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Il ne faut jamais juger avant de tout savoir.

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MessageSujet: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. EmptyJeu 13 Jan - 20:01

Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. House_19_03Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. 008e5rac

    Quel jour ne faut-il pas ennuyer Samuel ? Aujourd’hui même ! En effet Sam s’était fait renvoyer la veille, seulement il avait réussit à avoir un jour de plus pour mettre ses cours aux claires pour toutes ses classes, pour que son remplaçant puisse prendre la suite tranquillement. De plus Sam pensait qu’il venait de se faire berner par une étudiante avec qui il avait une liaison. Cette étudiante, Caroll Venn était une jeune femme importante pour le français. Il avait de vrais sentiments pour elle, mais avec ce qu’elle avait dit à Maria, la directrice après qu’elle les ait surprit en train de s’embrasser, faisant penser à Sam qu’il s’était fait avoir en beauté. Il n’avait pas voulu revoir la jeune femme depuis la veille. En plus de cela, le matin même il avait vu débarquer Nelligan, un étudiant faisant partit des Alpha qui venaient d’apprendre par sa mère qu’il était le fils de l’enseignant. Ils en avaient parlés, mais ça n’avait pas été de tout repos. Sam en avait plus que marre que tout lui tombe dessua aujourd’hui, seulement après avoir parlé avec Nelligan, il avait eu besoin d’aller à son prochain cours. Il était donc 10h et il devait aller à un cours de philosophie, sa matière principale à enseigner. Faisant également son dernier jour et ayant eu des ennuis jusqu’à cette heure-ci depuis la veille, il savait qu’il allait craquer au moindre problème. Le prochain problème qui allait lui tomber dessus serait sans doute celui de trop.

    Se rendant donc à son cours, tous les élèves étaient là apparemment. Voyant finalement quelques élèves arriver juste quand il allait fermer la porte, il les laissa entrer et prendre place. Allant au bureau, il expliqua ce qu’ils allaient faire pendant le cours. Seulement comme pour l’autre classe, il ne dirait pas qu’il partait. Il s’était renvoyer et il savait que dire la raison de ce renvoie ne ferait qu’amener des rumeurs et il n’avait pas envie de ça. Commençant donc son cours, il posa quelques questions auxquels les élèves répondaient plus ou moins. Regardant donc souvent son auditoire, Sam se rendait compte qu’un élève dormait ou en tout cas somnolait. Soupirant, Sam essayait de passer outre, mais de voir ce jeune homme un peu plus loin n’en avoir rien à faire et qui préférait dormir plutôt que d’écouter fut le problème de trop.

    Monsieur Carmichael, si je vous ennuie temps que ça dites le moi et je vous laisse sortir de mon cours pour aller dormir.

    Il n’avait pas haussé le ton, mais on pouvait comprendre qu’il était agacé. Fixant le jeune homme, il ne lui laissa pas le temps de répondre et reprit son cours. Reprenant donc la parole, il continua pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’il voit encore William la tête sur sa main, les yeux fermés.

    Carmichael !

    Il venait de hurler son nom de famille et il serra la mâchoire pour ne pas hurler plus. Entendant des élèves rire doucement pour ne pas se faire remarquer, il regarda tous les élèves et soupira.

    Vous viendrez me voir à la fin du cours.

    Reprenant ensuite la parole pour finir l’heure de cours, il continua sans faire plus de remarque à qui que ce soit. Puis, quand la sonnerie se fit entendre, il salua les élèves, faisant comme s’il serait là le lendemain. Effaçant le tableau, il soupira et se retourna vers son bureau. Il voyait que William était resté. Rangeant ses affaires dans son sac, il fixa le jeune homme.

    Je vous ennuie temps que ça ?
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. EmptyJeu 13 Jan - 21:22

