the great escape
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i never promise you perdita

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MessageSujet: i never promise you perdita i never promise you perdita EmptyJeu 28 Juin - 0:19

    i never promise you perdita Tumblr_m5d9vbWKyw1qf732eo1_250 i never promise you perdita Tumblr_m5d9vbWKyw1qf732eo2_250
    PERDITA & STEVEN

    " La terre s'use, l'amitié des âmes, jamais. Quand on aime cette personne, on voudrait pourtant que nos corps ne vieillissent point parce qu'on sait que la séparation approche de jour en jour."


    Il fut un temps où cette musique n'était pas la sienne. Une douce chanson, celle qui adoucit les moeurs. Elle était simple, mais si fraiche et si joyeuse. Cette mélodie était une chanson que fredonnait sans cesse Steven. Il avait toujours eu l'habitude d'entendre cette mélodie, elle était sans cesse jouée à partir d'une guitare, ou d'un piano quand c'était lui qui la jouait. Cette mélodie était une création de Matthew. Une pure merveille comme disaient ses parents, ou même ses amis. Une chose qu'il avait et que Steven n'avait jamais eu c'était la facilité pour composer, Steven était juste un musicien, il jouait juste du piano. Cela s'arrêtait là, il lui arrivait de composer des musiques, mais elles n'avaient pas le même succès que celle de son défunt frère. Cette mélodie passait en boucle dans les oreilles de Steven, il essayait de corriger les erreurs émises par son piano. Allongé sur son lit, les jambes croisés contre le mur, il jouait avec le son tout en pensant légèrement à son frère. Personne n'était présent chez les Gamma, ils étaient tous dans le jardin en train de siroter une petite bière au soleil. Il se redressa et se positionna derrière la fenêtre. Le soleil l'aveugla de plein fouet, il ouvrit la fenêtre et resta penché. Toutes ces personnes étaient différentes les unes des autres, elles étaient uniques et formaient sa nouvelle famille à présent. Elles lui ressemblaient, elles avaient un lourd passé et revendiquaient les règles. Il n'avait pas mal fait de se joindre à elles. Il ne se cachait pas avec elles. Elles avaient la même chose en commun : faire la fête et tout défier ! Défier les règles, règle numéro une chez les Gamma.

    Par un tel temps, il était impossible de rester dans sa chambre. Le soleil était au rendez-vous, personne ne devait rester dans sa chambre. Il se décida à quitter son entre. Il n'avait pas touché à un piano depuis un certain temps, il jugeait qu'il était temps de pratiquer à nouveau. Cette chanson avait besoin d'être modifiée, ou même il devait corriger ses erreurs en enregistrant une autre sur l'ancienne. Cette chanson avait fait polémique chez lui. Tout le monde ne pensait qu'à elle. En même temps, c'était facile à comprendre. Elle était douce. Une vraie petite berceuse, on ne pouvait que se détendre sur cet air. Il attrapa un tee-shirt en col en V gris qu'il posa sur son torse, son jean moulait ses jambes. Il n'avait qu'à partir sur le chemin de l'université. Mais avant tout, il décida de s'arrêter avec les Gamma, il n'allait pas partir sans le leur dire. Il s'assit à la table et commença à siroter une bière. A table, les principaux sujets étaient politiques, bizutages, coups en douce.. Ce n'était plus une réunion, mais une vraie conférence. Seulement, il commençait à être dix-huit heure, il devait y aller avant que la salle ne soit prise, il n'avait pas non plus envie qu'on ne l'écoute jouer. C'était quelque chose qui le bloquait, depuis la mort de Matthew, il s'était bloqué. Il était autrefois en concurrence avec lui sur la musique, maintenant il avait besoin d'elle pour se détendre. C'était un autre univers, une véritable dépendance. Un monde magique dans lequel il était le roi. C'était sa seule part de solitude. Il détestait cela, mais il préférait se détendre sous les traits de mélodies majestueuses venant bercer son ouïe. Il s'adossa à la porte d'entrée, sur une estrade, un long piano à queue noir dominait. Il brillait sous l'influence du soleil. La pièce était chaude, elle avait du servir toute la journée, des feuilles étaient restées sur le piano, le fauteuil était déplacé, les guitares étaient mal rangées... Tout cette histoire lui rappelait le conservatoire de musique. Quand il était petit, c'était un régal d'y aller. On lui avait souvent dit qu'il avait un talent pour le piano. Ses doigts étaient si fins qu'ils arrivaient à se défouler sur toutes les petites touches blanches et noires sans faire une fausse note. Ce n'était pas un virtuose, mais il se débrouillait comme tel. Sortant le fauteuil, il s'assit dessus et déplia un morceau de papier qu'il avait emmené avec lui. C'était l'original, la chanson de son frère, la mélodie, celle qui avait le nom : éternité. Il en était l'auteur et Steven avait toujours eu l'idée de la modifier de lui donner un coup de jeune, c'était le moment où jamais. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de la jouer comme telle. Comment pouvait-il envisager de la modifier, elle était parfaite ! Il ferma les yeux et laissa ses doigts se battre contre les touches du piano. Ce son raisonna dans toute la salle, ce n'était pas un piano qui jouait, c'était une assemblée. Il n'y avait pas plus jolie mélodie, à laquelle il y ajouta sa voix, une petite voix qui avait du mal à se faire entendre, elle fredonnait elle aussi la musique avant de s'évader dans les souvenirs du jeune homme. Une porte s'ouvrit, faisant du bruit, sur le parquet du bruit. Des talons, les talons d'une jeune femme. Il ne s'arrêta pas pour autant, il continua cette balade, il ne pouvait pas se douter qu'elle était là. Ici présente ! Il ne pouvait pas imaginer la revoir encore une fois. Il ouvrit les yeux et regarda à travers la grande glace. Un sourire aux lèvres, il chercha la jeune femme qui lui était inconnue. Mais à un instant, il la reconnut. Ses cheveux blés étaient toujours aussi beaux, ils bordaient son doux visage de porcelaine. Ses lèvres tremblaient, ses yeux étaient sous un pâle rideau, légèrement maquillés. Il se mit à trembler. C'était un cauchemar ou la réalité ? Elle ne pouvait pas être ici. Elle n'avait rien à faire ici, pourquoi elle était venue ? Il s'en voulait presque d'avoir intégré Berkeley, il serra les poings, se stoppant net, il ferma les yeux pour reprendre sa respiration. La revoir réveillait tout ce qu'il ressentait, cela réveillait aussi en lui un feu ardant qui ne cessait de brûler son estomac à vif. Il était pris dans un couloir à sens unique, elle lui bloquait le passage, il ne pouvait pas s'enfuir, pourtant il en avait envie. Il ne pouvait pas se confronter à elle, c'était trop dur d'apercevoir ces doux petits yeux qui autrefois offraient son propre reflet. Il prit une grande respiration, à nouveau et tenta de parler. « Perdita.. » Tout y était, il n'y avait plus rien à rajouter à ce musicien rongé par ses sentiments.
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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita EmptyLun 2 Juil - 22:25




Picture perfect memories, scattered all around the floor. Un autre verre de whisky. Je n'arrête pas de regarder la porte, espérant te voir y passer majestueusement. Comme tu le faisais auparavant. And I wonder if I ever cross your mind.. steven et perdita


Je m’apprêtais à quitter l’université. J’avais passé la grosse majorité de mon temps, aujourd’hui, dans ses couloirs. Passant de classe en classe, de cours en cours, j’avais manqué aucune heure. Je ne m’étais pas laissée tentée par une petite expédition imprévue. Il m’arrivait de décamper, de regarder une collègue de classe et de prendre la fuite. On l’avait tous fait et il ne faut pas se voiler la face. Si nous ne sommes pas alpha, nous ne sommes pas les pros de la culture intellectuelle. On aime prendre le large ou encore sortir dehors quand le soleil est présent. On dit qu’on se rattrapera au cours prochain et on sort à la découverte du monde. Quand, je quitte l’université pour prendre du plaisir, je ne vais pas me renfermer à la confrérie. Je retrouve une amie, ma colocataire, les cheerleaders, mon meilleur ami ou Isaac. Il m’arrive par moment, également, d’avoir le besoin d’être en solitaire, de me retrouver. J’ai besoin de réfléchir ou simplement de ne pas penser, de faire le vide. Il m’arrive alors, d’aller à la marina ou encore sur les collines de la ville. Cela fait deux ans que je suis arrivé à Berkeley et sur la côte ouest du pays. Je n’ai plus eu de contact avec mes parents et je ne cherche même pas à savoir comment ils se portent. N’oubliant pas, les propos de mon père, le soir où Matthew a perdu la vie. Il m’a reproché ce jour-là d’être celle qui avait tout organisé, celle sans qui ça ne se serait jamais passé. Si je n’étais pas allé à cette soirée avec mon petit ami de l’époque, aujourd’hui, il serait toujours vivant. Je n’oublierais jamais la colère dans le regard de mon père. Il avait tant voulu me modeler à la perfection, que de voir qu’il avait échoué, le faisait devenir un homme sans sentiment. Il n’avait aucune peine pour le malheur que je vivais. Perdant l’homme avec qui je me voyais déjà faire des projets. Il s’en foutait largement. Pour lui, c’était une façon de me punir. J’avais désobéis. J’avais fait le mur cette soirée là pour retrouver celui qui faisait battre mon cœur. Je n’avais pas osé imaginer que cela se terminerait comme ça. Si je l’avais su, jamais, oh non jamais, je ne serais allé à cette fête. Je serais allé me coucher, respectant les règles de mon père. Comme à son habitude, il aimait toujours gérer toutes les situations. Il avait tout organisé dans mon présent, mon passé mais, ça ne saurait tarder pour mon futur. Il n’y avait pas d’échec possible. Etant la seule enfant qu’il avait, je devais être la fierté du nom qu’il m’avait si gentiment donné. Ce soir où ma vie à basculer, car ça été le bouleversement de mon existence. J’ai connus les bas-fonds de ma vie. J’ai fréquenté les mauvaises personnes, aux mauvais endroits. J’ai touché à cette drogue qui vous détruit de l’intérieur sans même que nous puissions nous en rendre compte. Je me disais que pour quelques heures, j’allais faire le vide, je n’allais plus souffrir. Sauf que le lendemain, quand j’ouvrais les yeux. Je réalisais que le manque était toujours là. Matthew avait toujours su me comprendre. Il était allé au-delà des aprioris et il avait pris le risque de m’apprécier. Nous nous étions attachés et j’en étais tombé amoureuse. Doux, rebelle et sincère à la fois, j’avais cette impression de déjà-vu. Comme si dans une vie antérieure, nous nous étions déjà croisé. Il parait que cela arrive quand on tombe sur la bonne personne. Alors, quand il est parti, j’ai vu une moitié de moi s’éloigner, disparaitre au-delà de frontières où je n’aurais pas accès. Là-haut, j’y pense encore et je me demande si je lui manque. Il me manque. Il n’y a aucun de doute. Mais, depuis, j’essaie de me reconstruire pour lui. Parce que s’il me voit, j’espère qu’il est fier. Certaines rencontres ont changé ma vie. Il en fait partie. Et bien plus encore.

