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i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier)

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MessageSujet: i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier) i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier)  EmptyMar 18 Déc - 22:58

“ There are all kinds of love in this world, but never the same love twice. ” (F. S Fitzgerald)





You can’t be leaving now, not after everything. You can’t leave. Des mots, laissés dans le vent, des semaines plus tard. Comme à l’accoutumée, ils se retrouvaient sur cette mauvaise pente, sur ce fil, acrobates prêts à s’écrouler, ensemble, ou un par un. Seul le silence avait accueilli cette faible plainte, si bien qu’elle avait douté, des jours durant, de les avoir même prononcés, et pourtant. La brûlure de tout ce qu’il s’était passé avait laissé des cicatrices sur sa peau, laissant ses doigts avec la sensation de manque de l’étreinte des siens, dès qu’elle esquissait le moindre mouvement. Trop intense, trop violente, trop soudaine, l’expression de tout ce qu’ils avaient manqué durant toutes ces années avait été trop forte pour qu’ils ne puissent la supporter, en une fois, en une nuit. L’alcool, les yeux dans le vague, la gorge sèche des mots qu’elle avait enfin osé admettre, six mois après le crash, elle avait sagement tourné le dos à tout ce qu’elle désirait depuis qu’elle avait quinze ans. Boulet à la cheville, cœur au bord des lèvres, brûlure de son regard dans son dos, elle avait senti toutes ces entraves à leur séparation ; malgré tout, elle avait continué sa route, de peur de succomber et de briser tous les accords qu’ils avaient préalablement passés avec ces personnes qui n’étaient pas censées faire partie de leur histoire, depuis le départ. Ces mots flottaient encore sur ses lèvres alors que ses yeux scrutaient le plafond, fascinés, et que son corps se forçait à rester immobile, alors qu’elle pouvait clairement percevoir la tension qui en émanait, du à la proximité du sien. Dans quelques heures, ils seraient à des milliers de kilomètres l’un de l’autre ; mais en cet instant, ils ne se trouvaient allongés qu’à quelques centimètres, leurs prunelles azur rivées au plafond, évitant de se rencontrer, leurs lèvres retenant avec peine le plus grand secret qui dévorait leur cœur depuis sept années désormais. Pendant une seconde, c’était presque comme si tout était revenu à la normale. Lorsqu’ils étaient amis, de simples amis, allongés sur son lit, leurs conversations ridicules se transformant en débats profonds où ils finissaient toujours par se battre, refusant de donner raison à l’autre. Mais tout avait changé. Dans quelques heures, seule la trace de son corps allongé resterait sur ces draps qu’il abandonnait, et l’espoir que le hasard les réunisse au coin d’une ruelle après onze heures du soir, pour l’une des ces disputes éternelles, se serait pour de bon évanoui. Ces secondes étaient les dernières qu’ils pouvaient partager. Il n’y aurait plus de baiser salé sous la pluie, plus de non-dits, puisque tout se terminait, enfin. Il n’avait pas appelé pour qu’elle vienne l’aider à faire ses valises, il ne l’avait pas appelée pour qu’elle lui fasse ses adieux. Elle était partie, sans un mot, les yeux emplis d’étincelles et l’estomac plus retourné que jamais, la dernière fois. Cette fois-ci, elle s’était pointée à sa fenêtre, comme si rien ne s’était passé, sachant pertinemment que c’était la dernière occasion de grimper à cette échelle, la dernière fois. D’un regard, ils s’étaient compris. Il n’y aurait pas de mention à ce qu’il s’était déroulé dans cette ruelle, pas de mention au souvenir subsistant de leurs lèvres jointes. Tu crains, pour faire tes valises, avait-elle dit alors qu’elle s’effondrait sur le sol de