the great escape
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⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier]

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MessageSujet: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] EmptyLun 30 Avr - 1:22

⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] Sidebard ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] Blake02
♦ AUTUMN && GAULTHIER ♦ "Best Friends with benefits ?" - I'm lucky I'm in love with my best friend, lucky to have been where I have been, lucky to be coming home again Ooohh ooooh oooh oooh ooh ooh ooh ooh... They don't know how long it takes waiting for a love like this. Every time we say goodbye I wish we had one more kiss I'll wait for you I promise you, I will...
Jason Mraz -Lucky ♪♪

~•~

Je tournais en rond encore et encore à la recherche de la force du pardon. Oui pour une fois j'avais envie de devenir le bon samaritain et d'être celui qui pourrait oublier l'affront qu'on lui avait fait, mais j'étais tellement en colère que tout ce qui me venait en tête c'était des images de guillotine et de chaise électrique. Pourquoi tant de violence me direz vous ? Eh bien il suffisait de remonter quelques heures plus tôt dans la salle commune des epsilons où je suis passé histoire de socialiser un peu. Une fois de plus j'aurais du suivre mon premier instinct qui m'avait soufflé à l'oreille de courir le plus vite possible dans la direction opposé à ce monde de petits bourgeois sans intérêts, car même si je faisais parti de leur clan, nous n'avions pas beaucoup de choses en commun. Non je ne faisais pas de mon argent une victoire, de mon nom une marque de fabrique, c'était inutile car même si ces deux choses m'aideraient sans doute à m'en sortir dans la vie, je ne voulais pas qu'on m'oublie au travers de ma famille, une famille que je considérais comme un tremplin et non comme une fin en elle-même. Les levy-carcenac avaient le bras long et il fallait avouer que parfois ça avait son charme de se faire lécher les bottes afin de rencontrer mon père, mais en dehors de cela je savais que mes études de diplomatie internationale ne seraient pas vaines et que rien qu'avec mes notes et mon charisme, j'irais sans doute très loin et même plus encore. Les regarder rire et s'exalter au moindre ragot me rendait presque malade même si pour une fois j'étais très intéressé par leur conversation, c'est ainsi que je me joignait à leur rire tout en commençant à engager la conversation avec certains qui discutaient d'un mariage... quelle drôle d'idée, qui pourrait être atteint d'une folie telle qu'il se passerait la codrde au cou bien trop tôt pour son bien ? Il s'agissait apparemment de Keyllan, ah oui je comprenais un peu mieux, ce mec était un espèce de playboy qui ne servait à rien si ce n'est à brasser du vent, non mais d'ailleurs quelle fille avait bien pu vouloir de lui comme mari ? Il n'aurait pas été capable de distinguer la gauche de sa droite et pourtant une étudiante d'ici avait eu le cran de devenir son épouse, une blonde probablement pour faire une erreur aussi basique de jugement. Je continuais de boire les paroles de mes confrères et consoeurs afin de choper le nom de la malheureuse qui se retrouvait dans la peau de Perséphone prisonnière d'Hadès et je faillis m'étouffer avec mon verre lorsque le nom d'Autumn fit son apparition dans la conversation, j'étais presque tétanisé, non je ne pouvais pas le croire, il y a encore de ça quelques jours nous étions en train de batifoler dans son jacuzzi et maintenant j'apprenais que pendant tout ce temps elle avait un mari ? Et en plus un con de mari, passez moi l'expression. Non s'en était trop, je ne pouvais pas rester là sans rien faire, en un instant j'avais déja pris la poudre d'escampette en direction de la maison familiale qui m'attendait a quelques kilomètres de là, il fallait que je me pose, que je réfléchisse et que je comprenne comment tout cela avait pu arriver ! Je me repassais notre journée dans la tête, tout avait l'air d'aller si bien, moi qui comme un idiot avait osé m'excuser pour le comportement que j'avais eu avec elle et comment elle me le rendait ? En me faisant passer pour le simple amant de madame qui était là pour la satisfaire quand elle en a eu besoin... je détestais cette position, je la détestais au plus haut point et je détestais d'autant plus Autumn, je voulais la faire souffrir, plus jamais je ne pourrais la regarder en face sans avoir cet amer goût de pourriture dans la bouche, oui c'était ce qu'elle m'inspirait là tout de suite. Je savais pourtant qu'une fois face à elle, à sa figure d'ange je serais sans doute beaucoup moins enclin à l'accuser des pires horreurs mais il fallait malgré tout que j'essaie, je ne pouvais pas la laisser bafouer mon honneur de cette façon, j'étais un Levy-Carcenac, je me devais de ne pas perdre la face, c'était presque un devoir familial.

Je garais ma voiture rapidement dans l'allée, Cadence était absente son cabriolet ne semblait pas être aux alentours et c'était tant mieux j'avais besoin de m'aerer l'esprit et je pensais déja à mettre la musique à fond dans toute la maison afin de me vider la tête de ce que je venais d'entendre. Je poussais la porte en un instant avant de retirer mes chaussures, mon jean et mon t-shirt ne gardant que mon caleçon sur moi, une petite pression sur la télécommande de la chaine hifi et en un instant highway to hell de ACDC vint résonner au travers des murs de la splendide villa. Je me mis à courir un peu partout dans la maison me prenant tantôt pour un bassiste, tantôt pour un batteur, heureusement que je savais que personne n'était prêt de rentrer car voir le jeune héritier dans cette tenue était une véritable chance. Je grimpais sur le canapé quand dans une dernière note ma guitare fictive me lâcha les basques pour me laisser retrouver mon souffle perdu dans le cours du processus d'oubli que j'avais mis au point il y a des années de ça maintenant. Je fermais les yeux essayant de me dire que tout cela n'était que ragot mais comme tout le monde avait l'air sur de lui je ne pouvais mettre en doute la parole d'autant de personnes, je m'en voulais tellement , tellement d'avoir été aussi faible, non je ne pouvais pas raisonnablement être tombé amoureux d'une fille, pas moi, pas après la carapace bien forgée que j'avais sur le dos depuis tout ce temps ! Qu'est ce qui m'avais pris de lui sauter dessus dans cet ascenseur ? Après tout elle n'était qu'une blonde parmi tant d'autres, elle ne valait rien pour moi, si ce n'est un morceau de chair à user... immédiatement je sentis un sentiment de culpabilité m'envahir à la simple idée de dire du mal d'elle, j'étais épris, épris de son visage, de ses lèvres de son parfum si envoûtant, et tout cela sans que je ne l'ai vu venir. J'avais presque envie de pleurer tant passer pour un con à ce point me terrifiais, je n'avais jamais été humilié auparavant, non j'avais toujours été le maillon fort de la chaîne celui qui est impossible à atteindre et aujourd'hui qu'elle avait fissuré mon armure, elle y avait directement planté un poignard qui était venu me déchirer le coeur et tout ce qui allait avec, Damn you Roswell, I hate you so much I could rip your heart off just like you did with mine. Oui je pouvais maintenant sentir mon coeur se vider peu à peu du sang qu'il pompait au ralenti, je savais désormais que j'étais amoureux de cette fille, impossiblement lié à son destin, comme un espèce de fil invisible qui nous retenait collés l'un à l'autre sans que nous ne puissions y changer quoique ce soit. Non il fallait que je réagisse je ne pouvais pas continuer comme ça, il fallait absolument que je sache le fin mot de cette histoire et tant pis si cela voulait dire mettre fin pour toujours à mon amitié ou quoique ce soit que autumn et moi avions.

Je revins vers l'entrée où j'avais laissé ma veste de cuir et attrapait mon iPhone qui trônait au fond d'une de mes poches, je cherchais frénétiquement son numéro, me trompant plusieurs fois de touche en tremblant presque de colère. Enfin je tombais sur son prénom qui m'assassinais chaque minute un peu plus, j'appuyais dessus sans grande conviction avant de porter l'appareil à mon oreille presque sourde en raison du bruit des paroles des epsilons qui riait qui me résonnait encore au fond des tympans. Ils ne le savaient peut être pas mais c'était de moi qu'ils riaient ces enfoirés, et j'allais leur faire payer à eux aussi d'une manière ou d'une autre, d'ailleurs qu'ils aillent tous se faire... répondeur. Voila ce qu'elle osait me jeter à la figure, un répondeur ! Autumn ? C'est Gaulthier, il faut que tu passes à la villa tout de suite, j'ai un truc super important à te dire, je ne sais pas si les rumeurs que j'ai entendu sont vrais, mais si tu es effectivement déja promise à un autre, il faudrait que tu m'expliques pourquoi tu as couché avec moi deux fois il y a quelques jours de ça ? Dépêche toi, je deviens dingue ! je raccrochais sans attendre mon reste avant de jeter le téléphone sur le premier fauteuil qui se trouvait là, j'attrapais mes vêtements avant de monter dans ma chambre, éteignant au passage la musique qui continuait de tourner, ramenant le calme complet dans la demeure immaculée des français expatriés. J'avais hâte qu'elle arrive, qu'elle me dise pourquoi elle m'avais pris pour une bille tout ce temps et surtout ce qu'elle attendait de moi, car là tout de suite, il fallait avouer que je ne savais plus rien, plus rien du tout. Je jetais le tas de vêtements directement dans un coin, je réfléchissais à ce que j'allais pouvoir lui dire sans que rien ne me vienne à l'esprit. Je pris mon téléphone pour m'occuper un peu mais sans succès, je me décidais finalement à me mettre à une séance de sport intensive, j'entrepris de m'allonger sur le sol et déja je commençais les pompes, suivies d'une bonne série d'abdos si bien que mon corps ruisselait de sueur, signe de mon énervement qui s’évanouissait peu à peu de mon corps. C'est alors que j'entendis le bruit étrange de quelqu'un qui semblait s'activer dehors, je relevais la tête pour voir de qui il s'agissait et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis cette tête blonde faire son apparition, comme dans un rêve, un souvenirs depuis longtemps enfoui et que je n'aurais jamais cru revoir. je me retrouvais à nouveau perdu dans les méandres de mon adolescence, la jeune fille grimpant à ma fenêtre un grand sourire sur les lèvres jusqu'à notre prochain méfait. Mais... qu'est ce que tu fais là, tu vas te casser la figure c'est tout ce que tu vas réussir à faire dis-je presque amusé. Je sortis sur le balcon pour l'aider à se hisser si bien qu'elle se retrouva en un instant dans mes bras. Je m'éloignais presque instantanément de cette tentatrice vicieuse laissant à sa vue mon corps encore engourdi et saillant suite à mes efforts précédents, je ne voyais pas l'intérêt d'enfiler autre chose, après tout autant qu'elle souffre autant que moi en me regardant dans toute ma splendeur. Oh yeah i'm the devil, she knows it. Alors ? Tu as quelque chose à me dire je crois non ?
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MessageSujet: Re: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] EmptyVen 11 Mai - 20:03

    ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] L76Oz
    “ It doesn't matter who ends up with who. Because in some unearthly way...it's always gonna be you and me. Soul mates. What we have goes beyond friendship, beyond lovers. It's forever. ” how, how do we win when we are so, so far gone ; when we know, where we've been, can we ever make it back to the start ?



Rumour was spreading, fast, very fast. Personne n’était supposé connaître qu’ils étaient désormais liés par ces marques indélébiles. Personne n’était censé savoir ce qu’il s’était passé cette nuit-là. Elle ne le savait pas elle-même, alors comment les autres pouvaient-ils être au courant ? Ce n’était pas elle qui avait laissé le secret lui échapper, for sure. Était-ce lui, dans ce cas ? Ou n’avait-il rien dit, la marque au creux de son cou avait-elle parlé pour lui ? Putain, quelle idée, elle aurait pu choisir un autre endroit. Beaucoup trop tôt, les regards se posaient sur elle à chacun de ses passages, leur brûlure dans son dos l’agressait jusqu’à ce que ses talons la mènent dans un couloir vide. Et, encore là, une fois seule, elle se sentait observée. Pourquoi s’inquiéter ainsi ? Ce n’était pas la première fois que tous les regards étaient posés sur elle. Après tout, elle était toujours Autumn Rowen-Glaswell, elle faisait évidemment partie des femmes les plus enviées de toute l’université, quoi de plus normal qu’une dizaine de regards adorateurs posés sur elle alors qu’elle passait ? Ce n’était plus des regards d’envie qui passaient sur sa peau lorsqu’elle passait, lui donnant cet éternel frisson de délice, cette impression dévorante de se sentir marcher sur un piédestal alors que les autres tentaient tant bien que mal de l’atteindre. Non, ce n’était plus ce sourire suffisant qui se dessinait sur ses lèvres lorsqu’elle passait devant eux. Enfin, si, il se dessinait toujours, keep on pretending everything’s okay when everything’s falling apart. Elle avait beau faire semblant, prétendre que tout allait bien, que tout était normal ; elle avait senti ces regards changer avec le temps. Ils avaient plus d’insistance, leur brûlure dans son dos était plus violente que jamais, les pensées qu’elle décryptait au-delà de leurs yeux fuyants dès qu’elle tournait la tête étaient pires qu’une agression. Ils disaient tous la même chose, la même horreur. We’re judging you, blondie. What the heck were you THINKING ? Mariée, sérieusement ? T’es la dernière que l’on voyait avec la corde au cou. Mais merde, elle ne pensait même pas, elle ne savait même pas ce qu’elle avait fait cette nuit-là. Les rumeurs enflaient, les murmures courraient sur les lèvres des étudiants lors de ses passages, elle pouvait presque les sentir se glisser sur sa peau, multitude de fourmis l’assaillant sans cesse, brûlures qui semblaient laisser une marque indélébile. Ils semblaient tous savoir qu’elle-même en avait une, de marque indélébile, gravée au creux des reins. Et ils semblaient tous en connaître la signification.

It’s too damn late, and i need to escape. Pied au plancher, les yeux rivés sur le paysage défilant bien trop vite, la jeune femme tâchait de noyer ses pensées par une musique assourdissante. La posche avançait bien trop rapidement, avalant l’asphalte si vite qu’elle ne parvenait à distinguer les lignes blanches qui y étaient tracées. Ses doigts tapaient le volant nerveusement, ses yeux volaient à droite, à gauche, observaient les alentours sans véritablement les voir, comédie d’une fausse bonne conductrice qui regarde et anticipe les mouvements des autres conducteurs. Il fallait juste qu’elle s’éloigne quelques temps de ces regards, de ces voix, de ces jugements d’hypocrites. Juste quelques instants de paix, elle, la vitesse, le désert, n’importe quoi. Elle ferait n’importe quoi pour sentir encore cette adrénaline inonder ses veines, la rendant plus vivante que jamais. N’importe quoi pour cesser d’entendre ce hurlement, son hurlement, dans ses oreilles. Quelques heures de paix, puis quelques rendez-vous primordiaux à prendre avec ces magiciens qui arrangeraient tout d’un coup de baguette magique ; ils lui tendraient un stylo, quelques traces d’encre et elle serait libre à nouveau. Oh, si seulement c’était si facile. Oh, si seulement elle pouvait effacer ces autres taches d’encre, supprimer tout ce qu’il s’était passé depuis des jours, des semaines, des mois maintenant. Mais elle ne pouvait pas, et de toute manière, il était trop tard. La rumeur se propageait. Elle savait qu’elle finirait forcément au creux de ses oreilles, un jour ou l’autre. Son meilleur ami, celui qu’elle avait osé appeler dans ses pensées, il y a huit ans de cela, soulmate. Ce mot qu’elle ne pouvait effacer de son esprit depuis qu’elle l’avait revu. Elle s’en réjouissait presque, d’entendre, de voir, qui sait, sa réaction en direct, lorsqu’il apprendrait son statut d’épouse ; son nom de Madame Hermès-Cador. Elle savait que c’était le seul moyen de mettre un terme à ces interrogations qui la poursuivaient depuis qu’elle avait osé poser ses lèvres sur les siennes dans cet ascenseur. Le seul moyen de comprendre la signification de cette étincelle. Oh, comme elle se détestait d’oser penser cela. Elle avait réussi à vivre sans lui pendant tellement longtemps. Il avait suffit d’une seconde pour qu’il mette un bordel impossible dans son existence.

Drôle de hasard. Durant les quelques secondes de blanc entre deux chansons, elle parvint à entendre la sonnerie de son portable, sortant de son sac sur le siège passager. Une, deux, trois secondes, elle baissa la musique et hésita à répondre, avant de laisser sonner. Nevermind, qui que tu sois, va te faire voir. Messagerie. You’ve reached Autumn, i’m too busy to talk. Or i hate you. In that case, don’t bother leaving a message and fuck off. Le bip sonna, alors qu’elle s’apprêtait à augmenter le volume. Et sa voix l’arrêta. Ses yeux restèrent rivés sur la route, mais plus rien n’existait. La voiture qui fonçait droit sur elle, elle ne la vit pas approcher, elle ne la vit pas faire un écart brusque pour éviter l’accident. Les piétons qui tentaient de traverser, mais qui rebroussèrent chemin en la voyant débouler sans esquisser le moindre geste de ralentissement; elle ne les aperçut pas non plus. C’était stupide. Mais, en écoutant sa voix, elle ne put s’empêcher de sourire. There it was, the meaning of that sparkle. Ce qu’elle voulait savoir, ce qu’elle redoutait tant. Les derniers mots qu’il laissa échapper avant de raccrocher s’enfoncèrent tels des aiguilles dans sa peau, la faisant grimacer de douleur. Merde, merde, et re-merde. Putain, tu te rends compte que tu t’es dévoilé en trois mots, tu te rends compte que t’aurais pu me foutre une gifle en pleine figure, l’effet aurait été le même. Le choc, la surprise, la douleur. La rougeur, la marque qui persiste parfois pendant des jours. Des mots. Ce ne sont que des mots, on dit qu’ils ne font rien. Bullshit. Les mots, ça tue. Même ceux qui paraissent les plus innocents. Sortant une seconde de sa torpeur, elle passa au feu orange et bifurqua sur l’autoroute, avant d’attraper son Blackberry. Son pouce s’attarda une longue seconde sur la touche de rappel. Son sourire s’évanouit, et la colère grimpa en flèche, coulée de lave dévastant tout sur son passage. Elle appuya pour rappeler, tandis qu’une multitude de mots se bousculaient dans sa tête, paroles qu’elle crevait d’envie de lui cracher à la figure. Merde, ARE YOU FREAKING KIDDING ME, L-C. C’est quoi ton problème, pourquoi t’es si énervé, pourquoi t’étais pas dans cet état pour moi il y a huit ans. Et puis, depuis quand j’ai des comptes à te rendre ? On s’est engagés en rien, je t’ai rien demandé, toi non plus d’ailleurs. You’ve only got yourself to blame, mister. Alors que la première sonnerie retentit, elle raccrocha, et balança son portable sur le siège passager, avant de prendre la prochaine sortie. Il voulait qu’elle lui dise tout, il allait l’entendre.