Sortant alors de l’université, du moins, marchant dans les couloirs jusqu’à vouloir arriver à la sortie, j’entendis cette belle mélodie. Cette chanson ne m’était pas inconnue. Voir très connue même, elle me rappelait ses mains de passionné. Quand il voulait sans cesse jouer de cette guitare. Matthew avait une ombre d’artiste. J’étais certaine qu’un jour ou l’autre, cette chanson ferait le tour de monde et qu’elle réunirait deux âmes. D’amour, d’amitié. Je ne pouvais pas faire marche arrière. Je ne pouvais pas m’en aller de cette université, sans savoir qui était en train de faire entendre ses merveilleuses notes. Je poussais la porte, avec curiosité, immisçait dans la pièce et reconnu cette silhouette qui me laissa sans voix. Steven. L’unique frère de Matthew. Que faisait-il ici ? Depuis quand était-il à Berkeley ? J’étais comme sans voix. Restant droite et silencieuse. Il allait me faire prendre un malaise. J’allais tomber et ma tête allait fracasser le sol. Peut-être que je me réveillerais et réaliserais que tout ceci n’était que le fruit de mon imagination, un rêve. « Perdita.. » Il l’avait prononcé. Il ne m’avait pas oublié. En effet, nous partagions une relation assez spéciale. L’absence de Matthew nous avait rapproché, peut-être trop même. Je m’étais attachée à la personne qu’il est. Steven n’est pas son frère et ce n’est pas pour ça, que je me suis rapprochée. Nos chemins se sont juste croisés au bon moment. Il était là quand je faiblissais. Il a vu que j’en bavais, que j’en crevais de cette absence. J’avais perdu une attache et j’étais totalement seule. Personne pour me relever, personne pour m’en coller une, personne pour me faire réaliser que mon comportement n’arrangerait pas la situation. « Steven.. Tu es à Berkeley ? Depuis quand ? » Des questions particulières pour l’occasion. Car où il était à Berkeley, sinon, qu’est-ce qu’il ferait dans une de ses salles de musiques. Je ne savais pas comment prendre sa présence. Notre relation avait été fusionnelle et bien plus si j’ose le dire. Et d’un seul coup, je me laissais porter par mes émotions. Mon naturel me rattrapait toujours. Je ne pouvais pas faire comme s’il était inconnu à mon existence. Avançant jusqu’à lui, sans prendre le temps de réfléchir, sans attendre, je posais mes bras autour de son cou. Laissant tomber ma tête dans sa nuque, je fermais les yeux. Le silence planait dans la pièce et ça ne me dérangeais pas. M’éloignant de lui, quelques secondes après, je réalisais. Je n’avais pas pesé le pour et le contre. Si ça se trouve, il allait trouver ça plus gênant qu’autre chose. « Je suis désolé. Je me suis laissée emportée. Je ne pensais te voir là et cette chanson, tu sais combien de fois, matthew me l’a joué. Je la connais par cœur. Je ne pourrais jamais l’oublier. » Je parlais trop. Je ne le lâchais pas du regard, avant de réaliser que tout ceci était bien réel. Il était là, devant moi. Peut-être qu’il ne voulait pas me voir, peut-être que j’en avais fait trop. Peut-être que je devais partir. Est-ce que je me sauvais ? Et faisait surtout comme si la situation ne s’était jamais passée. Des personnes quittent votre vie. D’autres arrivent et certains reviennent. Comment est-ce que je pouvais gérer ça ? Est-ce que je voulais retrouver ces morceaux du passé, que j’avais décidé de fuir en quittant New York. Mais, jamais, je n’aurais souhaité l’éloigner de ma vie. Steven est quelqu’un à qui je me suis vite attachée. Je ne lui ai peut-être jamais dis. Néanmoins, j’espère qu’il le sait. S’il me connait, il doit savoir combien notre duo était ma carte de sortie de l’enfer, du quotidien malsain que je m’étais construit. Steven était la seule personne sur qui j’ai pu compter dans ces moments difficiles où j’ai souvent voulu me jeter dans le vide.

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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita EmptyLun 16 Juil - 19:55

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    PERDITA & STEVEN

    " La terre s'use, l'amitié des âmes, jamais. Quand on aime cette personne, on voudrait pourtant que nos corps ne vieillissent point parce qu'on sait que la séparation approche de jour en jour."


    Avant sa mort, Matthew avait toujours été le préféré. Il n'était jamais dans l'ombre, c'était lui qui était sur le devant de la scène. Dans leur petite enfance, Matthew avait su charmer ses parents, il avait su les amadouer sans rien faire. Il était devenu le préféré de sa petite famille. Steven qui était l'aîné ne passait qu'en deuxième. Ils ne se chamaillaient jamais, ou du moins presque. Steven n'écoutait jamais les revendications de son frère. Il ne supportait pas qu'on le ramène à l'ordre, alors quand son frère tentait de le faire, il faisait le fine oreille et n'écoutait rien. Aujourd'hui, encore, il n'écoutait rien à ce qu'on pouvait lui dire. Il était quelque part égoïste. Mais son frère lui manquait. Une part de lui avait disparu cette nuit là. Il se rappelait de voir sa mère au téléphone en train de pleurer. Elle n'arrêtait pas et se mettait à geindre de plus en plus fort. Il n'avait pas tout de suite compris le scénario quand il sortit de sa propre chambre. Elle restait silencieuse, elle ne répondait plus à son interlocuteur, ses seules réponses furent des larmes qui n'arrêtèrent de couler sur son visage. Il n'avait jamais vu sa mère dans un tel état. Il avait tenté de la ramener à la raison, mais elle ne cessait de pleurer. Son père s'était également réveillé et avait pris la suite de la conversation, avant d'annoncer au plus grand regret de sa mère, la mort de son fils cadet. Steven avait pris une grande inspiration, il regagna sa chambre pour tout envoyer valser. Il s'était vite vêtis pour partir à l'hôpital.

