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i never promise you perdita

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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita - Page 2 EmptyMer 19 Sep - 17:33

❝ Sometimes it lasts in love ... But sometimes it hurts instead ❞
Il y a des personnes pour qui on est prêt à tout donner, quoi qu’il arrive, quoi qu’il advienne. Que le temps nous sépare, la distance nous éloigne. En un seul échange, un seul regard, on sait ce qui nous a uni et on ne pourra jamais l’oublier. Je ne l’ai jamais oublié. Ce bracelet, nos souvenirs, ses musiques qu’il aimait écouter en disant que ça le calmait, qu’il trouvait une certaine sérénité dans chacune de ses notes. Je n’ai rien oublié de lui. C’est peut-être fou. C’est peut-être unique, j’ai envie de dire. Néanmoins, tout le monde ne pourrait pas voir la situation du même œil, la petite amie du défunt a partagé une histoire d’amour avec le frère de ce dernier. Les gens nous montraient déjà du doigt pour moins que ça. La première chose que j’ai pensé à m’attachant à Steven ? Qu’ils aient au diable, s’ils ne peuvent pas comprendre. Je n’ai pas besoin de m’expliquer, parce que je sais en me plongeant dans leurs regards qu’ils ne comprendront pas. Seulement, il n’y avait rien à comprendre. Quand les sentiments sont là, on perd facilement le contrôle. Plus rien ne compte, hormis la personne aimée. Les opinions, les réflexions blessantes nous ont rendus plus forts. Steven et moi, c’était naturel. Il n’y avait rien de calculé. En l’embrassant, en le touchant, je ne cherchais en aucun cas Matthew. Jamais, je n’aurais pu faire ça. Me rapprocher de lui, en croyant que ça me rapprochait de mon petit ami absent. Cette attitude aurait un totalement manque de respect. Il n’y avait rien de cela dans mes sentiments. Si je m’étais laissée aller avec Steven, c’est parce qu’il m’avait émue, il me plaisait beaucoup et nous étions à peu près les mêmes sur beaucoup de points de vues. Certes, s’il ne m’avait pas trouvé dans cet état avancé, peut-être que nous n’aurions jamais parlé, que nous n’aurions jamais appris à nous connaitre et que je ne serais pas tombé sous son charme. Je me souviens de cet instant, de ces mains sur mon visage, recouvrant mes larmes. Il me relevait la tête, captait mon regard dans le sien et ces paroles me réchauffaient l’esprit, me prouvaient que j’avais encore une âme. Steven m’a aidé. Il m’a sorti de mon enfer, de ce trou dans lequel, je plongeais la tête la première. Alors au diable, les préjugés, vos jugements blessants et vos regards qui en disent long. Je ne m’en suis jamais souciée parce qu’il était toujours là pour m’aider, me soutenir et me rendre davantage plus forte. Je lui dois beaucoup. Sauf que je n’ai pas fait toujours les meilleurs choix.. Je suis partie. Je l’ai laissé. J’en ai souffert et aujourd’hui, il me lance ces reproches au visage. Est-ce que je dois lui en vouloir ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis partagée entre mon passé et mon présent. En arrivant à Berkeley, je voulais tourner cette page. Je ne voulais pas mettre de côté Steven mais, je voulais juste trouver une ville où on ne savait pas qui j’étais. Je souhaitais rencontrer de nouvelles personnes pour qu’elles m’apprécient pour celle que je suis. Maintenant, à l’instant. Je m’étais fait un cercle d’amis. J’avais retrouvé de vieilles connaissances et il semblerait qu’il soit venu le moment pour moi de faire cette mise au point avec Steven. Et une chose est sûre, rien n’arrive jamais par hasard, car le destin se moque bien de nous..

