the great escape
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« Remember, and the road ...the long long road » || pv

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MessageSujet: Re: « Remember, and the road ...the long long road » || pv « Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 EmptyLun 28 Mai - 18:33



Telstar by The tornados



Il commençait à m'énerver avec ses questions. Comment on en était venu à parler de Blaith d'abord, ah oui je lui avais dit que je la connaissais. Si il insistait tant c'était uniquement parce qu'elle avait du lui parler de moi, je serais bien curieux de savoir ce qu'elle a pu lui dire à mon sujet. Les femmes de tout façon ça parle trop, dès qu'elles rencontrent quelqu'un de sympathique il faut qu'elles le disent à tout le quartier, encore plus lorsqu'elles sont amoureuses. Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle s'était entiché de moi, je n'avais rien de spécial qui faisait que j'étais attachant, il y avait eu ce baiser mais ça ne voulait rien dire et puis depuis le temps il n'y avait eu aucun rapprochement entre nous. Rien qui signifiait que je voulais être avec elle. Pourquoi c'était si compliqué parfois les relations humaines ? Avec mes autres clients je n'avais aucun problème pour rester professionnel, la relation garagiste-client se passait très bien, mais avec elle ça ne passait pas. Je me disais que tout cela avait avoir avec mes sentiments, bien entendu si je ne ressentais rien pour elle se serait différent, les choses se passeraient parfaitement bien. Alors que là je devais faire attention à mes mots, mes gestes pour ne pas lui montrer que j'aimerais bien aller plus loin avec elle. Il trouvait cela bizarre que je ne veuille pas m'engager avec une femme intellectuellement différente de moi, c'est juste que j'ai été confronté au problème des classes sociales, et quand votre petite amie avocate vous dit assez souvent de ne pas l'accompagner à des soirées cocktails vous en venez à la conclusion qu'il vaut mieux sortir avec une fille de son rang.

Il n'était pas idiot et avait remarqué qu'à plusieurs reprises j'avais appuyé sur le champignon pour prendre un peu de vitesse, ce n'est pas que j'avais spécialement envie de rouler vite mais je ne pouvais empêcher ce comportement. J'étais tellement agacé par la conversation que je cherchais à la fuir. C'est ce que je fais assez souvent, dès qu'une conversation ne me plaît pas je prenais la tagente, bon là je ne pouvais pas me dérober et puis c'est malpoli de le faire au lieu de cela je me contentais d'accélérer un peu. Ça mettait un peu de piment à la course, de tout façon je ne dépassais pas la vitesse autorisée donc pas de souci à avoir du côté des gendarmes.

En effet c'est pas toujours sympathique de s'occuper de la vie des autres, ça veut dire qu'on est pas capable de s'occuper tout seul de sa vie, c'est comme ça que je l'interprète quand on se mêle de la mienne … Tu sais je pense qu'à l'heure qu'il est elle est entre les bras d'un beau militaire

Oh que la fin de ma phrase sentait la jalousie, il n'avait pu nié le ton de ma phrase. Une fois j'avais vu Blaithin en compagnie de deux hommes de son équipe, elle venait leur montrer le garage parce qu'ils avaient un souci avec leurs voitures. Sur le coup je l'ai avais trouvé vraiment beau, on aurait dit deux copies de Brad Pitt, je m'étais sentis bien ridicule à côté. Alors forcement je me doutais que les journées devaient être bien longues pendant les missions, les hommes avec des femmes on sait ce que ça donne. Alors oui j'étais persuadé qu'elle était avec un militaire et ça me tuait d'imaginer ça mais comment faire pour ne pas penser le contraire, elle était plutôt jolie et agréable, tout homme voudrait d'une femme comme elle à ses côtés.
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MessageSujet: Re: « Remember, and the road ...the long long road » || pv « Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 EmptyMer 30 Mai - 22:12

Sur le coup, James ne put que fronçer les sourcils, et prendre la réplique de Shannon directement pour lui. En résumé : l’homme en avait assez qu’il se mêle de sa vie privée. Ce qu’il n’était pourtant pas en train de faire. En partie seulement. Shannon faisait partie de la vie de Blaith, comme une sœur à ses yeux. Et c’est la raison pour laquelle James se montrait aussi protecteur à son égard. Il n’aurait sans doute pas poursuivi plus loin ses investigations s’il avait su que la discussion mettrait Shannon mal à l’aise. Non, pire que cela : de mauvaise humeur. Heureusement qu’en tant que business man, James avait l’habitude de recevoir des piques, et à son tour, d’y répondre avec flegme et diplomatie. A moins bien sûr qu’il s’agissait d’un rival qui avait tendance à lui taper sur le système. Dans ce cas-là, il s’avérait être un redoutable adversaire. Aussi cruel que pernicieux. Or, Shannon avait beau l’avoir agacé par ses propos et le ton qu’il avait employé pour lui répondre, il n’en était pas moins un homme qu’il appréciait, d’autant plus qu’il savait d’une certaine façon, que sa réaction était tout à fait compréhensible. Dans son cas, lui aussi aurait envoyé son interlocuteur sur les roses.

