the great escape
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g a ë l & m i c a h;; " promise me you'll never forget me because if I thought you would I'd never leave "

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gaël l.c & micah w.s
Tu sais, « pour toujours », c’est un temps très très long. Mais le temps a une façon bien à lui de changer les choses... ;; rox & rouky




Planté devant le rayon des peintures depuis quelques minutes désormais, j'hésitais encore quant à la couleur idéale choisie qui allait fléchir dans ma chambre. La merveilleuse chambre que ma sœur avait décoré avec joli soin. Enfin avec joli soin, c'était peu dire. La jeune femme s'était bien amusée à habiller la couleur bleue de la chambre avec une belle frise d'enfant de quatre ans. Lorsque j'étais arrivé quelques jours plus tôt, ma place de bâtard avait refait surface. Et j'avais compris que loin de leurs parents, cette clique d'hypocrites et de grandes gueules ne me feraient aucuns cadeaux. Tout comme je ne comptais pas leur en faire. La bataille lancée, les offensives débutées, les chances pour que l'un de nous en sortent indemne relevaient de l'utopie. Mais s'ils espéraient que j'allais me reposer sur mes lauriers et les laisser m'offrir le pire cauchemar qu'ils avaient sûrement déjà dû planifier pour moi, c'était mal me connaître. Le vilain petit canard comme ils s'amusaient à m'apostropher allait bientôt déployer ses grandes ailes, qu'ils se tiennent prêt. Je détestais l'idée de vivre avec eux et j'espérais bien vite trouver quelqu'un chez qui je pourrais prendre refuge. Non, cela n'avait rien avoir avec de la fuite, je comptais juste m'épargner quelques désagréments qui nuiraient à ma bonne humeur. En attendant, j'allais devoir m’accoutumer pendant quelques semaines à entendre chaque jour leur lot de moquerie à mon égard. Grand bien leur fasse, leur perfidie glissait sur moi comme l'eau ruisselait sur la peau. Je regardais les différents pots de peinture posés devant moi. Mon envie de couleur pour les murs de ma chambre transvasait entre un gris métallique ou un noir mélanique. Non pas que je sois un adepte fétiche des couleurs sombres et de tout ce qui demeurait dans le gothique, mais à vrai dire, après la première attaque des plus mesquines de ma chère sœur, il me fallait de la couleur sombre pour camoufler cette belle frise qui ornait les murs de la chambre. Dans le genre je me fous de ta gueule et je précise que tu n'es pas le bienvenue, Cadence m'avait bien fait passer le message. Connasse va. « Je peux vous aider ? » m'apostropha une vendeuse. Plutôt mignonne en plus. Elle avait du remarquer que je ne bougeais de ce rayon depuis un bon moment désormais, n'arrivant pas à me décider et laissant divaguer mes diverses pensées sans parvenir à me concentrer sur la mission du jour. Cela demeurait un de mes plus gros défauts probablement. Je demeurais un éternel rêveur. Ma mère m'en avait souvent fait la remarque, lorsque j'étais enfant et que ma durée de repas s'éternisait, trop occupé à penser à mes jeux, à mes copains ou à comment j'allais occuper ma soirée pour continuer à portée ma fourchette à ma bouche. En classe, mes professeurs s'étaient souvent lassés de me faire la remarque. Dans le genre « Gaël arrête de rêver », « Gaël tu m'écoutes là ? », « Hé oh Gaël redescends sur terre ». Et ce que j'aurais aimé leur répondre que non, je ne désirais pas redescendre sur terre, parce que là-haut, dans mes songes les plus profonds, tout était beaucoup plus beau et plus simple qu'ici. Que là-haut, l'étiquette du mec qui n'avait pas de père s'effaçait en un clignement d'oeil. Que là-haut, c'était bien plus beau que le quotidien ici, qu'il n'y avait pas de mère malade risquant de mourir lors des prochains mois. Mais souvent, je me taisais, secouais la tête légèrement, balançant de parts et d'autres ces pensées obsolètes et souriais au professeur, le rassurant sur mon acuité à suivre son misérable cours. « Non ça ira merci, j'ai juste du mal à me décider ». Sourire à la demoiselle, avant qu'elle ne tourne les talons, me laissant dans ma contemplation. Gris, noir, noir, gris. Gris ou noir. Ben pour la peine, ça sera gris et noir. Autant essayer les deux couleurs pour voir laquelle serait mieux à même de camoufler cette frise de merde. Les deux pots de peinture en main, je me dirigeai d'un pas décidé vers les caisses. Vingt dollars, merci au revoir, oui bonne journée à vous aussi.

« Do Mi Sol Do Do Sol Mi Do, Do Mi Sol Do Do Sol Mi Do, ce travail fastidieux qu'on fait sans effort, un beau jour pourra valoir son pesant d'or, et vous permettra de jouer de ravissants accords. Apprenons nos gammes et nos arpê..ges ». Mes deux écouteurs calqués sur mes oreilles, je poussai mon lit et mes diverses affaires non déballées au milieu de la pièce pour éviter toute tâche de peinture. La musique du dessin animé les aristochats émanait de mon ipod touch, que je m'efforçais de ne pas mettre fort, au cas où un des Levy-Carcenac entende ma douce mélodie et se mette à jurer diverses railleries à mon égard. Je n'étais pas masochiste et ne comptais pas le devenir. Mais éternel enfant au fond de mon abîme, les classiques des walt disney ne pouvait camoufler quelconque secret. Je les connaissais tous par cœur et il m'arrivait encore d'écouter les diverses chansons de plusieurs de ces dessins animés. A commencer par les aristochats, en passant par aladin, sans oublier pocahontas et j'en passais et des meilleures. J'ouvris les pots de peinture en hochant la tête de droite à gauche au rythme de la chanson. Je fredonnais l'air tout en ouvrant le premier pot de peinture gris. Le pinceau trompa dans la peinture avant de venir embrasser le mur. Je passai une première couche sur la frise avant de témoigner que le dessin se voyait encore. J'ajoutai une seconde couche, dans l'espoir qu'en les superposant, cela finirait par totalement atténuer les descriptions lorgnant sur mon mur. Une troisième couche arriva sur le petit bout de mur que je m'évertuais à cacher mais rien n'y fit, on apercevait encore la frise. Je lâchai le pinceau dans une sorte de bassine, puis ouvrit le pot de peinture noire, espérant que cette fois-ci, on n'y verrait que du feu. Le noir n'était sans doute pas la couleur la plus accueillante qui soit, mais finalement, elle se mariait plutôt bien avec le bleu que Cadence avait choisi pour le reste de la pièce. J'entamais une première couche qui entama de bien camoufler le tout puis une deuxième achever de faire proliférer ces gueules de calimero. J'en souriais de satisfaction. Si la blonde qui me servait de demi-soeur pensait me blesser avec sa stupide décoration, qu'elle en soit immédiatement rassurée, puisque décorations il n'y avait plus. Ou du moins, il n'y allait plus avoir d'ici quelques minutes. Je m'évertuais à peindre cette frise qui ne serait plus dans quelques instants. Au bout d'une bonne heure d'efforts, cette dernière en était recouverte au trois-quart. Le soleil s'était invité et baignait ma chambre d'une lumière dorée qui donnait plus l'envie de profiter de cette chaleur sur le visage plutôt que de rester enfermé ici. Je coupai ma musique, posai mon pinceau et laissai tout en plan dans ma chambre avant d'aller me doucher. Du noir pleins les mains, non je n'allais pas me montrer tel un vulgaire artisan de chantier. Les railleries de mes frères et sœur, j'en avais eu assez la veille.