J’entendais ses reproches, ses incompréhensions et je ne pouvais pas les nier. Mais comment pouvait-il me faire porter le chapeau, comme si j’avais été la seule qui avait foiré, comme s’il avait été parfait sur toute la ligne.. La discussion prenait un sacré tournant et je ne comptais pas l’éviter. Je ne voulais pas prendre un détour pour finalement, mieux m’enfuir. Non, je n’étais plus cette fille. Je n’étais plus comme ça. « Je n’en reviens pas. Tu penses que je me suis amusée, que j’ai bien joué avec toi ? C’est ce que tu insinues. C’est moi la fautive. Va s’y alors, fait toi plaisir et balance moi ce que tu veux pour te sentir plus léger. Allez, va s’y. Mais, si tu me connais, tu sais que j’ai regretté chaque seconde, cette séparation. Tu devrais le sentir. Et je ne suis pas la seule à avoir fait un silence radio ! Tu n’as pas cherché à savoir comment j’allais ? Si j’avais bien atterri ? Ou que sais-je encore, parce que j’ai toujours eu le même numéro. » S’il voulait jouer à qui est le plus fautif que l’autre, on avait commencé. Il me tournait le dos et je décidais de ne plus rien lui cacher. Il voulait savoir comment j’avais vécu cette séparation. Il n’allait pas tarder à avoir plus d’explications. Cependant, au moment où je m’y attendais le moins, il ajouta quelques mots et pas n’importe lesquels. « Je vais te dire une chose : sache que je t'aimais et que rien à changé, c'est la seule chose que tu dois savoir à présent. » Je croisais son regard dans son reflet. Il croisait le mien mais, l’évitait. Je ne savais plus si c’était le moment de lui dire ce qu’il s’était passé de mon côté. Je ne savais plus où j’en étais. Oubliant même que nous étions à Berkeley, que j’avais survécu à une fusillade ou que mon petit ami venait d’avoir un grave accident, il y a tout juste quelques semaines. Je fermais les yeux. Prenant une grande inspiration, je ne pouvais plus faire marche arrière et cela faisait cinq minutes que je tenais ce morceau de papier entre mes doigts. Une de ces lettres que je lui avais écrite mais que je n’avais jamais osé envoyer. Tout simplement, parce que je ne voulais pas le laisser m’attendre. Je ne voulais pas jouer avec ces sentiments. Alors, si ça l’a aidé à me détester. Je n’y vois pas d’inconvénient. Sauf qu’à l’instant, il croit que tout est mort chez moi, que je ne l’ai jamais aimé et qu’il s’est trompé sur celle que j’étais. « Après les reproches, tu me dis que rien n’a changé ?! J’ai vraiment besoin de prendre l’air. » Il fallait que je sorte de cette pièce, que je vois le ciel pour me prouver que je ne rêvais pas. Néanmoins, je me lançais et je déposais ce bout de papier sur le piano. Il m’avait vu le déposer. En réalité, ce papier, je le gardais depuis deux ans. La date au-dessus de mes mots allait lui prouver. " Quels que soient mes questionnements, mes doutes, mes hésitations, tu me manques. Chaque jour, ton absence se fait un peu plus ressentir. Ta voix, ton sourire, ta chaleur, tes bras, tes mots, tes lèvres, ton rire, ton sac à dos, tes mains, ta gentillesse, tes paroles, tes yeux, ta veste, ton I-pod, ton naturel, tes cheveux, ton odeur, ta présence. Le moindre détail de ta personne me manque. La peur de te perdre se renforce et commence à réellement m'affecter. Je ne pouvais pas rester indépendante, non. Il fallait que je devienne accro. Accro à toi, à nos discussions, à ton contact, à ce petit quelque chose chez toi qui me rend toute chose. Oui, il fallait absolument que j'aie besoin de toi. La vie est ainsi, je suis née comme ça. J'ai besoin des autres pour me sentir vivante. J'ai besoin d'être aimée et d'aimer en retour, j'ai besoin d'être entourée de personnes sur qui compter. J'ai besoin de dépendre des autres pour être heureuse. Ce qui est triste, c'est que c'est également le meilleur moyen d'être blessée, déçue, abandonnée, malheureuse. On apprend à s'y faire comme on apprend à ne plus manger ses pâtes à la petite cuiller. On apprend à s'endormir en rêvant d'être tout sauf là où l'on est au lieu de serrer notre ours en peluche dans nos bras. On s'habitue à changer de professeur à chaque heure comme on s'habitue à se sentir infiniment vide loin de ceux qu'on aime. On s'adapte car on ne nous laisse pas le choix. C'est aussi cela grandir. Tu vois, moi, j'aimerais que l'on soit Peter et Wendy et que l'on s'envole vers le Pays Imaginaire. Sans vol retour. Juste toi, moi, quelques pirates, quelques indiens, une ou deux fées et un brin de magie. Mais les rêves ne sont pas faits pour être réalisés. Alors je prends sur moi et attends. J'attends qu'enfin les vacances arrivent, en espérant te retrouver et me serrer contre toi pour ne jamais plus te quitter. En sachant pertinemment que je n'aurais que plus mal en rentrant. Stupidement... " Et malheureusement, je n’étais jamais rentrée. Je n’avais trouvé la force d’acheter un billet, de revenir à New-York.. Malgré le manque qu’il laissait en moi, j’avais renoncé, lâchement. A l’entrée de l’université, je m’étais assise sur les marches vides. Je plaçais mes mains autour de ma tête. Je ne rêvais pas. Steven était bien à Berkeley et je ne trouvais aucun mot pour le retrouver. Je ne savais pas lui donner de véritable explication mais, je ne lui permettais pas de me pointer du doigt, d'avoir à tout supporter. J'ai fais des erreurs et je ne suis pas la seule.

