the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] EmptyMar 15 Juil - 17:24


Mavis & Léo
aux Hamptons

Le mois d'août avait enfin montré le bout de son nez, tout juillet, Mavis n'avait eu hâte que ce moment où enfin il décollerait de San Francisco pour se retrouver à l'autre bout du pays, aux Hamptons, pour profiter de sa petite famille, mais surtout de Léo qu'il n'avait presque pas vus depuis le début de l'été. Il savait qu'elle avait besoin d'air, d'espace pour pouvoir réaliser les changements que subissaient sa vie, pour se rendre compte qu'aujourd'hui elle avait un fils, Mav' avait été plutôt d'accord avec cette idée, si ça pouvait lui faire du bien, il n'était pas contre. Mais voila s'occuper d'un bébé tout seul lorsque tu n'en as jamais approché, c'est comme qui dirait pas des plus simples. De plus, en parallèle, le jeune homme avait poursuivit son travail de barman et avait décroché une belle campagne pour des maillots de bain dont il était plutôt fier, c'était certainement la première fois qu'il était fier de lui depuis qu'il avait commencé le mannequina. Enfin, il allait avoir des vacances, et grâce à Léo, une fois de plus, il allait découvrir un nouveau lieu des États-Unis qui semblait des plus paradisiaque. Cet endroit il ne l'aurait certainement jamais côtoyé sans la jeune femme à ses côtés, il savait qu'il avait de la chance. Et la découverte de ce nouveau lieu ne faisait qu'exciter son envie d'y être. De plus, il y a quelques semaines de cela, il avait réussi à se réconcilier avec sa demi-sœur, Emy ce qui lui avait fait le plus grand bien. Il avait décidé d'accepter sa relation avec Stephen même si il n'aimerait certainement jamais ce mec mais bon il ne voulait que son bonheur et vus qu'elle semblait l'aimer comme jamais.. Il avait aussi décidé de rencontrer son père pour lui présenter aussi son petit fils. La rencontre fut assez bizarre en fait, Mavis avait eu du mal à réaliser qu'il se tenait devant son père mais même s'il ne l'avait pas beaucoup montré, il s'était senti heureux au fond de lui. Et il avait eu la côte auprès de Micah. Ils s'étaient dis qu'ils se reverraient bientôt, et Mav' n'avait pas refuser la proposition, il avait envie de faire des efforts car il sentait que c'était sa chance..
Cela faisait trois jours que Mavis, Léo & Micah avaient pris résidence dans cette superbe villa en bord de mer qu'ils avaient loué pour tout le mois. Ils se sentaient comme au paradis ici, les voisins étaient presque inexistants, la plage semblait leur être privatisée devant leur villa, bref le rêve incontesté! Mav' n'aurait jamais cru pouvoir vivre un jour ce qu'il était en train de vivre à l'instant. Depuis ce début de vacances, le jeune anglais avait essayé de redevenir plus proche de sa belle blonde, elle qui s'était sentie mise de côté depuis l'arrivée du petit, et il faut qu'elle lui manquait vraiment.. Leurs journées jusque là s'étaient résumées à aller à la plage et bronzer même si ils faisaient attention avec le petit, enfin surtout Mavis. Ils étaient un peu aller se balader au marché mais restaient surtout isolés chez eux car ils étaient bien et qu'ils se suffisaient, bah ouai c'est ça la classe. Ce soir, Mavis s'était occupé des grillades, ils venaient de coucher le bébé il y a à peine dix minutes et donc ils pouvaient profiter d'un moment en tête à tête en terrasse avec vus sur l'océan, si c'était pas beau ça.. Mav' assis sur le rocking chair, avait pris Léo sur ses cuisses et profitait simplement de ce moment, un verre de vin à la main. On est vraiment au paradis ici, merci de m'avoir fait découvrir cet endroit. Lui fit-il en portant son regard dans le sien avant de déposer ses lèvres sur les siennes pour un doux baiser. Tu m'as manqué tu sais, je suis content qu'on puisse enfin se retrouver. Lui dit-il n'ayant jamais eu peur de lui dire ce qu'il pensait surtout lorsque c'était positif. Son bras déposé sur les cuisses de la jeune femme, il revint prendre possession de ses lèvres pour un baiser, ça faisait du bien un peu d'intimité..



♥ thanks from kristen at atf/caution/sp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Re: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] EmptyJeu 24 Juil - 23:49

Rendez-vous au paradis, ou presque...


