the great escape
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La vie n'est pas un long fleuve tranquille

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MessageSujet: La vie n'est pas un long fleuve tranquille La vie n'est pas un long fleuve tranquille EmptyMar 10 Avr - 23:45




    La journée avait été longue en émotion et Maxence avait un seule envie, dormir. Il avait vu Mina à son bureau à l’université. Elle voulait lui parler de leur fils Maxwell. Ils ne s’étaient pas revus après s’être embrassés dans l’appartement de l’étudiant en médecine. Mais apparemment, elle voulait lui parler, pour savoir comment il se débrouillait dans ses études. Il fut d’abord surprit. Selon les propos du Iota, sa mère ne s’intéressait pas à lui, du coup il ne voyait pas en quoi ses études pouvait vraiment l’intéresser. Mais n’étant pas son enseignant en médecine, il n’avait pû que répondre partiellement à ses questions. Lui avait demandé des informations à Lucas, l’autre enseignant de médecine et il avait eu quelques réponses. Après ça, elle l’avait invité à déjeuner, mais il avait refusé. Il savait que voir la jeune femme trop souvent ne serait pas une bonne chose. Même si pourquoi pas la revoir intimement pourrait être agréable, mais il ne préférait pas. Elle l’avait trompé et quitté sans donner de nouvelles, donc il ne préférait pas retomber là-dedans. Il avait déjà assez à faire avec Maria et Edward. Entre le maria jaloux, possessif et la femme qui ne semblait plus savoir où elle en était, c’était déjà trop pour le français.

    D’ailleurs il avait croisé l’irlandais, préférant l’ignorer cette fois-ci. La dernière fois, il l’avait poussé à bout et il s’était prit son poing en pleine figure. Il avait d’ailleurs toujours la trace. Mais ça n’était pas le principal. Il continuait son chemin, allant manger à la cafétéria de l’université, avant de retourner dans son bureau. Il corrigea quelques copies, tout en buvant son café, avant de recevoir des parents d’étudiants qui voulaient lui parler. Selon eux leurs enfants étaient humiliés par l’enseignant. Du coup, il expliquait posément ce qui s’était passé et en général, il arrivait à s’en sortir. En effet, pour les étudiants qui se la jouaient déjà médecin spécialisé et qui avait eu leur diplôme, alors que ça n’était pas le cas, il aimait les amener devant leurs camarades et les humilier en les mettant mal à l’aise et leur posant des questions auxquelles il sait qu’ils n’auront jamais la réponse. Après les cinq rendez-vous qu’il avait eu, il partit donner ses cours, jusqu’à 17h.

    Après ça, il avait été chercher quelques affaires dans son bureau, en y laissant d’autre et il avait prit son casque de moto. Une fois sur l’engin, il partit jusqu’à chez lui. Une fois là-bas, il avait commandé à dîner. Autant manger tôt et ce soir, il ferait comme les personnes âgées, il irait se coucher tôt. Rien d’intéressant à la télévision, il avait juste envie de dormir. Du coup, quand il eu son repas, il le mangea tranquillement, tout en écoutant les maquettes qu’on lui avait amené pour son futur album. Il avait déjà enregistré pas mal de titre et il avait besoin d’écouter pour voir si tout lui allait avant d’aller plus loin. Bref, il écouta, prit quelques notes et à 20h, il fila prendre une bonne douche chaude, avant d’aller dans sa chambre. S’allongeant sous les couvertures, il vérifia que son réveil sonnerait bien à l’heure le lendemain et il ferma les yeux, tentant de trouver le sommeil.

    Il n’avait pas eu besoin d’attendre longtemps. En cinq minutes c’était fait et il dormait à point fermé, tranquillement. Maxence était du genre à avoir le sommeil lourd, donc il pouvait y avoir un tremblement de terre, son appartement pouvoir être détruit qu’il n’entendrait absolument rien. Cependant, pendant la nuit, il se réveilla et du coup, lui qui était allongé sur le ventre, se retourna pour s’allonger sur le côté, mais il se rendit compte qu’il n’était pas seul. Entendant du bruit dans une autre pièce, il fronça les sourcils, se demandant s’il dormait encore ou pas. Ecoutant, il se leva de son lit et écouta avec plus d’attention. Cette fois-ci, ça n’était pas dans son imagination. Avançant vers la sale de bain, il ouvrit doucement la porte et haussa les sourcils.

    Non mais tu as le double de mes clés de bureau et de mon appartement ou quoi ?

    Une jeune étudiante qu’il connaissait se trouvait dans sa baignoire. Apparemment elle prenait son bain, ici, chez lui. Sur le campus elle avait de quoi se laver, alors pourquoi chez lui ? Prenant appui contre le montant de la porte, il regarda la jeune femme qui semblait très à l’aise avec l’eau et la mousse autour d’elle. Lui se rendait compte qu’il ne devait pas avoir l’air de grand-chose. Déjà qu’il avait un œil au beurre noir, dû à Edward, plus une coupure sur l’arrête de son nez et un bleu au niveau de la mâchoire à cause de son fils, quand ils s’étaient battus sur un ring de boxe. Du coup, elle semblait paisible, à l’aise et lui avait l’air ravagé et il se rendit compte qu’il était nu, mais il n’était pas gêné face à elle.

    Que se passe-t-il cette fois-ci ?