« Je ne me mêle pas de TA vie, Shannon. Sache que tu n’es rien pour moi, si ce n’est un compagnon de route avec qui j’ai plaisir à partager ma passion pour les courses de vitesse, et à discuter de tout et de rien. Blaithin est mon amie, et je m’inquiète de ses fréquentations. Est-ce que tu as une sœur ? Je suis persuadé que tu en ferais autant pour elle, dans le cas présent. »

Ajouta James avec un sérieux implacable, mais non moins respectueux du motard. Il n’était pas ici pour se disputer au sujet de Blaithin. D’ailleurs, il était même en train de se demander la raison pour laquelle cette conversation avait viré vinaigre. Sans doute que l’un comme l’autre avaient tendance à prendre les choses beaucoup trop à cœur. Quoiqu’il en soit, James n’avait manqué de constater la jalousie dans le timbre de voix de Shannon lorsqu’il avait fait référence à Blaithin. Pour quelqu’un dont le sort ne l’intéressait pas, il avait l’air de beaucoup s’en préoccuper. Mais puisque l’homme venait de lui faire comprendre de stopper net toute conversation à ce sujet, James préféra se taire, au risque qu’ils ne s’effritent à nouveau pour un rien. Il ajouta cependant, après quelques minutes de silence, et alors qu’ils reprenaient la route au vert :

« Et alors ? Qu’est-ce que ça change ? Je croyais qu’elle t’était indifférente. »
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MessageSujet: Re: « Remember, and the road ...the long long road » || pv « Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 EmptyDim 3 Juin - 17:41



Driver's high by L'arc-en-ciel



Il avait beau dire c'était quand même de ma vie qu'il se préoccupait là même s'il ne faisait que poser des questions visant Blaithin. Il m'avait posé des questions sur notre rencontre, c'est ce qu'on fait quand on parle à des personnes qui sont en couple. Je n'ai jamais compris d'ailleurs pourquoi on demande toujours à des personnes en couple ou marié comment ils se sont rencontrés, qu'est-ce qu'on en a à faire, ils font ce qu'ils veulent et se rencontre comme tout le monde, dans un bar, à une fête chez des amis communs ou dans la rue. Non je n'avais pas de sœur, ni de frère d'ailleurs, mais je ne pensais pas que j'agirais comme James le faisait. Si il y a bien une chose que je n'aimais pas c'était qu'on se préoccupe de ma vie privée, comme son nom l'indique elle est privée et ce que j'en fais ne regarde en aucun cas personne sauf si elle est liée bien entendue avec moi. Alors non je ne m'occuperais pas de la vie privée de ma sœur ou de mon frère hypothétique, je ne ferais jamais à personne ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse. Je comprenais tout a fait que Blaithin ne veuille pas qu'on s'inquiète pour elle, je la comprenais totalement. C'était une grande fille, elle savait ce qu'elle faisait et assumait ses actes comme tout adulte qui se doit. Avant j'assumais mes actes, je faisais tout pour être une sorte d'exemple, me comporter comme les autres adultes. Mais là j'ai pété les plombs, je ne sais pas ce qui s'est réellement passé dans ma tête, je n'avais pas l'intention de laisser parler mes émotions plus que ma raison. Alcide avait peut-être raison en disant que je devais me laisser une chance, peut-être que cette fois serait la bonne, peut-être que si je me mettais en couple avec elle nous serions bien, heureux. Mais j'étais trop jaloux, trop pénible pour qu'elle puisse le supporter, à moins qu'elle soit jalouse elle aussi.