    Mardi. Un jour après le week end. Un jour après ce week end épuisant. J’avais eu mon fils avec moi. Mon bébé, mon ange de six mois. Je l’aimais par-dessus tout, mais ce week end, j’aurais préféré ne pas être père. Andrea avait été grognon pendant deux jours. Il ne m’avait pas laissé dormir pendant deux nuits complètes. C’était la première fois depuis mon retour à San Francisco que j’avais été content de le ramener à Evan le dimanche soir. Pourtant, ce petit être était désormais le plus cher à mes yeux. Je ne vivais que pour lui. Mon ange aux yeux verts de son papa et au visage angélique de sa maman. Mon fils était la plus belle merveille du monde. Je ne remercierais jamais assez Evan de m’avoir donné un enfant aussi parfait. J’avais longtemps douté de mes aptitudes à être père. Je pensais que ce rôle n’était pas fait pour moi, que je n’y arriverais pas, qu’il mériterait à un meilleur père qu’un fuyard comme je l’étais. J’avais eu peur quand Evan m’avait annoncé qu’elle était enceinte. Mais j’avais quand même décidé de faire fasse, d’aider Evan, parce que je l’aimais et que j’aurais tout fait pour elle. J’avais arrêté ma carrière pour elle et pour Andrea. J’étais revenu pour eux. Et l’adaptation à ma nouvelle vie ne se faisait pas sans obstacles. Le rythme de vie était dur à reprendre, bien que j’ai des emplois du temps moins chargés que quand j’étais en promotion pour mes films. Mais ce n’était pas du tout la même vie et j’avais du mal à m’y faire. Néanmoins, je ne regrettais pas d’être revenu et d’être enfin dans la vie de mon fils. Après avoir raté les six premiers mois de sa vie, j’étais enfin là pour lui, pour l’aimer et subvenir à ses besoins.
    Aujourd’hui était donc un jour plutôt sans pour moi. N’ayant pratiquement rien dormi du week end, j’étais plus qu’exténuer, sachant que la nuit dernière, j’avais du rendre un devoir et ainsi je m’étais couché trop tard pour pouvoir récupérer le manque de sommeil accumulé depuis vendredi soir. Je vous laissais donc imaginer ma tête et mes cernes qui décoraient mon visage. Ce matin, le réveil avait encore été fatal. Il avait d’ailleurs fini sa jolie chanson par terre. J’avais eu un mal fou à émerger et à me lever. J’avais espérer qu’une bonne douche achèverait de me réveiller mais cela n’avait pas suffit. Après deux heures de cours, j’étais toujours aussi endormi et j’avais du mal à lutter. En vérifiant mon emploi du temps que je ne connaissais toujours pas, je remarquais que m’attendait maintenant deux heures de philosophie. Si d’ordinaire, j’aimais beaucoup cette matière, aujourd’hui cela allait sûrement s’avérer être un vrai calvaire, vu dans l’état que je me trouvais. Après avoir récupéré mes affaires et mon sac, je me dirigeais vers l’amphithéâtre où se déroulait le cours de monsieur Salaun, nouveau professeur de philosophie. J’avais déjà eu quelques cours avec lui et je les avais toujours apprécié, bien que je me mettais généralement vers le fond et me contentait d’écouter plutôt que de participer. Mais aujourd’hui, quand j’arrivais dans l’amphithéâtre, la plupart des élèves étaient déjà présent et les places du fond étaient toutes prises. J’allais donc devoir me mettre assez devant, ce qui m’embêtait, vu que je soupçonnais mon corps de vouloir dormir. Quelques minutes plus tard, monsieur Salaun faisait son entrée et commençait son cours. Malgré toutes mes résistances et tous mes efforts pour rester concentré et suivre le cours, ma fatigue eut raison de moi et je commençais à fermer les yeux, ayant du mal à lutter contre le sommeil. « Monsieur Carmichael, si je vous ennuie temps que ça dites le moi et je vous laisse sortir de mon cours pour aller dormir ». J’ouvrais les yeux en entendant mon nom. Salaun me regardait. Et merde, j’avais été repéré. Il ne me laissa pas le temps de lui répondre et enchaîna son cours. J’essayais vraiment de l’écouter et de lutter contre la fatigue, mais cela me devenait de plus en plus difficile. La tête posée sur ma main, encore une fois, je commençais doucement à sombrer dans les bras de morphée. Je n’arrivais pas à lutter, c’était plus fort que moi. « Carmichael ! ». Je me réveillais en sursaut, me redressant par la même occasion. Cette fois, Salaun semblait vraiment énervé. Il avait hurlé mon nom dans tout l’amphithéâtre et me demandait de venir le voir à la fin du cours. Et merde, moi qui ne voulais pas me faire remarquer, c’était raté. Jusqu’à la fin du cours, j’essayais de ne pas m’endormir mais la mission fut quasiment impossible. La fin du cours fut un délivrement pour moi, sauf que j’allais devoir affronter Salaun avant de pouvoir partir faire une sieste. J’attendais que tous les élèves aient quitté l’amphi avant de me diriger vers Salaun qui rangeait ses affaires. « Je vous ennuie temps que ça ? ». Le professeur de philosophie me fixait, et moi je soupirais. « Ca n’a rien avoir avec vous, monsieur Salaun ». Je me doutais qu’il n’allait pas me laisser partir comme ça et que ce genre d’explications n’allait pas le satisfaire, mais à vrai dire, j’hésitais à lui parler de la vrai cause de mon état, ne voulant pas que ma vie fasse le tour de l’université, même si malheureusement, elle le faisait souvent.

