Le blues du businessman [pv Konomi]

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Une journée comme une autre venait de débuter pour JT, café… cockaine… et hop au boulot, voilà son rituel matinal depuis quelques semaine, très mauvais pour la santé, certes, mais c’était ça ou le pétage de câble…
La matinée commençait fort par une réunion de lancement pour un nouveau produit dont il avait eut l’idée et qu’il souhaitait produire, puis rendez vous avec une banque afin de financer une nouvelle ligne de production et enfin Konomi… Konomi ??? Voilà que JT se remémorait son coup de déprime de la veille, il lui avait alors envoyé un texto manifestant son envie de la voir sans en dire plus, il lui avait alors proposer de manger avec elle ce midi, ce matin, il se pensait un peu mieux dans sa tête, peut être aussi que l’effet de la drogue aidait… Il était lui-même surpris de l’avoir invité aujourd’hui, ces derniers temps, il se faisait discret avec elle, il était aussi surpris qu’elle avait accepté, car dès qu’ils se rapprochaient dès qu’il se rendait compte qu’il tenait à elle, notre scientifique rejouait les absents, voilà qu’il reproduisait son schéma habituel, il avait prit la fuite avec Emy, avec Mélinda, il avait sut rester en confiance, mais au premier problème, il avait finalement prit ses jambes à son coup également, revenant ici et voilà qu’il reproduisait ce schéma avec la belle musicienne et elle serait, selon lui, en droit d’en avoir marre, mais elle avait bel et bien accepté ce rendez vous…
JT sortait tout juste de son rendez vous avec sa banque lorsqu’il se souvint de cela, il fallait dire que la veille, il avait envoyé cette invitation alors qu’il se trouvait dans un état second, altérant quelque peu la mémoire, elle devait venir le retrouver au bureau un peu avant midi, il était alors onze heure trente, le jeune chef d’entreprise pressa alors le pas afin d’arriver à son bureau à l’heure, mais cela était sans compté les bouchons qu’il pouvait y avoir en centre ville à cette heure, habituellement, il venait avec sa trottinette, mais aujourd’hui, il avait la mauvaise idée de sortir sa berline pour une fois… Et alors qu’il était bloqué dans sa voiture il reçu un appel de sa secrétaire, il décrocha par l’intermédiaire de son kit main libre

-oui ?

-Monsieur Dalembert ? Mlle Kobayashi est là pour vous

-oui très bien, faites la entrer dans mon bureau et demandez lui si elle veux quelque chose à boire et servez lui ce qu’elle demande, je serais là dans un petit quart d’heure…

L’estimation fut bonne pour John-Thomas, car quinze minutes fut le temps qu’il mit pour arriver dans son entreprise. Pour être honnête, il avait envie de la voir, elle lui manquait, mais il était aussi un peu nerveux, se demandant dans quel état d’esprit était mais il ignorait quelque chose, ou du moins, il ne l’avait pas remarqué, lorsqu’il avait quitté son bureau, un peu plus tôt dans la matinée, pour aller à son rendez vous il avait, sans le voir, dans la précipitation, fait tombé un sachet de poudre blanche d’un des tiroirs de son bureau, ce sachet qui gisait alors sur le sol à coté de son siège désormais…
Pour accéder au bureau de JT, il fallait passer par celui de sa secrétaire, cette dernière était en train de manger son déjeuner assise à son bureau, John la salua en lui souhaitant bon appétit, alors que cette dernière lui confirmait que Konomi l’atttendait dans son bureau… Le jeune scientifique prit alors sa respiration, tentant de masquer son trac puis il entra en lui souriant chaleureusement, il était tout de même heureux de la voir

-hey salut toi ! Désolé pour le retard mais ça bouchonne en ville…

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John-Thomas & Kono

« Lut Konomi, tu vas bien ? Tu voudrais déjeuner avec moi ? Bisous John. »

Surprise par ce message que j’avais reçu, je pouvais bien vous confirmer que mon petit déjeuner était donc des plus étranges. Tout en ayant ce petit message, je m’empressais de répondre bien que ma raison me disait de ne pas y aller, que finalement je voulais donc y aller avec joie. Finissant cela rapidement, je notais que je ne devais pas oublier le rendez-vous. Voilà que je me tournais vers mon armoire pour savoir ce que je pouvais mettre pour aller le voir. Ouvrant le placard, je regardais avec attention ce qu’il pourrait y avoir dedans de potable. Soupirant doucement, je voulais qu’Emy soit là pour me donner un coup de main, sauf qu’elle n’était pas là. Puis regardant mon pyjama, je me disais que je pourrais y aller comme ça ! Riant, je passais sous la douche, je trouvais la fabuleuse idée de rester moi-même ; même si j’étais habillée comme un sac à patate cela me conviendrait bien. Mais pourquoi est-ce que j’avais la folle idée de vouloir m’habiller correctement ? Me rendant compte que j’étais en retard pour mon cours de musique, je me pressais une fois de plus en sachant que la salle sera de nouveau libre dans l’après-midi. Puis le professeur n’aimait pas lorsqu’on arrivait en retard même pour une personne qui avait déjà fait deux albums de musique.