sa chambre. Sans un mot de plus, elle lui avait servi un regard désapprobateur en observant le désordre, et, une fraction de seconde, un sourire s’était dessiné sur ses lèvres. C’est la fin, mais c’est notre fin, laisse nous au moins être ensemble, pour cette fois. Il était temps, les aiguilles de l’horloge tournaient inlassablement, les minutes s’égrenaient, les avalant. Se redressant, elle contempla de longues secondes les valises qu’il avait préparées, et se maudit d’être venue. D’être ici, installée sur ce lit, à quelques centimètres de lui. De partir, avec elle, alors qu’il était censé retourner d’où ils venaient avec elle. C’était leur histoire, pas la sienne. « Tu vas oublier ça, LC. dit-elle, indiquant d’un léger mouvement de tête des cahiers éparpillés sur son bureau. Qu’est-ce que tu ferais, sans moi. » Un, deux, trois mouvements, il était descendu du lit, récupérait ses affaires, ouvrait sa valise. Bruit d’ouverture, de fermeture, brusque. Soudainement, les mots l’étouffaient. Elle n’avait pas bu, et son esprit était plus clair que jamais. Elle ne pouvait pas le regarder partir sans dire un mot. Elle ne pouvait pas continuer à essayer de l’atteindre, puis le laisser lui glisser entre ses doigts, grains de sable impossible à rattraper, simplement parce que ses dernières paroles sur ce toit, il y a sept ans, résonnaient encore en elle et lui enserraient le cœur, comme au premier jour. D’un mouvement brusque, elle se leva du lit. Leur fin était peut-être déjà signée et classée, dans l’un de ces tiroirs poussiéreux qui, des années encore, la hantera par les possibilités infinies qu’il renfermait. Une seconde, elle ferma les paupières, et l’image de celle qui n’était pas censée être sur leur tableau lui apparut, lui faisant lâcher les mots avant qu’elle n’aie le temps d’y réfléchir plus. « Je veux que tu restes. Les mots flottèrent entre eux pendant de longues secondes, cependant, alors qu’il posait ses yeux dans les siens, elle ne le quitta pas une seconde. Je ne peux pas te regarder partir, LC, reprit-elle, sa voix se brisant sur ces initiales si familières qui avaient forgé leur relation. Brisée, une once de colère persistant éternellement contre lui, elle poussa un soupir agacé, comme si tout cela était de sa faute. En un sens, cela l’était. Je..oublie. Fais comme si je n’avais rien dit. murmura-t-elle, amère. Prête à s’effondrer. Elle se laissa tomber sur le rebord du lit, glissa ses doigts quelques instants sur la couverture, comme si elle pouvait y imprimer sa marque. Mais cela ne servait à rien, il s’en allait, sans la moindre trace d’elle pour l’accompagner. Après tout ce qu’il s’est passé, je ne peux pas te laisser partir sans rien dire. Tu as toujours été, et restera mon meilleur ami, rien ne pourra le changer, et… Elle baissa les yeux, puis les releva, cherchant à affronter son regard le plus possible. J’aimerais que tu restes. Alors qu’elle ne l’avait pas quitté une seconde du regard, ses prunelles azur laissant paraître quelques perles argentées prêtes à s’écrouler sur ses joues, elle se rendit presque compte des mots qu’elle prononçait, et le lâcha, l’abandonna, secouant légèrement ses boucles blondes. Ce n’était pas juste de sa part de lui demander cela, maintenant, à l’aube de la fin de tout, elle s’en rendait bien compte. Piètres excuses, mais elle lâcha la dernière chose qu’elle avait sur la conscience, cette peur. Qu’il l’oublie, et aussi…Je ne veux pas que tu me détestes, Gaulthier. » Enfin, elle releva les yeux vers lui, l’ombre d’un sourire parut sur son visage. La vérité était, même s’ils avaient cru la vivre sur ce toit, il y a sept ans ; au bal, il y a six mois…elle ne pouvait s’imaginer la fin, leur fin. My best friend in the whole world is leaving tomorrow, and a big part of me wants him to stay.


