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It never ends [ Aryelle ]

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MessageSujet: It never ends [ Aryelle ] It never ends [ Aryelle ] EmptyDim 13 Mai - 12:58

It never ends [ Aryelle ] 1538183425 It never ends [ Aryelle ] Oxygen5s It never ends [ Aryelle ] 27696828jvded

La sonnerie particulièrement insupportable de mon réveil retenti à travers la chambre, provoquant une sorte de bourdonnement dans mes tympans. Mais quelle horreur cet appareil ! Je déteste ce genre de truc. Poussant un grognement, je passe un oreiller au dessus de ma tête tout en fermant les yeux, espérant par je ne sais trop quel miracle que l'engin s'arrête. Seulement au bout de cinq minutes, la bête infernale continue d'hurler. A bout de nerfs, j'enlève l'oreiller du dessus de ma tête et tape un grand coup sur le réveil afin qu'il se taise. Au moins celui là, je ne l'ai pas envoyé s'éclater contre un mur. Car oui, j'ai la fâcheuse habitude de m'en prendre violemment aux objets qui m'entourent. Peut-être que si je n'étais pas riche à millions comme à l'heure actuelle, je ferai d'avantage attention à mon matériel, car racheter tout les quatre matins un réveil c'est plutot chiant. Moins que si je pétais une manette de Wii c'est évident. Quoi que cet incident m'est arrivé une fois, mais pas deux. La sonnerie une fois arrêtée, un lourd silence règne alors dans la chambre. Presque comme si tout était mort autour de moi. Je reste bien cinq minutes à fixer bêtement le plafond blanc, tout en restant allongé sur le dos sans faire le moindre mouvement. Quelle vie de merde. Ces derniers temps, j'avais l'impression d'avoir absolument tout raté. J'étais tombé amoureux de ma meilleure amie Némésis sans que je ne sache pourquoi, et bien que ce soit réciproque cela n'a pas fonctionné. En fait je crois que je ne suis tout simplement pas fait pour me mettre en couple. Tout du moins pour que mes relations durent. Dans un sens ca ne me chagrine pas plus que ca étant donné que j'ai la fâcheuse habitude de me foutre de tout. D'autant plus que je suis encore jeune et que j'ai déjà vécu une relation passionnée durant cinq ans avec mon ex petit-ami. Peut-être qu'il était temps pour moi de profiter tout simplement de ma vie de célibataire. Quoi que, même lorsque j'étais en couple cela ne m'empêchais pas d'aller voir si l'herbe n'était pas plus verte ailleurs. Je ne sais pas pourquoi, mais même quand je suis amoureux – ce qui est plutot rare notons le – il faut toujours que je fasse le con. C'est plus fort que moi. De toute façon en ce moment je n'ai pas du tout la tête à ca. J'ai perdu mon fils Cameron dans un terrible accident de voiture il y a à peine un mois alors trouver un mec ou une nana, je n'en ai strictement rien à foutre. A vrai dire je préfèrerai rester célibataire à vie, mais que mon fils soit encore à mes côtés.

Si j'ai versé des larmes en apprenant la mort de mon fils ? Bien sur. Mais pas tant que ca. Je ne suis pas le genre de personne qui montre ce qu'il ressent. Ma fierté et mon caractère sont bien trop forts pour que je montre ma faiblesse aux yeux du monde. Et même par respect par mon fils, je ne me voyais pas pleurer jusqu'à en finir complètement desséché. Verser toutes les larmes de mon corps ne l'aurait pas ramené à la vie de toute façon. Pleurer ne représente rien à mes yeux. Après tout, tout le monde est capable de pleurer que ce soit volontaire ou non. Mais personne ne peut comprendre la douleur qui m'habite au plus profond. J'ai l'impression que l'on m'a arraché la moitié du coeur. Le décès de mon fils fut surement la pire épreuve de toute ma vie et je crois que je ne m'en remettrait jamais. Heureusement mon meilleur ami a su être présent pour moi, en me soutenant et en m'aidant à préparer l'enterrement. Sans lui je ne sais pas ce que j'aurai fait. Je crois bien que j'aurai été capable de commettre l'irréparable en fait. C'est dans ces moments là que l'on se rend compte de qui sont nos vrais amis. Une chose est sure, ce n'est pas en restant affalé comme un mollusque dans ce lit que je vais aller mieux. J'ai une fâcheuse tendance à me renfermer sur moi-même et à m'autodétruire lorsque plus rien ne va, que la situation m'échappe. Envoyant valser les couvertures, je finis par me lever du lit avant de trainer des pieds jusqu'à l'étage inférieur. Mon ventre se mettant à gargouiller, je file droit dans la cuisine afin de trouver quelque à chose à me mettre sous la dent. J'ouvre alors un premier placard qui s'avère être vide. J'ouvre alors le deuxième qui est dans la même état. Et ainsi de suite jusqu'à ce que j'ai fait le tour de la cuisine. « Merde. » Lâchais-je d'un coup. Il faut dire que je ne passais plus trop de temps chez moi afin de me changer les idées et que j'avais complètement zappé de faire les courses. Bon et bien je n'ai plus qu'à trainer ma carcasse en ville afin de ne pas crever de faim.