Je venais de m'attabler dans le parc de l'université, bouquins de maths jonchant la table. Le soleil caressait ma peau et j'en profitais pour orner mon visage de lunettes de soleil. Lunettes aviator sur le nez, je ressemblais à n'importe quel étudiant de l'université à profiter de cette journée ensoleillée. A défaut que moi, dans le genre belle gueule irrésistible, on ne pouvait me blâmer d'avoir un physique avantageux. Je me plongeai dans les divers théorèmes que m'exposait ce bouquin. Stylo en main, je griffonnais les réponses qui me paraissaient évidentes, avant de raturer, constatant une erreur et de recommencer jusqu'à trouver la bonne solution. Un médecin, étant petit, m'avait diagnostiqué d'élève intelligent, voir très intelligent, ce qui avait eu don de rassurer ma mère sur mon hyperactivité de gosse. Et aujourd'hui, j'exploitais cette intelligence pour devenir le meilleur. L'esprit de compétition ancré en moi, il fallait que j'obtienne les meilleurs résultats, les meilleurs performances. Il fallait que je me démarque des autres. Je ne souhaitai briller de mon nom de famille réputé, alors je misais sur l'intelligence. Je ne désirais pas être vu comme étant Gaël, le fils de Charles Levy-Carcenac, frère de Lucas, Gaulthier et Cadence, mais Gaël, l'alpha au quotient intellectuel supérieur à la moyenne, Gaël, le nouveau sympa et sociable. Mon patronyme n'allait pas juger en ma faveur ici, je le pressentais et je m'interdisais de m'en servir ne serait-ce que pour obtenir la faveur de quelqu'un. Je soupira, raturai une nouvelle fois ma feuille, m'agaçant à ne trouver la solution adéquate. Je ne connaissais pas encore grand monde ici, voir quasiment personne étant arrivé la veille. A part Roméo, mon président de confrérie et qui semblait être un type des plus sympas. Concentré et en plein calcul, une voix cristalline capta mon attention. La jeune demoiselle était à priori en pleine conversation téléphonique et je me risquai à tourner la tête dans sa direction. Sa blondeur et son visage angélique me stupéfia. Et je la reconnu d'entre milles. Micah se trouvait devant moi, quelques mètres seulement nous séparant. Dix ans à peu près que je ne l'avais pas vu et pourtant je reconnaissais ses mimiques qu'elle avait déjà lorsque nous étions à l'école primaire. Son visage n'avait pas tellement changé depuis la dernière photo qu'elle m'avait envoyée et qui remontait à quelques années déjà. Son teint s'était embellie et c'était une magnifique jeune femme qui se trouvait désormais face à moi. Je me levai de ma place, attendant qu'elle ait fini sa conversation. Alors que je m'avançai vers elle, la jeune femme raccrocha et commença à tourner les talons. Je la rattrapai en deux enjambées. « Micah ! » l'interpellai-je en posant ma main sur son bras pour qu'elle stoppe sa cadence et se retourne vers moi. Chose que la jeune femme fit et je lus dans ses yeux de l'étonnement mélangé à de la surprise. « Ben alors, tu ne reconnais pas ton n'amoureux ? ». Petite voix enfantine et sourire pour tenter de faire ressurgir ses souvenirs lointains. Micah avait été mon amoureuse d'enfance, la toute première, avec qui j'étais toujours resté en contacts lorsqu'elle avait du quitter notre école et notre ville. Néanmoins, elle avait manqué beaucoup de choses dernièrement, comme j'avais du en manquer beaucoup dans sa vie aussi. Les relations épistolaires demeurant toujours très fragiles et instables. « J'avoue avoir grandi et changé, mais de là à ne pas du tout reconnaître ma beauté enfantine, tu me vexes là Micah ». Je lâchai un petit rire. « Comment tu vas ? ». Question bateau pour un début de retrouvailles, mais sous-entendu pour dire qu'est-ce que j'ai raté dans ta vie. Devant elle, je redevenais le petit garçon sans papa, que Micah avait toujours connu. Elle, c'est mon n'amoureuse.
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g a ë l & m i c a h;; " promise me you'll never forget me because if I thought you would I'd never leave " 10hom4m g a ë l & m i c a h;; " promise me you'll never forget me because if I thought you would I'd never leave " 688mmh
❝ here comes the sun little darling❞
Little darling, it's been a long cold lonely winter, little darling, it feels like years since it's been here ❝ I used to believe in forever, but forever was too good to be true. Promise me you'll never forget me because if I thought you would I'd never leave. You were the one who made things different, you were the one who took me in. You were the one thing I could count on, above all, you were my friend. When I'm with you I feel like I could die and that would be alright.❞ feat micah & gaël .♥. miel ;;
little darling, it feels like years since it's been here ♪ Je marmonnais avec nonchalance et hasard quelques paroles me traversant l'esprit. Une mélodie célèbre contraignant mon esprit à penser musique là où ma seule volonté était de m'intéresser à la biologie. J'avais aujourd'hui un manque d'attention flagrant là où d'ordinaire j'étais la plus assidue des élèves possibles. Je sifflotais la musique avec entrain, bien que restant assez discrète afin de ne pas importuner mes camarades alpha révisant non sans peine leurs cours à mes côtés. L'inconvénient d'avoir une chanson dans la tête depuis l'aurore, elle se grave dans votre esprit telle une véritable fanfare et ne vous quitte plus jusqu'au coucher. Je poussais un profond soupir, rien de tel que l'agacement de sois-même pour débuter des révisions. Le meilleur restait que je ne pouvais en vouloir à personne, j'étais seule maitresse de mes pensées, quand bien même j'aurais voulu accabler quelqu'un pour la journée plate, sans vie et ennuyeuse à mourir que je vivais à présent. Je n'étais pas du genre à en vouloir à qui que ce soit, plus conciliante que moi tu meurs. Sauf pour Sandro, mais lui il méritait qu'on l'écartèle et qu'on le donne en croquette à des chats de gouttières. Longue histoire, pas assez d'énergie pour déblatérer là-dessus ni-même y penser. Second soupir. Encore une histoire qui me tourmentait, j'avais la tête ailleurs dès lors que mes prunelles croisaient un objet familier, un endroit pouvant me rappeler quoi que ce soit d'assez intéressant, me permettant ainsi de divaguer partout exceptée sur mes copies de biologies, soigneusement rédigée de mon écriture ronde. Je toussais un moment, provoquant les sifflements agacés de mes comparses Alpha, dont l'un eut même l'audace virulente de m'adresser un regard colérique. Je fronçais les sourcils, comprenant bien que j'interrompais mes paires dans leurs études et que ma présence dérangeait plus qu'elle n'était requise. Même chez les Alphas, je n'avais plus ma place, c'est pour dire. Dès que je rejoignais un endroit, j'avais la vil impression d'être une pariât. Bien évidemment, tout cela n'était que psychologique, personne n'avait d'intérêt concret pour moi et les rares personnes qui en avait, je m'arrangeais soit pour le faire fuir, soit pour les cuirs moi-même. J'étais malade, je n'avais pas le droit de faire dans le sociale là où mes jours étaient compté. D'autant qu'ils l'étaient encore plus depuis le quatorze février. La saint-valentin avait précipité ma chute plus que ce que je ne l'aurais cru, ces derniers temps, je me baladais le teint blême h-24. Depuis la fusillade mon teint déjà d'ordinaire pale se décrépissait en un blanc quasi morbide que je n'essayais même pas de camoufler au moyen d'un bon fond de teint, car je n'aimais pas ça. Le naturel chez moi primait toujours, même lorsqu'il s'agissait de cacher au monde entier que j'étais désespérément malade. D'ailleurs, il fut l'heure pour moi d'aller balader mon teint blafard au reste du campus, constatant bien que ma présence dans le pavillon Alpha ennuyait plus qu'elle n'était inutile. Je ne révisais pas, j'importunais tous le monde, autant allez profiter du beau soleil californien et peut-être qui sait, prendre des couleurs lors d'une belle promenade. Agrippant mes livres de biologie dans l'étreinte de mes bras, je serrais le paquet contre ma poitrine et poussait ma chaise sous ma table avant de quitter l'antre des bleu ciel. Lunette de soleil sur le nez, aujourd'hui je me la jouais cool. Au moins personne ne remarquerait que j'étais éreintée, n'ayant que très peu dormi la nuit précédente, mais paradoxalement, n'arrivant pas à trouver le sommeil, les cernes seyaient mon visage avec peut-être plus de ténacité que le blanc neige de ma peau. Le teint je ne pouvais rien y faire, par contre les cernes, pas de problème, Micah a des aviator pour palier. Déambulant paisiblement sur un chemin de gravier, je fus toutefois déconcentrée dans ma marche héroïque par mon téléphone dans ma poche. Me saisissant de l'objet avec finesse, je pris le temps de d'abord lire avant de répondre. Peter Parker-Kennedy . Oh tiens. Mon cœur piqua un sprint. Pourquoi, j'avais encore du mal à le savoir. Peut-être d'embarras quant à la nuit du quatorze, ou bien car j'avais du mal à m'avouer une certaine réciprocité quant à une certaine déclaration, ou bien que justement, il n'y avait aucune réciprocité et je n'avais pas envie de le lui avouer, ou bien simplement parce que j'étais une idiote qui n'avais pas encore remerciée le héros pour lui avoir sauvé la vie. Trop de réflexion d'un coup, je hoquetais avant de décrocher. La conversation s'engagea, toutefois je continuais ma progression vers