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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita - Page 2 EmptySam 29 Sep - 19:25

    i never promise you perdita - Page 2 Tumblr_mazjxjGuGQ1qdqd9po2_500
    PERDITA & STEVEN

    " Chacun de ces mots me ramène toujours le temps d’un instant vers elle, et pour quelques minutes, quelques heures nous sommes encore ensembles."


    C’était de la cruauté à l’état brut, une anarchie. Il fallait en payer les conséquences après tant d’années. Pourtant rien n’avait changé, il ne comprenait pas pourquoi il devait réagir comme tel. Toutes ces moments, ces souvenirs, tout lui revenait actuellement en tête. Il était prisonnier de ses pensées, mais prisonnier de son coeur avant tout. Le jeune homme avait forcement remarqué son bracelet. Cette petite breloque qu’il lui avait offerte. Il n’avait jamais voulu qu’elle l’oublie. Steven était ainsi, c’était le jeune de garçon qu’on appréciait pour ses multiples principes, il était gentil et était un garçon responsable, il n’avait jamais agi par intérêt ou pour blesser une jeune femme. En contrepartie, il avait toujours eu une âme de rebelle. Il était soucieux de son petit confort, et de ses intérêts. Elle était son intérêt, sa “proie”. Elle avait fait parti de lui, elle avait été la seule personne qui avait eu son coeur et l’avait blessé. Il la tenait responsable de nombreuses choses. Il lui reprochait tant de choses qu’il aurait pu faire lui-même. Il était dur et injuste. Il se sentait surtout comme un con. Elle avait mené sa vie ici, elle avait des connaissances, des amis... De nombreuses choses. Elle avait refait sa vie, comme il était convenu. Le jour de son départ, il ne l’avait pas accompagné à l’aéroport, il avait eu la trouille de lui dire au revoir, et de lui dire ce qu’il ressentait réellement pour elle. Il avait agi comme un con. Il le savait, il avait toujours l’attitude d’un gamin égoïste. Mais il n’était pas si égoïste que cela. Il ne l’avait pas accompagné, mais il était parti pour la voir une nouvelle fois, elle se tenait debout, avec ses valises à la main. Le regard neutre, remplit de nostalgie. Elle quittait sa ville natale, ses points de repères, elle devenait une grande jeune femme et celui qui l’aimait ne l’avait pas accompagnée. Il était de retrait, à l’observer jusqu’à ce qu’elle embarque. Il n’avait eu qu’une idée en tête, partir de New York. Juste après son départ, il était parti acheter un billet unique à direction de San Francisco. Il n’avait plus rien qui le retenait à New York, il avait perdu sa moitié, sa seule raison d’être. Il n’arrivait pas à assumer ce qu’il avait fait. Mais tout comme elle, il n’avait jamais eu le courage de partir, de prendre l’avion pour elle. Il ne savait pas comme elle pouvait agir en le voyant débarquer et vivre d’amour et d’eau fraîche en attendant d’être accepté dans une faculté quelconque. Il avait été capable de beaucoup de choses, mais n’avait rien fait.

