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We had joy, we had fun, we had seasons in the sun

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We had joy, we had fun, we had seasons in the sun Empty
MessageSujet: We had joy, we had fun, we had seasons in the sun We had joy, we had fun, we had seasons in the sun EmptyDim 26 Mai - 15:36

We had joy, we had fun, we had seasons in the sun Tumblr_md7ktegFFt1qhstq6o2_500

    Fixant mon miroir depuis plusieurs minutes, mes angoisses reprennent le dessus. Toujours les mêmes craintes, toujours les mêmes doutes, toujours les mêmes interrogations. Ayant une simple serviette autour de moi, je rejoignais ma chambre en glissant des pieds, et je m'assieds sur le bord de mon lit. Sur la table de nuit était posée une photo de ma fille avec moi, je la saisis, et c'est toujours le même refrain : si je n'étais pas tombée enceinte à 17 ans que serait-ce ma vie aujourd'hui ? Avant de devenir mère, j'étais une adolescente plutôt irresponsable, je profitais de mon nom de famille connu partout en Italie pour me rendre à toutes les soirées privées, j'étais insouciante et le seul but dans ma vie c'était de m'amuser sans penser au lendemain, carpe diem: profiter de l'instant présent, voilà ce qu'était ma devise, mais à force de trop vouloir jouer avec le feu, je m'étais brûlée les ailes. J'étais tombée dans le piège de l'amour avec un dénommé Jules, et ça m'avait conduit tout droit en enfer. De ce français, j'en étais folle, ça a été le coup de foudre, mais il est parti aussi vite qu'il est arrivé. Cependant, avant de s'en aller, cet amour m'a laissé un éternel cadeau : une fille âgée aujourd'hui de six ans et qui s'appelait Louise. Idiote comme j'étais, j'ai absolument voulu lui donner un prénom français dans l'espoir que ça fasse revenir ce garçon que j'avais tant aimé. Ça a été un grand échec. On dit que l'amour rend aveugle, je crois surtout qu'il rend complètement con! Il est certain que j'aime mon enfant, mais je n'arrive pas à m'empêcher de me demander ce que serait ma vie si je n'étais pas mère. Adolescente, j'avais un tas de rêve : je voulais parcourir le monde. Je me voyais avec un simple à dos et traverser les pays à la manière de Pekin Express, mais à la place des un euro par jour, j'aurais eu un compte bien garni et je me serai arrêtée à chaque bar qui aurait croisé ma route. Maintenant, ce rêve me paraît bien lointain. Je suis mère et mes folies d'adolescence sont loin derrière moi. Il était inconcevable de laisser ma fille plusieurs mois pour faire le tour du monde, pourtant ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Cela fait-il de moi une mauvaise mère ? J'ai toujours l'impression d'être à l'opposé des mères que je rencontre, elles ne voient que par leurs enfants, pour elles être mère c'est du bonheur à l'état pur, pour moi, je le perçois plus comme une corvée. Comparé à ces mères, je n'ai pas aimé ma fille dès que j'ai appris que j'étais tombée enceinte, j'ai plutôt « appris » à l'aimer. Quand j'ai découvert que j'étais enceinte, j'étais déjà à 3 mois et ma première réflexion a été « merde, c'est trop tard pour avorter! » Durant tout le temps de ma grossesse, j'ai détesté l'être qui poussait en moi, il m'empêchait de sortir et de vivre comme une adolescente normale. Quand Louise est venue au monde, je m'étais dit qu'aimer un enfant, l'élever, ça devait inné, mais durant les premiers mois, j'ai dû apprendre ce rôle et je détestais ça! Grâce à mes parents, j'ai appris à apprivoiser ma fille, si ça ne tenait qu'à moi, je l'aurai laissé dans un coin sans m'en occuper mais ma mère ne m'a jamais lâché et petit à petit, je suis devenue, à mon tour, une mère. Pourtant, aujourd'hui, je suis loin d'être la mère exemplaire. Comme toute étudiante de 23 ans, je me rends aux soirées étudiantes, je bois parfois trop, je termine dans un piteux état, je couche à droite à gauche, mais à la différence de ces étudiantes, le lendemain, je dois redevenir une mère responsable qui doit s'occuper de sa fille. De mon comportement, je n'en suis pas fière, ma place devrait être constamment auprès de ma fille, non ? Au lieu de ça, je profite de la gentillesse de mon frère et de quelques-uns de mes amis qui acceptent de garder ma fille pour que je profite de ma jeunesse. Encore ce matin, je me levais sans ma fille car hier ma confrérie organisait une soirée. J'avais fini dans un piteux état , mais cette fois-ci, je n'étais pas rentrée à la maison dans les bras d'un inconnu, je n'avais pas partagé mon lit, j'ai dormi seule, ça n'arrivait pas souvent... Au lieu de batifoler à droite et à gauche, je devrai certainement mieux essayer de me caser, d'avoir une relation stable avec un garçon, mais je me refusais de tomber amoureuse. L'amour et moi, on n'était pas compatible. Mon premier grand amour: Jules, m'avait laissé seule et enceinte. Suite à cette histoire, je ne voulais en aucun cas retomber amoureuse, cependant, à San Francisco, j'étais tombée sous le charme d'un garçon. Cependant, c'était le mari d'une excellente amie à moi: Zola. Je luttais tous les jours contre mes sentiments, je ne voulais pas gâcher l'amitié que j'entretenais avec Zola mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais m'empêcher d'être attirée par lui... Cependant, le destin peut parfois être dur, et après m'avoir séparé de Jules, il avait décidé de me séparer de Ethan. Un terrible accident de voiture...J'étais à ses côtés ce jour-là et depuis, je me demande toujours pourquoi j'avais été épargnée et pas lui... Depuis la mort d'Ethan, ma relation avec Zola s'était dégradée, partagée entre la tristesse et les remords de mes sentiments cachés, j'avais pris mes distances avec la jolie blonde sans qu'elle comprenne vraiment pourquoi j'avais décidé de ne plus lui adresser la parole. Aujourd'hui, elle me manque mais je sais que je n'arriverai pas à lui faire face... Préférer la fuite au lieu d'affronter les choses, je devais avouer que je faisais preuve d'une très grande lâcheté! Essuyant les quelques larmes qui glissaient sur mes joues, je finissais de me préparer pour aller récupérer ma fille chez mon grand frère. Alors que je sortais de chez moi, je fis d'abord un détour sur une plage de San Francisco, j'avais besoin de prendre l'air, de me retrouver seule. Installée sur le sable, je m'allongeais de tout mon long, et contemplai les nuages, je me perdis dans mes pensées mais en fus extirpée quand le vent vint caresser ma peau. Des petits frissons parcourent mon corps et je me redressais pour enfiler un gilet. Face à moi, les vagues de l'océan valsaient, je fermai les yeux, me laissant bercer par le bruit des vagues. Après quelques minutes, je réouvris les yeux et dans mon champ de vision, je reconnus une silhouette que je reconnaissais bien, c'était celle de Zola. J'avais jusqu'à présent réussi à ne pas rencontrer son chemin. Paniquée, je restai bouchée bée, ne savant pas quoi faire. Peut-être ne m'avait-elle pas vue? Regardant vers le sable, je n'osais plus lever les yeux, de peur que mon regard croise le sien...
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MessageSujet: Re: We had joy, we had fun, we had seasons in the sun We had joy, we had fun, we had seasons in the sun EmptyVen 7 Juin - 13:25

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