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He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony

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MessageSujet: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony EmptySam 26 Mai - 12:21

Je venais de me reveiller... A peine avais-je ouvert les yeux que je me maudit pour n'avoir pas fermé les volets de ma chambre. La luminosité du le soleil permettait de me donner la migraine. Et pour cause, j'avais passé la nuit à boire et à danser...
J'essayais de me souvenir de la soirée que j'avais passé la veille. J'étais parti avec des amis de la confrérie Epsilon et nous étions allés dans un restaurant ou était-ce un bar ? Je ne me souvenais plus... En tout cas, je savais que nous avions fini la soirée dans une boite de nuit puis une soirée privé... Et, j'avais du boire plus que de raisonnable, ce dont je payais le prix ce matin.
Après de longues minutes pour m'habituer à la lumière, je sortis du lit.
Je pris une douche bien froide pour me réveiller et j'enfilais ensuite une jean Levis propre, ma paire de converse noire, une chemise rayé blanche et bleue. Je passais autour de mon doigt la bague en métal de mon défunt jumeau.
Cette bague, j'avais commencé à la porter lors de mon entrée à l'université... C'était une manière que j'avais trouvé d'être proche de lui sans être chez mon père.

Je sortis de ma chambre, saluais quelques camarades avant de franchir la porte de la maison de la confrérie.
J'avais envie d'un bon café chaud et je savais où trouvé les meilleurs... Au café de l'université, The Albatross. Je pensais encore à mes quelques recherches tentées pour retrouver ma soeur. Je ne savais pas où chercher et puis, je n'étais pas vraiment sur de vouloir la trouver... Je pensais au fond, qu'elle préferait peut-être vivre sa vie de son coté sans savoir ce que je devenais. Et, avec le recul, je comprendrais totalement si telle était sa réaction. Oui, j'étais venu à Berkeley pour la revoir et lui demander pardon, mais je savais au fond que j'ignorais tout de sa vie et que c'était de la pure folie de vouloir exercer à nouveau mon rôle de frère. Et surtout, de lui demander d'être ma grande soeur pour de vrai. Et d'ailleurs pourquoi accepterait-elle ? Je lui avais rendu son enfance très difficile. J'avais fait de sa vie un enfer !
J'abandonnais ces pensées peu joyeuses au moment où je poussais la porte du café. Les odeurs qui me submergèrent me firent oublié complètement que j'avais aucune chance d'obtenir de la gentillesse de la part de ma soeur, Ebony... Je puvais sentir le café, les différentes viennoiseries, et le chocolat.
Et lorsque cette dernière odeur me parvint, j'eus une brusque envie d'avaler des tonnes de chocolat. Je savais que manger trop de chocolat pouvait me rendre malade, alors je décidais d'être raisonnable... Je commandais un chocolat chaud, et deux pains au chocolat. Puis, je me posais dans un coin du bâtiment.
J'avalais une gorgée du liquide tout en savourant le gout tandis qu'il glissait dans ma gorge. Je fermais les yeux de plaisir. Depuis quand n'avais-je pas manger ou bu un produit à base de chocolat ? J'ignorais la réponse exact, mais je savais que cela faisait bient trop longtemps. J'entamais ensuite un des pains au chocolat et le fini très rapidemment. Je fis subir le même sort au second. Et je terminais ma boisson. Je retournais commander les mêmes produits, même si je savais que ce n'était pas très raisonnable.

Au moment où je me préparais à retourner dans mon coin, je croisais le regard d'une jeune fille brune. Ce regard me disait quelque chose, mais je ne parvenais pas à me souvenir qui était la jeune femme.
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony EmptyLun 28 Mai - 22:07

