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Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE)

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MessageSujet: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) EmptyDim 6 Mar - 4:52



    « BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIPBIPBIPBIP… »


    Je déteste le bruit de mon réveil. Je déteste les réveils-matin qui ne font pas radio. Je déteste lorsque le BIP BIP va de plus en plus vite. J’ai compris, pas la peine d’accélérer, ce ne me fera pas me lever plus vite, par contre ça risque de me taper sur le system à vitesse grand V. Dieu merci ma table de chevet est proche de mon lit, je n’ai qu’à tendre le bras droit pour éteindre ce foutu engin de torture, pour mon plaisir personnel, je roule pour me retrouver de l’autre côté de mon lit, me retrouve sur le ventre, toujours emmitouflée sous les couvertures, et avec ce même bras, je n’ai qu’à appuyer sur le bouton « on » de ma chaîne stéréo située sur ma deuxième table de chevet. Il faudrait être fou pour n’en avoir qu’une. Ma mauvaise humeur s’en va dès que la musique se met à retentir dans ma chambre. « Can’t touch this! Poum poum poum poum poum poum… poum poum poum. YOU CAN’T TOUCH THIS! ». Je saute du lit, visiblement de bonne humeur, chantant tant bien que mal a 9h30 un samedi matin. Les voisins de chambre? je m’en fiche! Je m’étire, remonte mon bas de pyjama, jette un rapide coup d’œil par la fenêtre histoire de me faire une idée du temps. Matinée ensoleillée pour aujourd’hui. Hum, décidément ce jour a tout pour être une bonne journée. Je me précipite dans la salle de bain. Je m’approche du miroir. L’heure est à l’examination de mon visage. Pas de problème, pas un seul bouton, pas un seul point noir (YEURK) pas une seule marque d’oreiller sur la joue. Parfait. Je m’éclabousse la figure d’eau bien fraîche histoire de définitivement bien me réveiller. Un tour par les toilettes. Je me décide finalement à quitter mon pyjama et à entrer sous la douche. L’eau chaude est toujours un plaisir après le réveil. Je prends mon temps. Ce n’est pas très écolo de passer des heures sous la douche, mais je fais le tri dans mes ordures, éteints toujours la lumière quand je n’en ai pas besoins, utilise ma voiture le moins possible et ferme le robinet quand je me brosse les dents alors je peux bien rester plus de 5 minutes sous la douche. En sortant de la douche la pièce est enfumée et la glace pleine de buée. J’utilise le sèche cheveux pour la retirer de la glace. C’est plus efficace que la main, vous devriez essayer. Je m’enroule dans mon peignoir et attrape une serviette pour essuyer mes cheveux. Ma chambre est rangée aujourd’hui. J’ouvre ma penderie, quoi que… Penderie est un bien grand mot pour ce minuscule placard qui conserve mes vêtements et chaussures depuis bientôt plus de 3 ans maintenant. J’attrape une robe beige. J’adore cette robe. La couleur est douce, et le jupon lui donne un effet vintage. Je me rappelle le jour où je l’ai acheté. J’avais totalement craqué dessus. Je me retourne et me plonge dans l’un des tiroirs de ma commode. J’attrape une paire de sous-vêtements qui ne s’accorde absolument pas mais je m’en fiche. Le principal c’est que ce soit des couleurs claires qu’on ne verra pas à travers ma tenue. Je laisse mon peignoir glisser à mes chevilles. Je jette un regard vif derrière mon épaule, juste pour être sûre que mes rideaux sont tirés. J’ai beau être au dernier étage, et ne pas vraiment avoir de voisins, j’ai gardé mes habitudes de vie « normale » hors d’une maison de confrérie, hors d’un campus universitaire. J’enfile mes sous-vêtements et passe mes jambes dans la robe. Je la remonte jusqu’en haut. Heureusement, la fermeture est sur le coté et non derrière, auquel cas, il m’aurait été impossible de la fermer par moi-même.Je ramasse mon peignoir, et retire ma serviette de mes cheveux tout en les ébouriffant. Ma stéréo est toujours allumée et c’est maintenant « I gotta feeling » qui résonne dans mes oreilles. Je retourne dans la salle de bain et attrape une brosse pour me coiffer tout en utilisant le sèche cheveux. Une fois ma coiffure à peu près normale, je m’hydrate le visage et me maquille. Je me contente généralement de fond de teint, un peu de blush et un léger fard à paupière. Rapide et efficace comme on dit. Je me brosse les dents, souris a mon propre reflet. Je suis prête à passer une bonne journée. Un peu de parfum, rien de très fantaisie. Je marche avec « Jeanne » de Lanvin. Frais et jeune, il s’agit de mon préfère. J’éteins la chaîne stéréo et attrape ma montre sur ma table de chevet. Ma montre et moi c’est une grande histoire. Je suis toujours en retard, je n’ai aucune notion du temps, mais je ne sortirais JAMAIS sans ma montre. C’est un cadeau qui me vient de mes parents et bien qu’elle n’ait rien de spécial, je l’adore. Si jamais il m'arrivait de la perdre ou de la casser, je pense que je ne pourrais jamais plus porter de montre. Je ne rigole pas. J’enfile ensuite une paire de ballerine rose pâle avec un petit nœud sur le devant. Je vide mon sac en cuir noir sur mon lit et remplit un autre sac marron clair avec mes chewing-gums, mon portable, mon portefeuille, mon Ipod et quelques mouchoirs et un élastique pour mes cheveux, au cas où. J’attrape mes clefs dans la main et glisse mon sac sur mon avant-bras. En descendant, je croise quelques amis. J’adore ma confrérie, mais je ne suis pas amie avec tout le monde, même si en règle général j’apprécie la grande majorité. Mais disons que l’on ne peut pas être proche de tout le monde malheureusement et que ça n’empêche pas de rester poli. Surtout lorsqu’on vit en communauté comme c’est le cas ici. Je papote donc deux ou trois minutes, enlace même mes plus proches amis et sors enfin de la maison. Je ne suis pas une grande fan du petit-déjeuner. Je peux donc largement m’en passer, mais le samedi matin, je trouve toujours cela sympa de sortir avec quelqu’un pour prendre un petit dej’ quelque part. Je ne sais pas exactement où je veux aller, mais j’ai une petite idée. Ma voiture est garée un peu plus loin. J’adore marcher ici, on passe devant toutes les résidences étudiantes et c’est tellement beau que ça semble irréel, surtout quand il fait beau. C’est un peu comme se retrouver dans Greek. Ce que j’aime encore plus c’est lorsque je croise des personnes d’autres confréries. Personnellement je ne suis pas vraiment compétitive. Mais certaines maisons ne se font pas prier pour montrer leur dégoût face aux autres qu’ils voient comme des rivaux. Si un Alpha croise une Bêta, vous pouvez être sûr qu’il y aura un regard mal place d’échangé. Heureusement tout le monde n’est pas comme ça, si c’était le cas tout le monde se serait déjà entretué. Enfin ne parlons pas trop vite, les bagarres entre membres de confréries rivales ce n’est pas si rare que ça. Mais moi je m’en fiche. Je suis amie avec qui je veux, peu importe son appartenance à un quelconque groupe. Arrivée à ma voiture, j’ouvre la portière et me place sur le siège passager. A¬près quelques secondes, j’attache ma ceinture et démarre. Le trajet est rapide, la circulation n’est pas inexistante, mais le trafic est étrangement rapide pour un samedi matin en centre ville. Encore, si on était a Middlesboro dans le Kentucky, je comprendrais, mais là… Il s’agit tout de même de San Francisco en Californie. Enfin, je ne vais pas me plaindre, pour une fois que je peux rouler à plus de 20 kilomètres à l’heure, je devrais savourer l’instant. Que voulez-vous, je suis une fille, je me plains. C’est ce que je fais de mieux. En parlant de se plaindre, ça me fait penser que ce type avec qui je dois faire un projet en histoire ne m’a toujours pas rappelé. Deux mois que je lui dis de se bouger les fesses pour notre projet mais rien. Je sens que je vais encore me taper tout le boulot toute seule. Ma part est finie depuis plus de 6 semaines. Ca me tue les feignasses, si tu ne veux pas travailler pourquoi te faire suer à venir à l’université? Je ne comprends pas. Non franchement je ne comprends pas. J’espère sincèrement que ceux qui ne foutent rien de leurs journées réaliseront un jour leur erreur, et si ce moment arrive, j’espère que ce sera trop tard. Je sais que ce n’est pas gentil de dire ça, mais honnêtement ça me fatigue de devoir faire des projets de groupe toute seule. J’ai l’impression qu’a chaque fois dans ces cas-là, les boulets de la classe sont pour moi. Et comme je ne suis pas du genre à aller me plaindre au professeur, je laisse toujours passer, jusqu’au jour où ça ne passera plus… Enfin, tachons de ne pas penser aux sujets qui fâchent aujourd’hui et de profiter de ce beau soleil. En centre ville, je me gare dans un parking payant. C’est chiant de payer pour se garer, mais ça revient moins cher de rester au parking une journée plutôt que de se garer dans la rue une matinée. En plus je suis abonnée donc a la fin de la journée, je ne paye franchement pas grand-chose. Après avoir mémorise mon emplacement, je prends les escaliers pour rejoindre la rue. Je déteste les ascenseurs. Je suis terrorisée à l’idée de monter dedans, la simple possibilité de me retrouver coincée me rend dingue. Je ne supporte pas de me retrouver dans cette « boîte », en plus les escaliers me font faire un peu d’exercices alors… Le choix est vite fait. Starbucks Coffee est au coin de la rue, mais je n’ai pas tellement envie de m’y attarder. Pas aujourd’hui. Mon téléphone sonne.