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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille La vie n'est pas un long fleuve tranquille EmptyJeu 19 Avr - 22:07


Maxence Ҩ Hella
« No harm will come to you- I can promise you that. »


C'était arrivé à nouveau. Encore une fois. Une violente crise, une douleur atroce me laissant pantelante en plein milieu du couloir troisième étage de la résidence des Gammas. Oh, il y en avait bien eu un qui avait tenté de m'aider, alerté par mes gémissements de douleur et par le brouhaha que j'avais causé en m'affaissant contre le mur. Mais je n'avais pas besoin d'aide. Au mieux, j'avais besoin de quelque chose, n'importe quoi, pour apprécier la douleur endormie par les sens engourdis. Je venais à prendre de la poudre. Parfois. Pas ce soir, il avait été clair sur le fait qu'il n'allait pas être disponible. Ce sale fils de pute trouve moyen d'être occupé ailleurs alors que j'ai besoin de lui plus que jamais! Cela ne risquait en aucun cas de finir oublié et j'étais bien décidée à le lui faire payer; pareil pour l'idiote qui cours dans les couloirs pour aller chercher le responsable de la demeure, criant déjà à l'aide comme si le fait que je m'étais affaiblie soudainement était la fin du monde à enrayer à tout prix. Heureusement qu'il y avait quelques malins dans le coin, parce qu'un tel degré de stupidité était affligeant. M'appuyant sur le mur pour me relever lentement, faiblement, ne prenant même pas la peine de ramasser mes livres, je prenais soudainement la tangente, décidée à disparaître avant que la cavalerie ne vienne m'emmerder encore plus que ce que je n'étais déjà.

Une fois dehors, la fraîcheur de la soirée me revigore, mais le malaise n'est pas passé pour autant, frappant une douleur lancinante presque permanente dans ce crâne qui n'en avait jamais que trop souffert. Alors je me mis à marcher. Trotter. Courir. Sans véritablement choisir de destination, juste dans l'espoir qu'au bout d'un moment, la brûlure dans mes poumons enflammés par la course viendrait à éteindre l'incendie qui venait à ravager mon esprit. Et comme pour suivre ma métaphore, curieusement, une bruine se mit à tomber sur le campus, puis une petite pluie. D'ici à ce que je courais hors du campus en direction des premières maisons des quartiers de San Francisco joignant l'Université, il pleuvait drû et j'étais effectivement trempée. Mais je m'en moquais. Je courais.
MAXENCE« Non mais tu as le double de mes clés de bureau et de mon appartement ou quoi ? »
Je l'ignore. Je ne vois pas pourquoi je devrais lui accorder la moindre importance, je suis occupée... Mais ! Cinq minutes passent. Dix. Je trouve néanmoins le temps de lui accorder une réponse, ou plutôt une réplique n'ayant rien à voir avec son exclamation, levant une jambe pour laisser courir un savon le long de mes mollets et savourant le son des gouttes d'eau retombant dans le bassin en donnant écho à ce que j'avais à lui dire d'un air nonchalant.
HELLA« Tu ferais bien de te trouver un chien de garde, on rentre ici comme dans un moulin. J'ai pu trouver le temps de faire un tour dans ton bureau pendant que tu roupillais dans ton coin avant de venir ici. »
Lui expliquer un peu le pourquoi du comment je me trouvais là était inutile, il n'avait pas besoin de savoir. S'il se souciait assez de moi, il viendrait à criser le fait que j'aie pris un taxi si tard dans la nuit pour me retrouver chez lui à une heure pareille. S'il ne se souciait pas.... et bien, raison de plus pour qu'il ne s'en soucie pas, hein? Je ne suis même pas sûre de savoir pourquoi, de toutes les personnes que j'aurais pu emmerder ce soir, je l'avais choisi lui. Peut-être parce qu'il ne risquait pas de m'emmerder comme tous les autres le pouvaient? Parce qu'il était médecin ? Parce qu'il ne se laissait pas faire ? Je n'étais pas là pour le baiser comme j'avais bien pu me laisser prendre dans son bureau, le sexe était bien la dernière chose que j'avais à l'esprit en ce moment. Mais je ne sais pas, il avait cette aura qui parvenait à dompter l'animal, ce calme apparent qui résonnait en opposition parfaite au trouble qui m'occupait l'esprit en permanence. J'étais peut-être la reine des chieuses, avec mes attitudes royales et mon sans gêne légendaire, mais il avait quelque chose d'un havre de paix. Une présence neutre et agréable, sans pour autant qu'il y ait une obligation de cul à la carte.
MAXENCE« Que se passe-t-il cette fois-ci ? »
Je lui adressais pour la première fois un regard, ne prenant pas en compte sa nudité mais plongeant directement, et infailliblement, mes yeux dans les siens. J'allais répondre quelque chose du genre "quoi, on ne peut pas venir sans raison, ici ?" mais considérant le fait que je m'étais invitée, cela aurait bien pu paraître déplacé. Alors je me levais. M'emparait du pommeau de douche pour faire disparaître à l'eau tiède les quelques parcelles couvertes de mousse qui clairsemaient mon corps nu, avant de tendre la main de manière à ce que Maxence ne me tende la serviette de bain qui se trouvait, pour lui, à portée de main. Je n'avais pas de réponse pour lui, je ne savais même pas pourquoi j'étais là et en prenant le morceau de tissu je l'observais comme si je cherchais à déchiffrer le "pourquoi" de ma présence ici. Chez lui. C'était un vieux. Certes, un excellent amant, mais un vieux quand même, ce bougre pourrait être mon père ! J'avais une chiée de victimes à aller martyriser sur le Campus pour dire de me changer les idées, alors pourquoi m'étais-je retrouvée ici, chez lui, dans sa baignoire à prendre un bain pour relaxer mes muscles endoloris par la course comme si c'était la chose la plus normale du monde ? Mystère... Il m'observait toujours, nu comme un ver, attendant une réponse à sa question qui ne viendrait jamais de ma part. Au lieu de quoi, je me drappais de la serviette, dissimulant à son regard intéressé les courbes qu'il n'aura jamais qu'entrevue lorsqu'il m'aura possédée dans son bureau, et lui jetait un regard insistant comme si je n'attendais qu'une chose: qu'il sorte.
HELLA« Tu permets ?! »
Traduction: "sort d'ici, j'ai envie de me changer seule et sans avoir ton expression bizarre loucher sur mes attributs, merci!"