    Actuellement, il se trouvait face à cette jeune femme. Son caractère était identique. Elle n’avait pas changé, elle était juste devenue une femme. Pourtant son coeur ne cessait de battre pour elle. Il se surprenait à agir comme tel. Il était devenu idiot et sans raison valable, il s’était mis à lui en vouloir, c’est toujours plus facile d’accuser tiers personnes et de ne pas prendre ses responsabilités. Il serra ses poings et mordilla à nouveau ses lèvres, il venait de lui donner une mauvaise image de lui. Il venait de briser leur idylle à cause d’une phrase, d’un paragraphe. Il venait d’être couronné le roi des imbéciles, il était ridicule face à elle. Il baissa la tête. Lui qui maintenait toujours le regard, il était toujours prêt à assumer ses moindres faits et gestes. Il avait toujours appris à tout assumer, il n’avait jamais eu le choix quand il était jeune, mis aujourd’hui tout était différent, il se retrouvait à tout refuser, il ne voulait rien assumer, ce n’était pas sa faute, c’était la sienne. C’est elle qui avait tout abandonné pour vivre une nouvelle vie. Elle l’avait seul lui-même. Elle était partie pour recommencer une nouvelle vie et oublier l’ancienne. Mais elle était partie au moment, où Steven était mal. C’est peut-être pour ça qu’il lui en voulait. Elle était partie quand ses parents avaient décidé de faire le tour du monde sans lui dire un seul mot. Ils partaient à deux, ils partaient pour vivre une nouvelle vie. Ils avaient besoin de ne plus ressentir leur ancienne et la perte de leur petit dernier. « J’imagine que tout est de ma faute. Comme toujours, il faut que j’ai une part de responsabilité dans l’histoire... Le vilain petit canard de la bande. Sache une chose, je suis certes coupable, mais quand tu es partie, je n’avais plus de points de repères, tout ce qui m’était cher avait disparu. Je n’avais plus rien pour me réconforter. J’avais perdu mes parents, Matthew et le pire je t’ai perdue toi. Crois-moi, cela n’a pas été facile pour moi aussi. J’ai perdu beaucoup de choses et je ne m’en suis jamais remis. Contrairement à toi. » Il se rapprocha de la fenêtre. Il avait envie de s’enfuir, de quitter tous ces problèmes qui venaient d’arriver sans qu’il ne puisse rien contrôler. La pression de la pièce était trop lourde à porter. Son regard noisette marqua le sien, ils étaient connectés, ils l’avaient été dès le premier jour, ils étaient compatibles. Il regrettait encore qu’elle ait appartenu à son frère, il avait eu le chic pour rencontrer le femmes extraordinaires. Mais sa dernière était une perle. Si douce, si gentille.. Elle était la femme que de nombreux hommes avaient cherché et elle était tombée dans les bras de l’aîné. Contrairement à ce qu’on peut penser, cette relation avait choqué les autres, elle venait de perdre son petit ami et elle s’était réfugiée dans les bras de son frère. Ils avaient été montrés du doigt, critiqué.. Mais peu importe, ils avaient vécu une belle histoire, si belle que personne n’avait pu rien comprendre. Mais tout avait changé, il la regarda de haut, mais son propre regard était fautif. Il s’en voulait de lui avoir tout dévoilé, d’avoir brisé ce qu’il restait d’eux. Il avait tout gâché, comme d’habitude. Elle quitta la pièce, mais elle lui céda une lettre. Il la regarda partir sans chercher à la retenir ou même à l’appeler. Il renonçait à tout comme toujours. Il était courageux quand il le voulait mais n’était jamais en train de le montrer. Il