Arrivant devant la salle de musique, je voyais les élèves devant la porte. Jetant un œil, je me rendais compte que le prof avait peté un plomb ! Beethoven à fond les mirettes, Il dansait sur l’estrade entre les pupitres. Posant mon sac sur le sol surprise de voir cette scène fort grandiose, je voyais des élèves filmer cette scène merveilleuse. Puis alors que tout le silence résonnait dans le couloir, Je voyais ma classe de cinquième année de musique en doctorat qui étaient vraiment sur le cul. Voir un prof, celui qui est toujours calmes, serein et assez étrange danser dans sa salle de classe sur Beethoven ! La cinquième symphonie en plus ! Puis me disant que je ne pouvais pas non plus rester là, je m’avançais sur le pas de la porte, et me faisant tirer sur le pull, un élève montrait le seau d’eau qui se trouvait dessus. Reculant un peu, je prenais mon parapluie dans mon sac et tirant seulement sur le manche et ouvrant le parapluie, je poussais la porte.

« Bafff » Le seau sur le parapluie, je sentais l’eau couler de toute part, puis la tête du prof qui me regardait avec un air étrange. Il ouvrait sa bouche pour voir me montrer ses dents. Elles étaient blanches mais son regard ahuri me donnait le sentiment qu’il avait dû prendre une poudre magique que l’on trouve dans les ruelles sombres de la ville. Refermant mon parapluie, je demandais avec courtoisie. - « Vous allez bien monsieur ? » La musique étant éteinte le temps qu’il sache qui se trouvait là, je le voyais la remettre après m’avoir répondu. « Oui. » suivit d’un rire assez cynique et plutôt surprenant. Reculant de la salle, je sortais voir mes camarades, et on avait enfin la réponse à notre question : le prof était chouté ! A quoi on ne saurait pas dire, mais vu son attitude, il fallait mieux que l’on prenne nos jambes à nos cous respectifs. Prenant mon sac et tenant mon parapluie d’une main, je reprenais donc la fuite. Le prof sortait donc de la salle avec un pull en moins et une chaussure en signe de chapeau sur sa tête. Partant donc alors lentement tout en voyant la tête des autres, on fermait la porte de la salle tout en bloquant. Deux élèves partaient en courant voir le directeur pendant que le prof tambourinait à la porte. L’année dernière il avait attendu la fin de l’année en pleine vacance pour le faire. Mais là il avait pris un peu d’avance. Une fois les secours arrivaient après une quinzaine de minutes, on apprenait que le cours était ajourné. On le savait déjà ça ! Il suffit de voir la tête du prof !

De retour dans ma chambre, je reposais mes affaires sur mon lit. Je soupirais tout en me posant dessus avec peu de délicatesse, me laissant tomber, je finissais par m’allonger tout en ayant les jambes sur le bord du lit. Me relevant avec peu de dignité, je me disais que je pouvais aller prendre l’air. Manteau, sac, rien d’autres, je fermais la chambre avant de me dirigeais vers le centre-ville. La petite balade se finissait par une visite au temple bouddhiste et une église qui sonnait l’heure de mon rendez-vous. Trouvant vite le chemin pour aller voir John-Thomas, je finissais par arriver en avance. Tombant sur sa secrétaire, je patientais dans le hall. Elle revenait vers moi.

- « Monsieur Dalembert accepte que vous attendiez dans son bureau. Suivez-moi. »

Me levant tout en souriant, je la suivais. Traversant un long couloir, on arrivait donc dans son bureau. M’asseyant sur le canapé se trouvant là, je déposais mon sac à côté de moi. Puis je l’entendais me demander quelque chose.

- « Vous désirez quelque chose à boire ? »
- « Oui un verre d’eau s’il vous plait. »

Etant debout, je patientais le temps que sa secrétaire vienne me voir. Devant la fenêtre je regardais la vue. Les immeubles me rappelaient un peu Tokyo. Je pouvais bien avouer que mon pays me manquait beaucoup, et qu’il serait fort possible que mes parents reviennent de NY pour le diner de Noël. Entendant des pas derrière moi, je me tournais pour voir la secrétaire qui avait un plateau contenant une carafe et un verre. Lui souriant, elle le déposait devant moi sur la table basse. M’asseyant dans le canapé, je regardais en face de moi. Buvant un peu d’eau, je tenais le verre dans mes mains. Et observant le bureau, j’appréciais fortement la forme et l’art de l’objet. Puis voyant un objet sur le sol, je tendais un peu les yeux. Posant le verre sur le plateau, je me levais pour aller voir de plus près. Me baissant pour prendre ce que c’était, je voyais un petit sachet. Le même que mon prof usait parfois pendant les cours. Prenant le petit sachet dans mes mains, je le déposée frustrée qu’il en prenne sur le plateau. M’asseyant dans le canapé, je commençais sérieusement à me faire du souci. Buvant un peu d’eau pour me faire passer ce que je venais de voir, je n’allais pas en rester là. Entendant une voix qui m’était plus que familière, je me levais doucement tout en posant le verre sur le plateau.

