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Friendship never ends [Nastassia]

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MessageSujet: Friendship never ends [Nastassia] Friendship never ends [Nastassia] EmptyVen 3 Fév - 19:11

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« Où est-ce que j'ai foutu ce truc ?! » M'exclamais-je en envoyant valser mes affaires à l'autre bout de ma chambre. Cela devait bien faire dix minutes que je cherchais mon bracelet en argent que mon père m'avait offert pour mes dix-sept ans. Agenouillée sur le sol, je démonte carrément le tiroir avant de pousser un cris d'agacement. C'est bien simple, depuis que je suis enceinte mes hormones me rendent complètement dingue. Ou alors je me sers de ca comme prétexte à toutes mes crises d'hystérie. Tout du moins pour me donner bonne conscience étant donné que personne n'est encore au courant de ma grossesse. Pas même le principal concerné. Je prends alors appuie sur le haut du meuble et me redresse sur mes deux jambes avant de me diriger vers la pièce principale. Au passage je n'oublie pas de saisir ma paire de lunette de soleil et la pose sur le bout de mon nez. Oui, j'ai très mal dormi et j'ai beau me foutre de l'anti-cerne, ces saloperies se remarquent tout de même. Et comme je ne supporte pas l'idée de ne pas être présentable, je cache les dégâts de ma nuit blanche avec les moyens du bord. Aujourd'hui je crois bien que le premier qui croise par malheur ma route, va subir les foudres de ma colère. Allez donc savoir pourquoi, je suis devenue complètement hystérique. Je n'avais déjà pas un caractère dès plus facile en temps normal, mais à l'heure actuelle, mes hormones s'amusent à jouer au yoyo avec mes humeurs. Et pourtant je ne suis qu'à un mois et demi de grossesse, alors je n'imagine même pas ce que ca sera à six mois. En fait l'apocalypse c'est moi. La fin du monde en 2012 ce sera par ma faute. A cause de mon caractère explosif. Attrapant une pomme qui se trouve sous mes yeux, je porte cette dernière à ma bouche et en croque un morceau. Depuis quelques temps j'évite de trop manger le matin au risque d'aller tout vomir dans le quart d'heure qui suit. Alors que je grignote tranquillement mon fruit tout en restant adossée contre le comptoir, mes yeux tombent sur une grande trainée de boue menant de la cuisine jusqu'au jardin. Je reste la bouche entre ouverte quelques secondes avant de froncer les sourcils. « MARIA ! VENEZ ICI TOUT DE SUITE ! » Hurlais-je à travers la pièce, m'en arrachant presque les cordes vocales. Je reste bien cinq minutes à taper du pied avant de me décider à aller vers le jardin. Dans un fracas, j'ouvre la porte vitrée et reste plantée les bras croisés. « Un problème madame ? » Me demande Maria en arrêtant de nettoyer les vitres de ma maison. « Si il y a un problème ?! » M'exclamais-je avec un rire nerveux. « Bien sur qu'il y en a un ! Regardez l'etat du sol de la cuisine ! » Hurlais-je en pointant le carrelage du doigt. « Aux dernières nouvelles je ne vous paye pas pour salir ma maison, mais pour la NETTOYER ! Alors vous allez me faire le plaisir d'arranger ca ! » Continuais-je sur le même ton avant que mes yeux ne soient aimantés par le jardinier. D'un pas rapide je me dirige vers lui et me stoppe une fois arrivée à sa hauteur. Le jardinier s'arrête alors dans son travail et me regarde d'un air intrigué alors que je baisse légèrement mes lunettes de soleil afin de le fixer droit dans les yeux. « Vous trouvez que ca ressemble à des roses ca ? » Lui demandais-je sur un ton calme bien qu'une pointe d'agacement se fasse ressentir dans ma façon de parler. « Euh...Eh bien non puisque ce sont des.... » Je ne lui laisse pas le temps d'en dire d'avantage que je me jète sur les fleurs qu'il vient de planter afin de les arracher. « J'AVAIS DIT DES ROSES ! Ce n'est tout de même pas compliqué à comprendre ! Ou peut-être qu'il faut que je vous parle en espagnol pour que vous fassiez enfin ce que je vous demande ! » Hurlais-je en agitant les bras. Le problème c'est que je ne sais pas dire un mot d'espagnol hormis « bonjour ». J'ai l'air d'une folle échappée d'un asile je le sais. Passant une main sur mon front je pousse un long soupire. « Excusez-moi. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. » Dis-je calmement. En règle générale je ne manquais jamais de respect à mes employés. C'était même impensable dans ma tête, bien que je ne sois pas toujours facile à vivre. Mais depuis que Kurt m'avait quitté sans me donner la moindre explications, je pétais complètement les plombs. « Rentrez chez vous, je pense que je ne vais pas rentrer pendant quelques temps. » Affirmais-je avant de faire demi tour et retourner à l'intérieur de ma maison.