le parc de notre grande Université, d'un pas peut-être plus lent pour le coup, mais tout de même . Dialogue ma foi simplet, bien que je remarquais que quelque chose n'allait pas. Le ton de sa voix était différent et je ne su sur le moment sur cela me plaisait ou non. J'avais du mal à coller une étiquette sur ce que je pensais de Peter, de loin, de prêt, en globalité, avec précision. Il était un peu ma grande question existentielle du moment. « .Tu as l'air différent. » l'avisais-je d'une voix inquisitrice, mais sommes toutes calme, posée. Je restais sage, ne me permettais pas de le juger, mais remarquais cependant qu'il mettait plus d'aplomb et beaucoup moins d'humour dans ses paroles. Lui que j'avais connu grand comique avait à mes yeux bien évolué depuis notre dernière rencontre. Je fronçais les sourcils face à son petit silence alors qu'il se décidait à répondre. « .Et c'est mal ?. » Mes sourcils se froncèrent de plus belle. C'est quoi cette réponse ? J'avais du mal à composer avec son attitude, perturbée par le soudain changement. J'avais appris il y a peu que sa présidente de confrérie l'avait mis à la porte sans préavis, prétextant comme excuse officielle qu'il avait un comportement ne correspondant plus à l'esprit Iota. L'esprit Iota, tu parles. L'esprit sportif on est née avec, ou non, mais cela ne s'acquiert pas. Je crois. C'est comme le comportement alpha, on ne devient pas consciencieux, soit on l'est du départ, soit on est bête comme ses pieds. La vie ne connaissait pas de complication à mon sens. « .Peter... » murmurais-je une brin désarmée. La conversation ne risquait pas d'aller très loin, je me mordis la lèvre dans un profond moment de silence et de réflexion. « .J'ai aussi un peu bu peut-être, j'avoue. » renchérissait-il, provoquant ma surprise la plus totale. Mes prunelles cachées derrières mes lunettes de soleils, je levais les yeux au ciel, mon autre bras occupé à étreindre mes livres lâchant soudain mon précieux sésame au sol. Merde. Je tapais du pied, aujourd'hui ce n'était pas ma chance, comme d'habitude dirons-nous, mais là plus que jamais. « .Mais qu'est-ce qui te prends ?. » demandais-je à Peter alors que je m'abaissais afin de reprendre mes livres tombés dans l'herbe fraiche. Tiens, j'étais enfin arrivé dans le parc, l'herbe fraiche était mon indice. Me redressant, j'accordais toutefois une attention plus particulière au discours à moitié ivre de Peter, me demandant si il allait encore me faire le coup de la déclaration, pris sous l'emprise de l'alcool. Micah n'est déjà pas très fan des déclarations d'amour, mais alors ivre, c'est le comble du comble. « .Laisse tomber Micah. On se voit plus tard. » termina-t-il sur une note plus sérieuse. Se voir plus tard alors que je ne l'avais pas vu depuis des semaines, bien entendu. C'était entièrement de ma faute, j'en convenais. Néanmoins cela ne m'empêcha pas d'avoir la langue bien pendue, pour une fois et de répondre de contrariété. « .Avec une gueule de bois ou pire, encore ivre ? Non merci Peter. Nous discuterons une fois que tu auras repris tes esprits. » tac, pim. Je raccrochais sans préavis. Je n'aimais pas les personnes qui buvais, fumais ou quoi que ce soit de ce genre. Une hygiène de vie bien stricte pour une leucémique aiguë condamnée. Certains ne se rendaient pas compte de la chance qu'ils avaient de vivre sainement, en bonne santé et préféraient se plonger dans les drogues plutôt que de prêcher la bonne santé. Peter, à première vue en faisait désormais parti. Nous verrions cela plus tard, au pire. Partir en live ne veut pas pour autant dire perdu à tout jamais. Comme il le disait si bien, nous nous verrions plus tard. Et sobre s'il vous plait.

Bref. Au moins cette conversation ô combien intéressante m'avait donné l'opportunité de passer mon chemin vers le parc sans pour autant subir les affres du temps. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire nouilles, j'étais arrivée au parc, prête à me laisser mordorer au soleil tel un tournesol. Baladant mes lunettes de soleil sur l'immense carré d'herbe jonché de tables où révisaient et/où s'amusaient mes camarades, je me mis en quête de l'endroit idéale où poser mes fesses. « Micah ! » Oui c'est moi ! Concentrée dans ma mission, mais surprise par l'interpellation, je posais dans un premier temps un regard inquisiteur sur le bras qui me saisissait avec entrain. De la main posée sur mon bras, mes prunelles remontèrent jusqu'au visage d'un jeune homme semblant me connaître, de toute évidence. Je contemplais son sourire perplexe. Non, connait pas. Mes prunelles détaillaient ses traits avec minutie, cherchant à captiver un quelconque souvenir, n'importe quoi qui puisse me mettre sur la voie. Seulement rien, j'avais l'impression que son visage m'était familier, mais que j'étais à des années de pouvoir deviner son identité. Fronçant les sourcils, m'apprêtant à faire la personne malpolie ayant la mémoire courte, je fus néanmoins coupée, dieu merci. « Ben alors, tu ne reconnais pas ton n'amoureux ? » Mon amoureux. Oui, oui pourquoi pas écoute. Coincée entre Sandro, Peter, j'en passe et des meilleurs, pourquoi pas oui. Au point où j'en suis. Je contemplais le monsieur avec effarement, avant de balancer avec ironie : « .Oh, mon amoureux, rien que ça. » Mon amoureux. Cela faisait longtemps que l'ont ne me l'avais pas sortie celle-là. L'inconvénient d'être blonde, tous le monde vous crois idiote, donc tous le monde s'en joue. Sauf que là pour le coup, il semblait sincère et j'avais la douce impression que j'étais celle de nous deux qui restait complètement dans l'ignorance. J'avais beau examiner ses traits avec le plus de minutie possible, mes souvenirs avaient du mal à me ramener dans la réalité. Ou bien ne cherchais-je pas assez loin, qui sait. « J'avoue avoir grandi et changé, mais de là à ne pas du tout reconnaître ma beauté enfantine, tu me vexes là Micah » Non, non la Micah elle a du mal et dans cinq minutes, elle va se mettre à hurler à l'agresseur. Mes sourcils se froncèrent de plus belle, nevertheless au moins maintenant il me donnait une période précise ou chercher, ce grand seigneur. « . T'as beauté enfa... » marmonnais-je avant de réaliser. Oh dear. Ce sourire, reconnaissable entre mille, ramené du passé par un bras vieux d'une dizaine d'année. J'en aurais presque eut honte d'avoir oublié, du moins d'avoir mis autant de temps avant de réaliser qu'il s'agissait bien, devant moi, pour toi public... « . Gaël ? Gaël Levy-Carcenac ?. » La honte si je me trompais, mais enfin je n'étais plus à cela prêt maintenant, pourvue d'une maladresse bientôt légendaire, cela ne serait qu'une gaffe parmi tant d'autre si je me trompais. Sauf que, sa bouille ne trompait pas, j'étais convaincue de ce que j'avançais. Le petit Gaël, mon petit amoureux. « Comment tu vas ? » Mes mains se plaquèrent sur mes joues sous l'effet de la surprise, mes livres au préalablement posé sur la table la plus proche de nous, je me contentais de le contempler avec émerveillement, examinant son visage avec candeur. Oh qu'il était beau mon Gaël. Oh comme nous avions changé. « .Mais comment je vais, on s'en fiche ! Qu'est ce que tu fais là ?! . » annonçais-je d'une voix enjouée, j'avais envie de le secouer comme un prunier, dans tous les sens. Qui se préoccupais de comment j'allais là où nous nous retrouvions après des années de séparation, parsemée certes de quelques lettres et mails, mais grande séparation. « .Même pays, même ville, même université. Avoue, tu fais exprès. Tu es venue retrouver tes premières amours. » poursuivis-je avec malice. J'étais tellement excitée, j'avais l'impression de retrouver mon doudou favoris, perdu lors d'une balade. Grande valeur sentimentale les doudous lorsqu'on est enfant et à présent, j'avais l'impression de retrouver le mien, autant dire, surexcité. « . Enfin, ton premier amour. » me sentis-je obligée d'annoter. Les souvenirs fusaient de toute part, je lui adressais un grand sourire amusé, presque aussi amusé aujourd'hui que la foi où il s'était essuyé le nez sur le revers de sa manche. Ah Gaël et son romantisme, sa distinction, son sens inné pour la bêtise aussi. Dieu me le préserve, ce petit à l'époque avait été le compagnon parfait pour débuter mes amours. Réflexion faite, il était probablement mon histoire d'amour la plus réussie, s'en était risible. « . Tu vas me faire avoir une crise cardiaque idiot ! . » m'amusais-je en tapant des mains et par la même occasion, en lui sautant dans les bras. Accolade simple mais assez forte pour lui signifier ma joie de le retrouver. Je n'étais pas du genre très tactile, mais si je l'avais été, je lui aurais probablement sauté dessus, nous serions tombé à la renverse dans l'herbe et fais quelques égratignures au passage, comme des gosses. Sauf que nous étions adultes et ne sachant pas comment réagir à son égard, je restais dans le simple et bref, bien qu'au fond je bouillonnais d'excitation. Gaël mon amoureux, dans mon université. Tiens, ma vie fade, morne et sans intérêt vient de prendre des couleurs. « . Tu ne m'aurais pas prévenue d'ailleurs, par hasard. » ajoutais-je d'un ton inquisiteur, sourire aux lèvres. Ah mon Gaël. ♥

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Je veux pas couper les ponts juste m'en éloigner, faut bien que les gens puissent traverser. Et comme ça on pourrait encore, se croiser...