    J'avais vécu beaucoup de choses traumatisantes ce qui expliquaient nombre de choses sur moi ! J'étais le genre de filles qui se fichaient de tout le monde, n'avait aucun sentiment. Avoir des sentiments ça voulaient dire devoir réfléchir, pouvoir douter, s'arrêter. Non, moi j'avais juste une envie c'était de parcourir la vie de long en large, de faire tout ce qui me venait par la tête, de jouer avec les gens et avec la vie. Voila pourquoi peu m'approchait. Je manipulais tout le monde à n'importe quel moment, tout cela pour m'amuser, pour pimenter ma vie, pour qu'elle ne ressemble pas à celle de tout le monde. Car il fallait le dire, j'avais peur de l'ordinaire. J'avais peur de devenir comme les autres, piégés par leurs sentiments, piégés par ce qu'ils devaient aux autres, piégés par leurs obligations, leurs bonnes manières et les règles de notre société. Non, moi j'étais intenable, intraitable sur ça et j'étais un ras de marrée sur ma route. Normal après tout que je dirige ma vie de cette manière. D'abord, je n'avais pas eu de famille. A la naissance de mes deux frères jumeaux, mes parents avaient tout bonnement oubliés mon existence pour se consacrer aux deux nouveaux enfants. A l'école je semblais étrange aux yeux des autres et surtout j'avais commencé ce bon jeu de la manipulation pour mon plaisir personnel, pour m'amuser et donc les gens évitaient de m'approcher. De plus, imprévisible, ils savaient qu'être à mes côtés c'était ne pas savoir où l'on tomberait dans l'heure qui suivait. C'était comme ça, je ne réfléchissais pas, j'agissais selon les idées qui crépitaient dans ma tête. Néanmoins, j'avais rencontré quelqu'un comme moi. Quelqu'un d'important dans ma vie, qui aurait dû y rester mais elle avait disparu subitement, descendu par un enfoiré. Et c'était là que j'avais fermé les portes des sentiments. Pour ne plus souffrir, pour ne pas douter, pour avancer sans rendre de compte à personne car si je m'arrêtais j'avais l'impression que je pouvais être perdue. Mais il fallait continuer à avancer, et je le faisais mieux que quiqonque. J'étais reine pour zapper les choses importantes, pour fuir les problèmes de la vie, pour ne pas comprendre ce que la plupart des étudiants pensaient sur les évènnements qui se déroulaient à l'université. Aujourd'hui, je n'avais pas été en cours. Je n'en avais nullement envie et je n'avais pas vraiment envie non-plus de me retrouver nez à nez avec les gens de ma confrérie. J'avais peu d'amis car pour moi ce n'était pas nécéssaire d'en avoir. Je vivais indépendemment sans me soucier de savoir s'il était bon ou non d'être aux côtés de personnes qui auraient pu me soutenir pendant certains moments de ma vie. Mais à quoi cela servait finalement ? S'appitoyer sur son sort ou raconter les frasques d'une soirée ? je n'en avais que faire des conseils des autres, des jérémiades d'autres et surtout de raconter ma vie ! Alors non, les soirées entre filles je ne connaissais pas. Les journées entre amis à parler de tout et de rien non merci mais par contre, je courrais d'avantage vers les moments où tout pouvait basculer, ce genre de soirée ou de journée où on faisait ce que la plupart n'aurait jamais fait juste pour se sentir différent. Et ça, c'était quelque chose que la plupart oubliait de faire. Vivre tout simplement qu'importe les conséquences. Je me détourna de la rue dans laquelle j'allais m'engouffrer. J'étais un peu perdue. Je tournais en rond, ne voulait rentrer chez moi et n'avais aucune idée de comment se faire dérouler une journée de plus. Alors j'errais à travers les rues, lorgnaient encore les gens qui se promenaient, grand sourire aux lèvres comme si prendre un café ou parler avec des gens étaient suffisants pour leur faire tourner la tête. A chier. Une vie que je ne regrettais nullement car je me serais sûrement tuer à force d'ennuis répétitif ! Je me détourna alors pour me diriger vers le parc. Après tout, souvent je rencontrais quelques personnes qui passaient un temps avec moi, à fumer, parler de rien. Au moins, je n'avais pas à les revoir le lendemain. Ce n'était que des rencontres d'une journée. Des rencontres dont je me fichais bien de savoir si elles allaient se reproduire ou pas. Je marchais donc tranquillement sur le chemin, fouillant mon portable en quête de message que je n'aurais pu voir de Jayan ou Zayn. Rien. Normale, si je ne donnais pas de nouvelle, pourquoi les autres en feraient ? Je me disais que peut-être, maintenant que des gens comptaient sur moi, il allait falloir que je fasse un effort. Mais se sentir attachée à des personnes, obligée de faire ce que toutes personnes auraient faîtes m'horipilais. Il allait falloir que je réapprenne les règles du savoir vivre en communauté. Rien que d'y penser, cela me tira un long baillement. Personne à première vue et regardant ma montre je me disais que peut-être le mieux à faire serait de retourner en cours. J'avais deux heures à tirer avant un amphi qui allait sûrement m'endormir pour de bon mais je décida d'y aller finalement. Quitte à ne penser à rien autant s'ennuyer, c'était le prix à payer pour être peinarde avec sa conscience et ses idées ! Je fus en un rien de temps à la faculté et me dirigea d'abord vers le bar pour aller me servir un café. C'est alors que dans la queue j'eus mon regard qui s'attarda sur un jeune homme. Bizarrement, et alors que j'aurais dû détourner mon regard, je n'arrivais pas à m'arrêter de le regarder. Mes yeux rivés comme des flèches sur son regard, ses mimiques, son visage qui me rappelait un enfantin que je n'avais pas vu depuis longtemps. Mais le temps pouvait vous jouer des tours et je devais sûrement halluciner. Pourtant, à fouiller dans ma mémoire, je me disais qu'il me rappelait aussi l'adolescent que j'avait vu il y a de ça juste quelques années, à une soirée et dont j'avais vite compris l'identité; Se pouvait-il que devant moi se tienne une des personnes que j'avais évité toute ma vie ? Mais c'est lorsque son regard croisa le mien que je compris de suite. J'avais plus de souvenir que lui étant plus âgé à l'époque mais la colère m'envahit comme si c'était hier et je m'approcha de lui pour le tirer par le bras à l'écart d'une discussion qui pourrait être entendu par les quelques occupants de la pièce. Maël ? Mais bordel qu'est-ce que tu fous là ?! Non, pas vraiment les retrouvailles familiales qu'on aurait pu s'attendre mais ce n'était pas vraiment étonnant ...
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony EmptyJeu 31 Mai - 18:56

Des brides de mon enfance remontait dans mon esprit. Je savais, alors que je fixais ja jeune femme depuis quelques secondes, que je la connaissait. Mais je ne parvenais pas à me rappeler les circonstances. Et puis, peu à peu, les souvenirs revinrent. Elle était la fille que j'avais croisée à une soirée, dans un bar.

Avant de comprendre ce qui se passait, elle me tira dans un coin avant de me dire : " Maël ? Mais bordel qu'est-ce que tu fous là ?! "
Et la lumière se fit dans mes pensées... J'avais en face de moi ma soeur, Ebony. J'étais sous le choc... Je voulais la revoir bien-sûr et aussi tenter de me faire pardonner pour toutes les betises que j'avais pu faire avec Cameron, mon défunt jumeau, pour l'embeter.
Je me doutais que ce ne serait pas la joie pendant notre première rencontre, mais les mots qu'elle m'avait dit pouvaient sous-entendre qu'elle n'était pas ravie de me revoir. Je décidais de ne prêter attention a la voix qui murmurait dans ma tête de partir loin.
Je baissais la tête, pour rassembler mes pensées qui partaient dans tous les sens. Puis je la fixais de nouveau dans les yeux. " Et bien, tu vois, je suis étudiant ici. En première année de droit. "
Je ne savais pas trop quoi lui dire. Je ne lui avais pas parler depuis des années. Je ne savais absolument rien de sa vie.