    « Allo ? … Oh hey ! Comment ça va ? … Extra ! Je suis en ville, je voulais prendre un petit-déjeuner dehors et traîner un peu, le temps est vraiment super aujourd’hui ! … Tu devrais me rejoindre si tu as le temps. Je pensais aller manger a Doodles. … Hannn, c’est dommage. Enfin, si tu changes d’avis tu peux toujours te joindre a moi, tu sais ou je suis. … Haha ! Je sais, j’ai vu ça hier sur Facebook. Pauvre type va. J’espère qu’il s’en rendra compte un jour. … Tout à fait. Enfin, ce n’est pas mon problème. Il fait ce qu’il veut, alors la je m’en fou ! … Haha ! Merci. C’est toujours un plaisir de te parler. … Moi aussi. Je t’embrasse. Rappelle- moi ce soir. … Oui avec plaisir, et si tu as le temps de passer n’hésite pas. … Bye ! »

    Je raccroche et remets mon téléphone dans mon sac. Le temps de parler j’ai continué d’avancer et je me retrouve déjà devant Doodles. Ce n’est pas mon endroit préfèré mais c’est la place parfaite pour prendre un bon brunch. Je n’ai qu’à traverser la rue et je pourrais me régaler et téléphoner à qui veut me joindre. J’attends que le feu passe au rouge et que le bonhomme blanc s’allume pour me laisser aller sur l’autre trottoir. Finalement je traverse, concentrée dans mes rêveries, je ne vois pas le scooter arriver à toute vitesse. J’entends quelqu’un crier, me tourne et j’ai seulement le temps de sauter en avant.

    « OH MON DIEU ! »

    Je suis vivante. Je suis vivante. Je suis vivante. Je me répète cette phrase encore et encore. Quelques centimètres de plus et c’était bon, j’y passais. Des passants se sont arrêtés de chaque cote de la rue. Certains outres ont eu le temps de voir le numéro de la plaque. Moi je suis sous le choc. Cette journée était trop belle pour être parfaite. Sous le coup les larmes me montent aux yeux.Je ne pleure pas facilement, mais la j’avoue que j’ai vraiment eu peur. Certaines personnes s’approche de moi pour me demander si ça va, une personne semble plus inquiète.

    « Je vais bien… Je… Je vais bien. »

    J’ai du mal à reprendre mon souffle, des larmes ont coulé sur mon visage. Je me sens vraiment bête, mais je ne peux même pas les retenir. Encore un peu et c’était la fin pour moi. Mes jambes tremblent et je sens que je ne vais pas tenir debout bien longtemps. Me voyant fléchir, le/la passant(e) me propose de s’asseoir.

    « Je suis désolée… Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça, c’est bête car tout va bien, c’est juste que j’ai vraiment eu une peur bleue »



    (HJ: je sais, c'est long. Mais je n'ecris pas autant en general. C'est juste le premier post. N'importe qui peut repondre, je n'attends pas des posts supers longs. :lapin: )
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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) EmptyDim 6 Mar - 11:38

La jeune maman était au téléphone avec la baby siter de Shown, c’était la première fois qu’elle venait le garder et apparemment elle n’était pas très douée, c’était déjà la deuxième fois qu’elle l’appelait pour une débilité, Lia se dit qu’elle ne la reprendrait plus, elle en était sûr et certaine, surtout qu’elle ne sentait pas son fils en sécurité avec une telle ignorante, elle ne savait même pas si elle saurait le numéro des pompiers si il arrivait quelque chose à Shown. Elle avait fait les magasins pendant une petite heure pour se faire plaisir quand son téléphone sonna une énième fois. Elle décrocha et cette fois fut la fois de trop elle décida de rentrer. Lia rentrait chez elle en marchant, elle n’avait pas envie d’aller se coller aux autres dans les transports alors qu’il faisait un soleil radieux aujourd’hui, lorsqu’elle assista à ce qu’elle n’aurait jamais cru, un accident, ou enfin presque. En effet une jeune femme était en train de traverser sur un passage piéton et alors que c’était à elle de le faire lorsqu’un scooter a débarqué dont ne sait ou à toute allure. Si Lia n’avait pas crié pour avertir la personne et surement aussi par peur de ce qui allait pouvoir se passer, la jeune femme aurait peut-être eu un accident mais heureusement, elle avait eu des réflexes, elle avait tout simplement sauté en avant pour éviter le scooter, qui ne s’arrêta même pas au passage, un abruti, de justesse. Entre temps Lia avait reconnu cette personne qui avait failli se faire renverse. Ce n’était personne d’autres que son amie, l’une de ses meilleures amies même, Delilah. En faisant le rapprochement, la jeune femme qui n’était pas non plus à côté de l’accident se mit à courir vers son ami qui restait assise là, surement un peu étourdie par ce qu’il venait de se passer. Une fois vers son amie elle lui demanda si tout aller bien et celle-ci lui répéta plusieurs fois qu’elle allait bien, Lia fut surement soulagée qu’elle lui dise cela mais l’envie d’appeler les pompiers quand même pour qu’elle passe quelques examens de contrôle la démangeait. La jeune femme se relève mais elle ne tient pas sur ses jambes, choses tout à fait normal après la peur bleue qu’elle a dû avoir. Lia l’aide jusqu’à un banc pour s’asseoir et là le demoiselle s’excuse de réagir comme ça, de pleurer, d’avoir les jambes en coton. La jeune maman sourit, avec le choc elle n’a encore même pas comprit que c’était elle et que cela ne la dérangeait pas qu’elle soit comme cela bien au contraire que c’était normal et que Lia serait près d’elle pour rentrer chez elle maintenant où aller ou elle veut, mais il faudrait qu’elle téléphone à cette maudite baby-sitter pour lui dire que finalement elle n’arrivait pas. Elle préféra faire les choses les unes après les autres.

Deli c’est normal de réagir comme ça tu as failli te faire renverser! J’ai eu la peur de ma vie pour toi d’ailleurs, mais calme toi maintenant tout va bien, c’est passé.

La jeune maman vit la jeune thêta se retourner pour la regarder en face ce qu’elle n’avait pas encore fait depuis tout à leur, comme intriguée qu’on vienne de l’appeler par son surnom. La un sourire infime se dessina sur son visage lorsqu’elle vu que la personne à côté d’elle était sa meilleure amie. La jeune étudiante anglaise prit la main de son amie et la serra dans la sienne pour la rassurer tant bien que mal. Lia n’avait jamais été confrontée à une situation comme celle-là alors elle ne savait pas exactement quoi faire et cela devait se voir même si elle le cachait comme elle pouvait, même si elle cachait sa panique pour pouvoir rassurer son amie, ce qui n’était pas facile vu qu’elle-même ne l’était pas. Elle se retourna vers elle et lui dit alors.

Je reste avec toi un petit moment mais je dois appeler la baby-sitter incompétente qui garde mon fils pour lui dire que finalement je rentre pas de suite !

Une fois son amie invertie la jeune maman prit son téléphone tapota le numéro de la baby-sitter et laissa passer les sonneries, premier bip, second bip Lia se demandait bien quelle énormité elle pouvait encore faire ou quelle bêtise son fils avait-il pu inventer pour la mettre à l’épreuve, mise à l’épreuve qui serait surement un échec, échec qu’il ne manquerait pas de lui rapporter, troisième bip, elle décrocha enfin.

Salut! En fait je t’appelle parce que j’ai juste besoin que tu restes un peu plus finalement! J’ai une amie qui vient d’avoir un accident et je vais rester un peu avec elle ! Evite de foutre le feu à la maison ! Passe-moi Shown rapidement s’il te plait !

Le vide s’installa au bout du téléphone, elle entendit la baby-sitter appelé son fils et lui dire que s’était sa maman au téléphone et il accouru, à peine quelques secondes plus tard elle entendait sa petite voix douce à l’autre bout du fil.

Coucou mon poussin, tu sais l’amie de maman Deli ? Elle a failli avoir un petit accident elle a eu très peur alors je reste un peu avec elle et je reviens après. Je veux que tu sois bien sage avec la nounou hein parce que je ne sais pas ce que tu lui fais là mais elle m’appelle tout le temps, d’ailleurs dis-lui de ne pas me déranger jusqu’à ce que je rentre et fais ton grand ! Bisous poussin à tout à l’heure !

La jeune maman raccrocha et se retourna vers son amie et se reconcentra sur elle, maintenant elle avait la paix, enfin elle espérait l’avoir au moins pour un petit moment ! La jeune femme s’était calmée elle avait l’air de reprendre ses esprits c’était une bonne chose.

Ca va mieux ? Tu as eu un bon réflexe de sauter en m’écoutant crier autrement je sais pas ce qu’il aurait pu se passer ce scooter arrivait vraiment à fond sans regarder nulle part ! En plus il s’est même pas arrêté ce con !

Ne pas s’arrêter lorsqu’on fait ce genre de chose était ce qui énervait surement le plus Lia, c’était un délit de fuite, un manque de responsabilité. Si Lia n’avait pas été là, si personne n’avait crié, si il l’avait renversé il ne se serait peut-être pas arrêté non plus et cela aurait été plus grave mais bon pour Lia là s’en était déjà trop, il n’avait pas à conduire aussi imprudemment et aussi vite en ville surtout à cet endroit où il y avait pas mal de passage, c’était inconscient, comme la plupart des jeunes de cette ville de nos jours à vrai dire, c’était un triste constat à faire…




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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) EmptyDim 6 Mar - 19:04