C’est comme ça qu’on a gagné la partie. Ensemble. Heureux. Et là, au fond du béton, on a enfin partagé notre rêve d’enfant : le rêve d’un amour sans fin... Ah Micah. Je n'avais pas été certain de reconnaître sa posture et ses mimiques. Et puis de dos, ce n'était pas forcément évident de reconnaître quelqu'un. Mais une Micah, on ne l'oubliait pas. Ni des cheveux dorés comme le soleil comme les siens. Micah sans ses longs cheveux blonds, ce n'était pas Micah. Même lorsque je l'avais connu étant gamin, elle les portait déjà plus bas que les épaules. Des filles l'avaient longtemps jalousées. Et moi, combien de fois mes doigts n'avaient pas fini se baladant et se faufilant entre ces longs fils couleur soleil et doux comme la soie. Je me rappelais les après-midi allongés sur l'herbe, les yeux rivés sur un ciel bleu et sans nuages. La tête de Micah posée sur mon ventre, mes yeux caressant ses cheveux et on s'imaginait vivre là-haut, avec Peter Pan, Aladin, Berlioz des Aristochats qui aurait été notre animal de compagnie et j'en passais et des meilleures. Nous avions le même esprit rêveur, la même aspiration à s'échapper de notre quotidien routinier. Quotidien qui nous bouffait la vie, rongeant petit à petit notre enfance qui s'échappait au fil des secondes et des années. Nous aspirions à une vie haute en couleur, parsemés de rêves et d'étoiles. Mon esprit enfantin ne m'ayant jamais quitté, je me remémorais avec vivalité tous ces moments passés avec Micah. C'était pourquoi nous nous entendions si bien. Nous étions pareils. Des gamins un peu perdus dans ce monde d'adulte qui les faisaient vaciller. Et pour ne pas perdre pieds, ils préféraient retourner dans leurs rêves à eux, rassurants, idéalisants et pleins de belles promesses. Des belles promesses pleins de ciel bleu, de magie et d'optimisme. C'était l'utopie de l'enfance, on croyait pouvoir tout dominer tout le temps, on pensait naivement que le monde était beau et plein d'espérance, jusqu'à tomber la première fois en s'apercevant que finalement, des tas de petites embûches allaient venir obstruer notre parcours tout au long de notre chemin. Et nous n'avions pas non plus imaginés être séparés si tôt. Mais c'était pour mieux se retrouver par la suite sans doute. Le karma, destin, connerie du genre quoi. Celle qui indiquait que toutes les personnes censées finir ensemble se retrouvaient forcément un jour. Et bien nous y étions. Après des années de relations épistolaires, aujourd'hui je revoyais ma Micah. En légèrement plus grande et beaucoup plus belle aussi je devais bien l'avouer. « Lui-même en personne ! » lui souriai-je, bien content qu'elle m'ait enfin reconnu. Ce devait bien faire dix ans que l'on ne s'était pas vu donc je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir d'avoir mis du temps à remettre un nom sur ma magnifique pomme. Lorsqu'elle était repartie avec son père, j'avais pressenti comme un arrière-goût d'adieu. Au fond, nous savions tous deux que nous n'allions probablement jamais nous revoir. Elle ne savait pas où elle partait si même elle allait revenir un jour par ici. Et moi, je me doutais ne pas pouvoir faire le tour du monde pour la suivre. Pourtant, du haut de mes sept ans, j'en aurais été capable. Suivre mon amoureuse à travers le monde, parce qu'à cette époque-là, qu'elle comptait. J'aurais été capable de me fabriquer un petit baluchon et d'embraquer avec elle, à bord de ses rêves. Moi aussi je voulais voir du monde, voyager, rencontrer les grizzlis et les kangourous. J'aurais voulu la suivre n'importe où, mais ailleurs. Avec mon petit cœur d'artichaut et ma bouille de bébé. A cet âge-là, on pensait souvent que tout nous était à portée de main, que rien n'était grave. Je me revoyais encore dire à Micah que c'était pas grave, que j'allais venir la voir dans sa nouvelle maison, à l'autre bout de la planète, sans prendre conscience que des milliers et des milliers de kilomètres nous sépareraient, sans que l'argent de ma mère puisse les combler en ayant l'opportunité de lui rendre visite. « Mon chéri, il va falloir que tu acceptes le fait de ne plus voir ta petite copine. Je ne pourrais jamais te payer le voyage c'est oublie cette idée ». Bim prends toi ça dans la gueule petit Gaël. Comment faire comprendre à un gamin de même pas dix ans qu'il ne reverra jamais son amoureuse. Qu'à part tenter de rester en contacts en ayant une relation épistolaire, il ne pourrait espérer mieux. A l'époque, je ne voulais pas le comprendre. J'espérais qu'une solution miracle me permettrait de revoir ma Micah un jour. « Mais maman, son papa il est riche alors... ». Alors c'est non m'avait clarifié ma mère. Au moins, ça avait le mérite d'être clair. Mes illusions de petit garçon en avait pris un sacré coup et j'avais du accepter le fait de laisser partir ma Micah, sans la moindre espérance de l'a revoir un jour. On s'était promis de ne pas pleurer, parce que c'était pour les faibles. Mais lorsque la voiture de la petite fille avait fini par tourner au coin de la rue, des perles salées s'étaient déferlées sur mes joues rosies de tristesse. Je venais de perdre mon amoureuse, mon meilleure amie, ma sœur et il m'était difficile de l'admettre. « T'en auras mis du temps à me reconnaître, tu m'aurais presque vexé, pensant que j'avais toujours gardé ma bouille d'enfant qui fait fondre toutes les filles » ironisai-je. Dire que je n'avais pas de succès auprès de la gente féminine serait d'une pure hypocrisie. Mes yeux bleus, ma bouille angélique et mon sourire colgate avait souvent raison de n'importe quelle fille, de n'importe quel âge. Que ce soit avec celles de mon âge ou même des plus âgés, je savais user de mes charmes pour arriver à mes fins. Cela dit, je ne faisais jamais cela de façon malsaine. Il s'agissait plutôt d'user de ma bonne parole et de mon sourire pour négocier ou monnayer quelconque article ou objet dont j'aurais besoin. Les gens notamment les femmes abdiquent plus facilement devant un bel homme qui sait manier l'art de la parole et de la persuasion. Ca tombait bien, j'excellais dans cet art. C'était plus facile d'obtenir des services de différentes personnes lorsqu'on allait dans leur sens et de façon contournée. Le secret, qu'on ne s'aperçoive pas que la gentillesse est calculée. Mais ça ne fait pour autant de moi un profiteur, bien au contraire. Moi, j'étais plutôt le type bien sympa dans le genre trop bon parfois un peu trop con. Mais je me soigne hein, n'ayez crainte. « Oula, c'est une longue histoire, mais disons que je ne suis pas là par hasard ». Je restais évasif quant à mes motivations à avoir intégré cette université. Cela ne regardait pas grand monde et je ne me sentais pas encore prêt en parler à quiconque. Micah resterait probablement une des seules à qui je pourrais tout confier si elle me le demandait, mais chose était certaine que je ne serais pas le premier à évoquer ce sujet. Je n'aimais parler de la disparition de ma mère. C'était comme avouer haut et fort qu'elle n'était plus à mes côtés. Quelques fois, j'aimais me retrouver dans la douce utopie qu'elle n'était pas morte et qu'elle m'attendait dans notre maison, me préparant ma pâtisserie en attendant que je rentre. Je me confortais dans l'idée que dans mon cœur, elle ne cesserait jamais de vivre, mais bien souvent, cela ne comblait pas le trou béant qu'elle avait laissé dans ma cage thoracique et dans ma vie. Elle me manquait chaque jour ma maman, bien plus que n'importe qui. « Si tu savais, je t'ai traquée pour savoir où tu résidais en fait, et me voilà ». J'ouvrai mes bras les étirant à chaque extrémité de mon corps suite à mes paroles. Sourire rieur, au bout de quelques secondes, je laissais retomber mes bras, fier de ma bêtise. Passé pour un dangereux psychopathe en quête de la jeune fille s'avérait être des plus drôles lorsque l'on connaissait mon caractère. Enfant, beaucoup s'étaient ri de moi lorsque je partais en lutte contre les tueurs de fourmis ou d'abeilles. J'avais toujours détesté qu'on fasse du mal au moindre petit être vivant alors passer pour quelqu'un qui chercherait à nuire Micah relevait