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Je ne regrette rien. PV KONOMI K

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MessageSujet: Je ne regrette rien. PV KONOMI K Je ne regrette rien. PV KONOMI K EmptyLun 14 Jan - 17:29



WELCOME ABOARD.

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Il était maintenant 13h, et c'était l'heure d'aller manger pour moi ; mon dernier cours de la matinée venait de se finir. Je trouvais l'université sympa, mais il y avait un seul inconvénient : personne ne me parlait. J'étais complétement seule. Pourtant, je n'étais pas arrivé dans ma classe à la rentrée, comme tout le monde, j'étais arrivé en janvier. Ils auraient due me remarquer. Aussi les professeurs ne m'ont pas aidé : quand je suis arrivé dans leur classes respectives, ils ne m'ont même pas introduits aux autres, ils m'ont juste donné les polycopiés correspondant au cours, et c'est tout. Rien d'autre. J'étais assise au fond de la classe, seule, pensive, à regarder mes collègues rigoler entre eux. Pourtant j'avais bien remarqué les gens avec qui j'allais bien m'entendre ; en cours de chimie, il y avait de beaux jeunes gens qui possédaient une beauté surnaturelle. Ils étaient presque tous musclés. Un d'eux avait un visage atypique mais mystérieux ; il était beau, à en tomber par terre. Ensuite, niveaux, vêtements, c'était la catastrophe. Il portait tous des parkas, les mêmes, étiquetées "Canada Goose" : celles-ci sont immondes. Le pire, c'est que tout le monde à l'université en porte, et même en France à ce qu'on m'a dit ! J'étais très déçue car je m'attendais à voir presque tout le monde bien habillés. Bref, j'étais perdue toute seule dans ce gigantesque lycée rempli de monde. En clair, je n'étais pas bien du tout, mais alors pas du tout. A 13h, donc, j'ai décidé d'aller manger, mais je n'ai pas trouvé le réfectoire. Pourtant c'était fléché, mais je pense que mon sens de l'orientation n'est pas aussi bon que mon sens du style. Mais alors pas du tout. Je me suis donc perdue, et je me suis retrouvée dans un petit parc. Il était très pittoresque ; de plus, la température glaciale le rendait magnifiquement beau, de part son étangs à moitié gelé, à ses arbres, endormies par le froid. Là il y avait un banc où était assis une étudiante. Il n'y avait personne à part elle dans les parages, et fatiguée d'avoir fait les quatre cents coups pour trouver ce p*tain de réfectoire, je décidais donc de m'asseoir. Cette fille à côté de moi, elle était d'origine asiatique. Elle était plutôt belle, et elle semblait intéressante. Cette fille était en train de se préparer à jouer du violon. Je la fixais admirativement. Elle l'a sorti de son étui, à sorti son archet, et a joué. Et ce qu'elle a joué a égayer ma journée plutôt pourri.


C'était du Tchaikovski ; je l'avais reconnu car lorsque j'étais petite, comme j'étais plutôt riche, mes parents m'avaient payé des cours de piano et de solfège à domicile. Bien sûr j'ai tout oublié du piano, mais je me rappellais des bases du solfège, et de certains artistes, comme Tchaikovski. Cette fille jouait vraiment bien : les sons du violons se mêlaient presque parfaitement avec le bruit du vent, en plein milieux de milliers d'étudiants qui ne s'arrêtaient pas une minute par jour pour apprécier les joies les plus simples. Dès les premières notes, j'ai adoré ce qu'elle a fait. Je décidais donc de lui parler.
Mais que pouvais-je lui dire ? "Salut ! t'es bonne, et tu joues bien, on baise ?" Non, je voulais essayer de ne pas me trahir, moi, la fille facile. J'ai donc réfléchi en écoutant son air russe. Puis j'ai eu un élan d'adrénaline, je lui ai bondis dessus et j'ai crié, en lui proposant de me serrer la main :

"-Salut ! Moi c'est Angel, je viens d'arriver, ça va ?"
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MessageSujet: Re: Je ne regrette rien. PV KONOMI K Je ne regrette rien. PV KONOMI K EmptyLun 14 Jan - 18:35


