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He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony

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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony - Page 2 EmptyDim 17 Juin - 17:52

    La situation me semblait clair à présent mais j'avais encore du mal à réaliser qu'en quelques années, une famille que j'avais quitté pouvait sembler bien tout le contraire de l'impression qu'elle m'avait laissé à mon départ. Je me tus pendant un certain temps laissant Maël parler. Je ne savais pas comment prendre les informations qu'il me donnait. J'aurais pu avoir les mêmes de n'importe qui connaissant ma famille mais la différence c'est que je ne voulais pas créer de lien avec Maël. Ou peut-être qu'un jour à force d'être exaspéré par sa présence au sein de l'université je commencerais à lui sortir quelques pics de temps en temps comme à mon habitude. Je ne savais ce qui était le pire. Effectivement, tout le monde me connaissait ici. Pour mon caractère bien spéciale. Je jouais avec les gens comme une partie de carte, je les prenais pour des pions et jouais avec eux une fois que j'avais repéré ma cible. Un jeu d'échéquier vivant où je tirais les ficelles et dressais les règles inconnus par ces pauvres jouets que j'avais fait entrer dans mon arène grandeur nature. C'était enfantin comme manière de vivre c'était sûr mais j'avais peur de tomber dans une vie anodine comme celle que vivaient tous les étudiants qui m'épiaient dès que je traversais un couloir. Ma réputation n'était pas à refaire, tout le monde la connaissait; M'approcher ou pas ? Comment réagir avec moi ? Quoi faire ? C'était ça peut-être le plus frustrant pour eux; De ne jamais savoir comment réagir à mes côtés. Alors certains regrettaient amèrement de m'avoir approché, d'autres avaient finit dans mon lit croyant m'avoir eu et finalement le lendemain ils se retrouvaient toujours dans une position délicate; J'étais pire qu'un homme dans ce genre de situation. Je prenais les hommes dans mon lit et les jetait le lendemain comme de vulgaires chaussettes après utilisation. Bon maintenant tout était différent depuis le retour de Jayan dans ma vie ... Je regarda longuement mon frère. Comment allait-il réussir à s'intégrer dans une université où sa soeur avait déjà tenu les rènes de bon nombres de frayeurs ? Ancienne présidente de confrérie je pouvais dire que j'avais aussi nombre de fois usé de mon pouvoir pour m'amuser aux dépends des autres. Mais je ne m'en faisais pas pour lui non-plus. Il avait été toujours champion pour que les autres tombent amoureux de lui que ce soit garçons et filles il mettait tout le monde d'accord sur ce point là. je fus frustrée d'imaginer que déjà arrivé il aurait sa place toute faite. Je haissais le fait que tout lui était dû, qu'il n'avait besoin de rien faire pour que sa vie ressemble à un parfait conte de fée. J'eus une légère grimace. La vie paraissait injuste et pourtant j'arrivais à l'apprivoiser malgré le bon nombre de coups bas qu'elle m'avait fait. Un regard vers lui pour comprendre qu'il était sincère. Je connaissais mon frère pour savoir qu'il avait beau être le plus têtu et pourri gaté de la planête, il y avait une chose que je pouvais lui accorder, c'était sa sincérité. Je savais sans pourtant examiner longtemps sa posture qu'il ne cherchait pas à m'induire en erreur et qu'il avait une véritable envie de nouer des liens avec moi. Mais je savais aussi que lui étant sincère moi j'étais rancunière. Vraiment rancunière. Je pourrais lui accorder le bénéfice du doute car j'étais lasse des histoires qui me prenaient la tête et pourrais lui parler si l'envie m'en prenait. Mais je savais qu'il faudrait du temps s'il espérait pouvoir créer un vrai lien avec moi. Pour l'instant nous étions deux personnes qui avaient connus un passé commun point. Mes pauvres, comme ça doit être dur hein ? De pauvres riches dont la famille est à la dérive ! Dommage qu'on est que deux maisons de vacances hein, ça doit être dur de les partager ! Et puis au moins il n'y aura pas le problème de l'héritage hein ! Deux enfants partis, toutes mes félicitations Maël ! j'avais de nouveau parler avec rancoeur oubliant que ce que je disais pouvait être blessant. Mais j'étais ainsi, blessante et surtout je ne réfléchissais jamais à mes paroles. Elles étaient sournoises et mauvaises tout ce qui n'aurait pas fallut être mais à cet instant je ne pouvais prendre de gant. Mon passé me revenait en pleine figure. Et puis je pense que vous m'avez