Je n'ai pas été élevé comme toi, je n'aime pas qu'on fouille dans ma vie alors je ne ferais pas la même chose à quelqu'un proche ou non. Et non je n'agirais pas comme toi, je n'ai pas de frère, ni de sœur. Chacun est libre de faire ce qu'il veut du moment qu'il assume ses actes et que la personne est consentante et adulte

Ça me faisait bizarre qu'il dise que je représentais rien pour lui, c'était bizarre que je ressente un petit pincement au cœur alors qu'on était pas proche et que je me voyais mal un jour me confier à lui. Je l'appréciais beaucoup, mais c'est vrai que à part les courses en moto on ne parlait pas de grand chose. Ça fait toujours bizarre d'entendre une personne de le dire en tout cas. Il n'était pas idiot, il y a des tonnes de personne comme moi qui n'assumait pas leurs actes, ni leurs sentiments. Ma voix trahissait la jalousie, il en viendrait à la conclusion que je ne disais pas la vérité, mais pourquoi irais-je lui dire que sa cousine me plaisait ? Si il savait les horreurs que j'ai fait il ne me parlerait pas ainsi, il ne ferait pas de la moto avec moi, il ne voudrait plus me parler et me frapperait avec une batte de base-ball. En tout cas moi je ferais ça si j'étais dans sa situation. Il n'aurait pas du me poser la question de savoir pourquoi j'étais indifférent à Blaithin. Ce qui avait été mauvaise de ma part c'est d'avoir dit qu'à tout les coups elle était avec un autre, heureusement qu'il ne voyait pas à travers mon casque on ne voyait pas réellement mon visage sinon il aurait pu voir à quel point je me sentais gêné. Fort heureusement pour moi je ne rougissais pas, ce qui fait qu'il était moins gênant de dire les choses.

Je voulais juste dire qu'elle était capable de se comporter comme une grande fille, tu n'as pas besoin de t'en faire pour elle. C'est une grande fille et puis même si elle sortait avec moi disons, c'est une hypothèse tu ferais quoi ? Ce sont ses affaires et pas les tiennes
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MessageSujet: Re: « Remember, and the road ...the long long road » || pv « Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 EmptyMer 6 Juin - 20:05

Shannon et James n’avaient absolument rien en commun. Etrange, et délicat. James avait pensé qu’ils pouvaient devenir des amis. Peut-être s’était-il trompé finalement. Après tout, l’homme refusait catégoriquement de le comprendre. Sans doute n’avait-il pas tout à fait tort puisque, en un sens c’était vrai, il recueillait des éléments sur la vie du motard afin de savoir la relation qu’il entretenait avec son amie. Soit, cela ne le regardait en rien. Leur histoire n’avait aucune importance à ses yeux. Ou plutôt, elle n’aurait aucune importance véritable si Blaithin n’avait pas lancé le sujet lorsqu’ils étaient à table, quelques semaines plus tôt. Et en grand frère protecteur, James s’était toujours promis, depuis qu’elle-même lui avait sauvé la vie par le passé, de veiller sur la jeune femme comme si elle était de la famille. Qu’il s’agisse de Shannon ou de tout autre larron, James s’en fichait comme de sa première chemise. Tout ce qu’il désirait, c’était le bonheur de Blaithin. Après, il est vrai que chacun est différent. Shannon ne pensait sûrement pas à mal à lui demandant de se mêler de ses affaires. Ils n’avaient pas reçu la même éducation. Sans parler de cuillère en argent dans la bouche – car James avait vécu jusqu’à ses 18 ans comme tout gamin de son âge, sans fric, sans femme, sans emploi – l’Irlandais avait été éduqué dans le respect de valeurs familiales et traditionnelles. La famille, c’était sacré. On n’y touche pas. Sous aucun prétexte. Chacun est là pour réparer les bourdes de l’autre et réciproquement. D’autres avaient tendance à délaisser leurs proches sitôt la majorité atteinte ou lorsque la situation devenait trop complexe. Ce n’était pas son cas. Shannon devait s’y faire.

« Je ne fouille pas dans ta vie, Shannon. »

Marmonna James à qui le discours et le ton employé par le motard commençaient sérieusement à lui taper sur le système. Non, il ne s’énervait pas pour si peu. En général. Sauf que dès lors qu’une personne qu’il appréciait était impliqué, l’envoyer sur les roses uniquement pour une question de formalités, cela avait tendance à l’enrager. Pour autant, il n’était pas ici pour se quereller. Puisque l’homme refusait d’en parler, tant pis, ils n’en parleraient pas. Tant qu’il n
e venait ni se plaindre plus tard, ni faire souffrir Shannon ensuite, James ne se mêlerait pas de leur histoire.

« Bon sang Shannon, tu n’as jamais connu un ami près à tout pour toi ? Prêt à prendre des risques ? Qui s’inquiète de ce que tu fais de la journée, même si ce n’est que pour traverser la rue mais uniquement parce que vous êtes proches ? »

Sur le coup, il avait vraiment du mal à le comprendre. A croire qu’il n’avait jamais aimé, pas de façon inconditionnelle en tous cas. A croire qu’il n’avait jamais eu quelqu’un sur lequel s’appuyer en cas de pépins. En attendant, arrêtant le moteur de sa moto alors qu’il arrivait au bout de la rue, et débouchaient sur le port, James enleva son casque, relevant les yeux sur Shannon, énonçant avec le plus grand sérieux du monde.