Angel & Kono







Bon pour une fois, je comptais bien m’amuser un peu et aller faire du violon dans le parc. Je n’avais pas commencé il y a longtemps mais le solfège pratiquait depuis mon enfance avait permis d’aller plus vite. Le piano et le saxo était pour moi un exutoire et j’avais comme le sentiment que le violon me donnerait la même chose. En cette belle journée d’hiver, je me disais qu’il fallait que je fasse un effort. Je devais jouer en public pour que mon trac s’en aille. Il fallait bien l’avouer mais aller jouer en matinée dans le parc me donnerait donc une sacrée chose à faire. Ayant un manteau pour ne pas avoir froid et enlevant mes gants, je me souvenais que pour jouer du koto j’avais mis mes mains dans l’eau froide et jouer dehors sous la neige. Alors donc jouer dehors du violon ne devait pas être quelque chose de dramatique. Puis pour une fois, je réalisais qu’il fallait que j’essaye de jouer dans un lieu public.

Dans le parc, je voyais donc les gens assis sur des bancs, d’habitude, je viens avec mon saxo ou mon synthé. J’avais ouvert mon étui à violon, le sortant, je le posais donc sur mon épaule sous mon cou. Les partitions pour violon étaient proches du piano et donc il n’était pas bien difficile pour moi de m’y retrouver. Je ne voyais pas trop comment jouer le truc, soit je les sortais, soit je jouais comme ça en me laissant emporter par la musique. Tandis que je réalisais qu’il était important pour moi de faire des choses peu habituelles. Je me rendais compte qu’il était bien que je change un peu. Regardant la foule, je choisissais l’ouverture de 1812 de Tchaikovski. La musique était lente, juste ce qu’il fallait. Je me disais qu’il fallait que je mette mes sentiments dedans. Même si le violon chantait au fur et à mesure que les notes vibraient. Dans la douceur, je fermais les yeux un court instant, me laissant aller à la mesure. Comptant les temps dans ma tête, je laissais donc les notes me prendre par la main. L’archet se décalait avec une délicatesse que je retrouvais dans le koto.

Voilà que la vitesse reprend légèrement, une petite pointe de notes qui se baladaient donc sur la portée. Ayant toujours les yeux fermés, j’entendais dans ma tête la réponse de l’orchestre qui s’exprimait fortement. Bougeant un peu plus l’archet sur le violon, je jouais plus fort et plus vite. Le rythme devenait encore plus rapide et suivant les notes, je passais donc du piano au fortissimo pour amortir l’air. Puis comme il fallait bien s’arrêter à un moment donné, je rouvrais les yeux, mais voyant tous ses gens, je me disais qu’il était préférable de faire les quinze minutes de l’ouverture. Observant tous ses regards, j’en croisais qui s’arrêtait pour écouter un peu mieux. Reprenant le morceau, je suivais donc mes notes. Je me demandais bien pourquoi est-ce que je stressais comme ça. Allant à la mesure d’après, je continuais tout le morceau comme ça. Puis m’arrêtant à la fin, je regardais mes doigts. Ils étaient un peu plus durcis qu’avant à cause du koto. Tous les week-end j’en jouais et donc ma peau au bout des doigts étaient un peu plus dure. Je ne souffrais pas trop, mais parfois cela n’était pas vraiment agréable.

M’ayant arrêtée, je n’avais pas vu qu’une personne s’était rapprochée pour me parler. Il s’agissait sans doute d’une nouvelle étudiante. Me tournant vers elle, je l’observais un instant. Elle rousse avec un petit air sympa. Elle m’avait posé une question et elle s’était donc présentée. Je me disais que je pouvais lui répondre vu qu’elle avait commencé la conversation. Je tenais toujours mon instrument par le manche, et je lui disais. - « Lut, bien et toi ? Tu es donc nouvelle sur le campus. Tu es en quelle matière ? » Sachant qu’elle finirai par me répondre, je lui souriais tout en sachant je me demandais bien ce que je pourrais lui dire d’autres.

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MessageSujet: Re: Je ne regrette rien. PV KONOMI K Je ne regrette rien. PV KONOMI K EmptyLun 14 Jan - 18:46

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BOUNCE.