    « Un Mississippi. Deux Mississippi. Trois Mississippi… ». J’inspirais un grand bol d’air pour enfin me ressaisir. La personne à mes cotés était toujours là, assise sur un banc avec moi, me parlant calmement. Pour tout dire je ne savais même pas s’il s’agissait d’un homme ou bien d’une femme jusqu'à ce que j’entende sa voix. Étant trop concentrée sur le fait de rester debout, je n’avais même pas pris la peine de regarder mon interlocuteur, ou plutôt mon interlocutrice dans ce cas. Je n’écoutais qu’à moitié ce qu’elle me disait, trop perturbée par ce qui venait de se passer pour pouvoir suivre une conversation de plus d 5 mots. Mais étrangement dans le peu que j’avais pu capter de ce qu’elle me disait, je venais d’entendre mon prénom.À moins que celle-ci ne soit une connaissance, il aurait été étrangement bizarre de me voir appeler par mon prénom par une parfaite inconnue. Je me décide donc à m’essuyer grossièrement le visage à l’aide de mes deux mains. Tant pis pour le maquillage, encore heureux que je n’en porte pas beaucoup! Je lève la tête et m’aperçois que la personne assise auprès de moi n’est autre que Lia. Amie de longue date, sœur de confrérie, camarade de classe, blablabla. En la voyant, je me suis immédiatement senti dix milliards de fois mieux. À présent ma respiration était redevenue presque régulière, j’avais sèché mes quelques larmes et bien qu’encore un peu sonnée je me remettais tout doucement. Bien que Lia ne cesse de me répéter qu’il était tout à fait normal de réagir de la sorte, je ne pouvais m’empêcher de me sentir stupide. Je ne pleure pas souvent, mais là ce n’était pas une question de volonté, je n’avais rien contrôlé du tout. J’étais tellement heureuse de voir Lia et surtout, tellement soulagée. Juste pour être certaine de ne rien avoir perdu, ou d’être toujours entière, je me suis mise à fouiller mon sac, puis à me tapoter les bras, le buste et les jambes. Tout est là, je ne suis pas dépouillée d’un seul membre. Pendant ce temps là, Lia était au téléphone avec ce qui était apparemment la baby-sitter de son fils, Shown. Encore maintenant, j’avais parfois du mal a réaliser qu’elle avait bel et bien un fils. Après tout ce n’était pas marqué sur son front, et même lorsqu’on commence à lui parler et à la connaître, ce n’est pas ce qui vient en premier dans la conversation. Lia ne cache pas son fils, mais comme tous les jeunes de notre age, lorsque nous parlons en soirée ou même entre deux classes, on n’aborde pas forcément notre vie privée sur le champs. Je n’ai jamais eu de problème avec le fait que ma meilleure amie soit mère célibataire, en réalité je l’admirais vraiment pour sa capacité à pouvoir tout faire. Personnellement ne sachant qu’à peine prendre soin de moi-même, je ne vois vraiment pas comment je pourrais prendre soin de quelqu’un d’autre, en particulier un enfant. Évidemment je veux des enfants, mais pas maintenant. Je préfère attendre de finir mes études et surtout attendre de trouver le bon garçon pour ça. Bon évidemment on ne contrôle pas tout dans la vie et parfois il y a des imprévus, mais de préférence, j’aimerais avoir des enfants après avoir fini mes études et avoir trouvé un travail stable. Mais Lia était une bonne mère et je n’avais rien à dire sur ça. Son fils était la chose la plus mignonne que je n’ai jamais vue et passer du temps avec eux deux ne me gênait absolument pas, bien au contraire. ¬Apres quelques minutes au téléphone, elle raccrocha et se retourna vers moi pour me demander comment j’allais. Elle ajouta que c’était elle qui avait crié (et donc qu’elle m’avait sauvé la vie) et que le conducteur du scooter était un con, ce qui honnêtement me soulagea. Je n’avais pas envie de devenir grossière et de me mettre à crier tous les noms qui me passent par la tête, mais ça faisait du bien d’entendre quelqu’un me le dire.

    « Ça va beaucoup mieux. J’aurais dû regarder à deux fois avant de traverser. Tu me connais, toujours dans mes rêveries… »

    Je pris une bonne inspiration et fit un sourire à Lia. Je ne pouvais me retenir de vouloir lui donner un câlin. Cédant à ma pulsion, je me laissais tomber dans ses bras. Dommage qu’elle ne soit pas un bel inconnu, j’aurais pu en profiter… Oh de l’humour ! Je vais bien ! Me retirant de son étreinte après quelques secondes, je la fixais lorsque mon téléphone se mit à sonner. Détournant donc mon regard de son visage, je me mis à fouiller dans mon sac à main. C’était ma mère.

    « Allo maman ? … Hum…, Je vais plutôt bien…Et toi ? …. ….. ….. Oh. Hum. C’est que je ne suis pas chez moi la et il vient de m’arriver un truc de dingue alors je ne saurais vraiment pas quoi te dire. …. Non, non, non. Rien de grave ne t’inquiète pas. … Non je te promets, je vais bien. … Oui, ne t’inquiète pas pour moi. … Promis je te rappelle demain matin. … Embrasse papa et Hunter. … Je t’aime aussi. Bye ! »

    Ma mere avait toujours le chic pour m’appeler dans les situations où je n’avais vraiment pas envie de lui parler, ou lorsque je faisais quelque chose de mal ou encore quand quelque chose m’arrivait mais que je ne voulais pas le lui dire. C’est comme si elle avait un sixieme sens pour ce genre de truc. Mais la il etait hors de question de lui dire que j’avais failli mourir ou bien je pouvais être sûr qu’elle ne me laisserait pas tranquille pour au moins les deux prochains mois. Non merci. J’adore ma mère, mais de la à passer tout mon temps libre à lui répondre au téléphone pour lui assurer que je suis bel et bien en vie, il n’y a pas moyen.

    « Désolée pour cette interruption. Je me sens beaucoup mieux. Merci de m’avoir largement sauve la vie, sans toi je serais sûrement étalée sur le sol, par là-bas…. –J’indiquais le passage piéton avec mon doigt– Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Tu es ma sauveuse. »


    Toute cette histoire avait fini par me donner encore plus faim qu’auparavant. En me retournant je pouvais voir l’entrée de Doodles, les tables sur la terrasse avec les parasols jaune. Si Dieu m’avait donne une deuxième chance ce n’était définitivement pas pour que je saute le petit-déjeuner. Je savais même très exactement ce que j’allais commander.

    « Écoute, j’allais aller prendre un bon petit-dej’ chez Doodles. Je sais que tu es pressee et que tu dois rentrer pour t’occuper de Shown, mais laisse moi au moins t’inviter à boire un rapide café. »


    C’était la moindre des choses et en plus de cela elle me tiendrait un peu compagnie. Je me mis à faire les yeux de petit chiot. Je ne voulais pas vraiment faire culpabiliser Lia de me laisser toute seule si elle avait vraiment besoins de partir, mais je tenais absolument à la remercier. Un café ne prendrait pas plus de dix minutes, c’était juste histoire de me remettre totalement de mes émotions et de prendre quelques secondes pour parler avec elle. Chose que j’avais l’impression de ne pas avoir fait depuis très longtemps d’ailleurs. Finalement, n’attendant pas sa réponse, je me suis levée. Mes jambes ne tremblaient plus et je tenais maintenant parfaitement debout. Tout allait bien, il était temps d’oublier ce petit incident et d’aller de l’avant.Cette journée avait bien commencé, il était hors de question de rester focalisé sur ce qui aurait pu se passer plutôt que de profiter de ce beau soleil. D’un coup de main, je défroissais le jupon de ma robe et passais mes doigts dans mes cheveux. Le tout m’avait un peu décoiffée mais bon, c’était toujours mieux que d’être une crêpe sur le macadam. Mon estomac se mit à gargouiller. J’avais vraiment une faim de loup et si Lia ne se décidait pas, j’allais aller chez Doodles toute seule. Beignets au sucre avec scrambled eggs et bacon. Yumi ! Rien que d’y penser mon estomac se mettait à chanter de plus belle.

    « Allez… Juste dix minutes, je te promets de ne pas te retenir, mais j’ai vraiment très faim et l’on ne s’est pas parlées depuis plusieurs jours. Je veux dire vraiment parler, pas de simples banalités. Tu sais que tu en as envie. Viens, c’est moi qui régale ! »


    Rien de spécial n’était arrivé dans ma vie ces derniers temps, juste la routine, vous savez… Mais je ressentais toujours le besoin de partager les moindres petits détails de mon existence à mes amis les plus proches. Comme une sorte de maladie. Je n’attendais jamais ni pitié, ni compassion, ni quoique ce soit d’autre, juste que j’aime parler et j’aime écouter, même lorsqu’il s’agit d’une conversation où rien de spécial n’est dit, je me sens toujours bien après avoir discuté avec Lia. Qui plus est, ce n’est pas parce que rien de nouveau arrive dans ma vie que la sienne reste tout aussi calme et platonique, et je veux qu’elle sache que si jamais elle veut parler, je suis toujours là pour l’écouter, même si je suis pratiquement sure qu’elle en est déjà consciente. Après tout nous sommes amies depuis plus de trois maintenant.

    « Je suis persuadée que tu as des choses à me dire. En plus de ça, c’est samedi matin et j’ai failli mourir, tu ne voudrais pas me laisser toute seule maintenant, si ? »

    En effet, j’allais définitivement mieux, j’avais retrouvé mes esprits et pouvais même commencer à utiliser la situation pour obtenir quelque chose. Mouahahah. Delilah n’est jamais partie bien loin, même quand tout semble aller de travers, je réussi à continuer de faire l’imbécile et de rire de chaque situation. C’est mieux que ce que je faisais il y a dix minutes. Je déteste pleurer pour rien…


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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) EmptyLun 7 Mar - 22:02

La jeune femme encore sous le choc ne devait pas encore vraiment réaliser ce qu’il se passait. Assise sur le banc elle dit à Lia qu’elle aurait dû mieux regarder qu’elle devrait faire plus attention plutôt qu’être toujours dans ses rêveries. Sauf que là, elle n’était pas fautive, elle avait traversé sur les passages piétons et lorsque c’était à elle de le faire alors elle n’avait rien à se reprocher, c’était le scooter qui avait tous les tords, qui avait grillé le feu.

Ce n’était pas de ta faute là Delilah c’est le scooter qui est arrivé à fond, il a dû griller le feu et n’a pas fait attention qu’il pouvait y avoir des piétons qui traversaient sur le passage piéton.

Après lui avoir dit cela la jeune femme prit Lia dans ses bras, la jeune maman l’étreignit en même temps, elle avait bien besoin d’un bon câlin entre meilleures amies pour se rassurer, finir de se calmer. Le câlin prit fin lorsque la jeune femme entendit son téléphone sonner. La jeune femme montra à Lia que c’était sa mère et elle décrocha, Lia en profita pour lui dire qu’elle allait appeler la baby-sitter de son fils et c’est ce qu’elle fit. Une fois les deux conversations terminées, la jeune femme reprit ses esprits, elle lui dit qu’elle allait mieux ce qui soulagea Lia car elle avait eu une peur bleue. La demoiselle la remercia de lui avoir sauvé la vie, sauf qu’elle n’avait pas du tout à la faire, il n’y avait pas de quoi le faire c’était tout à fait normal, d’ailleurs elle se demandait bien ce qu’avaient les gens dans la tête car elle avait été la seule à crier pour l’avertir de l’arrivée du scooter les autres passant ne l’avaient pas fait, on pourrait dire que c’était parce que c’était sa meilleure amie, sauf que pas du tout car au moment où elle avait crié elle ne l’avait pas encore reconnu alors bon, elle était surement plus attentive à tout ce qu’il y avait autour d’elle de par le fait qu’elle était maman et qu’elle avait toujours un œil sur tout pour ne rien qu’il arrive à Shown. Mais dans la population du trottoir elle ne devait surement pas être la seule maman alors elle devait se résoudre à l’idée que les habitants de San Francisco s’en fichaient complètement de ce qui pouvait arriver aux autres personnes.