Dernière tentative de rappel de ces belles années d’adolescence qu’ils avaient passées ensemble. Avant que tout n’explose en mille morceaux. Elle savait que, dès qu’elle franchirait la porte, il n’y aurait plus d’amitié, il n’y aurait plus rien. Ou il y aurait tout ce qu’elle avait toujours voulu. Ses yeux se posèrent sur l’immense villa, et, après quelques secondes de réflexion, elle retira ses Louboutins et entama l’ascension jusqu’au balcon. Huit ans après, toujours la même blonde en petite robe d’été bien trop décolletée, à grimper jusqu’à sa chambre. Pour la dernière fois. Ses doigts attrapaient les branches de l’arbre se trouvant juste à proximité, nouvelle échelle pour le rejoindre. Elle sentit ses doigts se poser sur son bras avant qu’elle ne le voie, ou ne l’entende. Brûlure. Fuck. Un sourire se dessina malgré la colère sur ses lèvres, et les mots sortirent avant qu’elle ne puisse les arrêter. « Oh, come on. If i fall, you’ll be there to catch me. Trois secondes que t’es là, et tu commences. Allez, tu peux faire mieux. Non, elle n’y parvenait même pas. Elle n’arrivait pas à garder le contrôle lorsqu’il était à proximité. Pourtant, elle devait. Quelques secondes de trop ils restèrent enlacés, alors qu’il l’aidait à terminer l’ascension, quelques battements de cœur de trop. Il finit par s’éloigner, à son plus grand regret ; pour la toiser. D’amis, ils étaient passés à rien, à beaucoup plus que cela, à de parfaits étrangers à nouveau. C’était n’importe quoi. Torturée par son regard posé sur elle, par ce désir qui la dévorait de l’intérieur lorsqu’elle le voyait ainsi, elle enfonça ses ongles dans la paume de sa main. Inspiration, expiration, et tout explose. Hum, okay…bon, alors j’ai quelque chose à te dire, commença-t-elle, prenant l’air le plus ennuyé possible, histoire de le pousser à bout. Craches le morceau, connard, qu’on en finisse.Tu peux m’appeler mrs hermès-cador…si tu oses, continua-t-elle après une courte pause. Une étincelle de défi brillait dans ses yeux. Qu’est-ce que tu veux que je te dise, L-C ? Je ne l’ai pas su tout de suite, cette nuit, c’est le trou noir pour moi. Je me souviens même pas de la moitié des vœux qu’on a formulés. C’est pas comme si c’était un véritable mariage, on avait beaucoup trop bu, on a fait beaucoup trop de choses horribles, on s’est mariés, un truc à ajouter à la liste, c’est gravé sur nos peaux…mais c’est tout. Quelques papiers, une signature et le truc est réglé. Enfin, encore fallait-il qu’elle s’y mette, et qu’elle arrête de repousser l’échéance. Foutu Hermès-Cador. Ses yeux ne le quittaient pas une seconde. De toute façon, c’est pas comme si tu m’avais demandé quoi que ce soit avant de me sauter dessus, dans cet ascenseur, L-C. Tu n’as pas demandé si j’avais quelqu’un dans ma vie, donc tu peux n’en vouloir qu’à toi. Ne dis rien, arrêtes toi ici, et t’as une chance de sauver quelque chose de vous. Elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas le perdre. Pourtant, elle ne s’arrêta pas. S’approchant d’un pas, elle compta trois secondes dans sa tête avant de poursuivre. Laisse-moi te poser une question, Gaulthier. Qu’est-ce que tu en as à foutre, au juste ? Ce n’était pas sérieux, on est pas sérieux, on ne l’a jamais été, si ? T’as un cœur de pierre, moi de même. Un jour, une fois, okay, on s’est trop rapprochés…mais je croyais qu’on était d’accord d’essayer de re-devenir amis. Alors pourquoi t’es si énervé ? Pourquoi ça te touche autant ? » Putain, c’est quoi ton problème ? Dis-le. De toute façon, on ne peut plus être amis, pas après ce qu’il s’est passé entre nous, pas après avoir vu ce que c’était d’être plus. Dis-le moi, si tu l’oses, disaient ses yeux rivés dans les siens, son cœur palpitant. Maintenant, c’est tout, ou rien. When it’s all said and done, will you get what you want, or will you lose it all ?
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MessageSujet: Re: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] EmptyDim 13 Mai - 3:18

⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] Tumblr_m3azlaBODV1r4ojm1o2_250
♦ AUTUMN && GAULTHIER ♦ "Best Friends with benefits ?" - But you didn't have to cut me off, make out like it never happened and that we were nothing, and I don't even need your love but you treat me like a stranger and that feels so rough. You didn't have to stoop so low, have your friends collect your records and then change your number I guess that I don't need that though, now you're just somebody that I used to know
Gotye - Somebody i used to know ♪♪

« Oh, come on. If i fall, you’ll be there to catch me.» WHAT THE FUCK ??! Je pense que c'est cette allocution aussi polie qu'agréable en bouche qui s'imposait lorsque j'entendais de telles phrases venir de la bouche de la blondie. J'avouais que je ne comprenais pas où elle voulais en venir, un jour elle soufflait le chaud et le lendemain c'était le froid, elle voulait me rendre dingue oui ça devait être ça certainement. Plus je regardais les photos qui me ramenaient 10 ans en arrière et plus je m'imaginais ce qu'aurait pu être notre vie si à l'époque je lui avais dit que moi aussi je l'aimais, que je tenais à elle et que je ne me voyais pas finir ma vie dans d'autres bras... C'était difficile pour un homme d'avouer ses sentiments, on se sent comme désarmé face à ce flot d'émotions qui nous envahi et on se demande soudain si on doit franchir le cap et montrer la faiblesse engendrée ou alors rester l’éternel modèle de virilité que l'on attendait de nous. Aujourd'hui elle voulait sérieusement que je passe aux aveux, que je lui dise quel était le fond de ma pensée et surtout le pourquoi de mes agissements si bizarre ces derniers temps. C'est vrai, non mais qu'est ce qu'elle m'avait fait ? Voila que j'étais redevenu le gentil Gaulthier celui qui auparavant serait sans doute mort pour une fille et qui lui aurait fait 1000 cadeaux pour lui prouver son amour. Non j'avais mis tellement de temps à éradiquer cet être infâme que je n'osais même plus rappeler à mon bon souvenir qu'il était hors de question que j'y revienne maintenant, alors qu'enfin dans ma vie j'avais trouvé un équilibre, l'équilibre entre la méchanceté et le pouvoir, là où l'amour était déchu et où je vivais en paix. Malheureusement bien vite il était revenu toquer à la porter à la manière d'un vampire, attendant que je le laisse à nouveau entre dans ma vie pour s'en emparer, or je n'étais même pas sur d'avoir envie de cette épée de damoclès au dessus de moi, c'est vrai... Autumn était la fille de mes rêves, la femme de ma vie probablement je le savais, elle le savait, bref nous savions tous les deux que nos destins étaient entremêlés et pourtant il était impossible que l'un soit en accord avec l'autre, question de timing ! Un jour elle m'aimait, un jour je l'aimais mais ainsi va la vie, on ne se refait pas après tout, nous étions comme elle le disait des sans coeurs, des personnes presque impénétrables, alors pourquoi maintenant vouloir nous faire du mal alors que l'on se faisait tellement de bien à se chercher, se séduire et se conquérir ? Non évidemment que je ne t'ai pas demandé si tu étais mariée, pour moi ça coulait de source qu'une fille comme toi ne pourrait jamais avoir la bêtise de faire une chose pareille ! Autumn, tu as toujours été la fille qui prônait le non mariage et la liberté, pourquoi ce revirement hein ? Et ne met pas ça sur le compte de l'alcool, je sais bien qu'on peut parfois se marier sur un coup de poker, mais il ne faut pas non plus 3 semaines pour signer des foutus papiers d'annulation ! je marquais une pause. Tu aimes ce gars dis moi ? Elle se tenait face à moi sur mon balcon pour ce qui devait certainement être le moment le plus intense de notre vie, je ne savais pas si j'allais me prendre une gifle ou si elle viendrait m'embrasser, à vrai dire ma tenue était plus qu'inconfortable maintenant moi qui ne portait que mon boxer sur moi, j'étais complètement démuni dans tous les sens du termes, presque à sa merci, situation que je détestais au plus haut point. Elle me posait un tas de questions auxquelles je ne pouvais répondre, c'était trop tôt, elle me prenait au dépourvu alors que je n'avais même pas pu clairement mettre la situation dans ma tête, le film de ma vie c'était arrêté au moment où j'avais appris que la Iota était désormais prise et que je n'avais sans doute plus aucune chance de l'avoir. Oui enfin ça c'est certainement ce que tout le monde penserait dans une situation des plus banale, hors Autumn et moi avions un passé et je savais qu'en un instant je pouvais la faire retomber amoureuse de moi, elle l'était toujours dans le fond, je l'avais senti rien qu'à la façon dont elle m'avait regardé l'autre soir, sa façon de me toucher avait embrasé nos deux corps qui ne faisant plus qu'un étaient entrés dans une sorte de transe que nous même ne contrôlions plus. Peut-être un peu comme cette alchimie qui à nouveau nous envahissait peu à peu alors qu'elle réduisait l'écart entre nous, mon corps presque nu, sous la brise peu active en cette saison frissonnait légèrement, je mettais cela sur le compte du temps mais je savais que la raison en était toute autre. Je plongeais mon regard dans le sien à la recherche des mêmes sensations, je ne voulais pas être le seul à souffrir de cette partition dans ma tête, mon dieu mais est ce que je pouvais vraiment aller sur ce terrain là ? Je savais très bien que l'amour était un chemin semé s'embûche mais je savais aussi que je voulais, j'espérais même finir ma vie un jour marié, et de préférence avec une fille qui me provoque autre chose qu'une érection... c'était peut-être cru de le dire ou même de le penser, mais jusqu'à maintenant mon coeur n'avais jamais fais un bond hors de ma poitrine pour une autre fille que cette naïade aux cheveux d'or, et cela me tuait réellement à petit feu. Autumn... écoute tu es certainement une des personnes les plus importantes dans ma vie, je veux juste être un bon ami justement, je ne veux pas que tu gâches ta vie avec le premier pochtron qui aura réussi sous l'emprise de l'alcool à te faire signer un morceau de papier, tu vaux mieux que ça je penses que tu le sais... oui voila j'essaie de te protéger, rien d'autre... je baissais la tête devant ce gros mensonge, il m'était encore tout bonnement impossible de me déclarer clairement sur la nature de mes émotions et de mes sentiments, tout ce que j'espérais c'était qu'elle ne m'annonce pas que ce mariage était au final un mariage d'amour, car je sentais à ce moment mes veines prête à rompre sous le choc de la nouvelle, laissant mon coeur s'emplir de sang jusqu'à s'effondrer, quelque part au fond de mon corps, de désespoir et d'amertume. Je me demandais comment elle allait réagir face à cela car à vrai dire, son visage était presque aussi froid que le mien, je n'arrivais pas à déceler la moindre de ses pensées alors qu'auparavant il me suffisait de la regarder pour la comprendre. C'est drôle comme parfois on est doué pour cacher ce que l'on ressent même à ceux qui nous connaissent comme leur poche, hein ? Je souriais en coin, presque conscient du fait qu'elle avait compris que depuis tout à l'heure je l'appelais à me déclarer à nouveau sa flamme, pour que cette fois je ne sois pas non plus en reste. Je voulais qu'elle sache, oui je le voulais mais je ne savais simplement pas comment l'exprimer, moi qui avait construit cette forteresse de solitude bien forgée autour de ma personne, je n'étais pas prêt à la laisser s'effondrer pour une simple possibilité, je voulais des certitudes, et ça, j'attendais qu'elle me les donne en me contant son amour... si elle ne le faisait pas d'ailleurs, ce serait sans doute à moi d'entamer la besogne et dieu sait que la maladresse serait ma meilleure amie dans cette tâche, it's up to you, babe, be the master, or be the slave, but you have to chose. Je la regardais maintenant plus intensément, je ne voulais pas la laisser partir sans une réponse, c'est pourquoi mettant toutes les chances de mon côté je pris sa main pour venir la poser sur mon flanc, puis son autre main pour venir la mettre juste en haut de mon torse, la laissant descendre doucement, traçant un chemin le long de mon sternum jusqu'à mon nombril. Je fermais les yeux pour ne rien rater de cet alléchant spectacle que j'avais moi même choisi de provoquer, elle semblait rester sans voix, se laissant aller au moindre de mes mouvements, à mon tour je défit le premier bouton de son haut, laissant apparaître la naissance d'une poitrine que je ne connaissais désormais que trop bien. Mes yeux y firent une ronde avant de se relever vers son regard pétrifiant, mes mains quand à elle retrouvèrent leur place le long de mon corps. Alors dis moi... maître... ou esclave ? je la regardais avec un air presque de défi, évitant le sujet qui nous fâchait tous les deux une fois de plus j'usais de mes charmes pour la déstabiliser, eh oui, comme on dit on ne change pas une équipe qui gagne, et il semblait qu'aujourd'hui j'avais coché toutes les bonnes cases de la grille du loto, BINGO.
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MessageSujet: Re: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] EmptySam 19 Mai - 20:38

    ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] Tumblr_lubdarOLrs1qfhbc2o1_500
    “ It's.....it's complicated, okay? ” “ Yeah, that's true, yeah. You love her. You always have. There is no right answer. ” “ Since Rachel and I... we're doing really well right now." “ I know. I know. I know, and if you try to make it more you might wreck it." “ Yeah, exactly. ” “ Right. Or you might get everything you've wanted since you were fifteen." it's my heart you're stealing, it's my heart you take, it's my heart you're dealing with, and it's my heart you break.



But the past is always with us, just waiting to mess with the present. Huit ans. Huit longues années passées sans lui à ses côtés où elle avait naïvement cru que tout était terminé. Que ces mots les avaient achevés, qu’ils ne se reverraient jamais. Elle pensait que les sentiments s’étaient ternis, évaporés, qu’elle n’aurait plus jamais à entendre le son de sa voix, murmure glacial au creux de son oreille, répétant les derniers mots prononcés. Elle avait osé croire, une fraction de seconde, une poignée de mois, que tout était terminé. Toutes les photos, elle les avait déchirées. Les mots qu’elle s’amusait, à l’époque, à glisser sous sa porte, à coller sur sa fenêtre, lui donnant rendez-vous partout et nulle part, dans n’importe quel endroit, peu importait, tant qu’ils étaient ensemble ; ces petites lettres bouclées sur le papier désormais jaunies par le temps devaient avoir été depuis longtemps brûlées, l’encre s’était effacée, comme, il lui semblait à l’époque, leur amitié. Pourtant, ils étaient là, huit ans plus tard, sur ce balcon, bien trop proches l’un de l’autre, comme si toutes les années qui les avaient séparés n’avaient jamais existées. Ils étaient là, à se poser les mêmes questions qu’elle aurait aimé poser des années plus tôt, à se regarder comme ils n’avaient jamais osé se regarder, à repenser aux instants de leurs retrouvailles, dont le simple souvenir la faisait encore frissonner. Un pied dans le passé, un pied dans le présent, coincés entre deux époques, entre deux idées qu’ils s’étaient faites de l’un, de l’autre. Elle ne savait que penser. Elle ne savait que ressentir. Les mots s’échappaient, les questions se bousculaient hors de ses lèvres. Elle voulait le cribler de balles, le frapper, elle voulait le faire souffrir. Elle le détestait d’avoir parlé huit ans trop tard. Ou plutôt, elle voulait le détester. En un geste, d’une parole, s’il posait à nouveau ses lèvres sur les siennes, elle savait qu’elle serait de retour huit ans en arrière, dans la peau de cette gamine qui lui avait craché à la gueule les mots qui l’avait détruite à jamais. Elle se retrouverait à crever sous le poids de ces sentiments, qu’évidemment il ne partagerait toujours pas. T’as pas de cœur, L-C, alors arrête de faire semblant, arrête juste, fous moi la paix. Elle essayait de le penser réellement, d’y croire, avec toute la conviction dont elle était capable, pourtant, elle n’y arrivait pas. Elle s’était répétée pendant des années, elle se le répétait en regardant au fond de ses pupilles aux couleurs de l’océan dans lesquelles elle se noyait encore…sans cesse le même mantra. I don’t need you, I don’t need you, I don’t need you. Mais elle n’arrivait pas à le penser réellement. Elle avait toujours besoin de lui, la séparation lui avait sans doute donné encore plus besoin de lui qu’auparavant. Elle savait, au fond, qu’elle n’avait pas la force de le perdre, pas encore une fois.

Pourtant, ils étaient foutus, il n’y avait plus rien à sauver. A moins que. Non, non, non, elle n’osait même pas penser cette possibilité, elle se l’était interdit depuis bien trop longtemps pour craquer aujourd’hui. Il la connaissait toujours aussi bien qu’avant, et ça la tuait. Evidemment, qu’elle n’était pas le genre à se marier, elle avait toujours eu horreur du mariage, de tout ce qui s’y rapportait. All those fartages are full of shit, point barre, voilà ce qu’elle avait toujours pensé…justement à cause de lui. Elle essayait de soutenir son regard, elle essayait de se dire que tout était terminé. Elle n’avait aucune raison de se tenir sur ce putain de balcon. Elle pouvait, elle devait se casser d’ici, au plus vite. Sortie élégante, d’un claquement de talons, -enfin, plutôt de ses pieds nus sur le lino, puisqu’elle avait laissé ses chaussures en bas- claquer la porte, encore mieux, descendre comme elle était montée, histoire de donner une résonnance encore plus terrible à leurs séparations. Une rupture, c’était ce dont elle avait besoin, alors même qu’ils n’avaient jamais été ensemble. Ils n’avaient pas eu de véritable séparation après ce qui s’était passé. Mais, au fond, elle savait qu’elle ne la voulait pas vraiment, cette rupture. Elle ne voulait pas le perdre ; elle ne voulait pas souffrir à nouveau. Parce que, cette fois-ci, la séparation ferait mal, beaucoup plus mal qu’il y a huit ans. Parce qu’elle savait qu’il suffisait de quelques mots, d’un geste de sa part pour qu’elle obtienne tout ce qu’elle désirait depuis ses 13 ans. Elle l’avait lu dans ses yeux, elle l’avait entendu dans ses paroles, elle l’avait senti dans ses caresses. Ils l’avaient tous les deux senti. Star-crossed lovers, amants maudits, toujours condamnés à cet éternel mauvais timing. Et si c’était aujourd’hui, le bon moment ? Quelque chose l’empêchait pourtant de dire ces mots qui lui frôlaient les lèvres. Plus jamais, s’était-elle promise en bas du toit. Plus jamais, se promit-elle à nouveau alors qu’il posait la question. Un rire se forma dans sa gorge, cependant elle le retint. Si elle l’aimait, il était sérieux ? Habituellement, elle aurait répondu du tac au tac. «  L-C, regarde-moi, tu crois vraiment que je suis amoureuse de ce mec ? » Normalement, elle aurait pensé « L-C, regarde-moi, tu crois vraiment que je suis amoureuse de ce mec, alors que, bordel, i’m not over you ? » Sauf que, là, c’était différent. Trois semaines, cela faisait peut-être même plus qu’ils avaient découvert le pot aux roses. Cela faisait peut-être plus qu’elle composait les numéros et raccrochait, qu’elle répétait ce speech qui glissait sur le bord de ses lèvres, qu’il s’empressait de taire d’un baiser. Putain, elle ne savait même pas répondre à sa question. Merde, merde, merde, et si. Trois secondes. Trois secondes de blanc, trois secondes à se fixer, à se noyer dans ses pupilles azur avant de cracher les pires mots possibles, enfin, presque. « Je sais pas. » Trois mots, qu’elle voyait déjà s’incruster dans sa peau tels des couteaux. Trois mots, trois secondes, timing de merde. Souffre, L-C. Souffre, d’être arrivé huit ans trop tard. I want you to fall apart as i did.