Je repensais à la mort de mon... Notre frère. Etait-elle seulement au courant ? Voulais-je lui apprendre ? Non, certainement pas. Je ne voulais pas parler de ça avec elle. Parce que j'avais peur, je manquais sérieusement de courage quand il s'agissait de parler de Cameron. Ce sujet était un peu sensible pour moi et j'avais peur, à chaque fois, de laisser la tristesse me submerger. Or, je ne voulais pas laisser les larmes gacher ces retrouvailles ! Pourtant, il allait falloir que j'évoque le passé. Je décidais de le faire rapidemment pour me débarrasser de ce sujet, même si je me doutais que ce serait le thème principal de notre conversation.
" Et bien, cela faisait longtemps qu'on s'était pas vu... On s'est croisé une fois en soirée, non ? Enfin, quand j'ai voulu te parler tu étais partie... Je comprends maintenant, pourquoi tu me fuis... Je sais qu'on a pas été très gentils avec toi. Je ne suis pas sûr que tu me crois, mais je suis vraiment sincère quand je te dis ça. "
J'étais gêné, j'avais honte. J'étais presque certain que mes joues étaient rouges. Je considairais cela comme un signe de faiblesse, mais après tout, je l'avais mérité. J'avais fait de l'enfance d'Ebony un véritable enfer. Je ne pouvais pas parler pour Cameron, mais je m'en voulais beaucoup pour ce que je lui avais fais subir. Pour cacher cet embaras, j'avalais une gorgée de mon café, que je tenais toujours en main et j'avalais une bouchée de mon pain au chocolat. Le second était encore intact, mais le stress que provoquait cette rencontre, je savais que je n'aurais pas le courage de le manger. "Tu en veux ?". Voilà ce que je lui dis en lui tendant mon autre viennoiserie.

" Et tu as fait quoi pendant tout ce temps ? " Je ne savais pas si elle me répondrait ou me remballerait, mis je voulais vraiment rattraper le temps qu'on avait perdu. Même si, je ne lui dirais jamais cette phrase, j'étais presque certain que cela la ferais fuir très, très rapidement.
Je me demandais pourquoi elle était à Berkeley. Après tout, je savais qu'elle étudiait dans cette université, mais je n'avais aucune idée de son domaine d'étude ni même de ce qu'elle voulait faire plus tard. "Alors, tu étudies quoi ici ? "
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony EmptyMar 5 Juin - 20:51

    Je le regardais longuement et ne pouvais m'empêcher de repenser à son visage d'enfant si attendrissant et innocent sur lequel je m'étais si longtemps penché pour embrasser ses frèles joues. Effectivement, à la naissance de mes deux frères, je n'avais pas été le genre jalouse ou quoi que ce soit d'autre. Au contraire, je trouvais que c'était un cadeau que le ciel avait offert à notre famille et encore plus d'enfants me réjouissaient vraiment. Je n'avais déjà pas beaucoup d'amis à l'époque car je commençais déjà à exprimer ce caractère bien trempé qui me définissait si bien et qui en faisait fuir plus d'un. Mais pour ce qui concernait la famille, je me disais que c'était différent. C'était les seuls personnes qui valaient mon amour et deux êtres en plus dans la maison ne faisait que me transporter de joie. Du moins c'est ce que j'aurais dû penser pendant longtemps. Néanmoins j'avais très vite changé d'avis lorsque j'avais pris conscience de qui était vraiment les deux jumeaux. Au début, bébés, j'essayais à tout prix de m'amuser avec eux. Néanmoins j'avais remarqué depuis quelque temps que mes parents commençaient à me délaisser. Je ne pouvais plus leur parole sans que leur attention se déporte vers les jumeaux pour leur gazouiller quelques mots incompréhensibles. Je ne pouvais montrer les dessins que je faisais avec amour à ma mère et je ne pouvais plus me projeter dans les bras de mon père dès que l'envie m'en prenait. Ils me délaissaient totalement mais moi, encore naïve et pleine d'espoir, je me disais que tout cela allait changer, qu'il allait y avoir une évolution dans la situation au fur et à mesure des jours. Mais rien ne changea. Les semaines puis des mois passèrent et enfin des années. Je compris vite que je m'étais finalement trompée et que les jumeaux prenaient tout l'amour de mes parents. Et encore une fois, je me voilais la face. Je me disais bien que ce n'était pas leur faute mais celle de mes parents. Alors j'essayais tant bien que mal de m'y faire. De me dire qu'un jour cela changerait quand ils seraient plus grand et que malgré la souffrance que me provoquait le manque d'amour de mes parents, les jumeaux m'en donneraient comme des frères et une soeur qui seraient inséparables. Erreur, quelle belle erreur. Même maintenant je regrettais ces pensées futiles et innocentes qui m'avait traversé tout du long de leur croissance, la tête. Plus ils avaient pris du poid, des dents et des cheveux plus j'avais entraperçus ce qu'ils allaient m'infliger. Deux démons qui s'accaparaient tout le mérite de chacun de mes faits et gestes, riaient de moi, me faisaient du mal sans que jamais personne ne m'aide dans la famille. Et puis nous étions devenus tous les trois des adolescents et les choses se compliquèrent encore plus. Dans une famille comme la notre, avoir une marginale comme fille n'était pas très bien vue. J'en faisais baver aux gens, devenaient presque méchante avec eux mais il fallait bien que je m'amuse comme je pouvais, que je puisse pimenter mes journées de manière à ce que le soir lorsque je serais seule avec des gens qui depuis longtemps ne m'aimaient plus, je ne me brise pas la tête contre la rambarde de l'escalier du salon. Mais les jumeaux en avaient décidé autrement et à l'école ils commencèrent bien sûr à m'expédier des sales remarques dès que je passais devant leur bande de ptits péteux. Et ça c'était souvent finit mal. Je ne m'étais jamais laissé faire et avait joué plus d'un tour à chacun de leurs amis. Forcément ça ne resserait pas les liens. Puis à dix sept ans je m'étais tirée et plus jamais je ne les avais revus; Mes parents avaient pris conscience de ces dernières années et m'avais supplié de revenir. J'avais refusé. Cela avait peut-être conduit à leur divorce que j'avais appris par les journaux, mes parents étant assez connus. Mais jamais je n'avais rappelé. Alors pour se faire pardonner, ma mère me faisait des virements que je refusais sans cesse; Bornée ? Oui tout de même ... Alors, après une telle enfance, il était normale de ne pas accepter la vue d'une personne qui en faisait partie. Je ne pus m'empêcher de rire à ses paroles. Nan sérieusement, il n'avait pas compris que sa simple vision à la soirée ne m'avait pas vraiment enchanté ? Je les avais fuis ! Ce n'était pas vraiment pour m'éclater que j'étais partie de la maison hein ! Merde beau et con sa existait vraiment ? Puis il me proposa une viennoiserie et je rigola encore plus et siffla enfin entre mes dents une réponse qui je l'espérais le ferait fuir chez papa et maman. Tu sais où tu peux te le mettre ton ptit pain ? Non, je n'y allais pas par quatre moyens mais c'était ce qu'il m'avait fait subir pendant des années. De simples et plates excuses ne serviraient à rien. Et puis je ne lui faisais pas confiance. Malgré moi je me disais que derrière tout ça, ce petit fils de riche cachait quelque chose. Ha nan mais parce que tu crois que simplement parce que tu débarques ici un beau jour, je vais te faire un résumé de ces dernières années ? Bien sûr, allons prendre un café et on se racontera tout comme une belle famille unie ! Je leva les yeux au ciel et regarda autour de nous tout d'un coup en proie à une angoisse. Merde, si Cameron était là aussi ça allait vraiment être le ponpon ! Surtout que ces deux là étaient inséparables ! Et il est où l'autre ? Oui, l'autre. C'était comme ça que je l'appelais. Triste comme relation de famille mais ils en avaient joué pour beaucoup ...
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony EmptyMer 6 Juin - 14:41