se mit derrière le long piano, en tenant la lettre entre ses mains. Il lut cette lettre en se replongeant tout d’un coup dans le passé. Il s’appuya sur le piano, sa main tenant sa tête mélancolique du passé. Comment avait-il pu réagir ainsi, en étant si cruel avec elle. Il n’avait vu que le bon côté de la chose, il n’avait pas pensé à ce qu’elle avait pu ressentir pour lui durant toutes ces années, il était resté sourd à toute manifestation. Il était enfermé, entêté sur une histoire qu’elle avait elle-même vécu. Il n’était pas la seule victime dans l’histoire, il l’était aussi. Il s’en mordait les doigts, il ne pouvait pas croire qu’il avait été si con avec elle. Le mot était trop faible pour dire comment il avait réagi. Il chiffonna la lettre, il la plaça à l’arrière de son jean, dans sa poche. Parcourant les couloirs à sa recherche, il ne trouvait que des étudiants en train d’étudier ou de prévoir des sorties. Il se mordilla la lèvre, il regarda le ciel, autrefois clair, des nuages gris arrivaient. Il rechercha pourtant tout autour de lui sans trouver la seule trace d’elle. Elle était invisible, il n’y avait plus une seule trace de sa part, il ne restait que cette lettre, seul souvenir d’elle. N’était-elle pas un mirage ? Non elle était bien présente, il la vit de dos, assise sur les marches de cet escalier gris et rempli d’histoire. Ses mains étaient sur sa tête, il s’approcha d’elle, doucement, sans éveiller de soupçons. Il s’assit contre elle, sans réfléchir, il prit sa main, et chercha son regard. Un petit sourire en coin, il redevenait le Steven qu’elle avait toujours connu, souriant et charmant, celui qui était impossible à connaître. « Avant que tu dises quelque chose, je dois t’avouer un truc, peut-être deux.. Cette lettre m’a fait réfléchir, je ne savais pas que tu avais pu vivre ça, je ne savais pas que tu avais tant souffert, je m’imaginais tant de choses, tu recommençais une nouvelle vie. Et tu me laissais seul là-bas, j’étais sans défense, tu étais le seul maillon de la chaîne qui me permettait de rester là-bas. J’ai perdu mes parents avant de te perdre. Mais ça je ne te l’ai jamais dit. Tu avais besoin de prendre l’air, de t’envoler, de vivre ta vie. Je t’en ai voulu pour tant de choses injustes. J’étais jaloux que tu recommences ta vie, sans moi. Tu pouvais vivre tant de choses excitantes que je n’ai pas vu que tu pouvais souffrir et je n’étais pas là pour te soutenir. Je m’en excuse. ». Il s’en voulait, il n’arrivait pas à croire qu’il ait pu lui tenir rigueur de tant de choses, elle était humaine, elle avait des besoins dont celui de refaire sa vie et lui il lui avait pourri la sienne. « La deuxième chose que j’ai à te dire c’est que j’étais là le jour où tu es partie. Je ne suis pas venu te dire au revoir, c’était insoutenable. Mais j’étais présent, et j’avais pris l'initiative de te suivre, je voulais partir avec toi, je suis donc allé acheter un billet pour le prochain vol, mais je n’ai jamais eu le courage de partir, tu avais le droit de refaire ta vie loin de moi. » . Il chercha dans sa poche arrière, son portefeuille, il avait toujours gardé une photo d’elle, mais surtout il était encore en possession du billet d’avion qu’il avait acheté pour aller la rejoindre. Il lui tendit le billet. Elle avait la preuve de ce qu’il lui racontait, rien n’avait changé pour lui. Il avait tout gardé en sa possession. Il n’avait pas eu le courage de se séparer de tout ce qui les concernait.