de la boutade. « Ma première amoureuse même, on rigole pas avec ça ! » claironnai-je des plus sérieux. Même dix ans après, ma jolie blonde resterait toujours et à jamais mon amoureuse à moi et à personne. Un premier amour, ça ne s'oubliait pas. Même lorsqu'on l'avait vécu à même pas dix ans. Quand on était enfant, on avait l'impression de voir nos sentiments se décuplés. C'était Gaël et Micah et Micah et Gaël. Et pas l'un sans l'autre. Indissociables parce qu'il n'y avait qu'elle. Qu'elle avec qui je me sentais bien et avec qui je passais mon temps à rêver et à rire. Les mêmes rêves d'évasion nous habitaient alors on se comprenait et on les vivait à fond. Enfin Micah a fini par les vivre seuls lorsqu'elle a quitté Edimbourg. « Ah non quand même, ça serait bête que tu me quittes au bout de quelques minutes de retrouvailles. T'imagines, j'aurais fait tout ce chemin pour rien ! ». Je me mettai à rire. J'aimais particulièrement la charrier. Comme quand on était gamins. Dix ans sans elle et pourtant aujourd'hui, j'avais la douce impression que rien n'avait changé. Si ce n'était notre physique. Mais notre relation elle demeurait casi intacte. Je retrouvais ma Micah avec qui j'aimais tant partager de choses, comme si nous ne nous étions jamais quittés. Comme si notre dernier cache-cache remontait au mois dernier. Rien n'avait changé, si ce n'était l'innocence en moins. « Si je t'avais prévenue, ça aurait été moins drôle. Je n'aurais pas eu cette accolade de surexcitement, ni ce sourire angélique. L'effet de surprise n'aurait pas eu le même effet tu comprends, c'est mathématiques ». Je fus surpris qu'elle me saute dans les bras mais je la réceptionnais avec plaisir, appréciant la plénitude et l'euphorie qu'apportait ce geste. Je connaissais Micah et déjà à l'époque, elle n'avait jamais été une petite fille très expressive au niveau de ses sentiments. Elle offrait des petits sourires, des petits coups d'oeil malicieux et ça s'arrêtait là. Et moi, je n'avais jamais demandé à ce qu'elle en fasse plus. Nous nous complaisions dans notre relation à coup de petits coups d'épaules dans les côtes et coups d'oeil furtifs pour nous comprendre. Nous n'avions jamais eu besoin de mots ou de grandes déclarations pour savoir que nous comptions l'un pour l'autre. Une amoureuse, c'est pas rien quand même. « Alors c'est comment ici ? Les gens sont sympas ? Qui est la reine de l'université que j'aille l'appâter avec mon sourire et mes yeux bleus histoire qu'on me foute la paix ». J'avais hâte de découvrir la vie sur le campus, les étudiants, les cours. Une nouvelle vie s'offrait à moi et je comptais bien profiter de tout ce que Berkeley allait m'offrir. A commencer par le renouveau de mon amitié avec Micah. « Je suis vraiment content de te voir Micah. Tu m'as manquée pendant toutes ces années ». J'enlevais mes lunettes de soleil lorsque je prononçai ces mots pour permettre à Micah de déceler la sincérité qu'émanait ma phrase, au creux de mes pupilles. Elle était la plus belle chose qui pouvait m'arriver sur ce campus et j'espérais qu'elle soit mon ange gardien tout au long de ma scolarité ici. Je ne comptais pas la laisser filer de sitôt, pas cette fois-ci.
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❝ Y’a un truc étonnant chez toi, dès que j’suis près d’toi, j’retiens mon souffle. ❞
Gaël Levy-Carcenac. En chair, en os, grandeur nature. Son sourire me peignant un éclat de joie tandis que nos prunelles se détaillaient avec prudence, mais non sans émerveillement. Il avait ce '' je ne sais quoi '' de particulier, qui faisait qu'il était lui et que même après des années et des années de séparation, il était toujours aussi fantastique à mes yeux. Son sourire, sa prestance, sa personne. Il apportait avec lui une part de mon enfance, comme un bout de fondant au chocolat tiède à l'heure du goûter. Quelque chose que l'ont appel souvenir et que l'ont garde précieusement en mémoire afin de se rappeler dans les moments de doutes que le passé avait parfois eut une saveur exquise. Mon enfance m'apparaissait parfois vague, souvent ballotté dans les bagages de mon père divaguant entre deux pays. On ne pouvait pas dire que j'avais eu une vraie enfance, n'ayant pas pu profiter comme tous les enfants de mon âge et pourtant, Gaël me rappelait qu'il était une fois, j'avais été une enfant comme les autres, ordinaire, mais pas autant que cela. En réalité, nous étions extraordinaire l'un pour l'autre lorsque nous touchions du doigt nos jeunes années, c'était bien là tout ce qui avait rendu l'existence palpitante alors. Et encore aujourd'hui, je trouvais sa présence palpitante. Même au bout du monde, il arrivait encore à me surprendre et pour moi qui avait une vie bien morose dernièrement, je me retrouvais à trépigner d'impatience quant à sa venue. Sa présence m'apportait une joie que je n'avais plus depuis bien longtemps. Comme lorsque j'étais enfant. Édimbourg. Le lieu de tous les défis. Petite princesse maladroite, mes boucles blondes délayant la grisaille ambiante, je m'étais retrouvée seule dans une contrée qui n'était pas la mienne, une place qui se refusait à moi. Solitaire pendant un temps, j'avais finalement tendu un mouchoir à un petit garçon aussi perdu et triste que moi. Et nous nous étions trouvés. Comme ça, le souvenir d'un petit bonheur, un petit plaisir sans fin. Des années plus tard, j'avais l'impression que par sa simple présence, il venait à son tour me tendre la main, à défaut de me tendre un mouchoir. Gaël petit pleurait car il n'avait pas de Papa, Micah lui a proposé de partager le sien. Maintenant, Micah pleure parce que sa vie est misérable, Gaël se pointe comme un véritable rayon de soleil. Chapitre deux, l'amour d'enfance sous le soleil californien. « .T'en auras mis du temps à me reconnaître, tu m'aurais presque vexé, pensant que j'avais toujours gardé ma bouille d'enfant qui fait fondre toutes les filles . » En même temps, il me prenait par surprise ! Et là c'était peu dire, moi qui le croyait... aucune idée en réalité. Partout ailleurs qu'à Berkeley disons pour la forme. Voilà qu'il se retrouvait devant moi à me faire une jolie devinette. Sa bouille d'enfant qui fait fondre toutes les filles. Oh non mon mignon, ne me dis pas que tu es devenu l'un de ces tombeurs assoiffés de sexe et de transpiration. Ce serais d'un dramatique et cela casserait toute l'image que j'avais de toi. Quoi que l'image que j'avais de lui venait d'en prendre un sacré coup. Petit garçon de sept ans, rapidement remplacé par un beau et grand jeune homme de la vingtaine. Check. Il ne me restait plus qu'à changer sa photo dans mes albums souvenirs. « .Oh tu l'as toujours rassures-toi. C'est juste que ta présence ici est tellement improbable ! Édimbourg Berkeley, avoues que ce n'est pas la porte à côté. » déclarais-je d'un ton enjoué, encore emprisonnée par l'effet de surprise. J'allais en faire un infarctus sous peu. On avais pas idée de me faire des choses de cette façon franchement. Ses traits me rappelait beaucoup, encore aujourd'hui, même avec l'âge, j'arrivais encore à discerner son petit sourire coquin en coin de lèvre, la forme de son visage, ses yeux, sa bouche, tous me revenait comme une claque en plein visage. Mais une claque qui fait énormément de bien. Tu vois Micah, ta vie n'est pas faite que de couleurs sombres finalement. Toi aussi tu as tes petits rayons de soleil. Et là, tu as même le droit à une supernova qui débarque en plein dans ton paysage. D'ailleurs en y pensant, lui m'avait reconnu avec aisance, venant même à ma rencontre. Hé, il y en a qui sont plus doué que d'autres. Ou peut-être que c'est seulement moi qui a encore ma tête de gamine, ça aussi, c'est très probable. En tout cas il avait eu une avance sur moi, ma présence en ces lieux n'étaient pour lui pas un mystère, j'avais pris grand soin à lui souligner que je prenais mes quartiers en Californie lors de nos derniers échanges de mail. Avoues, tu fais exprès. « .Oula, c'est une longue histoire, mais disons que je ne suis pas là par hasard » Qu'est-ce que je disais. Pas là par hasard. Il venait de piquer ma