- « Eh….Pas de soucis….Cela arrive parfois les bouchons…. »

Souriant doucement, je me demandais bien comment est-ce que je ferais pour aborder le sujet....

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JT tentait tant bien que mal de masquer sa nervosité, d’ailleurs, dans cet exercice, il était en général plutôt bon, en général, avec une plaisanterie ou deux il parvenait à faire illusion, mais depuis quelques temps, il y avait un paramètre supplémentaire, sa dépendance à la drogue et le manque qu’il pouvait éprouver lorsqu’il n’en prenait pas pendant plusieurs heures, ce qui commençait être le cas, il en avait prit très tôt ce matin et très peu étant pressé…
En entrant, il découvrit alors Konomi assise sur le canapé en train de boire un verre d’eau probablement servie par la secrétaire comme il en avait donné la consigne. Il lui souriait légèrement tout en la regardant se lever pour l’accueillir, il ne savait pas comment lui dire bonjour, devait il lui faire une bise ? Ou rester sobre sachant que Konomi n’était pas toujours très « contact physique », il optait alors plutôt pour la seconde solution, puis alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre, son regard suivit instinctivement la main de la belle asiatique poser son verre sur le plateau, puis son regard se stoppa sur ce plateau et les battements de son cœur se mirent tout à coup à s’accélérer alors qu’il remarqua ce sachet de cockaine sur ce même plateau, que faisait il là ??? Il était à peu près certain qu’il s’agissait de celui dans lequel il s’était servit tôt ce matin, et qui l’avait trouvé ? Sa secrétaire, Konomi ? Dans tous les cas cette dernière ne pouvait que l’avoir vu, voilà pourquoi elle semblait quelque peu pensive sur ce canapé…
Le jeune inventaire ne sut alors pas quoi dire et pas comment réagir, savait elle ce qu’était le contenu de ce paquet ? Voilà qu’il commençait un peu à paniquer, prit au dépourvut, il ne voulait pas que cela se sache, que se soit au niveau professionnel ou au niveau de ses proches, car il considérait Konomi comme tel… Seul Lux était au courant de cela, ce qui était logique étant donné que c’était elle qui le fournissait…
JT restait alors planté là, ne sachant pas trop quoi faire, oui quoi dire, n’écoutant qu’à peine ce que lui répondait Konomi sur les embouteillages, ce qui était secondaire, quoi que, sans cela JT serait arrivé plus tôt et il serait peut être arrivé avant Konomi dans ce bureau, mais il était bien inutile de refaire l’histoire…
JT regardait alors tour à tour, Konomi, puis le sachet, se disant qu’il avait très envie d’en reprendre, non, plutôt qu’il ressentait le besoin d’en reprendre, besoin qu’il tentait tant bien que mal de refouler, que devait penser de lui Konomi à cet instant, qu’il était un drogué ? Un pauvre type ? De toute façon, elle avait du remarquer ce sachet alors cela ne servait à rien de faire comme si elle n’avait rien vu, JT décida alors de prendre les devant, il se dirigea alors vers le plateau et il prit le sachet en main
-tu as du voir ça…

Dit il alors d’un sourire crispé

-ce n’est rien, vraiment ! Quand je vais t’expliquer ce que ce sachet fait là, tu verras, tu vas en rire avec moi !!! Heum… bon…

JT s’éclaircit alors la gorge et il entama son récit

-c’était lors de d’une soirée avec deux ou trois amis… enfin, plutôt connaissance, il se trouvait qu’on avait un peu bu et l’un d’eux en prenait alors… pour délirer on a essayé et… ben figure toi que le lendemain, je me suis aperçu qu’il y avait un sachet dans ma poche dis donc !!!

A cet instant, alors qu’il était en train de débiter son boniment, JT était tout bonnement en train de se demander dans quoi il était en train de s’embarquer, certes, la soirée en question avait eut lieu, mais le reste était faux, ce paquet avait été acheté récemment… Le jeune inventeur se mit même à surrenchérir

-d’ailleurs, je suis prêt à jeter ce paquet sur le champ ! Ca ne me pose aucun problème…

Il regretta alors aussitôt sa phrase et il priait désormais pour Konomi ne lui demande pas de joindre les actes à la parole, il la regardait fixement, attendant sa réaction désormais, allait t’elle croire à ce tissu de mensonge…

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John-Thomas & Kono

Les explications ne seront sans doute pas très correctes en voyant la tête qu’il me faisait, je me doutais bien qu’il devait y avoir un truc qui n’allait pas. Un récit digne d’un conte de fée, je voyais bien, qu’il y avait alors une petite chose que je pouvais faire : lui tirer les vers du nez ! A force de l’avoir vu avant, j’avais eu la petite perception de son mensonge. Puis si ce n’était rien, pourquoi est-ce qu’il avait fallu qu’il panique ? C’était donc qu’il s’en voulait. Il désirait me prendre pour une cruche ou quoi ? Trop tard….Le voyant alors devant moi, je me levais, puis m’approchant de lui, je prenais le sachet et je lui disais les yeux dans les yeux.