[…] Muffin dans une main et café dans l'autre, je sors du Starbucks tout souriant. Mon muffin ne fait d'ailleurs pas long feu puisqu'en trois bouchées je l'ai terminé. Au moins, il aura soulagé ma faim passagère. Quand au café, j'ai toujours eu l'habitude de le prendre ici. Le Starbucks c'est en quelques sortes mon temple sacré. L'endroit dans lequel je pourrai rester du matin au soir. Passant une main dans la poche arrière de mon jean, je sort mon paquet de clopes afin de m'en allumer une. A l'heure actuelle mes poumons doivent être aussi crasseux que les cheveux de mon professeur de musique. Tant pis, on fini tous pas crever un jour ou l'autre, moi ce sera d'un cancer du poumons ou bien d'un arrêt cardiaque. Ou alors vu le pot que j'ai, ce sera une mort très con du genre électrocuté par la foudre. Bref, étant donné que je n'ai rien de spécial à faire de ma journée hormis trainer n'importe où, je décide de me rendre au disquaire puisqu'il n'est qu'à quelques rues d'ici. Alors que je continue d'avancer en regardant la vitrine, je ne fais pas attention à la personne qui se trouve devant moi. Inévitablement nous nous fonçons dedans, la personne chute sous l'effet du choc et voilà qu'une partie de mon café me tombe sur le jean. Je reste immobile, les bras à moitié écartés et la bouche entre ouverte, admirant la tâche. « Putain vous pouvez pas faire... » M'exclamais-je avant de reconnaître la personne se trouvant devant moi. « Tiens donc, mademoiselle Peterson. » Dis-je en croisant les bras - bras recouvert de toujours plus de tatouages - affichant un sourire narquois tout en la toisant comme si elle n'était qu'un bout de chiffon. « Qu'est-ce que tu fous là ? T'étais pas bien dans ta foutue Grosse Pomme ? » Cinglais-je sur un ton peu aimable.
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MessageSujet: Re: It never ends [ Aryelle ] It never ends [ Aryelle ] EmptyLun 14 Mai - 2:39

ANDRYELLE CHAPTER 01
It never ends [ Aryelle ] Hanna06 It never ends [ Aryelle ] Pu
It never ends [ Aryelle ] Sans_titre7-7825d3c979 It never ends [ Aryelle ] 2isyrt0
« If anyone asks, I'll tell them we just grew apart. Yeah, what do I care if they believe me or not.
Whenever I feel your memory is breaking my heart, I'll pretend I'm okay with it all, act like there's nothing wrong. Is it over yet? Can I open my eyes? Is this as hard as it gets? »

Elle tremble. Elle sait très bien pourquoi, mais elle demeure néanmoins assise sur cette chaise. Cette chaise morne dans cette chambre morne aux couleurs mornes... Même les fleurs qui, soigneusement déposées près de la fenêtre, ne donnent aucune vie à cette chambre d’où la vie elle-même tente de s’enfuir. Retenue malgré elle par des âmes chagrinées, par des âmes mélancoliques... Par des âmes attachées à ce qui reste de cette femme allongée sur ce lit, les yeux fermés, le teint blême. Assise négligemment sur sa chaise, Aryelle ne dévie son regard de cette image qui restera à tout jamais immortalisée dans sa mémoire... L’image de sa mère allongée sur son lit de mort, inerte, livrée à Morphée sans objections. Triste sort qui attend une triste femme.