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MessageSujet: Re: i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier) i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier)  EmptyMer 19 Déc - 18:27

Après moult discussions avec moi même, j'en étais arrivé à la conclusion qu'il était temps de partir, de quitter cette villequi ne m'avait fait que du mal depuis que j'y avais posé les pieds. J'avais commencé par laisser se dégrader ma relation avec ma famille, puis maintenant voila que je me mariais à la mauvaise fille pendant que celle que j'aimais était promise à un espèce d'abruti que je ne pouvais décidément pas encadrer. Mon existence à San Fransisco était bien chaotique et pour moi qui avait l'habitude de tout voir me sourire comme si j'étais un espèce de petit prince, c'était trop dur à porter. J'avais tout de même décidé de passer ma dernière soirée avec ma meilleure amie Autumn, qui était bien sur celle que j'aimais depuis tout ce temps malheureusement. Meleya, ma femme comptait probablement venir avec moi, je ne partais sans doute pas définitivement, il s'agissait plus d'un au revoir plutôt que d'un adieu mais au final c'était difficile de se dire que nous allions être séparés par tant de kilomètres. Un léger sourire vint se poser sur mes lèvres lorsque je vis la photo d'autumn et moi lorsque nous avions 8 ou 9 ans. Malgré tout, cela me déchirait le coeur de la voir, si bien que je me dépêchait de la ranger dans ma valise avant même qu'elle ne puisse la voir. Il y avait tant de souvenirs dont j'aurais aimé me débarrasser, tant de choses qui me faisait mal rien que d'y penser, sans que je ne puisse le montrer à qui que ce soit de peur de me faire lapider sur place. La jolie blonde était presque l'opposée de la brunette que j'avais pour femme en ce moment, et pourtant je me rendais compte au fur et à mesure que je les aimais toutes les deux, pas de la même façon certes, mais quand même. Autumn était mon âme soeur, c'était évident que nous étions fait pour être ensemble, comme taillés dans le même bois. Meleya, quant à elle, était une fille douce, gentille et ferait une mère exemplaire, l'épouse dont n'importe quel homme rêverait en somme, la femme et la meilleure amie à qui l'on peut se confier également.

La jolie blonde ne tarda pas à pointer le bout de son nez en passant par ma fenêtre comme elle avait eu l'habitude de le faire en France, cette échelle n'était plus là pour longtemps mais au moins nous pouvions avoir une fin digne de ce nom. Après nous être fait mal à de nombreuses reprises en nous reprochant tout ce qui allait mal dans nos vies, il était temps de mettre fin à cette mascarade qu'aucun de nous ne pouvait encore supporter, il fallait que nous grandissions tout simplement, et le meilleur moyen d'y arriver c'était de nous séparer, pour un temps. Après une petite séance d'un de nos films favoris, je décidais de me remettre à finir ma valise, je ne pouvais pas partir en laissant tout cela derrière moi, surtout qu'il était possible que je revienne rapidement comme il était possible que je ne revienne jamais. Finalement elle lâcha la phrase que je voulais entendre depuis un bout de temps maintenant, je restais un moment muet et abasourdi avant de pouvoir lui décocher un mot. Dis... tu aurais pu y penser avant que je termine ma valise, maintenant je vais être obligé de tout remettre à sa place. Je lui fis un léger sourire avant d'attraper les cahiers que je venais de poser soigneusement au dessus d'une pile de vêtement, mais elle ne tarda pas à revenir sur ces paroles. Comment veux-tu que j'oublie un truc pareil ? Je sais que c'est moi qui aurait du te dire la même chose il y a 7 ans je suis content que tu ais fait le premier pas... Je laissais ma valise pour venir me mettre face à elle, lorsqu'elle me supplia presque de ne pas la détester, je baissais la tête un instant, souriant bêtement avant de redevenir sérieux. Comment pouvait-elle même imaginer que je la déteste alors que tout ce temps je n'avais fait que l'aimer un peu plus chaque jours, seulement en ne lui montrant pas bien sur sinon cela aurait été trop facile de percer cette carapace qui était mienne depuis plusieurs années. Je ne pourrai jamais te detester, Autumn. Ce n'est pas faute d'avoir essayer d'ailleurs, tout ce temps où je te voyais avec lui, heureuse je t'en ai tellement voulu. Je vins ensuite m'asseoir face à elle, il était temps d'avoir cette grande discussion qui irait la convaincre que la meilleure chose à faire à ce stade de notre relation était de nous éloigner voila tout, de penser chacun de notre côté à notre avenir, sans y voir forcément l'autre. Et si ce n'était vraiment pas possible alors nous saurions, oui nous serions persuadés que notre amour était possible. Si je pensais que c'était la meilleure chose à faire je resterais tu sais, mais il est temps que nous sachions ce que nous pouvons faire l'un sans l'autre, il est temps pour moi d'essayer d'avancer... sans nous... je relevais la tête vers elle lui caressant doucement la joue. Ce chapitre est terminée, Autumn. Tu le sais aussi bien que moi. C'était bien triste de devoir la quitter ainsi mais malheureusement comme à toute bonne chose, il devait y avoir une fin.
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MessageSujet: Re: i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier) i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier)  EmptyJeu 20 Déc - 22:04

