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« Some friendships never ends. »

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MessageSujet: Re: « Some friendships never ends. » « Some friendships never ends. » - Page 2 EmptyJeu 11 Juil - 22:40


« T’es d’un poétique, c’est fou ! » M’exclamais-je, franchement moqueur. Kilian qui m’envoyait paître ; quoi de plus normal, après tout ? Notre amitié fusionnelle avait toujours été ponctuée de ces petites piques, qui n’avaient jamais été foncièrement méchantes. Nous nous taquinions, nous nous moquions avec joie et allégresse de l’autre ; pour autant, ni lui ni moi n’étions capables de volontairement et consciemment blesser l’autre. « Je m’attendais nettement mieux de la part d’un Sigma. » Ajoutais-je, taquin. Bon, je n’irais pas jusqu’à dire que je m’attendais à des paroles en alexandrin, mais presque. « On vous apprend quoi, exactement ? » Demandais-je, un brin moqueur. J’aurais pu charrier mon ami pendant des heures, notamment en ce qui concernait sa confrérie. Pour autant, je savais pertinemment que c’était celle qui lui convenait le mieux, qui lui collait à la peau, et qui reflétait sa personnalité avec exactitude. Je prends finalement à mon tour place sur le banc, aux côtés de Kilian. Ce rapprochement anodin est propice à la confidence, et je saisis l’occasion pour interroger Kilian quant à sa vie sentimentale. En général, ce n’était pas un sujet sur lequel nous dissertions en long, en large, et en travers. Au contraire, même. Evidemment, il nous arrivait de balancer deux ou trois banalités concernant nos relations, mais les confidences restaient relativement maigres. En ce qui me concernait, ce n’était pas une question de confiance, mais plutôt une question d’habitude. Je n’étais pas du genre à m’étaler sur mes relations sentimentales, avec quiconque, c’était un fait. Mais cela ne signifiait pas que je ne savais pas écouter. « Idiot. » Dis-je en souriant, secouant légèrement la tête. Voilà, du Kilian tout craché. Obligé de se montrer drôle et mordant, même lorsque la situation s’apparente plus au drame qu’au conte de fée. « Original, comme prénom. » Commentais-je à voix basse, sans aucune trace de moquerie. Ce détail me permit d’ailleurs de réaliser que je ne connaissais pas cette fille. Je ne l’avais jamais vue, et je n’en avais jamais entendu parler. « Tu es définitivement trop romantique. » Et je comprenais soudainement mieux pourquoi cette relation l’avait perturbé. C’est rare, de tomber par hasard, au détour d’un couloir, sur une personne qui marquera votre vie à jamais. Encore plus rare de voir les choses se concrétiser. Je devinais que cette relation avait beaucoup compté pour lui, et qu’elle comptait sans doute encore. Je pouvais comprendre le sens exact de ses propos – moi aussi, j’avais été sincèrement et complètement amoureux, par le passé. Une fois, de Nastassia. Et je comprenais parfaitement que cette rupture avait dû être une cruelle désillusion. « Je suis désolé pour toi. » Murmurais-je à voix basse, sincèrement navré pour mon ami. « Tu t’en remettras. Tu garderas sans doute un goût amer de cette relation, un sentiment d’inachevé, mais tu t’en remettras. » Affirmais-je, sans pour autant me montrer brusque ou tranchant. Il avait l’air d’être au clair  – les temps de la colère, du deuil de cette relation semblaient être passés. Il me paraissait serein, même si son ton était empreint de nostalgie. « L’amour, c’est de la folie. » Déclarais-je en haussant les épaules. Et pourtant, même en sachant que c’est fou, que ce n’est pas rationnel, et que ça a de grandes chances de nous faire souffrir, on fonce quand même. On se jette dans la gueule du loup, dans la joie et l’allégresse, en espérant limiter les dégâts. Mais ça ne fonctionnait jamais comme prévu. J’ai secoué la tête, avant d’enchaîner : « Et tu vas avoir un immense succès, j’en suis persuadé. » Assurais-je en souriant largement. J’avais beau me moquer de mon ami, je ne doutais pas un seul instant de sa prochaine réussite. Il avait du talent ; il n’y avait pas de raison qu’il n’atteigne pas son but.  « D’ailleurs, quels sont tes projets actuellement ? » Demandais-je. Le Sigma avait éveillé ma curiosité. « Je te proposerais volontiers mon aide, mais tu sais parfaitement que je n’ai aucun talent artistique. » Ajoutais-je en souriant. Et encore, c’était l’euphémisme de la journée. Autant je pouvais apprécier l’art, autant créer relevait du supplice. « Mouais. » Déclarais-je, peu convaincu par les propos de mon ami. A vrai dire, je cherchais encore ce qui clochait chez moi – sans pour autant trouver une réponse claire et nette à toutes mes interrogations. Après tout, peut-être que je n’étais tout simplement pas aussi prêt que je ne le prétendais pour m’investir dans une relation. « Je te tiendrais au courant de l’évolution des choses, de toute façon. » Assurais-je. Nous allions nous revoir très régulièrement ; le sujet finirait par revenir sur le tapis, tôt ou tard. J’ai sauté sur l’occasion, lorsque le Sigma m’offrit une échappatoire discursive. « Franchement, il n’y a rien de plus simple. » Dis-je m’asseyant sur l’herbe, avant de commencer à m’étirer. « Tu peux aussi le faire même si tu n’as pas fait de sport. Ça ne peut pas faire de mal. » Précisais-je, tandis que je travaillais mes adducteurs. « Mais ne te lance pas dans des trucs barbares. » Ajoutais-je. Je connaissais le Sigma, et sa persévérance ; il était capable de se plier en quatre, afin de récupérer la santé. Mais trop en faire n’était pas une solution acceptable. Puis, en entendant la question – que je classais comme étant « saugrenue » –  de Kilian, j’ai éclaté de rire. Si j’avais regardé une fille depuis que j’étais en couple avec Tessa ? Evidemment que oui. J’avais beau fréquenter la confrérie Iota, en ce qui concernait les filles, j’avais toutes les caractéristiques du Delta de base. Je ne m’en étais jamais caché auprès de mes amis, et d’ailleurs, ma réputation parlait pour moi. « Je t’en prie, je ne suis pas un saint. » Dis-je en levant les yeux au ciel. Comme l’avait un jour suggéré un de mes professeurs, « ce n’est pas parce qu’on est au régime que l’on ne peut pas regarder le menu ». Merci pour l’instant de philosophie, avais-je alors songé sur le coup. Je me souvenais des sourires narquois de mes amis lycéens, et des regards indignés des filles. Visiblement, cette maxime ne plaisait pas à tout le monde. « Tu sais que j’ai un faible pour les brunes, en plus. » Ajoutais-je en haussant les épaules, comme si cela expliquait mes regards déviants vers d’autres filles. Et Tessa est blonde. Paradoxe, quand tu nous tiens. C’était du Matthias Dupont de Calendre tout craché.
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MessageSujet: Re: « Some friendships never ends. » « Some friendships never ends. » - Page 2 EmptySam 13 Juil - 11:45



J'adresse un regard profondément sarcastique à Matthias lorsqu'il se demande ce qu'on peut nous enseigner chez les Sigmas. Ah, les confréries... Dans un sens, hormis envers Matthias que je connais presque parfaitement, j'ai toujours eu tendance à croire que les Iotas n'étaient qu'un ramassis de sportifs de seconde zone qui misent tout sur un ou deux exploits physiques afin de rattraper les lacunes insondables de leur intelligence éphémère. Voilà une belle pensée pleine de mots adroits, lui qui souhaitait un peu de poésie. À mon sens, je ne me serai senti à l'aise que dans deux confréries. Les Sigmas me collent à la peau, c'est celle qui correspond le mieux à mon mental d'artiste parfois marginal. Puis les Gammas, rebelles et irrévérencieux dans l'âme. Non pas que je sois un délinquant en puissance, mais mon sale caractère aurait probablement fait merveille là-bas. La conversation ayant dérivé sur Vraona, j'ai enfin le courage de me confier à lui, sachant d'avance qu'il sait d'expérience que ce n'est pas mon fort. C'est ce qui me plait chez lui, il n'est pas non plus du genre à se lamenter sur son sort, préférant esquiver, grogner ou parler de tout autre chose. Même si je le pousse souvent à me parler quand les choses ne vont pas bien, je pars du principe qu'il a un mental d'acier pour avoir enduré des horreurs propres à la guerre et se replonger ensuite parmi le commun des étudiants. Peu connaissent ce pan de sa vie, sans doute lui témoigneraient-ils un peu plus d'égards quand on sait à quel point la vie de Matthias n'a rien d'un long fleuve tranquille. Je lui parle donc en sachant que cela ne tombe dans l'oreille ni d'un sourd ni d'une pipelette. Romantique ? Je souris légèrement en continuant de m'étirer. Ce n'est pas impossible. Après tout, bien que j'apprécie de charmer et parfois même simplement passer une nuit avec une