- « Si ce n’est rien pourquoi est-ce que tu paniques… ? Tu ne sais pas mentir John-Thomas Dalembert…. » M’arrêtant un instant, je reprenais doucement. - « Alors oui on va le mettre dans les toilettes. »

Lui prenant le sachet, je lui remettais dans la main, puis l’observant sérieusement, je me trouvais peu satisfaite. Me voilà contrariée par l’idée qu’il prenne cela pour alors supporter ses soucis. Il était bien vrai qu’en face de lui, certes un pas nous séparés, mais je me doutais que j’aurais encore une fois la sensation qu’il n’allait pas bien du tout. Sauf que le voyant devant moi me donnait l’objectif de le faire parler.

- « Pourquoi…..Pourquoi tu prends ça…. ? »

Alors que je me demandais bien ce que je pourrais lui dire par la suite, je le voyais là avec son air pas trop fier de lui. Il était donc comme ça à ma hauteur ou presque. Il tenait le sachet dans sa main. Mais bon, en voyant comme ça la proximité, pour une fois, je voulais faire un effort. Même si le protocole aurait dû me laisser à ma place. Enfin, de toute façon, je ne tenais pas non plus à aussi rester en arrière alors que mon ami en face de moi était apparemment dans une mauvaise passe. Puis voyant le sachet dans ses mains, et me disant qu’il devait avoir pas mal de soucis, je lui demandais alors que je relevais les yeux vers lui.

- « Au fait tu as eu le temps de voir pour mes chansons ? Le mot qui est caché dedans, tu l’as vu ? »

Je savais que j’allais m’inquiéter pour lui, que même si je demandais sur un autre sujet, je ne pourrais pas m’empêcher de me dire : aide le. J’appréciais mon ami, et le voir dans cette pente ne me plaisait pas du tout. J’aurais bien voulu qu’il me parle, mais comment dire…..Il n’était pas très bavard. Restant à ma place, j’espérais bien qu’il ne me mente plus. Qu’il assume qu’il avait besoin d’aide. Même si on ne se regardait plus de la même façon qu’avant. Je me demandais bien ce que je pourrais lui dire pour ne pas le vexer. Baissant un peu la tête, je réfléchissais à ce que je pourrais lui formuler comme mots. Allant fermer la porte, je me tournais vers lui. Un léger sourire, et je lui disais.

- « Tu as l’air épuisé, c’est pour ça que tu prends cette cochonnerie ? Tu m’as toujours dis de ne pas en prendre, et je vois ce truc. Il fait quoi dans ta vie ce truc ? »

Etant musicienne, il arrivait que parfois on m’avait proposé ce truc pour soi-disant être plus performant. Faisant un pas de plus, je tenais à le secouer, mais voyant qu’il faisait une sacrée tête. Je lui disais pour la dernière fois alors que j’avançais pour retourner le voir. - « Merci pour la dernière fois….Merci d’être restée auprès de moi. » Reprenant ma place à un pas devant lui. Je me demandais bien s’il m’était possible de me montrer un peu « plus tactile » sauf que voyant la tête de John-Thomas, je ne savais pas si cela était possible ou pas. Restant à ma place, j’attendais des réponses. Je me doutais qu’elles seraient donc pas forcément là, mais que peut-être qu’il me parlerait si l’envie lui prenait. Ayant mon ventre qui gargouillait, je mettais ma main dessus. Rougissant un peu, je m’excusais du bruit que j’avais fait. Frustrée de voir mon ami dans cette position avec les sachets ne me plaisait pas trop mais bon, j’allais attendre pour manger, je voulais l’aider en premier lieu.

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Voilà que JT se retrouvait un peu comme prit la main dans le sac, il aurait pourtant souhaité que cela reste secret, que Konomi n’en sache jamais rien, pour ne pas l’inquiété, par honte aussi, et puis… comme beaucoup de dépendant, JT était tout simplement dans le déni, même par rapport à lui-même, il parvenait à se convaincre qu’il pouvait arrêter quand il le voulait, ce qui n’était bien sur pas vrai, il était bel et bien devenu dépendant de cette poudre…
Le jeune inventeur, se mit à soupirer lorsque Konomi lui lança qu’il ne savait pas mentir, parfois il s’y prenait à merveille dans cet excercice, mais sans doute que la belle asiatique l’avait déjà suffisemment étudié pour repérer lorsqu’il mentait ou non et surtout, comme il pouvait le craindre, elle le prenait au mot sur l’idée de jeter cette drogue, suggérant de le faire au toilette, un « et merde … » raisonna alors dans l’esprit de JT

-ça risque de faire un peu jazer si on nous voit aller aux toilettes ensemble…

Dit il alors, trouvant là une excuse pour retarder l’échéance… Mais il sentait que la brunette serait difficile à dissuder concernant cette idée, voilà d’ailleurs qu’elle lui remettait le sachet dans la main, lui posant laquestion, celle à laquelle JT soupirait en baissant la tête, puis haussant les épaules…