Léo-Alisson&Mavis


Nous avions enfin posé les valises aux Hamptons. Paradis pour certain, vrai supplice pour d'autre. Parce que pour beaucoup les Hamptons étaient un endroit de rêve mais qui mélangeait toutes les tentations possibles et inimaginables. Ici, les jeunes adultes de bonnes familles se retrouvaient pour de grands et somptueux brunchs, moulés dans des polos des dernières collections Ralf Lauren, dans des shorts en tweed ou encore dans de belles robes presque innocemment coupées droites de chez Chanel. Mais lorsque les adultes laissaient leurs enfants prendre possession des différents domaines qui leur appartenaient, alors ça devenait la décadence. Une jeunesse d'incrédules voués à l'échec de respecter même le stricte minimum. On mettait les petits plats dans les grands, on faisait perler le champagne dans les coupes de cristal des parents sans aucune modération, on brisait les vases en porcelaine importés de Chine seulement pour décorer l'immense cheminée qui trônait au milieu du salon et on se gavait de compliments parce qu'on se sentait les maîtres du monde. Ici, tout prenait un autre sens. On comprenait qu'on avait du talent, que nos parents avaient réussit et donc que nous aussi. On comprenait aussi qu'on avait des moyens assez illimités pour pouvoir tout se permettre et on en jouissait sans imaginer une seule seconde que quelqu'un pourrait nous arrêter. Alors on faisait la fête à en perdre les cinq sens, à détruire sa raison, à se bouffer la santé. Et le lendemain on se promettait d'y aller plus doucement, pendant qu'on bullait dans une immense piscine, entouré de ces mêmes gens friqués qui cachaient tous leurs yeux derrière de grosses lunettes noires. Mais le pire c'est que ce n'était même pas pour cacher des cernes. Non parce que nous avec nos liasses de billets coincé dans tous les interstices des pièces des manoirs que l'on occupait pour l'été, fallait dire qu'on se payait des maudites crèmes et produits de beauté à un prix assez exorbitant pour qu'ils nous permettent de ne pas ressembler au commun des mortels le lendemain de cuites impressionnantes. Alors au bord de ces piscines, on ne s'arrête pas, le Moet coule encore et encore histoire de se souvenir de la soirée de la veille, les filles s'épient pour voir laquelle est la plus ravageuse dans son maillot de bain à mille dollars et on fait de l'oeil aux hommes qui vous dévorent des yeux, installés dans de confortables et atypiques matelas gonflables qui les faits glisser sur l'eau presque d'un bleu cristallin sous les rayons du soleil. Les souvenirs se bousculaient dans ma mémoire et l'air salin me ramenait à des années en arrière. Aujourd'hui beaucoup de choses avaient changé. J'étais moins insouciante, plus mature, plus connectée à la réalité. J'étais sortie de ma bulle, avait changé dans un sens, tout comme j'étais toujours la même personne qu'avant. Après tout, mes parents me le disaient sans arrêt. On ne change jamais vraiment au fond. C'était peut-être vrai. Mais cette fois-ci je voulais réécrire une page de mon histoire aux Hamptons. Et j'allais le faire avec Mavis.

Assis sur l'immense Rocking Chair qui est installé sur le seule de la maison, j'observe les immense vagues face à nous qui lèche le sable humide de ses grands bouillons. Le soleil se couche et la vue est à coupée le souffle. L'endroit est parfait, des plus calmes malgré l'agitation que j'ai pu lui connaître. En même temps, les domaines sont séparés par des nombreux hectares qui ne sont là que pour mettre qu'un peu plus de cachet et de prestige au lieu très estimé et prisé. Je souris, là dans les bras de Mavis. Ce sont des retrouvailles en quelque sorte. Je suis partis tout d'abord au festival de Coachella, parce que j'avais réellement besoin de m'amuser après ma grossesse qui n'avait pas été des plus faciles. J'avais passé une soirée d'ailleurs, en compagnie de Pharell Williams qui n'avait pas perdu son talent à tenter de me faire valser après quelques verres. Et puis lorsque j'étais rentrée, j'avais décidé d'aller voir Aislynn et pour ça de prendre Milo avec moi pour nous faire décoller direct au Maroc. J'avais besoin de lui présenter mon fils et qu'il la rencontre aussi par la même occasion car elle allait être l'une des personnes les plus importantes de sa vie. Malgré que j'avais vu avant Mavis, on ne pouvait pas dire que nous avions réellement du temps à accorder à notre couple et notre intimité en avait gravement souffert ces derniers mois. Ça m'avait manqué aussi... Ses lèvres étreignent les miennes et je resserre pour étreinte sur mon bras. Ma tête se repose au creux de son cou à présent et chaque caresse qu'il me porte est comme une délivrance. Une manière de me montrer que le plus dur semble passer. C'est ce que je pense à chaque fois... Tu sais, on a tellement été absorbé par Milo, tout ce qu'il s'est passé ces derniers mois qu'on a jamais pu réellement profiter d'un peu de temps tous les deux. On vit déjà à cent à l'heure comme des adultes. Je ne veux pas de ça. Ce n'est pas parce qu'on a un enfant dorénavant qu'on doit tirer un trait sur notre jeunesse. Sur ce qu'on représentait pour l'un et l'autre. J'espérais qu'il comprenait. C'était cette folie que j'avais aimé chez lui, cette insouciance. je ne voulais perdre en rien tous ces moments et je comptais bien en profiter. Je me leva alors avec un sourire en observant la mer comme une invitation envers l'homme que j'aimais. On peut peut-être encore en profiter. Milo dort, juste dix minutes ...


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Re: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] EmptyLun 4 Aoû - 16:22


