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Le travail avant tout.

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MessageSujet: Le travail avant tout. Le travail avant tout. EmptyMer 30 Mai - 18:55



    L’avantage d’avoir des amis c’est qu’ils peuvent vous aider dans beaucoup de domaines. Aujourd’hui, celui qui est visé est la peut-être future carrière de Maxence dans le monde de la musique. C’était une carrière qu’il avait envisagé plus jeune, mais son père l’avait stoppé avant que son rêve n’aille trop loin. Ce père qui finalement n’était pas son père biologique, mais il avait dû faire comme ce dernier voulait. Bref, il avait mit la musique de côté, comme passion et rien d’autre. Seulement, avec le temps il avait eu envie de se lancer. Il ne l’avait jamais fait, mais quelques mois auparavant une jeune femme lui avait proposé de le produire. Elle avait beaucoup parlé et il avait finir par coucher avec elle, mais elle restait toujours à disposition. Elle avait été plus que sérieuse sur le fait qu’elle voulait qu’il enregistre un album. C’était une idée qu’il aimait beaucoup, seulement, il n’y connaissait rien. Il ne savait que ce qu’on montrait à la télé. Heureusement pour lui, il avait Noah, un ami qui lui avait propos de se renseigner. Ce dernier devait parler avec celui qui s’occupait de sa carrière et qui s’appelait Joe. Maxence ne l’avait pas encore croisé une seule fois. Mais apparemment Noah leur avait eu un rendez-vous et aujourd’hui Max se retrouvait devant chez cet homme.

    Etant venu en moto, il avait amené ses idées et surtout les chansons qu’il avait commencé à enregistrées. Il ne savait pas vraiment ce qu’il devait amener ou pas. Il avait d’ailleurs l’impression d’être devant un futur employeur, chose qui n’était pas le cas, mais il le ressentait comme ça. Du coup, avec une pochette sous le bras avec les papiers qu’il avait amené, il alla sonner chez Joe. Attendant une réponse, il le vit ouvrir la porte. Noah lui avait donné une description physique et normalement, il ne pouvait pas se tromper vu que c’était sa maison. Serrant la main de l’homme après s’être présenté, il entra dans sa demeure et resta dans l’entrée, attendant d’être invité à aller plus loin. Quand Joe lui donna la permission de le suivre, il le suivit et regarda autour de lui, impressionné par la maison à la fois grande et simple de l’homme.

    Noah m’a dit que vous pourriez me renseigner et que vous étiez le mieux placé pour m’aider.

    Autant entamer tout de suite la conversation sur le pourquoi de sa visite, vu qu’il était là pour ça.

    Je cherche surtout un agent et comme je n’en connais pas et que je ne tiens pas à me faire avoir, autant avoir les conseils d’un professionnel.
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MessageSujet: Re: Le travail avant tout. Le travail avant tout. EmptyJeu 31 Mai - 8:10



A son arrivée à San Francisco, Joe n'avait pas choisi d'emménager dans l'une de ces villas monumentales, hors de prix et étalant du luxe à en mettre plein les yeux à tous les passants... et pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui avait manqué. Il aimait vivre dans ce genre de demeures et se prélasser dans une extravagance presque indécente que seul l'argent peut apporter, c'est pour cela qu'il possédait de nombreuses villas de ce genre un peu partout dans les pays où il lui arrivait de se déplacer, pour le business ou le plaisir. Néanmoins, l'Anglais devait désormais partager son toit avec un petit bonhomme du nom de Connor. Son fils de huit ans, dont sa mère lui avait caché l'existence. Comme l'enfant avait toujours eu l'habitude de vivre dans une maison bien plus modeste, l'insensible Shark avait fait preuve d'une immense générosité - à ses yeux, en tout cas - pour consentir à faire l'acquisition d'une maison dans laquelle son fils retrouverait bien plus facilement ses marques. Il avait quitté Londres pour un autre continent... s'il pouvait au moins se sentir à l'aise chez lui, l'adaptation serait plus simple. D'abord réticent de ne devoir se contenter "que" de cette bâtisse, qui aurait pourtant parue démesurée à des gens de la classe moyenne, Joe avait fini par apprécier cette vie en quartier résidentiel, dans une baraque de ce genre... un peu de changement ne lui faisait pas de mal, même s'il ne l'avouerait jamais à certains de ses amis afin de conserver son standing.