Lorsque l'étrangère me répondit, je me suis demandé comment elle avait pu répondre suite à mon comportement plus que suspicieux. On aurait dit que, comme dans les sims, je manquais de sociabilité, et donc que je sautais sur tout le monde. J'avais honte de m'être comporté comme ça, surtout devant une des premières personnes qui me parlait vraiment. La honte me hantait. Puis soudain dans ma tête, je pris peur. Moi, Angel, la fille qui était censé être la plus populaire de l'université, se comporter comme ça ? Et avoir peur de la réaction des gens ? A croire que cette solitude me changeait. Finalement, après avoir laissé nos deux têtes côtes à côtes pendant quelque secondes, je décidais de retirer la mienne. Et puis, j'ai réfléchi à ce que j'allais répondre. Je savais dans quelle matière j'étais, mais j'ai mis du temps à m'en souvenir. J'ai bien attendu plus d'une minute avant de répondre :

" Mode, mais oui effectivement je viens d'arriver, donc j'ai quelque peu de mal à me repérer dans ce labyrinthe de salles et de bâtiments. La j'allais manger mais je me suis paumé"


Je sentais que j'essayais de me donner un ton un peu blasé, histoire de ne pas trop passer pour la fille complètement folle, qui raconte sa vie à n'importe qui. Puis finalement j'ai décidé de regarder dans mon magnifique sac Jérôme Dreyfuss (qui ést un créateur français) mon téléphone portable, toujours histoire de me donner un air blasé, et pas du tout contente de s'être fait une amie dans cette université de brutes. J'avais peur du regard des gens dans ce lycée. Cette fille, aussi mystérieuse soit-elle, ne devait pas m'impressionner tant que ça. Peut être était-ce le violon qui avait ramolli mon caractère ? Tout en faisant semblant de regarder mes nouveaux messages (que personne ne m'avait envoyé), je jetais des coups d'oeil à la fille en question. Elle était toujours aussi belle. Je finis par lui demander :

"Au fait tu t'appelles comment ? "


Je souris un instant en la regardant, puis je me remis à mon portable. Je réfléchissais tellement à comment je devais paraître que j'en oubliais le violon. Elle jouait toujours de ce magnifique instrument. C'était bien sûr la suite de Tchaikovski. Sur moi, ce violon avait comme bien la capacité de m'envoûter. Lorsqu'elle jouait, j'étais charmé. A un moment, je me suis même surpris en train de bouger au rythme de la chanson. J'étais comme un serpent dompté par un charmeur de serpent. J'ai eu encore plus peur. Elle était peut être en train de manipuler ? La paranoïa me prenait. Qui sait, cette fille était peut être une charmeuse de femmes ?
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MessageSujet: Re: Je ne regrette rien. PV KONOMI K Je ne regrette rien. PV KONOMI K EmptyMer 16 Jan - 16:44


Angel & Kono







Regardant l’inconnue, je me demandais bien comment est-ce qu’elle avait pu se faire mener en bateau comme ça par les autres. En général les nouveaux et nouvelles étaient toujours aider un peu. Il était vrai que le campus pouvait paraître assez grand voir immense si personne ne vous donnez un coup de main. Puis l’écoutant me dire qu’elle était en mode, je me suis dit qu’il fallait donc que je lui réponde.

- « Ah c’est vrai que le campus est bien grand. Il faut juste un peu de temps pour s’en remettre. Tu n’as pas eu de visite par les étudiants sur le campus ? Tu sais la visite pour les nouveaux étudiants. »

Je me doutais bien que mes questions seront sans doute un peu bizarres mais bon, elle avait commencé la conversation et je n’allais pas lui parler de ma vie privée comme ça. Seulement, je ne la connaissais pas et les asiatiques, on ne parlait pas de notre vie comme ça. Il nous fallait du temps avant de faire confiance aux personnes qu’on appréciait fortement. Enfin de compte, on pouvait donc se dire que je ne dirais rien vu que je ne l’a connaissais pas du tout. Il fallait aussi parfois essayer de faire comme les autres. Mais ma nature, mon éducation m’avait forgée comme cela. Gardant toujours mon violon dans la main, je me demandais bien pourquoi est-ce que je ne pouvais rien dire de plus. Néanmoins, pour l’instant, je me devais donc de faire un effort. Il fallait donc que j’agisse aussi doucement. Puis l’entendant me poser une question, je lui répondais tout en la saluant à la japonaise.