curiosité au vif. Alors ce n'était donc pas le destin qui jouait les entremetteurs ici. Dommage, pour une fois que l'envie me prenait d'accorder du crédit à la fatalité, même pas. Pour une prochaine fois peut-être. Toujours est-il qu'il était là et que sa précédente supplique me laissa perplexe. Cependant ne voulant pas le bombarder d'un millier de questions déplacées alors que nous venions à peine de nous retrouver, je décidais de la jouer finement. « .Tu sais, j'ai tout mon temps moi. Et j'adore les histoires ! » suggérais-je d'un ton malicieux, affublée de mon plus joli sourire en prime. Avec cela, il ne pouvait pas résister à l'appel et se devait de me raconter sa vie. Espérons seulement qu'il ne me rende pas ma suggestion en espérant des détails sur la mienne, de vie. Ma vie était chiante à se taper une dépression, rien de bien grandiose, une alpha comme les autres. Quand bien même, j'espérais qu'il m'épargnerait l'excuse évasive du '' oh rien d'intéressant, je n'ai pas envie d'en parler '' qu'on m'avait servi maintes et une fois. Ca, cela avait le don de m'agacer profondément et même si je ne disais en général rien, continuait à sourire en acceptant, je n'en restais pas moins frustrée. D'autant que, la vie de Gaël Levy-Carcenac depuis ses sept ans devait être tout sauf ennuyeuse. J'attendais du rocambolesque, du géniallissime ! Après tout, quelque chose l'avait bien conduit à Berkeley et curieuse comme je l'étais, il me tardait de découvrir les raisons justifiants sa présence. Quand bien même il en eut besoin, évidemment. Dans un monde recouvert de rose bonbon et de niaiseries en tous genre, nous aurions pu divaguer vers un doux et chevaleresque '' le monde vous a réuni '' ou encore un '' il ta cherché, il ta trouvé ''. Que c'est attendrissant. Soyons sérieux, la vie c'est pas cadeau, même si s'évader vers quelques plaisanteries de ce genre ne faisait pas de mal, la preuve. « Si tu savais, je t'ai traquée pour savoir où tu résidais en fait, et me voilà » Rien que cela. A ses mots, mon rire s'éparpilla alentour. Je lui adressais un grand éclat de joie, amusée par ses propos, avant de finalement redescendre les pieds sur terre, toutefois toujours affublé d'un air mutin sur le visage. « .Et il devint un psychopathe avec l'âge. C'est donc toi qui a fait peur à ma colocataire l'autre soir lorsqu'elle a sortie les poubelles ? Elle a cru voir une grosse bête dans les buissons. Sois plus discret la prochaine fois. » déclarais-je d'un ton faussement sérieux, tendant sur le plaisantin, évidemment. Je l'imaginais assez bien en réalité, creepy stalker à ses heures, collectionnant nos détritus et nous observant à la loupe derrière les buissons d'en face, désespérée de ne pas me voir passer devant la fenêtre et navré de constater que la voisine d'à côté pratiquait le nudisme du haut de ses quatre vingt ans. Mon petit Gaël, j'espère que cela t'as grandement amusé ! Plus que si tu n'avais pris ton courage à deux mains et aurais eut l'audace récompensée de toquer à la porte. Voilà que je divaguais vers de bien douteuses plaisanteries alors que nous ressassions le bon vieux temps. « Ma première amoureuse même, on rigole pas avec ça ! » Ce qu'il est beau mon Gaël ! Dans notre douce nostalgie, je nous revoyais encore nous balader timidement dans la cours de récréation, main dans la main, bravant les messes basses de nos camarades. '' Regaaarde, ils sont amoureux ''. Bah oui, on l'était, veinards que nous étions. L'époque où les histoires d'amours n'avaient rien de plus compliqués qu'un baiser volé, caché à l'ombre d'un arbre. Il était loin ce temps-là. Mais heureusement mon Gaël de par sa présence me rappelais combien la vie pouvait parfois être agréable, facile. « .Oh, je ne me le permettrais pas, tu sais bien ! » chantonnais-je, revêtant mon visage d'ange le plus réalise, alors que j'annonçais frôler la crise cardiaque. Presque, mais je n'étais pas la cardiaque du lot. « Ah non quand même, ça serait bête que tu me quittes au bout de quelques minutes de retrouvailles. T'imagines, j'aurais fait tout ce chemin pour rien ! » Et mon pauvre chéri je crois que tu n'as pas idée qu'à quel point je suis proche de te quitter pour de bon. La dernière fois n'était qu'une absence se taillant dans l'éphémère, maintenant, du minute à l'autre, je pouvais m'abonner aux absents éternels. « .Pour rien, pour rien. Non, regarde, je viens déjà de t'offrir deux minutes de bonheur ! Maintenant que nous nous sommes revu, nous pouvons tous deux mourir tranquille je pense. » Deux minutes de présence trop bonne. Puis clair, maintenant que je l'avais revu, je pouvais mourir peinarde. Sandro come back, maintenant Gaël, si ce n'était pas un signe du destin ça. Micah bientôt à la casserole. Ça va, vaut mieux en rire qu'en pleurer, d'autant que comme j'en avais l'habitude, je ne comptais pas mettre Gaël au courant de ma précieuse maladie. Trop tôt. Ne pas gâcher nos retrouvailles restaient ma priorité, les aveux viendraient plus tard, si l'envie et l'occasion s'y prêtait. «Si je t'avais prévenue, ça aurait été moins drôle. Je n'aurais pas eu cette accolade de surexcitement, ni ce sourire angélique. L'effet de surprise n'aurait pas eu le même effet tu comprends, c'est mathématiques » Langage d'expert ici. Tu comprend, c'est mathématiques. J'avais l'impression de discuter autour d'un café avec mes collègues du département de Mathématiques. Parce que évidemment, mon niveau intellectuel touchait de plus prêt ceux des professeurs que de mes camarades, smart micah ! Fronçant les sourcils, toujours armée d'un sourire inquisiteur, j’enchaînais. « .Dis donc, tu parles comme un mathématicien. Est-ce que ton aptitude à bien manier la calculatrice t'as conduit à étudier les nombres ? » questionnais-je en grande inquisitrice, le détaillant de tout son long, espérant avoir juste pour laisser échapper un '' OOOOH YEAHH '' de victoire. Les devinettes, trop simple les gars. Et après une accolade joyeuse, bien que très peu habituelle de ma part, nous retrouvions nos places initiales. Son parfum me rappelait mon enfance, mieux qu'une tarte de grand-mère mijotant dans le four, Gaël sentait l'enfance, la cours de récré, il me rappelait le brouhaha après la sonnerie annonçant les loisirs, bref, le bonheur en une seule présence. Néanmoins, ses mots me ramenèrent rapidement sur terre. Une bonne claque pour ramener Micah dans la dure réalité. « Alors c'est comment ici ? Les gens sont sympas ? Qui est la reine de l'université que j'aille l'appâter avec mon sourire et mes yeux bleus histoire qu'on me foute la paix » Ici c'est moche, il y a des serial killer en balade, on as faillis tous y passer, mais sinon ça va, il fait beau la plupart du temps. « .Ici c'est... Étrange. Tu sais, tu ne tombes pas à une très bonne période... » avouais-je à demi mots, d'une voix soudainement plus calme, beaucoup moins enjouée, un brin mélancolique. La fusillade venait de laisser des cicatrices que seul le temps pourrait panser et moi qui manquait de futur, je me retrouvais à vivre avec cela dans mes derniers instants. « .Les gens sont sur les nerfs, ce que je comprends parfaitement. Bref je pense que tu es au courant pour les derniers événements. » poursuivis-je avant de finalement décider de passer à autres choses. Mes mots n'avaient rien de rassurant et la dernière chose que je souhaitais, c'était bien de lui faire peur et qu'il ne prenne la poudre d'escampette. Maintenant qu'il était là, autant tout mettre en œuvre pour qu'il se sente bien et à la maison. « .Mais tu verras, je suis sure que tu vas te plaire ici. There's no place like Berkeley, il paraît. Si moi je me plais à peu prêt, toi tu vas vraiment te sentir à ta place. » renchérissais-je d'un ton cette fois plus joviale, reprenant un sourire. Et pour reprendre ses questions, je décidais de continuer sur un sujet plus festif, du moins à ses yeux. « .Oh tu sais, moi les potins et les rois & reines d'université, ça me passe au dessus. » débutais-je, feignant la nonchalance et le désintérêt total. Ce qui n'était pas totalement effet de comédie pour les coups, les têtes