    Il eut des frissons. C'était devenu une habitude. Il ne pouvait pas repenser à son frère sans subir une décharge électrique au sein de son corps. Il devenait agressif et ses pieds ne touchèrent plus le sol. Il devenait une autre personne. Son frère n'était plus de ce monde et il souffrait de ce manque. Le pire fut quand il vit cette grande blonde. Perdita. Elle arrivait à le déstabiliser. Il ne pouvait plus se concentrer sur sa partition. C'était comme si elle s'occupait de son esprit, elle en faisait partie, elle dominait ses pensées. Il s'arrêta net, en le regardant dans les yeux. Elle n'avait pas changé, elle était toujours aussi belle. C'était dangereux de la revoir. Il savait très bien que son coeur ne pouvait encore tenir le coup. C'était typique de lui. Il ne montrait jamais ses sentiments. Il semblait froid et distant, ou imperturbable face à elle. Son extérieur était de marbre, son intérieur était en feu. Il dansait sur des flammes et ne savait pas où poser son pied sans se faire brûler. Soudain, elle se mit à parler, sa douce voix fredonna dans les oreilles du jeune homme. Il ne faisait pas la sourde oreille avec elle. Il aurait tout donné pour l'entendre parler plus souvent. Il s'emballait, mais il décida de se tourner pour lui faire face. Il ne voulait pas paraître faible à ses yeux. Ce n'était pas le moment de pâlir devant elle, il devait se montrer fort et être un homme pour une fois. «  Je suis à Berkeley, depuis peu de temps. Ils ont accepté ma candidature. C'est un peu difficile à croire, non ? ». Il joua sur la carte de l'humour, il ne pouvait pas être déstabilisé avec cette carte. C'était aussi un moyen de renouer le contact après tant d'années passées sans qu'ils puissent se dire un mot, ou qu'un des deux décide de parler à l'autre. Il la vit se déplacer vers lui, sa grâce n'avait d'égale qu'à sa beauté. Elle avait une allure de danseuse, elle se déplaçait sans faire trembler le parquet, sans faire de bruit. «  Ah ! La chanson de Matthew.. Oui il m'arrive souvent de la jouer ces derniers temps. Je voulais y apporter quelques modifications, mais je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à toucher à son oeuvre, ce serait comme le trahir, ou détruire le seul souvenir qu'il me reste de lui. ». Une fois de plus, il venait de trop parler. Ce n'était pas le sujet qu'il voulait aborder avec elle. Il se sentait mal d'avoir trahi son frère. Il avait eu une relation avec elle quand ce dernier eut quitté ce monde. Il s'était promis de ne jamais prendre les copines de son frère. Il avait trahi ses paroles. Aujourd'hui, il comprenait pourquoi il avait craqué pour elle. C'était une fille différente des autres, il en avait connu, mais elles étaient fades face à elle. Elle semblait si proche de lui, mais à la fois si distante, c'est ce qu'il aimait chez elle. Il se leva pour se rapprocher d'elle. Ses longs cheveux englobaient son visage, c'était un ange qui était déchue du ciel. Elle était si belle, si inaccessible, son coeur eut des ratés, l'empêchant de respirer. Il se demandait comment elle faisait pour avoir autant d'emprise sur lui. C'était impensable qu'il puisse encore se sentir influencé par elle. C'était trop dur à supporter, cette idée lui rongeait l'esprit sans qu'il ne puisse s'en passer. « Perdita, ça me fait plaisir de te voir. Tu m'as tellement manqué durant tout ce temps ! » Il lui fit pour la première fois, un sourire. Cela faisait un long moment qu'il ne lui en avait pas fait un. Il s'était montré distant avec elle, mais en vain, il ne pouvait plus résister, c'était trop dur. Il ne pouvait plus supporter l'idée de la perdre à nouveau. Elle était à Berkeley, et lui aussi. Il ne pouvait pas concevoir de la laisser encore filer. Ils avaient passé trop de temps l'un sans l'autre. Son objectif principal était de rattraper le temps qu'il avait perdu avec elle. C'était devenu l'une de ses priorités.
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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita EmptyMer 18 Juil - 19:00

En entendant cette musique, je crus rêver. Cette chanson, Matthew l’avait écrit. Il avait surement eu besoin d’aide. Néanmoins, personne à San Francisco n’aurait pu la connaitre. Enfin, presque. Poussant cette porte qui me séparait du responsable, de cette personne qui avait osé jouer ces notes. J’avais le cœur qui fracassait contre ma poitrine. Ayant aucune idée sur l’identité de cette personne et pourtant elle me ramenait à New-York. Cela faisait longtemps, que j’avais évité d’y penser. Même si au quotidien, je revenais sur Matthew ou les personnes que j’avais pu côtoyer là. Est-ce qu’un jour, j’aurai la force de retourner là-bas ? Je ne pense pas. Je ne peux pas revenir comme si rien ne c’était passé. Et puis, je n’ai plus personne qui m’attend.. Du moins, c’est ce que je pense. La silhouette dans cette pièce ne m’était pas inconnue. C’est quand nos regards se croisent que je commence à réaliser. Steven. Le frère de Matthew. A Berkeley ? J’avais raté quelque chose ? La dernière fois, où j’eus la chance d’être près de lui, c’est les dernières heures avant de prendre l’avion pour quitter la côte est. Il était la seule personne à qui je voulais dire au revoir. Même si ça me déchirait le cœur de le laisser, je ne pouvais pas rester. Nous avons vécu une belle histoire, une belle romance. Néanmoins, je me suis déjà demandé ce qu’aurait pensé Matthew de cette réalité. Est-ce que de-là haut, il acquiesçait ou est-ce qu’on le blessait ? Et pourtant, les sentiments s’étaient créés d’eux-mêmes. Il est tombé sur moi dans ce bar. Complétement seule, complétement désemparée. S’il n’avait pas été là, un soir de plus, je me serais injecté cette crasse dans le sang. Cette substance qui réussissait à me faire tout oublier, le temps d’une soirée. Il est sans aucun doute, la personne qui m’a sorti de l’enfer, de ce trou que je m’étais creusé à mains nues. Steven m’a aidé à me relever et jamais je ne pourrais assez le remercier. Alors, les choses évoluent et en deviennent des autres. Je me suis attachée à sa personne, à sa personnalité complétement différente de ce que je m’imaginais. J’ai compris certaines de ses souffrances sans qu’il ait le besoin de me le dire. Passé en second plan l’a toujours blessé. Si j’ai pris le risque de commencer une relation à deux, c’est parce qu’il m’a charmé. J’ai craqué. Steven était la seule personne sur qui je pouvais véritablement compté. Sa façon d’être et d’agir à mes côtés m’a toujours faite sentir en sécurité. Je savais qu’il ne ferait jamais rien pour me blesser, pour me fissurer. Il a pris soin de moi. Alors, quand à mon tour, j’ai commencé à me redresser, j’ai voulu prendre soin de lui. Nous étions plus similaires que nous l’avions imaginé. Nous sommes assez distants aux premiers abords, et nous le sommes réellement. Mais, lorsqu’on s’accroche à quelqu’un, on ne le fait jamais à moitié. Alors, la séparation ne fût pas des plus faciles. J’hésitais même à partir. Quand j’eus reçu l’acceptation de ma candidature pour Berkeley, je me disais que je n’avais pas le droit de le laisser parce qu’il avait été là pour moi, quand j’en eus besoin. Puis les choses en font des autres. Je savais qu’en restant à New York, je serais susceptible de replonger. Je voulais avancer. Je voulais tourner cette page pour en écrire une autre. Alors, j’espérais au fond de moi qu’il comprenne, qu’il ne m’en veuille pas. On s’était donc promis de garder contact mais, on ne l’a pas fait. Peut-être parce que c‘était plus facile.

Cependant, en tombant dans son regard, encore aujourd’hui, je réalise combien il a compté et combien il compte toujours. « Félicitation. Et non, c’est même évident, j’ai envie de dire. Tu as beaucoup de potentiel. Tu en as toujours eu. » A trop vivre, dans l’ombre de son cadet, Steven a perdu la confiance que l’on doit avoir en soi, du moins, le minimum. Non, il s’est toujours senti en dessous de son niveau et il s’est laissé tout seul submergé par cette sensation. J’avais envie de supprimer l’espace qui nous tenait éloigné. J’avais envie de toucher son visage pour m’assurer que tout ceci était bien réel. Je ne rêve pas, debout. Steven était bien là et je ne savais pas comment réagir. A l’intérieur de moi, j’étais heureuse de pouvoir le voir là. Je le sentais aller mieux. Les traits de son visage n’avaient pas changés. Il me parlait alors de cette mélodie et un frisson me traversa. Je ne l’avais plus entendue. La dernière personne à me l’avoir joué était son auteur lui-même. Depuis, elle demeurait seulement dans mes pensées, avec mes souvenirs, je me la repassais sans pour autant d’être encore sûr de tout. Le temps prend avec lui certains éléments. Alors, même si je me souviens de cette mélodie, de ces notes. Je ne pouvais pas m’en rappeler à la perfection et c’est qui me dérangeait. Un jour, même dans cinquante ans, si ça se trouve, j’oublierais ce son qui me faisait tant de bien, qui me rappelait tant de souvenirs. Je ne savais pas quel comportement adapté. Après tout, cela faisait deux ans, deux ans et demi que l’on ne s’était plus vu, que l’on n’avait pas pris des nouvelles l’un de l’autre. « Je ne pense pas qu’il verrait une modification de ta part, comme une trahison. Il te considérait comme un modèle, même si vous passiez votre temps à vous chamailler. » Je faisais quelques pas en avant, marchant entres les instruments et détachant mon regard du jeune homme. Je retenais mes ardeurs. Si je m’étais écoutée, je l’aurais pris dans mes bras sans hésiter. Je dois avouer que cette nouvelle vie sur la côte ouest m’a changé. Réveillant en moi une certaine force mais laissant s’éveiller une grande douceur. Je ne montre pas souvent mes sentiments et je pense même ne l’avoir jamais montré à Steven. Néanmoins, ça ne veut pas dire qu’ils sont inexistants. Alors que je l’entendais me faire partager son ressenti, il en venait vite au fait que je pouvais lui avoir manqué. Je souris à cette parole et ne peux pas cacher que je suis ravie. « Tu m’as manqué aussi. Je ne t’ai pas oublié même si nous n’avons pas vraiment pris des nouvelles l’un de l’autre.. » D’ailleurs, s’il avait une bonne mémoire, il pouvait remarquer ce bracelet autour de mon poignet. Celui qu’il m’avait offert pour mon anniversaire, juste un peu avant de partir. Me disant que cela me rappellerait combien j’ai connu des moments durs et que j’avais été assez forte pour m’en sortir. Secrètement et silencieusement, il avait été d’une aide sans limite. Je pense même que si nos chemins ne se seraient pas croisés, je serais toujours au même niveau. Alors, je ne l’avais jamais enlevé. Car même si je voulais écrire une nouvelle page de ma vie, je ne souhaitais pas oublier les épreuves que j’avais dû franchir. Je n’oublierais jamais Matthew et Steven. C’était complétement impossible que ça arrive.. Me laissant alors guider par mes émotions, je m’avançais vers le jeune homme et posa délicatement mes bras autour de son cou. Déposant mon visage sur son épaule, je fermais les yeux et murmurais quelques mots. « Je suis contente de voir que tu vas bien. » Steven portait toujours le même parfum. Celui que j’avais senti un sacré nombre de fois. M’éloignant de lui, ne voulant pas me montrer trop émotive pour nos retrouvailles, je gardais ce sourire et j’éloignais mon regard du sien. Steven n’avait pas changé. Toujours aussi charmant, toujours aussi sécurisant. Il n’avait pas besoin de parler pour que je puisse savoir qu’à ces côtés rien ne m’arriverait. A New York, il avait été un ange gardien. Pourquoi ça changerait une fois à San Francisco ?
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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita EmptyLun 30 Juil - 0:27