Arrête je t’ai pas sauvé la vie c’est ton oreille qui a bien entendu mon cri et tes reflexes qui ont bien réagi qui t’ont sauvé ! A par crier j’ai vraiment rien fait ! Enfin bref me refais jamais ça j’ai cru que j’allais faire une crise cardiaque, voir ma meilleure amie se faire renverser sous mes yeux c’est limite je préfèrerais que ça n’arrive jamais hein !

La jeune femme qui venait de manquer de peu de se faire écraser demanda alors à Lia de l’accompagner boire un café. Elle savait bien qu’elle avait son fils à s’occuper mais elle voulait vraiment la remercier. La jeune maman avait appelé la baby-sitter pour pouvoir rester le temps que son amie le voulait avec elle alors elle accepta volontiers son invitation même si au fond d’elle, oui elle se disait que plus vite elle serait rentrée mieux se serait car la baby-sitter avait l’air très peu douée, enfin c’était peu dire. Ne la voyant pas se lever du banc la jeune femme devait croire qu’elle hésitait à l’accompagner et Lia qui aimait se faire supplier la laissa le faire un instant. Elle voulait lui parler vu qu’elles ne s’étaient pas vues vraiment depuis plusieurs jours. Lia se leva alors, elle ne voulait pas non plus trop se faire prier. Cependant elle précisa quelque chose !

Tu as failli te faire tuer devant moi alors ce n’est pas toi qui va m’inviter c’est moi qui vais le faire ! On va aller prendre un petit café et mangé un bout là où tu le souhaites et c’est moi qui régale et tu n’as pas le droit de refuser tu as tout simplement pas le choix ! Shown m’attendra, il fera peut-être un peu la tête mais bon j’ai prévenu la baby-sitter neuneu que j’ai trouvé que je ne rentrais pas de suite finalement alors bon… Je ne sais pas comment je vais la retrouver, je me doute bien que mon fils va profiter de sa bêtise pour en mettre de partout, qu’il va la faire tourner en bourrique ! Enfin bref, au pire on s’en fou on y va !

La jeune anglaise se leva du banc prit le bras de son amie et se dirigea vers le café qu’elle souhaitait aller. Elles entrèrent l’une après l’autre et s’installèrent à une petite table. Lia n’était jamais venu ici mais elle trouvait ce petit café très sympa. Un serveur vint très vite leur demander ce qu’elle voulait. Les deux jeunes femmes prirent un café et un muffin et le serveur reparti pour leur amener leur commande très peu de temps après. La jeune maman demanda alors à son amie tout en se saisissant de son muffin pour en couper un bout et le tremper dans son café, les émotions qu’elles venaient d’avoir lui avaient creusé l’appétit.

Bon alors dis-moi quoi de neuf dans ta vie à part que tu as failli mourir il y a dix minutes ! On a pas eu le temps de parler ces derniers jours on a fait que se croiser en coup de vent !




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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) EmptyMar 8 Mar - 3:34


    Après avoir prié Lia de se joindre a moi pendant plus de cinq minutes, celle-ci se dévoila étrangement ouverte à l’idée. Moi qui pensais qu’elle serait dure à convaincre. A en juger par son expression, je parie ce que vous voulez qu’elle aurait déjà pu me dire oui dès la première seconde mais que le plaisir de me voir la supplie était bien trop bon pour m’arrêter dans mon élan. C’est ça les amis, on frôle la mort, mais ils veulent encore qu’on leur lèche les bottes. Haha. Ça fait toujours chaud au cœur. En se levant Lia se mit à parler joyeusement de l’incompétence plus que certaine de sa baby-sitter, de son fils qui s’amuserait sûrement à jouer le petit diable le temps que sa mère rentre a la maison, puis de l’état dans lequel elle allait certainement retrouver la maison. Honnêtement je ne sais pas si j’aurais la force de sortir de chez moi si j’étais mère d’une petite terreur courant dans tous les sens, criant et étalant ses jouets de tous les cotés. Je serais trop fatiguée de lui courir après. C’est pour ça que j’adore mon petit frère, Hunter. A chaque fois que je rentre a la maison dans mon cher «Old Kentucky home », je passe mes journées à jouer avec lui, à m’en occuper, et tous les soirs, je finis HS sur le canapé ou dans mon lit, je n’ai même pas la force de manger. Ne vous méprenez pas, j’adore les enfants, Hunter en particulier, mais mentalement, physiquement et même moralement parlant, je ne suis absolument pas prête à en avoir, alors quand je vois Lia s’occuper si bien de son fils, je ne peux que lui baisser mon chapeau bas, très bas même.

    « Oh mais dis- moi, tu ne serais pas en liste pour le titre de la meilleure mère du monde par hasard ? Shown ne ferait pas de mal à une mouche, alors a une baby-sitter, encore moins ! C’est un ange ce petit… »

    Et hop hop hop je roule des yeux. Évidemment le peu de temps que je passe avec lui, je peux trouver que c’est un ange, mais avec tout ce que Lia me raconte, je sais bien que ce n’est qu’une façade. Et puis honnêtement, je ne connais aucun enfant normalement constitué qui ne serait pas un peu diabolique ou qui n’aimerait pas faire tourner une pauvre et innocente nounou en bourrique. À sa place, je ne pourrais pas être plus heureuse et je ne me priverais pas !

    « Hors de question ! Je refuse que tu payes, j’ai toujours l’impression que c’est toi qui payes à chaque fois, pour une fois que je veux le faire et que ça vient vraiment du cœur… Je t’ai invite la première. Disons que c’est pour te remercier de ce que tu as fais aujourd’hui, mais aussi tous les autres jours où j’ai eu la chance de t’avoir a mes cotés. Je peux bien t’acheter un café et un beignet non ?»

    Nous ne sommes qu’à quelques pas de l’entrée de Doodles. Je peux sentir le bacon et les œufs, les beignets, les pancakes, les muffins, les cinnamon rolls…. HUM ! Je ne peux que me lécher les babines. À l’intérieur du café, l’ambiance est loin d’être tranquille. Apparemment nous sommes pas mal à avoir eu l’idée de venir prendre le petit-déjeuner dehors. Il faut dire qu’avec ce beau soleil, il est dur de rester en fermer plus de deux secondes et après ce long hiver que nous avons eu il est temps de profiter d’une bonne et belle journée Californienne. Apres quelques instants passes à chercher une table de libre, nous nous dirigeons vers le fond du café. D’ici on peut tout voir, tout observer. Si j’étais toute seule, je n’aurais même pas à ouvrir la bouche pour me distraire. Le simple fait de regarder les gens et de m’imaginer leur vie, essayer de voir à leur expression ce qu’ils peuvent bien penser ou bien encore deviner la relation qu’ils peuvent avoir avec la ou les personnes qui les accompagnent. Le plus drôle c’est encore lorsqu’une dispute éclate, en particulier lorsque les concernés tente tant bien que mal de garder les niveaux de leurs voix à un volume plutôt bas histoire de ne pas être entendu de tous, jusqu'à ce que l’un d’eux n’en tenant plus se mette à taper du poing sur la table, lâcher un juron sonore ou bien encore se lever d’un air impatient et sortir rapidement, laissant l’autre personne en plan (et seul à payer l’addition par la même occasion). Aujourd’hui je suis avec Lia et je l’ai justement invité à se joindre a moi pour pouvoir parler. Je ne pourrais donc pas vraiment me concentrer sur les autres personnes présentes dans la pièce. Quelle sorte d’amie serais-je, si je passais mon temps à m’intéresser aux affaires dans autres pendant quand on essaye de me raconter quelque chose ?! À peine avons-nous vraiment le temps de nous approprier la table et ses banquettes qu’un jeune serveur, ne dépassant probablement pas les 17 ans, et que je qualifierais de grenade. Comprenez par là qu’il n’est pas mon genre, ne serait pas mon genre même s’il avait mon age et ne sera jamais mon genre. Une grenade, c’est une personne qui est absolument tout sauf sexy, belle à regarder ou même intéressante à voir. Une grenade n’a aucun intérêt physique. Cela dit, je suis une gentille fille et ça ne m’empêche pas d’apprécier sa gentille et sa politesse. De plus ce n’est pas parce que quelqu’un n’a pas un physique facile qu’il faut en profiter pour lui rire au visage, l’acné se soigne de nos jours et son appareil dentaire… Je suis sure qu’un jour, il n’en aura plus besoins. En attendant c’est une grenade. Ce jeune homme prend donc rapidement notre commande. Lia commande un café et un muffin, je demande un grand café également ainsi que le Big Breakfast du samedi. Spécialité du chef d’après la carte… Etrangement et malgré le monde qu’il y a le jeune serveur nous apporte notre commande rapidement, comme s’il savait que nous n’avions pas envie de passer une éternité à attendre mon ventre et moi. Je le remercie pour sa rapidité avec un large sourire et un petit geste de la main. Celui-la n’est peut-être pas beau, mais il aura droit à un bon pourboire. Alors qu’elle se saisissait de son muffin pour en tremper un morceau dans son café, Lia se mit à m’interroger. Elle tenait à savoir ce qu’il y avait de nouveau dans ma vie, comment j’allais et tout le blabla régulier. Il me fallut un petit moment de réflexion pour lui sortir une réponse. Premièrement car le bacon dans mon assiette commençait à se faire bien sentir dans mes narines et que je ne pouvais pas attendre de le fourrer dans ma bouche, deuxièmement car je n’avais honnêtement aucune idée de par où commencer. En fait il n’y avait pas vraiment grand chose de nouveau. Chaque jour je vais en cours de 10h à 19h entrecoupé de quelques courtes pauses, je rentre chez moi, planche sur mon travail, traîne avec le reste de la confrérie dans la salle commune, regarde la télé ou lit un livre, me douche et me couche. Le lendemain, ça recommence. C’est comme se retrouver dans un film où chaque jour qui passe est en fait la répétition de la même et unique journée. Bon évidemment ce n’est pas le cas, il y a toujours un ou deux petits détails qui fait que mes journées ne se ressemblent pas totalement, mais au point ou j’en suis ça ne change vraiment pas grand-chose. Si jeune et déjà blasée par la vie. J’ai honte !

