the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! EmptyVen 12 Sep - 22:29

« C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !»
Anastasia & Athanaël




Fancy (feat. Charli XCX) by Iggy Azalea on Grooveshark



 Ce soir aurait pu être un soir comme tous les autres en compagnie de Harlow. J'aurai très bien pu danser jusqu'au bout de la nuit, enchaîner les verres avec elle pour finir à danser sur le bar. Mais je me suis désistée au dernier moment, heureusement elle a pu aller avec quelqu'un d'autre, je ne l'aurais jamais laissé seule. Je n'avais tout simplement pas la tête à ça, je n'arrivais pas à me sortir Adrian de la tête. C'était beaucoup trop de sentiments d'un coup pour moi. Moi qui n'avait pas l'habitude des sentiments j'en prenais plein la gueule. Déjà première mauvaise idée, embrasser son meilleur ami le soir de la mort de ses parents. Deuxième mauvaise idée le revoir une semaine après sans qu'on en ai parlé. Troisième mauvaise idée, lui dire que je ne l'avais pas embrassé pour rien et que je voulais recommencer. Quatrième mauvaise idée, le laisser m'embrasser, puis continuer avec plus d'entrain et de fougue. Et enfin Cinquième mauvaise idée, lui demander de me rejoindre dans mon lit et de faire ce qu'il ne fallait pas faire. Et peut-être la pire des mauvaises idées commencer à avoir des sentiments envers lui et pas qu'amicaux.  Voilà pourquoi je m'étais désistée au dernier moment, je n'arrivais pas à m'amuser en ayant l'image de sa tête qui revenait à chaque fois devant mes yeux. Non c'était impossible, je ne pouvais pas. Je ne me changeais même pas, j'allais juste dans une épicerie pour me prendre un pack de bières, des snikers et pleins de bonbons. Quoi ce n'était pas comme si je n'avais pas le droit de prendre un kilo ou deux, si ? Je prenais un bus pour aller jusqu'au Campus qui était fermé à cette heure-ci je ne savais pas trop quelle heure il était. J'escaladais la petite entrée que peu de personne connaissait, elle était cachée par un feuillage spécial, et particulièrement coupant. Enfin bref, je n'ai pas fais d'études de paysagiste pour vous dire à quoi cela ressemblais exactement. Après une quinzaine de minutes de marche je me dirigeais vers la cabane abandonnée, un samedi soir il n'y allais avoir personne j'en étais sûre. Elle n'était pas perchée haut dans les arbres comme pour les enfants, non elle était plantée là à travers un nombre incalculable d'arbres. Ma robe pailletée et moi nous faisions tâches dans cet environnement mais qu'importe, j'avais besoin de me retrouver seule, rien qu'un instant. Je marchais alors vers cette cabane en bois qui était devenue en quelques semaines mon refuge. Ma maison ? Je ne me sentais pas en sécurité. Baxter ? Non je voulais vraiment me retrouver seule, sans mon chiot. Mon nouvel appartement ? Mauvaise idée. J'étais dans ma période manie, et fallait absolument que je me retrouve seule sinon j'allais faire des conneries. J'étais arrogante dans cette phase là, j'étais encore plus chiante et désagréable. Enfin bref, moi quoi. Finalement j'entre dans la cabane à mon grand soulagement il n'y a personne dans la cabane. Le sourire aux lèvres je prends la couverture que j'ai pris avec moi, pour la mettre sur moi me poser contre un mur en levant mes yeux aux ciels. La cabane avait un léger trou au plafond qui laissait les étoiles éclairer un peu plus la cabane. J'ouvrais ma bière tout en fermant un quart de seconde les yeux, quand j'entendais un bruit sourd. Je fus obligée d'allumer une sorte de lumière de circonstance. Quelle était ma surprise quand je voyais ce minable de Athnaël. Je me retenais de ne pas le dégager de mes propres mains. Je lui disais alors sèchement :

J'étais là avant toi , tu dégages va mettre ton cul ailleurs.


Je ne pouvais tout simplement le voir, dans le genre meilleur ennemi il n'y avait pas mieux. Monsieur toujours coiffé, la barbe mal rasée, le fait qu'il soit con. Je croisais que des cons de toute façon ces derniers temps, le fait qu'il est un nez rond m’exaspérait aussi. Le genre de mec à baiser les jeunes filles et les laisser. Toute façon je n'étais pas son genre alors tant mieux pour moi, mais il était d'un prétentieux, je l'avais vu plusieurs fois en soirée essayer de charmer de nombreuses demoiselle en détresse. Quelle mec stupide. Je n'aimais pas sa voix, elle était trop américaine, aucune originalité. Debout face à lui, qui semblait déjà remplit de haine à mon égard je prenais la capsule de bière que je glissais dans la petite poche dans son tee-shirt d'un sourire mauvais. Dégage pauvre merde. Était ma pensée. Il n'avait rien d'intéressant, je m'en fichais de sa vie, et qu'il soit là parce qu’il voulait se sentir seul, qu'il aille dans un bar et se taper une fille ça me ferait des vacances. Me rapprochant un peu de lui juste pour l'énerver d'avantage je lui disais alors encore plus froidement :

C'est quoi ton nouveau parfum ? Chien mouillé égaré ? Minable.

Pars. C'était plus un conseil qu'une demande en fin de compte, j'étais tellement haut perché dans ma bipolarité ce soir que s'il restait plus longtemps je n'hésiterai pas à passer mes nerfs contre lui. Voyant qu'il n'était pas près de partir. Je retournais dans mon coin sans un mot, car j'allais lui trancher la tête si ça continuais. Je sifflais ma bière doucement, tout en me mettant dans ma couverture. Sans le regarder à présent, car même le regarder m'irriter les yeux. Il me donnait la chair de poule tant son visage me remplissait de haine. Pourtant il ne m'avait rien fait de spécial. C'était peut-être ça le problème. Il était inutile.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: Re: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! EmptySam 13 Sep - 0:50






   
   
Les meilleurs ennemis du monde.

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !

   

Mon verre était vide. Ma compagnie laissait à désirer et j'avais la nette impression que j'allais finir la soirée seul. Il y a des jours avec et des jours sans. Ce samedi soir était un soir comme je les détestais particulièrement. Mon envie de m'éclater et de faire la fête c'était éteint en même temps que mon dernier joint. Assis sur le siège du bar, je contemplais les glaçons au fond de mon verre qui luisait sous les lueurs des spots au plafond. Mon menton appuyé sur ma main, je les regardais fondre, peu à peu, pas même intéressé par la musique d'ambiance. Je n'avais que faire du reste, je m'ennuyais ferme. Une main se posa sur mon épaule et je tournais la tête vers la jeune blonde que j'avais oublié jusque-là. « Dis, tu m'écoutes ? » J'étais à moitié dans ma léthargie et je ne comprenais même pas le sens de sa phrase. Enfin si, je la comprenais, mais à retardement. Ne recevant aucune réponse de ma part, un sourire mutin apparu sur ses lèvres et sa main - actuellement posée sur mon épaule - coula le long de mon bras pour s'échouer ensuite sur ma cuisse. Je n'avais vraiment pas envie de ça. Du moins pas avec elle. Je n'avais pas assez bu pour avoir envie d'elle. Une moue remplaça l'expression d'incompréhension de mon visage et je repoussais sa main en me redressant. Une profonde inspiration, un râle, j'attrapais mon verre que je portais à mes lèvres pour faire glisser un glaçon dans ma bouche. Je descendais du siège et saluais vaguement la blonde avant de prendre congé. Je n'avais plus besoin d'elle et, de toute façon, elle ne m'avait servi à rien.

L'extérieur était frais. Il faut dire, comparé à la chaleur du bar, c'était obligé que ce contraste me saisisse. Je ramenais le col de ma veste plus près de mon cou et jetais un regard à droite et à gauche. C'était par où le chemin déjà ? Je n'en avais qu'une vague idée que je décidais de suivre. Avec un peu de chance, je ne me perdrais pas. La lune pleine éclairait puissamment la ville et j'avais l'impression qu'une lampe torche me suivait sans cesse. Mais ce que je ne savais pas, c'était que la lune pouvait bouger en même temps que moi. Je me stoppais. C'était nettement pas normal que cette lumière vogue autant. La lune ne devrait pas bouger d'ordinaire. « Hey, toi. » Je me retournais et la lumière vive m'aveugla automatiquement. « T'as pas l'air dans ton état normal. Tu as consommé quelque chose ? » Je peinais à repousser cette main qui me tripotait littéralement. Fouille au corps, je ne connaissais qu'un type de personne pour oser ce genre de choses. Un flic. Mes neurones, perdues dans mon cerveau, trouvèrent rapidement le chemin pour se remettre à leur place et essayer de s'y cramponner pour ne pas s'éparpiller à nouveau ici et là. Mon bras se leva et mon poing surpris, au visage, le flic qui recula de quelques pas. Assez pour qu'il me lâche et que j'en profite pour déguerpir aussi vite que possible. Une course poursuite débuta dans les rues de San Francisco.

J'avais chaud, horriblement chaud, alors que peu de temps auparavant j'avais frais. Au moins, ce flic avait réussi à me réchauffer naturellement. Je reprenais ma respiration, tendant l'oreille pour essayer de savoir s'il était toujours à mes trousses ou si je l'avais enfin semé. Ça faisait quand même plus de 20 minutes que je courrais à vive allure. Un sprint interminable. Aucun bruit si ce n'est la circulation au loin. J'osais jeter un coup d'oeil mais, ne vit pas l'ombre d'un flic à la ronde. Et, aussi surprenant que ça puisse paraître, je me trouvais juste en face de l'Université. Comme le hasard fait bien les choses, j'avais retrouvé mon chemin ! Obligé d'escalader la grille, je prenais le chemin du parc pour me reposer sur un banc. Enfin j'aurais aimé si seulement je les avais retrouvés dans ce noir complet. J'étais surtout en train de me diriger du mauvais côté du parc et il n'y avait aucun banc par ici. Non. Plutôt une cabane en bois. En quatre ans, je n'avais jamais fait attention à ça. Peut-être qu'en plein jour je l'avais prise pour une cabane d'outillage des jardiniers ou une cabane de concierge. Je posais ma main sur la poignée de la porte qui n'eut aucun mal à s'ouvrir et je rentrais à l'intérieur, plutôt curieux. Ce ne fut pas tout. Une nouvelle lumière apparut et je crus, un instant, que le flic était de retour. J'étais là avant toi , tu dégages va mettre ton cul ailleurs. La surprise se lue sur mes traits et je fis quelques pas en avant pour apercevoir la demoiselle qui venait si gentiment de m'accueillir. Elle. Voilà une nouvelle merde. Je soupirais et détournais le regard, incapable de lui répondre tant je n'avais rien à lui dire. Elle ne m'apportait rien, pas même de l'intérêt. C'est quoi ton nouveau parfum ? Chien mouillé égaré ? Minable. Elle est trop près et si elle ne s'était pas décalé, je l'y aurais poussé et ce, sans douceur. La vipère. L'horrible médusa.

« Autant tu peux m'être intéressante... autant quand tu as bu tu dis des trucs tellement cons que ça deviens pathétique. »

J'avais bien remarqué la bière qu'elle se sifflait. Je m'approchais d'elle. Entre nous c'était toujours ce même jeu. Cette même envie de chercher l'autre, de le pousser à bout. Elle était là et peut-être que je pourrais faire en sorte de ne plus m'ennuyer ce soir comme ça avait été le cas jusque-là.

« Pourquoi t'es là ? T'as eu une peine de cœur ? Ton mec te veux plus ? En même temps, vu le déchet que tu es, qui voudrait de toi ? Ou alors juste pour une nuit et encore, je me le demande... »

Un sourire mesquin étira le coin de mes lèvres pendant que je posais mon regard sur elle après lui avoir volé une bière. Je faisais sauter la capsule et portais la boisson à mes lèvres pour en avaler une longue gorgée.
   