Mavis & Léo
aux Hamptons

Mavis avait attendu que ça tout l'été, pouvoir retrouver Léo enfin calmement et passer plusieurs semaines ainsi sans le chahut de la ville. Dés qu'il fut arriver aux Hamptons, il s'était d'un coup senti plus apaisé, enfin les vacances, les vrais. Il ne lui avait pas encore tout dis sur son début à San Francisco car ils n'avaient eu le temps de se poser jusqu'à leur arrivée ici, et puis avec Micah cela n'arrangeait rien. Mais il ne savait pas quand il lui parlerait de la chose qui l'avait le plus secoué au début du mois de juillet. Il savait qu'il y avait un problème si il ne lui en avait pas touché encore un mot.. Mais voila ces retrouvailles l'avaient bousculé parce qu'il ne s'était jamais attendu à la revoir, cette fille qui avait tant compté pour lui à l'orphelinat, Sinead. Cette fille avait été sa moitié, son soutien, son pilier durant les années les plus difficiles pour lui et la séparation avait été des plus déchirantes. Mais aussi il en avait été amoureux..comment ne pas l'être après tout? Il l'avait retrouvé au hasard sur un shooting photo, ils s'étaient revus quelques fois depuis mais il n'en avait jamais touché mot à Léo.. Il savait que c'était con de sa part mais c'est comme si il avait besoin d'avoir ces retrouvailles que pour lui pour l'instant. Il lui en toucherait certainement un mot durant ce séjour, après tout ils allaient avoir le temps de parler maintenant.
Pour l'instant, il s'agissait de passer un moment comme on les aime avec sa belle blonde car ses moments avaient été bien trop rare à son goût. Il profitait d'elle comme il n'avait pu le faire tout ce début de vacances et ça faisait le plus grand bien. Il comprenait tout à fait les paroles de Léo, ne voulant lui non plus pas perdre ce qu'ils étaient à la base parce qu'ils s'aimaient ainsi, et il ne fallait pas que la venue du bébé change tout ça. Il acquiesça d'un hochement de tête tout en effleurant ses lèvres avant de lui répondre. Il est hors de question que l'on tire un trait là-dessus. Lui déclara-t-il en la regardant dans les yeux avant de re-déposer ses lèvres sur les siennes pour un baiser, car apparemment il ne pouvait plus se passer d'elles.. Il la vit alors se lever et regarder l'océan, il comprit alors directement là où elle voulait en venir, et un petit sourire malicieux vint s'afficher sur le bord de ses lèvres à l'entente de sa proposition. Ni une ni deux, le jeune anglais se leva à son tour et sans prévenir, prit Léo dans ses bras pour alors courir avec elle vers l'océan. Les deux jeunes avaient leur moment tous les deux et ils ne comptaient pas le laisser s'échapper. Ils profitèrent complétement, riant comme ils n'avaient plus ris depuis longtemps et restant plus longtemps qu'ils ne l'avaient dis à la base, zappant presque le petit tellement ils étaient bien là. Le reste de la soirée se passa tout aussi bien, sous le signe des retrouvailles mavéo.
Ils étaient couchés depuis quelques heures à présent, Micah était dans sa chambre, ils préféraient le laisser dormir dans une chambre à part pour directement l'habituer, et puis ils avaient le baby-phone au cas où il pleurait. Le bébé était sage, les deux amants dormaient à poings fermés jusqu'à ce que Mavis soit interpelé par un bruit dans son sommeil. Il ouvrit les yeux pour jeter un œil vers le baby-phone mais le bébé ne pleurait pas et il respirait tranquillement.. Il referma alors les yeux, se retournant alors pour prendre Léo dans ses bras et se rendormir ainsi. Mais il n'eut pas le temps qu'un deuxième bruit se fit entendre, là il n'avait pas rêvé, c'était bien réel et c'était dans cette immense baraque. Il se leva de suite pour alors attraper une batte de baseball -merci le proprio qui adorait le baseball- avant de revenir vers Léo qui dormait encore, il la réveilla doucement et une fois qu'elle eut ouvert les yeux, il lui dit doucement. Je crois qu'il y a quelqu'un dans la maison, ne bouges pas.. Lui fit-il discrètement pour que l’intrus ne remarque pas que quelqu'un c'était réveillé..



♥ thanks from kristen at atf/caution/sp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Re: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] EmptyVen 8 Aoû - 1:11

Rendez-vous au paradis, ou presque...


Léo-Alisson&Mavis


Son baiser est comme une libération pour moi à présent. Tant mieux qu'il le prenne comme ça je n'aurais pu supporter une altercation visant à me faire porter le mauvais rôle. Car je l'endossais bien trop souvent depuis ce week-end à Vegas où nous avions découverts ma grossesse et bien que je n'assumais qu'à moitié l'idée d'être mère à mon âge, il allait sans dire que me le rappeler à n'importe quelle occasion était détériorant pour mon aspect mentale qui semblait déjà bien fragile en ces temps pour les moins funestes. Alors, maintenant que l'été s'accrochait aux rives ensoleillées et que le soleil cuisant venait réchauffer l'aspect atypique de notre relation, il était hors de question que je passe mon temps à ruminer et broyer du noir parce que je me sentirais mal face à des reproches exprimés silencieusement dans le regard de l'homme que j'aimais. Non je n'étais pas parfaite. Avant j'aurais pu lui montrer cet aspect de moi. Belle, chaleureuse, avenante, dédiée à toutes bonnes causes et de bonne foi sans jamais penser à faire du mal autour d'elle. Mais le temps avait changé, épargné bien des blessures pour en ouvrir de nouvelles et comme une bourrasque sur le sable, il avait balayé ses premiers aspects de ma personnalité et m'avait montré sous un jour bien moins favorable. Pourtant je ne me sentais pas la personne la plus persécutée du monde et pourtant, j'avais prouvé à Mavis que je n'étais pas forcément la femme parfaite et dévouée sur laquelle il avait pu se retourner à nos toutes premières présentations qui remontaient à une temps plus qu'imprécis dorénavant. Alors le fait que ces vacances débutent aussi bien me rassérénait dans mes idées et dans mes couples. Mieux que ça, il me donnait envie de faire bien plus d'effort, d'arrêter d'envoyer tout valser et d'assumer un minimum mes actes et notre relation qui perdurait malgré ce que beaucoup avait pu dire à notre sujet au début. Car tout avait été dur pour nous, la route avait semé d'embuches qui semblaient infranchissables au début et pourtant nous avions faits un pied de nez au destin en prônant notre amour haut et fort à qui voudrait l'entendre. Il y avait eu Jamie, Sixtine et même des problèmes de boisson et le fait que nos deux mondes nous opposaient sur tous les points. Et puis il y avait eu cette grossesse, et notre couple aurait pu flancher et se briser en mille éclats qui auraient heurté ma vie et mon coeur à jamais. Parce que Mavis était l'homme pour lequel je n'avais jamais ressentit de tels sentiments et il était hors de question que je laisse cette relation me filer entre les doigts pour ce genre de problèmes que je balayais d'une main désinvolte. Première fois de ma vie d'ailleurs, que j'affrontais autant de barrières dans l'espace de garder un homme à mes côtés ou même tout court. Une preuve imparable de mon affection pour le jeune homme et du changement qu'il amenait à ma vie de princesse drôlement bien extravagante. Je lui souris, plus que conquise par ses gestes tendres comme au premier jour et au moment où je me lève pour lui prendre les mains, j'ai la sensation de reprendre à zéro. Cela fait un an jour pour jour que nous nous sommes enfin mis en couple. Officiellement et je le voyais ainsi comme une réussite personnelle que j'étais prête à clamer sur tous les toits. Mes parents étaient fiers de moi et appréciaient Mavis à sa juste valeur quand bien même il ne représentait absolument pas le gendre qu'ils auraient voulu pour leur fille. Et j'avais fondé une famille. Trop tôt soit mais les inconvénients d'une vie peuvent se transformer en la plus belle des euphories et c'était ce qui arrivait à présent. Et sans prévenir, le jeune homme se leva et me souleva du sol. Mes pieds nus dans le vide, ma peau hâlé attrapait les rayons du soleil et avec, la chaleur du corps de l'homme que j'aimais et qui s’évertuait à me faire rire comme une enfant de cinq ans. Ce rire... Je pouvais bien être mère qu'il ne changerait sûrement jamais preuve de mon innocence et insouciance juvénile. Direction donc, la mer, renvoyant le couchée du soleil sur ses eaux froissés et d'une beauté incomparable. Ce moment fut délicieux. Ponctué de rires et de joie de se retrouver et de passer enfin un moment tous les deux sans penser à quoi que ce soit d'autre. Car ça me manquait bien plus que tout autre chose. Je ne voulais pas sacrifier mon couple au dépends d'une famille. C'était peut-être la raison la plus symbolique de ma peur et de mon comportement complètement irresponsable vis à vis de notre enfant. Je reportais sûrement la faute sur lui et malheureusement, Mavis n'était pas d'humeur à apprécier ce genre de caprice ayant connu lui-aussi, d'une toute autre manière, l'abandon de ses parents et particulièrement, de sa mère.