“ There are all kinds of love in this world, but never the same love twice. ” (F. S Fitzgerald)



Pour une fois, ses yeux ne pouvaient quitter les siens, et cette lueur habitant ses prunelles n’était pas l’éternelle étincelle de la peur de ce qu’il pouvait, allait, encore se passer entre eux, et où cela les amènerait. Au contraire, elle n’avait plus peur. Il partait, laissant derrière lui cette chambre poussiéreuse qu’ils auraient pu ruiner ensemble de souvenirs et d’éclats de rire, si seulement leur amitié était restée inchangée en sept années. Ils ne pouvaient pas continuer à vivre ainsi, à se poursuivre jusqu’aux impasses sombres à la tombée de la nuit, à s’avouer à demi-mot ces sentiments qui restaient entre eux, barrière invisible les séparant encore d’une consécration à laquelle ils n’avaient jamais osé rêver. Ils pensaient sans cesse mettre fin à cette histoire, puis ils réalisaient qu’il n’y avait pas de fin. Jusqu’à aujourd’hui. Dans une valise, cette photo d’eux et de leur amitié perdue, allait être emportée de l’autre côté de l’océan. C’était leur fin, cette fois-ci, à la fin de cette ruelle, ils ne se rencontreraient plus. Cette réalité l’étouffait alors que ses yeux se posaient sur cette chambre qu’elle n’avait que trop peu explorée, sur la silhouette de son meilleur ami qu’elle avait tant entrevue dans ces rêves, les jours ayant suivi sa déclaration sur le toit. Elle ne pouvait pas laisser cette histoire se terminer ainsi, le regarder fermer la fenêtre derrière elle sans un mot ; espérer que leurs chemins se croisent des années plus tard, et que, une main coincée dans celle de leur conjoints respectifs, leurs prunelles brillent encore au souvenir de ces mots qu’ils n’avaient pas su prononcer à temps. Oui, elle voulait qu’il reste. Le temps n’avait pas su guérir leurs blessures, alors qui disait que la distance y arriverait ? Il n’y avait qu’ensemble qu’ils pouvaient se guérir, et pour de bon. Il invoqua, une fraction de seconde, la possibilité de rester, et ce sourire qu’elle connaissait tant se dessina sur son visage, relevant ces lèvres qu’elle avait embrassées seulement quelques semaines plus tôt. Contrairement à lui, elle ne parvint à sourire en imaginant cette solution, lui, défaisant ses valises, s’allongeant sur le lit à ses côtés, et reprenant une conversation comme s’il n’avait jamais prévu de partir, comme si cette alliance ne lui enserrait pas l’annulaire, comme s’ils avaient quinze ans, simplement. Elle savait qu’il ne le ferait pas, elle le connaissait trop bien pour tomber dans le piège empli d’espoir qu’il lui tendait. Non, il fallait qu’il oublie que ces mots étaient une fois sortis d’entre ses lèvres, si seulement il en était capable. Quoi qu’il y ai encore entre eux, quoi qu’elle essaye de sauver, n’existait sans doute plus…ou n’en valait peut-être plus la peine désormais.