d'affiches & la reine de l'université, rien à battre personnellement. Mais lorsque l'ont parlait du loup, quelqu'un apparaissait dans mon champ de vision. « .Mais enfin, si tu veux qu'on te foute la paix. Regarde, la grande brune là-bas, avec les cheveux bouclés, dans une tenue de pompom girl. » déclarais-je tandis que du regard je pointais sa majesté la reine du dédain, de la méchanceté gratuite et du clan des pestes, apparaissant victorieuse sur le chemin des grecs, vêtu de son habit de rouge. « .Constance La Tour Dubois. » annotais-je à l'intention de Gaël, détaillant et prononçant son prénom avec un faux accent français. Croisant les bras, je nous laissais un instant de silence tandis que l'impératrice se pointait non loin de nous, coupée dans sa démarche par quelqu'un qui, à en juger par son attitude et les gestes qui suivirent, crevait d'envie d'aller saluer la jupe de demoiselle La Tour Dubois. « . Et le grand machin qui vient de la... comment dire ça délicatement. Choper et bloquer contre un arbre de façon suggestive c'est Cameron Adams-Eynsford. Seigneur, parfois je me demande ce que je fais ici. » déclarais-je résignée. Tous des porcs dépourvus de pudeur. Get a room et épargnez nous les visions de ce genre bon sang, on s'en fiche que vous êtes des bêtes de sexe. Bref. Détournant le regard, je me re concentrais sur l'ami Levy-Carcenac. « .Mais enfin, vu ta tête, tu ne devrais pas avoir trop de mal à attirer la convoitise de nos têtes d'affiches. » Vu ta tête, c'est à dire ta tête de beau garçon tout sage, tout gentil, mignon tout plein on en croquerais. Il n'aurait pas de problème à se faire une place ici. En même temps, mon Gaël, c'est le plus parfait d'entre tous. Lui adressant un sourire, j'omettais de dire que j'avais un droit de regard sur ses relations, mais ça, ça tombait sous le sens. Sauf qu'il ne le savait pas. « Je suis vraiment content de te voir Micah. Tu m'as manquée pendant toutes ces années » Ses saphirs me dévisageant avec douceur me firent fondre, de même, je décidais d'ôter mes lunettes de soleil et de les déposer dans mes cheveux blonds, lui adressant un grand sourire, un poil intimidé par ses paroles. Qu'il est beau, qu'il est parfait. Ma main venant tapoter son épaule en gage d'affection, touchée par ses mots, je me décidais à répondre. « .Tu n'imagines pas combien le sentiment est partagé. Çà manque ici les garçons comme toi tu sais. Je sens que t'as présence va soudainement embellir les lieux. » Les garçons ne se sentant pas obligé d'agir comme des connards et de penser avec le fond de leur pantalons sentends. Parce qu'évidemment, dans ma tête, Gaël c'est le mieux. Qu'elle est niaise celle là quand elle pense à son gaga. « .J'espère que tu n'avais rien prévu pour cet après-midi, je compte bien te coller comme une sangsue. » annonçais-je en hochant la tête, comprenant ainsi un sens caché dans ma phrase '' et tu n'as pas le choix mon joli ''. l'invitant du regard à se poser sur la table sur laquelle il travaillait avant que je n'arrive, je me décidais à m'asseoir en face de lui, déposant à mon tour mes livres sur ladite table et reposant mes lunettes de soleil sur le bout du nez. Après quelques secondes de contemplation, je m'amusais à dépeindre tout ses gestes et à les calquer sur ma mémoire, m'imaginant encore un petit garçon, je décidais de poursuivre, dans la même note douce. « .Je savais que tu me retrouverais un jour. » avouais-je malicieuse. C'est ça la beauté de l'enfance, croire que tout est possible. Les adultes ne croient plus en rien de nos jours et je devais avouer commencer à ne plus croire en grand chose, après toutes les catastrophes que je vivais. Néanmoins, sa présence en ces lieux ravivait un peu la flamme, la malice et l'innocence de l'enfance. If you can dream it, you can do it.

3000 pour mon miel :mimi: :plop:


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6 000 pour les plus beaux :plop:


Notre histoire ressemblait à celle des contes de fées. Deux âmes sœurs se quittant pour mieux se retrouver par la suite. Charmant n'est-ce pas ? Et c'était ce qui faisait tout le charme de notre relation. A l'époque où nous étions à l'école primaire, Micah m'avait prévenu dès les premiers jours. M'annonçant la couleur dès le début. « De toute façon, avec mon papa on voyage beaucoup alors on va pas pouvoir être copains très longtemps ». Bim, elle m'avait sorti ça comme ça, d'entrée de jeu. J'en étais resté les yeux estomaqués et le souffle coupé. C'était elle qui venait de me tendre la main après que nos petits camarades m'aient une nouvelle fois humilié, et elle me mettait déjà en garde. Mais moi je l'aimais bien Micah, et je l'avais déjà regardé du fond de la classe, avec ses cheveux couleur or et ses yeux océans. Alors j'avais dit cap. Cap d'être copain avec toi, même pas longtemps. Cap que tu sois mon amoureuse même si je devais te laisser repartir par la suite. Du haut de nos sept ans, on savait que ces moments passés ensemble, à jouer dans la cour de récréation, nous les volions à la vie. Ils n'allaient pas durer et c'était ce qui les rendaient intenses. On en profitait, plus que les autres, dix mille fois plus même. Nos moments ensembles détenaient une date de péremption, mais pas notre amitié. Pour ma part, je savais que cette petite fille, resterait à jamais dans mon cœur. C'était difficile à expliquer comme sentiment, voir sensation, mais je le savais qu'après son départ, un jour on se retrouverai. C'était le destin des âmes liées comme les nôtres. Peut-être n'étais-je qu'un simple utopiste à cette époque-là. Probablement, mais j'avais eu raison. Puisqu'on se retrouvait ici, à Berkeley, une nouvelle fois réunis. « Tellement improbable mais c'est ce qui fait le charme de nos retrouvailles tu ne trouves pas ? Tellement peu de chances qu'on se retrouve tous les deux ici et pourtant c'est bien vrai, le destin a décidé de recroiser nos chemins une nouvelle fois. A croire qu'on est fait pour sans cesse se croiser ». Je lui souriai, petit sourire en coin. On n'oubliait pas sa première amoureuse. Et surtout, on n'oubliait pas une fille comme Micah. Avec un sourire tel que le sien. Souvent, lorsqu'elle était repartie à l'aventure avec son père, le soir en regardant les étoiles, je m'étais demandé ce qu'elle était devenue. Ce qu'elle faisait et avec qui elle pouvait bien être. Avait-elle trouver un nouvel amoureux ? M'avait-elle oublié ? Tant de questions que je me gardais pour moi, n'osant pas les plus poser dans les papiers que nous nous envoyions. Nos échanges n'étaient pas des plus nombreux, mais les lettres que nous nous parvenions demeuraient en trois voir quelques fois quatre pages. On se racontait nos vies, nos joies, voir nos peines mais ça c'était plus rares. Quelques fois on s'écrivait plusieurs fois par mois et puis en grandissant, la vie nous rattrapant, nos échanges se firent moins nombreux, plus espacés. Mais dans ma tête, Micah n'en était pas pour le moins effacée. On s'était promis de ne jamais s'oublier, et je ne l'oubliais pas. Quelques fois, elle me disait dans quel pays elle s'aventurait avec son père. Alors moi, je regardais les informations, me documentant et lorsque j'entendais de-ci, de-là quelconque catastrophe que connaissait ledit pays en question, j'empoignais une feuille et mon stylo et j'écrivais à Micah, m'assurant que rien ne lui était arrivée. Et chacun de ses courriers m'arrachait un soupir de soulagement et de satisfaction. Sourire aux lèvres, j'allais m'isoler dans un coin du jardin pour dévorer un bout de la vie de mon amoureuse. Il ne lui arrivait rien dans ses péripéties, c'était l'essentiel. « Et bien j'avais commencé mes études à la Sorbonne, et puis mes parents ont décidé de nous envoyer ici ma sœur, mon frère et moi. Et tu connais mes parents, quand ils ont quelque chose en tête. En fait au départ, rien ne me prédisposait à venir ici, un coup du destin comme je viens de le souligner. Et puis mes parents pensent que c'est mieux pour moi d'être ici » racontai-je à Micah. A d'autres personnes, je n'aurais peut-être pas tout balancé comme cela. Mais elle, elle