oublié dans le carton d'invitation à l'enterrement ! Bon bien sûr il n'aurait pas fallut compter sur ma présence mais bon je sais pas, à croire que la famille a su très vite se recomposer sans moi ! J'eus un nouveau sourire mauvais. Je m'emportais. J'avais mal au coeur, la tête qui tournait et de repenser si vivement à ma famille me faisait mal. Je contrattaquais une souffrance par des paroles que j'espérais dix fois pire pour Maël. Une manière de me protéger mais qui ne l'épargnais pas ... Sa doit être sympa les photos de famille ! Dis moi, vous avez passez combien de temps à effacer mon visage pour que l'on ne s'apperçoit plus qu'il manque quelqu'un depuis des années ? Je leur en voulait. Pour tout. Pour ne pas être venut me chercher plus tôt, pour ne pas m'avoir retrouvé car s'ils l'auraient fait, alors aujourd'hui je serais en panique face à la mort de Cameron. Le désir si intense d'avoir un famille me poussait même à vouloir endurer la mort de mon frère comme une peine qui ne se comblerait jamais. Je leur en voulais pour tout ça et j'avais peur. Peur de ce que la présence de Maël représentait et de tout ce que cela pouvait engendrer. J'avais peur du nouveau et là il fallait bien admettre que ma vie allait sûrement prendre un tournent différent ...
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony - Page 2 EmptyLun 18 Juin - 20:47

Ebony était blessante. Je sentais passer tous les mots qu'elles prononçaient, comme s'ils marquaient ma chair. Ils me faisaient ressentir à quel point je n'avais pas été un frère honorable envers elle. Je savais que c'était le cas, cependant, je ne m'attendais pas à ces nouvelles douleurs. C'était un peu comme une réplique durant un séïsme. Il y a la première secousse, celle qui est la plus forte géneralement et ensuite, la terre tremble parfois encore deux ou trois fois. Et bien, les paroles de ma soeur étaient pour moi comme une réplique de la mort de mon frère. J'avais eu très mal pour le décès de mon frère et le discours d'Ebony laissait présager qu'elle ne voudrait plus me voir et encore moins me parler. J'étais en train de perdre un autre membre de ma famille. Mais, cela m'était moins douloureux parce qu'elle était pour moi, une étrangère. J'avais beau être un enfoiré de première, s'il y avait une chose que j'avais ésperé en venant à Berkeley, c'était de pouvoir renouer des liens avec Ebony. Oh... Bien sur, je ne pensais pas qu'elle m'ouvrirait ses bras au premier regard. Mais à ses paroles, je compris qu'elle avait beaucoup souffert de ne pas pouvoir être avec nous, de ne pas être considéré de la même manière que nous, les jumeaux.
Lors de son départ, beaucoup de choses avaient changées dans la famille. Mes parents se disputaient pour un rien, le nom d'Ebony ne fut plus jamais prononcé ni par eux, ni par les autres membres de la fratrie Asher-Grey, un peu comme si elle était une honte sans nom pour les parents. Et c'était le cas, mais je ne le comprenais que maintenant. Mon père n'avait pas compris que l'on puisse penser differemment de lui et il n'avait donc même pas cherché à savoir où était passé sa fille... D'ailleurs, quand je lui avait appris qu'elle était dans la même université que moi, il avait carrément changé de sujet, sans même relever... Je comprenais la rancoeur qu'Ebony avait contre moi. Mais, j'étais là, à discuter avec elle. Pouvais-je ésperer ? Avais-je une chance de pouvoir faire sa connaissance ? Je ne savais pas. Et, si elle voulais bien apprendre à me connaitre, je pensais que des sujets resteraient tabous à jamais. Comme l'argent que je touchais de la part de mes parents. Mes études étaient payées par eux alors beaucoup devaient travailler pour pouvoir entrer à Berkeley. Et, comme le disait si bien Ebony, même si mes parents mourraient, j'aurais toujours de quoi vivre luxueusement. Les deux maisons de vacances seraient pour moi, à moins que ma mère, dans un élan de profond regret, lègue une partie de ses biens à sa fille. Pour mon père, je savais qu'il était beaucoup trop tard pour ça. Mais, je m'en moquais totalement de leur héritage. Parce que ce n'était pas ça que j'attendais d'eux. Mais ils ne pouvaient pas comprendre. Je voulais d'eux qu'ils arrêtent de s'embrouiller pour tout ou rien. J'étais comme un gamin qui voit ses parents se separé, je voulais qu'ils se remettent ensembles ! Dans mes rêves les plus fous, je voyais les Asher-Grey réunit comme une vraie famille. Mes parents s'aimaient toujours, Bony, Cameron et moi étions plus proches que jamais, nous étions tous complices.