J'attendais une seconde qu'il sorte et me laisse effectivement seule dans un concert de marmonnement et de plaintes quant au fait que j'étais pas gênée, jusqu'à finalement entendre le son distinct d'un ressort de lit grincer. Intéressant. Mes vêtements étaient trempés, je pris donc de quoi me vêtir dans le placard disponible dans la salle de bain mais, la pièce étant ce qu'elle était, ce n'était pas bien fourni. Un boxer et un vieux t-shirt, bien trop large pour moi, allaient devoir faire l'affaire pour l'instant alors que mes vêtements tournaient déjà dans le séchoir. Tout aurait pu bien se passer. J'allais retourner dans la pièce principale, narguer ce petit père jusqu'à ce qu'il crie pitié et puis rentrer chez moi une fois décidée à quitter les lieux comme une reine en pays conquis. Mais tout ce qu'on peut planifier ne se passe pas forcément comme on l'aimerait et une chute et une nouvelle série de gémissement de douleurs plus tard, je me retrouvais au sol, à nouveau. Et au sol, il me trouva, probablement alerté par mes cris plaintifs... Seigneur, des explications allaient suivre et je n'étais pas décidée à partager ça avec qui que ce soit. Et figure paternelle improvisée ou alors amant d'un soir, mélange des deux ou je ne sais quoi, je n'étais pas décidée à laisser Maxence dans la confidence. Il approcha, sa voix tonna et moi, je serrais les mâchoires dans une tentative désespérée de laisser le mal me consummer en silence.

Peine perdue.



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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille La vie n'est pas un long fleuve tranquille EmptyVen 20 Avr - 13:59




    Le français voulait juste passer une longue nuit au calme, dans son lit. Seulement une personne semblait en avoir décidé autrement. Il avait réussit à dormir plusieurs heures, avant d’entendre du bruit. Vivant seul, la seule possibilité était qu’une personne venait d’entendre par effraction et la première chose qu’il aurait dû faire était d’appeler la police. Mais comme beaucoup de monde, il ne le fit pas. Non, il alla vers la source du bruit. Vous savez, comme tous ces imbéciles dans les films d’horreur, qui vont vers le bruit et qui se font tuer. Etant nu, il ne fit pas attention à cela, plus préoccupé par qui pouvait bien faire du bruit et surtout dans sa salle de bain. Ouvrant doucement la porte, il vit alors une étudiante allongé dans la baignoire, tranquillement et profitant de l’eau qu’elle avait autour d’elle. Haussant les sourcils, il fut plus que surprit de la voir là. Oui, ils avaient couchés ensemble, elle se jouait souvent de lui, mais là, elle venait carrément chez lui pour prendre un bain. Pourtant, sur le campus, il y avait de quoi faire de ce côté-là, alors pourquoi venir chez lui ? Il commença déjà par lui demander si elle avait fait un double des clés ou si elle avait une fâcheuse tendance à savoir entrer par effraction dans des endroits où il se trouve. Cependant, le silence ce fit, elle ne prit même pas la peine de lui répondre. Il regarda alors quand elle leva sa jambe, fixant avec attention cette partie de son corps qu’elle avait laissé à l’air libre. Puis, l’écoutant alors parler, il esquissa un sourire.

    Je vois.

    Elle était donc là depuis un moment, mais elle n’avait pas fait de bruit. Elle aurait pû le tuer dans son sommeil finalement. Mais elle n’avait jamais été violente avec lui, donc il ne voyait pas en quoi elle pourrait être une menace. Bref, il continua de la fixer, attendant quand même de savoir pourquoi elle était là. Seulement, elle ne disait rien, du coup il posa la question à haute voix et il la vit qui le fixait droit dans les yeux et il haussa les sourcils, attendant une quelconque réponse ou réaction. La regardant se lever et enlever l’eau qu’elle avait sur elle, il ne dit rien, ayant croisé les bras, attendant toujours une quelconque phrase. Cependant, il apprécia la vue qu’elle offrait sur son corps nue, jusqu’à ce qu’elle lui tende la main. Il aurait bien été vers elle pour la faire sortir de là, juste pour l’ennuyer, mais il savait qu’il pouvait risquer gros, alors, il prit la serviette, pas très loin de lui et la lui donna. La regardant se sécher et passer la serviette autour d’elle, il vit son regard insistant et il ne pû s’empêcher de sourire quand elle lui fit comprendre qu’elle voulait être seule. Puis, soupirant, il sortit de la salle de bain et décida de retourner se coucher. Après tout, si elle avait déjà fait un tour, elle saurait où trouver à manger et à boire si elle le voulait. Remontant les draps sur lui, il ferma les yeux et tenta de se rendormir. Il entendait toujours du bruit à côté, sachant qu’elle s’habillait ou en tout cas, qu’elle se séchait entièrement. Quelques secondes passèrent, avant qu’il n’entende un cri et il fronça les sourcils, se demandant s’il avait bien entendu, du coup, il se releva et alla quand même vérifier et il vit l’étudiante, au sol.