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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. EmptyJeu 13 Jan - 22:29

    Apparemment ça n’était pas la journée non plus pour William, mais ça Samuel l’ignorait. Lui n’était vraiment pas là pour s’amuser aujourd’hui, vu que le soir même il devait prendre un carton et y mettre toutes les affaires qu’il avait au sein de l’université. Ca n’allait pas être quelque chose de simple à faire. Il voulait par la même occasion éviter de voir Maria et Caroll. Il savait que la directrice adjointe lui en voulait déjà par rapport à paris sans qu’ils se croisent encore. En effet, la fille adoptive de la directrice, Ambre Harrison, l’appelait papa, alors que désormais Maria et son compagnon étaient les parents de la fillette. Sam ne l’avait apprit qu’après coup, mais ça l’avait mit dans une mauvaise position. Par la suite Maria avait apprit que Sam faisait partit des alcooliques anonymes. Puis Sam ressemblait énormément à l’ex de la jeune femme, Maxence Delacre. Pour finir, elle venait de le surprendre avec une élève, en train de s’embrasser. En ce qui concernait Caroll, il voulait l’éviter parce qu’il ne savait plus comment se comporter avec elle. Elle lui avait dit vouloir être avec lui, mais face à Maria elle lui avait fait mal avec ce qu’elle avait dit. Il ne savait donc plus désormais si elle tenait à lui ou pas. Il préférait donc éviter les deux femmes et il savait que ça ne serait sans doute pas simple. Alors là en plus, avec des élèves qui n’écoutent pas ça n’était décidemment pas quelque chose d’attirant et encore moins avec un jeune homme qui semblait préférer dormir plutôt que d’écouter un minimum. Le reprenant deux fois, Sam lui demanda de rester à la fin du cours. Une fois que le cours fut finit, Sam effaça le tableau et rangea ses affaires. Demandant ensuite au jeune homme s’il l’ennuyait, il écouta la réponse de William et leva les yeux au ciel.

    Pourquoi est-ce que j’ai toujours le droit à cette réponse ?

    Se passant une main sur le visage, il fixa ensuite le jeune homme.

    Alors qu’est-ce que c’est ?

    Il n’avait pas vraiment envie de savoir la vraie raison.

    Vous préféreriez une jeune femme avec une jupe courte pour faire les cours ? Vous préféreriez être avec vos amis ? Où plutôt être dans votre lit avec ce que j’ai pû voir.

    Fixant le jeune homme, Sam se défoulait sur lui. Il avait vraiment besoin de se lâcher et malheureusement ça tombait sur William. Le pauvre ne devait pas comprendre pourquoi Sam lui parlait ainsi. Sam non plus non plus d’ailleurs, mais malheureusement William serait un souffre douleur pendant plusieurs minutes.

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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. EmptyVen 14 Jan - 19:52

    Quand j’étais aussi fatigué qu’en ce moment, il ne fallait pas vraiment m’échauffer ni m’irriter. Je n’avais jamais au un très bon caractère, mais c’était encore pire quand j’étais malade ou pas bien physiquement ou mentalement. De plus, je détestais les profs qui ne restaient qu’au fait que leurs élèves dorment ou s’ennuient, sans chercher à savoir pourquoi et sans ne jamais essayer de se remettre en question. Car si certains élèves se fichaient des cours parce que généralement ils s’ennuyaient, le professeur qui donnait son cours avait une part de responsabilité maintenant. C’était à lui aussi d’essayer de rendre son cours attrayant, motivant et captivant. Pourquoi remettons-on toujours la faute aux élèves ? Et surtout, pourquoi n’essayaient-ils pas de regarder au-delà de leur petit nez. Dieu que cela pouvait m’exaspérer. Je n’avais jamais été vraiment du genre à dormir en cours. J’avais choisi ma filière qui me correspondait, donc logiquement la plupart des cours étaient censé m’intéresser. Et c’était le cas ! J’étais passionné par le cursus que j’avais choisi et c’était la première fois que je m’endormais en cours de philosophie. Ca aussi les profs ne le remarquait pas. On avait beau être irréprochable à chaque cours, si on avait le malheur d’être absent mentalement une fois pour diverses raisons, on ne loupait pas à la sanction et à un discours de trente minutes qui expliquait le pourquoi du comment il fallait suivre ou alors dégager. Mais merde, nous aussi étions des êtres humains, nous aussi avions des problèmes, nous aussi étions adultes. Et ça, beaucoup semblait l’oublier. « Pourquoi est-ce que j’ai toujours le droit à cette réponse ? ». Je voyais monsieur Salaun lever les yeux au ciel. Merde, ce n’était pas le moment non plus de m’emmerder. J’en avais ras le bol que ma parole soit toujours remise en doute. Par Evan, par la directrice, par monsieur Salaun maintenant, je commençais sérieusement à en avoir marre. Piqué au vif, je décidais de rentrer dans son jeu. « Pourquoi est-ce que je m’attendais à ce que vous ne me croyiez pas ? ». Je soupirais, essayant de me calmer moi aussi. Surtout qu’encore une fois, une migraine terrible venait de me prendre. Comme le jour de Noel, quand j’étais chez Evan. Les mêmes douleurs, le même marteau piqueur dans le crâne, mais en plus intensif me semblait-il. « Alors qu’est-ce que c’est ? ». Je le regardais, me demandant si il fallait que je lui réponde toute la vérité ou non mais Samuel fut plus rapide que moi et enchaina. « Vous préféreriez une jeune femme avec une jupe courte pour faire les cours ? Vous préféreriez être avec vos amis ? Où plutôt être dans votre lit avec ce que j’ai pû voir ». J’avais été prêt à faire des efforts mais cette réflexion ne fit qu’amplifier mon mal être. J’étais en colère contre lui, fatigué avec une horrible migraine et je sentais que je pouvais vaciller à tout moment. « Si vous pouviez arrêter de vous en prendre à moi ça m’arrange… ». Je fus pris d’un vertige, n’ayant pas le loisir de finir ma phrase. Je sentais que je partais et je voulus me rattraper à quelque chose, manque de pot, devant moi il n’y avait que Samuel et avant de sombrer dans l’inconscience, je sentis seulement mes jambes se dérober et des bras me soutenir. Après, ce fut le trou noir pendant quelques instants.
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. EmptyVen 14 Jan - 20:13