[…] Une fois arrêtée, je coupe le moteur de ma voiture et ouvre la portière afin de sortir de mon cabriolet. Je me dirige alors vers le coffre et saisis mes quelques bagages. Cela faisait déjà quelques jours que je réfléchissais à la possibilité de retourner pendant quelques temps à la confrérie des Iotas. Après tout, plutot que de rester à broyer du noir chez moi, j'étais bien mieux à rester avec eux. Au moins j'allais pouvoir me changer les idées. Et Dieu seul sait à quel point j'avais grand besoin de voir du monde, de rire et de penser à autre chose qu'à Kurt. Pour le bien de ma santé mentale, il était grand temps que je me ressaisisse. Ma crise d'hystérie de ce matin avait été l'élément déclencheur je crois. Tout le monde savait que j'étais du genre très garce, à m'énerver sur tout et n'importe quoi, mais j'avais atteint un stade de folie assez inquiétant. D'ailleurs je me faisais peur à moi-même dans ma façon d'être. Sans perdre d'avantage de temps, j'emprunte la grande allée menant chez les Iotas et pénètre dans la grande bâtisse. A peine entrée, que je sens une vague de bien-être m'envahit. Bon, il n'y a pas grand monde à cette heure ci. Je crois que la plus part sont allés en cours. Chargée comme une mule, je grimpe les escaliers menant à l'étage supérieur et me dirige vers ma chambre afin d'y déposer toutes mes valises. A bout de souffle, je m'assied pendant quelques minutes sur le bord du lit afin de me reposer. Soudain, je sens que ma tête commencer à tourner et que mes nausées font leur grand retour. Me levant d'un bond du lit, je me précipite vers la salle de bain afin d'aller vomir le peu que j'ai pu avaler ce matin. Agenouillée, je reste alors en appuie contre la cuvette des toilettes, attendant que cette sensation de tournis se dissipe enfin.
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Nael Silvano Sala
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MessageSujet: Re: Friendship never ends [Nastassia] Friendship never ends [Nastassia] EmptyLun 6 Fév - 12:01

❃ NESSA ET NASTASSIA (NES ET NAS).




The only way to have a friend is to be one. J'adressai un dernier sourire à Plum avant de me retourner pour de bon, et de marcher jusqu'à ma voiture. Un petit café avec l'Alpha et hop ! La bonne humeur vous envahissait soudainement. C'était toujours comme ça avec la jeune femme. Cette dernière était tellement pleine d'énergie qu'en sa compagnie, on pensait juste à profiter de la vie. Surtout que nos rencontres n'étaient jamais ennuyantes; que ce soit chez elle ou chez moi, ça se finissait toujours avec une connerie. C'était bizarre mais l'équation qui nous correspondait sonnait bien comme un "ange + ange = diable". En effet, nous n'étions ni l'une ni l'autre, connue pour être les plus collées ou les plus rebelles de l'université. Pourtant, à nous deux, nous battions les records: quand nous étions à côté en cour, ça finissait généralement en troisième guerre mondiale dans la classe. Et avec en prime, une jolie exclusion. Si bien que les profs avaient désormais pris soin de ne pas nous mettre ensemble lors de TP, par exemple. Mais rien à faire, ça n’empêchait ni elle ni moi de trouver un nouveau moyen d'amener l'ambiance dans un cour un peu trop chiant. Bon Dieu, encore heureux que nos heures de classe en commun étaient très rares: j'avais un peu de mal à suivre le blabla du prof avec Plum pas loin, et c'était réciproque pour elle, malgré son statut d'Alpha.

Après quelques minutes dans les embouteillages -ah, les joies de la ville !-, j’arrivais enfin chez moi. Rentrant dans mon appartement et m'affalant sur le canapé, je réalisai subitement que je n'avais pas envie d'être ici. J'avais de plus en plus de mal avec la solitude en ce moment; d'ailleurs à la réflexion, je n'avais pas beaucoup couché chez moi ces derniers temps. Kay, Némé, Plum, Clélia... Chez qui n'avais-je pas encore squatter ? Non décidément, la solitude n'était pas ce qui me correspondait le plus en ce moment. Pourtant j'avais toujours aimé avoir un endroit à moi, rien qu'à moi. Un endroit où on me foutrait la paix, un endroit où je pourrais faire ce que je voulais, y compris rester en pyj' devant ma télé toute la journée, ni coiffée, ni maquillée, avec une part de pizza à la main. Mais depuis cette histoire avec le mec qui nous avait harcelé, Idylle et moi, car soit disant tenant un secret sur nous, je n'avais plus le cœur à rester seule. Même si je n'avais plus de ces nouvelles, l'angoisse de voir apparaitre un de ses post-it à la con sur ma porte n'avait pas disparue. Peut-être car j'avais comme un pressentiment que l'histoire n'était pas terminée. Qu'il n'en avait pas fini avec moi, et vis-versa. Il était certain que Mr Mystère allait réapparaitre dans ma vie à un moment ou un autre. Mais quand...? Là était bien la question... Mais passons, tout ça pour dire que dormir avec mes amis me réconfortait et me plaisait bien plus que de rester seule chez moi, ces derniers temps. A ma place, tout le monde aurait eu le même sentiment, sans doute. Je me relevai soudain du canapé. Une idée venait de me traverser l'esprit. Pourquoi ne pas m'installer à l'université quelque temps ? Dans la confrérie. Dans MA confrérie, avec mes camarades, les iotas. La décision était prise. Il y avait une chambre toute belle, toute propre qui m'attendait chez les rouges. Il ne tenait qu'à moi de répondre à cet appel.