-j’en sais rien, c’est une connerie c’est tout, t’inquiète, je vais arrêter sans mal, ce n’est rien d’autre qu’un erreur de jeunesse…

Répondit il alors restant toujours dans ce déni… Ils restaient chacun à leur place, il fallait le dire, cela faisait assez mal au jeune chef d’entreprise qu’elle le voit ainsi, ce n’était vraiment pas l’image qu’il voulait montrer, et il ne voulait pas qu’elle voit ses faiblesses, il s’obstinait alors à minimiser les choses… alors qu’elle le relançait sur son disque, il releva alors les yeux vers elle, un peu surpris de ce changement de sujet…

-heu… j’ai écouté. … Etant donné que tu m’en a parlé, il y a certains propos pour lesquels je me suis demandé si cela parlait de moi… mais…. Je n’en suis jamais totalement sur

D’un t’il d’ un léger sourire un peu crispé, il était toujours quelque peu mal à l’aise de cette situation qu’il aurait préféré éviter. Il la vit ensuite se diriger vers la porte pour la fermer, intérieurement, il poussa alors un ouf de soulagement se disant qu’ils n’iraient pas jeter ce paquet tout de suite, c’était assez incroyable ce que cette dépendance pouvait provoquer, comme si avoir cette poudre à disposition était plus important que n’importe quoi d’autre… il la vit alors revenir vers lui… relançant le sujet… Il soupira alors baissant à nouveau la tête

-fait ce que je dis et pas ce que je fait ?... Tu n’as pas tord… Pour la fatigue ne t’inquiète pas, je gère…

Concéda t’il sans vraiment répondre ou du moins de manière toujours évasive… puis il leva tout à coup les yeux vers elle, lorsqu’elle évoqua cet épisode avec Takéo, il la regarda alors longuement sans rien dire au début, bien des choses pouvait passer par un regard, comme des sentiments naissant, mais JT avait toujours ses craintes et cette facheuse manie de fuir lorsque les choses pouvaient devenir plus sérieuses… Il fit alors un léger sourire, toujours un peu tendu, bien que son regard était tendre…

-c’est normal… je n’allais pas te laisser… et surtout pas avec lui, sachant qu’il pouvait te faire du mal…

Sur ces paroles, il alla se placer derrière son bureau, puis s’asseoir à son fauteuil, il commença alors à saisir son téléphone, d’autant plus qu’il avait cru entendre son ventre gargouiller

-Tu dois avoir faim non ? Je peu commander quelque chose si tu veux et on se fait livrer ici…

N’ayant plus forcément envie de sortir, il proposait alors de manger dans son bureau, il était un peu gêné par la situation, mais curieusement, il ne voulait pas voir Konomi quitter les lieux tout de suite, peut être avait il malgré tout besoin de sa présence…

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John-Thomas & Kono

- « Bah quoi….Tu as dit que cela n’était pas grave si tu t’en débarrassais. Alors, où est le problème ? »

Encore une question qui pour moi était sans importance, je voyais bien qu’il n’acceptait pas de le faire. Comme si pour lui, il fallait qu’il le garde. Il me disait qu’il allait s’arrêter sans mal….Je crois qu’il se trompait mais bon…..Il pensait qu’il pourrait donc se débarrasser de ça comme ça…. - « T’en débarrasser comme ça….. ? Tu penses que tu peux le faire ? Une erreur de jeunesse ?! Tu te moques de moi…. ? Hein, c’est une blague….Dis que c’est une blague…. »

Ayant dit ces mots, je me demandais bien comment est-ce qu’il allait réagir, est-ce qu’il me dirait les choses comme elles sont ? Est-ce qu’il allait continuer sur sa lancée, et vouloir me mentir une fois de plus ? Puis je me disais bien qu’il fallait que je continue de le secouer. Après tout, il était là dans la même pièce que moi. Je devais donc boucher le bouchon quitte à me le prendre en pleine figure à la fin.

- « Il me semble que c’était plus que clair….La prochaine fois, je mettrais ton prénom pour le titre de la chanson…. »

Tandis que je le voyais devant moi, je me demandais bien ce que je devais faire en plus pour la suite. Est-ce que je devais continuer de le secouer ? Est-ce que je devais alors prendre le temps de l’écouter même s’il me mentait ? Mais pourquoi est-ce qu’il fallait toujours que je vois JT alors qu’il n’allait pas trop bien ? Revenant face à lui, je me disais bien qu’il devait encore me prendre pour une folle. Le regardant patiemment, je voulais aussi me calmer. Sauf que la situation ne me convenait pas trop non plus. Puis le regardant alors sérieusement, je lui disais en haussant un peu le ton.

