir manger quelque chose. En effet, j'avais super faim mais je crois bien que la blondinette n'avait pas spécialement envie de rester là pour manger. Chose tout à fait compréhensible. « Merci madame O'Griffin mais j'ai juste accompagné Aengus pour qu'elle puisse prendre quelques affaires qu'elle a oublié. » lui dis-je simplement. Je me retournai vers la blondinette. « Vas-y, Aengus, on ne va pas déranger plus longtemps tes parents. » Un peu de politesse ne pouvait pas m'écorcher la gueule. La jeune fille se résigna à m'abandonner avec ses parents pour aller chercher ses quelques affaires. Espérons simplement qu'elle ne mette pas trop longtemps. « Laissez-moi vous dire que votre maison est très charmante. Je ne connaissais pas du tout ce quartier. » dis-je, le sourire aux lèvres. Je m'avançais alors en direction du salon, suivit de près par sa mère qui allait, me semble-t-il, me bombarder de questions.

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