Why do you care so much ? Elle voulait juste la vérité. Ces mots qu’il ne pouvait pas dire, ces mots qu’elle ne pouvait pas entendre ni même penser depuis ce jour sur le toit. Au fond, elle savait qu’il ne les prononcerait pas, qu’il ne les prononcerait sans doute jamais. Elle n’y croyait pas, cela faisait longtemps qu’elle n’y croyait plus. Son nom sur ses lèvres, son souffle chaud sur son visage, bien trop proche. Cette étincelle, dans ces yeux, dont elle avait rêvé tant de fois. Elle connaissait la réponse à sa question avant-même qu’il ne continue, avant même qu’il ne l’achève. Elle savait pourquoi ça le touchait autant. Elle savait qu’elle ne pouvait pas continuer, qu’ils ne pouvaient pas continuer. Un bon ami. Trois mots, encore une fois, à croire que quelqu’un, là haut, dans ce foutu paradis qui n’existait pas, se moquait d’elle. Un sourire s’esquissa sur ses lèvres, sourire moqueur, sourire de merde, alors qu’à l’intérieur, la colère coulait tel un poison dans ses veines. You’ll lose it all. Son sourire se mua en rire, une fraction de seconde. Puis, elle recula d’un pas, leva les yeux, le défiant du regard. Ses mains tremblaient, son cœur explosait. Toujours, et sans doute à jamais. « Tu veux juste être un bon ami ?! Gaulthier, on est plus des amis, on ne le redeviendra jamais, tu le sais tout comme moi, si seulement t’arrêtais de te voiler la face. Et n’essaie même pas l’excuse ridicule du « je veux te protéger ». Merci, très gentlemen de ta part, L-C. Mais j’ai plus 13 ans, je peux me démerder toute seule. Je l’ai très bien fait ces huit dernières années. Elle passa une main dans ses cheveux, remettant en place une mèche blonde lui cachant les yeux. Le vent s’était levé, et, dans sa jupe bien trop courte, elle frissonnait presque. Pas plus de froid que de colère, cependant. Alors qu‘elle s‘apprêtait à continuer à l‘incendier, il saisit sa main, et les mots qu‘elle souhaitait prononcer s‘envolèrent, s‘échappèrent dans le vent sans qu‘elle ne puisse les retenir. Oubliée, la colère, noyée par le trouble qui l‘envahissait dès lors qu‘il la touchait. Tétanisée, elle se laissa faire, laissa ses doigts glisser le long de son torse nu sans esquisser le moindre mouvement de recul, sans s’approcher non plus, ses yeux perdus dans les siens, son cerveau semblant avoir perdu toutes ses capacités de penser. Elle laissa ses doigts jouer avec les boutons de son haut quelques secondes, incapable de réagir, incapable de le repousser. Elle ne connaissait que trop bien cette lueur dans ses yeux, cette étincelle de défi que tant de fois elle avait vu briller. Elle ne pouvait pas le laisser gagner. Une, deux, trois fois, elle se le répéta pour elle-même ; mais les mots s’évanouirent alors qu’elle comblait la distance qui les séparait, que sa main remonta le long de son torse pour aller se glisser dans sa nuque, que ses lèvres se posèrent sur les siennes. Encore une fois. Stop it, now, l’alarme explosait dans ses oreilles, pourtant elle ne le lâchait pas, lui offrant le baiser de la dernière chance, avec une telle ardeur et passion qu’on aurait dit qu’elle s’apprêtait à mourir. La jeune femme s’éloigna aussi brusquement qu’elle s’était approchée, ses mains le lâchant, brûlées par sa peau. Okay, juste un moment de faiblesse, dirons-nous. C’était entièrement de sa faute, si elle ne parvenait pas à se contrôler en sa présence. Elle détestait cela, elle le détestait, il la mettait hors d’elle comme personne d’autre. Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas le laisser gagner. Hors de question qu’elle le lui dise, hors de question qu’il la brise à nouveau. If you want me, you have to say the words. I’m not gonna say it. Never. Again. Le souffle court, elle secoua la tête. J’ai plus 13 ans, murmura-t-elle comme pour elle-même, comme pour essayer de se convaincre qu’il n’y avait plus rien, plus aucun sentiment. Je t’ai demandé de pas foutre le bordel dans ma vie, L-C. » reprit-elle plus fort, levant les yeux. Je te l’ai dit, donc arrête de faire le con, ouvre ta gueule et dis quelque chose, continua-t-elle silencieusement, ses yeux ne le quittant pas une seconde. En attendant, c’était elle qui se jetait sur lui pour le rejeter ensuite. Nevermind, tu mérites bien de souffrir un peu, puisque tu ne dis rien. Un, deux, trois. Puis elle tourna les talons, entrant dans sa chambre, son regard parcourant la pièce, cherchant, espérant presque tomber sur ces petits mots signés de sa main, gardés dans une boite ouverte sur son bureau. Un, deux, trois pas en direction de la porte. Elle était prête à partir, à le laisser derrière elle pour de bon. A contrecœur, réalisait-elle en sentant à nouveau ces palpitations au creux de sa poitrine. Ils devaient pourtant cesser de jouer, elle n’était plus une adolescente amoureuse ; bien qu’elle ne savait toujours pas que faire de ces sentiments, comment s’en débarrasser, comment s’en sortir. Peut-être resterons-ils éternellement là, même après la rupture, après la séparation, après huit années de plus. Comme une partie d’elle. Comme lui, des années plus tôt, semblait faire partie d’elle aussi.
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MessageSujet: Re: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] EmptyDim 27 Mai - 4:25