Le premier pas. Oh, évidemment, pourquoi était-ce toujours à elle d’esquisser ce maudit premier pas vers lui, alors que cela ne les amèneraient sans doute à aucune autre issue que celle qu’ils avaient connue il y a sept ans, par des adieux. Cette colère familière qui s’emparait d’elle lorsque le souvenir de cette nuit maudite la hantait, revint une seconde, mais elle garda la bouche fermée, pour une fois. Chaque mention du hermès-cador, du happy ever after qu’elle était censée vivre, lui faisait presque mal physiquement. Elle avait besoin de lui, aussi, elle en était consciente, avec tout ce qu’il s’était passé entre eux, tout ce qui les liait. Mais jamais elle ne pourrait avoir besoin de lui comme c’était le cas avec LC. Son meilleur ami, ce morceau manquant. It’s always been you, after all. Oh, il avait tous les droits de la détester, elle était en partie fautive du désordre qui régnait dans leur relation. Poussant un soupir, elle se laissa tomber sur son lit, les images de leurs dernières rencontres passant devant ses yeux, film en accéléré d'un puzzle dont les pièces ne semblaient jamais s'assembler correctement. Et pourtant, ces pièces formaient un tout, leur tout...« Ces derniers mois ressemblaient à un mauvais feuilleton télévisé... dit-elle doucement, secouant ses boucles blondes pour que les souvenirs s'estompent devant ses yeux. Mais je n'y aurai rien changé... Elle baissa les yeux, se demandant une fraction de seconde s'il réalisait les conséquences de ces mots. Toujours ces mots, dévastateurs. C'était leur feuilleton, simplement, il ne devait pas connaître de fin. Enfin, tu t'en vas, maintenant, » lâcha-t-elle un peu trop brutalement, comme pour essayer de se convaincre elle-même de cette dure réalité. Mais l’entendre mettre un point final à leur relation, enfin, la faisait souffrir bien plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Elle ne pouvait affronter son regard à nouveau, ces petites perles brillantes s’accumulaient bien trop rapidement au coin de ses yeux, et elle ne voulait surtout pas qu’elles s’écroulent devant lui. Sa faiblesse. Elle n’avait pas pleuré depuis des années, véritablement, et il la brisait, la froissait comme une feuille de papier. Après quelques secondes de silence, elle finit par lever ses prunelles azur vers lui, réalisant que, de toute manière, c’était la fin. Qu’il la voie faible maintenant, ou jamais. Ses yeux étaient emplis de larmes, qui cependant n’osaient pas glisser sur ses joues. Sa voix, brisée, s’éleva faiblement. « Tu crois en la magie, Gaulthier ? Tu sais, toutes ces histoires incroyablement ridicules…, ce n’est pas du tout mon genre, d’y croire. Un sourire parut sur son visage, moqueur, et elle secoua doucement la tête, essuyant une perle ayant finalement coulé. Après tout…regarde ma vie, c’est est un bordel incompréhensible. Mariée à 22 ans, mais que des souvenirs flous de ces instants…perdu quelque chose que je pensais ne jamais avoir. Il ne devait pas savoir ce à quoi elle faisait référence..et c’était tant mieux. Et nous. Impossibles à démêler, même après tout ce temps. Mais t’es toujours là, tu l’as toujours été, coincé dans cette partie de mon esprit, et..tu étais un peu ma magie. Un rire s’échappa d’entre ses lèvres. Le voir partir la rendait bien plus nostalgique et détruite qu’elle ne l’aurait pensé. Je crois que je veux simplement te dire que, tu vas me manquer, LC. » Cette prolifération de sentiments la mettait plus que mal à l’aise, et cette exposition soudaine, était pire que les lampadaires éclairant son visage il y a quelques semaines, et lui dévoilant au creux de ses prunelles azur ses véritables sentiments, inchangés depuis des années. Brusquement, elle se leva, son regard quittant définitivement la connexion qu’il avait eu, une seconde, avec le sien. « Je devrais te laisser te finir de te préparer, il est temps que j’y aille. En trois pas, elle se retrouva devant cette fenêtre, les yeux perdus dans le vague, s’imaginant déjà descendre cette échelle pour la dernière fois. Finissons les choses comme elles ont commencé, » murmura-t-elle, un faible sourire se dessinant sur son visage alors qu’elle le sentait s’approcher. C’est le genre d’histoire qui n’est pas censé avoir de fin..Et pourtant, cette fois-ci, ils en étaient proches, bien trop. Au bord du gouffre, au bord de cette fenêtre, ils s’effondraient enfin, et, contrairement à tout ce qu’elle avait pu imaginer depuis des années, c’était séparément.
“ You were unsure which pain is worse — the shock of what happened or the ache for what never will. ”
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MessageSujet: Re: i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier) i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier)  EmptySam 22 Déc - 21:41