Je sens le corps de Mavis se resserrer contre moi et j'apprécie ce léger réveil en pleine nuit lorsque son corps brûlant étreint le mien avec une possessivité qui me laisse frissonnante de plaisir. Sa main enlace la mienne et je ressens chacun de ses battements de coeur comme s'ils battaient tous pour moi. J'esquisse un sourire fantasmagorique et commence à replonger doucement dans des songes où j'espérais qu'il m'accompagnerait. Mais c'en fut un autre mirage qui emporta mes douces illusions. Un bruit qui se répercuta dans la nuit et vint éveiller mes sens pourtant endormit profondément. D'abord, je crus à une hallucination auditive dû au fait que, ensommeillée comme j'étais, chaque mouvement représentait un son bien plus accru qu'il ne l'était réellement. Mais ce fut la réaction de Mavis qui m'indiqua que je ne rêvais pas et que ces sons n'étais pas anodins. Je me redresse alors devant l'alerte qu'émet la voix de l'alpha. Quoi ? Mav, n'y va pas tu ... Trop tard, Mavis avait déjà quitté la pièce et mon sang se glaça d'effroi. Soudainement, m'inquiétait pour l'homme de ma vie, je sauta du lit, encore en débardeur et culotte. Autant dire que la tenue indécente m'importait peu car je filais à présent dans les couloirs de l'immense villa sans me préoccuper des conseils du jeune homme qui était sûrement déjà descendu par les immenses marches blanches en marbre, absorbé par la pénombre qui ne me laissait pas le loisir d'espérer suivre ses pas. Tant pis. Une sonnette d'alarme s'était imposée à mon esprit et je courrais à travers les couloirs pour trouver la chambre de Micah. Mais dans la nuit je ne voyais plus rien. La peur étreint soudain mon coeur d'une manière que je ne connaissais pas. Rien de comparable à ce que j'avais pu connaître avant. Mes sens en alerte, je perdais du temps à me tromper de mètres en mètres dans une nuit des plus totale. Merde, où était la lumière ? Voila ce que je pensais en tâtant les murs lisse en espérant trouver l'interrupteur. Si seulement, la maison que j'avais au bord du rivage n'avait pas été en travaux ... Si seulement je n'étais pas dans un lieu inconnu. Si seulement quelqu'un n'était pas entré par effraction ... Mais je trouva enfin la pièce que je cherchais au moment où les cris de Micah se firent entendre. Mon visage défiguré par l'angoisse, j'ouvris la porte à la volée pour courir vers le berceau, légèrement rassuré d'observer la silhouette de mon fils, se débattre avec sa couverture Louis Vuitton. Je me jeta vers le berceau et au moment où je soupirais d'apaisement, une silhouette se découpa dans la luminosité de la porte, entrouverte sur le couloir que j'avais éclairé de la lumière la plus tamisée qui soit. Je me retourne en sursaut tout en prenant Micah dans mes bras. Ce n'était pas Mavis. C'était quelqu'un d'autre et il ne semblait pas avoir l'envie de redescendre de suite ...


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Re: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] EmptyJeu 21 Aoû - 14:28