Aujourd'hui, il avait rendez-vous avec un homme mis en contact avec lui par le biais de Noah. Maxence Delacre, un Français qui souhaitait démarrer une carrière dans la musique... au départ sceptique, Joe avait vite fait la relation avec les contacts qu'il avait dans les différents milieux artistiques. Il ne pourrait donc pas être lui-même son agent, mais il pouvait lui permettre de faire ses premiers pas avec les meilleurs autour de lui... à condition qu'il le trouve à la hauteur. Extrêmement professionnel et sérieux par nature, l'éditeur ne proposait son aide qu'à ceux qui la méritaient et n'accordait d'attention qu'à eux. Les autres pouvaient bien galérer, il s'en moquait comme de sa première conquête. Assis dans le canapé de son salon tout en lisant un manuscrit déposé par un potentiel écrivain en devenir, on sonna à la porte. Le berger allemand de son fils - et le sien, par défaut - se mit immédiatement à aboyer en fonçant droit sur la porte tout en remuant joyeusement de la queue. L'Anglais se leva et marcha jusqu'à l'entrée en levant le ton sur le chien. "Bongo, ça suffit ! Tu te tais !" Le chien se recula un peu et remua la queue avec un air joueur tout en s'arrêtant d'aboyer... exaspérant, cette boule de poils. Joe ouvrit la porte et serra fermement la main de son invité en le détaillant habilement du regard. La première impression est toujours capitale. "Bonjour, entrez s'il vous plaît. Nous allons passer au salon, si vous le voulez bien." Politesse britannique, toujours. Il referma la porte derrière lui puis passa devant pour lui indiquer le chemin. Shark tourna la tête et l'invita à s'asseoir dans le canapé avec un léger sourire. "Le mieux placé, je n'en sais rien. Bien placé, sans doute." rectifia-t-il. Noah avait parfois tendance à s'emballer très vite avec certains de ses amis... bien que Joe soit très compétent et efficace, il était d'une extrême mesure avec ses contacts et clients. "Vous avez déjà eu une bonne démarche en souhaitant faire le tri dans les personnes qui peuvent vous apporter quelque chose ou non." Il désigna un plateau où il avait déjà préparé quelques boissons, dont un thé au citron bien chaud qu'il s'était servi. Joe Shark sans son thé, c'est comme l'Apocalypse sans son déluge : ça perd de sa classe. "Vous voulez boire quelque chose ? Café, thé, soda, bière...?" Tandis qu'il buvait une gorgée de thé, il s'assit sur le fauteuil en face du canapé où Maxence s'était installé. "Parlez-moi un peu de vous pour commencer. Votre parcours actuel dans la musique, votre expérience, vos projets, votre style, votre registre, etc."
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MessageSujet: Re: Le travail avant tout. Le travail avant tout. EmptyJeu 31 Mai - 16:33



    Le français avait un rendez-vous pour le travail et c’était un moment important pour lui. Noah lui avait conseillé d’aller voir son éditeur et de voir avec lui s’il ne pouvait pas l’aider. Maxence savait qu’avoir ce genre de contact permet d’ouvrir des portes qu’ils ne verraient même pas en temps normal. Du coup, il alla au rendez-vous prévu chez Joe, arrivant à l’heure et frappant à sa porte. Il avait entendu le chien aboyer, mais ce dernier semblait obéir au doigt et à l’œil de son propriétaire, du coup, il ne fit aucune joie au français. Ce dernier resta d’ailleurs en retrait et suivit finalement l’autre homme quand ce dernier l’invita à entrer chez lui. Regardant autour de lui, il devait avouer que la maison était assez impressionnante. Une fois au salon, il expliqua à son interlocuteur qu’il était, selon les dire de l’écrivain, le mieux placé pour l’aider dans ses démarches. Esquissant aux propos de l’homme, il hocha la tête. Modeste ? Peut-être, il n’en savait rien pour le moment, mais en tout cas, il ne semblait pas se mettre trop en avant. Ecoutant attentivement ses propos, il hocha à nouveau la tête, avant de regarder le plateau et de l’entendre lui proposer une boisson.

    Un thé s’il vous plaît.

    Ca faisait longtemps qu’il n’en avait pas but. Il carburait au café quand il donnait les cours et autrement, l’alcool et les sodas étaient déjà de mise. Alors autant profiter d’un bon thé. Peu importe le sachet mit dans l’eau chaude. Il aimait tout, que ça soit fruits rouges, fruits jaunes ou même menthe. Mais ça ne lui ferait pas de mal d’en boire un peu. S’étant installé dans le canapé, il regarda l’homme s’installer dans le fauteuil d’en face et il l’écouta alors reprendre la parole, avant de lui répondre.

    Je n’ai aucun parcours et aucune expérience dans la musique. Je ne connais pas grand-chose au monde "public" de la musique. Côté privé, j’ai commencé à jouer du piano à l’âge de cinq ans, puis de la guitare à dix ans. L’harmonica est arrivé deux ans après. J’ai pris quelques cours de chants également, du coup je peux allier musique et chant.

    Joe voulait des détails, sans que ça soit ennuyant, cela va sans dire, du coup Maxence tentant d’être le plus précis possible, tout en mettant en avant les éléments les plus importants.

    J’ai voulu faire une carrière dans la musique étant jeune, mais selon mon père, ce monde l’a n’apporte rien, du coup, je me suis tourné vers autre chose. J’ai été professeur de philosophie pendant dix sept ans et ça fait un an que j’enseigne la médecine. Mais la musique a toujours été une passion. J’en joue et chante pour moi seul en général, mais on m’a offert une proposition pour enregistrer un album. J’ai commencé avec quelques morceaux, j’ai déjà une équipe avec moi et cet été, je fini l’album.