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    PERDITA & STEVEN

    "C’était plus qu’une comète parce qu’elle avait apporter tant de choses dans sa vie, du sens mais aussi de la beauté, ses amis ne comprenaient pas ce qu’il disait, ses sentiments dépassait les autres hommes. Mais même lorsqu’il se sentait très seul, il savait en son cœur qu’un beau jour la comète serai de retour... pour illuminer à nouveau toute sa vie, et qu’il pourrait enfin grâce à elle retrouver foi en l’être humain, en l’amour et en son art."


    Tout était clair, personne n'avait pu oublier Matthew. Cet homme formidable. Il avait tout pour plaire, tout pour se faire aimer. Il était le genre d'hommes qu'on prenait plaisir à regarder dans la rue quand il marchait près de vous. Il avait une telle élégance, il était si fier de lui-même. Tout comme sa propre famille qui le chérissait plus que n'importe qui. Il était loin d'être le raté de la famille. Il était celui en qui on avait mis tous les espoirs. Il faisait la fierté de sa famille. Il était si chanceux. Steven l'avait toujours envié. Il avait toujours eu ce qu'il voulait. Lui aussi, mais moins que son frère, il restait dans son ombre. Pendant que l'un recevait tous les compliments de la famille, l'autre accumulait toutes les conneries, toutes les sorties en pleine nuit. Il avait souvent eu droit aux remarques de son jeune frère. Il devait lui montrer l'exemple, mais il faisait tout le contraire. On pouvait se demander qui était le frère ainé dans l'histoire. Encore aujourd'hui, Steven se posait des questions sur sa propre famille. Il ne voyait plus ses parents. Eux qui avant le supplier de rentrer pour passer des moments en famille, il était seul face à son propre destin. Le seul contact qu'il avait avec eux, c'était la présence de leur prénom sur l'important chèque qu'ils lui envoyaient chaque mois, ainsi qu'un mail lui disant qu'ils partaient encore en vacance dans un pays étranger. Ils ne cessaient pas de fuir, ils évitaient le contact avec leur seul fils encore vivants. Ils ne s'étaient pas vus depuis la mort de Matthew, il y a deux ans, quand ils eurent décider de faire le tour de l'Europe. Steven avait été mis de côté, sans personne à qui parler. Il se sentait quelque part seul. Son frère était mort, il ressentait une perte de son coeur, de lui-même. Pourtant, il n'en voulait pas à ses parents, il trouvait ça tout à fait normal de ne pas essayer de le voir. Ils étaient proches de lui, mais sans plus, sa mère ne connaissait pas son plat préféré, et son père n'avait jamais pris cinq minutes pour jouer au baseball avec lui. Des détails futiles, mais il gardait cette petite rancoeur. Ces derniers ne l'avaient pas appelé pour sa nouvelle voie scolaire. Ils savaient très bien qu'il était à Berkeley, il avait été reçu parmi d'autres, il était prestigieux au fond de lui, mais ils n'avaient pas eu cinq minutes pour féliciter leur fils. Ce n'était que parti remise. Mais il n'avait pas remis les pieds dans l'immense appartement que ses parents avaient acheté depuis qu'ils étaient tout petits. Ce grand appartement, où cette tragique nuit est arrivée. Personne n'avait vu arriver ce drame. Cela avait provoqué un choc dans la famille. Plus personne n'avait osé remettre les pieds, sauf la femme de ménage qui venait chaque jour faire son travail. Tous ces souvenirs ne cessaient de revenir, ils ne cessaient pas lui pourrir la vie. Et il se retrouvait là à jouer la mélodie de son défunt frère comme si ils avaient été toujours proches. Mais la réalité était différente, il y avait toujours eu une concurrence entre eux. Et Matthew gagnait.

    Ses paupières flottèrent vers l'immense glace qui dominait la salle. Il vit cette jeune femme. Celle qui avait fait battre son coeur, elle était donc ici. Réflexion stupide, elle était partie pour ça. Il savait très bien où elle se trouvait. Il avait vécu une passion débordante avec elle, alors qu'elle était celle qui était supposée sortir avec son frère. Elle avait eu des sentiments pour lui. Chose inexplicable quand ont tombe dans les bras de Matthew, il s'était toujours posé la question de ce qu'elle avait bien pu faire avec lui. Malgré tout, il gardait la même passion pour elle. Il la retrouvait avec un sourire aux lèvres et un bond dans sa poitrine ne cessait de se faire ressentir. Il ne l'avait jamais oubliée, il n'avait pas pu effacer les sentiments qu'il avait ressenti pour elle. Il s'en était voulu de la laisser partir faire ses études, mais elle avait une chance incroyable et elle avait du la saisir. Ils auraient très bien pu se voir le week-end ou il aurait bien pu tout claquer pour la suivre. Ce n'était que des hypothèses, il était bien trop fier pour montrer ses sentiments. Il ne pouvait pas la retenir contre lui. Il lui aurait gâché son avenir, elle aurait été contrainte de rester à New York. Elle n'aurait pas eu le même prestige qu'à San Francisco, elle devait réaliser ses rêves. Il ne s'était pas vraiment interrogé, sur ce qu'elle avait pu ressentir, ou ce qu'elle ressentait, il ne voyait qu'une alternative, elle devait s'en aller, lui et elle c'était impossible. C'était immoral et déplacé. Elle ne pouvait pas rester avec lui. Elle avait été la dernière que son frère avait pu aimer. Il l'avait déjà assez trahi dans le passé pour recommencer à nouveau. Mais en revenant en arrière, il aurait pris le risque de lui demander de rester. Ses yeux ne cessaient de briller comme deux petites étincelles. Elles éclairaient son coeur, sans jamais s'éteindre. Elle était l'unique preuve sur terre pour laquelle il n'avait pas tout claquer. Elle demeurait l'unique personne pour laquelle il était prêt à tout faire pour la rendre heureuse. Elle fut loin d'être surprise qu'il fut accepté à Berkeley, elle semblait être convaincu des capacités du jeune garçon. Elle avait donc été toujours la seule à croire en lui, il n'avait jamais eu confiance en lui. Il ne savait pas vraiment ce qu'il valait, il s'en fichait, ce n'était pas son rôle d'être le petit élève modèle. Son frère avait déjà ce rôle. Il fut toucher de l'entendre dire de telles choses, il se rendait compte qu'elle était sincère, elle l'avait donc toujours été durant tous ces mois. Il fut intimidé au premier abord, il baissa un peu la tête, et exprima un petit rictus de joie. Elle n'avait pas idée du cadeau qu'elle venait de lui faire, elle croyait en lui et c'était l'unique personne qui ressentait cela pour lui. « Va dire ça à mes parents ! Je ne crois même pas qu'ils soient au courant que je suis ici. J'ai l'impression d'être de la mauvaise graine, emportée par le vent. » Il commença à rire. Ce n'était pas un rire de joie, il était détendu, mais gêné encore d'être confronté à elle. Ils s'étaient vus longtemps auparavant, il ne pouvait pas lui sauter dans les bras et faire comme si rien ne s'était passé. La vie avait continué, elle avait évolué et changeait, elle arborait des traits plus féminins et plus fins. Ses dernières formes venaient de se dessiner. Elle était devenue une belle jeune femme. Elle avait une beauté naturelle, elle ne ressemblait pas aux autres filles des magasines trafiquées et maquillées. Elle était belle par sa propre beauté, et son fond intérieur. Il avait rarement vu d'aussi belles jeunes femmes. Elle était si prêt du monde, des gens, mais si inaccessible, il était difficile de ne pas flancher face à elle. Il était encore perturbé par elle. Comme la première fois qu'ils s'étaient vus.
    « Mon frère ne m'a jamais vu comme son modèle Perdita ! Il passait son temps à accaparer l'attention de tout le monde. En même temps, ce n'était pas bien compliqué, il avait tout pour plaire ! » . Elle venait d'aborder le sujet sensible. Matthew, l'homme qu'il détestait et qu'il aimait à la fois. Si il n'était pas son frère, il lui aurait plusieurs fois remis les pendules à l'heure. Mais chacune de ses paroles était parole d'évangile, il valait mieux les respecter. En aucun cas, il n'avait pu le voir comme un modèle. Il la vit se rapprocher d'elle, d'un pas décidé, elle brisa la distance. Elle n'existait plus. Elle se retrouvait face à lui, lui tenant tête. Elle était bien plus petite que lui, et elle semblait si fragile. Elle lui fit part de son sentiment. Il lui avait aussi manqué, il baissa à nouveau les yeux pour regarder les yeux, mais en la voyant se rapprocher, il se mit très vite à la regarder à nouveau. Il s'arrêta sur son poignet. Elle portait un bracelet qu'il lui avait offert. Il avala sa salive, il était surpris qu'elle ait pu garder cette babiole. Il l'avait vu chez un bijoutier à l'époque. Il avait rajouté quelques petites choses dessus pour qu'elle n'oublie jamais tout ce qu'elle avait traversé, une note de musique pour qu'elle se rappelle de lui, un dalmatien pour se moquer de son prénom.. Il lui avait offert pour son anniversaire, il avait voulu marquer le coup. Et il était encore sur son poignet, pour le coup, c'était lui le plus surpris. Elle forma une étreinte en l'enfermant dans ses bras. Il referma son étreinte en la serrant contre lui. Son doux parfum fruité lui caressa les narines. Il n'avait jamais pu l'oublier, il était si frais. Elle n'avait donc pas changé. Il ferma les yeux quelques secondes pour ressentir une part de bonheur. Cela faisait bien longtemps que son esprit ne s'était pas autant apaisé en compagnie d'une personne. Il avait donc fallu que ce soit elle qui se charge de cela. Il aurait préféré la voir dans d'autres conditions. Elle semblait avoir évolué, et lui en être resté à la case départ. « Pourquoi tu ne m'as jamais appelé ? » La question était sortie sans qu'il ne puisse la contrôler, mais il voulait savoir pourquoi elle n'avait pas maintenu le contact avec lui. Ce fut un grand pas pour lui, il ne s'était pas forcé, c'était instinctif. Il prit une grande respiration sans savoir dans quoi il s'était embarqué. Peut-être qu'il venait de mettre fin à la relation qu'ils entreprenaient. Il en prenait le risque.
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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita EmptyMer 8 Aoû - 21:18