    Il est vrai que la philosophie n’est pas un cours qui plaît en général. L’enseignant doit trouver des façons de rendre son cours attractif. Samuel se souvenait encore de sa première année en temps qu’élève. Il avait jugé le cours de philosophie avant même de savoir de quoi ils allaient parler. Son enseignant était un homme plutôt âgé, pas très loin de la retraite, il pensait déjà s’ennuyer vraiment. Seulement ça avait été tout le contraire. Il avait aimé participer, il avait aimé écouter. Tout au long ça s’était bien passé, jusqu’à que l’enseignant doive prendre quelques jours pour un problème familiale et qu’il soit remplacé. Là ce fut l’horreur. Le remplaçant était bien plus jeune et n’était pas du tout pédagogue. Il ne faisait pas du tout attention à ce que les élèves pensaient. Il restait uniquement sur le fait qu’il fallait suivre les idées des philosophes et leurs doctrines. Il ne fallait surtout pas sortir de cette sorte de cage. Evidemment aux devoirs qu’il avait donnés, Samuel n’avait jamais eu la moyenne, alors qu’avec le premier enseignant, il avait des 15 minimums. Alors ça avait été la fête quand le premier homme était revenu de son absence. Tout le monde lui avait dit qu’il lui avait manqué contrairement à ce qu’ils disaient en début d’année. Seulement Sam avait alors sû qu’il voulait pouvoir faire des cours aussi attractifs que les siens. C’est pour ça qu’il essayait d’innover le plus souvent possible.

    Il faisait participer les élèves, il lançait des débats, il faisait des rapprochements avec l’actualité. Il faisait au mieux pour que chacun y trouve son compte. Evidemment il savait que ça ne marchait pas à chaque fois, mais quand il voyait de l’intérêt chez les étudiants c’était toujours un pur bonheur. Seulement aujourd’hui il n’avait pas envie d’innover, il voulait juste faire son cours, pour qu’il soit clair et également plus facile pour son successeur. A la fin du cours, il entama donc une conversation avec un étudiant qui ne semblait pas vraiment attentif et qui semblait plutôt vouloir dormir. Seulement le jeune homme semblait avoir retrouvé un minimum de verve, vu qu’il venait de lui répondre quelque chose que Sam n’aurait jamais cru entendre. Donc il avait pensé que Sam ne le croirait pas du tout. Soupirant doucement, Sam enchaina avec le fait que William préférait sans aucun doute être ailleurs. Haussant les sourcils à la phrase que venait de lui sortir l’étudiant, il n’eu pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il le vit qui semblait mal. Fronçant les sourcils, il le vit qui tombait et il eu le temps de le rattraper. Essayant de le garder dans ses bras, il le fit s’allonger doucement au sol pour qu’il puisse respirer. L’entendant respirer, il alla vers son sac et en sortit une barre de chocolat et une bouteille d’eau. Il ne savait pas si le jeune homme avait besoin de manger ou boire, mais au moins il avait ce qu’il fallait au cas où. La première chose à laquelle il avait pensé c’était au fait que le jeune homme pouvait peut-être être diabétique. Desserrant la ceinture du pantalon de William, Sam voulait lui laisser plus de facilité pour respirer. La ceinture une fois enlevée lui laisserait un peu plus d’air. Fixant le jeune homme, il commença à lui parler. Il fallait que William parle pour que Sam puisse savoir comment il allait. Il voulait savoir ce qu’il avait et donc pouvoir faire au mieux pour pouvoir l’aider.
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. EmptyVen 14 Jan - 21:31