    C’est vrai que son été allait être riche en musique, vu qu’il lui restait encore des morceaux à enregistrer.

    J’ai toujours écouté du blues et du jazz, mais je reste quand même blues, avec Lead Belly, Robert Johnson, Ray Charles, Memphis Slim.

    Maxence a toujours été attiré par le Nouvelle Orléans et ces chanteurs, ses sonorités. C’est ce qui l’a poussé à faire des reprises de ces gens dont il admire le travail. En plus de cela, la jeune femme qui l’a contacté pour enregistrer l’album lui avait parlé de célébrités qui viendraient enregistrer, mais il n’en avait pas encore eu. Mais s’il avait sû que ça serait cet été, il aurait attendu, surtout avec Tom Jones, Irma Thomas et son idole Dr John, alors là il aurait juste déjà péter un plomb. Tournant alors la tête pour montrer sa pochette, il regarda ensuite Joe.

    J’ai amené un CD pour faire écouter les morceaux déjà enregistrés si jamais vous voulez les entendre.

    C’était une proposition comme une autre, il n’était pas obligé de les écouter, mais il s’était dit que ça pouvait peut-être aider.
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MessageSujet: Re: Le travail avant tout. Le travail avant tout. EmptyVen 1 Juin - 8:07



Joe n'était pas un homme qu'on pourrait qualifier de modeste par nature, mais plutôt un businessman réservé lors du premier contact avec de potentiels clients ou partenaires. Toujours évaluer son vis-à-vis sans jamais laisser quoique ce soit paraître. Par ailleurs, il était un Britannique sous tous les angles et avec tout ce que cela suppose, à savoir une politesse et une mesure exacerbées. Il y avait toujours une certaine défiance entre les Français et les Anglais... mais il n'était pas question de laisser d'ancestrales querelles et quelques préjugés assombrir cette entrevue. Il hocha la tête et laissa lui servit également un thé au citron tout en avançant une petite coupelle avec des sucres à l'intérieur afin qu'il puisse en ajouter selon son bon vouloir. Suite à cela, l'éditeur fit tourner sa cuillère dans sa tasse pendant un long moment tout en écoutant avec une attention polie et soutenue son interlocuteur. Il était capital qu'il parvienne à se faire une idée précise de ce qu'il était en tant que musicien ou chanteur, quel était son parcours, etc., autrement il n'arriverait sûrement à rien de concret. Il va sans dire qu'il avait un amateur en face de lui, mais pas au sens péjoratif du terme : Maxence semblait avoir une réelle passion pour le domaine musical, passion qu'il exerçait souvent et depuis apparemment bien longtemps. L'avis du père de cet homme fit arquer soigneusement un sourcil au businessman : une carrière de professeur de philosophie rapporte plus qu'une carrière dans la musique ? Joe en doutait fort. Quand on a le talent et la volonté d'y arriver, il n'y a pas de raison pour qu'une filière soit plus avantageuse qu'une autre, d'autant plus que la philosophie n'offrait pas énormément de débouchés, en règle générale, sur le monde du travail. Son attention fut encore davantage soutenue lorsqu'il parla de l'album qu'il était en train d'enregistrer avec une équipe déjà formée.

Suite à ce résumé, Joe but une gorgée de thé et hocha la tête en reposant sa tasse. Son visage demeurait parfaitement neutre, aimable sans pour autant paraître trop souriant... un masque pour dissimuler ses émotions, chose que sa mère lui avait enseigné depuis sa plus tendre enfance. "Je vois. L'avantage, c'est que votre manque de contacts et d'expérience est en partie comblé par l'album que vous avez commencé à enregistrer. Nous ne partons pas de rien, c'est déjà ça." Non pas que le fait de partir de zéro aurait posé problème, mais disons qu'ils pouvaient ainsi se permettre de griller quelques étapes. Grâce à ce qu'il venait de lui dire, Joe était d'ores et déjà en train d'effectuer un tri très sélectif de ses contacts dans le domaine musical afin de savoir à qui s'adresser précisément pour répondre aux besoins et aux attentes du Français. Au moment où il lui proposa d'écouter quelques morceaux pour se faire une idée de son travail, en majeure partie influencé par son goût pour le blues selon ce qu'il lui disait, l'éditeur hocha la tête en prenant le CD qu'il lui tendait. "Si j'écoute vos morceaux, je pense que je saurais à peu près vers qui me tourner, c'est vrai." Joe était lui-même un excellent guitariste qui nourrissait un goût tout aussi développé pour le blues et le rock. Il ne prétendait pas - en tout modestie, pour une fois - pouvoir évaluer entièrement l'étendue du talent du professeur, mais il pourrait au moins se faire sa propre idée. Alors qu'il glissait le CD dans le lecteur de sa chaîne hi-fi, le businessman tourna la tête vers Maxence. "Et votre équipe, elle est composée de quels musiciens ? Des professionnels "anonymes" ou bien quelques personnalités ? Des amis ? Qui est la personne qui vous a proposé d'enregistrer cet album ?" Mieux valait qu'il le sache pour également savoir de quel genre de groupe il était question : des amateurs ou bien une équipe semi-professionnelle. Quelques secondes plus tard, le premier morceau démarrait, Joe se rasseyait dans le fauteuil avec sa tasse de thé pour prendre le soin d'écouter et d'apprécier.
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MessageSujet: Re: Le travail avant tout. Le travail avant tout. EmptyVen 1 Juin - 16:12