- « Que je ne m’inquiètes pas…..Je rêve…..C’est trop tard, j’ai déjà commencé. »

L’entendant me dire qu’il avait préféré rester pour ne pas qu’il m’arrive un truc, puis alors que je croisais son regard, il m’annonçait qu’il préférait rester avec moi pour cette raison. Tandis que je l’observais doucement, je voulais encore me calmer sauf que je ne doutais pas une seule seconde qu’il devait être dur. Le voyant aller derrière son bureau, je lui disais.

- « Il est en prison maintenant….Et mes parents ont annulé le mariage et donc, je suis à nouveau libre…. »

Ayant mon ventre qui râlait un peu plus, je le voyais donc prendre son téléphone pour appeler je ne sais qui. Il voulait manger dans son bureau, oui pourquoi pas. Après tout, j’étais venue pour le déjeuner, je n’allais pas m’en aller comme ça. Le regardant d’un air interrogateur, je lui répondais donc alors un peu plus soucieuse qu’avant.

- « Et bien, on peut manger italien si tu veux. Après c’est comme tu veux, si cela ne te convient pas, et bien tu peux toujours prendre autre chose. »

Restant à ma place, je me demandais bien comment est-ce qu’avais fait pour une fois de plus ne pas m’énerver. Mais le voyant prendre le téléphone comme ça pour ne pas aller mettre à la poubelle. Tandis que je voyais le sachet devant moi sur le bureau, je m’approchais du bureau dans le but de pouvoir le prendre et le mettre à la poubelle. Sauf que JT avait sans doute vu la manip et le cachant une fois de plus. Je me disais qu’il me faudrait donc rusé pour le prendre. Mais pourquoi est-ce que je le lui avais rendu ? Sans doute parce que j’avais confiance en lui…

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Comme, sans doute, beaucoup de gens dans ce genre de situation, JT était dans le déni total, et il était tellement préoccupé à masquer sa dépendance, ou plutôt les signes de sa dépendance, qu’il en oubliait de voir les rares personnes se préoccupant véritablement de lui, comme celle qui était à présent dans son bureau à essayer de lui faire ouvrir les yeux…
Il avait même affirmer pouvoir se débarasser de ce sachet quand il le voulait, ce qui était faux, du moins, pas aussi facilement qu’il le prétendait, pourtant, cela était réellement quelque chose dont il était lui-même convaincu, il pensait en prendre car il en ressentait le besoin et pouvoir arrêter dès qu’il le décidait, ce qui était faux bien sur… Il était bel et bien accro à cette chose, dans tous les cas, la musicienne ne semblait pas être dupe quand au propos du grand blond si bien que le ton augementait quelque peu, sur un ton d’ailleurs un peu plus aggacé, JT répondit aussitôt

-si je te dis que je peux !!!...

Puis il se calma rapidement, alors que vint ensuite, brièvement le sujet de cet album, pour être franc, JT l’avait écouté, et réécouté, et il y avait bel et bien ces paroles qui le touchaient directement, que quelqu’un le mentionne indirectement dans ses chancons, c’était un geste fort non ? Le méritait il vraiment, voilà la question…

-ce n’est pas la peine, ça me touche en tout cas

Avoua t’il. Il était soulagé de savoir Takéo en prison, ce type n’avait rien de net et JT l’avait ressenti dès les premières minutes en sa présence, ha les marriage arrangé, voilà un principe qu’il avait en horreur, comment pouvait on choisir ce genre de chose à la place des autres…
Il s’était ensuite saisit du téléphone, afin de commander à manger alors que Konomi suggérait de manger Italien . Il décrocha alors enfin son téléphone, puis il joigna sa secrétaire

-Maria ? pourrais tu appeler chez Tino afin de nous commander à manger, commande nous une calzone et…

Il leva alors lels yeux vers Konomi afin de savoir ce qu’elle prendrait, puis il remercia sa secrétaire et raccrocha. Alors qu’il avait passé ce coup de fil, il avait instinctivement posé sa main sur ce sachet de Cokaïne qui se posait maintenant sur ce bureau, voyant que Konomi le regardait également, avec peut être l’intention de le lui prendre, il protégeait son bien… ce n’était pas vraiment l’attitude de quelqu’un qui pouvait arrêter du jour au lendemain…

-en général, c’est assez rapide, on devrait être livré dans une demi heure à peine…

Il regarda Konomi un petit moment, soupirant un peu, elle voulait qu’il jète se paquet, lui ne le voulait pas, mais en quelque sorte, il était au défis non ? D’un coup, il décida alors de prendre les devants et de faire quelque chose qu’il allait sans doute regretter…

-ok, si vraiment tu le souhaites

Il prit alors son sachet, puis d’un geste ferme, il prit la main de Konomi et il sorti du bureau avec elle, la trainant presque derrière lui, passant devant celui de sa secrétaire qui les regardait passer d’un air des plus surpris. Il traina alors son amie jusqu’aux toilettes des hommes ou un des employés était en train de se laver les mains, ce dernier arqua les sourcils puis sorti à la hate, ça allait jazer, mais qu’importe… JT emmena ensuite Konomi jusqu’à l’une des toilettes, puis il s’y enferma avec elle, levant la cuvette des toilettes, il la défiait du regard tout en tenant le sachet de Cokaïne, puis d’un geste lent,, il l’ouvrit et en déversa le contenu directement dans les toilettes, oui, il venait bel et bien de le faire, non sans mal d’ailleurs, intérieurement, il bouillonnait et en réalité, il espérait s’en reprocurer rapidement, mais il devait montrer sa soit disant bonne foie, surtout, faire semblant…

-satisfaite ?...