« Blaith sort avec qui elle veut, on est d’accord. D’ailleurs, je suis persuadé que tu saurais la rendre heureuse, je te l’ai déjà dit. Mais ne me dis pas de me mêler de mes affaires. Je ne me mêle pas des tiennes, ok, mais quant à la vie de Blaith, je sais quelles sont les limites à ne pas franchir. »

Une menace ? Plutôt un conseil d’ami. Une façon de lui faire comprendre que lui aussi était adulte, et qu’il n’avait pas de conseils de ce genre, pas au sujet de Blaith, à recevoir d’un homme qui lui refusait, a priori, son amitié. James était prêt à toutes sortes de concessions. Mais pas pour un étranger. Peut-être que s’ils étaient plus proches …peut-être…
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MessageSujet: Re: « Remember, and the road ...the long long road » || pv « Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 EmptyJeu 7 Juin - 18:50

Décidément je comprenais pourquoi je n'avais pas d'ami aussi proche qu'il pouvait l'être avec Blaithin. Je m'en voulais de lui avoir parlé un peu sèchement, ce n'est pas à cause de lui que j'étais énerve c'était juste que je ne voulais pas parler d'elle. On dit souvent que deux personnes qui se haïssent finisse par s'aimer, on peut aisément dire que je fais partie de cette catégorie de personne qui nie avoir des sentiments fort pour une personne du sexe opposé. Mais ça je me gardais bien d'aller le lui dire, je n'avais pas envie de la faire souffrir encore plus qu'aujourd'hui, après la fameuse nuit elle me haïssait pour mon comportement. Si elle vivait avec moi elle verrait que j'ai beaucoup d'autres défauts telle que la jalousie, le fait d'être possessif et bien d'autres. Je n'avais pas voulu la situation qui existait, je l'appréciais beaucoup et ça me faisait mal de la voir de loin et de ne pas pouvoir lui parler simplement comme deux personnes normales sans problème. Je ne pouvais pas expliquer cela à James que je connaissais depuis peu, j'aurais voulu pouvoir me confier à quelqu'un, parler librement sans me poser de question sur la confiance et la sincérité de la personne. Mais à quoi bon puisque l'autre personne ne pourrait comprendre la situation dans laquelle je me trouve, mes réactions et me jugerait.

Je décidais de me taire pendant la fin de la balade, qu'est-ce que j'aurais pu ajouté alors qu'il me demandait si j'avais dans mes connaissances une personne assez proche pour s'inquiéter de moi ? Non je n'avais en effet pas de personne comme ça sur qui compter, j'ai des amis bien entendu avec qui je pouvais parler mais personne à qui je pouvais vraiment confier mes secrets, des choses que j'avais envie de partager. J'étais de nature solitaire, jusqu'à aujourd'hui je m'étais toujours débrouillé seul pour ne pas avoir à rendre de compte à quelqu'un. Il faut croire que ça me fait défaut de ne pas pouvoir me poser sur une épaule. Je le comprenais un peu il faut tout de même avouer, depuis un an que je connaissais Lhoa, je me sentais le besoin de la protéger des pervers dans mon genre qui avait et voudrait essayer de la mettre dans son lit. Dernièrement nous avions eu une conversation ensemble où elle m'avait parlé de son petit-ami, je ne lui avais pas demandé grand chose juste si il l'a rendait heureuse et si c'était un homme bien. Je n'avais pas voulu m'immiscer dans sa vie pour ne pas avoir de problème, je ne voudrais pas qu'elle m'accuse par la suite de me mêler de ce qui ne me regarde pas, d'être un fouineur qui lui fait un interrogatoire sur ses fréquentations. Nous arrivions sur le port, j'arrêtais le moteur de ma moto quelque temps après lui. Je descendais de ma moto pour le regarder dans les yeux cette fois, chose que je ne pouvais pas faire avec le casque.