    Le fait de se définir n’était pas quelque chose de simple. Déjà qu’il avait dû le faire face à son premier employeur, il avait détesté cela alors aujourd’hui ça n’était pas mieux. Heureusement pour lui, son premier employeur était le directeur de l’université de La Sorbonne qui avait été son unique employeur jusqu’à Maria aujourd’hui. De plus, parler de musique était bien différent que de parler de lui. Il n’avait pas à donner ses qualités et ses défauts. Quoi que ça allait peut-être venir, mais pour le moment, parler de musique était bien plus intéressant pour lui. Il passa donc du fait qu’il n’y connaissait rien, mais que la musique l’avait touché tout petit. Evidemment, il ne rentra pas dans les détails. Pas besoin de dire que s’il avait commencé à cinq ans le piano, c’était parce que c’était à ce moment là que son père avait commencé à le battre mentalement et physique et que le piano avait été d’un grand secours. Il n’avait pas non plus besoin de dire que pour la guitare s’était ce que sa mère voulait pour qu’il se diversifie dans la musique. Pour l’harmonica c’était plus le fait que tout le monde parlait de la dureté de cet instrument petit, mais il avait pû le constater par lui-même. Cet instrument n’était clairement pas simple. Mais il avait tenu bon et il aimait jouer pour lui seul en général. Il acceptait sa famille et quand il avait été contacté c’était pour dépanner un ami qui ne pouvait pas jouer dans un bar. Par la suite, il parla du fait que son père préférait qu’il ne parte pas vers un milieu artistique. Il avait voulu que son fils fasse médecine, il avait fait les trois premières années, avant de changer d’avis et de prendre sa propre vie en main.

    Il voulait enseigner la philosophie et il l’avait fait pendant de nombreuses années. Puis, il s’était tourné vers la médecine à enseigner cette fois-ci. Aujourd’hui, il avait un poste à Berkeley et depuis quelques mois il chantait en studio pour enregistrer son album. Il enchaina avec les artistes qu’il aimait beaucoup et qui était dans le genre du blues. Après avoir palé, il fit une pause, écoutant alors ce que lui disait son interlocuteur. Hochant la tête, c’est vrai qu’il avait déjà un pied dans le studio d’enregistrement, enfin les deux, du coup c’était un bon début. Puis, le français proposa d’écouter les morceaux qu’il avait déjà enregistrés. Ca n’était qu’une proposition comme une autre, mais l’homme sembla l’apprécier et donc mit le CD en place pour l’écouter. De son côté, il attrapa la tasse de thé et en but une gorgée. Il n’était pas trop chaud, c’était parfait. Pas besoin de sucre non plus. Gardant la tasse dans ses mains, il écouta ce que Joe lui posait comme question.

    Pour le groupe, il y a Jay Bellerose à la batterie et aux percussions, David Piltch à la contrebasse, Greg Leisz et Kevin Breit à la guitare et mandoline et Patrick Warren au clavier. J’ai également Allen Toussaint qui aide pour les arrangements.

    Certains étaient plus connus que d’autres. Ceux plus connus sont David, Greg, Kevin et évidemment Allen. Il avait donc une bonne équipe et le courant était tout de suite passé entre eux, ce qui était encore meilleur.

    Je vais aussi amener des amis à moi pour chanter ou jouer sur l’album. Principalement des étudiants de Berkeley et une enseignante.

    Il avait en effet pensé à Cheyenne, vu qu’ils en avaient parlés et elle n’était pas contre. Pour les étudiants, il devait encore redemander à certains, mais sinon, il pourrait en amener suffisamment pour avoir plusieurs morceaux.

    Pour la proposition d’enregistrer, il s’agit de Lorraine Hamilton. Elle voudrait être mon agent, mais je ne sais pas si elle est douée dans son domaine ou pas.

    Il fit une légère grimace. Il avait déjà entendu vaguement parler d’elle, mais il n’avait pas la moindre idée de sa valeur professionnelle.

    Oh et elle m’a dit que je risquais d’avoir des personnalités qui viendraient pour enregistrer. Elle n’a pas voulue me dire qui, alors si vous la connaissez, elle vous parlera sans doute plus.

    C’est vrai qu’entre professionnel, elle risquait de s’ouvrir plus à lui s’il lui posait la question où alors s’ils se connaissaient déjà. Tout en parlant il écoutait la première chanson qui passait. Il s’agissait de St James Infirmary. Commençant par du piano qu’il jouait lui-même, il aimait la mélodie.