    Qu’est-ce qui s’est passé ?

    Fronçant les sourcils, il remarqua qu’elle avait passé ses vêtements, du coup il pensa qu’elle avait pû glisser, mais au vu de son état, ça ne devait pas être ça. Soupirant, il savait que s’il la touchait, elle allait sans aucun doute trouver une façon de lui couper le bras, mais tant pis. Il s’approcha plus d’elle et passa ses bras sous elle, pour pouvoir la porter. Il se releva doucement, pour ne pas tomber et il l’amena sur son lit, l’allongeant tranquillement et il la regarda, tentant de comprendre.

    Je ne te laisserai pas partir d’ici sans que tu m’ais dit ce qui se passa et tu dormiras ici s’il le faut.

    Il était plus que sérieux et il ne comptait pas se laisser marcher dessus. Posant ses poings sur ses hanches, il fixa la jeune femme qui semblait avoir vraiment mal.

    Soit tu parles, soit je t’amène directement à l’hôpital.

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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille La vie n'est pas un long fleuve tranquille EmptyLun 30 Avr - 22:35


Maxence Ҩ Hella
« No harm will come to you- I can promise you that. »

MAXENCE« Qu’est-ce qui s’est passé ? »
Je n'avais pas besoin d'entendre la question pour savoir ce qu'il demandait, il suffisait de le voir s'agenouiller difficilement près de moi, sans pour autant me toucher, pour deviner qu'il se montrait soucieux. Mais pour moi, c'est comme si on avait cogné un gong à côté de mes oreilles, la douleur lancinante frappant encore en vagues successives mais qui s'amenuisaient petit à petit. Je pensais qu'il allait en rester là, mais à peine eu-je le temps de reprendre mon souffle qu'il s'était redressé et avait passé ses bras pour me soutenir et me relever. Carrément me porter, oui ! Ce con m'amenait à son lit, en plus ! Certes, il n'y avait rien dans son attitude qui laissait supposer qu'il désirait remettre à neuf nos exploits de l'autre nuit, mais quand même; j'avais envahi toutes les pièces SAUF sa chambre, c'était bien pour une raison... Seigneur, il allait m'entendre et il dût le comprendre une fois qu'il réalisa à quel point ses gestes m'avaient rendue nerveuse. Tendue. Sur mes gardes...
MAXENCE« Je ne te laisserai pas partir d’ici sans que tu m’ais dit ce qui se passa et tu dormiras ici s’il le faut »
Dormir ?! Bien sûr, comme s'il allait juste se limiter à ça: personnellement, j'attendais juste que mes vêtements sèchent pour pouvoir dire de déguerpir et si, dans le fond, il s'avérait trop collant pour m'accorder ce laps de temps, je partirais bien dans mon simple accoutrement actuel. Juste le fait de l'entendre me "menacer" effaça un peu plus la souffrance qui me vrillait la tête et si lui était assis de son côté du lit en prenant son meilleur air sévère, je fis balancer mes jambes du côté opposé pour me lever et envoyer chier ses envies soudaines de chevalerie.
HELLA« Commence pas, ça va passer. »
A demi-penchée par dessus le bord du lit, je m'appuyais fermement pour pouvoir dire de me lever, et j'étais sur mes pieds depuis deux secondes lorsque Max' se mit à parler à nouveau. Soit je parlais, soit il allait me forcer à me rendre à l'hôpital ? Qu'il vienne pas m'emmerder, j'avais de meilleures choses à faire.
HELLA« Arrête un peu de faire ta grande gueule et fous moi la paix. Je te dis que ça va passer, c'est que ça passe, mais si tu en rajoute en me filant une migraine du tonnerre, je peux t'assurer que ça va exploser pour de bon et ce sera entièrement pour ta pomme. Tu me laisses gérer mes affaires, tu t'occupes des tiennes, t'arrêtes de faire ton chieur et tu me laisses passer. »
J'étais debout, il avait suivi le mouvement. J'avais fait un pas vers la cuisine et il s'était interposé, déterminé à avoir une réponse. Je ne voulais pas lui faire mal, vraiment, mais s'il se décidait à ce point à venir m'emmerder, il allait y perdre des plumes et si je devais venir à lui briser le poignet pour l'empêcher de poser la main sur moi je ne pense pas que j'hésiterais bien longtemps. Je fis un autre pas décisif vers la pièce de vie, et il ne broncha toujours pas, me poussant alors à forcer mon avancée et le bousculer un peu pour le dégager de mon chemin. Je n'étais pas bien, c'était un fait, mais les rares personnes à avoir jamais prétendu vouloir prendre de soin de moi auront toujours fini par m'envoyer à l'asile alors il n'avait pas à s'étonner que j'accuse négativement son attention soudaine pour mon bien être. Je savais me débrouiller seule, toutes ses tentatives ne finiraient jamais que par une hostilité croissante de ma part.