Alors qu'elle commença par me répondre assez méchamment, je me rendis compte de mon erreur. Et quelle erreur... J'en faisais souvent, mais celle-ci, je crois qu'elle pourrait bien être la meilleur ou la plus regretable... Je ne cessais de me maudire. Comment avais-je pu penser une seule seconde qu'elle voudrait de moi ? Il faut croire que j'avais du boire le jour où j'avais décider d'aller à Berkeley tout en sachant qu'elle y était... J'avais... On avait fait de sa vie un enfer. Cameron et moi, emporté par nos gamineries puis par notre arrogance n'avions eut de cesse de l'embêter...
Et comment pourrait-elle croire que j'avais fondamentalement changé ? Elle ne pouvait sans doute pas comprendre... Pour elle, j'étais sans doute, juste un type arrogant, fils de riche par excellence et sans aucune profondeur... Et si Ebony pensait cela de moi, je la comprenais totalement... Au moment où elle avait quitté la maison, j'étais ce gars là... J'étais immature, superficiel et con ! Le seul truc qui m'interressait à cette époque c'était d'avoir une petie amie riche et/ou qui s'interressait uniquement à moi. Le genre de fille qui je pouvais trouvé sur n'importe quel banc... Elles se bousculaient au portail pour m'avoir ou bien Cameron... Comme cela avait changé... J'avais tellement avancé depuis cette periode... Mais j'étais bien le seul à pouvoir m'en rendre compte. Je n'avais plus d'amis d'avant la mort de mon jumeau, je n'avais pas eu d'attache pendant mon périple et les gens que je fréquentais maintenant, étaient loin de se douter que j'avais été encore plus superficiel avant. Personne ne pouvait donc prouver à ma soeur que je n'étais plus celui qu'elle pensait. Et je ne suis même pas sûr que cela l'interresserait de connaitre son frère alors qu'il avait changé.
J'essayais de comprendre ce qu'elle avait pu ressentir lors de son enfance. Cela n'était pas vraiment facile, j'avais toujours eut l'assurance que mes parents m'aimaient. Et puis, j'avais Cameron... Il était toujours là pour moi et l'inverse était vrai. Serais-je celui que je suis, si je n'avais pas eu cette enfance très protégée ? Je ne pense pas... Et je comprenais désormais que tout ce que j'avais pris pour acquis durant cette période de ma vie, ma soeur ne l'avait pas eu. Sans doute aurait-elle apprécié de pouvoir compter sur nous, d'avoir des calins des parents ou même juste pouvoir rire avec nous... A la place, elle avait eu droit aux rires moqueurs, aux plaisenteries douteuses et à l'absence d'amour. Un peu comme si elle était une étrangère qui vivait dans une maison sans chercher à avoir des liens avec les autres. Mais, ce n'était pas elle qui ne cherchait pas les contacts, c'était nous qui les refusions... De cela, je ne me rendais pas compte à l'époque. Et alors que je faisais ce bilan, je compris qu'elle avait vécu durant toutes ces années l'équivalent en douleur de ce que je ressentais en pensant à mon frère. Si elle savait combien je m'en voulais de ne pas avoir compris plus tôt ce qu'elle vivait... De ne pas avoir réaliser que nous étions ni plus ni moins que des monstres qui cherchaient chaque faiblesse de leur cible.
Et j'étais là, face à elle, à vouloir renouer le contact. N'étais-je pas fou ? N'avais-ja pas déjà fait assez de mal à ma soeur ? Et, à quoi je pensais, bon sang, en venant m'inscrire ici, au lieu de choisir une autre fac ?!
Je m'en voulais et souhaiter me faire pardonner, cependant, elle ne semblait pas vraiment receptive à mes excuses et je la comprenais. Alors, je decidais de terminer cette conversation le plus vite possible et encuite de faire tout ce que je pouvais pour éviter de la croiser et lui éviter d'avoir à se souvenir qu'elle avait une famille horrible et sans coeur... Elle me fit d'ailleurs comprendre que s'était sa volonté en répondant assez méchament à mes maladroites tentatives d'approche...
Je pensais lui répondre avec une phrase qui lui ferait comprendre que je lui foutrais la paix à l'avenir et qu'elle n'aurait plus à me voir après la fin de mes études à Berkeley. Mais elle ne m'en laissa pas le temps, elle me demanda où était Cameron, ou du moins, où était l'autre...
Je baissais la tête, je savais que les larmes menaçaient de couler et je ne voulais pas montrer cette faiblesse à Ebony, même si elle méritait amplement de pouvoir se venger de cette manière. Je rassemblais dans ma tête quelques mots que je m'entrainais mentalement à prononcer pour éviter une défaillance dans ma voix avant de lui dire : "Il a eut un accident de moto, il est mort. "
J'imaginais déjà le bonheur qu'elle devrait ressentir... Sur les deux tortionnaires de son enfance, il n'en restait plus qu'un... Penser cela, me fit du mal... Nous n'avions vraiment pas été correct avec elle et je regrettais que Cameron ne soit plus là pour s'excuser aussi. Mais je décidais de ravaler ma tristesse et de relever la tête.
Je ne savais plus comment continuer cette conversation sans queue ni tête... Je ne me souvenais même plus comment je m'étais retrouvé à parler avec ma soeur, mais je savais maintenant que mon envie de devenir un vrai frère pour elle était illégitime... Et il aurait été mieux pour nous deux que je ne vienne jamais dans cette université.
Mais j'étais là... Et je n'allais pas renoncer à mes études.
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony EmptySam 9 Juin - 13:10