femme ou même un homme, je n'ai rien du cavaleur qui change de partenaire comme de chemise. Je préfère prendre le temps de m'installer dans une relation... m'y installer même un peu trop, d'ailleurs. Les déceptions amoureuses, c'est un point par lequel tout le monde doit passer, certains s'en remettent plus facilement que d'autres. Je préfère ne rien répondre, pensant que j'en ai effectivement assez bavé pour considérer que je finirais bien par m'en remettre. "De la folie, comme tu dis. Toi et moi, on finira nos vieux jours dans un asile." Le pire, c'est que j'arrive tout à fait à visualiser la scène, c'est un peu glauque. Au fur et à mesure que je m'étire en suivant avec précaution les moindres faits et gestes de mon ami, je sens mon corps se détendre et se réchauffer. Avant de parler de mes projets, je regarde autour de nous pour vérifier que nous sommes seuls, je n'ai pas envie de démarrer un tapage informationnel à Berkeley, j'ai horreur de ce genre de publicité. "Je vais auditionner pour un rôle dans un film de Danny Boyle, le réalisateur qui a fait Slumdog Millionaire. J'vise pas un rôle énorme, si je peux avoir trou ou quatre répliques, je serai content. Mais c'est avant tout pour me familiariser un peu avec l'ambiance des tournages, comment passer un casting." Je préfère rester modeste et ne pas partir avec des illusions plein la tête car, malgré mon ambition, je suis loin d'être sûr de parvenir à quoique ce soit face à d'autres acteurs bien plus chevronnés et expérimentés que moi, pour le moment. Disons que ça me donnera un premier aperçu, qui ne tente rien n'a rien. "Mais tu sais, tout bon acteur a un assistant, donc même si tu n'es pas bon dans le domaine artistique, tu pourras toujours me servir à quelque chose." Je lui offre un sourire de tête à claques. En général, quand nous étions petits, c'était le moment qu'il choisissait pour se ruer sur moi et m'enfoncer la tête dans le bac à sable. Au lieu de ça, il éclate de rire quand je lui demande s'il a regardé d'autres femmes hormis Tessa. Même moi je trouve la question idiote, après réflexion. Pas un saint, c'est rien que de le dire. "Tu préfères les brunes, ta copine est blonde, jusque là tout est normal." Je suis on ne peut plus sérieux, Matthias a toujours eu l'art et la manière de faire l'inverse de ses préférences. Pour le comprendre, cet homme-là, il faut s'accrocher et s'armer d'une patience à toute épreuve. "Peut-être qu'en changeant de couleur de cheveux, ça serait plus simple pour toi, non ? Remarque, que tu préfères les brunes, c'est pas trop étonnant, faut compenser..." lançai-je en regardant ses cheveux blonds. Tiens, encore une petite couche à ce sujet. Salaun, ou le Breton qui ne lâche jamais le morceau, peu importe la situation. "Tant qu'on en est aux confidences, il n'y a pas une brune qui te tape dans l'œil, en ce moment ?"
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MessageSujet: Re: « Some friendships never ends. » « Some friendships never ends. » - Page 2 EmptyMar 30 Juil - 22:45

Kilian et moi enfermés dans un asile ? Nous le vivrions sans doute mal, mais j’étais sur qu’il y en aurait d’autres pour qui se serait nettement pire. « Ce serait du beau ! » M’exclamais-je en secouant la tête. « Je suis sur que nous ferions fuir le personnel soignant et les autres patients, tellement on serait chiant. » Dis-je en souriant légèrement. Depuis toujours, nous avions pris l’habitude de nous charrier à la moindre occasion. Derniers exemples en date ? Il se foutait ouvertement de ma tête blonde, je ricanais son côté romantique. Ces gamineries n’avaient jamais été mesquines, et n’avaient jamais pris des proportions autres qu’amicales. Seulement, dès l’instant où nous décidions de nous associer, les autres pouvaient se mettre à trembler : à nous deux, nous étions de véritables terreurs. Je nous imaginais sans peine, enfermés dans un asile, en train de comploter contre les autres patients. « Et si on est ensemble en maison de retraite, on fera des courses en déambulateur. Que je gagnerai, cela va sans dire. » Ajoutais-je, sans aucune modestie. Une fois de plus, je le charriais sur son état physique – rien de bien méchant cependant. Grand seigneur, je concevais que le Sigma avait des circonstances atténuantes. J’ai néanmoins retrouvé mon sérieux, alors que Kilian m’exposait ses plans d’avenir. Auditionner