HELLA« Quoi ? »
Une éternité aurait pu avoir passé, mais ce n'étaient jamais que dix petites minutes. Dix minutes, 600 secondes passées en presque silence pendant que je faisais comme chez moi chez lui et que lui était occupé à ... je ne sais quoi. Mais le silence n'avait jamais été mon fort et il y avait quelque chose chez Maxence pour l'instant qui commençait à sérieusement m'agacer. Ajoutez à tout ça la providentielle migraine qui s'installait et je me voyais bien plus nerveuse que je n'aurais dû l'être après un bain bien chaud; dans le fond, peut-être n'aurais-je pas dû venir ici. J'avais eu tort de m'imaginer qu'il me foutrait la paix et dans un sens je pestais contre ce qui avait bien pu le réveiller... ou contre ce qui m'avait poussé à venir. Un mouvement attira mon attention et en moins de temps qu'il ne fallu pour le dire, je m'étais hâtivement avancée pour arracher du mur le câble du téléphone, avant que cet emmerdeur professionnel ne mette sa menace à exécution.
HELLA« Approche toi seulement de ce téléphone portable et je te brise les deux jambes »
Je n'avais vraiment pas envie de lui faire de mal, pour une fois dans ma vie que je ne voulais pas traiter quelqu'un comme un souffre-douleur permanent, et je n'avais pas le temps de me demander ce que je voyais de différent chez lui pour mériter ainsi ce traitement de faveur. Mais la menace était réelle, fondée, et avec quelques frappes calculées, complètement faisables. Il louchait déjà sur son gsm dans son entêtement à contacter les urgences et je savais que mon attitude et son incapacité à faire ce qu'il voulait construisait doucement une tension entre nous qui s'avérait de plus en plus palpable. Il sembla peser le pour et le contre de ma menace, en opposition avec ce qu'il voulait faire, mais il fallu un ultime gémissement de douleur, comme un dernier soubresaut de la crise qui m'avait ébranlée, pour qu'il la joue suicidaire et tende la main vers l'appareil.
HELLA« MAXENCE ! »
Et voilà, pourquoi fallait-il toujours que les mecs se décident à être si buté quand on voulait simplement qu'ils nous foutent la paix, hein ?
HELLA« Tu veux savoir ce que j'ai? Pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi j'étais au sol? Pourquoi est-ce que tu t'en soucie, d'abord, je ne suis jamais plus qu'une autre étudiante que tu auras baisé dans ton bureau alors pourquoi faire ton emmerdeur et me les briser à tenter absolument de savoir ce que n'ai de toute évidence pas envie de partager ? Tu veux savoir ? Vraiment ? Au nom de quoi est-ce que je devrais même t'en parler, hein? Essayer de te faire comprendre? Pour que tu trouves toi aussi amusant de me faire "soigner" et me mettre derrière les barreaux d'un univers stérile et capitonné ? Pourquoi tu me fais chier avec tout ça, hein ? Pourquoi ? »
La colère se mêlait au bouleversement, à la confusion, à la détermination et à la violence qui se battaient en moi alors que je commençais quelques foulées bien fermes dans sa direction, le poussant à la retraite jusqu'à ce qu'il trébuche et finisse dans son sofa, assis, sur le cul (littéralement et de manière imagée), avec une étudiante instable penchée au dessus de lui et proche assez pour qu'il puisse percevoir la chaleur qui irradiait de mon corps furieux. Je n'allais pas lui briser quoi que ce soit - pas encore - mais j'étais certaine que me voir ainsi devait l'avoir fait déglutir, intimidé.
HELLA« C'est bien ce que je pensais... »
Son silence valait tout l'or du monde et je me détournais déjà de lui pour retourner dans la salle de bain, persuadée de l'avoir débusqué là où il ne s'y attendait pas, que dans le fond il s'en contrefichait puisqu'il n'avait pas tenté d'insister malgré tout. Mais quelque chose m'interrompit. Une main. Sa main, capturant mon poignet, comme s'il voulait m'empêcher de m'éloigner et rester pour expliquer. Le geste me déboussola, personne n'avait jamais osé me toucher lorsque j'étais dans une colère noire jusqu'à aujourd'hui. Et la fureur disparu, remplacée par quelque chose que je ne parvenais à décrire: curiosité, confusion, innocence, la candeur d'une enfant dans un corps de femme. Je ne savais plus que dire ou faire, alors un murmure se chargea de l'encourager à s'expliquer..
HELLA« Maxence ? »
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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille La vie n'est pas un long fleuve tranquille EmptyMar 1 Mai - 0:30