    Je n'arrivais toujours pas à croire que mon frère se tenait devant moi. Mon frère ... C'était un mot que j'aurais voulu employer plu d'une fois si j'aurais pu mais à croire que les destins pouvaient se tromper lorsqu'ils rassemblaient deux personnes sous le même toit. Et encore, si seulement l'un avait été moins méchant que l'autre mais bon, à croire que ce que l'on racontait sur les jumeaux étaient vrais ! J'avouais que pendant longtemps je les avais envier. Ce lien qui les unissait était incomparable avec celui que pouvait avoir deux simples frères entre eux. Effectivement, j'avais lu beaucoup de choses sur le sujet et bien sûr combien d'émitions de télé avaient été réalisés dans le simple but d'élucider ce mystère. Une relation entre jumeaux n'était pas qu'une question de complicité. C'était bien plus. L'un pouvait compléter les phrases de l'autre et vice versa, ils savaient déjà comment l'autre allait réagir et savait presque qu'asi-instantannément quoi réponde dans certaines circonstances. C'était impression. sa l'avait été quand ils étaient enfants mais ensuite c'est vrai que même sans ce problème des jumeaux diaboliques, je me serais peut-être sentie un peu exclue de toute manière. Mais ça c'était la faute de la biologie et non d'eux bien sûr ... Quoi que les ayant connut ensuite cela ne m'étonnerais pas si Maël venait m'annoncer qu'ils avaient fait un pacte avec le diable à la naissance pour se retrouver ensemble ! De vrais tourtereaux qui ne payaient pas de mine mais qui une fois sortie du cocon familial semblait mettre tout le monde dans leur poche. Les filles, les amis, les profs, tout le monde ... Moi c'était bel et bien le contraire mais à quoi bon, je n'avais visiblement pas la même vision de la vie qu'ils avaient pu avoir pendant un certain temps. Parce qu'apparemment, il fallait que je parle au passé maintenant. L'annonce de la mort de Cameron ne me fit ni chaud ni froid au début. Je n'y croyais tout simplement pas. C'était irréel et surtout je me disais, là, plantée devant Maël que j'aurais dû ressentir beaucoup plus de peine mais je n'y arrivais pas. J'avais eu un léger pincement au coeur. C'était l'effet que faisait le fait d'apprendre qu'un membre de votre famille que vous aviez cotoyé était décédé. Néanmoins, pas ce trou béant qui aurait pu orner mon coeur à la simple idée de savoir qu'un être que j'avais chérie avait disparu. C'était peut-être normal après tout... Je ne l'avais pas connu longtemps et ne lui avais adréssé la parole que peu de fois et souvent pour le traiter de tous les noms ou de comploter derrière son dos juste pour le voir se faire engueuler par les parents. L'annonce de sa perte ne fut pas non plus un choc considérable bien que je me sentais coupable. J'avais connu une fois la mort dans ma vie et c'était ce qui m'avait transformé profondément et pour toujours. Par la mort de l'homme que j'avais tant aimé et que j'avais cru le bon, j'avais changé, et cet évènnement, le plus marquant de ma vie avait été important pour chacune de mes décisions jusqu'à maintenant. Il était aussi celui qui m'avait convaincu de partir du cocon familale. Là j'avais cru perdre ma vie à l'annonce de sa mort, là j'avais cru mourrir chaque jour un peu plus avec son absence. Alors quand on ressentait ça, c'était dur ensuite d'essayer de ressentir la même chose pour quelqu'un qui nous avait négligé quelques années de notre vie ... Mais je savais ce que la mort d'une personne pouvait provoquer chez quelqu'un. Surtout lorsqu'on était proche d'elle comme jamais. Et bien qu'à ce moment précis j'aurais voulu m'enfuir pour ne pas revivre ma souffrance au travers des yeux de quelqu'un, on m'avait aidé au moment où je n'aurais jamais cru pouvoir aidé. C'était peut-être aussi à moi de faire un premier pas. Néanmoins je n'arrivais à m'y résoudre et mes forces me dissuadais d'avancer vers Maêl et de lui tendre la main. Merde, putain de volonté à la con ! Comment vont maman et papa ? C'était pour eux aussi que je me préoccupais le plus. Ils s'en étaient mordus les doigts de m'avoir laisser partir et à présent un second enfant quittait la maison. Je n'imaginais pas la situation familiale actuelle. Viens on va s'assoir. Ce n'était pas une proposition mais plutôt un ordre. Je m'assis en face de Maël tout en ne montrant aucune sympathie. Ce n'était pas parce que je parlais avec lui que je lui pardonnais. Mais néanmoins je savais à quel point la situation pouvait être dur et tendue et malgré mon coeur de pierre, je n'étais pas totalement insensible aux malheurs familiaux ...
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony EmptyDim 10 Juin - 17:07