Sa réponse me laissa littéralement sans voix, sans pour autant me décontenancé, j'avais l'impression qu'un volcan se trouvait à l'intérieur de ma poitrine prêt à entrer en éruption en un instant. J'aurais aimé pouvoir lui sortir les pires horreurs, lui dire que je ne voulais plus jamais la revoir et qu'elle n'était qu'une garce qui s'amusait avec moi comme elle avait du le faire par le passé d'ailleurs... je commençais même à douter qu'elle ait eu un jour des sentiments pour moi, c'était certainement un caprice de diva à l'époque, elle me voulait pour elle et que personne d'autre ne puisse avoir de droit sur moi, et son désir de possession s'était traduit par le prononcé de ses 3 mots, des mots oui ils n'étaient que des mots elle ne devait sans doute pas les penser d'ailleurs, j'étais un véritable fou pour croire qu'une personne pourrait m'aimer un jour. J'avais toujours vécu avec la sombre idée que je finirai probablement dans un mariage sans amour, car une fille ne pourrait pas s'intéresser à moi pour autre chose que mon esprit et mon physique, ma personnalité d'homme froid et presque cynique H24 n'était pas exactement l'archétype du prince charmant auquel rêvent secrètement toutes les petites filles du monde et même les plus grande d'ailleurs. Autumn n'avait jamais du rêver à ce genre de vie et pourtant, en tant que fille qui se respecte, elle attendait un minimum de niaiserie probablement dans un couple, afin d'être certaine que l'être aimé lui portait cet amour en retour, mais j'étais presque handicapé dans ce domaine, je me doutais que mon sale caractère pouvait me faire passer à côté de la joie de la tenir dans mes bras et de pouvoir rire avec elle à longueur de journée sans me soucier du lendemain, mais je n'y pouvais strictement rien, je n'allais pas changer pour elle et elle ne ferai sans doute pas de concession pour moi, nous étions comme dans une impasse tous les deux. Je passais une main dans mes cheveux avant de la laisser retomber négligemment sur le côté de mon corps, évitant à tout prix son regard, je ne voulais pas, je ne pouvais pas l'affronter après qu'elle m'ait avouer à demi-mot que désormais je n'étais plus le seul homme de sa vie, non elle semblait avoir trouvé chaussure à son pied et si sa se trouve elle n'annulerait jamais ce foutu mariage avec cet enfoiré... j'espérais ne plus avoir à repasser à la confrérie car la seule vision de leurs deux mains se tenant aurait pu me faire perdre mon sang froid et m'inciter à le provoquer en duel, tout cela à coup de poing dans la figure. Je ne voulais pas en arriver là, je n'étais pas un sauvage j'étais un homme de classe, mais parfois l'amour vous fait faire de bien drôles de choses, oui je pouvais maintenant l'avouer, j'étais amoureux d'elle, d'ailleurs depuis le jour où elle me l'avais avoué très certainement, elle m'avait fait prendre conscience de sentiments, d'émotions que j'ignorais même posséder, et bien qu'à une époque je les voyais comme le mal incarné, aujourd'hui elles étaient surtout pour moi source de tristesse. Tu ne sais pas ? Eh bien moi pourtant ça me paraît clair, je ne vois pas ce que tu fais encore ici, va donc le retrouver si il te plaît tant que ça, il n y a rien qui te retiens... j'étais piqué au vif, à vrai dire je n'avais même plus envie de lui parler et pourtant mon corps était inexorablement attiré vers le sien, mes mains avaient juste envie de parcourir ses courbes si parfaites que je connaissait désormais comme ma poche, je voulais la prendre contre moi, sentir son odeur suave et enivrante envahir mes narines doucement, me faisant presque défaillir de plaisir et de bonheur. Je n'avais jamais rien ressenti de semblable auparavant, c'était une sensation extraordinaire et c'est surtout pour cela que j'avais compris qu'elle était la fille, la femme qu'il me fallait dans la vie, nous avions vécu tellement de choses tous les deux que le simple fait de concrétiser cela par l'acte d'amour avait fait s'embraser un feu jusqu'alors endormi. Bref il fallait que je pense à autre chose, je ne pouvais pas céder à son vulgaire chantage et me mettre à lui faire une déclaration des plus niaises pour que nous vivions un amour passionné et que cela dure jusqu'à la fin des temps, non nous n'étions pas comme ça et ce qu'elle me demandait était impossible. Elle savait d'ailleurs très bien qu'elle n'obtiendrait pas ce qu'elle voulait, elle cherchait à me déstabiliser, à me faire mal en un sens et tout cela parce que j'avais rejeté ses avances il y a longtemps... non mais quelle garce, quelle magnifique garce.

Et voila, elle partait au quart de tour, j'avais à peine essayé de faire l'autruche et de calmer le jeu qu'elle me reprochait à nouveau ce qui s'était passé, je n'y croyais pas on devait certainement être filmé pour la caméra cachée non ? Moi avoir ce genre de discussion avec une fille ? J'avais bien du mal à y croire mais pourtant c'était en train d'arriver. Je n'essaie pas de me voiler la face comme tu as l'air de le penser, j'ai bien compris que tu n'avais plus les mêmes sentiments à mon égard, en fait si tu ne ressens plus d'amitié pour moi et qu'il n y a plus d'amour non plus, qu'est ce que je suis pour toi hein ? Une distraction le temps que tu décides si oui ou non ton mariage est voué à l'echec ? Non parce que si c'est ça dis le moi directement on se fait ça vite fait sur le lit et ensuite tu pourras y aller ! J'étais dur dans mes mots, oui mais je voulais la faire réagir, je n'en pouvais plus de ce petit jeu où l'on passe tout sous silence et où tout le monde fait semblant. Je voulais que nous nous disions enfin la vérité, je voulais surtout être certains que je ne faisais pas fausse route en disant qu'elle tenait encore à moi, car pour elle nous n'étions plus des amis... étais--ce la haine qui avait pris le pas sur l'amitié et non l'amour ? J'avais tout à coup peur, oui pour la première fois de ma vie j'avais peur qu'elle me délaisse pour un autre, je n'acceptais que moyennement la position dans laquelle elle me mettait, cette fille me rendait décidément fou... Je soupirais finalement tentant une dernière fois une approche, il fallait bien que je fasse quelque chose, et tout ce qui me venait en tête c'était le sexe, lui faire oublier la raison de notre dispute tout en la gavant d'images plus lubriques les unes que les autres, ses mains posées sur mon corps et nos bouches venant se toucher lentement. Elle se laissait faire docilement, j'avais réussi mon entreprise à vrai dire j'étais moi aussi décontenancé par le fait qu'elle me faisait un effet impossible à décrire, lorsque j'étais avec elle je n'avais plus le contrôle de rien, ni de mes mouvements ni de mes pensées, tout ce à quoi je pouvait rêver et aspirer c'était son plaisir et surtout notre plaisir commun, car je ne voyais plus nos deux noms séparément, ils étaient comme associés dans toutes les activités que je nous imaginais faire, que ce soit du sport dans le parc un dimanche matin, ou l'organisation d'une dîner en l'honneur de nos fiançailles. Non je ne venais pas sérieusement de penser à cela, je devais vite bien vite me ressaisir si je ne voulais pas déraper et la laisser pénétrer ma muraille si solide jusqu'à présent. Malheureusement j'étais déja en train de commencer à la déshabiller, mais ce fut-elle qui décida de mettre fin à mon manège et de s'éloigner après m'avoir donné un baiser presque passionné mais dans lequel je ressentais toute l'amertume qu'elle avait contre moi. Je ne sais plus quoi penser avec toi, tu joues avec moi Autumn, et pas l'inverse, tu me souffle le chaud puis le froid et encore le chaud... merde décide toi ! Je me retournais posais les mains derrière ma tête en signe d'agacement et surtout d'impuissance face à la décision qu'elle ou moi devions prendre, un de nous devait céder à la tentation et se laisser aller à l'amour pour que l'autre suive, mais qui aurait le cran de se jeter à l'eau ? Tu les veux tant que ça tes stupides trois mots ? Tu sais ce que je ressens pour toi, je n'ai pas à justifier mes sentiments, mais si tu veux avoir une chance de les entendre pourquoi est ce que tu ne viendrais pas avec moi à ce foutu bal de la fac ? Peut-être qu'au détour d'un verre tu arriveras à me les arracher qui sait ? Je la regardais maintenant avec un sourire sur les lèvres, a vrai dire je la défiais, je voulais voir si elle saisirai la perche que je lui tendais, c'était une des seules solutions pour nous deux, elle devait nous donner l'occasion de nous retrouver officiellement pour que je puisse enfin être certains que je ne m'engageais pas dans une voie sans issue, qu'elle n'allait pas me laisser à la première occasion ou pour le premier débile qui lui demanderait sa main... Enfin j'attendais le coeur lourd une réponse à ma question posée sur le ton de la rigolade en espérant qu'elle ne serait pas aussi dévastatrice que l'avait été mes retrouvailles avec elle. Depuis son retour dans ma vie j'avais l'impression de retomber dans le fameux engrenage de l'imbécile amoureux que chacun a connu au moins une fois, et ça ne me plaisait guère mais bon, si elle était la bonne au moins je serai bientôt fixé.
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MessageSujet: Re: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] EmptyDim 3 Juin - 23:06

There’s a thin line between love and hate. Ses pas semblaient la mener d’un côté puis de l’autre de la ligne, chaque seconde qui s’égrenait était un pas dans une direction, puis dans l’autre ; chaque mot qu’elle prononçait était un poison qu’elle voulait lui faire avaler jusqu’à ce qu’il en crève ; chaque parole était un fragment qui semblait se détacher d’elle, fragment de toutes ces choses qui bouillaient en elle, qu’elle avait si longtemps rejetées dans un coin de son esprit et qui, subitement, resurgissaient avec la force d’une tornade, dévastant tout sur son passage et laissant un flot d’incompréhension et de souffrances derrière elle. Elle ne voulait même pas répondre à ces questions, elle ne voulait même pas rester ici une seconde de plus, elle ne pouvait plus plonger ses yeux dans les siens et prétendre qu’il ne la tuait pas, lentement mais sûrement. Pourtant, elle ne pouvait pas partir, elle ne pouvait pas le lâcher des yeux, elle ne pouvait pas enterrer, oublier, noyer cette partie d’elle-même qui avait explosé sur cette plage il y a huit ans, lorsqu’ils s’étaient écroulés sur le sable et qu’il avait plongé ses yeux dans les siens comme pour la première fois. Alors non, elle lui répondait qu’elle ne savait pas, qu’elle ne savait plus ; elle voulait voir la souffrance gâcher ces traits qui avaient hanté ses rêves trop longtemps après la séparation. Les années passées auraient du panser ses plaies depuis un long moment maintenant, elle en était conscience. Mais il y avait quelque chose d’indescriptible entre eux qui, tout ce temps, l’avait sans doute empêché de tourner la page. There are some guys you cannot get over with that easily, i guess. Alors oui, elle lui en voulait d’être encore là, devant elle ; elle lui en voulait de tout, de rien ; elle s’en voulait en fait surtout à elle-même. Elle s’était reconstruite plus forte que jamais à cause de lui, et, huit ans après, il la brisait comme rien. Il restait sa pire faiblesse. Mais ça, plutôt crever que de l’admettre. Ils étaient dans la pire impasse, et pourtant, ils continuaient et continueraient longtemps à se pousser contre le mur, attendant désespérément que l’un d’entre eux craque. Ce petit jeu pouvait durer des secondes comme des années ; ils pourraient ne jamais s’arrêter, trop fiers pour parler, trop cons pour le dire, trop stupides pour agir. Deux âmes-sœurs un pied dans le passé, un dans le présent, s’aimant tellement qu’ils ne le supportent pas. Trois mots crachés à son visage, mots de merde lui affirmant son incertitude, mots qui traduisaient l’étrangeté de la situation s’étant mise en place entre elle et le hermès-cador depuis plusieurs semaines désormais. Mots souhaitant le faire souffrir, le faire mourir. Pourquoi restait-elle, pourquoi était-elle incapable de penser et d’agir rationnellement. Elle avait tellement besoin de lui, sans même en comprendre les raisons, et elle en crevait. Lui aussi, il souffrait, elle le savait, elle le sentait. Impasse, impasse, pourtant, elle s’obstinait à l’écraser contre ce putain de mur, elle ne pouvait pas faire autrement. « Tu veux savoir ce que je fous ici ? Putain, c’est à toi de me le dire, lc. Pourquoi t’es si énervé, merde. Pourquoi t’agis comme une gamine de 15 ans qui a été trompée par son mec ? Come on, tu vaux mieux que ça, on le sait tous les deux. A la base, c’est pour ça que je suis là, j’attendais juste tes putains d’explications, que tu me donnes une raison de merde pour expliquer cette soudaine folie au téléphone. Tu sais quoi, nevermind. J’obtiendrai jamais de réponse, je devrais le savoir. »