    Etant dans son lit, il avait décidé de laisser la jeune femme seule, tentant donc de retrouver des bras accueillant et en l’occurrence, ceux de Morphée. Seulement un bruit inattendu se fit entendre et il se leva pour constater que l’étudiante était allongée sur le sol de la salle de bain. Une simple question fut posée de sa part. Il voulait savoir ce qui se passait, mais elle ne disait rien. Du coup, il décida de prendre les choses en main. Portant la jeune femme, il l’amena jusqu’à son lit, pour l’y allonger. Il savait que ça n’allait pas lui plaire, mais il ne savait pas si elle pouvait marcher et il ne prit pas le temps de le lui demander, avant de prendre les commandes. Une fois qu’elle fut allongée, il voulu savoir ce qui se passait vraiment. La jeune femme ne semblait pas coopérative, comme à chaque fois qu’ils se voyaient d’ailleurs. Cependant, elle préféra quitter le lit. Il ne dit rien à cela, la laissant faire et soupirant en l’écoutant parler. Seulement, il ne lâcha pas le morceau et lui expliqua que soit elle parlait, soit ils allaient directement à l’hôpital. Surprit par les propos qu’elle prononçait, il fronça les sourcils, tentant de comprendre cette haine qui semblait émaner de sa personne. Avec de tels propos, il partit vers elle, bien décidé à la faire parler. Elle était chez lui, alors à elle de parler et pas de tout lui mettre sur le dos. Se plaçant face à elle, il fit en sorte de s’interposer entre elle et la sortie. Elle finit par le pousser pour avoir la place. Soupirant, il alla se chercher un caleçon propre, qu’il passa avant de retourner la voir.

    Entendant sa simple question, il ne dit toujours rien, ne faisant que la fixer. Peut-être que ça serait le meilleur moyen pour la faire parler. Lui savait que quand on le fixait longtemps, ça finissait par l’énerver. C’était peut-être la bonne chose à faire avec l’étudiante également. Du coup, les bras croisés, il continua de la regarder, ne prononçant pas un seul mot. Cependant, son attention fut attirée par le téléphone et après tout, il était encore chez lui, donc appeler les secours était un de ses droits et surtout une envie. Allant vers le téléphone, il n’eu pas le temps de faire un seul numéro que la jeune femme s’était occupé de tout débranché, de façon radical. Puis, il vit son portable qui était là et il écouta sa partenaire lui dire qu’elle comptait lui faire du mal s’il osait s’approcher du téléphone. Vraiment ? Il la regarda, puis, eu un œil vers le mobile. Tendant finalement vers le portable, il l’entendit crier son prénom et il eu un sourire. Il avait enfin une réaction, mais bien pire que celle qu’il pensait. Il l’entendait parler et il percuta sur certains propos, ne sachant pas tout de sa vie, pour ne pas dire qu’il ne connaissait rien d’elle. Seulement, il fut plus surprit par le fait qu’elle le pousse et qu’il se retrouve dans le fauteuil. Il ne s’était pas du tout attendu à une telle colère et il resta sur ses gardes au cas ou qu’un geste violent n’arrive. La voyant au-dessus de lui, dominant la situation, il fronça les sourcils et il l’écouta reprendre la parole. Malgré son silence, il la vit faire demi-tour et il décida de la retenir. Attrapant son poignet, il la sentit se crisper et il la vit s’arrêter. Parfait, elle restait, même s’il s’attendait à ce qu’elle se débatte, mais ce ne fut pas le cas. Il l’entendit parler à nouveau et il hocha la tête.

    Tu sembles avoir bien intégré mon prénom, c’est une bonne chose.

    Il savait que sortir ce genre de phrases n’était pas vraiment une bonne idée pour qu’elle reste calme, alors il reprit rapidement la parole.

    Que préfères-tu Hella ?

    La tirant vers lui, il la fit venir sur ses genoux. Il avait tiré assez fort pour ne pas la blesser et pour qu’elle chute sur lui. Il la fixa alors dans les yeux, avec tout le sérieux qu’il avait.

    Une personne qui ait envie de t’aider parce qu’elle tient à toi ?

    Pour ajouter quelque chose à ses propos, il posa une main sur sa hanche et de l’autre, il remit une mèche de cheveux encore mouillée derrière son oreille.

    Ou une personne qui s’en contre fiche ?

    Se levant d’un seul coup, il la porta et la plaqua violemment au mur, fronçant les sourcils, avec un regard noir pour elle. Il resta la fixer pendant plusieurs secondes, avant d’enlever ses mains d’elle et de la laisser retomber un peu violemment sur ses pieds.

    Tu es chez moi, si tu ne veux pas me donner de réponses, alors tu prends tes affaires, tu t’en vas et tu me laisse dormir.

    La lâchant complètement, il partit dans sa chambre, enleva son caleçon et s’allongea dans son lit, remontant les draps sur lui, près à tenter de retrouver le sommeil.

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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille La vie n'est pas un long fleuve tranquille EmptyJeu 24 Mai - 1:16


Maxence Ҩ Hella
« No harm will come to you- I can promise you that. »


