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Tell me your secret || Perdita

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MessageSujet: Tell me your secret || Perdita Tell me your secret || Perdita EmptyLun 7 Mar - 19:30

    10h00

    L'eau ruisselait sur mon corps tout en laissant contre les parois de la douche une buée que je m'amusais à enlever d'un simple passage de ma main, avant d'entourer ma taille d'une serviette blanche impeccable. J'enfilais ensuite mon jean armani ainsi qu'une chemise Valentino achetée lors de mon dernier séjour à Rome,puis je filais tout droit en direction du miroir principal de mon appartement pour trouver devant la glace le même grand brun aux yeux bleus que d'habitude. J'avais encore une fois fais la fête toute la soirée, mais mon corps était tellement habitué à mes escapades nocturnes qu'il ne présentait même plus les signes de fatigues, je devais remercier mes parents qui m'avaient offert le meilleur des traits méditerranéens, celui de résister à l'alcool sans problème. Glissant mes lunettes de soleil ray ban sur mon nez, je m'accordais un dernier regard vers ma dernière conquête du soir, pour finalement filer dans mon coupé cabriolet porch. Ce matin là, je comptais bien mettre mon plan à exécution en suivant Perdita, pour peut-être résoudre le mystère qui l'entourait. J'avais suffisamment étudier ses horaires pour savoir exactement où elle se trouvait à cette heure-ci, et sans attendre une seconde je partais en quatrième vitesse.

    Je ne sais pas pour vous, mais il m'est déjà arrivé d'être complétement obsédé par quelqu'un, pas de manière négative mais plutôt par fascination, à tel point que cela m'enlevait le sommeil et m'empêchait de penser à quelque chose d'autre. C'est un sentiment souvent désagréable parce qu'il est tenace et qu'il ne disparait qu'une fois qu'il a été assouvi, mais on ne peut pas nier qu' au fond cela nous plaît, surtout quand cela nous concerne.Nous avons tous quelques chose que nous haïssons, certains détails, certains objets ou même certains traits de caractères, mais il est intéressant de voir à quel point le fait de détester quelque chose peut influencer notre comportement. Pour ma part, s'il y a bien quelque chose qui m'exaspère c'est que l'on me résiste, comprenez bien que je n'ai pas l'habitude que l'on m'envoie balader ou que l'on m'ignore, alors quand cela se produit je peux vous garantir que cela reste gravé dans mon esprit. Récemment, j'ai fais la connaissance d'une sculpturale jeune femme, loin d'être idiote, nous avons longuement parlé de nos origines italiennes communes et de nos centres d'intérêts. J'ai tout de suite été émerveillé par la culture de cette jolie blonde, mais néanmoins quelque chose me dérangeait en elle, ou plutôt, je sentais qu'elle ne mettait pas toute sa personne dans la discussion, qu'elle était froide et même distante finalement. Dans un premier temps, ce comportement m'a agacé car il était pour moi signe d'impolitesse, et étant italienne le savoir vivre aurait du lui enseigner que l'on ignorait pas les gens de la manière qu'elle l'avait faite. Puis honnêtement, lorsque l'on se trouvait en présence d'un Da Volpedo, on ne tournait pas la tête prétextant un mal quelque part, je me connaissais assez bien pour pouvoir affirmer que j'étais tout sauf le genre de type ennuyeux à mourir en parlant de sa vie. J'étais bien décidé à découvrir ce qu'elle cachait.

    Je n'ai jamais autant ressenti l'impression d'être James Bond que ce matin là, le fait de devoir me cacher pour que Perdita ne me remarque pas m'entraînait dans des situations plus que délicates, et même comiques en y regardant de plus près. A un moment donné, je me souviens d'avoir quasiment sauté derrière une plante histoire de ne pas me faire repérer, rien de bien extraordinaire si ce n'est que je me suis retrouvé nez à nez avec un vendeur d'oranges pas très content de me voir débouler sur lui. Heureusement que personne ne m'a reconnu sinon j'aurai fais la une du web dans des postures plus ridicules les unes que les autres. D'ailleurs, je crois même que Perdita a du entrevoir une partie de moi à travers une vitre ou quelques chose dans le genre tant certaines de mes cachettes étaient évidentes. Bref, l'important c'est que j'ai quand même réussi à la suivre sans problème jusqu'au gymnase des Iotas, tout en ressentant une pointe de déception car je m'attendais à événement plus excitent que l'achat d'un café chez starbucks...