pour un film de Danny Boyle ? J’en sifflais d’admiration, tant la tache me paraissait insurmontable. « Tu fais bien. J’imagine que ça doit être un monde particulier, et y trouver sa place ne doit pas être facile. » En toute franchise, je ne connaissais pas grand-chose du monde du septième art. Je fréquentais les salles, mais tout ce qui tournait autour d’un film – le montage, les prises, les plans comms and co, très peu pour moi. Mais je devinais, grâce notamment à ce que m’avait un jour dit June, que c’était un univers à part et impitoyable. « Honnêtement, je te trouve courageux. » Avouais-je à voix basse. Passer un casting, jouer devant des inconnus, se dévoiler, soi et ses émotions, aux yeux du monde entier… Très peu pour moi. En même temps, je n’avais jamais été du genre à m’exposer – à vrai dire, je chérissais ma vie privée et mon intimité plus que tout. « Je préfère être dans l’ombre, de toute façon. » Assurais-je, sans même relever son sourire narquois. Mais ça, mon ami le savait déjà. Je le laissais, sans aucun regret, seul sur le devant de la scène. « Mais je te préviens d’emblée : tu peux m’oublier pour le repassage, le ménage, et le maquillage. » Enumérais-je en haussant les épaules. Parce que premièrement, je suis une calamité finie dès qu’il s’agit de gérer les taches quotidiennes et que deuxièmement, je suis surdiplômé pour prétendre à ce poste. Et, accessoirement, ce sont des activités quasi exclusivement féminines. « A la réflexion, je préfère que tu m’appelles seulement quand tu sortiras, histoire de me présenter les plus jolies filles d’Hollywood. » Finis-je par déclarer, toujours très sérieux. Tant qu’à faire, à la rigueur… Cette hypothèse me laissait déjà rêveur. Et là, soudainement, une petite ampoule lumineuse s’alluma dans mon esprit. « Coach en drague. Voilà à quoi je pourrais te servir ! » M’exclamais-je, après quelques instants de silence. « Inutile de te vanter toutes mes qualités, tu les connais déjà. Et donc, j’estime – en toute objectivité évidemment – que le poste est fait pour moi. » Déclarais-je sur un ton sérieux. Mais Kilian me connaissait bien, et il savait pertinemment que je ne faisais ça que pour l’emmerder. Et pour clôturer le tout, je lui ai adressé mon plus beau sourire narquois, avant d’ajouter : « Le seul problème étant que je risque d’avoir plus de succès que toi. » Anticipant sur la réaction du Sigma, je me suis reculé, avant d’éclater de rire. Notre conversation dévia légèrement, et Kilian pointa du doigt un paradoxe évident.  « Tu sais bien que j’entretiens l’art du paradoxe dès que j’en ai l’occasion. » Déclarais-je en haussant les épaules, parfaitement conscient que j’étais quelqu’un de profondément contradictoire. J’avais toujours été comme ça, mais la disparition brutale de mon petit frère n’avait fait que renforcer cet aspect. J’avais des valeurs morales datant d’un autre siècle, mais m’envoyer en l’air avec la moitié du campus de Berkeley ne me rebutait pas. J’aimais profondément ma famille, à l’exception de mon géniteur, et pourtant, je faisais le maximum pour mettre de la distance entre eux et moi. Paradoxal et craintif. Voilà ce que j’étais ; ni plus, ni moins. « Même pas en rêve ! » M’exclamais-je, tapotant le haut de ma tête, alors que Kilian me suggérait de changer de couleur de cheveux. Et puis quoi encore ? Aller me faire faire une manucure ? « D’ailleurs, cette obsession à propos de ma couleur de cheveux devient suspecte. » Précisais-je en fronçant légèrement les sourcils. « Tu ne m’envierais pas un peu, par hasard ? » Matthias, où l’art de toujours tourner la situation à son avantage. Je me suis redressé, regardant Kilian effectuer ses derniers étirements. « Pas spécialement, non. » Déclarais-je en haussant les épaules.  « Mais tu seras le premier au courant, si jamais c’est le cas. »   Assurais-je en souriant. Parce qu’être amis, c’était aussi ça : se confier, couvrir les secrets et les agissements de l’autre. Et en ce qui me concernait, j’étais sur que le Sigma n’irait pas chanter mes dirty little secrets sur le toit de Berkeley. « Allez feignasse, on y retourne ! » M’exclamais-je, avant de m’élancer dans l’allée gravillonnée du parc de Berkeley. La seule réponse qui me parvint fut un gros soupir ; sans ralentir pour autant la cadence, j’ai éclaté de rire.
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