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MessageSujet: Re: i never promise you perdita i never promise you perdita - Page 2 EmptyJeu 11 Oct - 12:52

❝ Tu m'as sauvée .. Quand tout le monde pensait qu'il n'y avait plus rien à sauver en moi. ❞
On était face à l’autre. On était à Berkeley. On n’était plus à New-York. Le temps et la distance nous avaient tenus éloigné et aujourd’hui, tout semblait nous rapprocher. L’absence de l’être qu’on aime, le manque de sa présence, son sourire, sa chaleur, ses conseils. A cet instant, je retrouvais Steven. A la fois dans la même équipe et adversaire, les reproches ne s’étaient pas fait prier pour se faire entendre. Il m’avait terriblement manqué mais, je n’avais jamais osé lui dire, lui déclarer. Il y a peu de choses que je lui avais confiées sur moi et mes sentiments envers lui. J’étais égoïste. Je n’avais rien fait pour qu’il m’apprécie, pour qu’il me voie différente des autres. Il n’avait rien fait pour prendre la place de Matthew, pour que j’en sois également amoureuse. C’est peut-être étrange, beaucoup de gens ne comprendront pas mais, on ne choisit pas les personnes auxquelles on s’attache. Je n’ai pas choisi Steven. Et pourtant, je ne regrette pas. Même si j’avoue ne jamais lui avoir dit tout ce qui me tracassait. Je ne lui ai jamais dit qu’en partant de chez nous, je ne l’oublierai pas. Je ne lui ai jamais dit, qu’il allait me manquer. Je ne suis même pas sûr de lui avoir dit, une fois, je t’aime. Cependant, ça ne m’empêchaient pas de ressentir ses sentiments. Rien n’a été facile. Mon arrivée à Berkeley était un cauchemar. Je ne voulais pas parler, je ne souhaitais pas m’accrocher et vivre les mêmes tourments. Je n’ai rien calculé. Jamais. Alors, qu’il me juge coupable, qu’il me désigne comme pour la principale responsable de toute cette histoire. Si ça lui fait plaisir, si ça le soulage. Je m’étais défendue sur certains points. Je ne m’étais pas laissé faire, parce que ce n’est pas moi. Je peux encaisser mais, je ne veux pas accepter des reproches qui ne me concernent pas, uniquement. Nous sommes deux. Alors pourquoi, je serais la seule à supporter ce poids. Surtout que je ne l’ai jamais oublié. Je n’ai jamais fait comme s’il n’avait jamais existé et il était peut-être temps de lui dire. Il était peut-être temps de lui dire, de me confier. J’ai beaucoup changé à San Francisco. J’ai le contact plus facile avec les gens. Je n’ai pas peur de discuter, de rigoler et même d’avoir des atomes crochus avec quelqu’un. J’ai rencontré Isaac, Roxane ou encore Constance. Puis, j’ai eu le bonheur de retrouver Dmitri et Sisley. Aujourd’hui, c’est Steven qui réapparait dans ma vie. Est-ce que j’ai peur ? Est-ce que je vais l’éloigner tranquillement pour ne plus le faire souffrir ? Est-ce que je n’ai plus besoin de lui ? Non. Non et non. J’apprécie le jeune homme et encore à l’heure actuelle, je tiens à lui. Je ne pourrais jamais faire comme s’il était qu’un souvenir du passé. Je ne pourrais pas. Je ne le souhaite pas. Si j’étais rentrée à New-York, si j’avais eu le courage.. Il aurait été la première personne que je serais allée voir. Celle que j’aurai eue envie de serrer dans mes bras, sans rien ajouter, sans rien dire de plus. Juste le sentir contre moi, le savoir en parfaite santé et pourquoi pas heureux. Cela me fait penser qu’à cet instant, on devrait peut-être savoir comment va l’autre au lieu de se lancer des pics. Au lieu de se faire cette mini guerre, on devait essayer de savoir ce qui s’est passé cette année pour chacun. Si tout était allé pour le mieux.

Nos caractères étaient fort similaires. On n’aimait pas être monté du doigt, être le seul à avoir échoué. On n’a pas eu des vies faciles dans nos familles. Steven s’est toujours senti sur le côté. Il s’est toujours donné le rôle de celui qui faisait tout à l’envers, qui n’était pas assez bien pour rendre ces parents fiers. De mon côté, c’est mes parents qui voulaient être fières de moi, toujours plus, toujours mieux. Mon père me modulait à son image et il me fallut un temps pour m’en rendre compte. Il me fallut beaucoup de temps. Alors, quand j’ai réalisé ça. Tout s’est écroulé, Matthew venait de nous quitter et mes repères disparaissaient les uns après les autres. Jusqu’à ce que nos chemins se croisent, jusqu’à ce qu’il soit le seul à croire en moi et à me le répéter. Alors, quand il prenait le risque de se qualifier de vilain petit canard, ça me