    Me faufilant en toute discrétion derrière elle, je ne ratais pas une seule de ses actions pour essayer de percer ce qu'elle me cachait. La curiosité me rongeait de l'intérieur, je n'avais qu'une envie et c'était de savoir pourquoi elle m'évitait, cela m'obsédait tellement que je n'hésitais pas une seule seconde à la suivre dans les vestiaires. Je n'en revenais pas, j'étais bien là où la confrérie la plus sportive de Berkeley se changeait, et en entendant l'eau de la douche couler je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire. La petite mélodie que j'entendais ne confirma que ce que je savais déjà, que la personne sous la douche n'était autre que Perdita. A vrai dire, cela me rappelait d'extrêmement bons moments passés dans ces mêmes locaux avec une autre Iota de 2ème année, et à cette idée je me promis de recommencer lorsque l'occasion s'en présenterait.

    Tu sais que tu n'es pas mal de dos ?

    Je déclarais cela de la manière la plus désinvolte possible, à un tel degrés que si quelqu'un nous avait entendu il aurait pu croire que nous passions toutes nos journées à nous mater sous l'eau. C'était peut-être censé être drôle, mais je n'en pensais pas moins, la blonde était tout simplement renversante, habillée comme nue....
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MessageSujet: Re: Tell me your secret || Perdita Tell me your secret || Perdita EmptyMar 8 Mar - 18:32

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« il ne faut pas croire que tout s'oublie »


    Cela faisait une journée que j'étais rentrée du Canada, une journée que j'essayais de faire comme si rien ne c'était passé. Bien de retour en Californie, je décidais de me rendre au gymnase comme d'habitude. Je savais que peu de gens y allait à cette heure. Après tout, une demi heure avant le temps de midi, on voyait autre chose comme projet que d'aller s'échauffer. Ayant pris un peu de retard sur les chorégraphies des prochains match, je me dis que c'est loin d'être une perte de temps. A la place de courir aujourd'hui, j'essayerais de mémoriser au mieux les derniers pas. Décidant à me lever du lit, je cherche dans ma valise toujours faite de quoi porter pour me rendre à mon entrainement personnel. Cela me faisait du bien d'être aussi de retour à Berkeley. Deux jours au Canada était plaisant mais c'était loin d'avoir tourné comme j'aurais pu l'imaginer. Prenant le petit déjeuné en quatrième vitesse, j'enfile sans attendre mon training. Musique dans les oreilles, je ferme la porte derrière moi et prend la route. J'allais faire un arrêt au starbuck, un petit remontant ne pouvait que me réchauffer de l'intérieur. Cette mélodie dans mes oreilles me faisait penser à plusieurs étapes de la vie. Aujourd'hui, j'étais peut être étudiante à l'université. Néanmoins, j'ai du faire face à des étapes. Tout n'est pas gagné d'avance, sinon se serait bien trop facile d'obtenir ce que l'on souhaite. Si j'étais iota, ce n'était pas par coïncidence ou faute de choix. La danse, j'avais ça dans le sang. Depuis toutes petite avec mes cousines pendant les grandes vacances, on passait notre temps à monter des spectacle. Être une rouge, c'était selon moi, la chance de garder ça dans le quotidien. Poussant la porte du café, j'entends un crie derrière moi et observe le vendeur d'orange. Le pauvre homme venait de voir son stand s'écrouler. Il s'avérait surtout que c'était un homme qui était la raison de ces cris. Mais il ne fit pas prier et disparait aussi vite qu'il a bousculé l'échoppe du pauvre homme. Remerciant le serveur qui me tend mon cappuccino, je reprends le chemin du gymnase. Toujours une musique dans les oreilles, celle- ci me rappelle combien j'aime mes origines. J'aime l'Italie et ses pâtes aux milles et une saveur. Cela me rappelait combien chaque été, j'étais contente de m'y rendre et si triste de rentrer. Sans aucun doute, si je pouvais choisir où je passerais mes derniers jours, se serait là. Pénétrant dans le gymnase, je me sens motivée partageant ce moment avec ma conscience. J'enclenche la musique et effectue quelques échauffements, suivant de quelques pas. Très sérieuse et concentrée, rien ne pourrait venir me déranger à part un tremblement de terre. Je sourie et respire autant que je transpire. Sans aucun doute, la douche serait inévitable. Si je ne voulais pas voir une bande de mouches me suivre à la trace jusqu'en cours. Puis c'était inhumain de rester avec cette odeur et cette sueur sur le corps.