   


   
codage de whatsername.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: Re: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! EmptyLun 15 Sep - 2:53

« C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !»
Anastasia & Athanaël




P.I.M.P. by 50 Cent on Grooveshark


 J'aimais passer du temps ici toute seule, c'était comme un petit refuge pour moi je n'avais pas envie qu'on entre dans ma bulle. Oui la cabane appartenait à tout le monde mais j'étais égoïste. Et je n'aimais pas quand on percer mon intimité. Donc quand je voyais l'horrible serpent devant moi je me retenais de ne pas le pousser mais enfaîte la respiration qu'émanait de son corps ne me donnait aucunement envie de le toucher. Il était trempé et ça me dégoûtait à un point que vous ne pouviez pas imaginer. Alors je me reculais un peu de lui pour ne pas le sentir, et car je ne voulais même pas voir son visage, alors à quelques centimètres. C'est dommage qu'il soit si con car il était mignon.  Quand il ouvrait la bouche je me retenais de lui mettre une claque dans sa figure mais je ne voulais pas abîmer ma belle main. Je ne pouvais pas m'empêchais de lui dire :

Toi tu dis toujours de la merde, alors tu peux parler comment tu fais pour te regarder dans une glace tu m'explique ?

Je ne ménageais pas mes mots, je n'étais pas une femme de ménage qui nettoyait en surface pour faire apparaître une face lisse de ma personne. J'en avais rien à foutre de lui et de son avis. Il pouvait aller au diable et même me maudire  Je me déplaçais doucement vers mon coin pour ne pas l'écouter et le laisser tout seul. On pourrait rester des heures sans parler ça m'irait très bien. Je buvais ma bière sans vraiment écouter ce qu'il me disait quand il me parlait de mec, que je n'étais qu'un déchet. C'est ça il voulait me blesser, me rabaisser pour se sentir mieux, pour se sentir puissant. D'un geste rapide je lui donnait un coup dans sa bouteille pour qu'elle se renverse sur lui.

Le déchet il t'emmerde , et toi t'es là parce que tu ne sais pas draguer du con.

Oh bah oui il avait touché la corde sensible. Je m'évadais parce que Adrian me manquait, et que pendant deux mois je ruminais sur notre première fois, enfin la première fois qu'on couchait ensemble. Alors que pendant cinq ans on avait dormit ensemble l'un contre l'autre sans ne jamais rien ressentir. J'entendais le gorille à côté de moi en train de se plaindre mais je ne prêtais pas attention sortant de mon sac un joint. Il me regardait du coin et d'un coup il s'approchait de moi. Ah non monsieur n'allait pas posé ses lèvres sur le joint, même pas dans ses rêves qu'il crève. Je portais le joint à mes lèvres tout en le faisant rougir pour savourer l'odeur et le goût. C'était Zayn qui m'avait fournit l'herbe du coup c'était de la bonne qualité, je fermais doucement les yeux quand je les ouvrais Athanaël m'avait pris le joint des mains, comme pour se venger de la bière renversée je le regardais d'un regard noir qui voulait tout dire :

Non mais t'es sérieux là, rend moi ça.

Je m'avançais vers lui, mais il le reculait de son bras du coup je me penchait pour le prendre. Il faisait exprès comme j'étais petite de le mettre haut, et un peu bourrée j'arrivais sur ses cuisses. Je le regardais dans les yeux avant de le taper à la poitrine pour qu'il tousse et qu'il fasse tomber le joint, mais rien n'y faisait il était là avec son sourire de conquérant sur les lèvres, toujours sur lui je ne me rendais pas compte que la position pourrait porter à confusion.

Putain je ne sais pas ce qui m'empêche de te frapper, rend moi ça c'est pas toi ! Va ailleurs bordel me fait pas chier ce soir je veux être seule !

Lui disais-je d'une voix ferme dans pour autant lui crier dessus car je n'étais pas comme ça. Mais plus je m'énervais, plus le jeune homme était content, finalement pendant qu'il riait, j'ai pu récupérer le joint d'entre ses doigts je lui disais en me rapprochant de son visage d'un regard conquérant.

C'est bon, tu as finis de jouer Stefenson ?


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: Re: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! EmptyLun 15 Sep - 14:05






 
   
Les meilleurs ennemis du monde.

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !

 

Normalement, on aurait pu s'entendre bien. Après tout, nous aimions ce que personne n'aimait. Nous étions des drogués et des fumeurs compulsif. Nous nous foutions ouvertement de ce que les gens pensaient de nous. Mais pourtant on se haïssait au point de se faire les pires crasses possibles et innimaginables. C'est comme ça, et on s'habitue bien à ce genre de relation. On le vie bien également. Entre nous ça serait nul si, du jour au lendemain, on s'appreciait. Il fallait que l'on reste comme on était et qu'on continue à se vanner, à s'offrir des horreurs. J'avais couru, certes, une course poursuite avec un flic, au moins j'avais eu du sport. C'est sûr que j'étais bon pour la douche mais elle ne pouvait pas dire que je sentais mauvais parce que je savais me laver quand même. Bon je dis pas si je lui colle son nez sur mon aisselle elle pourrait peut-être sentir mon heure de course mais quand même. Je levais les yeux au ciel à sa remarque.

« Parce que tu es laide alors tu crois que tout le monde l'est ? Ne fais pas de ton cas une généralité. »

Je m'appuyais contre une table qui se trouvait là, m'installant même dessus. Elle était poussiéreuse et c'était franchement dégueulasse ici. Même si cette cabane était à l'abandon, faudrait quand même penser à la nettoyer plutôt que d'en faire un site préhistorique. M'enfin moi, je m'en foutais, je ne comptais pas faire ma vie ici. J'avais assez d'argent pour m'offrir une belle baraque plus tard. Ouais, pour le moment, je préfère dépenser mon argent dans autre chose qu'une maison ou je ne sais quoi. On verra ça quand je fonderais ma famille – ce qui n'était pas demain la veille. Je lui volais une bière et elle se contenta de me la faire me renverser dessus. Heureusement, j'avais de bons reflexes et je la rattrapais avant qu'elle ne se vide de trop.