Etant jeune, je m'étais toujours dit que lorsque Cameron mourrait, je le sentirais. Je me disais que quelque chose allait me faire savoir qu'un immense malheur était arrivé. Mais, je n'ai rien ressenti de tel, ou alors, je ne m'en souviens pas. Etais-je déjà bourré au moment de son accident ? De cette dernière soirée où mon jumeau à vécu, je n'ai aucun souvenir. Par contre, j'ai en tête chaque seconde des évenements qui ont suvis l'annonce du décès. J'étais resté quelques instants immobile, comme pétrifié definitivement, puis, j'avais balancer mon portable dans toute la suite de l'hotel. Mais rien ne pouvait calmer la rage et la tristesse qui m'avait envahi. Alors que j'avais vécu des mois sans voir mon frère, je me mettais à le chercher dans m chambre, je voulais qu'il soit derrière moi et qu'il execute son rôle. Comme il l'avait si souvent fait. Cameron était toujours là pour moi, il avait toujours su me calmer et me maitriser, et là... Je devais subir une perte si lourde qu'elle me donnait envie de me tuer et sans lui pour m'aider.
Je crois qu'à ce moment, j'aurais été capable d'anéantir tous les arbres du pays pour qu'ils ne causent plus d'accident aussi stupide. Et oui, mon jumeau, au volant de sa moto avait manqué un virage et il avait terminé sa course dans un grand chêne. Ce dernier n'avait rien souffert, mais il m'avait ôter ce que j'avais de plus cher au monde en le tuant sur le coup.
Après être rester quelques heures dans la suite, je m'étais préparé pour partir. J'avais fais disparaitre mes yeux rouges, j'avais remis vaguement en ordre la chambre... Bref, j'avais fai en sorte que personne ne se doute de rien. Je payais l'établissement, j'attendis que le groom charge mes bagages dans ma voiture de sport et je m'étais mis au volant alors que la soirée commençait à peine. J'avais fait tous les kilomètres qui me séparaient de mon père et du corps de mon frère en très peu de temps. A ce moment, j'étais à l'opposé du comportement que j'avais eut à l'annonce du départ de Cameron. Je parraissais très calme, presque détaché. Comme si mon corps agissait indépendamment de mon esprit. Mon père m'avait d'ailleurs reproché d'être trop distant de cette mort. Si seulement il avait su... S'il avait su que je passais mes nuits à pleurer et à ettoufer les éventuels bruit dans mon oreiller... Je ne voulais pas qu'il voit ma faiblesse. Maman, elle, avait plus ou moins compris ce qu'il se passaitt. Je crois qu'elle fut la seule à remarquer que je me retournais fréquemment pour guetter les réactions de mon fantôme de jumeau ou même attendre qu'il termine mes phrases.
Ma mère était d'ailleurs très inquiète pour moi, même si elle n'en parla pas avec mon père. Ils ne se parlaient déjà que très peu depuis leur divorce mais avec la mort de Cameron, ils se jetaient des regards noirs et s'accusaient mutuellement d'avoir tuer leur fils. J'étais très peu conscient de ce qu'il se passait autour de moi, mais je crois me souvenir que mon père en voulait à ma mère d'avoir payer le permis moto de mon frère et ma mère n'en revenait pas que mon père ai laissé sortir son fils alors que le temps était mauvais.
L'ambiance était électrique... Papa et maman vivaient à coté l'un de l'autre depuis la mort de mon jumeau -maman voulait être proche de lui- mais étaient prêts à tuer l'autre à chaque instant.