Clic, clac, clic. Mes talons faisaient un boucan d'enfer sur le sol du bâtiment exclusivement réservé aux iotas. En effet, en bonne accro au shopping, je n'avais pas oublié d'emmener trois tonnes de vêtements et d’accessoires avec moi. C'était pas un déménagement, mais presque ! Tout ça était quand même bien lourd, d'où le bruit de mes chaussures sur le parquet. J'avais beau savoir porter des talons hauts à la perfection, avec une valise dans chaque bras, mon équilibre était néanmoins bien instable ! Heureusement, malgré mes doutes, ma cheville ne lâcha pas prise dans les escaliers et je pus arriver sans dommages dans ma chambre. Je posai mes bagages avant de me frotter les bras tout en admirant l'endroit où j'allais dormir pendant quelques temps. La pièce était simple, mais elle me plaisait. J'y avais déjà séjourné, à mon arrivée à San Fransisco. Le temps de me trouver un appartement, la maison de confrérie avait été mon chez-moi. Et à vrai dire, il était vrai qu'on se sentait comme chez soi ici. Il se dégageait de l'endroit une atmosphère bienveillante, familiale, une atmosphère typiquement iota. De toute façon, nous étions tous d'accord pour dire chez les rouges, que les iotas étaient un peu une grande famille. Une grande famille avec qui on se dispute parfois, une grande famille dont on ne connait pas forcément tous les membres. Mais une grande famille malgré tout. Et c'est Nasty, alias la septième enfant des Duma qui vous le dit. Alors le premier qui vient me dire que je ne sais pas de quoi je parle, il était clair qu'il se prendrait un aller-retour, allez hop, bonjour, au revoir ! Je souris. Décidément, j'étais bien contente d'avoir pris la décision d'aller habiter provisoirement au sein de la confrérie. Comme quoi, tourner sept fois sa langue dans sa bouche n'était pas le dicton à appliquer à tous les coups. Il m'avait fallu moins de dix secondes pour prendre ma décision, mais j'étais pourtant sure de ne pas regretter mon choix. Soudain, j’entendis des bruits étouffés venant de la pièce d'à côté c'est à dire, de la salle de bain. Je décidai d'aller voir. Après tout, maintenant j'étais un peu comme en colocation; même si ma chambre était individuelle, j'avais néanmoins la salle de bain commune à la chambre d'à côté, et donc à une autre personne. Il était alors de mon devoir d'aller voir ce qu'il se passait là dedans. Et puis... J'étais aussi curieuse de connaitre l'identité de celui, ou celle, qui allait partager ma salle de bain. Poussant la porte entrouverte, j’aperçus la silhouette d'une jeune femme, portant de longs cheveux noirs. Elle était de dos, pourtant cela ne me prit même pas deux secondes pour reconnaitre une de mes plus proches amies, Nessa. « Oh, Nessa, salut ! On est voisines de chambre, c'est super, non ? Mais... ça va ? » Je m'approchai d'elle, et le sourire qui éclairait mon visage quelques secondes plus tôt, disparut. Non, ça n'allait pas l'air d'aller. La jeune femme était en effet à genoux, la tête sur la cuvette des toilettes. Je compris très vite que les bruits que j'avais entendu quelques minutes auparavant n'étaient autre que des vomissements. « Merde. Ça va aller, tu veux que j'appelle quelqu'un ? » J'avais l'impression de voir un cadavre en face de moi. La jeune femme était pâle, et sa mine fatiguée, soucieuse, n'arrangeait pas son cas. Je m'accroupis à côté d'elle et attendis qu'elle se remette un peu. Je ne savais pas ce que Nessa avait, mais je n'allais certainement pas la laisser dans cet état. J'étais son amie après tout.