    Avant, je n’avais jamais été sujet à quelconques vertiges ou malaises. Je n’étais pas diabétique, était plutôt en bonne santé et d’ordinaire je dormais bien. Mais en ce moment tout partait en vrille. Depuis que j’étais revenu à San Francisco, je dormais mal, voir très peur. Je mangeais toujours à ma faim mais mon problème était mes insomnies. Trop de problèmes à régler d’un coup, trop de pensées tournoyant dans mon esprit, résultat je m’endormais généralement aux alentours de 3h pour me lever à 7h voir 7h15. Dormir 4h par nuit, pendant deux jours ça pouvait à la rigueur passer. Mais pendant plusieurs semaines, c’était juste épuisant et limite suicidaire. Le week end, c’était encore pire comme j’avais Andrea avec moi, je dormais par coups de 30 minutes, ayant peur qu’il pleure et que je ne l’entende pas et allant souvent vérifier s’il respire. Papa poule ? Un petit peu. Surtout assez protecteur. Il était sous ma responsabilité pendant 48 heures et je n’osais pas imaginer ce qu’il adviendrait si il lui arrivait quelque chose. Je ne crois pas que je m’en remettrais. Il était mon ange, le seul me donnant la force de me lever chaque jour et de me battre, pour lui, pour essayer de reformer une famille un jour avec Evan. Il y a une semaine, ce discours m’aurait paru très clair, mais plus maintenant. J’étais toujours amoureux de la jeune femme, mais une jolie blonde commençait à rentrer aussi doucement dans mon cœur et je commençais doucement à m’enticher d’elle. Comme si tout n’était pas assez compliqué en ce moment, il fallait que mon cœur en fasse encore des siennes. Décidément ma vie et le mot simple n’étaient pas faits pour s’entendre. Moi j’étais abonné au compliqué. Dans mes histoires amoureuses, dans mes choix à faire, rien n’était jamais comme je le voudrais que cela soit. La seule simplicité et fraicheur que je ressentais était celle que m’apportais Florence en ce moment. Mes amis aussi m’empêchaient de devenir dingue avec toutes ces questions qui me turbinaient dans la tête. Mais Florence, ma Florence, une relation toute particulière nous unissait. Et cela me faisait assez peur à vrai dire. Ma vie était devenue encore un peu plus compliquée depuis le réveillon de Noel où j’avais failli tomber dans les pommes chez Evan. Depuis ce jour, j’étais assez sujet à des migraines et voilà qu’aujourd’hui je m’évanouissais, de mieux en mieux. William, ou comment être un boulet internationale. J’avais déjà assez de choses à régler, si en plus je devenais sujet à une quelconque maladie, ça n’allait vraiment pas le faire. Enfin je mettais cet évanouissement sur le compte de mon épuisement. Après deux jours d’hivernation, je pense que tout devrait se remettre en place, malheureusement je ne pouvais pas me permettre de faire deux jours de sommeil non stop.
    Après quelques instants dans le noir et l’inconscient, je commençais doucement à revenir à moi et à entendre la voix de Samuel. Je sentais ma tête lourde et mon corps comme tout mou. J’ouvris doucement les yeux, voyant d’abord assez flou avant de voir la tête de Samuel de plus en plus nette. Je compris que j’étais allongé sur le sol. Je décidais de me redresser, aider de monsieur Salaun puis je restais assis par terre, essayant de reprendre doucement mes esprits. Samuel me demandait si j’allais bien. A vrai dire, je ne savais pas trop. « Je ne sais pas, j’ai la tête lourde et une migraine atroce ». Je me prenais la tête entre les mains, suppliant ce marteau piqueur qui faisait rage dans mon crâne d’arrêter son massacre. Puis je regardais Samuel. « Merci de rester avec moi. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive à vrai dire. Enfin si, je devine mais.. enfin je voulais m’excuser de m’être assoupi durant votre cours, je.. ». Je fis une légère pause avant d’enchainer mes paroles, me sentant assez faible. « En fait, ce week end j’ai eu mon fils chez moi, comme tous les week ends, sauf qu’il ne m’a pas laissé l’occasion de beaucoup dormir, sans compter mes nuits blanches d’avant, j’ai pas réussi à rester éveiller durant votre cours que je trouve d’ordinaire particulièrement passionnant ». J’esquissais un léger sourire. Il allait falloir que ces légers problèmes de santé cessent au plus vite car je n’avais aucunement envie de subir divers examens médicaux et j’avais déjà assez de problèmes à régler comme cela.