Et il osait lui lancer à la figure l’excuse des amis ; elle ne pouvait y croire. Ses ongles s’enfoncèrent dans la paume de sa main alors que les mots se bousculaient hors de sa bouche, comme d’habitude. Non, la douleur était bien présente, les couteaux qu’il lui lançaient lui lacéraient la peau bien trop violemment pour que ce ne soit qu’un rêve. Oh, LC, qu’Est-ce qu’on est devenus, t’imaginais-tu ainsi ce sur balcon, il a huit ans, au moment où l’on pensait que le monde s’offrait à nous et que rien ne serait capable de nous séparer . Pas moi. C’était tellement facile, de laisser la colère l’envahir, prendre le dessus sur tous ces sentiments incompréhensibles qui bouillaient en elle. Il faut dire que LC avait décidément un don pour l’énerver ; déjà lorsqu’ils étaient adolescents, ils s’engueulaient pour des stupidités avant de se réconcilier, terminant toujours la nuit allongés sur la plage, les yeux rivés dans les étoiles, à rire tout en vidant les bouteilles les plus chères du cabinet de la famille Levy-Carcenac. And the flashbacks hurt… Les souvenirs s’estompèrent peu à peu devant ses yeux, alors que les paroles dures de Gaulthier s’infiltrèrent en elle à nouveau, petits serpents venimeux flirtant avec sa peau, la chatouillant, prêts à l’achever dans la seconde, la paralyser, la tuer d’un seul mouvement de travers. Ils jouaient à un jeu dangereux, il y aurait des blessés. Pourtant, ils continuaient, ils espéraient peut-être que le mur s’effondre. Mais cela relèverait du miracle. Un rire moqueur s’échappa d’entre ses lèvres. Elle ne pouvait pas croire qu’il lui demandait ça ; elle ne pouvait pas croire tout ce qu’elle parvenait à lire entre les lignes. Merde, arrête de te battre pour une cause perdue, il suffit de quelques mots pour que tout s’arrange. Elle le savait, il suffisait de quelques mots pour qu’elle obtienne ce qu’elle désire, ce qu’ils désiraient peut-être tous les deux depuis qu’ils avaient quinze ans. Pourtant, elle ne pouvait pas s’arrêter, elle ne pouvait pas le laisser gagner. C’était au-dessus de ses forces. Alors, une distraction, hein. Be a bitch ‘til the end, elle en était bien capable. Répondre oui, dire qu’elle ne l’utilisait que pour le sexe, then bye-bye. Le pousser jusqu’au bout de la falaise, merde, qu’il se décide à sauter ou à se casser de sa vie à jamais. Les mots s’échappèrent, poison brûlant, incontrôlable. « Une distraction ? Tu sais quoi, c’est exactement ça, une putain de distraction. C’est pour ça que je suis toujours là, à attendre comme une conne, alors que j’aurais pu te sauter dessus depuis une dizaine de minutes déjà. Je croyais que tu me connaissais mieux que ça, LC. Si c’était juste ça, une distraction, j’aurais déjà obtenu ce que je voulais et je me serais cassée d’ici. Alors non, t’es pas une distraction, je reste parce que, malgré tout ce qu’il s’est passé, tu comptes toujours pour moi. » Cette fin, elle ne l’avait pas prévue, pas souhaitée. Son regard échappa au sien quelques longues secondes, durant lesquelles elle ne parvint à relever la tête, à penser autre chose qu’à ces mots défilant en boucle dans son esprit. You still matter. Pourquoi fallait-elle qu’elle crache les pires mots dans ces instants, pourquoi ne parvenait-elle jamais à se contrôler, pourquoi, pourquoi.

Non, elle ne pouvait pas résister, il était et resterait sans doute sa pire faiblesse. Sa main glissant sur sa peau, et elle ne pouvait croire qu’elle était parvenue à vivre toutes ces années sans lui ; elle ne pouvait croire qu’il pouvait transformer sa vie en un bordel sans nom d’un simple baiser. Elle ne savait même pas si elle s’en amusait, au fond, si elle avait posé ses lèvres sur les siennes pour qu’il souffre, pour jouer, encore et éternellement à ce petit jeu mortel ; ou si elle l’avait fait pour elle. Pour sentir cette brûlure encore une fois. Ses lèvres contre les siennes, ce baiser qui se prolongeait trois secondes de trop, était d’une telle ardeur qu’elle ne savait même plus si c’était de la frustration, de la haine, ou l’expression de ce désir qui la dévorait, avait grandi avec le temps, et devenait bien trop grand pour rester caché au fond de ses entrailles. Non, elle ne pouvait pas continuer à lui donner ce qu’il voulait, elle ne pouvait pas le laisser gagner, hors de question que ses mains glissent sur sa peau une seconde de plus. Elle s’éloigna, elle ne savait même pas si elle jouait ou non, elle ne savait plus rien. Non, elle non plus ne savait que penser, que faire de ces sentiments qui la dévoraient de l’intérieur. Elle lui tourna le dos, ne pouvant supporter de le regarder une seconde de plus, le sol semblait brûler ses pieds nus, l’empêchant de rester une seconde de plus sur ce balcon. Des reproches. Evidemment, elle en attendait à la pelle, son comportement était tout, sauf celui d’une amie. Don’t care, i don’t fucking care anymore, elle ne voulait plus qu’ils ne soient des amis, même pas friends with benefits. Hors de question. Ses yeux se posèrent un peu partout dans la chambre du jeune homme, à la recherche de souvenirs, de quelque chose à quoi se raccrocher, un morceau de passé qui les empêcherait de sombrer. Mais il n’y avait rien. Il lui demandait de se décider, le pauvre, il pourrait attendre. « Tu les veux tant que ça, ces trois mots ? » Ses paroles s’enfoncèrent dans sa chair, la liquéfièrent sur place, brutalement, elle s’arrêta, fit volte face, pour s’arrêter sur son putain de sourire. Oh, LC, you’re the one playing with me right now. Sa colère qui s’était doucement ternie se raviva brutalement, elle battit des cils deux longues secondes, temps de réaction bien trop long. « Je t’ai rien demandé, surtout pas ces trois putain de mots, LC. C’est toi qui m’a appelée, je suis venue, point barre. Je voulais juste comprendre pourquoi ça t’énerve autant, toute cette histoire. Tu m’emmerdes, là, sérieusement. Elle s’approcha d’un pas, ses yeux rivés dans les siens, étincelant de colère, brillant de ce sentiment qui ne l’avait toujours pas quittée. Je suis pas la seule à jouer ici, alors arrête de faire ta victime. Non, elle ne savait pas ce qu’il ressentait pour elle, et jamais elle ne lui avait demandé ces trois mots. C’était aussi difficile pour l’un, que pour l’autre; mais merde, pas besoin de trois mots de merde pour exprimer ce qu’il ressentait, ce bloc de glace. Un rire la saisit à nouveau, une fraction de seconde, alors qu’elle les imaginait au bal de fin d’année ensemble. Comme si cela était possible, comme si ce bonheur était à portée de main. Cette vision, cet idéal était une bulle de savon, aussitôt qu’ils désireraient l’attraper, elle éclaterait entre leurs doigts. Non, merci, pas besoin d’un verre ou deux pour te les arracher, j’en ai même pas envie, tu vois. Menteuse, menteuse, menteuse. T’es juste trop con pour te l’avouer à toi-même, pensa-t-elle, alors qu’au fond, elle était dans la même situation. Alors quoi, on est condamnés à s’aimer comme ça. Un plan commençait, pourtant, lentement à s’esquisser dans sa tête. La proposition d’Asher, le bal, l’électrochoc, ou la fin de tout. Parfait. De toute manière, je suis déjà prise. Too little too late, LC. On verra ce que tu penses de moi au bras d’un autre. D’un troisième, tiens, pour remuer un peu plus le couteau dans ta chair. Let’s see what happens then. Elle leva les yeux au ciel, avant de se rapprocher d’un pas de plus. Alors quoi, maintenant ? Tu crois qu’il y a encore quelque chose à sauver ? Puisque tu ne veux pas dire ce que tu ressens, parce que non, je n’en ai aucune idée, ajouta-t-elle pour elle-même. Anyway, t’as raison, j’ai aucune idée de ce que je fous ici maintenant ; puisque je « joue » juste avec toi et que le pauvre petit garçon que tu es ne peux pas le supporter, et que tu ne peux même pas m‘expliquer pourquoi. A plus, L-C. Elle fit un pas en arrière, sans le quitter ses yeux. Et n’ose même pas m’appeler comme ça à nouveau, et me laisser partir avec plus de questions que je n’en avais en arrivant. » Elle le regarda pendant ce qui lui sembla être une éternité. Le gazouillis incessant des oiseaux, le bruit des voitures circulant sur la route au loin, son portable abandonné dans sa voiture sonnant, tout semblait insignifiant aux côtés des battements furieux de son cœur, impossibles à arrêter, impossibles à contrôler. Love unspoken is the loudest sound of all.
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MessageSujet: Re: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] EmptyLun 11 Juin - 3:16