    « Et bien honnêtement je ne sais pas vraiment quoi te dire. Rien de vraiment nouveaux ou en tout cas rien que tu ne saches déjà. Je planche vraiment sur mes cours en ce moment et je ne m’autorise pas vraiment de sorties la semaine. J’ai même laisse tomber le jogging, en tout cas jusqu'à ce que les exams soient passes. Dernièrement la vie n’est plus aussi calme à la résidence, je ne sais pas trop qui s’amuse à rentrer vraiment tard et la semaine passée une fenêtre a même était cassée. Il paraît que c’est un freshman, alors bon… J’ai vu que tu te représentais pour être présidente de confrérie. Toujours motivée par le poste a ce que je vois ? Je ne sais pas ou tu trouves le temps de tout faire. Tu as toujours dix milliards de trucs à faire, j’en ai toujours la moitie et a la fin du compte c’est qui fini tout et moi qui me retrouve le bec dans l’eau. Mon problème est avec le temps. Je ne suis absolument pas coordonnée. Regarde, par exemple ce matin, je devais aller chez le docteur, mais au lieu de ça j’ai dormi trop longtemps et maintenant je suis la avec toi après m’être presque faite renversée. Si je m’étais levée à l’heure, que j’étais allée à mon rendez-vous, rien de tout ça ne serait arrive, et tu serais en ce moment même chez toi à profiter de ton fils. Le pire c’est que je porte ma montre tout le temps, je ne prends juste jamais le temps de vérifier l’heure. Le jour où j’arrêterais d’être en retard pour tout, ma vie sera merveilleuse et dix fois plus facile, en attendant je suis toujours en vitesse rapide. »

    Tout en parlant, je continuais de manger. La spécialité du chef était définitivement délicieuse et surtout bien bourrative, à ce rythme la je serais obèse dans quelques heures.

    « Mais tu sais quoi ? Assez parle de moi, qu’en est-il de toi ?À par les élections pour la présidence de la confrérie, qu’est-ce qu’il t’arrive d’intéressant ces derniers jours ? Une rencontre ou une fête ? N’importe quoi d’un peu croustillant ? Que faisais-tu en ville de si bon matin ? »

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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) EmptyMar 8 Mar - 12:23

La jeune maman ne put que avoir le sourire jusqu’aux oreilles en écoutant la remarque de sa meilleure amie, la meilleure mère du monde oulala, il ne fallait même pas y penser elle était loin de cela, elle se débrouillait pas trop mal mais comme elle l’avait dit à son meilleur ami la dernière fois, elle serait peut être la meilleure si elle réussissait à ramener à son petit garçon ce qui lui manquait le plus : son papa. Or, il n’était pas question pour aller d’aller le supplier de revenir alors qu’elle l’avait fui donc elle n’était pas la meilleure maman du monde en faisant barrage à ce que son fils connaisse son père, enfin bref c’était tout de même pour son bien hein pas juste pour elle ! La jeune femme dit ensuite qu’il ne ferait pas de mal à une mouche, Lia éclata de rire, il ne ferait pas de mal à une mouche oui mais vu comment la baby-sitter avait l’air idiote il allait la faire tourner en bourrique, enfin tant mieux d’un côté comme cela elle ne voudrait plus jamais revenir…

La baby-sitter qui vient garder Shown comme ça de temps en temps était pas disponible j’en ai donc trouvé une autre en vitesse sauf que depuis ce matin elle fait que m’appeler à chaque fois qu’elle fait un truc, elle est toute perdue, tout bêbête. Enfin bref, si Shown a compris qu’elle est comme ça il va se faire un malin plaisir de l’embêter encore plus même si je lui ai dit d’être bien sage avec elle !

Le petit garçon écoutait toujours sa maman, oui enfin sauf lorsqu’il s’agissait de faire une bêtise, mais une petite hein autrement il savait qu’il allait aller au coin et il n’aimait pas du tout cela alors depuis la première fois qu’il y avait été il faisait tout pour éviter la punition donc ne faisait que des petites bêtises ce qui arrangeait bien Lia ! Finalement, la jeune femme en face de Lia ne la laissa pas payer, elle lui dit que c’était pour la remercier de ce qu’elle avait fait aujourd’hui mais aussi pour tous les autres jours. Lia rigolait car elle aurait pu évoquer exactement les mêmes choses qu’elle pour lui dire qu’elle devait payer mais bon, elle pensa que son amie devait être déjà assez contrariée par ce qu’il venait de se passer, elle ne voulait pas en rajouter une couche en se battant pour payer, elle l’inviterait à manger chez elle, ce serait le retour.

Rigole oui c’est toujours toi qui paye ! J’aurais pensé que ce mini accident t’aurait un peu retourné le cerveau que tu me laisserais plus payé maintenant mais je vois que j’ai rêvé ! Tu payes mais tu viens manger à la maison dans la semaine et tu as pas à dire non tu as juste à dire Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi ou Dimanche, simple non ?

La jeune maman rigolait, sa meilleure amie le savait bien mais elle savait aussi qu’elle n’avait pas d’autre choix que d’accepter sa proposition, elles étaient toutes les deux aussi têtues et lorsque l’une d’entre elle abdiquait il y avait toujours une condition. Une fois rentrée dans le café et servit les deux jeunes femmes commencèrent à papoter. Delilah évoqua la casse de fenêtre qu’il y avait eu la confrérie il y a peu de temps, elle en avait entendu parler mais n’avait jamais su d’où cela venait et elle évoqua aussi le fait que certaines personnes rentraient tard sans être très discrètes. Les gens ne savaient d nos jours décidemment plus vivre en communauté. Lia haussa les épaules pour cela elle ne savait pas vraiment quoi faire à par convoquer tout le monde et mettre les points sur les i et les barres sur les t à tout le monde mais bon cela faisait un peu trop directrice d’école qui gronde tout le monde parce qu’il n’a pas été gentil et la jeune maman ne voyait pas son poste de présidente de la sorte, cependant si cela persistait et qu’elle avait d’autres plaintes elle n’hésiterait pas à le faire ! Ensuite son amie lui avoua ne pas savoir comment elle faisait pour gérer tout ce qu’elle avait à faire, pour pouvoir encore se présenter à l’élection des présidents de confrérie, elle elle était tout le temps en retard, retard qui la faisait louper des rendez vous-même apparemment.

Tu as essayé de voir qui faisait du bruit pour aller lui en parler ? Je vais essayer de me renseigner mais je ne te promets rien ! Et oui je me représente, j’aime être au contact des gens e tiens à ma confrérie alors je me suis dit que je devais me présenter et puis comme tu dis, mais au passage je ne sais pas comment je fais, j’arrive à tout gérer alors tant que c’est comme cela je continue tout. Le jour où je serais complètement dépassée par les évènements j’arrêterais quelque chose enfin si j’y arrive, car quand je commence quelque chose en général j’ai beaucoup de mal à lâcher cette chose même si j’arrive plus rien à gérer.

La jeune étudiante anglaise n’était pas surhumaine loin de là mais elle avait la chance d’avoir su s’organiser, les choses étaient arrivées petit à petit dans sa vie et elle avait pu les organiser au fur et à mesure en revoyant à chaque fois son emploi du temps, emploi du temps qui avait encore du temps libre en dehors du temps libre où elle s’autorisait à jouer avec son fils plutôt qu’à faire ses devoirs. Delilah en eut mare de parler d’elle et demanda à Lia ce qu’il y avait bien de nouveau dans sa vie à par les élections du moment, si elle était sortie, si elle avait fait des rencontres et elle lui demanda aussi ce qu’elle faisait ici de si bon matin.

Alors, premièrement j’ai repris la danse à fond, j’ai envie de reprendre la compétition dans un petit moment, et me dis pas que je suis folle hein parce que je vais réussir à tout gérer, je te l’ai dit je ne sais pas comment je fais pour arriver à tout faire, je dois avoir un emploi du temps extensible ! Ensuite les fêtes j’ai évité, faire garder mon petit bout les soirs pour que j’aille m’entrainer un moment et en plus les week-ends pour sortir… non je préfère éviter, d’ailleurs il me ferait surement la tête si je le faisais ce que je comprendrais assez. Puis pour la rencontre ahah… Peut-être bien que oui, peut-être bien que non !!

Le fait que Noah soit prof empêchait Lia d’en parler, enfin elle ne pouvait pas expliquer à sa meilleure amie exactement ce qu’il se passait et s’était frustrant. Tout en prévenant sa meilleure amie qu’elle ne pouvait pas tout lui dire elle tenta quand même de lui en dire le maximum sur sa rencontre.

J’ai rencontré un jeune homme, enfin plus vieux que moi un peu, il a un fils aussi, on s’est vu au parc puis il m’a invité à diner et au moment de partir on s’est embrassé. Jusque-là tout est simple sauf que tout s’est compliqué après et je pense que cette histoire ne va pas aller loin justement à cause de la complication que je ne peux pas t’expliquer, je lui ai promis de ne rien dire et aussi parce que si cela s’apprend ça peut avoir de lourdes conséquences… Enfin bref passons! Et au passage je faisais les magasins, j'aime bien venir tôt le matin dans les rues piétonnes il y a moins de monde comme cela et ça me permet d'aller plus vite et donc de laisser Shown moins longtemps tout seul avec une baby-sitter!

Lia était véritablement une vraie maman poule qui n'aimait pas laisser son fils et cela se voyait bien.