Sa mère n’a jamais été une femme que nous pouvons qualifier de « triste ». À vrai dire, Aryelle se souvient de sa mère comme étant une femme pathétique, certes, mais dont le sourire ne quittait jamais ses fines lèvres... Elle se souvient de sa mère comme étant une femme inattentive à ses besoins, mais attentionnée à ... Ses fleurs. Fleurs qu’elle fit pousser dans l’immense jardin que le géniteur Peterson a confectionné pour les beaux yeux de sa femme. Jardin qui avait le don d’irriter Aryelle, entre vous et moi... Nombreuses furent les fois où elle a, délibérément, brimer la croissance de nombreuses fleurs simplement dans le but de recevoir l’attention de sa mère, en vain. L’attachement que porte une mère envers son enfant joue un rôle crucial dans le développement psychologique de ce dernier... Et la rébellion de la jeune Aryelle n’est pas du à un surpris d’attachement, à un étouffement, à une privation... Mais à une ignorance qu’elle n’arrivera jamais, mais alors là jamais, à oublier. « Ça va?... », entend-t-elle prononcer en provenance de derrière elle. Voix qui cesse automatiquement les tremblements au niveau de ses mains et de ses jambes, livrant à sa conscience son état qui, avouons-le, semble plutôt suspect aux yeux de son père et de ses sœurs. Les quelques œillades réprobatrices et dédaigneuses de ses sœurs sont assez pour qu’Aryelle pousse un profond soupire exaspéré. Elles le savent. Elles savent qu’elle est absolument soumise à sa poudre blanche... Elles savent qu’elle est dangereusement en manque présentement et qu’à tout moment, elle peut... Éclater. Elle a besoin de sa dose. Elle a besoin de la prendre sinon elle... Elle ne sera plus elle-même. Ayant involontairement écarté la question de son père, Aryelle, se sentant interpellée, tourne la tête vers son géniteur et, les sourcils froncés d’incompréhension, demande d’une voix lasse « Tu m’as parlé? », voix faible mais, certes, baignée dans une impatience flagrante. La main, qui se voulait bienveillante, de son père se dépose alors doucement sur l’épaule de la tatouée alors qu’il hoche positivement la tête tout en répétant sa question précédente. Si... Si elle va bien?... Vraiment? Mais quelle question impertinente! Lily fronce légèrement les sourcils alors que son regard oscille entre ses sœurs, sa mère toujours emportée par le monde onirique, et son père pour, finalement, en déduire qu’elle vient certainement d’une famille de détraqués. « Je... Vais prendre l’air.. », échappe-t-elle sèchement, retirant en un mouvement brusque la main de son père de sur son épaule.

Sortant précipitamment de l’hôpital, Aryelle ne sait pas exactement où elle va... Et, très franchement, elle n’en a que faire ! Ce qu’elle désire, sincèrement, c’est de s’éloigner de cet hôpital et, accessoirement, de sa famille. De leurs regards insistants. De leurs regards qui la jugent sans cesse. De leurs regards tristes et d’où elle peut facilement discriminer l’humiliation et la pitié. « Oh.. Petite Lily veut devenir musicienne... Petite Lily est une artiste... Petite Lily rêve en couleur... Petite Lily pellette des nuages. Elle en a marre. D’autant plus qu’elle doit absolument se faire une ligne dans les plus brefs délais. Traversant les rues de San Francisco sans nécessairement prendre la peine de regarder où elle va, elle contourne aisément ces corps qu’elle considère comme étant des « obstacles ». Soudainement, elle sent dans la poche de son jeans son cellulaire vibrer. Le sortant, sans nécessairement faire attention à où elle met les pieds, elle s’apprête à répondre jusqu’à ce son corps se mette en contact avec un autre, causant un choc impressionnant qui résulte à son propre corps retrouvé par terre. Yeux écarquillés, statufiée, elle n’arrive pas à assimuler ce qui vient tout juste de se produire. Tentant en vain de compter jusqu’à dix dans le but de calmer ses ardeurs, Aryelle n’y arrive pas et se prépare, ainsi, mentalement à démolir ce pitoyable être se trouvant devant elle.