« Je ne sais pas draguer les filles mais je sais les sauter. On peut pas dire que ça soit vraiment ton cas à toi vu le nombre de mec que tu n'arrives pas à garder. Faut prendre des cours mademoiselle, je suis sûr qu'ils t'apprécieraient davantage si tu savais au moins sucer. »

Ho oui j'étais vulgaire mais je savais que ça ne la choquerait pas. Elle était aussi vulgaire que moi. Ce que je pouvais dire, quand même, c'est que mis à part qu'elle était une fille comme je ne les aimais pas, elle avait aussi de bons réflexes. Elle sortait un joint et c'était un trésor que je convoitais. Je descendais de ma table et même si elle tenta de protéger son précieux bijoux, je lui volais, en tirant une taf puis une autre en me reculant pendant qu'elle se levait rapidement. J'étais très sérieux, oui. La foutre en rogne était jouissif pour moi. Je retournais sur ma table et tendait le bras vers l'arrière et en hauteur pour qu'elle ne puisse pas l'attraper. Je riais de la voir aussi frustrée et en colère. Ho, elle voulait être seule ? Ça tombe bien qu'elle soit là, moi j'avais vraiment envie de la faire chier. Je la laissais me taper le torse, essayer de tirer mon bras, me grimper même dessus pour attraper son joint que je lui rendais finalement. Elle était vraiment une droguée dans l'art quand même.

« Si tu veux être seule, tu devrais plutôt t'enterrer, là au moins personne ne t'emmerdera. »

Si j'avais fini de jouer ? Elle comptait m'impressionné avec ses yeux de chats ? J'avouais que, sur elle, son regard était sa plus belle arme. Elle avait des yeux vraiment très beau mais jamais je ne le lui dirait, elle pourrait croire que je lui fais du rentre-dedans. Un sourire en coin et j'attrapais ses fines hanches pour la soulever et d'un geste brusque, je la plaquais sur la table, tenant ses poignets dans une seule de mes mains, plaqués au dessus de sa tête. Ses cuisses étaient de par et d'autre de mes hanches et elle pourrait agiter ses jambes que ça ne pourrait rien me faire puisqu'elle ne pouvait pas me donner de coup vu sa position et j'avais plus de force qu'elle pour la tenir sans qu'elle ne puisse se défaire. Je reprenais le joint et, de ma main libre, le portait à mes lèvres pour le fumer, rejetant la fumée acre sur son visage. Elle était prisonnière. Notre position, là, était vraiment prêtée à confusion, je l'admet.

« Tu devrais revoir un peu le pedigree de ton fournisseur, c'est pas vraiment de la grande art ce joint. Ou alors je pourrais t'apprendre à les rouler. »

Un sourire s'afficha sur mes lèvres et je coinçais le joint entre ses lèvres pour qu'elle fume sans pour autant lui redonner sa liberté, je lui tenais toujours ses poignets.

« C'est quoi cette tenue ? Tu t'es cru au carnaval ? Je me demande si tu as au moins mis des dessous affriolant. T'allais voir qui ? Ton copain ? »

Un sourire mauvais au coin des lèvres je lui relevais sa robe sans l'ombre d'une gêne. Je lui relevais jusqu'au ventre, dévoilant alors son sous-vêtement. J'éclatais de rire. C'est avec ça qu'elle comptait exciter un homme ? Je la regardais et haussais un sourcil, soupirant.

« Je m'y attendais. Tu veux un conseil ? Si tu comptes exciter un homme, ne met rien, ça vaux mieux. »

Je lui reprenais le joint pour en tirer une autre taf, pendant que mon pouce et mon index se posaient sur le bord de son sous-vêtement, menaçant de le lui baisser sans pour autant le faire. Je voulais juste lui faire peur.

 


 


 
codage de whatsername.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: Re: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! EmptyMar 16 Sep - 22:53