rendait dingue. Il n’écoute que la moitié de mes paroles. Il ne comprend pas. Je n’ai jamais dit qu’il était le seul responsable. Il faut qu’il arrête. Il faut qu’il commence à mesurer ses mots. « Tu crois que j’en avais des repères ? Tu crois que j’ai tourné la page ? C’est ça ? Tu es venu pour m’enfoncer un couteau en pleine poitrine et le tourner à l’intérieur de moi. Tu veux avoir ce rôle, monsieur le vilain petit canard ! Je te le donne. Tu es content. C’est bon ? Tu as eu ce que tu voulais. » Dans un moment de colère et d’incompréhension, on se criait dessus. Ce n’était pas la première fois que ça nous arrivait. Mais ce n’était plus possible, pas maintenant, pas à nos retrouvailles. On hurlait comme un vieux couple. On se faisait la guerre et au début, aucun de nous deux voulait lever le drapeau blanc. Jusqu’à ce que j’en décide autrement. Déposant cette lettre sur le piano, je m’en allais. Je ne pouvais pas le regarder la lire. Alors, que je l’avais gardé secrète tous ces mois où je l’avais gardé dans le fond de mon sac. J’avais écrit l’adresse de Steven sur l’enveloppe, j’avais collé un timbre. Il m’avait manqué le courage de l’envoyer, de la déposer dans une de ces boites. Est-ce que j’allais m’enfuir, cette fois ? Est-ce qu’en lui donnant cette lettre, j’allais encore disparaitre ? Négatif. Je m’étais arrêtée sur les marches à l’entrée du bâtiment. J’avais pris position. Assise, le soleil commençait à se coucher. Je regardais dans le vide. Ne pensant pas qu’il y aurait une suite à notre discussion. Et très vite, j’eus ma réponse. Sa chaleur contre moi, sa main dans la mienne, je retrouvais son regard. Je n’osais rien dire. Je ne voulais pas. A cet instant, en le regardant, je le retrouvais. Il était beau. Il était lui et jamais je ne pourrais oublier ce que nous avons traversé. « Je suis désolé pour tes parents et toi. Je n’aurai jamais pensé qu’ils laissent leur fils. Ils s’en mordront les doigts. Et tu n’as pas être désolé. J’ai fait mes choix mais, jamais je n’ai oublié ce que nous avions ensemble, ce que nous formions à deux. Jamais. Mais, je suis désolée. Je me rends compte que j’ai été égoïste. D’une certaine façon.. » Le ton de notre conversation était descendu. On parlait tout à fait normalement et pour une des rares fois, je lui disais ce que je pensais, ce que je ressentais au plus profond de moi-même. « La deuxième chose que j’ai à te dire c’est que j’étais là le jour où tu es partie. Je ne suis pas venu te dire au revoir, c’était insoutenable. Mais j’étais présent, et j’avais pris l'initiative de te suivre, je voulais partir avec toi, je suis donc allé acheter un billet pour le prochain vol, mais je n’ai jamais eu le courage de partir, tu avais le droit de refaire ta vie loin de moi. » Mon cœur se serra. Mes mains n’osaient pas regarder ce bout de papier. Mon émotion prit le dessus. Mes yeux étaient humides mais, je ne pouvais pas encore laisser une de ces larmes couler sur mon visage où il allait vraiment remarquer que j’avais changé, que je me laissais balader par mes émotions. Alors, j’essayais de sourire. Un sourire timide. Une évidence. Je me rendais compte que nous avions tous deux eues envie d’être l’un avec l’autre mais, qu’aucun de nous n’avait pris le risque s’immiscer dans la vie de l’autre. Nous n’avons jamais été si différents. J’avais plus de point commun avec Steven qu’avec Matthew. Alors, est ce que je voulais qu’on en reste là ? Est-ce que je voulais éprouver d’autres regrets en mettant un mur entre nous ? Certainement pas. Je lui rendis alors, son billet. Tout en plongeant mon regard dans le sien. Je n’avais rien à ajouter. Rien à dire de plus. Je voulais rattraper le temps que nous avons laissé filer. Je voulais qu’il me parle de lui, qu’il me raconte l’homme qu’il est aujourd’hui et surtout s’il est content d’être arrivé à Berkeley, si l’université lui plait. C’était l’occasion également de lui montrer que j’avais changé, que je m’étais améliorée avec mes sentiments, que j’arrivais à parler sans avoir cet air froid et glacial dans le regard. Il serait peut-être étonné de me savoir chez les omégas. J’en souriais déjà. « Ça te dit de passer du temps ensemble, hors de ce bâtiment ? Je connais un endroit où on fait les meilleurs poulets grillés, avec cette sauce curry à tomber. Je suis sûr qu’elle sera à ton goût. Alors, si ça te dit, je n’ai rien de prévu. »

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