La vie n’avait pas été facile pour Steven. Aujourd’hui encore, les traits de son visage ne pouvaient pas me trahir. Après cette épreuve que l’on a enduré ensemble, je le connais plus qu’il ne le pense. Je l’ai regardé plus qu’il ne le sait. Déjà à l’époque où je fréquentais Matthew, je ne pouvais pas comme s’il n’existait pas. On se croisait. Il avait souvent le visage baissé et je détournais mon chemin pour ne pas le gêner. Mais, Steven a eu la chance d’avoir un frère. Une chose que je ne peux certainement pas comprendre. Etant fille unique, je ne connais pas cette complicité ou cette rivalité que l’on peut partager à deux. Quand les liens du sang sont bien plus forts que tout. J’aurais aimé connaitre ce sentiment qui me rendrait d’une certaine manière différente. Cette sensation de pouvoir tout donner pour mon autre. Malgré les disputes, les différences qui nous opposent au quotidien, j’aurais voulu connaitre même un court instant cette sensation d’avoir un frère ou une sœur. Il y a des hauts et des bas comme dans toutes les relations qu’il peut y avoir sur cette terre. Mon histoire avec Steven est bien différente de celle que j’ai pu partager avec Matthew. J’ai connu le cadet de cette famille en cours. Nous partageons la même classe quand nos regards se sont croisés pour la première fois. Je me suis sentie différente en apercevant mon reflet dans sa pupille. Le sourire qu’il me lançait me laissait croire que je pouvais suffire à combler le bonheur chez quelqu’un. Puis nos discussions se sont enchainées, je prenais des risques pour le voir. Je faisais le mur. Je me sentais différente. Loin de cette image que mon père avait construite de moi. Je ne voulais pas être cette fille renfermée dans ses livres, perdues dans ses choix et ses pensées. Avec Matthews, je me sentais bien. Nous formions un duo comme Bonnie et Clyde. Avec Steven tout était bien différent. Il était arrivé dans ma vie quand je connaissais les semaines les plus sombres de mon existence. Je ne cherchais pas à sortir la tête hors de l’eau. Je ne voulais plus avancer. Je n’avais plus de raison de croire que la vie valait encore la peine d’être vécue. Il m’a soutenu. On s’est souvent disputé. J’ai souvent hurlé pour essayer de me faire comprendre. J’étais en manque de toutes ces conneries que je prenais au quotidien. Steven fût celui qui prit le risque de devenir mon ennemi pour me sortir de là, avec le peu d’égratignure encore possible. Je l’ai détesté. Au début, je l’évitais et puis je me suis attachée. Il y a cette bulle de mystère qui l’entoure et me touche. Ce regard de braise qui peut me faire frissonner en trente secondes. Je me rappelle nos baisers, cette tendresse qui débordait de ses yeux. Steven était devenu mon pilier, la seule chose qui me retenait encore à New York. Sauf que mes sentiments n’arrangeaient pas tout. Ils n’arrangeaient pas ma relation avec mes parents. Les choses allaient vers un mieux mais, je n’arrivais pas à écrire cette nouvelle page. Ce changement dont j’avais réellement besoin. Alors, en recevant mon admission pour Berkeley, je compris. C’était un changement comme celui-là qu’il me fallait. Je ne pouvais pas renoncer à me redécouvrir, à renaitre de mes cendres, à trouver celle que je suis réellement. En faisant ce choix, j’ai renoncé à une relation et pas n’importe laquelle. Car Steven compte beaucoup pour moi. Il a été là quand j’en avais besoin et jamais je ne pourrais l’oublier. Qu’importe les tempêtes et les marées qui s’abattent ou s’abattront sur moi, je ne pouvais pas oublier cette page que l’on avait écrite à deux. Cette histoire qui prenait un sacré virage, une grande place dans ma vie. Cependant à l’autre bout du continent, le temps et la distance se sont imposés et nos liens se sont éloignés. Même si dans mon cœur, je gardais cette place que je lui avais dédiée la première fois où ses mains avaient effacé mes larmes. Je ne pourrais jamais l’oublier. Alors, aujourd’hui, face à lui, je me posais un million de questions mais surtout une. Pourquoi n’avais-je jamais donné de mes nouvelles ? Pourquoi avais-je renoncé à nous, aussi facilement ?

Nous étions face à face. Il n’y avait pas le temps de laisser cours à mes interrogations. Il était à Berkeley. J’étais étonnée de le voir mais, heureuse avant tout. Apparemment, ses parents n’étaient pas au courant de la situation. Mais, ils ne se demandaient pas où leur dernier fils était passé ? Je n’allais pas m’en mêler. Je n’allais pas les juger. J’allais juste le rassurer à ma façon, lui dire ce que je pensais sincèrement. « N’importe quoi ! Les mauvaises graines ne rentrent pas à Berkeley. Alors, arrête de te descendre gratuitement, ça te changerait un peu, de croire en toi. » Je lui disais ça mais, je n’étais pas mieux. J’étais même la plus mauvaise quand il s’agissait de suivre mes propres conseils. Son rire était une victoire. Pour moi, ça me laissait penser que Steven aussi avait besoin de changer. Derrière cette bonne image, il y avait des cicatrices bien plus profondes et nous étions à nouveau réunis. Et nos discussions reprenaient de plus belle.. Il était toujours au même point sur l’image que Matthew pouvait avoir de lui. C’est-à-dire, une image minable. Dans ces moments-là, j’avais souvent envie de lui cogner la tête contre mur pour qu’il arrête. Vous pensez que c’est peut-être radical et ça l’est surement.. Cependant, Steven ne devrait pas se croire en dessous de ce qu’était son frère. Il n’est pas le dernier des crétins. Ils sont différents. C’est tout. Il n’y a pas à chercher midi à quatorze heures. Bon dieu. Dans ces instants, j’avais envie de hurler mais, je savais que ce genre de discussion serait un dialogue de sourd. Il ne cessera pas de penser qu’il a raison et je ne cesserais pas de penser que c’est moi qui aie raison. « Tu as également tout pour plaire. Même un aveugle pourrait le voir. » Ajoutais-je d’un air sérieux et à la fois souriante jusqu’au bout des lèvres, je décidais par la même occasion de briser la distance qu’il y avait entre nous. Comme pour briser le malaise qui planait avec ces deux années, sans nouvelles, sans coups de fils. Je m’approchais de lui et l’entourais de mes bras. Simplement. Tendrement. Je souriais quand je sentis ses bras m’entourer. Il répondait à mon message dissimulé. Dans mes actes, dans mes gestes, j’étais toujours plus expressive que dans la parole. Bien sûr, je portais toujours ce bracelet. Il signifiait beaucoup pour moi. Il serait peut-être étonné. En tout cas, pour rien au monde, je ne le mettrais de côté. Il me rappelle trop de bons souvenirs. Les nôtres. Et il me posait cette question qui devait surement lui brûler les lèvres. Je baissais les yeux et me sentais coupable de cette situation. Je restais silencieuse un instant, un long instant. Avant d’essayer de m’expliquer.. « Je pensais que ce serait plus simple. Je ne sais pas si un jour, je reviendrais à New-York. Donc, je ne voulais pas que tu attendes. Je ne voulais pas te faire espérer quoi que ce soit. Mais, je n’ai jamais oublié ce par quoi on est passé et combien, tu comptes. Que ce soit ici ou ailleurs. » Je ne sais pas si ma réponse allait lui suffire. A sa place, je pouvais comprendre qu’aucune réponse, ne lui suffise. Il avait totalement le droit de m’en vouloir et me lancer à la figure, que je n’avais que penser à moi. Il n’aurait pas tort. A New-York, la seule chose qui pouvait me retenir, c’était lui et ce que je ressentais quand nous ne formions qu’un. Mais, j’avais quand même fuis. J’étais partie et sans donner de nouvelles par la suite. Il aurait très bien pu tout s’imaginer. Du coup, je prenais conscience du choix que j’avais fait et de sa portée. Néanmoins, je restais persuadé que c’était la meilleure façon de faire. Je pris place sur l’un des tabourets qui se trouvait dans la pièce. J’attendais sa réaction. Est-ce qu’il allait me haïr ou me souhaiter bon vent ? « Je suis désolé que tu l’apprennes ici et comme ça. J’aurais dû être réglo avec toi et te le dire directement. » J’effectuais ce tic sans même m’en rendre compte. Jouant avec les pendentifs de mon bracelet, j’avais ce geste répétitif que j’effectuais quand j’essayais de contrôler mes émotions. Je ne voulais pas que tout parte en vrille, pas là, pas maintenant. Alors, que l’on venait à peine de se retrouver. Je ne suis pas madame Irma. Je ne sais pas de quoi sera fait demain. Je ne veux juste pas, avoir le moindre regret sur mes choix. Voilà pourquoi, je décidais de lui dire maintenant, le pourquoi du comment, j’avais agis de la sorte. Un comportement que je ne qualifie pas de loyal, j’avoue.