    Par contre, ce ne sont que des reprises, rien de ma propre création. J’ai voulu pour commencer, faire découvrir des artistes que j’aime à d’autres.

    C’était son objectif premier, refaire découvrir des gens du blues qui étaient parfois oublié à son goût. Par exemple ce premier morceau était de Louis Armstrong et Snooks Eaglin. Par la suite il y aurait You Don't Know My Mind de Lead Belly, Buddy Bolden's Blues de Jelly Roll Morton, The Whale Has Swallowed Me de J.B. Lenoir, They're Red Hot de Robert Johnson, The Battle Of Jericho de Sister Rosetta Tharpe, Swanee River de Ray Charles / Dr. John, Tipitina de Professor Longhair et Whinin' Boy Blues de Jelly Roll Morton. Mais il comptait en écrire d’autres. Là il n’avait que la moitié pour le moment et il savait déjà ce qu’il voulait enregistrer en plus.

    Sur ce CD il n’y a que la moitié des chansons. J’ai l’autre moitié à enregistrer et quelques chansons que j’aime bien en plus.

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MessageSujet: Re: Le travail avant tout. Le travail avant tout. EmptySam 2 Juin - 17:44



En entendant les noms d'artistes défiler, Joe eut la confirmation que ce projet d'album et de professionnalisation dans le domaine de la musique n'était pas une banale lubie émise par un homme extravaguant qu'une crise passagère aurait rendu sujet à des envies démesurées. Oui, ça peut paraître assez sordide et cruel de raisonner de cette manière, néanmoins le businessman ne faisait jamais dans la sentimentalité ou le coup de coeur sur le plan professionnel. Dénué de toute forme d'émotion primaire lorsqu'il travaillait, il était parvenu à se forger une réputation inébranlable dans le milieu des affaires ainsi que celui des médias et des artistes. L'Anglais était respecté et n'avait aucune envie que cela change : s'il se mettait à soutenir un homme qui au final pouvait lui faire du tort - même sans le vouloir - alors son image allait se ternir et son aura en prendrait aussi un coup. Soigner et sauver les apparences, voilà un précepte de base pour quiconque voulait percer dans la haute sphère fermée des grands de ce monde. Voilà donc pourquoi l'éditeur administrait à son invité un test extrêmement rigoureux. Se rendait-il compte de la portée des pensées du professeur de littérature ? Certainement pas, il avait appris à dissimuler totalement ses ruses et ses émotions... mais pour l'instant, pas d'inquiétude à avoir : Maxence compensait très largement ses quelques faiblesse par de solides notions et références musicales.

Tasse de thé en main, il s'adossa complètement dans son fauteuil puis ferma les yeux en appréciant tout simplement l'intro au piano qui laissait présager d'une parfaite maîtrise de cet instrument. Une magnifique chanson rendue célèbre en partie grâce à Armstrong. Sa tête commença alors à dodeliner au fur et à mesure que le morceau progressait, jusqu'à ce que la voix du Français apparaisse. En plus, l'accent et les intonations de sa langue natale - ou bien était-il d'une autre nationalité ? - ne s'entendaient plus. Une voix toute en nuances... sans être professionnel, Joe ne se sentit pas ennuyé le moins du monde en l'écoutant. N'était-ce pas un bon signe ? Justement, puisqu'il n'était pas un professionnel, le Britannique avait l'oreille d'un amateur et d'un passionné : en d'autres termes, le public privilégié visé par l'album de cet homme. Les paupières de Joe demeurèrent closes pendant que Maxence répondait à ses questions, tant et si bien qu'il ne vit pas le chien, Bongo, pointer sa truffe dans le salon, apparemment intrigué par les sons qui s'échappaient de la chaine hi-fi. Lorsqu'il consentit enfin à rouvrir les yeux, la chanson You don't know my mind venait de se terminer. Et pour la première fois depuis leur entrevue, un très mince sourire fit son apparition sur ses lèvres. "Avec ce que je viens d'entendre, je pense que c'est suffisant pour me décider à vous aider."