Mavis & Léo
aux Hamptons

Mavis avait retrouvé Léo comme il l'avait voulu depuis que Micah était arrivé dans leur vie. L'arrivée d'un bébé est toujours un très bouleversement dans la vie d'un couple et Léo&Mavis n'avaient pas dérogé à la règle. Le bébé leur prenait beaucoup de leur temps et depuis ces deux derniers mois, on ne peut pas dire qu'ils aient fait quelque chose pour eux, pour le bien être de leur couple. Ses vacances étaient comme une bouée de sauvetage pour eux, eux si jeunes et parents déjà, qui n'avaient aucune expérience dans le domaine, et qui se laissaient doucement couler sans s'en rendre compte. Bien sûr Mav' avait jusque là essayé de toujours sortir la tête de l'eau mais pour être franc les dernières semaines avaient été rudes. Aujourd'hui, il retrouvait enfin de l'intimité avec Léo, il la retrouvait enfin elle, cette fille qu'il aimait tant depuis la première fois qu'il l'avait vus au bras de son ancien meilleur ami. L'histoire n'était pas banal, tout comme leur parcours pour arriver là où ils en étaient aujourd'hui, certaines épreuves les avaient éloignés mais ils se retrouvaient à chaque fois même si parfois des années pouvaient s'écouler. Mais il savait que depuis qu'il l'avait retrouvé l'an dernier, il ne laisserait plus jamais des années les séparer, non cela lui semblait tout simplement impossible. Il sentait pourtant que la vie n'allait pas soudainement se faciliter pour eux, non elle continuerait à les mettre à l'épreuve comme elle aimait si bien le faire.
Mavis resserrant son étreinte sur Léo se sentait bien, il se sentait mieux et apaisé. Il savait à présent, qu'il ne lui aurait fallu que ça pour qu'il se sente moins submerger les deux derniers mois. Il avait juste besoin d'elle près de lui et tout lui semblait moins insurmontable.. Mais voila alors qu'il se sentait apaisé, un nouveau tourment arriva à ses oreilles. Il avait entendu du bruit à plusieurs reprises et cela ne présageait rien de bon. C'était un quartier riche, il devait être le terrain de jeu favoris des cambrioleurs et avec le passé qu'il avait, Mav' avait l'habitude de ne dormir jamais sur ses deux oreilles et de se méfier. Cette nuit il sentait qu'il ne s'inquiétait pas pour rien et qu'il devait prendre les choses en main. Le jeune anglais avait empoigner une batte de baseball et avait doucement prévenu Léo qu'il allait vérifier la maison, il vit bien son inquiétude dans son regard et ne prêta pas attention au fait qu'elle veuille le retenir. Non il était l'homme de la maison, il ne laisserait rien leur arriver. Mav' avait rapidement disparu dans le couloir, il tenait fermement la batte de baseball entre ses deux mains, il n'avait pas prit la peine d'enfiler un vêtement, restant en simple caleçon. Il descendit doucement les escaliers, essayant de faire le moins de bruit possible mais aussi en essayant de ne pas se casser la figure car il faisait sombre.. Plus aucun bruit..c'était assez angoissant mais le jeune homme avait toujours eu du courage et l'adrénaline qu'il avait en ce moment dans le cerveau l’empêchait d'avoir peur. Le jeune anglais se retrouva alors dans la cuisine et put être un peu mieux éclairé grâce à la lune, il remarqua alors des éclats de verres par terre et un carreau manquant à la porte qui donnait sur l'extérieur. Mais c'est lorsqu'il se retourna vivement lorsqu'il entendit les cris de son fils au loin, qu'il se prit un coup de crosse au niveau de l'arcade sourcilière. Mavis tomba raide par terre, inconscient. Cinq minutes plus tard, le jeune anglais commença à émerger difficilement, voulant porter sa main jusqu'à sa tempe mais ne pouvant pas.. Il ouvrit alors les yeux et la scène qui se jouait devant ses yeux lui donna de suite un coup de pression. Il était attaché à une chaise et en face de lui Léo avec le bébé dans les bras, tenus en joue par un homme armé. Un autre homme était à côté en train de discuter avec le premier. Relâchez-les! Ne leur faites pas de mal! Hurla presque Mavis fou de rage face à cette situation qui lui échappait complétement. Il avait peur pour Léo & Micah, réellement. Un des hommes se mit à rire en s'avançant vers Mav'. Tiens tiens ça y est la belle au bois dormant est réveillée. Il était tant, ta femme commençait à penser qu'on t'avait tuer, mais ce n'est pas bien d'accuser les gens à tord. Tu ne lui a pas appris? Lui fit-il de son air imbuvable en esquissant un regard quelque peu pervers à Léo. Ses paroles ne faisaient qu'enrager un peu plus Mav' qui se débattait sur sa chaise pour essayer de se libérer. Mais bordel prenez ce que vous voulez, et allez-vous en! Leur déclara-t-il furax ne comprenant pas pourquoi ils étaient encore là, à jouer avec leur nerf.. Mav' fusillait du regard le mec qui pointait une arme sur Léo, il ne supportait clairement pas cette vision..



♥ thanks from kristen at atf/caution/sp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Re: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] EmptyLun 15 Sep - 0:35

Rendez-vous au paradis, ou presque...