« Fuck, est-ce trop difficile de regarder dev-… »... elle s’interrompt alors que son regard se pose d’abord sur le t-shirt porté par celui qui l’a heurté (oui car même si elle est, en partie, fautive de cet incident, Aryelle ne se considère jamais la cause de quoique ce soit, les autres avaient simplement à être alertes)... Regard qui se porte ensuite sur les bras du jeune homme... Bras qui ont servis de canevas au plus talentueux des tatoueurs, n’y laissant aucune zone intouchée par l’encre qui fait si bien sa magie. Finalement, son regard se fige sur Ses yeux... Perles brunes envoutantes qui vont naître en la musicienne une myriade d’émotions contradictoires qui, au final, ne font que l’irriter... Organe vital qui cogne avec véhémence contre sa poitrine, lui rappelant amèrement qu’il est encore possible pour elle de ressentir le moindre sentiment pour un autre... Putain de cœur qui ne sert à rien de concret! Putain d’organe qui ne rend l’être humain que l’esclave de l’irrationnel! Serrant les dents, elle le foudroie du regard avant d’émettre le moindre mouvement. Se redressant, sans son aide bien évidemment (elle ne demandera jamais de l’aide à qui que ce soit, surtout pas à Lui... Aryelle tient bien trop à sa fierté pour ne serais-ce que penser la défier), tout en balançant son sac sur son épaule, elle croise les bras sous sa poitrine, ne déviant son regard la moindre seconde. « Tiens donc, mademoiselle Peterson. »« Andréas », siffle-t-elle entre ses dents serrés. L’indifférence arborant ses traits se fait trahir par l’amertume alimentant le ton de sa voix. « Qu’est-ce que tu fous là ? T’étais pas bien dans ta foutue Grosse Pomme ? », ne pouvant contrôler une réaction aussi spontanée, Aryelle éclate de rire. Un rire dont la sincérité a été épargné. Un rire jaune. Un rire provocateur. « Si. J’étais bien dans ma foutue Grosse Pomme... Seulement, je ne peux en dire autant pour toi... », rétorque-t-elle. D’une manière quelque peu théâtrale, Lily fronce légèrement les sourcils, feignant une inquiétude quant à son interlocuteur. « Est-ce qu’Andréas se sent mieux ici?... Est-ce qu’il peut enfin goûter aux plaisir de la liberté? Se sent-il enfin libéré de ses vilaines chaînes? », dernières paroles crachées avec froideur alors qu’elle libère un rire incrédule d’entre ses lèvres. « Sérieusement. Parmi toutes les misérables âmes que puisse porter cette ville, je tombe sur Toi... », elle le contourne, visiblement répugné par sa simple présence... Hélas, une souffrance viscérale s’empare de son être, rendant chaque pas une simple et pure torture...
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MessageSujet: Re: It never ends [ Aryelle ] It never ends [ Aryelle ] EmptyJeu 17 Mai - 13:33

Bizarrement, je me sens plutot détendu. Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir mis les pieds dans ce Starbucks et de savourer mon café, mais je suis plutot d'humeur joyeuse. Seulement ma bonne humeur ne dure jamais très longtemps c'est bien connu. Ma bonne humeur fait partie de ces moments très rares dont il faut profiter car cela ne risque pas de se reproduire avant au moins dix ans. Soudain je percute quelqu'un par manque d'attention et un peu de mon café coule sur mon jean, faisant une jolie tache au niveau de la cuisse. Ca y est, ma bonne humeur vient de s'envoler. Qu'est-ce que je disais ! Mon visage se déforme quelque peu, laissant place à des sourcils froncés et à une moue boudeuse. La phrase peu aimable que je balance du tac au tac, représente parfaitement l'état d'agacement dans lequel je me trouve actuellement. Phrase qui est d'ailleurs à moitié coupé au moment où je me rends compte de qui il s'agit. Un corps plutot fin, une chevelure toujours aussi brune, ce style vestimentaire tout aussi improbable que le mien et ces tatouages que je reconnaitrais même si j'étais atteint d'Alzheimer. Aryelle, mon ex petite-amie. Même si je ne laisse rien transparaitre au premier abord, je suis quelque peu chamboulé de la voir ici, à San Francisco. C'est très certainement la chose à laquelle je me serais le moins attendu. Dans tous les cas, je préfère cacher mon mal être derrière un sourire narquois et un ton peu aimable typiquement Andreasien. La jeune femme avait quelque peu changé depuis la dernière fois. Je me souviens comme si c'était hier. Après mon premier arrêt cardiaque en plein milieux du salon d'un ami, à cause d'excès en tous genres, ma mère m'avait supplié dans ma chambre d'hopital de revenir vivre à San Francisco bien que les tentions familiales soient palpables. J'avais longuement hésité car New York était une ville à laquelle je m'étais attaché, sans parler du nombre incalculable de belles rencontre que j'avais pu faire. Une seule personne aurait pu me faire rester là-bas, Aryelle. Seulement nos relations n'étaient qu'un vaste champ de bataille depuis le lycée. Il faut dire que je n'ai jamais fait les choses simplement, non avec moi tout est toujours très compliqué sinon ce ne serait pas marrant c'est bien connu. Je crois que je me souviendrai toujours du regard qu'elle m'avait lancé après m'avoir surpris avec une autre fille le soir du bal de fin d'année. Putain ce que j'avais pu être con ce jour là. Et elle était quand même partie à New York bien que j'ai tenté par tous les moyens de l'en empêcher car je l'aimais plus que tout. Seulement c'est lorsque je l'ai perdu que je me suis rendu compte à quel point je tenais à elle. Alors quand je l'ai retrouvé pendant mon exil d'un an dans la Grosse Pomme, je me suis dit que plus jamais je ne la quitterai.