Non mais qu'est ce qu'elle voulait de moi sérieusement ? Que je devienne une espèce de guimauve, un niais sans intérêt et que je me mette à genoux devant elle pour lui promettre monts et merveilles ? Elle avait du voir la vierge c'est bizarre comme le mariage avait fait d'elle une véritable potiche, elle devrait sérieusement penser à suivre une thérapie car à ce niveau là je ne pouvais plus rien faire pour elle. Je secouais la tête avant de venir me poser sur mon lit tranquillement, je ne l'écoutais plus que d'une oreille, d'ailleurs je ne comprenais toujours pas comment nous avions pu en arriver à parler de ça, je commençais à croire sérieusement que ce coup de fil avait été une erreur et maintenant elle devait certainement se dire que j'allais lui faire une déclaration, lui demander de divorcer car il n y avait que moi qui pouvait la rendre heureuse... En vérité c'est ce que je pensais, nous étions fait pour être ensemble, nous avions une alchimie que personne ne pouvait contrer, et à l'image de Dawson et Joey nous avions la faculté d'être à la fois les meilleurs amis du monde et aussi les amants les plus dévastateurs de la planète. Lorsque nous étions proches l'un de l'autre, une espèce d'attraction que nous ne pouvions pas contrôler nous rapprochait l'un de l'autre, cela depuis que nous avions goûté au pêché défendu cette fameuse fois dans l'ascenseur. Auparavant je n'avais jamais pensé à elle comme à une petite amie potentielle, non au contraire c'était même vers elle que je me tournais lorsque je choisissais une fille pour cible afin qu'elle me donne le maximum d'informations sur elle et que je puisse coucher avec elle sans avoir peur qu'elle ne finisse par s'attacher comme une groupie à ma personne. Mais aujourd'hui je me retrouvais dans le rôle de la groupie, j'avais besoin de la sentir près de moi c'était d'ailleurs surement pour ça que je l'avais appelé aussi en colère, pour être sur qu'elle vienne, qu'elle soit là devant moi, prête à s'offrir à moi comme au premier jour... j'étais un peu partagé entre l'envie de son corps que je ne pouvais contrôler, et l'envie de combler son coeur qui me donnait presque envie de vomir, jamais o grand jamais je ne pourrais lui révéler ce secret qui me brûlait les lèvres, j'attendais qu'elle fasse le premier pas, qu'elle me dise à nouveau qu'elle m'aimait comme cette fameuse fois sur le toit de ma maison, où tout avait basculé. Malheureusement j'avais bien l'impression qu'elle attendait la même chose de moi et cette situation nous mettait dans une espèce d'impasse que nous ne pouvions simplement pas éviter, il fallait que nous trouvions un compromis mais je n'avais pas d'idée qui me venait en tête, à vrai dire je n'avais qu'une seule envie c'était qu'elle parte, qu'elle sorte de ma vie et de mon champ de vision pour l'instant afin de me laisser faire le point.

"tu comptes toujours pour moi"... à ces mots mes yeux se relevèrent plein d'espoir vers la jeune fille qui évitait soigneusement mon regard, je ne pouvais m'empêcher de me dire que même si rien n'avait commencé entre nous, tout pouvait arriver, nous étions comme deux électrons libres au milieu d'une pièce qui sont condamnés à ne jamais pouvoir se toucher, comme chacun sait les opposés s'attirent, or nous étions du même acabit elle et moi. Nous avions tout fait dans le désordre, commençant par coucher ensemble avant même de pouvoir mettre un mot sur notre relation, aujourd'hui nous étions tous les deux dans la confusion la plus totale, elle qui s'était marié au premier idiot qui passait et moi qui continuait de faire o'insensible et de coucher avec toutes les filles qui me passaient sous la main... j'avouais ne pas être très malin sur le coup mais je n'avais pas encore trouvé d'autre moyen, le sport mis à part, d'oublier que je pouvais moi aussi ressentir des choses telles que l'amour, la compassion et toutes ces conneries... Tu sais que si je compte pour toi tu as une bien drôle de façon de me le montrer, tu devrais te faire mettre enceinte la prochaine fois peut-être que ce sera la preuve que tu veux m'épouser si je suis ta logique, non ? J'étais vert de rage, mes sentiments se mélangeaient dans ma tête et je ne pouvais plus dire si j'avais envie de l'embrasser ou de la jeter par la fenêtre, elle était ma Némésis, celle qui pouvait faire de moi un pion comme un soldat de pierre, et je ne voulait me laisser influencer par nul autre que moi même ce qui posait un sérieux problème. De toute façon je ne t'aurais pas donné ce que tu veux, là tout ce dont j'ai envie c'est de foutre mon poing dans ce mur tant je suis agacé de voir qu'on en revient toujours à la même chose. Je roulais des yeux, complètement exaspéré par son comportement, je voulais qu'elle parte mais je ne savais pas comment la mettre dehors, je me levais donc pour me retrouver à nouveau face à elle, posant une main sur son bras ce qui me fit comme un électrochoc. A nouveau j'étais envahi d'une vague de désir incontrôlable et je voulais l'embrasser, la serrer contre moi pour ne jamais la laisser partir, c'est pourquoi quelques secondes plus tard je relâchais mon étreinte légère pour baisser la tête, presque honteux d'avoir pu à nouveau ressentir tout cela pour elle.

Dans un dernier espoir, je lui balançais soudain une invitation bidon à ce fameux bal qui allait avoir lieu très bientôt, j'espérais qu'elle ne me rejette pas et que nous pourrions profiter de cette soirée pour mettre les choses à plat, malheureusement elle me ris presque au nez tout en m'annonçant qu'elle avait déjà trouvé un prétendant pour l'escorter. Je bouillonnais intérieurement mais je laissais les choses couler, je n'avais plus la foi ni l'envie de me battre pour elle, tout ce que je désirais c'était de me battre contre elle, de lui prouver que je n'avais pas besoin d'elle, c'est pourquoi j'irais évidemment à ce bal accompagné d'une fille a la beauté plus qu'époustouflante et que je ferais tout pour la rendre la plus jalouse possible. Je ne voulais plus la jouer cool avec elle puisqu'elle ne semblait pas comprendre la manière douce, j'allais lui montrer à quel point elle avait besoin de moi et à quel point j'étais essentiel à sa vie, et une fois qu'elle s'en serait rendu compte... je la laisserai tout simplement sur sa faim. J'étais le genre de mec machiavélique qui pouvait réprimer ses envies sexuelles au profit de ses plans les plus tordus, et aujourd'hui tout était planifié dans ma tête, elle pouvait faire la maligne et me toiser du regard, cela ne changerait rien au fait que bientôt elle serait aussi soumise que toutes les autres, et si elle tenait vraiment à me tester elle comprendrait bien vite que j'étais toujours le même Gaulthier qu'elle avait connu en France, un salaud notoire. Elle m'avait fait sortir hors de mes gonds et pourtant je me devais de garder une mine calme, c'est pourquoi j'enfilais bientôt un t-shirt et un short pour éviter toute tentation, après tout elle n'avait plus le monopole de ce corps d'apollon que je m'étais sculpté au fil du temps. Tu sais quoi ? Ca ne me surprend même pas de te voir jouer les petites filles capricieuses, tu es seulement en colère que pour une fois quelqu'un ne veuille pas te donner ce que tu veux, eh bien laisse moi te dire une bonne chose, il va t'en falloir de la patience avant que tu ne me vois te dire ces trois putain de mots ! Maintenant va t-en de chez moi, de toute façon je peux tout à fait me débrouiller sans toi, comme tu l'as si bien souligné tu es "déja prise". Je la regardais avec un regard noir, la voyant déja se diriger vers le balcon pour redescendre comme elle était arrivée. Et toi n'oses même pas repartir comme tu es venue, je te prierai de sortir par la porte, tu as perdu le droit de passer par ma fenêtre à la minute où tu as décidé que nous n'étions plus amis. Je détournais la tête la laissant passer devant moi, elle s'en allait presque en colère, des questions plein la tête et me laissant pire que désoeuvré face à mon incompétence dans le domaine des sentiments.
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MessageSujet: Re: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] EmptyLun 11 Juin - 3:18

SUJET TERMINE :plop: :plop:
Merci à ma petite mangouste en sucre :mimi: hanwi G&A forever super man
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MessageSujet: Re: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] EmptyLun 6 Aoû - 22:37

corbeille.
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MessageSujet: Re: ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier] Empty

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