Je suis désolé de t'avoir parlé ainsi, je n'aurais pas du et je me sentirais mal que nous soyons en froid à cause de cela. Je vois bien à quel point tu te préoccupes d'elle et je pense qu'elle doit être heureuse d'avoir un ami aussi fidèle que toi … Je ne sais pas ce qu'elle t'a dit à mon sujet. Nous avons déjà mis les choses au point, mes sentiments à son égard sont simplement de l'amitié, je ne peux rien lui offrir d'autre elle est ma cliente et rien d'autre. Elle a du te dire que j'avais dérapé un soir, je l'ai embrassé et je m'en veux beaucoup, c'est peut-être dû au fait que depuis cinq mois je n'ai pas tenu une femme dans mes bras, j'avais besoin d'un contact avec quelqu'un d'autre … C'est quelqu'un comme toi qui lui faudrait, un homme sur qui elle peut compter, à l'inverse de ce que tu dis je la ferais souffrir plus qu'autre chose
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MessageSujet: Re: « Remember, and the road ...the long long road » || pv « Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 EmptyDim 10 Juin - 20:22

C’est ainsi que tous les deux se turent, durant le reste de leur balade. Dire que cette dernière était censée leur faire oublier leurs traces au quotidien, qu’ils étaient censés en profiter. James avait la curieuse impression d’un poids qui alourdissait ses épaules, et son esprit. Comme si la discussion avait tourné vinaigre et que le mélange avait donné un repas aussi indigeste qu’impossible à rattraper. Et pourtant, il n’était pas rancunier. Non, ce n’était pas tout à fait exact. Pour tout ce qui concernait la famille, surtout la famille proche, James n’oubliait jamais rien. Ce qui en faisait un adversaire redoutable qui n’hésitait pas à faire front si jamais on levait la main sur quiconque avait une importance à ses yeux. Pour autant, concernant les autres, ceux qu’il ne faisait que ‘côtoyer’ sans les connaître véritablement, le business man ne se permettait pas de juger leurs faits et gestes, justement parce que leur relation, encore trop distante, ne l’autorisait pas pareil traitement. Aussi, malgré la gêne qui s’était installée entre les deux hommes, bien que tout semblait perdu, James n’en voulait pas à Shannon de s’être montré aussi ‘direct’ à son propos. Il l’avait dit et le pensait : il comprenait sa situation, et son souhait de rester discret quant à sa relation avec Blaithin. Pour autant, peu habitué à se faire remonter les brelles, il avait immédiatement répliqué à ses remarques, jugeant bon de le remettre sur le ‘droit chemin’ avant que le motard ne perde définitivement sa confiance, son estime et pire encore, son amitié. Car oui, James considérait qu’ils pouvaient devenir amis. Peut-être pas aujourd’hui, ni demain, mais il appréciait ce type. Suffisamment en tous cas pour agir avec lui comme il agissait habituellement avec ses amis. En lui laissant une seconde chance de rattraper leurs erreurs.

Une fois sur le port, contemplant quelques minutes l’horizon, silencieux comme son compagnon de route, Shannon fut pourtant le premier à prendre la parole, et à s’excuser pour son comportement d’il y a de cela quelques minutes. L’écoutant sans l’interrompre, cet air toujours insondable sur ses traits, James songea à sa propre conduite. Lui non plus n’avait pas donné sa part au chien pour une fois. Il l’admettait volontiers.

« Je ne t’en veux pas, Shannon. Au contraire, je suis même plutôt admiratif. C’est bien la première fois qu’on me parle comme tu l’as fait. Ta franchise, quoiqu’un peu trop directe, c’est vrai, m’a touché. »

Aucun de ses subordonnés, aucune des personnes qui côtoyaient le grand James O’Malley n’avaient l’habitude de se comporter comme l’avait fait Shannon à ce jour. Elles n’étaient pas suicidaires. James s’avérant être un monstre en affaires, chacun savait ce qu’il en coûtait d’aller à l’encontre de son jugement, et de ses objectifs. Sauf qu’ici, il s’agissait de sa vie privée. De ses proches. La nuance était de taille.

« En fait, nous n’avons jamais réellement discuté de toi si tu veux tout savoir. Il y a environ un mois de cela, nous avons dîné ensembles, je lui ai demandé si tout se passait bien dans sa vie. Et le sujet ‘vie amoureuse’ a été lancé. Je ne connaissais même pas ton nom avant que tu parles de son chat. J’ai compris à ce moment-là, à la façon dont elle en parlait, que tu étais plus qu’une amourette dans sa vie. Je n’ai pas poussé plus loin mes questions, estimant que ce ne serait pas très poli de l’interroger alors qu’elle n’avait visiblement pas envie d’en discuter à ce moment-là. »

Voilà, il avait joué franc jeu sur toute la ligne. Shannon savait à présent autant que lui au sujet de sa discussion avec la jeune femme. Pourquoi autant de sincérité ? Peut-être pour lui faire comprendre qu’il ne s’adressait pas à un homme qui se mêlait effectivement de tout, mais sur lequel on pouvait compter. Quoiqu’il en soit, attentif à chacun des mots prononcés par Shannon, et heureux de constater qu’il avait décidé de mettre leurs désaccords de côté pour lui raconter une partie de la vérité, James acquiesça en silence, avant d’éclater d’un rire grave à la dernière suggestion de son ami.