- « Konomi, enchantée. »

Finissant de m’incliner, je me relevais tout en vérifiant qu’on ne prenne pas dans mes affaires à côté de moi. Il y avait bien des pickpockets ici et rien qu’à l’idée qu’il me prenne mes affaires ne me plaisait guère. Puis alors que je rangeais mes affaires, je fermais donc mon étui à violon et je tenais mes affaires à mes pieds. Ensuite, je me disais bien que la situation serait donc assez étonnante. Mais alors qu’une personne marchait dans le chemin, il faisait son fier, puis alors qu’il faisait un pas de plus, sa chaussure rencontra un papier ou une peau de banane, il y avait tellement de déchets à côté de la poubelle, qu’il rencontra le sol avec ses fesses. Souriant en voyant cela, j’entendais les autres étudiants rires. Une humiliation pareille n’était pas très sympathique mais bon. Il y avait seulement une bonne entente dans le campus. Et bien entendu, il fallait aussi prendre son mal en patience. Regardant Angel, je lui demandais en prenant mon étui et mon sac à main.

- « Tu veux qu’on aille à la cafétéria pour manger ? »

Je ne savais pas s’elle accepterait ou pas. Mais bon, la question avait été posée et donc, il me fallait juste attendre la réponse. Le fait de se prendre une telle chute pouvait donc rester dans les annales. Donc pour l’instant, l’individu se relevait et partait donc sous les rires. Je trouvais la situation assez amusante, sauf que je ne tenais pas à ce qu’elle m’arrive. De plus, pour une fois, j’étais de bonne humeur, et même si je ne connaissais pas Angel, je tenais quand même à ne pas la laisser là toute seule.

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MessageSujet: Re: Je ne regrette rien. PV KONOMI K Je ne regrette rien. PV KONOMI K EmptyDim 20 Jan - 19:02



MANGER



Cette fille semblait aussi surprise que j'étais perdue dans ce dédale de bétons. Elle me parlait comme si j'étais la dernière des abrutis qui ne parlait à personne et qui restait en retrait de tout le monde juste pour attirer l'attention sur moi. Elle avait peut être raison au fond, je n'en savais rien, si c'était moi, ou si c'était les autres, ou même les deux. Je sais qu j'ai toujours eu du mal à m'intégrer lorsqu'il y avait beaucoup de monde. J'avais oublié ce détail. C'était donc ça : la masse me faisait peur, et je ne savais pas comment m'y prendre. J'en étais arrivé à faire semblant de regarder mes messages. J'étais devenue cette fille qui nous faisait tellement pitié qu'à la fin, on acceptait tout ce qu'elle voulait. Mais je ne voulais pas, je méritais mieux, moi, Angel Barker, issue d'une famille riche et bourgeoise de France. Et puis j'étais belle, je n'étais pas non plus cette fille moche qui ne se sens pas bien dans sa peau. Non, j'étais fière de moi. Mais j'avais peur. De quoi ? Je n'arrivais pas à le déterminer. La peur est le seul sentiment qui nous ne pouvons pas contôler. L'amour, la honte, la jalousie... Tous ceux là peuvent être canalisés. C'est pour celà qu'on se moque de quelqu'un qui a peur, puisque ça montre qu'au fond de lui, il n'est pas forcément si fort que ce qu'il y parait. L'homme est trahi par lui même.
J'étais donc complétement déprimée. Je n'arrivais pas à aller vers les gens et je ne m'en rendais compte que maintenant. J'ai donc fondu en larmes devant cette charmante fille alors qu'elle venait de me proposer gentillement de manger avec moi. Je ne savais pas quoi répondre. Soit je passais pour la fille collante et chiante qui pleurait, soit je passais pour la fille chiante qui pleurait et qui veut rien faire à part rester assis sur un banc à pleurer pour rien. Finalement, après avoir pleuré pendant plus de 5 minutes, j'ai essuyé ma morve qui coulait et mes larmes avec ma main, puis je l'ai pris par le bras et je lui ai dit :

"Oui, je veux bien, j'ai plutôt faim à vrai dire."