restait ma première amie, la première des premières et la voir en face de moi effaçait toutes ces années passées loin l'un de l'autre. C'était comme si je ne l'avais jamais quittée en fait. Sauf que nous avions un peu – beaucoup – grandi. Mais notre complicité en semblait être restée intacte, comme auparavant. Je n'osais encore lui avouer que mes parents voulaient que je sois ici dans l'espoir d'accepter un rendez-vous avec un grand cardiologue de renommée mondiale. Mon souffle coupé au bout de quelques minutes d'effort ne semblait pas apparaître comme des plus normales mais je me refusais à passer toutes une batteries de tests et d'examens. J'avais accepté de venir ici pour être loin de mes parents et surtout pour qu'ils me lâchent la grappe. Non, je ne comptais pas être sage et responsable et écouter les conseils avisés de mes paternels. Et advienne que pourra. « Mince, moi qui pensait que mon déguisement me permettrait de passer incognito ! ». J'éclatai de rire avant de poursuivre. « Promis, la prochaine fois je viendrais directement frapper à ton carreau dans l'espoir fou que tu m'ouvres. Tu me lanceras ta belle crinière dorée pour que j'escalade ton mur pas vrai ? ». Petite allusion au disney Raiponce, avec un sourire naissant sur mon visage. On me blâmait souvent d'avoir gardé mon esprit enfantin et mes deux ans d'âge mental. Mais sur ce point-là, Micah me ressemblait énormément. Deux grands gamins, voilà ce que nous serions toujours ensemble. Déjà à l'époque, nous pouvions passer nos après-midi, vautrés sur le canapé à engloutir diverses sucreries, et à regarder tous les disneys les uns à la suite des autres. Mon préféré restant sans conteste les aristochats. J'aimais me comparer à Berlioz, bien que Micah soutienne que Raiponce restait l'un des meilleurs de tous. Elle n'avait pas tort et je me doutais qu'une petite allusion à ce disney la ferait sourire. Bien qu'elle n'ait besoin de ça pour m'offrir sa mine éblouie qui ne cessait d'électrocuter mon cœur. « Ah oui pardon excuse moi, deux minutes d'extase même, n'ayons pas peur des mots ! Mais c'est vrai, quoi de mieux qu'une mort avec son amoureuse hein ? » ripostai-je, un léger rire s'échappant de ma gorge. Bon, la mort ne demeurait pas le meilleur sujet de conversation mais soit, autant prendre cela à la rigolade. Néanmoins l'évocation d'une certaine mort me renvoyait aux supplications de mes parents, quant à savoir si j'avais une maladie cardiaque ou non. D'un soupir, je tentai d'effacer cette idée de mon esprit pour me reconcentrer sur mes échanges avec l'apha. « En plein dans le mille ! » m'écriai-je en riant. « Et puis c'est pas la calculatrice que je manie bien hein ! Tu veux que je te rappelle qui faisait tout tes problèmes de mathématiques quand on était petits parce qu'une certaine tête blonde avait du mal avec les baignoires de 3 mètre cube d'eau qui connaissait une fuite et dont il fallait calculer le nombre de litres d'eau qui s'échappait par heure ? ». Je tirai la langue à Micah, lui rappelant un de nos souvenirs d'enfance et les après-midis mathématiques qui déplaisaient tant à la jeune femme. Souvent, je lui filais les bonnes réponses tandis qu'elle m'aidait pendants les dictées. Complémentaire mon cher Watson, une véritable équipe qu'on faisait la Micah et moi. J'aimais souvent la taquiner sur ce sujet à cette époque-là. Pour lui montrer qu'elle devait se montrer redevable à mon égard. Enfin pas vraiment redevable dans le sens t'as intérêt à me rendre un terrible service si j'ai besoin, mais c'était plutôt dans l'optique de l'embêter un peu, ma Micah à moi. « Oui je suis au courant, Cadence et Gaulthier m'ont raconté ce qu'il s'était passé. Il ne t'es rien arrivé à toi ? » m'inquiétai-je. Evidemment que j'avais entendu parler de cette fusillade qui avait failli coûter la vie à ma sœur. Ma sœur à moi, ma Cadence qui s'était retrouvée aux griffes d'un psychopathe qui s'était mis en tête de tuer toutes personnes qui croiseraient sa route. Beaucoup avaient perdu leur proche et personnellement, je remerciai le ciel d'avoir épargner ma sœur et mon frère. Certains n'avaient vu telle chance leur sourire, malheureusement. Physiquement, tout du moins en apparence, Micah ne semblait avoir eu aucune séquelle de cette terrible nuit. Mais qu'en était-il moralement, émotionnellement parlant ? Peut-être n'avait-elle pas daigner se rendre à cette soirée et ainsi s'était épargnée terrible carnage et mésaventure. Mais à vrai dire, je n'en possédais aucunes certitudes. Je patientai simplement, la regardant et attendant quelconque réponse de sa part. « Je m'y sens déjà bien c'est vrai. Les gens sont accueillants, le soleil laisse place à la fraicheur de l'hiver, j'aime bien. C'est un tout autre contexte que Paris, mais ça me plait. Et puis tu es là, et ça, ça change tout quant à la beauté de ces lieux ». Petit regard vers Micah, lui offrant ma plus belle bouille angélique. Un gamin, voilà ce que j'étais et resterais à jamais devant elle. Je redevenais le petit garçon de sept qu'elle connaissait et avant toujours connu. Un garçon dont tous les autres copains se moquaient éperdument. Le petit garçon timide, n'ayant aucune confiance. Enfin qui avait confiance en une seule personne, Micah of course, qui d'autres. « Je m'en doute bien, déjà à l'époque, c'est grâce à ça si on s'est parlés. T'étais passée au-dessus de tout ce que les autres gamins pouvaient bien raconter sur mon compte ». True story. Tous ceux qui racontaient que Gaël était bizarre parce que Gaël n'aimait pas jouer au foot, qu'il n'aimait pas se mélanger aux autres et qu'il préférait lire un livre plutôt que de jouer aux jeux vidéos. Micah m'avait tendu la main pour ne plus jamais la lâcher. Et maintenant que je l'avais retrouvé, au détour d'un sourire, je ne comptais plus la laisser repartir. Pas de sitôt. Je me retournai alors, apercevant les deux personnes que la jeune femme me désignait. « Hum charmant en effet » ne pus-je m'empêcher d'ajouter, reposant à nouveau mes prunelles azur sur mon amie. « Ma tête, ça veut dire quoi ça ? Et puis moi, je m'en fous un peu aussi d'être bien vu par les têtes d'affiches comme tu le soulignes si bien. Je veux juste faire mon temps ici et profiter » précisai-je. Je ne souhaitais devenir populaire ou quoique ce soit. Je n'avais jamais aspiré à ce genre de choses et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer. Juste qu'on me foute la paix et que je puisse avoir mon diplôme tranquillement tout en profitant de ma vie ici et de mes amis. Et surtout de ma Micah. On en avait du temps à rattraper tous les deux. « Ils ont vraiment tous la réputation qu'on leur donne ici ? Dans le sens, les gars ne pensent qu'à coucher avec les pom poms girls qui elles ne jurent que par leur maquillage, leurs pétasses de copines et leurs sportifs de petits copains ? Et bien ça promet ». Je soupirai d'agacement. Qu'est-ce que je pouvais détester ce genre de personnes. Voilà pourquoi je n'avais jamais réussi à être en phase avec ceux de mon âge. Je possédais un degré de maturité supérieur au leur donc forcément, cela avait tendance à créer un fossé entre nous. Fossé qu'il ne m'intéressait pas de franchir. « Oh, j'avais bien quelques formules algébriques qui me faisaient bien un peu de l’œil mais disons qu'elles pourront attendre une heure ou deux » affirmai-je, d'un ton malicieux. Evidemment, j'étais plus qu'enchanté de passer du temps avec Micah. Et j'avais bien du mal à réaliser qu'il s'agissait vraiment bien d'elle, qui se tenait là, en face de moi, mon amoureuse, aussi belle que dans mes souvenirs. Voir peut-être même plus. La maturité s'incrivant sur son visage lui sciait à merveille. Ma Mimi, c'était la plus belle de toutes, daaah. « On se l'était promis non ? Et moi, je tiens toujours mes promesses ». Je plongeai mes yeux dans les siens, attrapant ses mains au passage. Nous n'avions jamais été du genre très tactiles, mais un jour de retrouvailles, on pouvait bien faire une petite exception à la règle. Quelqu'un veut nous séparer, il va y rester. ♥
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