« Blaithin et moi ? Non, c’est impossible. Je ne l’ai jamais considéré que comme une sœur, et ce sera toujours ainsi. Tu devrais avoir plus confiance en tes capacités, Shannon. Ne t’arrête pas à ce que tu penses savoir sur un probable rival dans tes relations de couple. Certes, je suis un homme sur lequel on peut compter, dans bien des domaines. L’amitié en faisant partie, si tu veux en discuter …je te l’offre bien volontiers. Sache que, et tu l’as dit toi-même, Blaithin est une grande fille. Qu’importe que tu la fasses souffrir maintenant si c’est pour la rendre heureuse ensuite. Mais pour cela, il faudrait déjà que tu commences par te remettre en question. Tu me dis que tu avais besoin d’affection parce que tu n’avais pas connu de femmes depuis trop longtemps …es-tu certain de t’être jeté sur la première femme qui passait ou un sentiment que tu n’avais peut-être jamais éprouvé jusqu’ici t’a-t-il poussé dans les bras de Blaith ? Y as-tu seulement réfléchi ? Ce n’était peut-être pas un hasard, mon ami. »

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MessageSujet: Re: « Remember, and the road ...the long long road » || pv « Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 EmptyVen 15 Juin - 20:11

« Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 152001024fdb785eac425


City of blinding lights by U2



Il est vrai que j'étais parfois un peu direct dans mes paroles, j'essayais pourtant de changer, avec le temps je m'étais rendu compte que je ne blessais plus les gens autant qu'avant, avant on me disait souvent que je faisais du mal rien qu'en disant la vérité. Ma mère me disait toujours de tourné ma langue dans ma bouche avant de parler, de réfléchir aux paroles que je disais pour justement éviter d'être un peu trop franc. J'aurais du me contrôler avec James, nous ne sommes pas encore des amis à proprement parler, si je veux qu'un jour nous passions au stade de l'amitié il faudrait que je me contrôle un peu mieux et que je sache lui parler avec respect et comme je parle avec n'importe lequel de mes clients. Je baissais la fermeture éclair de ma veste en cuir, je l'enlevais il commençait à faire chaud je trouvais, d'ici on pouvait voir que la ville se réveillait totalement, on entendait les bruits des voitures, les gens partaient au travail, les enfants à l'école ou chez leurs nounous. Puis il me dit la discussion qu'il avait eu avec Blaithin à mon sujet, au moins elle n'avait pas dit grand chose à mon sujet ce qui était un réel soulagement, je n'aurais pas aimé qu'elle lui en dise plus. Mais le fait qu'il qualifiait son amour pour moi de plus qu'une amourette me donnait un peu le tournis. Alors elle avait des sentiments vraiment fort, il serait dur de lui faire changer d'avis, dur de lui faire comprendre que ce que nous avons vécu ne signifie pas grand chose, à l'époque le baiser ne signifiait pas grand chose à mes yeux.

Et bien ça me rassure parce que je ne sais pas plus que tu portes des vêtements de bonne qualité, j'imagine que tu gagnes mieux ta vie que moi. Au moins tu as appris mon nom c'est déjà bien, et toi si ce n'est pas indiscret de te demander ton nom de famille James.

C'était vrai qu'en y pensant je n'avais jamais demander à James son nom de famille, ni sa profession d'ailleurs. Je m'étais laissé porter par mon instinct qui me disait qu'il était un homme bien, sympathique. De toute façon il ne pouvait qu'être sympathique puisqu'il aimait la moto, il est vrai que des hommes aimant la moto soient dotés d'un esprit de compétition incroyable, parfois arrogant et pensant que personne ne pourrait les battre. J'avais connu des personnes qui même pour le plaisir d'une balade voulait toujours arriver les premiers et ne supportaient pas quand ils étaient les derniers. Je n'étais pas spécialement pour la course, j'aimais ça comme tout le monde mais je préférais de loin conduire pour le plaisir, prendre mon temps. Sans savoir pourquoi je m'étais en partie confier à lui, j'avais omis une grande partie de la vérité, il aurait rit si je lui avais dit que j'étais fou amoureux de Blaithin depuis ce baiser mais que je ne pouvais pas me mettre en couple avec elle pour ne pas la faire souffrir d'avantage. C'est d'ailleurs complètement idiot comme raisonnement en fait, on fait forcement souffrir l'autre quand on se met en couple, il faut savoir prendre des risques. Je me comportais de façon égoïste en condamnant les sentiments que j'avais et les siens. Peut-être que je passais à côté de quelque chose de vraiment important, peut-être que c'était avec elle que j'arriverais à surmonter ma peine, ma douleur et que j'arriverais de nouveau à faire confiance à une femme, à aimer une femme comme il se doit.