Joe baissa le son de la chaine pour qu'ils puissent parler sans avoir à lever le ton, mais en laissant à Maxence l'opportunité de commenter quelques unes de ses chansons s'il le souhaitait. Il posa sa tasse vide sur la table basse devant lui puis attrapa son téléphone portable de sa poche. Cet Iphone, c'était son troisième meilleur ami après son Noah adoré et Logan. Sa vie sans son téléphone, c'était inconcevable. Tout en cherchant un numéro dans son répertoire, il répondit au Français. "L'idée des reprises est bonne, mais vous devriez garder une ou deux chansons sur la fin qui sont de votre propre création. Simple conseil commercial : ça donne aux auditeurs un avant-goût de ce dont vous êtes capables et ils éprouveront davantage de curiosité à vous entendre par la suite, ou même à vous suivre en tournée si jamais l'aventure vous intéresse et que vous en avez les moyens." D'un esprit commercial sujet à se projeter pour ne jamais être pris au dépourvu dans les ventes des publications de sa maison d'édition, Joe élaborait sans cesse des stratégies destinées à envisager tout un tas de possibilités et de plans de rechange lorsque tout ne se passe pas comme prévu. "Lorraine est plutôt compétente, mais il lui manque un peu de contacts et d'habitude avec les grands acteurs du monde de la musique. Ce qu'il vous faut, c'est un contact avec le haut du panier... à Universal, ça devrait coller. Le PDG est un bon ami à moi, nous avons étudié ensemble." Rien que ça. Lors de son cursus universitaire, Shark avait déjà été extrêmement attentif à ses fréquentations afin de se constituer un réseau solide sur lequel s'appuyer au cours de son ascension... et cela n'avait pas servi à rien, il suffisait de voir sa position aujourd'hui. "Allô, Lucian ? Joe Shark. Ca va plutôt bien, et toi ? Pas trop difficile, la vie loin de notre Londres chérie...? Mmm... Écoutes, si je t'appelle, c'est parce que je pense avoir trouvé un artiste qui pourrait t'intéresser. Pardon ? Ah non, rien à voir avec Lady GaGa... ou avec trente ans de plus et sans la chirurgie, si ça peut te faire plaisir." ajouta-t-il en adressant un regard amusé à Maxence, bien que son visage demeure toujours aussi neutre.

Les deux hommes parlèrent quelques instants au téléphone puis Joe finit par raccrocher avec satisfaction. "Vous avez rendez-vous mardi prochain au siège d'Universal pour rencontrer le PDG afin de discuter de votre projet." L'annonce était faite, directe et sans détours. Maxence était venu ici pour parler avec lui afin de faire le point sur ses possibilités d'entrée dans le monde de la musique... et en moins de quinze minutes, l'Anglais lui décrochait une entrevue avec le grand patron de la plus grande maison de disques de la planète. Noah avait bien raison : quand Joe prend les choses en main, il ne le faisait pas qu'à moitié. Pourtant, dans son attitude, le businessman demeurait toujours imperturbable, ne s'émouvant que très rarement. "Il va falloir que vous y alliez seul, mais pensez quand même à inviter vos compagnons de groupe pour qu'ils restent dans les parages... Connaissant Lucian, il voudra vous inviter : si vous vous pointez à un restaurant avec vos collègues musiciens, ça vous fera gagner des points." Il déploya ses jambes sur la table basse pour les croiser l'une sur l'autre. "Qu'importe les personnes qui vous ont proposé de faire un album : si Lucian est intéressé, vous laissez tomber les autres. Croyez-moi, quand on veut réussir et qu'on tient une opportunité avec Universal, on la saisit."
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MessageSujet: Re: Le travail avant tout. Le travail avant tout. EmptyDim 3 Juin - 14:58



    Au début de ce projet d’album, Maxence avait vu cela comme une passion de gosse se réaliser. Il avait eu envie de faire cette découverte juste pour son plaisir. Enregistrer un album, sans penser à la suite. Juste un rêve de réalisé. Mais, on lui avait parlé de plusieurs contrats, de ventes, de chiffres d’affaires, de tournées dans le pays et pourquoi pas mondial. Du coup, il avait été complètement dépassé. Ce qu’il avait vu comme un projet personnel devenait quelque chose qui prenait de l’ampleur et dont il n’avait aucune main mise. Il n’y connaissait rien et ne savait pas du tout comment s’en sortir. Noah lui avait donné quelques conseils pour garder la tête froide. De ce côté Maxence devrait se débrouiller. Il n’était pas du genre à prendre la grosse tête. En tout cas, c’était ce qu’il pensait. Il préférait avoir les pieds sur terre et faire ce dont il avait envie. Maintenant il savait que si son album venait à fonctionner, il aurait plus d’argent, mais surtout, il devrait délaisser son métier d’enseignant, ce qu’il n’aimait pas vraiment. Enseignant était ce qu’il savait faire de mieux, alors, il n’avait pas envie de laisser cela de côté. Il avait dit de toute façon que s’il devait y avoir des tournées, ça ne serait que pendant les vacances scolaires et pendant l’été. Il n’irait pas autrement, voulant assurer ses cours avec ses classes. Il savait que ça poserait peut-être problème, mais il voulait respecter cela et si ça n’était pas prit en compte, il laisserait tomber la musique et la reprendrait juste comme passion.