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MessageSujet: Re: Friendship never ends [Nastassia] Friendship never ends [Nastassia] EmptyVen 17 Fév - 20:07

La solitude n'a jamais été ma tasse de thé. De toute façon, si je voulais être seule je ne serai pas le genre de fille aussi extravagante qui aime se faire remarquer partout où elle passe. Question de logique en fait. Me retrouver abandonnée de tous était la chose que je redoutais le plus au monde. Malgré cette assurance que je pouvais dégager, en réalité j'étais terrifiée intérieurement. Cette idée d'être rejetée par tout le monde me hantait. La vision de l'élève du fond de la classe, martyrisé par tout ses petits camarades parce qu'il avait le malheur d'être roux et avec des lunettes était tout ce que je ne voulais pas être. Ayant tellement peur que ce genre de chose ne m'arrive sur le coin du nez, je n'hésitais pas moi aussi, à m'en prendre à tout ceux qui avaient le malheur d'être différent de moi. Ceux qui n'étaient pas assez « présentable » à mon goût. Que voulez-vous, une réputation de garce ca s'entretient. Mais en ce moment je dois reconnaître que je me remets beaucoup en question. Est-ce à cause de mon comportement que Kurt a rompu avec moi ? J'ai des tas de défauts, ca je le reconnais. Mais je ne peux pas changer mon caractère d'un coup de baguette magique. Je ne sais pas si le fait que nous nous ressemblions trop à fait qu'il a voulu tout arrêter. Des tas de questions se bousculent dans ma tête depuis que lui et moi ne sommes plus ensemble. C'est d'ailleurs bien la première fois que je me prends autant la tête pour quelqu'un. Surtout pour un garçon. Généralement après une rupture – d'autant plus qu'habituellement c'est moi qui largue la personne – je me contente de sortir avec quelqu'un d'autre et ainsi de suite. Seulement les choses étaient bien plus compliquée à l'heure actuelle. Même avec toute la volonté du monde il m'était parfaitement impossible de rayer Kurt de ma vie. Lui n'avait apparemment eu aucun problème de son coté puisque je n'avais plus aucune nouvelle de lui. Plusieurs fois j'ai eu envie de lui téléphoner et de lui expliquer mon problème. Notre problème. Avoir un bébé toute seule était parfaitement inimaginable pour moi. Déjà qu'à la base je ne me voyais absolument pas devenir mère. C'était une véritable phobie. Presque autant que celle de me retrouver nez à nez avec une araignée. Seulement je n'avais jamais eu le courage de composer le numéro de Kurt afin de tout lui avouer. Et puis de toute façon je m'attendais à quoi ? A ce qu'il me dise qu'il me soutienne ? Qu'il compte revenir vers moi ? La bonne blague. Je suis presque certaine qu'il me dirait de me démerder avec ca, que cela ne le concernait plus.

Alors afin de ne pas sombrer dans une phase de dépression intense, j'avais préféré retourner vivre pendant quelques temps chez mes Iotas préférés. Au moins ici je ne me sentirai pas seule. Je savais que je pouvais compter sur chaque membre de la confrérie si jamais j'avais un petit coup de mou. Mais avant de prendre totalement mes aises, il fallait d'abord que j'installe tout mon bordel. Car oui, je trimballe un bordel sans nom dans mes valises. Je n'ai jamais été le genre de fille ordonnée et soigneuse. Non, moi je laisse toujours tout trainer au risque de ne plus jamais rien retrouver. Que voulez-vous, j'ai toujours été habituée à avoir une femme de ménage qui rangeait tout pour moi. En parlant de femme de ménage, j'espère qu'il y en a une dans le coin qui n'a pas peur de nettoyer les toilettes étant donner que je viens de vomir le peu que mon estomac contenait. Quelle horreur. Je déteste ces foutues nausées à la con. Cela fait maintenant quelques jours que je vomis à n'importe qu'elle heure du jour et de la nuit sans la moindre raison. La dernière fois, rien que l'odeur du jus d'orange m'a donné la nausée. Agenouillée et les avant bras en appuie sur le rebord de la cuvette des toilettes, je pousse un long soupire avant de caler ma tête entre mes mains. Je préfère rester la tête limite dans la cuvette à attendre quelques minutes, plutot que de me relever pour revomir au bout de cinq minutes. Bien trop occupée à regarder le fond de la cuvette, je n'entends même pas la porte de la salle de bain s'ouvrir. « Oh, Nessa, salut ! On est voisines de chambre, c'est super, non ? Mais... ça va ?  » je sursaute légèrement et redresse la tête afin de voir qui ose venir me déranger. Oh, ce n'est que Nastassia. Heureusement, car si ca avait été quelqu'un d'autre, je crois bien que je l'aurai envoyé sur les roses. J'affiche un pâle sourire tout en tentant de me redresser. « Oui c'est vraiment génial. » M'exclamais-je bien que je ne me sente pas franchement bien. Même si je n'en ai pas l'air comme ca – il faut dire que je dois avoir une gueule de zombie à l'heure actuelle – je suis vraiment ravie d'être la voisine de ma petite protégée. « A vrai dire je me sens...nauséeuse. » Affirmais-je en grimaçant légèrement. « Merde. Ça va aller, tu veux que j'appelle quelqu'un ?  » Me demanda t-elle avant de prendre place à mes côtés. Je hoche alors la tête négativement. « Merci c'est gentil, mais ca ne servira pas à grand chose je pense. » Dis-je avec un petit sourire. « La prochaine fois je boirai moins. » Dis-je simplement. Quel merveilleuse idée j'avais là que d'affirmer que je m'étais prise une cuite phénoménale. Ce qui était totalement faux. Maintenant, le tout était de savoir si Nastassia allait gober mon mensonge ou non.
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Nael Silvano Sala
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MessageSujet: Re: Friendship never ends [Nastassia] Friendship never ends [Nastassia] EmptyDim 26 Fév - 11:40