    Continuant de bouger, je termine par des étirement cet entrainement que j'avais passé en tête à tête avec mon reflet, je me rends compte de l'heure qu'il est. Des personnes allaient surement arriver. Je décide donc de rassembler mes affaires et de me rendre dans les vestiaires. J'avais prévu le coup. Je sortie de mon sac un jean slim et un haut plutôt sexy de couleur blanc. Il me restait encore quelques heures à étudier dans l'université et la soirée serait toute à moi. Je n'avais pas encore de projet parce que c'était loin d'être dans mes habitudes. Les programmes ou autres plannings ce n'étaient pas pour moi. Vivre au jour le jour, me plaisait assez bien. Enclenchant la douche, je me faufile en dessous et fredonne tout doucement. C'était bien mérité, ce petit moment qui relaxe. Les gouttes d'eau glissant sur toutes les surfaces de mon corps. Cette chaleur et cette légèreté qu'on pouvait ressentir lorsqu'on passait un moment sous l'eau. Toute l'énergie qui pouvait encore coller à ma peau, allait bientôt disparaitre pour laisser place à la fraicheur de mon bain douche. Quand soudain, une voix m'interpelle. « Tu sais que tu n'es pas mal de dos ? » Cette voix, je pourrais la reconnaitre entre mille avec cet accent bien de chez nous. Faisant pivoter mon regard au dessus du muret qui nous sépare, je voix mon idée s'affirmer. Que faisait - il là ? Comme si c'était normal, il était là, me lançant la conversation. Ce genre de situation pouvait se vivre mais entre filles. Il avait toujours l'audace de faire parler de lui. Depuis toute petite, il m'avait marqué. Sans aucun doute par cette beauté qui marque son visage mais également par cette phrase qui me fit pleurer pendant trois jours alors que je n'avais que sept ans. Il allait me rendre dingue. « Qu'est ce que tu fais là ? Qui t'a autorisé à entrer déjà ? » Nue comme un verre, je ne prêtais même pas attention au compliment détourné qu'il venait de me lancer. Vu la situation, je n'avais qu'une envie qu'il s'enfuit et qu'il me laisse m'apprêter. Sérieusement, il n'y en avait pas deux comme lui. En fait, si justement, une femme avait mise au monde deux phénomènes aussi appelée les Da Volpedo. Dans ce genre de situation, je ne pouvais pas faire comme s'il n'y avait rien, comme s'il n'était pas là. Je le sentais poser son regard sur moi et plus précisément aussi sur mes fesses. Quel incroyable moment ! Si j'avais eu une arme à porté de main de je l'aurais toute suite menacée. Cependant, ce n'était pas le cas, je devais faire face avec ce que j'avais et c'est à dire pas grand chose sauf des mots.. « Arrête déjà de me regarder et ensuite rebrousse ton chemin, monsieur le voyeur. » Si c'était un rêve, je prierai pour que ma colocataire me verse un seau d'eau gelée sur le visage. Quel cauchemar, moi qui avait déjà essayé de l'éviter, le voilà qui se montrait plus insistant que je l'aurais imaginé. N'avait - il pas de demoiselle en détresse à aller sauver ?