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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) EmptyJeu 10 Mar - 20:41


    Alors que je continuais de me régaler avec mon petit déjeuner bien copieux, je continuais d'écouter Lia parler. Tout en essayant de garder mon attention concentrée sur ce qu'elle me racontait, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à autre chose. Un sourire figé sur les lèvres, je la fixais d’un air songeur probablement. J'espérais en fait qu'elle ne remarquerait pas que je l’observais un peu plus bizarrement que d’habitude. Jusque la elle ne semblait pas y prêter attention et continuait de parler. Sa bouche s’ouvrait et se fermer au rythme des sons qui en sortaient. Tout en discutant elle bougeait sa tête et ses cheveux se balançaient tout doucement sur ses épaules. Lia avait de magnifiques cheveux blonds. J’avais toujours était fascinée par les filles avec de jolis cheveux. Et plus je la regardais plus je me demandais ce que ça ferait si j'étais à sa place. Ce n'était pas la première fois que je me posais cette question, mais l’avoir entendu parler de son fils me faisait toujours penser au fait qu’elle l’élevait toute seule, ça me faisait réfléchir à ce qu’elle avait pu vivre avant de tomber enceinte, ou même pendant et après sa grossesse. Lia m’avait déjà parle du père de Shown, mais elle ne s'était jamais attardée sur de grands et longs discours détaillés à propos de l’homme qui lui avait donne son fils. Étant une fille à papa, je ne peux pas imaginer vivre sans mon père, ou vivre sans l’avoir connu. Souvent lorsque je me retrouvais avec Shown, je me demandais ce qu’il pouvait bien ressentir, quelles questions il pouvait se poser… Évidement ne pas connaître son père ne devait pas être facile pour lui, surtout si jeune et à l'école ses camarades de classes doivent bien lui en parler. Comment Lia pouvait-elle gérer une telle situation ? Comment pouvait-elle etre si jeune, avoir tant d'activités en dehors de l'école, faire ses études dans l’une des cinq universités les plus réputées du pays et continuer à élever son fils correctement tout en jouant le rôle du parent qui est en réalité une responsabilité qui se tient à deux. Parfois ça me faisait sourire de la voir si forte et parfois ça me rendait triste. Jamais je ne lui aurais dit, mais tout au fond de moi je le pensais et a chaque fois que je la voyais, cette idée me revenait. Pendant un court instant je m’étais arrêtée de manger, fixant Lia sans pouvoir détacher mes yeux de son visage. Pour autant j’avais écouté (plus ou moins) ce qu’elle m’avait dit. Elle prétendait ne pas savoir comment elle arrivait à gérer son temps d’une main de maître, elle m’avait également confirmé sa candidature au poste de présidente de confrérie. Je trouvais ça plutôt génial qu’elle s’investisse autant. Personnellement j’adore ma confrérie et je me investis autant que possible, cela dit je ne pense pas être bâtie pour le poste. Je ne sais pas donner des « ordres » aux autres, ni organiser de grands évènements, ni trouver des idées innovantes, ni régler les comptes et disputes d’autres personnes. Je ne suis pas une bonne figure d'autorité même si les présidents de confrérie ne sont pas vraiment des figures d'autorité. Les freshman en on toujours peur, en même temps en première année on a toujours peur de tout alors bon. Ce n’est pas dans ma personnalité, je ne suis pas une meneuse, ni une meunée. Je suis plutôt un électron libre et j’aime pas qu’on essaye de me contrôler, je n’aime pas non plus essayer de contrôler les autres. Dieu merci je ne suis pas dans l’une de ces confréries où les PDC sont les rois (ou du moins se prennent pour les rois) et où tous les autres membres sont de la merde. Je me souviens qu’en arrivant à Berkeley j’avais longtemps hésité avant d'intégrer une confrérie, être mis dans une boite ce n’est pas vraiment l'idée que j’avais lorsque je prenais enfin mon indépendance en quittant le cocon familiale. Mais poussée par des amis j’avais finalement accepté de me rendre aux soirées d’initiation de plusieurs confrérie, à la suite de quoi j’avais fait le choix d’intégrer les Thêta. Au final je ne regrette pas, surtout que c’est l’une des rare confrérie où l’on ne peut pas vraiment te cerner complètement. Les Thêta sont des gens normaux ou pas, intelligents ou pas, doués ou pas. C’est un mélange de dizaines de différentes personnalités. Les Thêta pour moi, c’est un peu comme les États-Unis, c’est un melting polt mais au niveau d’une confrérie universitaire et pas au niveau d’une nation toute entière.

    « Je ne sais pas vraiment qui s’amuse à faire du bruit, mais la nuit dernière je n’ai rien n’entendu alors croisons les doigts pour que cela continue. »


    Parfois j’ai l’impression que Lia ne peut pas s’occuper des problèmes que l’on rencontre dans la maison Thêta car il n’y vit pas. Je sais qu'elle fait de son mieux pour comprendre, mais il m’est arrivé de lui raconter des choses qu’il se passait au milieu de la nuit, j’en étais pliée en deux tant je trouvais ça drôle, elle au contraire, bien qu'ayant avouée que c'était assez amusant, elle ne s'était pas montrée plus enthousiate que cela. Et je sais que ce n’est pas sa faute si elle ne vit pas avec le reste de la confrérie, mais oui, parfois il m’arrivait d'être jalouse de Shown en quelque sortes. Il y a des jours où j’aurais voulu que ma meilleure amie soit une jeune fille normale, sans enfants avec qui je pourrais aller voir des concerts et rentrer à 3 du matin, ou bien avec qui je pourrais faire des plans de dernière minute, mais au lieu de ça j’ai une amie responsable, qui planifie au maximum histoire de ne pas trop chambouler son fils. Et je sais que c’est injuste de lui en vouloir pour ça, je le sais mais il y a des jour où je me sens seule à la confrérie. Évidement j’ai des amis qui ne s’appellent pas tous Lia. Mais ce n’est pas pareil. Elle est la seule avec qui je me sens vraiment bien. La seule. Et peut-être que je passe pour une pauvre égoïste, jalouse d’un enfant de 3 ans. Mais je suis réaliste. Je passerais toujours après Shown et parfois, pour une fille de mon âge, c’est lourd de devoir se dire qu’on doit annuler une soirée car Shown est malade ou bien qu’on ne peut pas sortir car Shown veut absolument que sa maman reste avec lui. A 20 ans je suppose que je ne suis pas assez mature pour accepter cette situation à 200%. Je pense que Lia fait de son mieux pour me satisfaire et pour passer de bons moments avec ses amis. Mais elle sait aussi ce que je pense car ce n’est pas faute d’en avoir parlé à plusieurs reprises. On ne se prend pas la tête, je comprends ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait, et elle, elle comprends ce que je ressens et pourquoi je le ressens. Du moins je pense qu’elle le comprends. Je ne serais jamais agressive sur ce sujet, j’adore Shown. Mais en prenant Lia comme meilleure amie, j’ai également du prendre Shown en compte et même si je ne suis pas celle sur qui il impacte le plus, je peux vous dire qu’il joue tout de même un rôle dans ma vie. Je sais que c’est horrible, mais j’ai déjà pensé à ce que serais nos vies si Lia n’avait pas d’enfant. Elle vivrait dans la maison de confrérie, serait dispo’ aussi souvent qu’elle le souhaite, elle pourrait sortir tard et n’importe quand, elle n’aurait pas à gérer les imprévus qu’un enfant peu impliquer, etc… Et en y pensant je me disais que tout serait vraiment plus simple. Encore pire, rien que d’y penser ça me donnait encore plus envie d’attendre pour tomber enceinte et de vraiment prendre mes précautions pour ne pas que cela m'arrive.Maintenant, Lia me disait qu’elle avait repris la dance ce qui me laissa un peu perplexe. Dejà que je trouvais qu’on ne se voyait pas beaucoup, on allait se voir encore moins ! Super ! Mon sourire c’etait transformé en simple petit pincement de levres puis en rien du tout. Aucune expression n’etais visible sur mon visage. J’etais contente si ça lui faisait plaisir de se remettre à danser, si elle etait heureuse, c’etait bien le principal à mes yeux. Mais au fond de moi meme je ne pouvais pas m’empecher de penser qu’un jour Lia allait craquer. On ne peut pas prendre autant de responsabilités et ne pas se hurter à quoi que ce soit. Evidemment je ne lui souhaite pas de se prendre une claque dans la figure, mais je ne vois tout simplement pas comment tout va fonctionner à ce rythme la.

    « Hum…. OK ! »


    J’avais dit cela d’un air un peut plus « bizarre » que je ne l’aurais voulu. Je m’empressais donc de fourrer un peu plus de bacon et œufs dans ma bouche. J’essayais d'éviter son regard mais mes yeux croisèrent les siens.
    « Enfin je trouve ça super que tu t’investisses dans tout ces trucs… C’est juste que j’ai un peur que tu te retrouves vite perdue avec tout ça. Je croyais qu'au contraire tu allais ralentir la cadence, pas l’accélérer… Mais après tout c’est toi qui vois, tu sais mieux que moi de quoi tu es capable ou non. »
    La conversation s’enchaina bien rapidement sur un nouveau sujet. Lia bien que semblant frustrée avait le sourire au lèvres en se mettant à parler d’un homme qu’elle aurait rencontre. Plus ça allait plus elle me mettait dans le doute. Apparemment elle avait un nouvel homme dans sa vie, ou du moins elle était sur le point d’en avoir un, un homme plus âge avec un fils, mais le plus perturbant de tout… Si leur relation était découverte il pourrait y avoir des conséquences plutôt lourdes. Un plissement du front pouvait sans aucun doute indiquer ma perplexité. Je ne voyais pas très bien où tout cela allait. Lia avait-elle une relation avec un homme marie ? Bon sang, non ! Elle ne pourrait tout de même pas faire ça… A cet instant mon esprit était tellement pleins de pensées en tout genre qu'en fin de compte il m’était impossible de raisonner correctement. Je ne comprenais rien à son histoire, elle ne voulait pas m’en dire plus et maintenant elle essayait tout simplement de changer de sujet.

    « Ne change pas de sujet Cooper ! »


    A chaque fois que Lia commence à me rendre nerveuse, ou bien à m’agacer, ou à me surprendre, ou même quand je lui reproche quelque chose, je l’appelle toujours par son nom de famille. Dans ce cas je ne sais pas trop pourquoi, mais je dirais que c’est un peu de tout ça à la fois. Nerveuse car je ne sais pas vraiment de quoi elle parle ce qui provoque en moi une incontrôlable envie de me faire des films, ça m’agace qu'elle ne me dise pas complètement la vérité, quitte à me dire l’histoire à moitié mieux vaut ne pas me la dire du tout, surprise qu'elle ne me fasse pas assez confiance pour me parler ouvertement, et je lui reproche d’apparemment ne pas bien me connaître. Si c'était le cas elle saurait qu'elle peut tout me dire et que je ne dirais jamais rien à personne. Sans m’en rendre compte, elle à fini de parler et attends que je lui réponde. Je ne sais pas quoi dire, ni comment le dire. Je ne veux pas qu’elle le prenne mal et après tout ce n'était absolument pas le but de ce petit café. J’ai l’impression que ça vient de moi, mais je trouve la conversation bien sérieuse, je n’ai même pas envie de rire. Je viens de frôler la mort, ma meilleure amie m’apprend qu’elle va passer encore moins de temps avec moi alors que nous n’avons déjà pas beaucoup de moments à passer ensemble et qu’il faut attendre que l’une de nous aie (presque) un accident pour enfin parler, et maintenant, en plus de tout ça, j’apprends qu’elle ne me fait pas assez confiance pour me dire qui elle voit. Honnêtement, c’est une conversation bien lourde pour cette matinée. Évidemment tout à commencé parfaitement, mais ça ne peut pas aller comme ça toute la journée…