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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita EmptyMar 21 Aoû - 19:20

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    PERDITA & STEVEN

    "C’était plus qu’une comète parce qu’elle avait apporter tant de choses dans sa vie, du sens mais aussi de la beauté, ses amis ne comprenaient pas ce qu’il disait, ses sentiments dépassait les autres hommes. Mais même lorsqu’il se sentait très seul, il savait en son cœur qu’un beau jour la comète serai de retour... pour illuminer à nouveau toute sa vie, et qu’il pourrait enfin grâce à elle retrouver foi en l’être humain, en l’amour et en son art."



    La vie n’était facile pour personne. On ne pouvait pas avoir la totale maîtrise de notre propre vie. Il y avait toujours une personne qui nous détournait de nos plans. Dans le cas de Perdita, c’était son père qui avait toujours voulu qu’elle soit la petite fille parfaite. Il pensait voir sa fille devenir une jeune femme belle, intelligente, sans problème. Tout avait fonctionnait, sauf qu’elle avait connu un drame dans sa vie. Ce drame avait été sans aucun doute la mort de Matthew, elle l’avait affectée, encore plus que certains membres de la famille du défunt. Elle avait connu Matthew, elle était avec lui depuis un certain moment. Elle avait partagé de nombreuses choses avec lui, il faisait parti de lui. Cet événement avait donc tout chamboulait dans la vie de la jeune femme. Elle avait été confrontée à la mort de son petit ami. Durant cette période, elle s’était perdue dans son propre chagrin, elle n’écoutait plus personne. Elle avait décidé de pourrir sa vie, au détriment des gens qui l’aimaient. Elle avait voulu oublier son chagrin, pour vivre un peu mieux dans sa vie de tous les jours, mais cela n’aurait rien arrangé. Cela n’avait fait qu’empirait. Elle était désormais seule face à elle-même. Son père n’était plus au rendez-vous, elle l’avait déçu alors qu’elle n’y était pour rien dans tout cet accident. Quant à Steven, toute sa vie avait été dictée par ses deux parents. Malgré qu’il ne soit pas le préféré de la famille, sa mère avait un grand envie sur ses études. Elle dirigeait sa vie d’une main de fer. Son père était souvent absent à cause de ses affaires, il avait peu de temps à accorder à sa famille, mais dire qu’ils ne s’occupaient pas d’eux était cruel. Il essayait de toujours trouver cinq minute à accorder à ses enfants. Matthew avait toujours été le favori de la famille. Leur mère était peu dans ses pattes, elle ne cessait de le complimenter, de le favoriser, elle avait toujours été fière de lui. Il avait la capacité de réussir tout ce qu’il entreprenait. Ses doigts transformaient tout en or. Il avait une facilité à se faire aimer par les autres, à être leur centre d’attention… Mais il fallait reconnaître qu’il était exceptionnel. Steven avait beau le détester et le jalouser, il y avait une chose qui était vraie : il était fier qu’il soit son petit frère. Il avait toujours eu une grande estime pour lui. Si leur mère laissait tout à Matthew, ce n’était pas le cas pour Steven. Elle voulait le meilleur pour lui. Il restait son fils, elle refusait qu’il devienne sportif, ou qu’il donne des cours. Elle voulait un métier de taille ! Elle voulait un grand métier pour son fils, elle n’avait pas été ravi de son choix pour ses études de journalisme. Elle savait qu’il voulait travailler dans le droit, comme son père, elle l’avait toujours encouragé dans cette voie. C’était pour ça qu’il s’était dirigé dans le droit, c’était un domaine qui le passionnait, mais il avait envie de faire plaisir à sa mère pour une fois. Il avait envie d’être devant l’affiche et non derrière. Mais depuis qu’il était à Berkeley, il avait reçu peu de nouvelles d’eux, il avait l’impression d’être un orphelin. La seule preuve qu’il restait de leur vie était la somme astronomique qu’ils lui laissaient sur son compte chaque mois. C’était la seule preuve qu’il avait d’eux, la famille de Steven avait explosé depuis la mort de son frère, il n’y avait pas que Perdita qui avait perdu dans cette histoire. Elle avait perdu son petit ami, Steven avait perdu sa famille.

    Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu l’éclat de son sourire, ainsi que ce petit sourire en coin qu’elle faisait dès que la situation devenait comique. Il connaissait plusieurs parts de sa personnalité. Elle était unique en son genre. Elle était la première, mis à part Nikki à le ramener à la raison. Il n’osait pas répondre face à elle. Elle arrivait à le calmer et à le rassurer. Elle venait de le redresser encore une fois, elle lui avait fait un reproche, mais elle l’avait ramené à la réalité. Il ne cessait de se descendre, il en avait pris l’habitude depuis sa plus tendre enfance. Il n’avait fait que se dévaloriser sans vraiment savoir qui il était vraiment. « C’est une mauvaise habitude pour toi, mais personne n’a jamais vraiment cru en moi, hormis toi ! Tu as toujours été la seule à tenter de me rassurer, à croire en moi. Tu essayais de me faire voir le monde d’une autre façon. » C’était la seule chose qui lui avait permis de tenir. Il avait toujours su qu’elle croyait en lui. C’était ce qui arrivait à le fortifier. Il comptait pour quelqu’un, c’était le principal. Il se sentait aimé par elle, pour ce qu’il était, même si elle le remettait à sa place, elle avait toujours été douce, elle l’avait accepté pour ce qu’il était. Sa tête était aussi dure qu’un mur, il était buté et têtu. Depuis son adolescence, il avait toujours été buté, il n’écoutait que lui. Personne n’osait le remettre en cause, ou le remettre à sa place. Une seule jeune femme le faisait. Elle le connaissait bien, c’était cette petite blonde qu’il n’avait pas vu depuis des années. Des années étaient passées, sans qu’il ne puisse la voir ou la toucher. La vérité était qu’elle lui avait toujours manqué, il ne lui avait jamais dit. Exploiter ses sentiments, n’était pas une chose simple en premier lieu, mais dès qu’il s’agissait de Steven la question était plus complexe. Il n’aimait pas avouer ses sentiments, ce n’était pas une chose facile et il trouvait que c’était plus une faiblesse, qu’une force. « Que de compliments, ça me fait plaisir. Le jour où un aveugle me fera la remarque, tu seras la première au courant, je te le promets ! ». Pour la première fois depuis longtemps, elle était dans ses bras. Il avait presque oublié la sensation qui se dégageait quand elle était dans ses bras. C’était rare, la dernière fois que c’était arrivé, elle partait pour Berkeley. C’étaient les pires adieux qu’il avait du faire à une personne. Il savait qu’il n’allait plus pouvoir la revoir, il ne s’était pas douté quelques secondes, qu’il serait à ses côtés à Berkeley. Il serra la jeune femme dans ses bras en l’entourant dans ces derniers. Un parfum délicat venait taquiner ses narines. Elle lui avait tellement manqué, mais le moment était mal choisi pour lui dire ce qu’il avait sur le cœur, il ne savait même où elle en était de sa vie sentimentale et amicale. Il ne savait plus. C’était comme si ils étaient des étrangers. « Tu sais très bien que si tu me l’avais demandé j’aurais fait l’aller-retour rien que pour te voir ! Perdita, j’ai toujours tenu à toi ! Si tu ne m’avais pas oublié, si tu avais tenu ne cesserait-ce qu’une seconde à moi, tu aurais tout fait pour rester en contact avec moi ! » Il desserra son étreinte, son regard ne brillait plus de bonheur, son expression avait changé. Il se fermait comme une huître. Ses traits se renforcèrent, ses petites fossettes se tendirent, ses mains se contractèrent. Il n’était plus le même, il avait été blessé par elle, par son départ. Il n’avait pas pu la retenir, c’était hors de ses principes. Il ne pouvait pas lui dire ce qu’il ressentait. C’était loin d’être de la haine, c’était plus que ça. Il en avait peur, il ne savait pas ce qu’il pouvait se passer à l’heure présente. Il avait bien envie de tout lui dire, de rattraper le temps perdu, mais il n’y arrivait pas c’était plus fort que lui, il n’avait pas le courage de tout déballer. Il se renfermait de plus en plus, pour une seule chose : il avait peur des autres, peur du monde. « Tu me déçois ! Tu as été égoïste avec moi ! » Il fit un pas en arrière, pour s’éloigner d’elle. C’était la facilité, une ruse pour qu’elle ne s’attende pas à ce qu’il ressentait pour elle. Mais ce comportement ne l’avait pas laissé intact, il avait mal quelque part, elle n’avait pas osé lui reparler, pour que tout soit plus facile. Cela le rendait malade, il n’aurait jamais cru qu’elle puisse lui faire ça. Cette fille qu’il qualifiait de jeune femme magnifique, douce, intellectuelle.. Elle l’avait déçu ! Il passa ses mains dans ses cheveux, sa tête tomba en arrière, il prit une longue respiration, tout cela ne pouvait pas plus s’empirer, il ne devait pas encore la perdre.. Pas une fois de plus.
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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita EmptyJeu 30 Aoû - 11:56