« C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !»
Anastasia & Athanaël





Team by Lorde on Grooveshark

 Je n'aurais pas pu trouver meilleur ennemi que celui-ci. Exaspérant à souhait, chieur jusqu'au bout des cils, une pourriture mais surtout une crevure. Je ne pouvais pas me le voir, rien que sa présence remontait toute la colère qui était en moi, c'était comme ça ce n'était pas bien , ce n'était pas juste mais j'en avais rien faire. Je pense qu'il ne pourra jamais ne rien avoir de bien entre nous à la fois trop différents et trop similaire ça ne pouvait pas coller entre nous.  Puis moi j'avais besoin d'adrénaline dans ma vie, je n'avais pas trop conscience du danger tout en n'étant pas une inconsciente. Je ne faisais jamais du mal à autrui, car moi on m'en avait trop fait, mais pour Athanaël je pouvais faire une exception. Quand il me traiter de femme laide j'avais envie de lui cracher dessus, lui arracher les yeux, mais je ne faisais que de lever mes  yeux. Finalement je m'asseyais à même le sol pour boire ma bière et le laisser à l'autre bout de la pièce tout seul, j'espérais qu'il pouvait crever au fond de moi, mais pas du tout il se rapprochait de moi pour mieux m'énerver me volant une bière. D'un geste instinctif je lui renversais sa bière sur lui, mais il l'a rattrapa trop tôt. Je le maudissais entre mes lèvres.  Du coup je le cherchais encore, le pousser à bout était devenu vital en quelque sorte. Une gorgée de bière plus tard je l'entendais m'insulter de plus belle, je lui donnais un coup de pied vu qu'il n'était pas loin « Ferme la, tu ne connais pas ma vie. Qu'est ce que tu en sais que je ne sais pas sucer. Tu veux une médaille car tu saute tout ce qui bouge ? Pire qu'un mouton le mec quoi. ».  Vulgaire ? Même pas je n'étais même pas dur dans mes mots à ce moment là, il devrait s'estimer heureux que je ne le tape pas. Sous mes airs de fille enfantine et fragile il y avait un vrai démon en moi qui habitait. Finalement exaspérée par lui je prenais le joint que Zayn m'avait donné – en cas d'extrême urgence- , et là c'était pire qu'un cas d'extrême urgence, j'allais lui en mettre une à la fin. Le blondinet me retirait de mes doigts mon joint tout en levant et en reculant. On aurait cru un sketch je vous jure. Énervée je voulais récupérer mon dû. Alors je m'avançais vers lui, assez en rogne. Mais avec mon mètre soixante j'étais impuissante face à lui. Je soupirais de frustration. Je lui  grognais dessus avant de lui de dire de dégager d'ici mais le jeune homme semblait bien à sa place. Dans un excès d'énervement je grimpais sur lui pour le récupérer tout en prenant une taf sur le précieux, je fermais un instant les yeux mais ce con me sortait de mes pensées -encore-.  «  Va en enfer, toi va t'enterrer tu ne manqueras à personne ici. ». Lâchais-je entre mes lèvres. Je continuais de le regarder dans les yeux, car me détourner de son regard c'était comme lui donner une victoire. Nous n'avions jamais été si proche l'un de l'autre je redécouvrais son visage un peu, mais au fond je ne le regardais pas vraiment j'étais tellement concentrée que en une demi-seconde il me soulevais et me plaquait sur la table. Le regard noir, j'essayais de glisser mes mains de son emprise mais il me les plaquait au dessus de ma tête. Je me pinçais ma lèvre pour ne pas m'énerver. Je ne savais pas à quoi il allait jouer, mais peu à peu mon cœur avait des palpitations, non non pas d'excitation mais de peur. Il s 'était mis entre mes cuisses et je savais ce que ça voulait dire j'essayais de garder mon calme. J'avais appris quand j'étais petite que plus j'avais peur de mon beau-père quand il me violait plus il y prenait du plaisir...Mais entre nous je ne pensais pas qu'Athanaël soit comme ça. Même si je ne l'estimais pas des masses, il n'avait pas l'air d'être un salaud et surtout je n'étais pas son genre, pas son type, je ne l'attirais pas. Je ravalais ma salive, tout en tentant de reprendre une respiration normale. Il arrachait une nouvelle fois le joint d'entre mes doigts pour le porter à sa bouche. Il me crachait la fumée sur mon visage, je ne le quittais pas des yeux.  Il finissait par parler me disant que mon joint était merdique je soufflais entre mes lèvres «  Alors, rends le moi s'il ne te plaît pas ». Sans autorisation, il coinçait le joint entre mes lèvres, je tirais lentement dessus, espérant que ça ne soit qu'un jeu car même si j'avais la tête froide, je commençais à sentir la peur me montait au fil des secondes. «  Ce que je faisais avant ne te regarde pas et mes sous-vêtements n'ont pas à t'intéresser. ». Sauf que là, son sourire me glaçait le sang. Peut-être pour lui ce n'était qu'un jeu mais il ne savait pas mon passé, sinon jamais il ne serrait permis ce qu'il était entrain de faire. Doucement comme un supplice il relevait ma robe, plus il l'a remontée plus mes jambes se mirent à trembler, les yeux à se remplir de larmes. Non il n'allait pas faire ça, pas lui. Je commençais à perdre mon sang fois, j'avais des spasmes à l'intérieur de mon ventre, je ne pouvais plus le regarder dans les yeux, et c'est à son rire, que je sentais l'angoisse montée, les jambes nues, il n'avait pas du remarquer les cicatrices en haut de mes cuisses car il était trop occupé à me regarder. Je n'étais plus dans mon état normal. Je ne pouvais même pas répondre j'étais sous le choc, le joint glissa d'entre mes lèvres et il le prenait. Je me mordais la lèvre pour ne pas rugir de colère, pour ne pas être faible pas cette fois. Je ravalais une nouvelle fois ma salive, mais sa deuxième phrase me faisait sursauter je lui demandais doucement «  Lâches-moi, s'il te plaît ». Quelle victime pouvait être aussi calme ? Un cri de surprise s'arracha de mes lèvres que je sentais ses doigts près de ma peau. Trop tard pour reculer, mes larmes coulaient sur mes joues. Ce comportement, cette position me rappeler beaucoup trop de mauvais souvenirs. A l'époque je n'avais que quatre ans quand ça avait commencé je n'avais pas de force, mais aujourd'hui c'était différent, je pouvais me défendre  Mais plus je gigoter plus il serait mes cuisses, pour me maintenir prisonnière. Je ne voyais plus son visage, mais celui de mon beau-père, qui m'avait violé non stop pendant quatre ans, j'avais l'impression d'avoir fait un bon dans le passé. Les jambes qui tremblaient encore plus, le cœur au bord de l'explosion, un sanglot qui débutait je lui hurlais tout en essayant de glisser mes mains de son emprise, sans m'en rendre compte «  Papa, lâches-moi ». Je n'étais pas dans l'état de me rendre compte de qui était en face de moi, finalement il me lâchait. Je ne savais pas à qui j'avais affaire c'est une fois demi-assise que je voyais Athanaël, la haine dans les yeux je me levais d'un bond le poussant jusqu'au bout de la pièce tout en lui hurlant «  Mais t'es un grand malade, si je n'ai pas de petit ami c'est parce que je n'en veux pas, si je ne baise pas c'est parce que pour moi il y a d'autre choses de plus important que ça dans la vie. T'es un minable, un profiteur, tu te sers de la faiblesse des autres pour essayer de te convaincre que t'es important mais t'es qu'une merde sur laquelle on ne se retourne pas dans la rue ». finissais-je de dire ne le poussant d'une force vive contre le mur. La colère. Je rabaissais ma robe, mais sous l'effet de l'énervement mon nez se mettait à pisser le sang. « Putain ». Je me retournais pour ne pas qu'il me voit en cherchant des yeux mon sac pour y prendre un mouchoir. Après quelques secondes je me retournais encore plus remplie de haine tout en le regardant avec dégoût «  Tu n'as pas le droit de me toucher, pas plus que les autres mecs. Mon corps, rien ne t'appartient. Tu peux faire ça avec qui tu veux j'en ai rien à foutre,  je ne suis pas le genre de fille facile à qui ça excite ce que tu viens faire, et ne me dit pas que c'est sur le coup de l'alcool ne soit pas plus lâche. ». Mes yeux se remplissaient de larmes puis sans me calmer je me remettais face à lui prête à le claquait mais je tapais d'un poing ferme dans le mur en bois «  tu ne mérites même pas que je te tapes. Va t'en de ma vie, dégage, crève. »..Puis encore dans la peur je lui crier dessus les larmes sur mes joues «  tu comprends pas ce que je te dis DEGAGE. Hors de ma vue, va t'en. ».


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: Re: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! EmptyMer 17 Sep - 21:06






 
   
Les meilleurs ennemis du monde.

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !

 

Quelle était la différence entre un mouton et moi ? Je n'était en aucun cas un suiveur. Bien au contraire, je me considérais comme étant le berger. Celui que tout les moutons suivaient parce que c'était bien le cas quand même. J'étais celui qui n'avait pas peur d'être le leader. Je me proclamais toujours leader. Dans la savane, les lions se battent entre eux et le gagnant est le chef, pour moi c'est pareil. Si on n'accepte pas que je sois le meneur, s'engageait une baston pour que je démontre ma force et mon ambition. Si je gagnais, je devenais le chef. Jusqu'alors, j'avais toujours fais chemin à part, seul, sans vraiment chercher à être leader de quoi que ce soit mais ça pourrait bien changer. Je pourrais peut-être me faire une bande de copain. En tant que créateur, je serais forcément la tête du groupe. Me voilà partit loin dans mes délires. Je la fixais, non sans sourire.

« La médaille te reviendrais trop chère vu le nombre de filles que j'ai pu attirer dans mon lit. »

Je ne m'en cachais pas. J'étais un véritable coureur de jupon et ma libido, j'en prenais soin. Ou plutôt les filles en prenaient soin. Je ne cacherais jamais ce côté là de ma personnalité et, de toutes façons, tout le monde savait. Ça n'était un secret pour personne et le jour où je m'arrêterais ça voudra dire que je suis proche de la mort. Je ne manquerais peut-être à personne mais je m'en foutais royalement. Je n'étais pas sur cette terre pour manquer à quelqu'un. J'étais ici pour faire de ma vie un vraie bordel. Le chaos total. Profiter de mon existence, profiter de tout sans jamais rien regretter. Et si je viens à mourir, c'est pas grave, j'ai toujours fais ce que je voulais et je pourrais partir heureux sans soucis. Hors là j'étais loin de mourir. Enfin on ne sait jamais, si ça se trouve avec le nombre de filles que j'avais sauté, j'avais peut-être le sida ? Fort heureusement, je savais me protéger et je ne sortais jamais sans préservatif. Le sida était donc à éliminer de la liste des choses qui pourraient me tuer. J'étais peut-être fou mais pas inconscient pour ce genre de choses.

« Je ne te manquerais pas ? Menteuse. Plus personne pour te faire chier, ça te ferais déprimer. »

En jouant au jeu avec lequel je jouais, je ne pouvais pas m'imaginer de ce qui s'était produit pour elle par le passé. Si je l'avais sû, je n'aurais rien fait. Malgré qu'elle soit ma pire ennemie, je n'étais pas non plus aussi cruel. Il y aurait fallut qu'elle me pousse vraiment à bout pour que je la ramène à cet étape là de son passé. Mais à l'heure actuelle, je n'avais connaissance de rien donc, forcément, je ne pouvait pas savoir et elle ne pouvait pas m'en vouloir de ne pas savoir. Moi je pensais juste que je lui faisais peur et que mon plan marchait. Je me disais qu'elle saurait ne plus m'emmerder ensuite, qu'elle voyait ce dont j'étais capable et elle s'y prendrait à deux fois, à l'avenir, pour me faire chier. J'avais bien vu ses larmes apparaitrent et je soupirais, pensant qu'elle n'était qu'une pauvre fille qui avait vraiment peur de tout, y compris de moi. Pourtant je n'étais pas un violeur ni un tueur en série. Violer les filles n'a rien d'excitant, au contraire, c'est même dégoûtant selon moi. Les violeurs étaient bons à être tué. Il ne doit pas exister un homme, sur cette terre, pour faire du mal aux femmes. D'ailleurs, selon moi, ça ne s'appelait pas des hommes. Un homme n'est pas là pour s'attaquer à plus faible que soi.

« Je te lâcherais que si tu. »

Elle me coupe la parole. Elle m'a bien appelé « papa » ? Elle délire ou quoi ? C'est le joint qui lui fait dire ça ? Instantanément, je la lâche. C'est trop bizarre cette situation. Elle pleure, elle m'a appelé papa et elle tremble. Tout me laissait penser que son père lui faisait peur et surtout quand elle était dans ce genre de position. Est-ce que... mes yeux s'écarquillent. Elle me pousse et mon dos heurte le mur, j'en suis encore estomaqué. Sa réaction. Il fallait pas être né de la dernière pluie pour avoir tout compris sur toute la ligne. Son père l'avait agressé sexuellement.

« Arrête... »

Je me décollais du mur pour m'approcher d'elle mais elle m'y projeta à nouveau et je décidais d'y rester coller pour ne plus l'énerver. Bon, maintenant, je comprenais sa réaction alors je n'allais pas envenimer les choses. Je ne pouvais même pas lui dire quelque chose, je restais là, à regarder le sol, encore secoué par ma découverte.

« Arrête. »

Je relevais les yeux vers elle quand son poing craqua sur le mur juste à côté de ma tête. Elle allait se blesser et je me devais de la sortir de ce cauchemar dans lequel je l'avais plonger sans vraiment le vouloir. Mais elle ne m'écoutait pas. Ma main frappa sa joue. Pas trop fort mais assez pour lui produire ce « choc » qui la ramènerait à la réalité.

« Je ne suis pas ton père ! »

Puis j'attrapais son bras pour la tirer à moi et, pour la première fois de notre connaissance, je la serrais entre mes bras. Je la serrais pour qu'elle ne s'échappe pas, et l'immobilisait pour ne plus qu'elle bouge ne serait-ce qu'un pouce.

« Calme-toi. C'est fini. Personne ne te touchera. Je ne te toucherais pas. »

J'attendais qu'elle se calme. Bien que sa respiration soit encore rapide et sifflante. Nous sommes resté comme ça pendant je ne sais pas combien de temps mais quand je fus sûr qu'elle se soit calmé, je la relâchais doucement et la faisais reculer d'un pas en lui prenant les épaules. Dans ma poche, je sortais un mouchoir de mon paquet et lui glissait sous son nez qui saignait encore un peu. Je ne faisais pas ça par pitié ou par gentillesse. Je faisais ça parce que c'était moi qui avait causé ça. Qui avait fait ressurgir les fantômes de son passé. Même si je ne l'aimais pas, son père n'avait pas le droit de la toucher de cette façon et je n'avais pas non plus le droit de tout ramener sur le tapis. Un soupir franchis la barrière de mes lèvres. Le mouchoir blanc se tâchait de rouge et je m'occupais de le caler contre son nez pour ne plus qu'il saigne. Le silence était retombé. Je n'avais plus envie de parler.