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MessageSujet: Re: Tell me your secret || Perdita Tell me your secret || Perdita EmptyLun 28 Mar - 17:44

    Un sourire se dessina sur mes lèvres en voyant la jeune femme rouge de colère. J'adorais agacer les gens et je m'amusais constamment de leurs réaction, surtout lorsqu'elles étaient démesurées comme celle de Perdita. Bon je l'avoue,me présenter alors qu'elle n'avait pas un seul vêtement sur elle était gonflé, mais en même temps le corps féminin n'avait plus aucun secret pour moi, il n'y avait donc pas de raison d'être furieuse. Après tout je ne comptais pas lui sauter dessus et la manger, je restais avant tout un homme de manière. Je voulais certes la mettre dans mon lit, mais pas aussi facilement. Quel intérêt de conquérir une femme si on n'y prenait pas un minimum de plaisir en rencontrant des obstacles ? Histoire de l'exaspérer toujours plus, je croisais mes bras sur le rebord de la douche en l'examinant de tous les côtés. Moi qui avais visité las plupart des continents et rencontré des femmes plus belles les unes que les autres, je pouvais vous garantir que Perdita n'avait rien à leur envier physiquement. Une bombe à côté d'elle faisait moins de ravages et dans d'autres conditions je l'aurai très certainement séduite jusqu'à arriver à mes fins. Malheureusement pour moi, je ne me trouvais pas dans le deuxième cas, et l'idée que la jolie blonde ne m'appréciait pas des masses me fit redescendre de mon petit nuage, il fallait vraiment que je sache pourquoi elle m'évitait à chaque fois que nos regards se croisaient.

    Qui m'a autorisé à entrer ? Crois-tu vraiment que j'aie besoin d'une permission pour t'admirer dans toute ta splendeur ?

    Mon sourire devint narquois et révélait à quel point les autres ne me faisaient pas peur. Pouvait-on contredire un Da Volpedo ? Absolument pas, notre famille était bien trop supérieure pour nous laisser marcher sur les pieds avec des arguments ne valant que du vent. Personne ne me disait qu'elle route je devais suivre, encore moins ce que je devais faire. De plus. Les vestiaires du campus n'avaient plus aucun secret pour moi, je m'y étais déjà rendu à plusieurs reprises après certaines fêtes universitaires bien arrosées. Il n'y avait pas meilleur endroit pour faire « mieux connaissance ». Néanmoins à la vue du regard de Perdita celle-ci n'avait pas l'air de partager mon avis, au contraire si elle avait pu me jeter un objet sur la tête elle n'aurait certainement pas hesité une seule seconde. Pourtant, la nudité n'était pas tellement embarrassante, si ? Alors il fallait vraiment trouver un moyen pour régler ce problème avant de se pencher sur des sujets beaucoup plus sérieux à mes yeux. Je n'oubliais pas le pourquoi j'étais ici, même si la situation était digne d'une sitcom humoristique.

    Si tu le prends comme ça, alors on va se mettre à égalité. Après tout c'est vrai, je ne vois pas pourquoi je devrais être le seul à me rincer l'œil.

    Sans l'ombre d'une hésitation, je commençais à ôter mes vêtements les uns après les autres.Je l'avais vu nue alors il était tout à fait normal qu'elle puisse en faire autant avec moi. Jetant mes bottes d'un côté, mon pantalon de l'autre j'ôtais mon T-Shirt d'un mouvement rapide, puis sans le moindre doute je tombais le dernier vêtement qui me séparait encore de Perdita. Elle ne pouvait plus me traiter de voyeur car à présent nous étions exéco. D'un pas sûr, je m'avançais sous l'eau afin de me placer juste devant Perdita et je plongeais mon regard bleu dans ses yeux. Elle était coincée entre le mur et moi et n'avait aucun chance de s'échapper sans s'expliquer d'abord. Mon sourire avait désormais disparu et laissé place à air plutôt sérieux mais qui ne faisait que me mettre d'avantages en valeur. J'avais toujours eu du succès avec les femmes et ma gestuel n'était pas innocent dans l'histoire.