Ma soeur souffrait des souvenirs qu'elle avait de son enfance, et ce n'était pas négligeable, c'était même son experience de la famille. Mais elle n'était pas la seule à devoir composer avec des relations familiales quasi-inexistantes. Parce que je vivais la même chose, depuis la mort de Cameron, ma mère ne pensait qu'à crier sur mon père et ce dernier ne s'interrait qu'à mes résultats scolaires, comme si j'étais un robot qui devait terminer premier de son année à l'université, il ne comprenait pas que j'étais humain... Cependant, je me voyais mal lui opposer cet argument alors même que je venais de m'excuser pour ce que je lui avais fait subir. Je ne savais même plus de quoi lui parler. Elle ne m'avait pas vraiment loupé... Alors que ses répliques s'enchainaient, je devait lutter contre mes larmes. Parce ce qu'elle disait était vrai, ce qu'elle disait me blessait parce que si j'avais été dans sa situation, j'en aurais tellement voulu à ma famille que j'aurais pu dire les mêmes choses. Mais, j'étais là, à recevoir des phrases blessantes pour des choses dont je n'étais pas forcement coupable. Après tout, ce n'était pas ma faute si j'étais né dans une famille si riche qu'il lui faille deux maisons pour les vacances, ce n'était pas ma faute si personne ne l'avait prevenu pour la mort de Cameron, je n'étais pas en état de le faire, en fait, seul papa aurait pu le faire parce que la mort de mon jumeau ne l'avait pas vraiment affecter, du moins visuelement. Si c'était le moyen de racheter mes autres fautes face à elle, j'étais prêt à endurer cette souffrance. Mais, j'avais peur. Peur de découvrir que finalement, je souffrais à ce moment, pour ne rien voir derrière, pour ne pas avoir plus que ce que j'avais. J'étais en terrain inconnu, j'enfraignais les règles de mon père (ne pas parler avec Elle, comme il disait si bien), et je partais à la découverte d'Ebony sans rien savoir sur elle.
Je pense que je devais paraitre idiot à ce moment. Je tentais de toutes mes forces de retenir mes larmes de couler parce que je ne voulais être celui qui trouve les paroles de sa soeur injuste alors que je savais pertinemment qu'elles étaient méritées. Je parvins juste à dire "Je suis vraiment désolé", même si cela devait être la cinquième fois que je m'excusais. "Je suis vraiment désolé que ce soit toi qui te trouves dans cette position. Désolé que personne ne t'ai prevenu pour Cameron, désolé que nous nous soyons comportés comme des enfoirés."
Cette phrase était sortie toute seule, et elle était vraiment pathétique. J'avais une boule de stress dans le ventre, parce que je savais que deux choses pouvaient se produire, soit elle me pardonnait (très très peu probable ) soit elle m'envoyait une fois de plus dans les orties (très très probable). En y reflechissant, j'envisageais une troisième option, elle me balançait une pique sarcastique avant de me poser une autre question sur la famille.