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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. EmptyVen 14 Jan - 22:08

    Le français ne s’était clairement pas attendu à voir William tourner de l’œil. Il pensait qu’il allait soit s’énerver, soit accepter ce que l’enseignant allait lui dire. Seulement il se retrouvait avec le jeune homme dans les bras. L’allongeant alors le plus doucement possible, Sam vérifia la respiration du jeune homme. D’abord voir s’il respirait ou pas était important. S’il ne respirait plus, là il fallait qu’il commence un massage cardiaque et qu’il appelle « au secours », en espérant qu’une personne ne serait pas trop loin de la salle et pourrait donc l’aider et appeler une ambulance. Mais non Will respirait, alors Sam pensa à du diabète, d’où le fait qu’il aille chercher une barre de chocolat qu’il avait dans son sac. Il avait prit également la bouteille d’eau qu’il avait ajouté le matin même. Tout d’un coup ses problèmes lui sortaient de la tête et il faisait son maximum pour que le jeune homme revienne à lui. Lui parlant, il essayait de le faire réagir pour qu’il parle. Plus il pourrait lui dire de choses et plus Sam saurait quoi faire. Voyant le jeune homme ouvrir les yeux, Sam le fixa pour savoir comme ça allait. L’aidant finalement à se redresser, Sam lui s’assit aux côtés de l’étudiant et le regarda. Il était près à intervenir aux moindres problèmes, mais il écouta aussi l’homme parler. Ne faisant que hocher la tête aux propos du jeune homme, Sam avait finalement mit de côté le fait que William s’était assoupi pendant son cours. Ca n’était plus du tout le principal pour lui désormais. Il se rendait compte aussi qu’il aurait d’abord dû chercher à comprendre ce qui n’allait pas. Mais aujourd’hui il n’avait pas du tout eu envie de chercher ce qui pouvait bien arriver au jeune homme pour qu’il s’endorme en cours. Le laissant donc parler, Sam écoutait avec attention. Apparemment l’Epsilon avait un fils qui ne lui avait pas laissé une seule seconde de répits et surtout de sommeil. Samuel avait connu ça quand il avait eu son fils aussi, mais également avec sa fille. Antoine, son fils et son premier enfant, il l’avait couvé comme ça n’était pas permit. Il n’avait pas du tout pensé qu’il pourrait être aussi protecteur et papa poule. Sa femme le lui avait fait remarquer à plusieurs reprises d’ailleurs, mais il avait toujours nié alors que c’était la pure vérité. Avec Lucie ça avait été pareil. Seulement avec Antoine les choses avaient été bien plus dures. Ils avaient perdus une mère et la femme qu’ils aimaient. Antoine avait eu des périodes complexes, mais quand il était petit il n’avait pas particulièrement fait d’histoire. Lucie, il l’avait moins vu. En effet après avoir trouvé sa compagne et donc la mère de Lucie dans leur lit avec un autre homme, Sam était partit. Il n’avait pas eu besoin de divorcer vu qu’ils n’étaient pas mariés, mais il n’avait pas eu la garde de sa fille. Il ne la voyait que les week-ends et pendant les vacances, enfin si elle n’avait rien de prévu ou que sa mère dise qu’elle ne pouvait pas la déposer. Mais Sam avait toujours été un papa poule. Evidemment il l’avait moins été quand il était devenu alcoolique, mais après sa cure, il avait recommencé à devenir protecteur avec ses enfants et aujourd’hui c’était toujours le cas alors qu’Antoine a un emploi et que Lucie est étudiante à Berkeley. C’était dans sa nature et il savait qu’il ne changerait jamais cela. Personne ne pourrait changer le fait qu’il était extrêmement paternel avec ses enfants. Reposant finalement son attention sur le jeune homme, il soupira doucement en le fixant.

    Quel âge à votre fils ? Enfin si ça n’est pas indiscret.

    Il ne voulait pas paraître impoli. Il voulait simplement l’aider. Avec son expérience de père, il pourrait peut-être lui donner quelques conseils s’il en avait besoin.