Parfaite, je ne l'étais pas. Mais on ne pouvait le nier, j'étais une excellente amie. On pouvait m’appeler à n'importe quelle heure de la nuit et me demander de venir, j'étais prête dans les cinq minutes suivant le coup de fil. J'étais présente pour mes amis dans les moments joyeux mais aussi dans les moments difficiles, douloureux. Je me souviens qu'un jour, une amie m'avait téléphoné en pleurs, à trois heures du matin. Elle m'avait demandé si je pouvais venir la rejoindre. Elle habitait alors à une heure de San Fransisco, un petit bout de chemin à faire en somme. Et pourtant, j'étais quand même venue, juste pour essayer de la rendre un peu moins triste. J'étais peut-être un peu folle dans ma tête. C'était même certain. Mais n'empêche qu'en repartant de chez elle, et en voyant son sourire lorsqu'elle m'avait raccompagné sur le pas de sa porte, je m'étais sentie légère, heureuse. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Je n'étais pas d'accord avec ce proverbe. Moi, voir mes amis heureux, ça me rendait heureuse. Peut-être étais-je un peu niaise sur ce point-là, mais c'était comme ça, j'aimais voir le bonheur éclairait le visage des autres... A l'exception de mes ennemis, bien sur. De toute façon, beaucoup de mes amis me rendaient la pareille; je savais que je pouvais compter sur la casi totalité de mes proches moi aussi. Pas tous non plus. Chacun son caractère après tout, mais moi j'étais ce genre de fille à se casser la tête pour aider quelqu'un qui lui est cher. C'était ma nature, je n'étais pas une bourgeoise égoïste, j'aimais aider l'autre. Évidemment, ma générosité avait quand même ces limites. Je n'étais pas non plus une forcenée aidant tous les gens en difficulté que je rencontrais. Mon énergie, je la gardais surtout pour les gens qui m'étaient cher et c'était très bien comme ça.

De toute manière, chez les Iotas, l'entraide était une qualité primordiale. Nous étions peut-être prêt à tout pour gagner, nous avions peut-être un esprit de compétition incroyable, mais nous n'en étions pas moins très soudés entre nous. Chaque membre de la confrérie savait qu'il pouvait compter sur les autres. Être un Iota, c'était ça. Être sportif, certes, mais pas que. Il fallait aussi savoir s'entraider entre rouges, savoir se remonter le moral, savoir être là quand ça va pas. Et en cet instant précis, mon devoir d'Iota, mais surtout celui d'ami m'appelait. Nessa n'allait pas bien, et même si c'était peu, j'allais faire en sorte qu'elle sache que j'étais là pour elle, si elle le voulait. « Oui c'est vraiment génial. » La jolie brune tenta de sourire, mais tout ceci n'était guère convaincant. Je ressenti néanmoins une pointe de sincérité dans sa voix. Nessa était réellement contente d'être ma voisine, même si à cause de son état, elle ne sautait pas de joie. « A vrai dire je me sens...nauséeuse. » Je jetai un regard en direction de la cuvette pour revenir aussi tôt sur le visage de la jeune femme. Les toilettes n'étaient franchement pas jolies à voir. « Je vois ça... » murmurais-je. A ma proposition d'aller lui appeler quelqu'un, Nessa me répondit en souriant que cela ne pourrait pas servir à grand chose. J'hochai la tête. Il était vrai que contre des vomissements, il n'y avait pas grand chose à faire, si ce n'est que de prendre des médicaments ou de se reposer. « La prochaine fois je boirai moins. » Je relevai la tête en entendant cette affirmation et regardai mon amie. Je ne savais pas pourquoi, mais cette phrase me chiffonnait. Nessa avait un visage qui ne trahissait aucune expression, pourtant, quelque chose clochait. J'avais toujours eu une sorte de sensibilité que beaucoup d'autre n'avaient pas. Je sentais venir à trois kilomètres le bonhomme qui voulait me rouler dans la farine. Je détectai direct le gros mensonge qu'on essayait de me faire avaler par tous les moyens. Non décidément, pour m'avoir, il fallait vraiment être un manipulateur hors-pair. J'avoue avoir été naïve étant plus jeune. Mais c'était terminé, je m'étais bien trop fait avoir par des bonnes paroles prononcées par des gens hypocrites. Maintenant je faisais en sorte que ma sensibilité m'habitant depuis ma petite enfance, me serve aussi de détecteur de mensonge. Nessa avait beau être une amie proche, sa phrase avait déclenché l'alarme dans mon organisme. Elle n'aurait pas rajouté cela que j'aurais cru à une banale cuite, ou à une banale gastro. Mais là je le sentais, elle mentait. Elle ne rougissait pas, aucun tic n'agitait son visage, mais un sentiment particulier avait surgit de mon cerveau, et c'était un signe qui ne trompait pas. Derrière ces nausées matinales, il y avait quelque chose que la jeune femme ne voulait pas me faire partager. « Tu es sure que c'est vraiment parce que tu as bu... ? » lui demandais-je alors en plissant les yeux, lui montrant ainsi que je n'étais pas dupe. « Je ne vois pas pourquoi tu me mentirais, mais je sens qu'il y autre chose, que tu n'es pas malade parce que tu as abusé d'alcool comme tu le prétends... » Ces paroles dites, mon intuition que l'Iota ne m'avait pas tout dit se mit à grandir. Décidément, il y avait vraiment quelque chose qui clochait. Dommage pour Nessa, elle n'était pas tomber sur une personne à qui on peut tout faire gober, et elle n'était pas tomber non plus sur une personne ayant l'habitude de lâcher l'affaire rapidement.
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MessageSujet: Re: Friendship never ends [Nastassia] Friendship never ends [Nastassia] EmptyVen 2 Mar - 19:59