Dit il alors froidement, avant de tirer la chasse d’eau, puis il déverouilla la porte, puis il sorti de ces toilettes laissant Konomi le suivre jusqu’à son bureau…

Invité

John-Thomas & Kono

L’entendre me crier dessus, je reculais d’un pas, et je sentais que j’allais aussi crier s’il haussait un peu plus le ton, je lui disais. - « Ce n’est pas une raison pour me crier dessus…..Je m’inquiète c’est tout…. » Je ne criais pas, je parlais juste un peu plus blasée qu’il me dise cela sur un ton qui ne me plaisait pas trop. Je sentais que j’allais bien entendu devoir me calmer. Mettant mes mains dans mes poches, je tordais le tissu dans mes mains. Puis alors qu’il me disait que cela me touchait, je me disais bien que je pouvais l’écouter encore un peu. Il me racontait que cela n’était pas la peine ! Non, mais je rêvais ?! Je sentais donc que je ne pouvais plus me contenir, je voulais lui foutre une bonne paire de claque sauf que mes mains dans mes poches trituraient fortement le tissu. Je ne doutais pas une seconde que j’aurais donc un trou par la suite. Il prenait le téléphone pour appeler sa secrétaire, je restais la bouche bée. Lui disant ce que je prenais, je me demandais bien ce qu’il avait pour être énervé comme ça. Sortant les mains de mes poches, je me sentais un peu mieux bien que l’envie de lui crier dessus était présente. Je lui répondais pour ce qu’il venait de me dire.

- « D’accord, on ne va pas attendre longtemps, c’est chouette. »

Ne sachant pas de suite qu’il me prendrait la main, je le suivais alors qu’il me tirait légèrement pour aller je ne sais où. Les toilettes fut alors dans mes yeux. Puis allant dans les toilettes avec lui, je le voyais mettre le sachet dedans. J’étais surprise, puis à la fois contrariée, il avait fait cela sans réellement le vouloir, et je voyais bien à son attitude qu’il n’avait pas accepté que je le mette au pied du mur. Le regardant alors qu’il me posait une question, je lui répondais.

- « Et toi, tu l’es ? »

Il devait bien voir à mon attitude que je n’étais pas contente du tout. Le suivant dans son bureau, j’avais comme la sensation que je ne pourrais pas non plus faire en sorte de rester calme. Alors que je m’arrêtais devant la porte, je soupirais doucement, puis fermant les yeux pour me dire qu’il s’agissait d’un cauchemar, je voulais me reprendre, mais……J’avais plus envie de lui foutre une bonne paire de gifle ! Voyant sa secrétaire me regarder, je lui souriais bien que l’envie n’était plus là. Puis me calmant, je rouvrais la porte pour la fermer derrière moi. Observant JT, je me demandais bien comment est-ce que j’allais une fois de plus lui parler sans m’énerver. Mais est-ce qu’il voyait mon inquiétude ? Est-ce qu’il voyait bien que je tenais à lui ? Il prenait ça pour un jeu ? Un mensonge ? Il y avait encore de la froideur dans son regard, et pour moi, je voulais rester calme, sauf que pour l’instant, le rendez-vous partait vraiment en massacre.

Restant devant la porte pas loin du canapé, je me demandais bien ce que JT me dirais encore comme âneries. Il était frustré, et faisant un pas pour aller le voir. Je lui disais patiemment. - « John…..Tu m’en veux ? J’ai fais quoi pour te mettre dans un état pareil ? » Osant faire un pas, je ne me trouvais pas bien loin de mon interlocuteur. Je ne savais pas s’il resterait calme ou s’il oserait oser encore le ton. De toute façon, maintenant, le voyant comme ça, je savais que je ne pouvais pas partir comme ça. Il fallait que je mette encore mon grain de sel pour lui faire comprendre que je tenais à lui. Bien que je ne veuille pas forcément l’avouer, je me rendais compte que je pouvais aussi rester calme pour ne pas le rendre encore plus en colère. Je patientais donc qu’il me réponde alors que je commençais vraiment à perdre patience. Je voulais crever l’aptes sauf que je me heurtais à un mur. Restant à ma place, j’allais dire quelque chose sauf que sa secrétaire taper à la porte pour amener le déjeuner. Voyant nos têtes, elle nous demandait.

- « Je dérange ?»

Ne répondant pas à la question, je patientais le temps que JT réponde à sa secrétaire. Puis voyant le livreur pour le déjeuner, je lui prenais en le remerciant de s’être déplacé. Ne sachant pas comment réagir, je me contentais de sourire, et posant le repas sur la table basse, la bonne odeur des pâtes et du repas me remettait un peu de bonne humeur. Il fallait que JT dise quelque chose et pour l’instant, je voyais bien que cela n’allait pas très bien. Me calant pas trop loin de JT, je tentais de lui faire comprendre que j'étais là s'il ne tenais pas à répondre à la question. Puis observant sa tête, je disais à sa secrétaire.