    En tout cas pour ce qui s’est passé tout à l’heure, désolé de m’être énervé. J’aurais dû laisser mes problèmes dehors et pas vous les faire payer.
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. EmptySam 15 Jan - 17:48

    J’avais sans cesse l’impression d’être un mauvais père. J’avais raté les six premiers mois de la vie de mon fils et je n’arrivais toujours pas à me le pardonner. De plus, j’avais comme l’impression que mon fils était un grand mystère. Souvent je ne savais pas pourquoi il pleurait, ni ce qu’il voulait. J’étais largué, complètement largué. J’essayais vraiment de faire du mieux que je pouvais et d’essayer de comprendre mon fils mais quelques fois, je doutais fortement de mes aptitudes. Si seulement les bébés arrivaient avec un mode d’emploi, tout serait tellement plus simple. J’avais énormément de regrets par rapport à Andrea. Mon principal étant celui de ne pas l’avoir vu naitre. J’aurais tellement voulu être celui qui tenait la main d’Evan alors qu’elle souffrait pour mettre au monde ce petit être. J’aurais tellement voulu avoir le privilège de couper le cordon ombilical, de partager ce bonheur de l’arrivée d’un bébé dans un couple avec Evan. Au lieu de cela, j’avais du rester pour ma promotion de film, sous le chantage de mon producteur et j’étais pleinement conscient que cette absence lors d’un jour si important allait être fatal pour mon couple. Et j’avais eu raison de m’inquiéter. Evan ne voulait plus de moi, elle n’avait plus confiance en moi et elle avait définitivement tourné la page sur notre couple et notre famille. Et moi, j’étais là comme un con, essayant désespérément de me faire pardonner, de lui prouver que j’avais changé, alors qu’elle n’en avait visiblement rien à faire. J’avais raté le coche et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Surtout que depuis que des rumeurs circulaient sur une certaine relation qu’elle entretiendrait avec un Epsilon, mon rêve que nous reformions une famille était parti loin, très loin à présent. Je voulais l’oublier moi aussi. Alors je me concentrais sur une autre jeune femme pour qui j’avais de tout récents sentiments. Je ne pouvais m’empêcher qu’Andrea ne connaitra jamais ses parents ensemble et cela m’attristait beaucoup mais c’était ainsi. De nos jours, la plupart des couples étaient soit séparés, soit divorcés. C’était malheureux pour les enfants et je n’avais pas vraiment envie que mon fils connaisse ça mais j’aurais du y réfléchir avant puisque si nous en étions là avec Evan, c’était entièrement de ma faute. J’avais merdé du début à la fin avec elle. Et voilà, à force de tourner tout cela dans ma tête encore et encore, je n’en dormais plus et pire j’en faisais des malaises. Enfin, un pour le moment. J’avais déjà eu des vertiges chez Evan mais cela n’avait pas été plus loin. Contrairement à aujourd’hui où j’étais réellement tombé dans l’inconscient pendant quelques instants. Je le prenais comme un avertissement. Mon corps me donnait une alerte et réagissait à mon manque de sommeil excessif. Si je ne voulais pas que cela arrive à nouveau, j’allais devoir faire attention et surtout dormir. J’en avais vraiment grandement besoin. J’étais désormais assis par terre, aux côtés de Samuel qui m’avait aidé à me redresser. Ce devait être aussi lui qui m’avait allongé par terre car je n’avais pas le souvenir d’être tombé. « Quel âge à votre fils ? Enfin si ça n’est pas indiscret ». Je tournais la tête vers Samuel, esquissant un petit sourire. « Il va avoir sept mois. En fait, j’ai raté les six premiers mois de sa vie à cause de ma carrière et du coup j’ai l’impression d’être totalement largué avec lui. Je suis perdu, je ne sais pas pourquoi il pleure, où il a mal, ce qu’il veut. Je suis un mauvais père, je le sais ». Etrangement, je n’avais pas prévu de me confier à Samuel mais cela se faisait tout naturellement. Je crois que j’avais beaucoup besoin de parler, de me décharger de toutes mes angoisses, mes peurs, mes doutes, mes questions et la présence de monsieur Salaun se faisait rassurante et me donnait envie de parler à quelqu’un. De plus, il était surement quelqu’un qui devait avoir des enfants et de l’expérience et j’espérais qu’il allait pouvoir m’écouter et m’aider s’il le pouvait et surtout s’il le voulait bien. Depuis que j’étais rentré, je n’avais pratiquement pas parlé à mes parents et là présence d’un adulte plus âgé que moi pour me guider dans ma vie me manquait atrocement. J’en avais marre de porter sur mes épaules tout ce poids et j’avais besoin de m’en décharger un minimum. « Vous avez des enfants monsieur Salaun ? ». J’espérais que ma question ne soit pas trop indiscrète, j’avais juste envie de savoir s’il allait pouvoir me comprendre et m’aider. « En tout cas pour ce qui s’est passé tout à l’heure, désolé de m’être énervé. J’aurais dû laisser mes problèmes dehors et pas vous les faire payer ». J’haussais les épaules. A vrai dire, j’avais déjà oublié notre petite altercation de tout à l’heure. « Ce n’est pas grave, ce n’est pas notre jour ni à vous, ni à moi, espérons que demain sera mieux qu’aujourd’hui ». Je connaissais déjà la réponse à mon affirmation. Demain n’allait pas être mieux qu’aujourd’hui. C’était extrêmement naif de croire qu’en 24h tous nos problèmes allaient se résoudre. Il fallait juste espérer qu’on tienne encore, les jours d’après, malgré tous nos soucis.
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Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Empty
MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. EmptySam 15 Jan - 23:24