    « Est-ce que… Est-ce que tu sors avec un… Un homme marié ? Qu’est-ce que tu veux dire par « de lourdes conséquences » ? Je ne comprends pas. Pourquoi tu ne veux pas me dire qui tu as rencontré ? Je ne vois pas d’autres explications. Il est plus âgé, a un fils… et une femme ? C’est ça ? C’est pas ton genre, je sais, mais avec le peu que tu me donnes, c’est tout ce que peu imaginer. Enfin si tu ne veux pas me dire ce qu'il se passe, ce n’est pas grave… C’est juste que j’aurais pensé que tu me faisais un peu plus confiance que ça. »

    J’avais l’impression de me transformer en petite garce. Parler comme ça, ce n'était vraiment pas moi. Je suis la gentille fille qui essaye toujours de comprendre les autres, ne les juge pas et reste toujours calme. La différence, c’est que je tiens à Lia. Pour ceux que j’aime je suis toujours plus réactive. C’est comme ça, je ne peux pas m’en empêcher. Pour combler le court instant de gêne qui s’installe, je me reconcentre sur mon assiette et avale une grande gorgée de café. Je ne me dispute pas avec Lia, mais parfois on a des petits accrochages, des malentendus, rien de méchant. Cette fois-ci rien n’est différent. Je ne suis pas énervée, je suis plutôt perplexe et je ressens un peu d’incompréhension. Mais je sais que quoi qu’il arrive c’est sa vie, et qu'elle choisisse de m’écouter ou pas, de se confier à moi ou pas, si quoi que ce soit tourne mal, je serais toujours la pour elle. Je serais toujours la pour lui tendre la main et l’aider à se relever. Mais si au contraire tout va bien, je saurais reconnaître qu'elle avait raison et je l’encouragerais à continuer. C’est ce pour quoi les meilleurs amis sont faits.

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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) EmptyLun 14 Mar - 22:36

Lia parlait, parlait parlait, et comme uen vraie bavarde elle ne remarquait même pas que pour le moment Delilah l’écoutait d’une oreille distraite et la fixait bizarrement. D’habitude elle était très attentive plutôt que de parler car elle préférait qu’on lui parle plutôt que raconter sa vie mais là elle ne savait pas ce qu’il se passait et surtout elle ne remarquait pas son amie qui était pourtant sa meilleure amie. Elle s’arrêta de parler toujours sans rien voir et elle se concentra sur sa meilleure amie au moment où elle lui dit qu’elle n’avait rien entendu cette nuit et donc qu’elle espérait que cela continue comme ça ! Lia aussi espérait car dans le rôle de présidente de confrérie elle se devait aussi de taper sur les doigts des gens lorsqu’ils ne respectaient pas les règles et surtout les autres mais elle détestait faire cela. Elle n’arrivait vraiment pas à la faire avec son fils alors avec des inconnus, des connaissances ou des amis ou encore le père de son fils c’était encore plus compliqué. Elle préférait donc que les gens se rendent compte de leur irrespect tout seul plutôt qu’elle ait à les mettre face à cela. « J’espère aussi car je déteste devoir taper sur les doigts des gens, on est président pour organiser des choses pour la confrérie pas pour jouer aux gendarmes on est tous majeurs alors on devrait tous savoir ce qu’on a à faire ! » Lia avait ensuite apprit à Delilah qu’elle avait repris la danse, elle était vraiment enthousiaste face à cela mais son amie lui répondit d’une manière bien étrange et encore étrange n’était pas le mot. Là elle remarqua qu’il se passait quelque chose que la jeune brune n’était pas vraiment dans son état normal, enfin manière de dire, elle n’était pas comme d’habitude face à sa meilleure amie et cela ne plaisait pas vraiment à Lia, enfin pas du tout même elle se demandait surtout ce qu’il se passait. Lia laissa un peu de temps avant de répondre et elle fit bien puisque sa meilleure amie reprit la parole en lui expliquant qu’elle trouvait cela super qu’elle s’investisse à fond dans plusieurs choses mais elle lui avoua aussi qu’elle aurait pensé qu’elle ralentisse le rythme plutôt qu’elle accélère. La jeune maman eut la confirmation qu’il y avait quelque chose qui clochait pour la jeune femme et elle ne savait pas quoi, en plus de cela elle n’arrivait pas à trouver les mots pour lui demander ce qui n’allait pas, enfin elle n’arrivait pas à mettre des mots exacts, des mots justes sur ce qu’elle voulait lui dire. Finalement elle termina par lui dire tout simplement : « Delilah, qu’est ce qu’il y a ? Je gère, j’ai toujours gérer, j’ai toujours trouvé du temps pour tout, pour tout le monde et en plus de cela j’ai décidé de plus me laisser faire alors si j’ai envie de sortir faire quelque chose je le fais même si mon loulou ne veut pas, la preuve aujourd’hui j’avais envie de faire les magasins alors qu’il voulait aller au par cet ben je l’ai fait, enfin je sais pas quoi dire là j’ai l’impression que ça va pas toi que tu me reproches un peu d’avoir recommencer la danse, de m’être présentée de nouveau à la présidence de la confrérie… C’est bizarre je sais pas » Lia était vraiment perdue en ce moment même face à sa meilleure amie, elle ne savait plus quoi dire, quoi faire, la jeune maman avait senti l’atmosphère tourner et cela ne lui plaisait pas vraiment. Mais très rapidement le sujet des hommes arriva sur le tapis. Rien de bon là-dedans car Lia vivait le début de quelque chose de compliqué, vraiment compliqué, elle ne savait pas où elle allait et en plus elle ne pouvait rien dire c’était cela le pire. Delilah s’inquiétait surement pour elle après ce qu’elle venait de dire cela se voyait sur sa tête et lorsqu’elle lui demanda de ne pas changer de sujet en l’appelant par son nom de famille, la jeune femme comprit qu’elle ne plaisantait pas qu’il fallait qu’elle trouve comment lui en dire plus ! Lia tourna la chose plusieurs fois dans sa tête puis elle finit par luis dire : « Calme ! Calme Deli! Je n’ai pas tué un homme non plus hein! Je ne peux pas t’en dire plus, je peux juste te dire que je ne couche pas avec un homme marié, je ne pourrais jamais faire cela, je ne pourrais jamais faire de mal à une personne, à une femme, à un enfant. Je ne couche pas non plus avec un homme qui est en prison, non rien de tout cela, cet homme est libre et je le suis aussi alors ne t’inquiètes pas on engage que nous dans cette histoire et je ferais tout pour que les mauvais trucs qui peuvent arriver à cause de cela n’arrivent pas et j’y arriverais ! Et puis au pire ce n’est qu’un début j’ai le temps de voir les choses venir et j’ai le temps de rebrousser chemin et au pire des cas il se passera peut être rien du tout entre nous ! » La jeune maman était complètement perdue face à cela elle ne savait pas quoi dire à Delilah pour la rassurer car pour elle il n’y avait rien d’inquiétant car pour le moment il n’y avait rien ! La jeune étudiante anglaise ne lut rien de rassurant sur la tête de sa meilleure amie, elle voulait en savoir plus et le fait que Lia ne lui dise pas tout la faisait penser qu’elle doutait du fait qu’elle lui faisait entièrement confiance. Cela était insupportable pour Lia, complètement insupportable qu’elle finit par prendre une grande respiration et elle commença doucement en baissant la tête pour ne pas que Delilah voit qu’avec la pression qu’elle lui avait mise, ce qu’elle détestait, une larme coulait maintenant sur son visage. Cette larme c’était surtout pour le fait que son amie ne comprenne pas qu’elle ne pouvait pas lui en parler pas par manque de confiance mais tout simplement parce qu’elle ne pouvait pas trahir une autre confiance. Enfin bref, elle allait lui dire elle avait gagné mais elle aurait que cela se passe autrement. « C’est bon c’est bon Deli. Je te fais confiance tu le sais bien et je n’aurais pas pensé que tu aies besoin de preuve, au contraire j’aurais pensé que tu aurais compris que je ne pouvais pas tout te dire mais apparemment non. J’ai rencontré ce jeune homme qui a trente ans et qui a un fils au parc, il m’a invité chez lui à manger avec le petit, on a passé une bonne soirée et on s’est embrassé, sauf que le lendemain ben j’ai vu que c’était tout simplement mon nouveau prof de droit ! Tu comprends mieux ce que je voulais dire par lourde conséquence maintenant ? » La fin de la phrase de Lia avait été dite comme un reproche, enfin ce n’était pas un reproche mais cela en avait le ton. La jeune maman essuya rapidement d’un revers de main la trace de la larme qui avait coulé sur son visage et elle releva la tête. La jeune maman était forte, elle avait construit une carapace autour d’elle, elle remplissait sa vie du mieux qu’elle pouvait mais tout cela c’était parce qu’elle en avait besoin, elle en avait besoin pour ne pas penser tout le temps au fait que le père d’Aaron l’avait abandonné, qu’elle l’aimait toujours et que cela la bouffait, et que ses parents lui manquaient, bref des trucs dont tout le monde se fichait cependant en relevant la tête elle ne put s’empêcher de déclarer à la jeune femme comme une certaine justification de tout ce qu’elle pouvait lui reprocher. « Moi je ne te reproche pas de ne pas voir en moi le fait que je suis mal parce que j’aime toujours le père de mon fils et que cela me bouffe et que je peux pas m’imaginer retourner avec lui tout simplement car il m’a détruite une fois je veux pas qu’il recommence, je ne te reproche pas de ne pas voir ça alors ne me reproche pas dès la moindre petite chose de ne pas avoir confiance en toi parce que c’est pas vrai et tu le sais bien ! » La jeune maman venait de s’ouvrir complètement, d’une drôle de manière puisqu’elle venait surement de lui faire le premier reproche de leur longue amitié mais elle s’était ouverte, cela déclencherait bien ce que ça déclenchait mais au moins elle se sentait soulagée. La discussion des deux jeunes femmes tournaient d’une manière bien étrange mais après tout on dit souvent que ce qui fait le couple c’est l’engueulade alors pourquoi ne pas dire que ce qui fait l’amitié c’est la dispute car l’amitié et l’amour au final cela peut être aussi compliqué l’un que l’autre. Lia ne s’en était encore jamais rendu compte mais après tout il valait mieux tard que jamais !