La déclaration d'Autumn me touchait au plus haut point. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti l'envie de ne plus suivre mes plans à cause d'une tiers personne, la dernière fois j'étais supposé me marier et poussé par la volonté de plaire à ma famille, de faire honneur à mon rang, j'avais suivi mon idée, sans même sourciller. Cette fois c'était différent, elle avait enfin ouvert son coeur, elle m'avait dit que je lui manquerais, que j'étais une personne sans laquelle elle ne pouvait vivre en somme. J'avais ouvert la bouche pour dire quelque chose sans qu'un mot ne puisse sortir, elle continuait de débiter son discours et je ne savais toujours pas pourquoi elle me disait tout cela alors que j'avais été un vrai salaud avec elle, j'avais choisi ma femme au lieu de notre amour, c'était quelque chose qui ne se pardonnait pas, surtout pour nous deux. Tu vas horriblement me manquer, Autumn. Je levais la tête vers elle, la voyant me sourire, retenant ses larmes, des larmes que j'avais vu bien trop de fois sur son visage, et tout cela pourquoi ? Pour moi. Je ne voulais plus la faire souffrir, c'était aussi une des raisons pour laquelle j'avais décidé de partir, de la laisser avec son mari aussi idiot et inutile pouvait-il être. Je m'étais rendu compte que tout ce qui comptait pour moi c'est qu'elle soit heureuse, et mes allers et venues dans sa vie la rendait tellement triste qu'il fallait que j'y mette fin au plus vite. A vrai dire c'était certainement de la lâcheté de ma part, je savais que si je continuais ainsi j'allais certainement finir par lui avouer clairement mes sentiments, et ce serait un drame pour tous les deux. Oui, elle et moi étions des handicapés du coeur, nous nous aimions à notre manière, mais en refusant de piper mot, nous nous tirions des flèches empoisonnées dans le palpitant, à coup de mots, de reproches, d'insultes... la situation était chaotique, n'importe qui aurait pu le dire. Pourtant nous arrivions encore à rendre la scène presque émouvante, ce qui était quelque chose de choquant pour les deux français orgueilleux que nous étions. Evidemment que nous serions amenés à nous revoir dans un avenir proche, certainement pour les prochaines fêtes, les prochaines vacances, mais c’était toujours compliqué de se projeter dans l’avenir.