- « On attendait patiemment que le déjeuner soit là. »

Allant prendre mon porte monnaie, je payais le livreur pour qu'il ne reste pas trop longtemps dans le coin. Lui laissant un pourboire pour la même occasion, je le voyais s'en aller. Le rangeant dans mon sac, je me demandais bien comment John réagirait avec sa secrétaire. Je n'avais pas à m'en mêler, et je préférais donc le laisser faire. Il était évident que je ne lui parlerai pas sans l'accord de mon ami. Après tout, elle était son patron, et elle ne suivait que ses ordre à lui. En attendant qu'il réagisse, je lui souriais pour lui dire que je ne lui en voulais plus trop, mais qu'il faudrait qu'il fasse plus attention à lui ou alors il aurait à faire à moi. Avec ce regard, je tenais bien à lui montrer que je l'avais à l’œil pour son bien, mais que je pouvais aussi le soutenir. Que j'étais là pour lui, et qu'il était évident que je ne laisserai pas tomber.

Invité

JT avait alors poussé l’affront jusqu’à aller jeter ce sachet de cockaïne dans les toilettes, bien sur, il l’avait fait à contre-cœur, mais il l’avait surtout fait pour tenter de rassurer Konomi ne serait ce qu’un peu, et pour lui montrer qu’il en était capable… mais l’était il vraiment, là, il l’avait fait tout en sachant qu’il pourrait s’en repayer d’ici quelques heures, un petit coup de fil à Lux, un rendez vous dans un endroit discret et hop ! c’était fait ! Il la regarda alors droit dans les yeux lorsque Konomi lui retourna sa propre question, marquant un arrêt, il répondit finalement

-bien sur…

Il ne pu soutenir le regard de Konomi plus longtemps, puis il retourna en direction de son bureau, non, elle n’était pas satisfaite, cela se voyait et surtout, elle n’était pas dupe, JT était toujours dans le déni total, sauf qu’il commençait maintenant à réellement s’en rendre compte…
Il était donc maintenant de retour dans son bureau, Konomi l’avait suivit et fermé la porte derrière lui, le jeune inventeur, commençait lui aussi à sentir la faim et il avait hâte que le livreur arrive, de nouveau tournée vers la belle asiatique, il la regarda s’approcher de lui, tout en se stoppant à une distance encore raisonnable, bien que proche désormais

-t’excuser de quoi ?

Demanda t’il d’un ton un peu plus calme, puis il ajouta baissant un peu la tête

-c’est moi qui suit désolé, je sais que tu t’inquiète… En ce moment je suis irritable au possible, le boulot… démarrer une affaire, c’est difficile et c’est beaucoup de Stress, je ne veux pas me planter…

Expliqua t’il, ce qui n’était d’ailleurs pas totalement faux, la responsabilité qu’il portait était tout de même assez lourde pour un jeune homme de dix huit ans, mais bien sur, la drogue qu’il consommait avait aussi un impact réelle sur son attitude, le rendant parfois plus aggressif. Il s’était tout de même adouci dans son attitude et il regardait maintenant Konomi dans les yeux alors qu’il n’était très proche d’elle et il n’avait qu’un pas à faire pour entrer en contact, physiquement, pour tout dire… il en avait soudainement envie alors qu’il la regardait fixement, sans prononcer le moindre mots, il avait tout bonnement envie de l’embrasser, mais alors, que dans ce regard, le temps sembla se suspendre. Mais soudain, la secrétaire fit son entrer après avoir frappé, JT dut alors reprendre ses esprits pour lui répondre

-oh Maria, oui… enfin non ! Tu ne dérange pas

Le livreur venait lui aussi de faire son entrer avec ses sacs et son bon de livraison, Konomi sembla s’en charger, notre jeune inventeur se retrouva alors seul face à sa secrétaire, il lui fit alors la demande suivante

-veillez à ce que l’on ne nous dérange pas, si on me demande dites que je suis en réunions pour le moment, merci vous pouvez disposer

-bien monsieur Dalembert

Dit elle avant de quitter le bureau et de refermer la porte derrière elle, le livreur étant reparti, il se retrouvait alors à nouveau seul avec Konomi, sentant cette odeur de nourriture qui lui donnait l’appétit

-si on allait manger tout ça !

Dit il alors profitant aussi de cette coupure pour mettre de coté le sujet « drogue », se doutait qu’il reviendrait tôt ou tard sur le tapis, il alla alors s’asseoir sur le canapé, puis commença à regarder ce qu’il y avait dans les sacs

-au fait, je vais te rembourser, j’y tiens

Précisa t’il sachant qu’elle avait payé le livreur, il sorti maintenant sa calzonne prêt à l’engloutir, il avait une faim de loup

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