On éprouve tous des difficultés à vivre dans un cocon familial et surtout quand, au fur et à mesure, on se rend compte que nous ne partageons pas les mêmes idées. J’aurais aimé connaitre ce que voulait dire les mots famille unie. Souvent, j’observais celle de Matthew et me disais qu’il avait beaucoup de chances. Même si plus tard, je réalisais que du point de vue de Steven, il demeurait une grande différence. Avoir un seul enfant, ce n’est déjà pas chose facile. Alors, en avoir deux, faut s’imaginer que c’est deux fois pire. A la maison, mon père était sans cesse sur moi. Il cherchait le meilleur pour sa fille mais, il ne me laissait faire aucune faute, aucun dérapage. Il soignait ma personnalité si bien, qu’il me fallut un temps pour réaliser où tout cela allait nous mener. Plus directement, tout droit dans un mur. A force d’avoir construit autour de moi, cette muraille de chine, au premier coup dur, je me suis effondrée. J’ai cru que la terre avait cessé de tourner. A cet instant, on se demande dans quel monde on a été bercée pendant toutes ces années. Il pensait faire bien. Sauf qu’il a aggravé la situation. Je n’aurais jamais osé imaginer que la vie allait prendre le garçon dont j’étais amoureuse. Certes, mon père me répétait que cette histoire n’allait pas durer, que l’on ne trouve pas l’amour à cet âge-là et que j’avais d’autres préoccupations. A croire qu’il n’est jamais tombé amoureux. Le malheureux. J’ai donc perdu quelqu’un d’essentiel et il était fini pour moi d’être le pion préféré du grand manitou. Je l’ai déçu. Je le sais. Il n’y a pas de doute sur ce sujet. D’ailleurs, depuis mon arrivée à Berkeley, ni ma mère, ni mon père ont essayé de savoir ce que je devenais. Cela n’a pas toujours été facile car même si je lui en voulais, j’espérais qu’un jour, les choses retrouveraient leur place. J’espérais qu’il me comprendrait et qu’il déciderait de me soutenir qu’importe les choix que je fais. En m’inscrivant à l’université, j’ai choisi le droit. Pourquoi ? Sérieusement, simplement pour lui en mettre plein la vue. Je me disais qu’un jour, il me verrait dans une grande affaire et que ça lui ferait regretter ces années de longues absences. Je le voyais déjà sur son divan en train de se demander comment j’avais pu y arriver sans lui. Le sourire sur le bout des lèvres, je me voyais gagnante. Sauf que le temps passe et que je réalise que le droit n’est pas fait pour moi. J’aurai tellement envie d’autre chose, de prendre une direction qui me correspond le plus.. Comme par exemple, la photographie. Cependant, cela n’arrivera pas. Pas maintenant. Je ne me sens pas prête à cumuler deux cursus et j’essaye en vain de savoir quel choix serait le mieux..

Tandis que je faisais face à mon présent, à la présence de Steven, mon regard ne le quittait pas. Nous avions tant affronté ensemble mais, également séparément. Je sais qu’après la disparition de Matthew, leur famille a eu beaucoup de difficultés à relever la tête et quoi de plus normal quand un enfant part trop tôt. J’ai gardé contact avec leur maman, quelques temps, quelques semaines avant de tomber plus bas que terre. J’ai fréquenté les mauvaises personnes, aux mauvais endroits et je me suis détériorer à petit feu, morceau par morceau, étape par étape. Je me suis perdue. Et c’est là que nos chemins se sont croisés. Steven et Perdita. Je n’ai pas choisi ce qui est arrivé. C’est vrai que souvent quand je me sentais trop proche du jeune homme, je me posais la question : est-ce raisonnable ? Est-ce bon d’avoir aimé son Matthew et à l’instant de m’accrocher à son frère ? Je ne savais pas comment prendre la situation. J’ai beaucoup freiné nos relations. Je me suis remise en question et au final, je me suis laissé emporter par mes émotions. Je me suis attachée. J’ai commencé à l’apprécier et j’ai fini par en tomber amoureuse. Oui, je suis tombée amoureuse de Steven. Et pourtant du jour au lendemain, j’ai décidé d’y mettre fin, de partir à Berkeley et de laisser la distance nous éloigner. Je savais que ce comportement allait me revenir à la figure, en plein visage au fur et à mesure que la conversation avançait. Je ne pouvais pas lui en vouloir mais, je savais par avance que me remettre mes erreurs au visage n’allait rien arranger. « C’est parce que toi, tu m’as fait voir le monde d’un autre œil. Alors, quand tu crois perdre l’équilibre, je me dois de te dire à mon tour ce que je vois. » Quand on a peur, il faut toujours regarder sa peur en face et lui donner un nom. Sinon, elle vous écrase et vous emporte comme une vague scélérate. Voilà, la phrase que m’avait tant répétée Dmitri, mon meilleur ami. Il disait que c’était dans un livre qu’il l’avait découvert et que même s’il trouvait cette réflexion bien fondée. Il était toujours plus difficile de la mettre en place. A mon tour, j’avais essayé d’en prendre de la graine. De donner un nom à ma peur, mais je n’avais jamais trouvé le bon. Aujourd’hui, j’avais un peu mis cela de côté. A Berkeley, j’avais fait de nouvelles rencontres, à la fois bouleversantes et attachantes. J’avais repris du poil de la bête. Je n’hésitais plus à affirmer celle que j’étais. Sans peur. Sans gêne. Je m’assumais et cela faisait longtemps que j’en rêvais. « Que de compliments, ça me fait plaisir. Le jour où un aveugle me fera la remarque, tu seras la première au courant, je te le promets ! » Je ne peux contenir mon rire et je le regarde de cet air sérieux qu’il connait. « J’espère bien. » Ce qui faisait notre force quand nous étions ensemble était sans aucun doute, tous les moments que nous avions passé ensemble. Mes derniers mois à New-York se résumait simplement et uniquement à lui. Face à face, aujourd’hui, j’avais osé le serrer contre moi. Sentir ses bras venir m’entourer et sans aucune gêne venir déposer délicatement ma tête sur son épaule. J’en avais simplement eu envie. Envie de lui montrer qu’il avait toujours compté, même si je ne suis pas la plus douée pour le montrer. Mais aussi vite détaché, aussi vite éloigné, j’entendais ces reproches. « J’ai toujours tenu à toi et je tiens toujours à la personne que tu es. Comment peux-tu juger mes sentiments après ce que l’on a vécu ?! » Le désarroi se sentait dans ma voix. En quelques secondes, j’avais descendu cinq étages sans même prendre le temps de respirer. Et sa dernière phrase n’allait rien arranger.. S’éloignant de moi, je remarquais le changement de ses traits sur son visage. Ils étaient plus durs, plus tirés. Je ne maitrisais plus mes émotions. Comme depuis mon arrivée à Berkeley, je n’hésitais pas à montrer celle que j’étais. Là, il allait avoir droit à la jeune demoiselle énervée quand le ton de ma voix se fit entendre, plus haut, plus fort. « Egoïste ?! T’es sérieux. Tu ne penses pas que ça aurait été égoïste de te demander de faire les allers retours pour venir me voir un week-end, une journée. J’ai PENSE que ce serait égoïste de tenir à moi, quand tu continues de vivre de l’autre côté du continent. J’ai PENSE qu’en mettant un point à la fin de notre relation, tu ne m’attendrais pas. Parce que je n’ai aucune idée de quand, je rentrerais à New York. C’est ça que tu voulais ? Attendre un retour qui n’allait jamais arriver ! Alors, traite-moi d’égoïste si tu veux ! » Je n’avais aucune idée sur le fait qu’il comprenne mon choix. Je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas le cautionner mais, j’aurais espéré qu’il le comprenne, qu’il sache que je ne fais pas du mal pour le plaisir. Parce qu’il n’est pas le seul à avoir eu dur après cette séparation. « Tu crois que ça été facile pour moi ! Tu crois que j’ai pris l’avion le cœur léger, que je n’ai pas hésité.. Que je n’ai pas pensé à toi ! » J’en perdais les mots, à mon tour, je m’éloignais. Je faisais les cents pas dans cette salle et je me retenais d’exploser..
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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita EmptyDim 16 Sep - 22:54