Sortant de mes sombres souvenirs, je fixais ma soeur dans les yeux. Je n'avais plus qu'elle... Mon père et ma mère étaient tellement préoccupés à s'engueuler qu'ils m'adressaient très peu la parole et je cherchais dans toutes mes relations ce lien que j'avais eut avec mon frère. Oh ! Bien sur que je savais que nous étions liés par le sang en plus de l'être par le coeur et que je n'avais aucune chance de trouver avec qui que ce soit ce que je cherchais, mais je continuais quand même.
Alors que je lui appris la mort de Cameron, elle me demanda comment allaient les parents.
-Et bien, ils ont une nouvelle passion... Dire les pires horreurs sur l'autre parce qu'il est coupable de la mort du fils... Si mon jumeau avait été tué par un être vivant, ils auraient uni leur haine contre cette personne, mais ils ne peuvent haïr un arbre... Je crois qu'ils sont même heureux que je ne soit plus à la maison. Maintenant, ils peuvent se balancer les pires obscénités du monde sans avoir peur de me choquer à cause de mon lien privilégié avec mon... notre frère. Je ne comprends vraiement pas pourquoi maman est revenu s'installer dans la maison secondaire de la proprieté de papa... Mais, tu t'en fous, je ne sais même pas pourquoi je te dis ça...
Je me demandais qui avait la vie la plus dure dans la villa familiale ? Etait-ce les parents qui devaient sans cesse se hurler dessus pour ne pas perdre la face ? Ou bien moi qui devait supporter leur haine alors que je devais déjà vivre sans Cameron ? Ou encore, Maria, la femme de ménage qui était prise à parti à chaque instant par l'un ou l'autre ?
Bony m'invita ou plutôt m'ordonna de m'assoir... Je ne savais plus quoi faire... Alors que j'étais prêt à partir en courant, voilà qu'elle voulait s'assoir et donc discuter, même si elle ne montrait aucune sympathie envers moi. Je me posais donc sur une chaise en face de ma soeur et attendis la suite des évenements...
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony EmptyMer 13 Juin - 16:53

    Plusieurs choses me choquaient dans ses paroles. D'abord parler de maison secondaire. Effectivement, j'oubliais facilement depuis mon départ que j'aurais pu vivre comme ces epsilons que je haïssais pour leur manque de jugeotte vis à vis de l'argent. Mais finalement, je venais du même milieu que ces personnes. Sauf que j'avais décidé de vivre ma vie d'une manière totalement différente. Beaucoup me pensaient idiote d'avoir ignorer des conditions de vie que j'aurais préféré de loin à celles dans lesquelles je vivais à présent. D'autres n'auraient tout simplement pas eu le courage de mettre un barage entre cet argent et le reste. J'avais goutté à l'indépendance et à une vie d'intrépide dès que j'avais tourné le dos à ma famille. Beaucoup ne pouvait en dire autant et bien qu'ils faisaient mine d'être les plus grands rois du monde, au fond j'étais sûr et certaines qu'ils le savaient aussi bien que moi. Ils restaient prisonniers de leur bulle et ne pourraient jamais couper le cordon. C'était grâce à leurs parents qu'ils en étaient là c'était certain mais sans le savoir, la vie qu'ils menaient était bel et bien la vie que leurs parents leur avait destiné d'avoir dès leur naissance. Certains s'en rendait vite compte mais fermaient les yeux pour continuer à se complaire dans une vie où tout leur était dû. D'autres n'avaient pas encore compris que même en jouant les rebels, ils n'étaient ni plus ni moins que des pions familiaux qui feraient la même chose avec leurs enfants et ce pendant des générations et des générations. C'était peut-être ça qui avait le plus géner mes parents. Effectivement, j'étais bien la première personne de la famille à me comporter ainsi. On m'avait appelé ingrate plus d'une fois mais ce n'était pas ça. C4était autre chose. J'étais tout simplement différente et n'avais pas les mêmes envies et idées que mes parents. Néanmoins je savais qu'ils n'avaient pas souhaité mon départ malgré qu'ils y avaient contribué en majeur partie sans peut-être s'en rendre seulement compte. Je pense qu'après mon départ, ils avaient dû y repenser plus d'une fois et je savais que cela avais créé des tensions au sein de la famille et dans le couple de mes parents. Mais cela me faisait vraiment mal au coeur d'entendre que la famille se déchirait. Il avait fallut une étincelle, un départ et après, tout s'était écroulé dans leur château doré. Je pensais au visage de ma mère et celui de mon père et cela me faisait mal au coeur. Je les plaignait de n'avoir pas compris qu'au bout d'un moment ils n'avaient pas su jouer leur rôle de parents jusqu'au bout mais qu'importe, c'était du passé. J'en voulais plus à mes frères qu'à eux c'était sûr et certain. Néanmoins je n'avais pas voulu leur reparler malgré les tentatives de ma mère de prendre contact. Les années s'étaient écoulées et rien n'y avait changé. Rien jusqu'à l'arrivée de Maël et de l'annonce de la mort de notre frère. J'avais si longtemps vécu comme une fille unique que je n'arrivais à définir si c'était de retrouver mon frère ou la mort du deuxième qui me bouleversait le plus. Moi et les sentiments ça faisait un. J'avais toujours refusé d'éprouver quoi que ce soit car ressentir c'était s'arrêter, réfléchir, penser aux conséquences, douter, avoir peur ... Moi je voulais foncer, qu'importe ce qui m'attendait ensuite, qu'importe si je regrettais, je ne voulais pas ressentir car ressentir, écouter ses sentiments c'était obligatoirement souffrir au bout d'un moment. Je regarda longuement Maël assit en face de moi. J'étais las de ces histoires familiales et j'aurais bien rêvé qu'on revienne en arrière. Mais ce n'était pas possible malheureusement. A ce que je vois ça doit pas manquer de piquant à la maison finalement j'aurais peut-être dû rester ... Oui, ce que je venais de dire avait été méchant et mesquin. Je me repris je l'étais avec tout le monde mais parlais de ma famille en ce moment et bien que j'essuyais chaque jour le lourd poid de ce que j'appelais une trahison, je ne pouvais parler ainsi sans me sentir mal. Pourquoi t'es partit de la maison ? Tu pensais bien que déjà moi, puis Cameron ... Si maman demande pas à se faire interner je crois qu'elle finira très mal. Effectivement, je m'inquiétais pour l'état de mes parents. Je m'inquiétais pour tout sauf la mort de Cameron. Je ne voulais pas y penser, à la mort à lui, je ne voulais pas être triste mais je savais que j'allais craquer à un moment ...
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony EmptyMer 13 Juin - 20:25