Léo-Alisson&Mavis


Je tentais désespérément de lutter contre l'obscurité en m'accomodant à la pénombre environnante. Mes paupières ne cessaient de papillonner pour tenter de d'éclaircir la moindre forme au milieu de ce noir total mais je ne discernais pas grand chose. Mes lentilles de contact restés sur la commode, j'avouais avoir du mal à distinguer ce qui m'entourais malgré une myopie très légère. Mais mon seul but était de rejoindre mon fils rapidement quand bien même les fausses alerte étaient plus nombreuses que les vrais cambriolages. Mais ça c'était l'évidence partout dans le monde. pas aux Hamptons. Ici, il était très fréquent de découvrir que des audacieux avaient tenté de mettre la main sur les trésors que renfermaient les palaces dans lesquels nous séjournions avec une désinvolture accablante pour eux. Alors forcément, ça donnait envie de vivre la même chose que nous et de jouir de ces plaisirs que l'on s'offrait sans aucune limite mais qu'eux ne pourraient jamais s'offrir s'il ne bousculait pas un peu leur chance. Et voila comment on en était arrivé là cette nuit. J'avais rejoins en courant la chambre de mon fils et l'avait attrapé au moment où je l'avais vu dans le berceau, s'acharnait à repousser la couverture dans laquelle je l'avais enveloppé avec toute la tendresse qu'il mettait possible de lui fournir à ce moment précis. J'avouais que je ne me forçais moins avec mon enfant qu'au tout début de sa naissance. Les gestes doux commençaient à prendre le pas sur mon obligation envers lui. L'idée d'être une mère était toujours aussi difficile à encaisser mais avec tout l'aide que je disposais, j'étais obligée de concevoir que c'était moins terrible que je ne l'avais pensé au début. Mes parents nous soutenaient sans aucune concession. Mavis ne m'avait pas abandonné lâchement comme le faisait une quantité ahurissante d'hommes de nos jours lorsque leur compagne se rendait compte trop tard de ce qui leur arrivait. Et puis j'avais toujours quantité phénoménale d'amis et la nouvelle avait plus attendrit qu'autre chose. Les gens ne m'avaient pas regardé différemment et même si la nouvelle avait été difficile à divulguer, il était clair aujourd'hui que ma vie n'allait pas s'arrêter avec la naissance de Micah. Et puis Matthias était présent pour moi quand bien même il aurait pu clairement juger mes actes d'une enfanterie poussée à l'extrême cette fois-ci. Mais non. Tous les pires cauchemars dont j'avais pu rêver pendant ma grossesse ne s'étaient pas révélés vrais et ils n'avaient été relégué qu'au rang de rêves sordides lorsque j'avais enfin mis au monde mon enfant. J'en avait été d'ailleurs plus fière que jamais au moment où je l'avais présenté à mes parents et à ma cousine Aislynn qui avait toujours été témoin de mes plus grandes frasques. Alors, que les personnes les plus importantes de ma vie me soutiennent à ce point avait changé ma vision des choses. Parce que c'était peut-être ça mon plus gros problème. J'avais besoin d'être rassuré en permanence quand bien même je montrais une confiance en moi démesurée dans les magasines ou encore, lorsque je frôlais le sol de Berkeley, de mes talons stratosphériques. Ce côté maternel que je développais chaque jour un peu plus n'était rien comparé à la crainte immense de perdre Micah. Je n'avais jamais ressentit cette peur extrême. Elle était bien différence de celle que j'avais pu ressentir lorsque mes parents avaient appris pour ma liaison avec un homme marié. Elle l'était encore plus que lorsque j'avais mis Sixtine à l'hôpital à cause d'une erreur absurde dû à des litres d'alcool ingurgité. Cette nuit, c'était tout mon être qui se répandait à l'extérieur de moi et chaque caresse que j'effectuais dorénavant à Micah était comme un soulagement de courte durée. Comme si je savais que le pire n'était pas encore derrière moi. Non, ce qui se trouvait derrière moi c'était une silhouette dans la pénombre qui se découpait à présent dans le halo de lumière que j'avais tenté d'allumer pour me repérer dans cette vaste demeure. Où était Mavis ? Que faisait-il ? Je n'entendais plus aucun bruit. Je savais pourtant qu'il lui était arrivé quelque chose mais je ne savais absolument pas quoi et devant cet homme prostré devant moi, j'avais la vive certitude qu'il lui était arrivé quelque chose. Je me recule alors mais il s'avance vers moi. Je ne peux rien faire ni agir en conséquence. Le poupon dans les bras, il m'attrape un bras et me tire à ses côtés pour me faire dévaler les marches. C'est une fois dans l'immense salon que j'aperçois Mavis, accroché sur une chaise, du sang barrant son crâne par le coup qu'on avait dû lui porter pour l'assommer. Je reste figée sous la vision et m'aperçois que quelques secondes plus tard qu'une bande cagoulée est réunie autour de nous. Ce qui m'inquiète le plus à ce moment précis ? Ce n'est pas ma tenue trop légère qui pourrait attiser les désirs de ces hommes mais plutôt la perte d'un être cher au moment où je commençais enfin à prendre conscience que ma vie prenait le tournant le plus positif qu'il ne l'avait fait jusqu'à présent. Debout face à l'alpha, je tente de le réveiller de hurlements silencieux que je lui envoie désespérément avec mon regard pendant que les intrus chuchotent entre eux quelques phrases. Je vois enfin Mavis, après un certain temps, émergé de son évanouissement et je ne peux que me sentir soulager de voir qu'il se réveille enfin. C'est là que les choses sérieuses débutent alors. Un flingue braquée sur ma tempe, j'entends clairement le cliquetis de l'arme montrant son chargement pour une utilisation immédiate si l'on venait à appuyer sur la détente. Je connaissais d'ailleurs assez bien ce genre d'arme et leurs dégâts pour avoir été à de nombreux cours de tirs quand je n'allais pas à l'équitation. Un échange débute alors mais, tétanisée, je les laisse parler en espérant que Micah ne se mettra pas à pleurer dans cette situation des plus délicates. Je suis presque sûre de ce que ces hommes sont venus faire ici. J'en ai une très vive idée d'ailleurs. Laissez partir Mavis et mon fils et je vous donnerais ce que vous cherchez. Mavis me regarde surpris mais mon intrusion dans leur discours émoustille qu'un peu plus les inconnus qui me fixent dorénavant avec plaisir. Les enfoirés, ils avaient prévus leur coup depuis un certain temps maintenant. Quand à Mavis, il n'a pas l'air de comprendre ce qu'il se passe. Moi j'ai l'habitude des histoires de ce genre, c'est même très commun dans le monde luxueux dans lequel je vis. Deux semaines plus tôt, un concours pour Cartier avait débuté. Le trophée était destinée à Madame Bettencourt en personne. L'objet de tous les désirs ? Un collier en diamant de plus de 500000 dollars qu'avait porté à l'époque Elizabeth Taylor en personne. Elle devait lui être remis en main propre et la compagnie de ma mère se chargeait de mettre le bijoux en lieu sûr, dans un coffre accessible seulement par la famille Woobleforth. La banque se trouvait dan sles Hamptons. Drôle de coïncidence si ces hommes étaient là au moment précis où la riche héritière s'y trouvait elle aussi ? Je n'en étais pas si sûre. Ok très bien, t'as l'air plus intelligente que t'en as l'air. On veut ce collier, et tu vas toi même appeler monsieur le directeur pour te le faire livrer cette nuit même. Je sourcille à peine. Par contre eux, sont totalement crétins pour penser une seule seconde que ça pourrait être un jeu d'enfant même pour moi. Parce que vous pensez que c'est aussi simple ? Ce n'est pas une livraison de pizza, les choses ne fonctionnent pas de cette manière là, soyez en sûr. Que je tente de dire avec le moins de hargne que je suis possible de distiller dans mes paroles. Mais ça n'a pas l'air de leur plaire parce qu'ils s'approchent alors de Mavis et lui assène un coup à la tempe. C'est comme tu veux mais t'as intérêt à te magner pour trouver une solution car sinon ils y passent tous les deux ! Et voila que l'un, vient retirer l'enfant de mes bras et Micah se met alors à hurler décuplant ma peur et celle de Mavis que je lis dans ses yeux. Sinon ya d'autres moyens très persuasifs de te faire bouger tes jolies fesses. Et là c'est le regard obscènes que me lance à présent l'homme qui semble le chef, à mon corps dénudé qui produit en moi un dégoût incontrôlable. Il me balance alors un téléphone dans les mains mais je tente de contrôler les tremblements qui me gagnent. Les premières touches que je compose sans voir la gravité de mes actes sont le 911. A peine la touche verte enclenchée, le téléphone m'est violemment retiré des mains et je me sens happée par la force physique de l'homme qui m'envoie voltiger à travers la pièce. Je retombe lourdement sur mon bras et je pousse un gémissement de douleur. La nuit risquait d'être longue et je ne pouvais rien faire pour mettre fin à ce carnage ...