Mon poing était déjà en route lorsqu'il le bloqua de son autre main; non mais pour qui il se prenait, à faire des vannes à la con ? Il n'avait donc pas compris que ce n'était pas le moment et que je n'étais PAS d'humeur à plaisanter ?
MAXENCE« Que préfères-tu Hella ? Une personne qui ait envie de t’aider parce qu’elle tient à toi ? Ou une personne qui s’en contre fiche ? »
Le moment où il m'attira à lui jusqu'à me faire tomber sur ses genoux était surprenant, et je ne m'y attendais pas du tout (raison sans doute pour laquelle je me retrouvais assise sur ses jambes sans que son intégrité physique n'ait été compromise). Mais il posa sa main sur ma hanche. Glissa l'autre dans mes cheveux et repoussa une mèche rebelle... Tenir à moi, hein? Oui, je voyais de mieux en mieux où tout ça nous menait et le territoire n'était que plus familier. Il frôlait ma cuisse, laissait le fantôme de sa main laisser sa marque sur ma chair et mes sensations, me trompant insidieusement dans un faux sens de sécurité qu'il détrompa lorsqu'il se leva soudainement et qu'en l'espace de quelques secondes, je me retrouve plaquée contre le mur. Ma tête heurta quelque chose de dur jusqu'alors accroché au mur et le gémissement de douleur alors que je me plaignais du choc fut le seul bruit qui accompagna sa respiration laborieuse.
MAXENCE« Tu es chez moi, si tu ne veux pas me donner de réponses, alors tu prends tes affaires, tu t’en vas et tu me laisse dormir. »
Il se détourna ensuite et me lâcha, m'abandonnant près l'entrée pour se réfugier de nouveau dans sa chambre, sans nul doute pour tenter de retrouver le sommeil. Et je me retrouvais déchirée entre deux impératifs naturels: résister, ne pas me laisser faire, et le fait que je ne voulais pas être seule en ce moment mais qu'aucun des jeunes du campus n'était jamais en mesure de provoquer cette simili sérénité en moi.... même s'il était le roi des emmerdeurs. Je pris mon sac et j'avais déjà ouvert la porte d'entrée d'un geste rageur lorsque quelque chose m'arrêta dans mon entreprise. Je n'avais pas envie de partir.... Je voulais dire... vraiment pas envie. Glissant un nouveau regard vers l'intérieur de l'appartement, le calme y était revenu et le silence était d'or signe probablement que Maxence était parvenu à se calmer assez pour éviter de se tourner et se retourner sans cesse sous l'effet de l'agacement. Chanceux qu'il était. Moi je me contentais de rester plantée là au milieu du hall d'entrée, bandoulière à l'épaule et prête à fuir les lieux dans l'accoutrement volé à un professeur... mais sans vraiment parvenir à me décider. Puis cela recommença, plus faiblement cette fois, mais avec la même intensité: une douleur fulgurante désormais apparente à une soudaine migraine, mais douloureuse assez pour me faire plisser des yeux et trouver appui contre le chambranle de la porte. Intraitable, que les médecins disaient. Imprévisible, annonçaient d'autres. Cette chose pouvait me laisser tranquille pendant 50 ans comme elle pouvait me tuer demain, et sa localisation précise rendait toute possibilité de chirurgie impossible. Mais ce n'était pas autant le fait d'avoir réellement un problème qui me rebutait autant que l'idée de pouvoir faire confiance à qui que ce soit avec une part si importante de moi-même. Je veux dire, j'avais déjà donné niveau affection détrompée et je n'étais pas prête à réitérer l'expérience... Avant que je ne le réalise vraiment, j'avais refermé la porte derrière moi et avais fait quelques pas pour m'en éloigner, comme pour me convaincre de ne pas changer d'avis et rebrousser chemin à la dernière minute. Il me fallu quelques instants pour retourner dans la chambre de Maxence, si bien qu'il avait dû me croire partie pour de bon et (enfin) tranquille. Pauvre lui... Je me glissais silencieusement dans la pièce, usant de l'image que j'avais eu de la chambre lorsque la lumière était allumée pour me diriger sur les lieux. Peut-être n'était-ce que lorsque je me prit les pieds dans un vêtement que le juron lâché trahi ma présence à ses yeux. Peut-être savait-il depuis le début... Je l'ignorais, la seule chose que je savais c'était que s'il venait soudainement à rire de mon infortune quant à la configuration de sa chambre, j'allais le tuer pour de bon.

A son crédit, il n'en fit rien.

S'il ne voulait pas m'avoir dans son lit, il ne me le fit jamais savoir et deux minutes plus tard je me retrouvais allongée de tout mon long sur l'espace laissé libre par sa forme unique sur un lit double. Je ne voulais pas lui faire l'amour ou le baiser suivant ce qu'il voulait, je ne voulais même pas y penser et si je devais en deviner sa position au ressenti seul de son corps si proche du mien, cela ne devait sans doute pas être au sommet de ses priorités non plus. Il était dénudé, j'étais toujours vêtue des habits que je lui avais chipé. Rien que ça, il dû trouver bizarre. Cinq minutes passèrent. Dix. Vingt. Ni lui ni moi ne semblions décider à dire quoi que ce soit et pourtant je devinais bien qu'il veillait au même titre que moi, attendant sans doute que je dise quelque chose autant que j'attendais que lui parlait. Machinalement, je me replaçais plus confortablement dans le lit, et je vins à malencontreusement frôler une partie de lui qui nous coupa la chique à tous les deux, provoquant une tension inutile dans l'air qui s'ajouta à celle qui y était déjà.
HELLA« Je suis désolée. »
Que je m'excuse pour ce geste accidentel qui nous mettait tous les deux mal à l'aise, ou bien de mon attitude, ou pour n'importe quelle raison autre qui puisse venir à son esprit, jamais mots prononcés de ma part de durent avoir de plus étranges consonnances à ses oreilles que ces trois petits mots que je ne prononçais jamais, à qui que ce soit. D'ordinaire, les autres étaient désolés et non l'inverse, mais j'étais persuadée que lui commençait à se demander de quoi j'étais navrée et surtout... où est-ce que cette confession allait lui coûter.