Manque de pot, rien ne va jamais comme je le voudrai. Entre elle et moi c'était le jour et la nuit. On s'aimait, je le savais pertinemment et pourtant nous passions notre temps à nous hurler dessus, parfois sans véritable raison, il suffisait juste que l'un de nous fasse quelque chose qui ne plaisait pas à l'autre et voilà que la guerre était déclarée. Personnellement je ne pouvais plus supporter cette situation. Alors j'ai dit oui à ma mère, j'allais retourner à San Francisco. Aryelle n'a jamais su quelles étaient les raisons de mon départ, je lui ai simplement dit que je partais, voilà tout. Dans un sens j'avais l'impression de me venger de ce qu'elle m'avait fait en partant après le bal du lycée. Action très stupide je le sais bien. Pour ma part je pense que c'était la meilleure des choses à faire bien que cela me fasse affreusement souffrir. Je nous revois encore sur le quai de la gare, elle en panique, les yeux remplis de larmes, me suppliant de rester et moi qui ne prononçais pas un seul mot. J'ai lâché un soupire avant de monter dans le train et laisser les portes se refermer derrière moi. Afin de ne pas me laisser submerger par des émotions que j'avais trop longtemps refoulées, je lui balance une nouvelle pique. J'ai toujours eu l'habitude de faire ca, de me montrer terriblement désagréable pour cacher mes sentiments. Il était parfaitement hors de question que je me montre faible devant qui que ce soit et encore moins devant elle. Surtout pas cette fille qui même après plus d'un an et demi me faisait toujours un effet que je ne saurai clairement expliquer. Aryelle a toujours dégagé quelque chose de par sa personnalité, qui me rendait dingue d'elle. En tout cas, nos petites joutes verbales m'avaient presque manqué depuis tout ce temps. « Si. J’étais bien dans ma foutue Grosse Pomme... Seulement, je ne peux en dire autant pour toi...Est-ce qu’Andréas se sent mieux ici?... Est-ce qu’il peut enfin goûter aux plaisir de la liberté? Se sent-il enfin libéré de ses vilaines chaînes?  » J'affiche un sourire totalement faux. « Je ne pouvais me sentir que mieux étant donné que j'étais loin de toi. » Affirmais-je sur un ton plutot joyeux bien que je pense parfaitement tout l'inverse. Je le savais, j'aurai du faire carrière dans le cinéma. « Sérieusement. Parmi toutes les misérables âmes que puisse porter cette ville, je tombe sur Toi...  » J'éclate de rire. Un rire franc. J'ai la fâcheuse tendance à ne rien prendre au sérieux, à ne rien ressentir peu importe la remarque que l'on me fait. « Tu plaisantes, tu es tombée sur la meilleure personne qui soit ici. C'est moi qui suis tombé sur la pire en croisant ta route. » Je lui cingle alors qu'elle passe à coté de moi afin de continuer sa route. Alors qu'elle est maintenant dos à moi, je reste les bras ballants, affichant une mine contrariée. Poussant un long soupire je fini par me retourner. « Aryelle ! » Dis-je après avoir hésité. Apparemment elle n'a pas l'air décidé à s'arrêter alors j'accélère le pas afin de la rattraper. Une fois à sa hauteur je lui saisis le bras, le serrant légèrement afin qu'elle s'arrête. « Ecoute, j'voulais pas en arriver là. » Dis-je simplement. C'est à cet instant que je me rends compte que je tiens encore son bras dans ma main, alors je le lâche brusquement et me recule d'un pas.
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MessageSujet: Re: It never ends [ Aryelle ] It never ends [ Aryelle ] EmptyMar 22 Mai - 21:23

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