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Re: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] EmptyLun 15 Sep - 17:29


Mavis & Léo
aux Hamptons

Mavis était en train de passer la pire nuit de sa vie, son cœur battait plus vite que de raison, ce nouveau sentiment qui l'habitait était pire que tout: il avait peur pour sa famille. Il n'avait pas vus venir le coup qui le mit directement ko. Lorsqu'il se réveilla, il était ligoté sur une chaise au salon et était totalement impuissant face au spectacle qui se jouait devant lui. Il essayait de se débattre sur cette chaise mais en vint, de plus il se sentait encore un peu étourdi après ce coup que l'un des homme cagoulé lui avait refilé à la tête, il n'y était pas allé de main morte! Il ne pouvait rien faire face à ces ravisseurs et surtout face à eux d'eux qui tenait une arme contre la tempe de Léo. Cette vision lui faisait horreur et lui tordait les tripes. Il n'avait jamais eu aussi peur pour des personnes que pour Léo & Micah à cet instant. Il avait beau gueuler sur ses types de prendre ce qu'ils voulaient mais cela ne servait à rien, ce qui faisait se poser beaucoup de question au jeune alpha. Pourquoi étaient-ils là si ce n'était pas pour faucher tout ce qu'il y avait dans la superbe villa? Mais voila que Léo prit la parole et laissa l'esprit de Mavis s'envahir de multiples questions. Où voulait-elle en venir par là? Qu'est-ce qu'elle avait comprit que lui avait apparemment omit? C'était un flou total et le jeune homme fixait la belle blonde pour essayer de comprendre où elle voulait en venir. Tout ceci ne serait donc pas dût au hasard? Ils n'auraient pas choisis une villa au hasard pour la cambrioler? C'était à n'y rien comprendre et c'est pourquoi le jeune anglais attendait, tendu, la suite des festivités. Et voila que l'un des types parla de collier.. Mav' fronça des sourcils et reporta son regard vers Léo qui semblait savoir exactement de quoi il parlait. Il comprit alors que cela devait être en rapport avec sa famille et les affaires qu'ils faisaient, bien sûr Mav' ne s'en intéressant que très peu, Léo ne lui racontait jamais trop ce qu'ils pouvaient faire et du coup il n'était en rien au courant de ce qui pouvait tourné autour de ce collier. Lui et les bijoux de toute façon ça faisait dix, si ce n'est plus.. Mais il se dit que peut être alors si elle leur passait ce collier, ils seraient sortis d'affaire? Il voyait peut être la lumière au bout du tunnel? Mais lorsqu'il entendit les paroles de Léo, il se dit que les choses allaient être plus difficile qu'il ne l'aurait pensé.. Et c'est alors qu'il était en plein dans sa réflexion, qu'il se prit un autre coup, cette fois à la tempe. Sa tête suivit le mouvement aussi violent qu'il était et cela eu le don de lui embrumer de nouveau quelques secondes l'esprit, à moitié dans les vapes. Lorsque l'un des hommes vint prendre Micah des bras de sa mère, l'esprit de Mav' ne fit qu'un tour et il vit rouge et en même temps sa peur ne faisait que s'accroître. Lorsque Léo a le téléphone en main, le jeune alpha espère de tout son cœur qu'elle compose le bon numéro pour ne pas les amener un peu plus dans les emmerdes, mais apparemment, cela ne fut pas le cas puisqu'elle finit à l'autre bout de la pièce sous les yeux horrifiés de Mavis. Là ça en fut trop, et avec le peu de possibilités qu'il avait, le jeune homme se jeta avec sa chaise sur l'un des hommes pour essayer de se défouler un peu et aussi pour rendre les coups qu'ils pouvaient leur donner. Mais bon Mav' n'était pas un alpha pour rien, il avait vus sur ce type, un couteau suisse qui ressortait de sa poche, et lorsqu'il tomba sous le poids de la chaise et de Mav', le couteau tomba de sa poche et il put le choper discrètement avant de se faire relever par les autres gars. Voila Rambo qui veut faire son malin! Et bam une droite, mais celle-ci fut moins violente dans l'esprit du jeune homme qui avait sa clef de sortie dans les mains. Ne la touchez plus, je peux vous livrer ce collier, je suis au courant de tout et sa famille me fait une confiance aveugle. Il n'avait plus envie que Léo prenne des risques, il se faisait son plan b dans sa tête et se disait que même si il ne connaissait rien à l'histoire, il était assez intelligent pour s'en sortir, et d'ailleurs il avait déjà coupé une de ses cordelettes, sans la faire tomber par terre bien sûr. Il envoya un regard vers Léo qui voulait dire de lui faire confiance qu'il avait un plan, même s'il avouait que ce plan était un peu bancal pour l'instant.. Rendez-lui notre fils, et je passe le coup de fil. Voila il faut toujours marchander, il fallait pas le prendre pour un novice le Mavis..



♥ thanks from kristen at atf/caution/sp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Re: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] EmptyMer 24 Sep - 22:55

Rendez-vous au paradis, ou presque...