La générosité était quelque chose de très rare chez moi. Tout du moins cela dépendait pour qui. Je pouvais me montrer méchante et égoïste avec une personne que je ne jugeais pas à la même valeur que la mienne – moi narcissique ? Pas du tout, je suis simplement réaliste. En revanche, je pouvais être une jeune femme très douce, sensible et prête à tout pour mes vrais amis. Autrement dit tout l'inverse de ce que je pouvais bien laisser paraître en temps normal. Et puis les vrais amis se comptent sur les doigts d'une seule main. Dans tous les cas je ne vois pas l'intérêt d'en avoir des tonnes si au final ils vous font simplement de la lèche. La popularité je connais ca depuis le collège, alors je n'ai jamais eu aucun problème pour manier les troupes à la baguette. Je sais parfaitement bien en qui je peux avoir une entière confiance et ceux qui ne trainent avec moi uniquement pour leur minute, voir même seconde de gloire étant donné que je les dégage de ma vue aussi vite qu'ils y sont apparus. Certains peuvent me prendre pour une cruche uniquement parce que je fais partie des pompom girls et qu'en toute logique – enfin c'est surtout une étiquette que les gens ont imposé – je suis aussi bête que mes pieds. Mais croyez-le où non, je sais très bien ce que je fais et comment faire pour atteindre mes objectifs. Lorsque je suis arrivée à Berkeley, j'étais bien loin de l'Angleterre et du lycée d'où je venais. Lycée où j'avais connu la gloire. A peine ma jupe de cheerleader enfilée que je partais à la conquête de l'université afin de montrer qu'une nouvelle reine était entrain de faire son ascension. La bataille allait être rude vu les phénomènes qu'il y avait déjà ici. Mais ma détermination était bien trop forte pour que je me laisse abattre tout ca parce que j'étais une petite nouvelle. L'inconnu ne me faisait pas peur, bien au contraire. Je trouvais ca même très excitant de voir toutes ces paires d'yeux tournées vers moi et ces gens qui se demandaient qui je pouvais bien être. Eh bien c'est simple je suis la reine, une impératrice. Mon père avait toujours fait en sorte que je sois la fille la plus gatée, la plus chouchoutée, celle qui obtenait tout ce qu'elle désirait en un claquement de doigt. Alors oui, j'étais parfaitement apte à gouverner d'une main de fer toutes ces personnes qui restaient collées à mes basques. Ou devrais-je dire ma paire de Louboutin. En fait je pensais être totalement impitoyable face aux gens qui allaient m'entourer. Seulement j'avais fait la rencontre de certaines personnes formidables qui avaient fait en sorte de baisser mes barrières et ainsi laisser apparaître la gentille fille cachée depuis des années au fond de moi. Finalement aller étudier à Berkeley était peut-être la meilleure des choses qui pouvait m'arriver.