 


 


 
codage de whatsername.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: Re: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! EmptyVen 19 Sep - 22:42

« C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !»
Anastasia & Athanaël





Team by Lorde on Grooveshark

 Je n'avais pas pris conscience que mon « agresseur » n'était que Athanaël. La peur avait fait monter trop de mauvais souvenirs, trop de douleur en moi pour que mon cerveau reste calme et dissocie le présent du passé. J'étais encore entrain de planer, dans le doute. C'est seulement à la claque de mon meilleur ennemi que je reprenais conscience. Ma main sur la sienne, le temps d'ouvrir les yeux et de le voir.  D'entendre sa voix, qui me rassurait, je n'aurais jamais pensé qu'un jour le son de sa voix me fasse du bien. Au bord des larmes, je me pinçais mes lèvres de honte. Car il avait vu de quoi je pouvais être capable, de ce que je pouvais dire ou faire quand je n'étais pas dans mon état normal. Je tremblais encore sous la peur le regardant un instant le suppliant presque du regard avant de murmurer entre mes lèvres « Excuses moi...je ne sais pas ce qu'il m'a pris.. ». Je le savais très bien, et au fond même s'il avait été trop loin dans la provocation, je savais au fond que sous ses airs de salaud il ne l'était pas autant. Du coup je me laissais faire quand il me prenait dans ses bras. J'essayais tant bien que mal de me calmer pour ne pas l'effrayer et puis pour changer de sujet, qu'on ne soit pas des êtres tout gentil, tout mignon.  Sa voix m'apaiser sur le coup, je me laissais un peu aller essayant de reprendre ma respiration comme je le pouvais.  Je ne savais pas trop combien de secondes, minutes nous avions passés l'un contre l'autre sans un mot. Au bout d'un moment, le jeune homme me reculait, tout en agrippant mes épaules fermement, de peur que je m'échappe peut-être ? Je lui adressais un semi-sourire, car au fond il aurait très bien pu me prendre pour une folle et me faire du mal. Doucement il se rapprochait de moi un mouchoir en main pour que mon nez arrête de saigner. Je lâchais un soupir m'échapper de mes lèvres avant de lui jeter un simple coup d’œil tout dans un mouvement calculé d'épaule faire tomber ses mains qui avaient élues domicile sur mon corps. Je raclais ma gorge avant de dire à celui que je détestais toujours autant «  J'ai été violée, enfant, pendant plusieurs années par mon beau-père Voilà pourquoi je ne suis pas le genre de fille avare de sexe comme certaine. Je ne sais pas pourquoi j'ai réagis comme ça. J'aurais dû me contrôler...mais j'ai eu peur et mon cerveau a disjoncté.. ». Lui disais-je à demi mots avant de passer une main dans mes cheveux et de prendre mon visage entre mes mains quelques secondes comme pour reprendre les esprits. Je me mettais à côté de lui tout en m'asseyant par terre, la tête en arrière. Je respirais enfin doucement, mes jambes arrêtaient de trembler. J'avais eu vraiment peur, ce n'était pas un cinéma de petite fille fragile.  Je ne voulais pas montrer cette faiblesse, celle pour laquelle on pouvait se servir pour me ramener à l'ordre quand j'allais trop loin. Je reprenais ma bière là ou elle en était tout en la buvant doucement j'attendais qu'il soit au sol pour lui adresser à nouveau la parole «  Promets moi, de ne pas être doux avec moi, de ne pas être gentil, de ne pas avoir de la pitié. ». Je raclais un peu ma gorge avant de mordre ma lèvre pour m'encourager à lui dire «  T'es la seule personne ici qui n'a pas de peine pour moi, qui ne me protège pas, qui ne pèse pas ses mots, ne m'enlève pas ça s'il te plait. J'ai besoin de vivre, qu'on me crie dessus, qu'on me pousse à bout, je ne suis pas en sucre t'sais... ». Lui disais-je comme une confession. Avant d'avaler d'une traite ma bière et de lui dire «  Un service, contre un service. Ce soir t'aurais pu prendre peur, ou me taper ou je ne sais quoi pour me calmer, je te suis reconnaissante un service et après on en parle plus.. ». Puis je prenais un de mes doigts pour rapprocher son visage du mien « ..Jamais ». Je le regardais avec insistance, comme si je pouvais transpercer son âme en quelque sorte.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: Re: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! EmptyMar 23 Sep - 15:56








Les meilleurs ennemis du monde.

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !


Ses excuses ne m'atteignaient pas. Je me fichais de son état, je me fichais qu'elle soit mal. C'était horrible à dire mais je me fichais de tout ce qui pouvait la concerner. Le seul soucis étant que son état actuel avait été causé par ma faute donc, de ça, je ne m'en foutais pas. J'avais l'habitude de semer la tempête partout où je passais et j'aimais ça, mais pas pour des choses aussi grave. C'était un traumatisme bien trop grand et je ne pouvais juste pas m'amuser avec ça. Si, parfois, je paraissais horrible, je n'en étais pas pour autant inhumain. Mon cœur avait beau être recouvert de glace ou de pierre, je n'étais pas un enfoiré dénués de sentiments. Quand elle m'expliqua ce qui lui était arrivé en étant plus jeune, voir enfant, je ne la regardais pas, je me concentrais sur son nez qui saignait encore un peu. Est-ce qu'elle avait besoin de me raconter ça ? Croyait-elle qu'elle arriverait à me rendre encore plus gêné que je ne l'étais sur ce point ? Je plissais les yeux et soupirais. Je voulais qu'elle ne me dise rien. Qu'elle raconte ça à quelqu'un qui lui soit vraiment proche. Moi, je ne me considérais pas comme quelqu'un de proche, même après tout ça. Je ne l'aimais pas et je ne me forcerais pas à l'apprécier à cause de son passé. Je ne pouvais pas faire semblant. Je ne pouvais pas faire l'hypocrite avec elle.

Je m'installais au sol, elle à côté de moi. Nous étions proche physiquement sans que cela ne se reproduise un jour. C'était uniquement aujourd'hui. Uniquement ce soir. Pour quelques heures et, ensuite, nous oublierons tout de ce qui venait de se passer. Je posais ma tête contre le mur et fermais les yeux un court instant. Jusqu'à ce qu'elle brise le silence à nouveau. Moi, avoir de la pitié ? Moi, être doux avec elle ? Pensait-elle que tout ceci aurait changé mon regard sur sa personne ? Pas le moins du monde. Je soupirais et la regardais. Un service ? J'inclinais la tête et tapais sa main qui venait de me toucher.