Après quelques blancs inconfortables et les derniers préparatifs, je fermais enfin ma valise, le son de la fermeture éclair qui se refermait sur la moitié de mes souvenirs, me donnait un pincement au cœur, cela ajouté à l’au revoir qui se profilait de plus en plus et qui nous faisait tous les deux transpirer. Nous n’avions certainement pas l’habitude de ce genre de scène, nous préférions coucher ensemble d’habitude pour éviter d’avoir à discuter mais cette fois c’était différent, nous ne savions même pas s’il y aurait une prochaine fois, même si nous l’espérions de tous notre cœur. Je suis certains qu’on se reverra bien assez tôt, je suis désolé de devoir partir ainsi et je t’avoue que si tu n’étais pas passée ce soir, je serais sans doute parti sans même dire au revoir. Heureusement j’ai de la chance. Je lui fis un léger sourire tandis qu’elle m’indiquait déjà qu’il était l’heure de rentrer, qu’elle allait pour la dernière fois descendre cette échelle. [color=lightseagreen]J’avoue que c’est une belle sortie, on se croirait presque au cinéma, les deux héros se disant au revoir à l’endroit où tout a commencé. Un léger sourire vint se peindre sur mon visage, je voulais retarder ce moment le plus possible mais je savais aussi que plus vite elle partait, et plus vite je pourrais enfin faire mon deuil de cette non-relation que nous avions. Elle était mon âme sœur, la seule qui puisse faire battre mon cœur avec toute la passion et la fougue qu’on connaît aux plus grands couples de l’histoire, Roméo et Juliette, Tristan et Yseult et maintenant Autumn et Gaulthier. Un amour impossible, des caractères complètement opposés, des vies différentes et pourtant une proximité comme elle n’était possible avec personne d’autre s’était installée entre nous dès le premier regard que nous avions échangé. Tu sais c’est certainement un des instants les plus déterminants de ma vie… te dire au revoir. Là debout devant la fenêtre, nous nous sommes embrassés . C’était un baiser long, tendre et beau, un de ceux qui fait que l’on s’évade, que l’on disparaît dans un ailleurs qui se trouve bien au-dessus de la réalité que nous connaissons. Autumn et moi nous étions embrassés à plusieurs occasions, mais à l’époque nous savions qu’il y aurait encore des tas de baisers, des tas de moments tous les deux à s’engueuler pour finir par se réconcilier sur l’oreiller, essayant par tous les moyens de se dire que cela ne voulait rien dire. C’était un peu l’histoire de notre vie, nous nous cachions derrière nos personnalités de connards pour faire croire au monde entier que nous étions simplement attirés l’un par l’autre et que nous entretenions une espèce d’amitié améliorée. La vérité était toute autre. Oui bien sûr que nous agissions ainsi, j’étais marié maintenant et elle aussi, nous étions en couple tous les deux et c’était ça le problème, nous avions tout fait pour nous éloigner au maximum alors qu’au final tout cela ne faisait que nous rapprocher encore plus car nous nous rendions enfin compte que lorsque nous n’étions pas ensemble ou alors dans les bras d’une autre personne, tout ce à quoi nous pouvions penser, c’était à l’autre. Je me détestais, je ne voulais pas être amoureux d’elle, et je le niais par tous les pores de ma peau en espérant que mon cœur finisse par le croire lui aussi, mais qui peut tromper son cœur ? Personne malheureusement. Nous devions vivre avec, vivre avec ce fardeau et le fait que nous savions très bien que elle et moi n’étions pas faits pour être ensemble. Mais pourquoi ? Pourquoi ne pas se donner une chance tout simplement ? Une chance d’être heureux ? Nous étions bien trop fiers et peut-être sado masochistes sur les bords, et encore ce n’était qu’une partie de l’explication. Bref, tout cela était bien trop compliqué pour que nous le résolvions maintenant, un baiser, un simple et pur baiser avait tout arrangé de façon temporaire ? Cet au revoir était déchirant pour tous les deux, maintenant une question restait encore en suspens. Aurais-je vraiment le courage de partir ?
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier) i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier)  EmptyMar 25 Déc - 20:48

Verrouillé, merci :plop:
les résultats sous peu :look:
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier) i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier)  EmptyJeu 27 Déc - 19:06

corbeille
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MessageSujet: Re: i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier) i want you to stay. ✣ (autumn&gaulthier)  Empty

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