Il était presque 14h à vrai dire, et le matin, je me souviens que je n'avais pas eu le temps de manger. Je me suis finalement levé, je lui ai pris le bras avec celui qui était toujours pleine de morve, et j'ai marché lentement avec elle. Ce n'était pas très intelligent de ma part ; je ne savais toujours pas où se situait la cantine, mais je marchais. Je marchais peut être à l'opposé du réfectoire ? Mais je continuais. Je sentais qu'elle compatissait un petit peu pour moi même si au fond d'elle, elle n'éprouvait que de la pitié pour une pauvre fille paumé dans une jungle. La jungle me mangera-t-elle ? Ou réussirais-je à trouver ma place ?
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MessageSujet: Re: Je ne regrette rien. PV KONOMI K Je ne regrette rien. PV KONOMI K EmptyJeu 24 Jan - 11:40


Angel & Kono







– « Hum, ce n’est pas par là. » Puis lui tirant un peu le bras, je lui disais tout en allant vers la gauche. - « L’entrée c’est par là. On doit aller un peu à gauche. » Tenant toujours mon étui et sentant bien qu’Angel était un peu perdu, il me semblait avoir entendu un accent français. Mais bon, n’étant pas trop certaine, j’attendrais qu’elle parle à nouveau pour avoir la confirmation. Enfin bon, étant maintenant sur la bonne direction pour aller manger. Je me demandais bien ce que je pourrais manger. Puis arrivant devant la porte, il n’y avait pas d’étudiants. Reprenant ma main doucement, je poussais la porte. Je demandais par la suite à Angel.

- « As-tu ta carte pour manger ? Ce n’est pas bien loin, puis on peut repérer la porte, il y a un panneau bleu devant avec les menus. »

Gardant mon étui, j’avais l’habitude, je tenais mon plateau dans une main et mon étui de l’autre. Arrivant dans le self-service, je prenais un plateau jaune. Déposant un morceau de pain et pas de couverts, je prenais juste un verre d’eau. Je n’avais pas mon déjeuner dans mon sac, par contre j’avais mes baguettes. Une erreur de ma part, je les avais laissées dans mon sac après les avoir lavé. Arrivant devant les entrées, il y en avait des asiatiques. Pas les même que la vieille, des chinoises, sentant qu’on m’observait, je remarquais qu’il n’y en avait peu de parti. C’était la semaine de la culture et il y avait donc des plats de différentes nations pour que les uns et les autres puissent gouter. Continuant tout en poussant mon plateau sur le rail, je sortais de ma poche les sous pour payer la cantine ainsi que la carte. Etant suivit par Angel, je me doutais que le fait de ne pas avoir de couverts serait une question. Continuant pour aller au plat principal, je prenais une soupe qui contenait le reste des nutriments nécessaires pour bien manger. Allant payer ce que je devais, je prenais une table, faisant signe à Angel qu’elle pouvait venir. Je sortais mes baguettes. Faisant un bon appétit à l’asiatique, j’enlevais ma veste et je plaçais mes affaires à mes pieds pour qu’on ne le me les prenne pas. Sachant qu’elle viendrait, je mettais aussi un peu d’épices dans la sauce pour que le goût soit meilleur. Ayant le regard des autres, je lâchais.

- « C’est mieux que de se gaver d’hamburger toute l’année. »

Les réactions ne tardèrent pas à venir. Puis pour une fois, les quelques jeunes femmes approuvèrent ce que je venais de dire. Calmant les joueurs de football, ils savaient que le club d’arts martiaux était aussi une de mes passions. C’était très bon pour le souffle, et la concentration lorsque je jouais en public cela me permettait de me sentir mieux. Voyant Angel venir s’asseoir, je me poussais un peu pour qu’elle ait de la place. Prenant mon entrée, je laissais la soupe couverte avec une petite assiette pour garder mon plat au chaud. Je disais en souriant à mon interlocutrice.

- « Bon appétit. »

Il y avait bien mes baguettes qui me plaisaient bien. Avoir des couverts s’était sympa mais bon, à la longue cela m’agaçait fortement. J’avais comme la sensation que je « m’américanisais » un peu plus chaque jour. Puis même si je venais une fois de temps en temps ici, j’avais la plupart du temps mon déjeuner avec moi.

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MessageSujet: Re: Je ne regrette rien. PV KONOMI K Je ne regrette rien. PV KONOMI K EmptyDim 24 Fév - 23:54

:out:
envoyez moi un mp si vous voulez reprendre le rp Je ne regrette rien. PV KONOMI K 828200 :plop:
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