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MessageSujet: Re: Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE) EmptyMar 15 Mar - 3:13

    Alors que l’ambiance se faisait plus lourde, et pas ma faute en plus, je me mis à rougir. J’avais un peu honte de reprocher tout cela à Lia alors que tout ce que je voulais, c’était son bien. J’avais beau essayer de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler, je n’étais pas toujours très diplomate. À présent, Lia avait remarqué le malaise et il était clair que cette discussion ne partait pas sur le bon chemin. Lia commença à me demander ce qui n’allait pas et pourquoi je craignais tant qu’elle n’arrive pas à tout gérer. La vérité c’est que j’avais peur pour elle. Peur qu’elle ne se tue à la tâche pour fuir quelque chose, quelque chose dont elle ne voulait pas me parler… Lia avoua qu’elle ne comprenait pas d’où le problème venait, et m’affirma que Shown n’était en aucun cas un frein à sa vie sociale. Je savais déjà que Lia ne se privait pas de s’amuser, mais il y avait tout de même des moments où elle ne pouvait pas tout faire. Mais ce n’était pas cela qui m’inquiétait le plus. Je n’avais simplement pas envie qu’elle se retrouve surmenée. Je la fixais droit dans les yeux, mais je mourrais d’envie de les baisser. Je ne voulais surtout pas la blesser ou l’énerver.

    « Je sais, je sais. Tu arrives à tout gérer. Je m’inquiète simplement pour toi. Je suis désolée peut-être que je ne le fais pas de la bonne manière, mais je ne veux pas que tu tues à la tâche, c’est tout. Je sais que la danse, c’est important toi, et je t’assure que je te soutiens totalement dans tes nombreux projets, c’est juste que j’ai peur… »

    Je ne savais pas trop comment m’exprimer. J’avais toujours eu un certain manque de confiance en moi, et j’avais toujours peur du jugement des autres, y compris celui de mes amis et ma famille. J’avais toujours peur de les décevoir, de les blesser ou je craignais simplement qu’ils me rejettent ou ne me fassent pas confiance. J’avais toujours besoin d’être rassuré et c’était parfois agaçant. Mais par-dessus tout, j’aimais mes amis et je ne voulais pas les voir souffrir. J’avais l’impression qu’avec tout ce surmenage, Lia essayait de fuir une situation, quelqu’un, ou même un sentiment. Faire toutes ces choses l’occupait tout le temps, ne lui laissant que peu de repos et donc peu de temps pour penser.

    « Ne le prends pas mal. Mes intentions ne sont pas mauvaises, je t’assure. Mais je t’en pris, prends soin de toi et essaye de te ménager un peu. »

    Personne de normalement constitué ne pourrait tenir bien longtemps à cette cadence. Lia allait craquer a un moment ou à un autre, j’en étais sure ! Mais par-dessus tout, je ne voulais pas la voir sombrer, et j’essayais de vaincre ce sentiment de peur que son comportement m’inspirait. Malgré tout ce que je faisais pour lutter, j’avais moi-même fini par craquer et lui faire part de mes craintes. J’espère qu’elle allait comprendre que tout ce que je voulais, c’était son bonheur et rien d’autre. Je me pinçais les lèvres nerveusement. J’aurais préféré n’avoir jamais ouvert la bouche, Lia m’expliqua sérieusement qu’elle n’avait rien fait d’illégal ou quoi que ce soit qui aurait pu faire du mal à quelqu’un. Elle ne sortait pas avec une personne marié, ce qui me rassura. Je savais au fond de moi qu’elle n’aurait pas pu, je lui avais même dit que ce n’était pas son genre, mais avec le peu de détails qu’elle m’avait donné, rien d’autre ne m’était venu à l’esprit. Encore une fois elle me donnait matière à m’inquiéter. Son discours était censé me rassurer, mais au lieu de ça, je m’inquiétais encore plus. « Les mauvais trucs qu’il peut se passer à cause de nous » cette phrase résonnait dans ma tête. De quoi parlait-elle bon sang ?! Pourquoi ne me disait-elle pas la vérité ?

    « Je veux bien te croire, mais je ne sais pas si c’est moi qui comprends tout de travers, si c’est toi qui ne t’exprimes pas bien, désolée… Mais tout ce que tu me dis ne me rassure absolument pas. Au contraire, je m’inquiète vraiment. Tu parles de choses « mauvaises », de « lourdes conséquences », comment suis-je supposée rester calme. Je te fais confiance, je sais que tu es responsable, mais je n’arrive juste pas à mettre toutes les pièces du puzzle ensemble et à comprendre de quoi tu me parles. »

    Lia semblait de plus en plus sensible à ce que je lui disais. Mon cœur se mit à battre un peu plus vite, un peu plus fort. Je sentis mon visage rougir un peu plus. Je n’avais plus vraiment faim. Je repoussais mon assiette et reposais mes couverts. Pendant quelques instants, je regardais Lia. Je ne sais pas si elle pleurait ou si elle était simplement un peu retournée par notre conversation, mais j’avais presque l’impression de voir des larmes couler sur ses joues. Une crampe s’installa dans mon estomac. J’avais envie de me gifler pour avoir été aussi conne et égoïste. Mon manque de confiance en moi-même se répercutait sur mes relations avec ma meilleure amie, et maintenant je la faisais presque pleurer. Ce n’était vraiment pas mon genre. J’avais honte de moi, honte de ne pas être une bonne amie. J’avais envie de la serrer dans mes bras, de lui demander pardon, de lui dire que j’étais qu’une égoïste, stupide et égocentrique. Mais à la place, c’est Lia qui reprit la parole. Elle semblait déçue et honnêtement je ne pouvais pas lui en vouloir. Mais ma curiosité me poussa à me taire et à l’écouter me raconter ce qu’elle avait à me dire. Elle commença par un reproche. Dans ma tête, je n’étais pas vraiment d’accord.Comment pouvait-elle me jurer qu’elle me faisait confiance si à côté de ça elle me cachait ce qui se passé dans sa vie. Si j’avais quoi que ce soit dans la mienne qui soit un peu important, je lui dirais sur le champs. J’aurais pensé que c’était dans les deux sens, mais apparemment non. J’allais me passer de le lui faire remarquer, jugeant la situation déjà assez mauvaise comme ça. Malgré tout elle m’affirma me faire confiance, mais être déçu que je ne l’ai pas réalise plus tôt. Et enfin, elle lâcha sa petite bombe. Elle était donc sur la pente glissante que représentent les relations avec les professeurs, j’étais plutôt surprise.Après tout elle n’était pas la première à laquelle ça arrivait, et même si ce n’est pas vraiment éthique de sortir avec un professeur, Lia et ce professeur étant majeurs et vaccines, je ne voyais pas oû le problème pouvait être. Elle aurait très bien pu me le dire sans faire tant de cachotteries, surtout que je suis muette comme une tombe lorsqu’il s’agit d’être discrète. Je n’aurais jamais rien dit, et d’ailleurs, je n’allais rien dire.

    « C’est tout
    ? »

    Rien d’autre ne m’étais venu à l’esprit. Évidemment ce n’était pas rien, mais ce n’était pas non plus un énorme secret.

    « Enfin, je veux dire que ce n’était pas la peine de faire tant de mystère. Imagine que je te dise qu’un truc vraiment fantastique me soit arrivé mais que je ne peux rien te dire car il peut y avoir des conséquences, imagine que je te donne la moitié d’une histoire, tu ne te sentirais pas un peu mal de voir que je ne partage pas tout avec toi ? Je sais que tu me fais confiance, et je te fais confiance, mais quand tu me dis que c’est ultra-secret et que tu ne peux pas le partager même avec moi qui suis ta meilleure amie, oui, oui je me sens mal car j’ai l’impression que tu ne me fais pas confiance. Tu sais à quel point je n’ai pas confiance en moi, alors quand on en vient à la confiance que les autres m’accordent… C’est encore pire. »

    Soudain, alors que je reposais mes yeux sur elle, Lia croisa mon regard. Elle avait bel et bien les yeux brillants. Je m’en voulais vraiment, et j’étais déterminée à m’excuser. Encore une fois, elle me coupa l’herbe sous le pied. Elle se lâcha totalement et me fit remarquer, que moi je ne voyais pas tout non plus. Elle avoua avoir toujours des sentiments pour son ex, le père de Shown. Elle se laissa aller à me dire qu’elle avait peur de l’aimer, peur de le relaisser entre à nouveau dans sa vie un jour, peur de souffrir. Et moi je l’écoutais comme une conne. Je l’écoutais et je ne savais pas quoi lui répondre. Je n’étais pas stupide, je savais qu’elle avait souffert avec le père de Shown, je connaissais à peu près l’histoire, mais Lia n’en parlait jamais et honnêtement je me voyais mal lui forcer la main. Mais elle avait raison. J’aurais dû voir qu’elle avait besoin d’en parler, j’aurais dû insister et ne pas avoir peur qu’elle se referme sur elle-même concernant son ex. J’aurais dû lui dire que justement, je m’inquiétais que ce surmenage ait un rapport avec des sentiments cachés, trop enfouis pour qu’elle ne les révèle et qu’à la place, elle préférait s’occuper plutôt que de me dire la vérité.

    « Je... Je… Je suis vraiment, vraiment désolée. Je sais que j’aurais dû te forcer à parler de ça, mais les rares fois oû j’ai essayé d’en savoir plus, tu te refermais toujours comme dans une carapace. J’avais peur de la confrontation Lia. Apparemment c’est plus le cas… J’aurais voulu que ça se passe autrement, excuse- moi. Pardonne- moi de ne pas avoir été la mais laisse-moi t’aider maintenant. Laisse-moi te dire que tu es la fille la plus forte que je connaisse, que tu es une superbe maman, une superbe amie, une superbe présidente de confrérie, une superbe étudiante, une superbe danseuse, une superbe personne. Laisse-moi te dire que même si tu risque de te retrouver encore blessée, que ton cœur n’est pas à l’abri d’être brisé, je serais toujours là pour toi. Si je ne m’inquiétais pas un peu pour toi Lia, nous n’aurions même pas cette discussion. Tu es ma meilleure amie, mais il y a des non-dits dans notre relation, de ton côté… Comme du mien. Je ne veux plus qu’on garde nos sentiments pour nous, nos petits secrets… Je suis là pour toi et je sais que tu es là pour moi. Alors maintenant, quoi qu’il arrive, il faut qu’on soit honnête l’une envers l’autre. Et je te promets de ne pas laisser qui que se soit te mettre par terre. Tu es la meilleure personne que je connaisse. Encore une fois… Pardonne- moi. »



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