    Il aurait alors fait un bon chemin et enregistré un album ce qui serait déjà une belle performance pour lui. Répondant aux propos de l’homme, il expliquait ce qu’il en était de ce début de chemin avec les artistes qui l’aidaient et apparemment les célébrités qui devaient venir plus tard. Voyant ensuite le chien arriver, il ne dit rien et le regarda un peu, avant de reposer son attention sur Joe qui se mit à sourire. Bon signe ? A l’écoute de ses propos, ça l’était. Hésitant sur la réaction à avoir, il regarda l’homme attraper son portable. Tout en buvant une gorgée de son thé, il l’écouta parler et hocha la tête. Très bonne idée à laquelle il n’avait pas pensé. Une étudiante avec qui il avait parlé lui avait dit de proposer des morceaux plus différents et pourquoi pas du rap. Mais, il ne s’y connaissait pas du tout, alors il avait préféré partir sur autre chose, mais pour le moment, les reprises étaient ce qu’il savait faire. Mais ses propres morceaux, il était prêt à en faire et à en écrire. Il avait déjà quelques cahiers, depuis son adolescence avec des morceaux qu’il avait créé lui-même. Du coup, ça pourrait être un bon début, surtout si le groupe avec qui il jouait était partant. Il mit donc cette idée de côté dans son esprit, avant de reprendre de son thé. Il haussa alors les sourcils, surprit par les propos de son interlocuteur.

    Si haut que ça ? Il ne s’était pas attendu à entendre ce genre de personne pour l’aider. Lorraine était un agent qu’il aimait bien, mais elle lui avait dit qu’elle était plus tournée vers les acteurs en général. Mais elle voulait quand même l’aider. Mais de là à penser à des gens d’un label directement, il ne s’y était pas du tout attendu. L’écoutant alors parler au téléphone, il se tût et attendit, buvant la fin de son thé avant de poser doucement sa tasse sur la table basse. Il hocha la tête sur le côté quand Joe parla du fait qu’il n’était pas Lady Gaga et qu’il n’avait pas non plus touché à la chirurgie. En effet, ça n’était pas lui sinon. Le voyant finalement raccroché, il eu du mal à avaler sa salive quand Joe lui expliqua que d’ici quelques jours il avait un rendez-vous chez Universal, avec son PDG. Il en eu le souffle coupé, mais il resta attentif aux propos de l’homme.

    Whoua, merci.

    Il ne s’était pas du tout attendu à cela et il devait avouer que Joe ne passait pas par quatre chemins et qu’il savait ce qu’il avait à faire pour ses clients. Il nota alors mentalement d’amener les gars avec lui, ça ne serait sans doute pas un souci.

    Par contre, juste une question.

    Il préférait quand même demander, parce que ça lui tenait à cœur.

    Si l’album marche et qu’on me dise que j’ai des dates pour des tournées, est-ce que je peux en refuser ? Je veux dire que je suis avant tout enseignant et je veux que mes élèves réussissent leurs études, alors je préfèrerai faire des tournées pendant les vacances scolaires et l’été.

    Il ne commençait à prendre la grosse tête, c’est juste qu’il voulait être sûr que ça serait faisable et qu’on ne le forcerait pas à aller jusqu’au chantage pour qu’il démissionne de son emploi d’enseignant ou autre.
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MessageSujet: Re: Le travail avant tout. Le travail avant tout. EmptyLun 4 Juin - 11:34



"Je vous en prie." répondit-il avec simplicité. Des agents, il y en a partout et pour tous les domaines... Ce qu'il est important de savoir faire, c'est le tri entre les compétences de chacun. Quand on tombe sur des agents parfois trop polyvalents, c'est le meilleur moyen d'être suivi par une personne qui navigue d'une façon complètement aléatoire. Si Maxence voulait compter sur les plus fiables, un tri allait être nécessaire. Il avait déjà l'avantage d'avoir une équipe de musiciens autour de lui n'étant pas composé d'incompétents ou de parfaits inconnus : lorsqu'on débute avec des personnalités, le succès est presque toujours au rendez-vous. Cela donne l'effet d'un outsider repéré par les "grands" et qui saura très vite faire ses preuves. Maintenant, ne restait plus qu'au Français à trouver des professionnels pouvant assurer sa promotion, une campagne de publicité pour promouvoir son futur album ainsi que d'autres procédés pouvant le valoriser aux yeux d'une bonne partie de la population. Des passages sur des plateaux télévisés, par exemple... pas forcément les plus suivis, mais une fois que Maxence se sera constitué un bon public fidèle, les talks shows seront de grands alliés, pour ne citer qu'eux.