    Es-tu plus à l'aise maintenant ?

    L'eau ruisselait sur mon dos nu et je passais une main dans mes cheveux afin qu'il ne tombe pas légèrement sur mes yeux. Seul nos regards remplissaient la pièce d'une chaleur humaine et seul la douche raisonnait dans ce lieu désert. Un silence s'était installé entre nous et je me doutais bien que j'en étais la cause car j'étais persuadé que la jeune femme ne s'attendait pas à ce que je me mette complétement nu. Cela prouvait bien que j'étais prêt à tout afin de charmer une femme et surtout prêt à tout afin de connaître la raison de sa froideur. J'étais connu pour être directe et je comptais bien avoir des explications,

    J'ai besoin que tu m'éclaires sur un point. Pourquoi m'évites-tu depuis cette fameuse soirée durant laquelle nous avons longuement parlé ?

    Cette fois-ci, elle n'allait pas pouvoir s'échapper grâce à des excuses bidons ou en se faufilant derrière une porte dérobée, elle allait devoir se montrer honnête avec moi et ne plus me faire perdre mon temps avec son comportement.
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MessageSujet: Re: Tell me your secret || Perdita Tell me your secret || Perdita EmptyMar 29 Mar - 20:54

    Si j'étais prête à m'attendre à ça ! Vraiment pas, en temps normal, les vestiaires féminins était réservées aux personnes de ce sexe. A croire que le jeune homme n'avait pas prêter attention à l'insigne sur la porte qui montrait tout à fait une jolie demoiselle en jupe. Enfin, on peut le pardonner à moitié parce que parfois, on n'hésite à savoir si la personne en face de nous est une fille ou un garçon et c'est à ce moment là qu'on se retourne la tête pour savoir lequel est le bon. Mais pour cette situation, il était totalement clair que Sandro était tout ce qu'il y avait de plus masculin et de même pour la jolie blonde. Donc, il y avait sans aucun doute un mal attendu. Seulement, en connaissant les profondeurs de leur relation " amicale ", on se doutait qu'il y avait quelque chose là dessous. Néanmoins amicale était un bien grand mot, la jeune femme avait imposé dès le départ une certaine distance dont il n'avait pas connaissance des raisons. Une vieille histoire qui remonte, il y a bien une dizaine d'années. J'étais donc décidé à essayer de ne pas lui en parler, ça pourrait très bien le faire rire. Autant que moi, ça avait pu me blesser à l'époque. Puis s'il ne s'en souvenait pas c'est tout autant pire car cela voudrait dire qu'elle ne l'a pas marqué. Seulement, elle avait hormis que face à elle se trouvait un Da Volpedo. Avec ce nom, on ne pouvait qu'être audacieux et persévérant. Il s'avança vers elle, comme si de rien n'était, comme si elle était vêtue d'un long manteau de fourrure, un bonnet, des gants et une grande paire de bottes. « Qui m'a autorisé à entrer ? Crois-tu vraiment que j'aie besoin d'une permission pour t'admirer dans toute ta splendeur ? » Le regard sombre, je me demande quelle mouche l'a piqué. Est ce qu'en se levant ce matin, il s'était dis : si j'allais dans les vestiaires des filles pour voir si une d'entre elle s'y promenait. Ou est ce qu'il m'avait suivi jusqu'ici ? Dans les deux cas, il avait l'étiquette de pervers. Cela ne devait surement pas le dérange vu le large sourire qu'il affichait à l'instant. « Et tu savais que j'étais ici ? Ou c'est juste le fruit du hasard ? Monsieur le voyeur. » Comme si le temps s'était arrêté pour lui, il restait figé comme s'il avait vu un ange tout droit descendu du ciel. Et non, c'est pas un ange que tu as devant toi, mon cher.