« Je ne veux absolument rien de toi. »

Je la fixais et inclinais la tête en la fixant d'un air sérieux.

« Je ne peux rien ressentir pour toi. Ni colère, ni pitié, ni douceur. Rien. C'est comme ça. Tu m'indiffères. »

C'était cruel ou méchant mais peu importe. Je me relevais, glissant mes mains dans mes poches. Je n'en avais rien à faire qu'elle pense me devoir un service. Jamais je ne lui donnerais l'occasion de me rendre un service alors que je n'avais strictement rien fait pour elle.

« La seule chose que je te demande c'est de ne pas interferer dans ma vie. Si tu y apparais, ne serais-ce que d'un nom porté dans la bouche d'un de mes amis, je peux te jurer que je te ferais bien plus de mal que tu ne peux l'imaginer. »

Des menaces ? Non, juste un conseil voyons. Je la fixais, la toisant.

« Nous pouvons nous battre entre nous, mais ne touche pas à ceux qui sont à mes côtés. »






codage de whatsername.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: Re: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! EmptyVen 26 Sep - 5:08

« C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !»
Anastasia & Athanaël







 Je ne savais pas comment mon esprit avait pu autant être troublé par ce simple geste. Comment en un instant toute la vague de souvenir avait pu remonter à la surface aussi vite. Je ne voulais pas lui parler de ça, ni lui parler de ma vie mais je me sentais dans l'obligation de me justifier de peur qu'il croit que c'était un mensonge face à la peur que j'avais eu dans cette position. Je n'étais pas le genre de fille qui aimait raconter sa vie, mais je me sentais vraiment nulle sur le coup. Puis je ne voulais pas que tout change entre nous. C'est bête mais c'était le seul être sur cette terre qui ne me considérait pas comme le petit être fragile qu'on doit absolument prendre dans ses bras.  Je le détestais moi, je ne ressentais même pas de l'indifférence tant il me sortait par les yeux pourtant ce soir même s'il était un salaud de première il n'avait pas continué sur sa lancée. Nous étions assis là sur le sol, regardant les bières devant nous, comme si celles-ci briseront le silence qui s'était à nouveau installé entre nous. Je lui demandais alors de ne pas avoir de pitié pour moi, ou de me protéger ou je ne sais pas je ne voulais pas qui s'intéresse à moi. Car au fond j'avais mal, je savais que tous les gens qu'un jour je m'autorisais à aimer disparaissait ou perdait la vie en m'approchant. Et vu que je ne voulais pas m'attacher à lui, car au fond je savais qu'il n'était pas l'immense connard qui semblait être. Je lui disais du coup, comme si j'étais redevable d'un service qu'il pouvait me demander n'importe quoi . C'était le moment pour lui de me faire voir de toutes les couleurs pourtant il relâchais ma main qui s'était posée sur le bas de son visage en la tapant comme pour me réveiller à nouveau tout en me disant comme un coup de poignard qu'il ne voulait rien de moi. Je reprenais ma main, tout en le fixant à mon tour raclant ma gorge pour ne pas parler. Mais je ne pouvais pas rester là sans rien dire, sans prononcer un mot je lâchais finalement entre mes lèvres un simple « Ok ». Ne voulant d'un coup ne plus parler mais le jeune homme ne voulait pas en rester là non il voulait me prévenir que tout ça toute cette histoire c'était que de la merde et qu'une mise au point devait se faire «   J'ai compris c'est bon, tu veux me faire un dessin peut-être ? ». Vexée ? Non juste il fallait pas non plus enfoncer le couteau dans la plaie juste pour son bon loisir. Je levais les yeux aux ciels pour avoir un peu de répit, son regard me glaçait le sang. Il donnait l'impression d'être qu'un être de passage qui ne s'autorise même pas à une once de sentiment. Même moi je faisais un effort. Il se redressait, je prenais une bière pour me réveillait un peu, pour avoir au moins quelque chose à faire. Puis là il commençait à m’énerver encore un peu plus, toujours plus. Je  me levais aussi pour être à sa hauteur, plongeant mon regard dans le sien avec un sérieux qui était rare de ma part «  Stefenson, tu te prends pour un roi avec tous ses petits disciples que je n'ai pas le droit de toucher. Je ne peux pas te promettre que je ne vais pas croiser des gens et que ça serait tes potes, on est à Berkeley et tout le monde connaît tout le monde. Ta menace tu te la gardes et je te le dis si tu fais du mal à une de mes amies, ou même une de mes connaissances je n'hésiterai pas à te démonter face à elle. C'est ça maintenant entre nous, on s'amuse à menacer l'autre ? Crois moi je suis pas novice à ce jeu-là. » Terminais-je d'un ton sec. Il se prenait pour qui monsieur en me toisant, la colère remontait peu à peu les yeux plein de colère je me ravançais pour lui comme pour le menacer physiquement tout en le fixant. «  Je n'ai pas peur de toi, et de tes menaces, je n'irai jamais chercher a entrer dans ta vie j'en ai rien à foutre de toi. Mais la menace va  a double sens,  si j'entends ou je vois ton prénom je t 'éliminerai de la vie de la personne en question et crois moi je peux être très convaincante quand je m'y mets. ». disais-je tout en me penchant pour lui tendre une bière tout en lui la tendant dans un demi-sourire toujours plonger dans son regard remplit de ...rien. «  Tu comptes me menacer toute la soirée, ou on boit un peu. ? ». Concluais-je tout en sifflant ma bière d'une traite. Je n'étais pas venue là pour me prendre la tête donc s'il voulait chercher des noises, qu'il aille ailleurs...


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty
MessageSujet: Re: C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. ! Empty

Revenir en haut Aller en bas

C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Quand tout est parfait... tout va de travers! (LIBRE)
» Quand un accident peut tout changer [Libre]
» On veut se faire des filles super,des filles super et puis la mer.[ LIBRE ]
» Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? {Esméralda & Amy}
» Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquée... [PV Caelan]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-