Quand Bony était partie de la maison, je n'avais pas vraiment compris ce que cela signifiait. Je pensais que ça voulait juste dire qu'elle ne vivrait plus à la maison. Mais non, elle avait complètement coupé les ponts, disparue. Et quand j'avais compris ça, il était déjà trop tard pour la faire revenir, trop tard pour nous faire pardonner. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'il était aussi trop tard pour mes parents... Ma petite vie de famille parfaite volait en éclat. Mes parents se disputaient chaque jour pour chaque petit détail pas important. Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire pour les empecher de finir comme ça, mais je me suis toujours dit que j'aurais du comprendre plus tôt, que je n'étais pas un bon frère pour ma soeur, je n'étais pas un bon fils non plus.
J'avais passé des nuits entières à pleurer sur ma défunte vie de famille parfaite... Mais seul Cameron avait compris l'ampleur de ma peine; Pour mes parents, ce n'était qu'une petite crise, un caprice de fils à papa... Parce qu'ils avaient été élevés comme ça. Et mon départ avant la mort de Cameron leur avait aussi paru comme un caprice. Ils ne pensaient pas que j'étais réellement en désaccord avec mon père. Après tout, pourquoi aurais-je refusé de faire des études de droit ? La filière par excellence. Et surtout, les études que les Asher-Grey faisaient depuis longtemps. Ils ne pouvaient pas comprendre. Cameron lui-même avait du mal à me comprendre.
En partant, j'avais cependant évité de couper les ponts. Pour une seule raison, je ne pouvais pas vivre sans avoir de nouvelle de mon jumeau. J'avais besoin de lui ans ma vie. Comme il vivait chez mon père, je donnais aussi des nouvelles à ce dernier. Et quand mon frère passait un week-end chez notre mère, il lui racontait mes dernières péripéthies; Je crois que c'est pour cela qu'ils ne m'ont jamais pris au sérieux. Et avec la mort de Cameron, je m'étais rangée à l'avis de mon père. Tout était fait pour les conforter dans leur idée que je n'étais qu'un gamin capricieux. Oh, bien-sûr, ce n'est pas ce qu'ils pensaient... Eux me voyaient comme le fils prodige. Celui qui se conforme à la tradition. Je ne partais pas de la maison, je ne faisais pas de moto, j'étudiais le droit...
Ce constat était amer. Je le savais. Mais je ne voyais pas comment vivre autrement. J'aimais bien ma vie malgré tout. Alors je faisais avec ma conscience. Mais j'étais certain d'une chose, je n'allais pas devenir comme mes parents. Mes enfants seraient libres de leur choix et surtout, ils auraient droit à un amour équivalent pour chacun d'eux. J'ai trop souffert de cette inégalité. Pourquoi me direz-vous ? Et vous aurez raison, après tout, c'est Bony qui ne voyait plus les signes d'amours de nos parents. Mais à cause de ça, je suis devenu méchant envers elle, les parents ont continués de plus nous aimer, nous les jumeaux, et Bony est partie. J'ai vécu pendant des années sans avoir de soeur. Et voilà où en est notre relation. On se parle, mais c'est à peine si l'on ne fusille pas l'autre du regard. Je ne veux pas de ça dans ma vie de famille future. Je prend donc l'engagement de ne pas devenir comme mes parents et surtout, d'aimer équitablement chacun de mes enfants.
Alors que j'explique notre nouvelle vie de famille à ma soeur, elle me fait remarquer qu'elle aurait du rester, que cela ne devait pas manquer de piquant à la maison. "Tu sais, sans t'accuser ni rien... Je pense que c'est ton départ qui a semé la zizanie dans la famille. Mais je ne t'en veux pas. Après tout, cela lève le voile sur la vérité chez les Asher-Grey. Et puis, tu as bien fait de partir, je pense, tu seras devenue folle dans notre cercle familiale, non ? Enfin, il me semble que c'était assez tendu pour toi..."
Oui c'es tout à fait ça... Je lui tends une nouvelle perche pour qu'elle se remette à me crier dessus.
Elle me demande ensuite pourquoi je suis partie. "Je suis partie parce que j'en pouvais plus de vivre contamment dans une atmosphère d'embrouille. Et parce qu'ils sont sans cesse en train de remettre le sujet de la mort de Cameron sur le tapis et que j'en peux plus. Je dois continuer ma vie sans lui, mais ce n'est pas possible de faire son deuil alors que nos parents sont toujours là à s'embrouiller pour un foutue arbre ou un foutue permis de moto... Alors quand j'ai reçu mon admission à Berkeley, je suis parti. Mais, ce n'est pas définitif, du moins c'est ce qu'ils croient. Et puis, je leur parle toujours, je fait le fils modèle qui a des bonnes notes et qui telephone chaque semaine. Ils vont bien Bony, ne t'inquiète pas trop pour eux." Je ne m'inquiètais pas trop pour mes parents, chaque fois que je leur parlais aucun ne semblait écraser par la peine de mon départ, ni par quoi que ce soit d'autre... Et Maman semblait de plus en plus heureuse. Même si je ne comprenais pas pourquoi... Peut-être avait-elle rencontré quelqu'un...
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