    Le français avait réussit à peu près à maîtriser les choses, même s’il n’avait pas pû faire grand-chose. Au moins il n’avait pas eu besoin d’utiliser les grands moyens et d’appeler une ambulance. Aidant William à se redresser, il l’écouta parler et il lui demanda l’âge de son fils. Sept mois, cela fit sourire Samuel. Ce dernier se souviendrait encore des sept mois de ses enfants. Mais même de toute leur vie. En écoutant ce que le jeune homme disait Sam se souvenait avoir pensé la même chose. C’est vrai après tout, la mère elle sait à peu près toujours ce qui ne va pas. Le père lui est complètement mit sur la touche. Que faut-il faire ? Il le border ? Il faut lui donner à manger ? Il faut lui changer sa couche ? Il faut juste le garder dans ses bras et marcher pour le calmer ? Il faut chanter ? Il faut aller faire un tour en voiture ? Que faut-il faire à la fin ? Sam s’était posé toutes ces questions et bien d’autres encore et ce tout au long de la vie de ses enfants. Encore aujourd’hui il se posait des questions. Est-ce que ‘Antoine va fonder sa famille ? Est-ce qu’il se sent bien dans son travail ? Est-ce que Lucie lui en voudra encore de toute cette histoire par rapport aux photos de lui et Caroll ? Est-ce qu’elle voudra bien lui pardonner un jour ? Est-ce qu’elle est assez concentrée sur ses études pour avoir son diplôme ? Est-ce qu’elle a un petit ami ? Ecoutant alors la question du jeune homme, Sam se mit à sourire.

    Oui trois. Deux fils et une fille.

    Deux magnifiques enfants. De toute façon pour tous les parents c’est pareil, son enfant est le meilleur et il fera de grandes choses. Sam se rendit alors compte qu’il avait parlé de deux fils. Il y avait Antoine bien évidemment, mais il avait finalement inclus Nelligan aussi. En effet l’Alpha était bien son fils. Sam ne l’avait apprit que quelques semaines auparavant et il considérait le jeune homme comme son fils. Même s’il ne savait pas qu’il était son fils avant aujourd’hui, il était sa chaire et son sang. Les choses n’étaient pas simples évidemment, mais il était son fils et il le serait pour toujours. Sam avait perdu vingt quatre ans de la vie de Nelligan, parce qu’il ne savait pas qu’ils étaient père et fils. Meredith, la mère de l’étudiant ne lui avait jamais rien dit et il avait perdu tout ce temps loin de sa famille. Il avait aimé Meredith et ça lui avait fait mal de la quitter, mais aujourd’hui de savoir qu’il avait un fils de vingt quatre ans c’était encore pire. Il n’arrivait pas à gérer cela, mais il comptait Nelligan en temps que fils. Evidemment personne ne le savait, mais cette fois-ci il venait de le dire tout haut pour la première fois. Même s’il n’avait pas prononcé son prénom, le jeune homme était bien présent dans ses propos. Reposant son attention sur le jeune homme, Sam s’excusa de son comportement. Il s’était énervé sur William alors qu’il n’en avait pas le droit. Le lendemain ? Oh non ça n’allait pas être un bon jour du tout. Sam serait officiellement au chômage et il devrait envoyer un grand nombre de lettres de motivation et de CV. Mais ça n’était pas le problème de l’Epsilon et ils n’étaient pas là pour ça.

    Pour ce qui est de votre fils, c’est normal que vous n’y arriviez pas. Même si vous aviez été là depuis le début ça aurait été pareil. Moi aussi avec mes enfants ça a été l’inconnu absolu. Je ne savais pas comment gérer la situation. Que faire ? Que dire ? Je n’en avais pas la moindre idée. On se pose beaucoup de questions, questions auxquelles nous n’avons parfois pas de réponses, même après des années. Seulement avec le temps ce sont d’autres questions qui se posent. Vous aurez toujours l’impression d’être largué et c’est normal.

    Fixant le jeune homme, il garda son sourire.

    C’est si vous saviez quoi faire qui serait étrange.

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