    Je ne savais pas si je devais bouger et entourer ma taille d'un drap ou alors rester telle que j'étais.. Son regard se faisait de plus en plus insistant. J'avais cette impression qu'il pouvait voir à travers moi. Son regard perçant, Sandro était tout à fait charmant même s'il m'avait blessé. Peut être c'était une futilité, peut être pas.. Le fait est qu'il m'avait fait pleuré à l'époque. Je n'avais jamais oublié cet été, il avait été d'ailleurs le pire. Je n'avais plus osé sortir en compagnie de mes boucles et encore moins quand le jeune homme se trouvait dans les parages. Soudainement, il se recule et je laisse échapper un léger soupir. Quand je me retourne pour me rincer, j'entends les choses voler. Un pantalon, un haut, des chaussures, chaussettes et bien sûr son slip, le beau brun ôte tout sans exception . « Es-tu plus à l'aise maintenant ? » C'est là que je compris le sens de sa phrase précédente. J'avais pensé qu'il avait décidé de me laisser, qu'il avait réalisé que ce n'était pas les meilleurs conditions pour discuter. Sauf que je m'étais donc encore trompé sur toute la ligne. Il était donc pire que moi! Alors que je me trouvais surprenante parfois. Le bel italien était bien pire que moi. S'avançant pas à pas, je reste figé. Mes membres sont tendus et j'évite de respirer pour que mon souffle ne vienne pas l'effleurer. Je ne sais quelle autre idée ça pourrait encore lui donner. Il est là, n'ayant aucune crainte à se rapprocher de moi. Alors que je pourrai très bien le rendre aveugle avec le peu de mousse que j'ai dans la main. Lorsque mon dos touche le mur de la douche, je réalise qu'il m'a prise au piège. Je ne peux pas être cette petite fille qui a pleuré toutes les larmes de son corps l'été de ces huit ans. « Je n'utiliserai pas les mêmes termes mais je dirai plutôt que nous sommes sur le même pied d'égalité. » Je sourie et captive son regard le temps que je peux. Aucun homme ne m'a fait peur, ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer et encore moins avec cet énergumène. Cependant dans les secondes qui suivent, Sandro reprend un air plus sérieux et moins vicieux. Je me doutais bien qu'il en avait vu des femmes nus mais je n'étais pas l'âme d'une nudiste. Il était tout à fait normal que la situation me mette mal à l'aise. Je faisais quand même de mon mieux pour ne pas qu'il puisse remarquer ceci. Il serait bien trop fière de m'avoir mise mal à l'aise et il pourrait croire que je le trouve charmant. Même si c'est totalement le cas, son corps est une vraie perfection. Reprenant la discussion, Sandro semble attendre quelque chose de ma part. « J'ai besoin que tu m'éclaires sur un point. Pourquoi m'évites-tu depuis cette fameuse soirée durant laquelle nous avons longuement parlé ? » Cette question, je l'attendais. Allez savoir pourquoi mais un jour, je m'étais dit qu'elle arriverait. Je m'avance alors, n'ayant aucune crainte - enfin si mais cachée profondément - de l'approcher. Mon corps vient se coller au sien. Je sens la douceur de sa peau et les formes qu'il porte. Bien foutu ! L'eau coule sur nos corps. Le visage plus haut que le mieux, je lève le regard et ajoute quelques paroles. « T'éviter ? Tu crois vraiment ? Peut être que tu devrais fouillé dans des souvenirs plus lointain. Mais si rien ne te revient, c'est que ce n'était pas bien important.. » Reprenant mes distances, je finis de doucher. Me lavant le ventre et les bras, je me rince aussitôt.
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Swan Cartwright-Hansen
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