Joe tourna la tête vers Bongo qui arrivait en remuant la queue pour venir chercher quelques caresses. L'Anglais pinça les lèvres et accepta à peine d'effleurer son encolure... il aurait largement préféré que son fils se contente d'un poisson rouge comme animal de compagnie, mais passons. La question que lui posa son interlocuteur était extrêmement judicieuse et aurait presque pu prêter à le faire sourire. "C'est un bon réflexe d'envisager dès maintenant les possibilités du succès." lui fit-il remarquer en premier lieu. La meilleure façon de ne pas se laisser dépasser et ne pas perdre les pédales, c'est d'anticiper. Lorsqu'il avait lancé sa maison d'édition, Joe avait immédiatement commencé par organiser des plans quinquennaux, des alternatives par dizaines et des campagnes supplémentaires au cas où ses affaires marchaient bien, et même mieux qu'il ne l'aurait imaginé. Au cas où. "C'est le patron d'Universal, ça intimide toujours de vouloir refuser quelque chose venant de lui... mais en réalité, c'est la meilleure façon de vous faire respecter et de maîtriser votre carrière. Il y a déjà des artistes qui décident de ne faire des tournées que dans certains endroits, à certaines périodes, ce sont seulement eux qui choisissent. Vous ne seriez pas le premier, d'autant plus que ce n'est pas pour une excuse personnelle." Là, les choses auraient davantage pu se compliquer, si Maxence avait été du genre « Oh non, annulez cette date, j'ai envie de me dorer la pilule à Honolulu ». Il faut aussi penser en fonction des attentes du public et des attentes commerciales de la maison de disques. L'Anglais passa ses bras derrière sa nuque. "N'hésitez pas à en parler avec lui dès le départ : si vous fixez vous-même les limites, c'est vous qui déciderez également des dates de tournées. En revanche, il faut quand même que vous soyez prêt à faire quelques concessions. Admettons que vous vous arrangez avec l'administration pour manquer trois ou quatre cours dans l'année, ce n'est pas la mort. Il faut que ce soit du donnant-donnant." précisa-t-il en arquant un sourcil. L'art de la négociation, c'est la clé de la réussite en business. Si on a quelqu'un qui ne lâche rien en face de soi, c'est déjà moins attractif... et les professionnels finiront automatiquement par se lasser.
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MessageSujet: Re: Le travail avant tout. Le travail avant tout. EmptyLun 4 Juin - 15:55



    Avoir une telle opportunité était une chance rêvé et grâce à Joe, ça deviendrait réalité. Maxence ne s’était pas du tout attendu à avoir ce genre de proposition, mais il comptait bien faire bonne impression lors de son rendez-vous. Il voulait mettre toutes les chances de son côté et il fallait, du coup, qu’il arrive à faire cracher le morceau sur les invités de marques qui étaient censés venir travailler avec lui. Pour le moment, il n’avait pas eu d’informations à ce sujet, mais il voulait en avoir et il ferait en sorte que Lorraine lui en dise plus dès leur prochaine entrevue. Puis, sur le moment, il préféra demander à son interlocuteur une chose qui était importante pour lui. Il voulait continuer d’enseigner. Il ne savait pas si on album allait fonctionner ou pas, mais si c’était le cas, il ne voulait pas vivre que de cet argent qu’il se ferait, il voulait avant tout garder son métier d’enseignant. Il voulait enseigner la médecine à ses élèves et il aimait trop son métier pour ne plus le vivre tous les jours. Hochant la tête à la première remarque de l’homme, il devait avouer qu’on lui avait dit que son album pouvait vraiment bien marcher, du coup, il préférait quand même tout savoir à ce sujet. Il avait raison. Dire à un patron d’un tel label qu’il ne voulait pas faire de tournée à certaines périodes n’était pas la meilleure chose à faire. Il se voyait déjà mit à la porte à coup de pied dans les fesses.

    Du coup, il écouta avec attention les propos de l’homme et hocha la tête à plusieurs reprises. Cette demande n’était pas quelque chose qu’il prenait à la légère. Il voulait vraiment continuer d’enseigner, du coup, il préférait être clair là-dessus. Pour les lieux, il n’avait pas de préférence. Oh si sans aucun doute la France, son pays natal et puis sinon l’Angleterre d’où une partie de sa famille vivait encore. Sinon, il devait avouer qu’il n’avait pas de préférence précise. Il aimait bien le reste du monde, donc pas de restriction, en tout cas, à première vue. Le voyant se relaxer, il l’écouta reprendre la parole et sourit.

    Oui, ça, ça devrait aller. Nous sommes deux enseignants en médecine, au pire mon collègue prendra le relais.

    Ca, ça n’était pas bien grave. Au pire, les étudiants passeraient plus de temps sur leur lieu de stage et ils changeraient les plannings pour mettre les stages avant les cours. Bref, il arriverait bien à s’arranger. Il restait maintenant à prévenir Maria, ce qui n’allait pas être une mince affaire. Il lui avait déjà dit qu’il n’était pas revenu pour elle, mais pour un projet personnel, du coup, ça serait l’occasion de lui expliquer quel est ce projet. Au moins, il aurait de bonnes bases et il fallait qu’il ose en parler avec le PDG d’Universal la semaine suivante. Puis, i pensa à une amie à lui et il décida d’en profiter pour en parler.

    Maintenant que j’y pense, est-ce que vous aidez les personnes qui créent des BD ?

    Autant savoir. Il était dans la littérature, après ça n’allait peut-être pas être quelque chose qu’il appréciait où dont il avait un centre d’intérêt, mais il en profita quand même.

    Une de mes amies fait ce genre de choses et je voulais juste savoir si vous pouviez vous en occuper ou s’il valait mieux qu’elle contacte quelqu’un d’autre.
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