Ben quoi vous auriez fait un très beau couple … J'avoue Blaithin ne met pas totalement indifférente, c'est une belle femme, gentille, adorable vraiment elle a les qualités qui rendrait un homme heureux. Mais ça ne fait pas de moi quelqu'un d'amoureux, j'aurais embrassé n'importe qui à ce moment là … même un homme c'est pour te dire. Ne te fâche pas, je n'ai pas dit que j'avais eu une pulsion et que je l'ai embrassé sans savoir les conséquences qu'il allait en découler … Ma dernière relation c'est mal terminée, je ne veux pas me remettre en couple et souffrir de nouveau
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MessageSujet: Re: « Remember, and the road ...the long long road » || pv « Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 EmptySam 16 Juin - 17:37

« Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 Tumblr_lxkwe2Mwg11r0t68go1_r1_500
Qu'il se rassure, James en avait déjà connu d'autres. La familiarité de Shannon un peu brusque n'était rien en comparaison de certains hommes d'affaires qu'il avait déjà côtoyé et qui préférait parler en langage trop cru plutôt que faire honneur à leur statut social – encore que la langue n'est a priori rien à voir avec votre fortune. Je dis bien a priori. Quoiqu'il en soit, le milliardaire ne s'en était pas formalisé. Tout juste avait-il été surpris et un peu direct lui-même dans ses propos afin de faire comprendre à son jeune futur ami le type d'homme qu'il était. De ceux qui refusaient obstinément qu'on leur désobéisse ou qu'on élève la voix en leur présence. Quant à sa discussion avec Blaithin, il était évident qu'elle ne concernait que la jeune femme et lui-même. Mais puisque Shannon semblait tendu quant à ce qu'elle avait bien pu lui raconter, et parce que de toutes façons, elle ne lui avait rien dit qui puisse le déranger outre mesure, James avait consenti à lui en parler, constatant aussitôt son soulagement. Leur relation était-elle à ce point compliquée ? Il en aurait le coeur net.

« En effet. » Pourquoi mentir ? Après tout, être riche ne signifiait pas forcément se comporter comme le dernier des idiots en traitant la société de haut. James avait de l'argent, c'est vrai. Ce qui ne l'empêchait pas de dormir, de se sentir coupable, ni de profiter d'une balade en compagnie d'un homme qui vivait avec des moyens moindres par rapport aux siens. A moins que ce ne soit un problème pour lui. Vu ce qu'il pensait des relations entre un homme supposément 'mois intelligent' – c'était censé le représenter, il ne faisait que reprendre ses termes – et une femme plus intelligente – c'était elle – James avait un sérieux doute quant à la réaction de Shannon lorsque celui-ci apprendrait qu'il vivait lui largement au dessus de ses moyens et qu'il pouvait acheter une partie du pays de Galle s'il l'avait voulu. Autant se montrer sobre dans ses propos, cela vaudrait mieux pour tous les deux. « O'Malley. James O'Malley. Cousin d'Edward que tu as déjà rencontré, si tu t'en souviens. » ironisa l'Irlandais en s'inclinant légèrement. « Hum, ma relation avec Blaith n'ira jamais plus loin que cela. Crois-moi. » Blaithin, quoique charmante dans bien des domaines, n'était non seulement pas son type de femmes, mais qui plus est, le milliardaire ne pourrait jamais la regarder autrement que comme une amie. Une soeur. A la différence de Shannon qui lui, avait toutes ses chances, mais qui était trop borné pour le concevoir. Evidemment qu'elle ne lui était pas indifférente. Il n'était pas aussi stupide qu'il le pensait. Dès le départ, James avait compris que le mécano avait des sentiments plus profonds pour la jeune femme, malgré ses propres affirmations du contraire. « Je ne me fâcherai pas. Shannon, quand je disais que je faisais attention à Blaith, ce n'est tout de même au point de contrôler chaque pan de sa vie privée. Je te rassure. Si tu la veux, tout ce que je peux te conseiller, c'est de foncer. Mais ne compte pas sur moi pour me mêler de votre vie de couple. Existante ou non. » Il voulait être certain que le motard ait bien compris les termes de leur entente. Oui il aimait Blaith, non il n'était pas son chaperon. C'était aussi simple que cela. « Tu devrais lui en parler. Comme tu l'as dit toi-même, elle est loin d'être stupide. Or, je ne prétends pas connaître la complexité du cerveau féminin sur le bout des doigts, mais je crois bien penser en te disant qu'une femme apprécie la sincérité. Et de pouvoir réconforter un homme. Sur ce deuxième point, je préférerai qu'on n'explicite pas, si ça ne te dérange pas trop. » ajouta t-il en toute ironie. Discuter de sentiments avec une amie, pourquoi pas ?! Mais les hommes entre eux avaient toujours du mal à exprimer leurs sentiments et leurs ressentis vis à vis du sexe opposé. De la pudeur sans doute. Ou l'ego du mâle dans toute sa splendeur.
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MessageSujet: Re: « Remember, and the road ...the long long road » || pv « Remember, and the road ...the long long road » || pv - Page 2 EmptyLun 18 Juin - 19:50