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    PERDITA & STEVEN

    "C'est l'histoire d'une princesse qui vit en haut de sa tour, le prince lui n'a peur de rien, il vient la sauver. Comme dans toutes les histoires, ils tombent sous son charme. Le seul problème c'est que le prince sans peur, en a bien une. Il s'est épris de la jeune femme, c'est bien là sa seule peur. "



    La vie n'est pas une chose facile. Une vie familiale encore moins. La vie d'enfance manque à beaucoup de personnes. La douceur et l'innocence de la tendre enfance. Être encadré par ses parents, subir leur propre amour. Tout ce genre de choses manquait à Steven. Il se rappelait de sa famille, des moments qu'il avait pu partager avec eux. La vie familiale lui changeait de tant de choses. À l'âge de sept ans, il se rappelait que son père rentrait tous les soirs à une heure raisonnable. Sa mère était derrière la cuisinière en train de faire rôtir la viande qu'elle allait accompagner de légumes. Steven et Matthew se chamaillaient dans leur propre chambre, ils discutaient quelques fois, mais dès que la porte d'entrée venait à s'ouvrir, ils se taisaient et dévalaient les escaliers en courant. Ils observaient calmement le tendre baiser que leur mère et leur père s'offraient. Ils descendaient en souriant pour courir dans les bras de leur paternel qui refermait la porte à chaque fois. Ils se mettaient directement à table pour manger. Ils parlaient de tout et de rien, surtout des journées des enfants. Ils passaient leur temps devant le journal, où leurs parents leur expliquaient des tas de choses : la bourse, l'immobilier... Tout ce genre de choses. Les deux enfants avaient une grande culture générale pour leur âge. Ils restaient tout de même unis. En grandissant, l'image avait peu changé, c'était la même chose tous les soirs, hormis que Steven passait beaucoup de temps avec son père. Ils parlaient de football américain, d'affaires politiques, de droit... Mais dès que Matthew franchissait la porte d'entrée, les deux hommes se tournaient vers lui, son père était en admiration devant son petit cadet. Il n'avait jamais montré ses sentiments envers son aîné, il avait toujours voulu le rendre plus fort pour qu'il puisse protéger son petit frère, c'était son rôle après tout. Mais Steven n'avait pas compris le message, il était resté sourd à toutes ces remarques, il ne voyait que par lui et en ayant l'âge de sortir, il en profitait de sortir à toutes les soirées pour échapper au contexte familial. Il échappait aux sorties du samedi, et aux diners importants. Alors que Matthew avait le sens de la famille. Il restait avec eux, il s'était rapproché de ses parents naturellement. Steven avait joué avec le feu, il obtenait les pots cassés. Tout cela avait changé quand son frère était mort, il se rendait compte de ce qu'il avait perdu, de sa petite famille à l'abandon. Cette nuit-là, il risquait de s'en rappelait longtemps, il s'était jugé égoïste et secrètement, il s'en voulait. Il aurait du être là avant, si il avait été là, ses parents ne seraient pas partis, il serait resté à New York et il aurait été dans une faculté de droit. Mais il avait voulu affronter une grande ville pour effacer tous ces tragiques souvenirs de son esprit. Chaque ruelle était bordée de souvenirs, d'évènements importants pour le jeune homme. Si peu de choses avaient changé, il regrettait amèrement la mort de son frère, il était parti trop tôt. Mais sans cela il n'aurait pas pu connaître Perdita, sous un différent angle que la copine de son frère.

    Parlons de cette jeune femme, justement, que dire sur cette femme, pardon cette magnifique jeune femme ? Elle avait été tout ce qu'il fallait pour rétablir l'équilibre de cet être perdu. Tous les deux s'étaient offerts un équilibre. Elle était la jeune femme sérieuse qui avait toujours pris soin de ses études, mais elle traversait une étape difficile. Et lui, il était le genre de garçon à se ficher de ses études, il y allait aux talents sauf pour les partiels, il était un minimum sérieux. Mais il faisait sans cesse des soirées, il avait touché à tous les alcools, il avait quelque fois utilisé de la drogue, mais n'était pas accroc. Il avait de plus des principes ce qui pouvait plaire à des jeunes femmes. En effet, le jeune homme n'aimait accumuler les femmes, il avait ce côté séducteur et manipulateur, mais il ne prenait pas les jeunes femmes pour des objets. Les deux jeunes étaient différents, mais ils s'étaient tellement entraidés, ils se connaissaient par coeur. Perdita devait se rappeler de son éternelle maladresse avec elle, il n'avait jamais eu de petite amie sérieuse, c'était la première avec qui il avait vécu une telle histoire. Il s'y était toujours pris comme un pied avec elle, c'était désobligeant de voir cela. Encore une fois l'histoire se répétait de plus belle. Il lui reprochait de ne pas l'avoir appelé, de ne pas l'avoir tenu au courant de son arrivée sur San Francisco. Il savait qu'elle devait y faire ses études, mais de là à ne plus rien lui dire, cela l'avait blessé. Leur séparation les avait autant affecté l'un que l'autre. Steven restait très affecté par cette séparation, il avait du quitter l'être qu'il aimait. Le seul qu'il n'avait jamais aimé. Il aurait très bien pu la suivre et faire ses études à une autre faculté, ils auraient pu se voir très souvent, dormir ensemble, se chamailler, se cajoler, vivre une vraie relation de couple. Mais la nature n'avait pas été tendre avec eux, elle avait décidé avec le destin de les séparer. Il se demandait si Matthew n'y était pas pour quelque chose. Il n'était pas croyant, mais la situation telle qu'elle était le laissait penser qu'il l'était. Il refusait de croire qu'il avait pu la perdre. Il n'avait pas voulu ça. Il était égoïste et voulait la garder pour lui seul. Elle n'était peut-être plus du même avis, elle avait certainement du tourner la page, en trouver un autre aussi bien, voir mieux que lui avec qui elle avait envisagé de vivre quelques temps. Il restait quoi à Steven ? S'imaginer être ami avec elle ? Ils n'avaient jamais été amis, il ne pouvait pas accepter cette décision, c'était trop dur pour lui. Il ne pouvait pas lui en parler à vive voix, c'était trop se dévoiler, il était à fleur de peau. Tout ce qu'il faisait ou disait sortait sans qu'il ne puisse se concentrer, ou tourner sept fois sa langue avant de parler, il s'en voulait tout comme il lui en voulait. C'était un match à part égale. Ils étaient l'un en face à l'autre. Il l'observait de haut en bas, son regard était passionné, les sentiments qu'il avait pour elle étaient vrais, ils faisaient battre son coeur. Il sortait de sa poitrine, brisant sa cage thoracique. Il n'avait plus de contrôle, il partait quatre lieu sous terre. Il ne pouvait plus se contrôler, c'était si complexe d'avoir une personne sans pouvoir la toucher ou l'atteindre. Oui elle tenait à lui, mais dans quel sens ? Il ne pouvait pas savoir sans lui demander. La démarche était trop complexe. Il mordilla sa lèvre, serrant ses poings une nouvelle fois, il avait envie de briser la glace, les touches du piano, ainsi que son coeur. Il ne voulait plus l'entendre, ni le voir battre. « Tu tiens à moi dans quel sens ? La marionnette, ou un ami comme tu veux qui sera toujours là pour toi ? Oui je serai toujours là pour toi, mais si tu avait tant tenu à moi, tu aurais pu me le montrer. Je n'ai pas été parfait, je t'ai quittée furtivement, je le regrette amèrement, tout aurait pu être différent. Je pensais que tu aurais voulu que je vienne, que tu n'aurais pas voulu partir sans moi... Tu serais tout de même partie, mais j'aurais préféré qu'on ne se quitte pas de cette façon. ». Il baissa les yeux devant cette grande dame, sa défense était baissée. Il avait dévoilé une part de ses sentiments, en étant léger, il était hors de question qu'elle connaisse tout. Il s'en voulait de ne pas lui avoir dit plus tôt, mais il était trop tard pour qu'il lui dise ce qu'il ressentait, c'était trop tard pour tout reprendre à zéro. Il voyait son souhait descendre à mille pieds sous terre. Elle n'aurait pas été présente, il aurait laissé couler une larme le long de sa joue. Une attitude pas très virile, mais quel homme n'est pas sensible devant la femme qu'il aimait ? Il aurait tout donné pour elle, si elle lui avait demandé. Il aurait quitté sa vie, trouvait un job pour qu'ils vivent ensembles, il aurait tout fait pour ses beaux yeux. Son regard doux, était amer, mais amoureux, il avait toujours eu ce petit regard à la fois froid, et tendre. Ses traits étaient durs, et froids, mais ses yeux étaient sous le charme de cette jeune femme, il était prisonnier de cette cage dorée qu'était l'amour. Il ne pouvait pas regretter toute cette histoire c'était impossible. Il aurait tout donné pour revivre la même chose avec lui. Le choix était fait, il n'allait laisser cette place à personne. Il avait décidé de l'attendre de pied ferme, il avait de profonds sentiments pour elle, c'était le plus important. À travers la glace, il la fixa dans les yeux, sans détourner son regard. Il crispa ses lèvres. « Je vais te dire une chose : sache que je t'aimais et que rien à changé, c'est la seule chose que tu dois savoir à présent. » Il tourna la tête, fuyant son regard qui allait surement être surpris, il revenait vers elle, après tant d'années passées l'un sans l'autre, mais il ne l'avait pas oubliée, et il ne voulait pas. C'était impur et égoïste, mais il était prêt à prendre le risque. Rien que pour elle.
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