Tout du moins c'était ce que je pensais jusqu'à ce que je rencontre Kurt. Ah l'amour, il est bien beau au début, on papillonne, on croit que tout le monde est gentil, tout est merveilleux. Et puis la chute arrive plus rapidement que l'on ne pourrait le penser. Agenouillée la tête presque dans la cuvette des toilettes, je me dis que finalement, la Californie j'aurai mieux d'y aller simplement pour des vacances entre copines. Les garçons craignent tous autant les uns que les autres. Heureusement pour moi, j'avais ma fidèle amie Nastassia pour me remonter le moral dans les moments difficiles. Surtout en ce moment en fait, bien qu'elle ne sache pas pourquoi je suis dans cet état là. D'ailleurs je ne sais même pas si je vais en parler à quelqu'un étant donné que je ne sais pas non plus, si je vais garder l'enfant. Et puis si jamais quelqu'un nous entend parler de ma grossesse, c'est un coup à ce que la rumeur se propage dans toute l'université et ca, je n'y tiens absolument pas. Ce serait un coup à ce que j'ai Kurt sur le dos pendant cent sept ans. Merci, mais je l'avais assez supporté dans mon lit. J'avais beau faire tous les efforts du monde pour paraître à peu près « normale » mais rie n'y faisait. Cette foutue envie de vomir ne me quittait pas d'un pouce. Histoire de me sortir tant bien que mal de ce pétrin – quoi que, au point où j'en suis ca ne peut pas être pire – je me sers de la technique du « j'ai trop bu la veille ». Oui bon, c'est clair que si on est timide, coincé, geek, habillé comme un sac et avec des lunettes – non, je ne caricature absolument pas – l'interlocuteur aura beaucoup de mal à croire à ca. Mais une fille comme moi qui est très fêtarde, logiquement ca doit passer comme une enveloppe à la poste ! Ajouté à cela un visage parfaitement impassible et le tour est joué. Ou pas. « Tu es sure que c'est vraiment parce que tu as bu... ?  » Pourquoi je n'ai pas un flash de vodka dans mon sac à main bordel ?! Avoir l'haleine qui sent l'alcool aurait été bien plus crédible. Dans le pire des cas je pouvais dire que j'avais des bonbons à la menthe vraiment très efficaces.

« Je ne vois pas pourquoi tu me mentirais, mais je sens qu'il y autre chose, que tu n'es pas malade parce que tu as abusé d'alcool comme tu le prétends...   » Seulement face au regard insistant de Nastassia, il fallait que je me rende à l'évidence : j'étais coincée. D'autant plus que je n'aimais vraiment pas lui mentir vu qu'elle était une très bonne amie. Me mordant l'intérieur de la joue, je cherche mes mots pendant quelques secondes. A vrai dire je ne savais même pas comment aborder le sujet. Bon après tout, Nastassia était mon amie, elle n'allait pas me juger ou me lapider à cause de ca. « Bon t'as gagné.  » Lâchais-je dans un soupire tout en me servant de ma main comme appuie-tête. « C'est complètement dingue je t'assure ! Je ne sais même pas comment ca a pu m'arriver à moi ! Enfin je sais très bien mais...J'ai vraiment du mal à y croire.  » Je parle, je parle mais mon amie à l'aire de vouloir que je crache enfin le morceau. « Je...Je suis enceinte.  » Dis-je en grimaçant. «  je sais, ca surprend ! Moi la première ! Et...Oh mon Dieu je sais pas quoi faire !  » Dis-je paniquée.
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Nael Silvano Sala
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: Friendship never ends [Nastassia] Friendship never ends [Nastassia] EmptyDim 4 Mar - 11:46

Mon amitié avec Nessa ne remontait pas à plusieurs années; bien au contraire. En effet je n'avais fais sa connaissance que ce fameux 24 décembre, lors du réveillon de Noël chez les Iotas. A vrai dire, c'était même elle qui était venue à ma rencontre. Méfiante, j'avais vite fini par comprendre que derrière cette réputation de garce, se cachait une fille avec un cœur énorme. Il faut dire que depuis ce qu'il m'était arrivée à Paris avec Manon, je ne courais plus après les bitch populaires et classes. En effet, sortant de mon petit univers russe, coupée du monde extérieur, je n'avais jamais imaginé que quelqu'un puisse être aussi manipulateur. A mon arrivée à Paris, j'avais découvert un monde de folie; shopping, fêtes, soirées, bref, la vie étudiante que je n'avais jamais connu m'avait vite fait tourner la tête. Et toujours dans l'optique de découvrir tout ce que je n'avais encore jamais vu, et de bien m'intégrer, j'avais fais en sorte de devenir amie avec Manon Petrov-Versier, alias THE fille super populaire, alias THE fille admirée de tous, y compris de moi. A coups de petites approches, j'avais enfin réussi à attirer l'attention de la jolie Française; j'avais été agréablement surprise d'avoir réussi à m'approcher d'une fille aussi populaire, précédée d'une réputation de garce sur le campus. Tout ceci ne m'avait d'ailleurs guère refroidie; j'étais bien placée pour savoir avec une famille aussi connue que la mienne, que les ragots ne reflètent pas souvent la vérité. Hélas pour moi, l'image véhiculée par la française était bien la bonne. En effet, je ne m'étais rendue compte que tard, que trop tard même, de la manipulation pourtant évidente que la jeune femme me faisait subir. Elle m'avait endormie avec des journées shopping, des sourires, des paroles adorables, et hop ! J'étais tombée dans son piège. Moi qui avait voulu bien faire en arrivant à Paris, moi qui avait voulu sympathiser avec tout le monde, moi qui avait voulu casser mon image de la petite fille timide, coincée et sage en essayant d'obtenir l'aide de filles populaires, je m'étais rendue compte que le monde n'était pas remplie de bisounours. Je l'avais déjà bien compris avec l’enlèvement de Stiyzanna, mais je ne m'attendais certainement pas à ce qu'une bouille d'ange comme celle de Manon cache une si belle garce.