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony - Page 2 EmptyDim 24 Juin - 22:26

    Je soupira et ne pus contenir mon stress quand infligeant à mes ongles quelques coups de dents. Ce n'était pas mon apparence pour l'instant qui m'intéressait le plus et je me fichais éperdument de paraître négligé face à mon frère. D'ailleurs je me demandais bien s'il était étonné par mon apparence ou non. Peut-être qu'il devait se dire pendant toutes ces années où ne nous étions pas vus qu'il ne se rappelait plus de moi vraiment et que sûrement, sa vision de moi avait fait que finalement, il m'avait imaginé comme la pire des pouilleuses. Mais je gardas néanmoins une certaine fierté de lui montrer ce que j'étais devenue. Sans aucune aide financière ou de quiquonque, j'avais réussit à réaliser un rêve et entrer à Berkeley. C'était pas peu dire vu ce qu'il fallait pour y arriver, après tout, on ne pouvait dire que j'étais une grande bosseuse mais mes rêves de m'éloigner d'une vie dure comme j'avais eu jusqu'à présent étaient bien trop forts pour que je laisse mon destin me filer entre les doigts. Alors j'avais bossé pour être accepter et pour l'argent, j'avais dealé. Pendant des années. Non ce n'était pas très glorieux et encore quelques fois je devais me résoudre à le faire malgré que maintenant je préférais garder ce qu'il me restait pour ma consommation personnelle. Mais à ma fuite, à mes seize ans, comment aurais-je pu gagner de l'argent ? J'aurais sûrement finit par vendre mon corps et me serais exiler dans un pays où la prostitution aurait été l'égale. Mais au lieu de ça j'avais rencontré deux hommes qui avaient changé ma vie. L'un était mort alors que j'avais cru être l'homme de ma vie, et l'autre partageais cette nouvelle vie, à mes côtés, après bien des obstacles. J'avais réussi à surpasser nombre d'obstacle seul alors que j'étais loin d'être la fille la plus courageuse du monde. Pourtant, on me voyait entreprendre des choses pour le moins incroyables que peu auraient fait mais ça s'appelait de l'imprudence, de l'inconscience mais pas du courage. Du courage c'était pour ceux qui n'avait pas un esprit qui essayait de dissocier le vrai du faux, qui ne se posait pas la question sur le bien ou mal de chacun de ses actes. C'était savoir quoi faire, pousser par ses sentiments. Moi j'étais poussée par des pulsions qu'on pouvait appeler suicidaire. Mais ce n'était pas ça. J'avais besoin de me faire peur pour me dire que j'avais la chance d'être en vie. C'était comme ça, étrange mais ainsi. Alors lorsque je regardais Maël se répandre en excuse je me disais que peut-être justement c'était finalement grace à lui que j'en étais là à présent. Est-ce que j'étais contente ou pas de ma vie de maintenant ? En tout cas je m'en contentais et finalement m'en étais pas si mal sortie. Aurait-ce été mieux en restant dans le cocon familial qui m'aurait comblé chacune de mes envies ? Peut-être bien, je ne pouvais pas le nier ! Mais à présent ma vie semblait si bien s'agencer que je n'aimais pas la sensation que j'avais de me dire que peut-être j'aurais dû le remercier pour m'avoir poussé à trouver quelque chose d'autre, à vivre différement, à me rendre indépendante et à vivre comme personne ne le faisait ... Je soupira une nouvelle fois et regarda au dehors laissant le silence s'introduire entre nous. La colère ne s'enlevait pourtant pas. J'avais cette impression amère d'être à présent piégé par les évènnements. De n'avoir aucun choix. Mon passé me rattrapait et maintenant j'avais l'impression que quoi que je fasse je ne pourrais plus jamais penser à ma famille de la même manière puisqu'elle était présente dans ma vie de tous les jours. Alors quoi faire ? Je ne pouvais me résoudre à dire quoi que ce soit, à continuer mes paroles mesquines et désagréables, j'avais envie de lui hurler dessus mais à quoi bon, la moitié des choses que j'avais envie de lui reprocher ne le concernait pas. Il avait réveillé toutes mes vieilles colères et mes vieilles peurs. On ne pouvait m'en vouloir de détester pour ça. Je le regarda de nouveau. Il était sincère mais moi j'étais loin d'être prête pour ça. Alors je me leva soudain en baissant le regard. Je resta ainsi face à lui qui attendait une réponse sans savoir si j'allais lui sauter à la gorge ou prendre la fuite. Je choisis la deuxième solution. Non, je n'avais aucun courage et affronter les choses qui faisaient mal en face n'était pas ce que je préférais. J'étais lâche finalement mais je n'en avais que faire, pour l'instant, il fallait que je sorte d'ici pour souffler, oublier malgré qu'il était évident qu'on n'en avait pas finit. Qu'importe maintenant ... Ce fut mes dernières paroles avant que je remette mon sac sur mon épaule, et les lèvres pincés, le regard fixé dans le sien, je m'éloigna alors d'un pas préssé dans le dédale de couloirs de l'université ...
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony - Page 2 EmptySam 30 Juin - 11:11

Cette rencontre était vraiment déstabilisante. En quelques secondes, la plupart de mes certitudes s'étaient envolées. J'avais face à moi Ebony, ma soeur, et pourtant elle me semblait comme une inconnue. Je ne savais pas comment réagir face à elle, devais-je implorer son pardon ? Lui rendre coup pour coup ? Je ne savais pas...