Léo-Alisson&Mavis


Je me redresse difficilement. Obsédée par l'envie d'aider ma famille, j'en viens à envenimer la situation parce que c'est ce que je fais. Je ne peux jamais vraiment faire les choses correctement parce que je n'ai jamais mis en condition. Trop dorlotée, aujourd'hui ma manière gauche d'aborder les problèmes était le pire des handicapes. Sauf que j'étais dorénavant mère, avait une famille, et qu'il était hors de question que je perde tout ça par mes erreurs d'enfant. Mais pour l'instant, je n'étais pas en position pour aider qui que ce soit. La peur étreignant chacun de mes membres, à mon dernier geste appelant la police, j'avais eu l'image de Micah se faisait égorger par ces hommes cagoulés. On ne lui fit pas de mal mais c'est Mavis qui prit les coups pour lui. Je grimaça tout en tentant de me relever mais la douleur surgissait au creux de mes côtés. L'un des hommes m'attrape alors par le bras et me hisse sur mes pieds pour faire de nouveau face à la scène qui se déroulait. Je sens un liquide chaud glisser le long de ma tempe. J'ai dû heurter quelque chose et m'ouvrir légèrement le haut du crâne. Tant pis je ferais avec, pour l'instant je me fous éperdument d'avoir été blessé et malgré le choc et les nausées qui me prennent, rien ne semble grave. Alors je compte parler, essayer de dire que je vais aider. Je ne sais pas par où commencer car après tout, il est hors de question que je téléphone au directeur de la banque. Que penserait-il ? Je n'avais aucun droit sur ce bijou. Seuls mes parents pouvaient y faire quelque chose et je savais dès lors que même si mes parents étaient mêlés à cette affaire, ils étaient obligés de venir pour récupérer le trésor caché, derrière une muraille d'acier. On aurait dû attendre au moins la journée du lendemain pour qu'ils débarquent en jet aux Hamptons. Bien sûr, il était hors de question que nous restions prisonniers de ces abrutis. Oui il l'était. Bien plus que je ne l'aurais imaginé pour penser une seule seconde que j'aurais l'autorité nécessaire pour dérober l'objet de tout leurs désirs. Mon cerveau tourne à mille à l'heure mais rien ne vient, c'est totalement vide. Chaque solution est évincé par un problème majeur que tout le monde aurait vu et imaginé. Je ne savais pas quoi faire. Coopérer ? Pour mener à un echec, je n'étais pas sûre que ça change grand chose pour nous trois. Alors mon cerveau brûle d'impatience de trouver l'idée de génie car cette fois-ci, c'est Mavis et Micah qui comptent sur moi. Je ne peux plus m'appuyer sur personne, je ne peux plus demander d'aide à qui que ce soit. Dans ces moments je regrette les cours de self-défense que mon père avait voulu me faire prendre à une époque. Quelle conne. En même temps, il était fort probable que je m'en serais sortie. Devenir jacky chan c'était clairement pas au programme, même en prenant des cours ! Le regard de Mavis se brouille de nouveau. J'ai mal pour lui, je souffre en silence face à ces démonstrations de violence. J'ai mal, si mal de voir que je ne peux rien faire pour aider Mavis qui prends en plein visage, toute la haine des déjantés qui sont entrés par effraction dans notre demeure. J'en hurlerais de frustration mais je serre les dents car la moindre réaction stupide pourrait leur donner des idées saugrenues. Et puis ils avaient Micah dans les bras. Je ne pouvais plus rien faire pour éviter que l'alpha s'en prenne une nouvelle. Mais dans la tumulte qui avait suivit ma chute, j'espérais qu'il se calmerait. Il ne pouvait pas céder de nouveau à des pulsions suicidaires. Ils pouvaient tout faire, ils semblaient près à tout. Il était hors de question qu'il mette sa vie en danger comme je l'avais fait. Des cons, incroyable cons. On était des gamins, parents d'un autre gamin. C'était d'un comique détestable. Mais un dialogue s'élança entre l'homme de ma vie et ce détestable être humain. Je n'y comprenais absolument rien. Que foutait Mavis ? Il ne savait même pas de quoi il s'agissait. Je tentais d'attraper son regard et je réussis enfin. je lisais l'anxiété, la douleur mais aussi l'assurance. Une lueur d'espoir. Qu'espérait-il sérieusement ? Qu'avait-il en tête ? Le stratège dans notre couple, ça avait toujours été lui. Néanmoins, je ne pensais pas qu'il aurait été capable de mettre à mal tous ces idiots en même temps. Il était très bien fait mais peut-être pas à ce point là. Mais je me force à fermer ma bouche, à lui exprimer ma peur tout en restant silencieuse par peur que son offre ne soit pas accepter. Mais finalement on me rend mon fils. Son contact dans mes bras apaise légèrement les battements de mon coeur et pourtant c'est dorénavant toute mon attention que je lance vers Mavis. Mon regard semble lui demander ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a dans la tête. Notre conversation est silencieuse et passe seulement par nos regard et pourtant, on se comprends parfaitement. Je dois lui faire confiance. Mais c'est ceux qui jouent les héros qui finissent toujours mal. Je crève de peur de le perdre, qu'il me laisse seule avec Micah. Je préférais faire tout pour leur donner ce collier plutôt qu'il fasse une chose stupide. S'il te plaît, ne joue pas au con... C'est sortit tout seul quand bien même j'étais la première à employer des mots savants. Là je suis désespérée mais en soufflant mes mots, on m'intime aussitôt de faire ma bouche. Très aimable celui-là. Regard noir vers l'homme, j'embrasse le dessus du crâne de Micah qui a cessé ses pleurs et ferme les yeux. Je n'imagine aucune solution, rien de reluisant ni de rassurant dorénavant ...


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Re: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] EmptyLun 6 Oct - 21:47

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty
MessageSujet: Re: Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Rendez-vous au paradis, ou presque.. [Léo]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Rendez vous à 15h [pv]
» Un rendez-vous pas des plus gai... | Hellynn
» Rendez-vous sur le toit. (pv Zoé)
» Rendez-vous [Luna]
» Etrange rendez vous[pv]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-