Enfin bref, cette aventure avec la Française m'avait apprise à être plus méfiante, moins naïve. J'avais appris à me servir de ma sensibilité pour éviter les ennuis et la manipulation. Et surtout, j'évitais de m'approcher des filles à réputation de bitch. Pas que j'ai peur d'elles, loin de là. Mais j'avais retenu la leçon; elles n'apportent souvent que des ennuis. C'était pour cela que lors de ma rencontre avec Nessa, j'avais été plutôt sceptique. Voulait-elle me manipuler à des fins personnelles ? Très vite, j'avais pu répondre à la question; non, Nessa ne cherchait pas à me manipuler. Oui, elle était adorable, même si elle pouvait être exécrable avec les personnes qu'elle n'aimait pas. J'avais compris une deuxième chose en rencontrant l'Iota. Derrière certaines garces se cachent des personnes admirables, et tout ce qu'il y a de plus adorables. Au final, j'étais revenue à ma première idée sur la question; les apparences sont parfois trompeuses, les ragots souvent faux, et le stéréotype de la garce pas toujours valable. Il existait. J'en avais fais la connaissance. Mais parfois, en creusant un peu derrière une fille qui semble impitoyable, on trouve une personnalité qu'on aurait pas pu imaginé. Au final, il faut savoir comprendre que le monde n'est ni noir, ni blanc. Il est plutôt gris. Et c'est pareil pour les gens. Ils ont tous des défauts et des qualités. Certains ont plus de défauts que de qualités, et vice-versa. Mais le tout est de ne pas être naïf, sans pour autant juger uniquement sur la réputation et l'allure d'une personne. Au final, tout ça pour dire que Nessa était une personne géniale, et qu'au jour d'aujourd'hui, elle était l'une de mes plus proches amies.

J'avais une grande confiance en la jeune femme; mais là, ces paroles ne passaient pas. Woh oh oh, ça sentait le Pinnochio à plein nez tout ça ! L'Iota ne tarda d'ailleurs pas à me donner raison; voyant mon regard insistant, elle finit par capituler. « C'est complètement dingue je t'assure ! Je ne sais même pas comment ca a pu m'arriver à moi ! Enfin je sais très bien mais...J'ai vraiment du mal à y croire. » Je lui fis un sourire avec un signe de tête, lui demandant de continuer. Elle avait piqué ma curiosité. Où voulait-elle en venir ? « Je...Je suis enceinte. » J'ouvris la bouche mais aucun son n'en sortit. Je ne savais pas vraiment à quoi je m'attendais, mais certainement pas à ça ! « Oh... » lâchais-je en la regardant grimacer. Doux Jésus, je comprenais mieux pourquoi la jeune femme avait hésité avant de cracher le morceaux ! Elle ne tenait sans doute pas à ce que l'annonce de sa grossesse circule dans les couloirs et soit le sujet de conversation de tous pendant des semaines. « je sais, ca surprend ! Moi la première ! Et...Oh mon Dieu je sais pas quoi faire ! » Je me mordis les lèvres. Cela me faisait vraiment mal de voir mon amie comme ça. Ce fut comme un réflexe, je pris Nessa dans mes bras. Les semaines à venir allaient être dures pour elle. Il ne fallait pas qu'elle craque maintenant. « Nessa, calme-toi, je suis sure que tu sauras gérer ça. Tu es forte, tu l'as toujours été. Et puis tu n'es pas seule, je suis là moi, tu sais que tu peux compter sur moi ! » Je relâchai mon étreinte et continuai. « Ça doit être la galère pour toi, mais ne t'inquiète pas, je ne te lâcherai pas. Et je garderais ça pour moi, promis. » La jeune femme avait prouvé en me faisant part de son secret qu'elle avait confiance en moi. Cela me touchait, et j'allais faire en sorte qu'elle ne regrette pas de me l'avoir accordé. « Mais... Ça fait combien de temps ? Parce que ça ne se voit pas encore sur ton corps... » demandais-je d'une voix non assurée. Je ne voulais pas que ma question passe comme de la curiosité mal placée. Mais bon, maintenant qu'elle avait lâché son secret, elle devait bien s'attendre à quelques questions. « Et... le père ? Dis-moi si je t'en demande trop, t'es pas obligée de me répondre après tout. » Nessa enceinte. J'avais du mal à y croire. J’imaginais alors comment devait se sentir mon amie...
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MessageSujet: Re: Friendship never ends [Nastassia] Friendship never ends [Nastassia] EmptyMar 20 Mar - 16:34

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