J'étais conscient que notre première rencontre aurait pu être pire. De ce que j'avais pu apercevoir de ma soeur, elle laissait rarement des évenements imprévu lui gacher la vie, et il était évident qu'elle ne m'avait pas prévu dans sa nouvelle vie. Et pourtant, même si elle avait été blessante, elle n'avait pas été si méchante. Disons qu'elle m'avait juste renvoyé en pleine figure tout ce que je savais que j'avais fait de mal. Je n'avais vraiment été correct avec elle durant notre enfance.
A nous trois, nous aurions pu être vraiment plus proche, faire toutes les bêtises du monde ensemble sans jamais se soucier des conséquences. J'étais vraiment triste que nous n'ayons pas fait les choses autrement pendant ces années là. Notre vie à tous aurait pu être complètement différente. Sans doute que les parents ne seraient pas séparés, Cameron serait peut-être encore en vie. Je nous imaginais, tous les trois à faire la fête tous les week-end sans jamais se soucier des problèmes d'argent ou de famille.
Mais, ce n'était pas cette vie que j'avais vécue, et, il était trop tard pour réparer toutes les bêtises que j'avais pu faire.
Si ma vie me décevait, je ne pouvais m'en prendre uniquement à moi même et aux choix que j'avais fait pour arriver là où j'étais. Mais, finalement, j'étais aussi heureux, dans une certaine mesure, que ma vie soit telle qu'elle l'était. Après tout, sans ça, je serais toujours dans ma petite bulle de riche. Je me croirais invulnérable. Quand je voyais Ebony, je me disais que, peut-être, tous ces évenements avaient eux aussi des conséquances positives sur nos vies. Je savais que, même dans des milieux protégés, le malheur peut aussi arriver. J'étais parfois cynique vis à vis de mon milieu social. Tout les riches pensaient être supérieurs aux plus pauvres : mieux habillés, vivant dans de plus grande maisons, mangeant toujours selon leurs envies, imaginant que la mort n'ira pas frapper chez eux. Ces personnes étaient tellement stupides. Je ne me sentais plus comme eux. Bien sûr, j'avais toujours l'argent, mais, je savais que la vie n'était pas toujours aussi parfait que tous voulaient le croire.
Ebony avait compris cette réalité avant moi, et à cause de Cameron et moi. Et, si elle me rejetais définitivement à cause de ce que j'avais fait, ou de ce que ma famille avait fait, je ne lui en voudrait pas. Je ferais tout pour me faire oublier d'elle. Je ne voulais vraiment pas qu'elle m'en veuille, mais je le comprendrais.
Et, alors même que je m'attendais à me faire rejeter, elle prit la fuite. Je voulais la retenir, lui dire encore plein de choses, mais je la laissais partir. Je ne voulais pas gacher l'effort qu'il nous avait fallu developper pour pouvoir se parler correctement durant ces quelques minutes. J'avais sans doute une petite chance pour que nos relations s'améliorent un peu, je voulais la saisir. Je voulais qu'elle fasse de nouveau parti de ma vie, même si cela nous prenait des années et des années pour réapprendre à se connaitre. J'avais vraiment envie de pouvoir exercer mon rôle de petit frère auprès d'Ebony. Je la regardais sortir du café, j'imaginais que ses pensées étaient perturbées, après tout, je venais de surgir de nulle part pour entrer dans sa vie alors qu'on ne s'était pas vu depuis longtemps. Elle venait aussi d'apprendre la mort de son frère.
Je restais encore quelques minutes assis à la table, j'avais besoin de réflechir à tout ce qui venait de se passer. Je savais déjà que je n'allais pas évoquer ma soeur pour mon prochain rendez-vous telephonique avec ma mère : j'avais peur qu'elle gache tout en voulant précipiter une rencontre avec elle. J'étais pensif et cela se voyait, j'étais en train de jouer avec la bague de Cameron. Je la faisais rouler autour de mon doigt. Sans crier gare, elle tomba sur le sol, me tirant de mes pensées par le bruit du métal avec le choc.
Je decidais de me lever et de sortir du bar pour rejoindre ma chambre.
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MessageSujet: Re: He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony He was dead and I'm sorry for your childhood / Ebony - Page 2 EmptyMar 3 Juil - 10:53

corbeille.
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