Je comprenais maintenant un peu mieux le lien qui unissait Edward et James, ça expliquait un peu pourquoi ils s'étaient disputés comme des chiffonniers lors de notre petite course. Son nom ne m'évoquait pas grand chose en tout cas, ça ne m'avançait pas plus sur son métier, il savait le mien pourquoi je devrais être dans l'ignorance du sien. C'est normal après tout de savoir le métier de l'autre lorsqu'on se rencontre, c'est une des premières questions que l'on pose lors d'une rencontre. Pendant la notre on avait pas eu le temps de parler, d'apprendre un peu à se connaître mais on le fera peut-être une autre fois comme aujourd'hui. Je lui souriais alors qu'il s'inclinait, il voulait faire comme avant lorsqu'on se présente. Je m'asseyais par terre, au bord du port et laissais balancer mes jambes dans le vide, au fond j'étais encore un vrai gamin qui adorait faire balancer ces jambes. Je ne devrais pas faire ça, les gens ne me prendrait pas au sérieux après m'avoir vu faire cela. J’arrêtais le balancement de mes jambes et l'invitais à venir s'asseoir à côté de moi afin que l'on discute un petit peu avant de se séparer plus tard.

Enchanté James O'Malley, irlandais je suppose. Je comprends mieux la dispute entre toi et Edward, vous ne vous supportez pas, il n'a rien voulu me dire et je n'ai pas envie de me mêler de ce qui ne me regarde pas mais j'ai bien vu que ce n'est pas l'amour fou entre vous. Que fais-tu comme métier ?

Pourquoi dans cette histoire il n'y avait que moi de rationnelle ? Si je faisait tout pour taire mes sentiments ce n'était pas par question d'égoïsme mais simplement pour ne pas la faire souffrir d'avantage. Lui aussi me conseillait d'aller voir Blaithin et de lui dire mes sentiments, je ne pouvais pas le faire. J'aurais l'air de quoi si je lui disais « je t'aime » après l'avoir traité comme une moins que rien, comme une fille de joie. Elle me rirait au nez, dirait que même si je suis adulte je n'arrivais pas à assumer mes sentiments. Je fis une petite moue en pensant à cela, j'espérais sincèrement que de son côté elle se trompait sur ses propres sentiments et qu'en fait ils ne soient pas aussi intenses, que tout ceci n'était qu'une amourette de passage. Bientôt elle s’éprendrait d'un de ses collègues bien musclés et ressemblant à Brad Pitt. En tout cas s'il pouvait éviter de mettre son nez dans nos affaires ce serait très appréciable, je n'avais pas besoin que quelqu'un me dise comment me comporter, après tout je faisais ce que je voulais et puis si j'avais envie de me comporter comme un enfant c'est moi que ça regarde.

Ça va s'arranger ne t'en fais pas, on va discuter calmement et puis c'est tout. Les femmes ça fait toujours des caprices, elle va en trouver un qui fera l'affaire à l'armée et va tomber sous le charme, les femmes ça tombent rapidement amoureuse tu sais.

Au moins je n'étais pas le seul à ne pas toujours comprendre les femmes, je me sentais parfois si démunie de ne pas voir les évidences dans les paroles des femmes ou dans leur geste. Je passe à côté de chose intéressante parfois, non ne vous faites pas de fausse idée je ne parle pas de sexe mais d'une bonne occasion de discuter, d'une amitié. Il avait dit sur un ton presque ironique qu'il ne voulait pas qu'on parle de sentiment entre homme, je ne me sentais pas trop à l'aise lors de ce genre de confidence. Je n'avais jamais eu de meilleur ami comme on dit, juste des amis mais je me voyais mal leur parler de ce que je ressentais et là encore moins. Je ne le connaissais pas si bien alors lui dire ce que je ressentais pour Blaithin, il ne connaissait pas mon histoire il ne pourrait pas comprendre ce qui se passe dans ma tête.

Il va faire beau je pense, tu vas faire quoi par une si belle journée ?
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