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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille La vie n'est pas un long fleuve tranquille EmptyVen 25 Mai - 0:14




    La pousser verbalement était quelque chose d’amusant pour le professeur. Il savait que le moment était important, parce qu’elle montrait une partie d’elle qu’il n’avait pas encore vu. Elle ne s’était jamais mise en colère à ce point. Seulement, il n’était pas d’accord sur le fait qu’elle lui parle ainsi. Il n’avait pas envie de se laisser faire et ça n’était pas dans son caractère de laisser une personne lui parler sur ce ton. Du coup, il préféra être clair. Devait-il tenir à elle ou alors l’ignorer ? C’était ce qu’il lui demandait à l’instant et il lui montra également d’abord gentiment par ses gestes ce qu’il pouvait faire, avant de la porter pour la plaquer au mur. Autant montrer les deux facettes de ce qu’il voulait dire, avant de lui exprimer le fait qu’il préférait encore aller dormir plutôt que de se prendre la tête avec elle. Revenant donc dans sa chambre, il se remit nu et repartit sous les draps pour être tranquille et tenter de trouver le sommeil. Fermant les yeux, il savait qu’il n’allait pas pouvoir dormir tout de suite. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il était encore en train de se demander ce qui était arrivé à l’étudiante. Pourquoi était-elle tombée comme ça ? D’un seul coup ? Pensant à tout cela, il ne fit pas attention au reste, jusqu’à entendre un bruit.

    Gardant malgré tout les yeux fermés, il ne dit rien, tentant de se concentrer sur les bruits alentours. Il savait qui était là, mais il se demandait encore qu’est-ce qu’elle venait faire là. Il avait pensé qu’elle était partit, où alors qu’elle avait prit le canapé la chambre d’ami. Mais apparemment elle venait dans son lit à lui, mais pourquoi ? Beaucoup de questions en quelques minutes, mais il ne dit rien, restant allongé et les yeux fermés. Sentant le lit bouger, il resta attentif au moindre geste de la part de la jeune femme. Les minutes passèrent sans qu’il n’y ait un mot ou un geste l’un envers l’autre. Seulement tout d’un coup, il sentit quelque chose et comprit ce qui venait de se passer. Du coup, il l’entendit s’excuser et il fronça les sourcils, surprit, avant d’ouvrir les yeux. Il était assez surprit par ce qu’elle venait de dire et du coup, il se demandait s’il devait poser une question ou pas.

    Si c’est pour le geste, qui semble accidentel, on a déjà vécu bien pire.

    Gardant les yeux ouverts en la fixant, il ne savait pas si c’était pour ça qu’elle s’excusait, mais il devait aussi avouer qu’il pensait à son comportement, mais il n’en était pas certain. Du coup, il préféra ne pas en dire plus et attendit simplement une réaction quelconque de la part de l’étudiante.
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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille La vie n'est pas un long fleuve tranquille EmptyDim 27 Mai - 23:21


Maxence Ҩ Hella
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MAXENCE – « Si c’est pour le geste, qui semble accidentel, on a déjà vécu bien pire. »
Ma réaction première fut de prononcer pour toute réponse un « Peut-être » sans grand enthousiasme. Peut-être n'était-ce rien, peut-être avions-nous vécu pire... peut-être ne faisais-je pas allusion au geste mais à mes actes ou bien le contraire. Il n'y avait véritablement aucun moyen de le savoir pour sûr, à moins que je ne me mette à table. Mais quelques minutes passèrent en silence après cela et bien que cela ne me dérangeait pas outre mesure jusqu'alors, je me sentais obligée de mettre les choses au clair. Peut-être que je ne pensais rien de ce que j'allais prononcer, mais je ne pouvais pas nécessairement le laisser s'en tirer à bon compte non plus.
HELLA – « J'espère que tu ne fais pas allusion à ce qu'il a bien pu se dérouler dans ton bureau parce que ça, petit, c'était franchement pas grand chose... »
En comparaison à... J'aurais pu le dire, terminer ma phrase sur cette note, mais je n'avais encore de matériel suffisant pour m'amuser à différencier la nuit que j'avais passé étalée sur la moitié des meubles de son bureau à me faire laminer jusqu'à satiété à une quelconque autre nuit du genre, tout bonnement parce que cela ne s'était jamais reproduit. Et la nuit passée avec lui dépassait de bien loin d'autres expériences que j'avais pu avoir; ce n'était pas la meilleure certes mais elle était loin d'être l'horreur absolue que j'avais laissé sous entendre par ma pique à demi hargneuse. Je ne pouvais tout simplement pas le laisser s'en sortir en pensant qu'il avait pu avoir le dessus. C'était tout simplement.. contre nature pour moi. Avec un peu d'espoir, le petit soupir (qui avait tout l'air d'un petit rire étouffé, vraiment) que je laissais échapper lui mettrait la puce à l'oreille et lui ferait comprendre cette notion des choses.

Je lui tournais toujours le dos mais je pouvais sentir son regard posé sur moi, même dans l'obscurité. On aurait pu remettre ça. Me désapper de ses vêtements et profiter de sa nudité pour le chauffer et le monter, voir si nous étions en mesure de poser un précédent qui nous servirait de point de comparaison avec les nuits qui suivraient. On aurait pu. Mais je n'avais franchement pas envie et si lui s'attendait à ce que je me laisse aller à mes bas instincts tout d'un coup, laissant tomber l'enveloppe fébrile de l'enfant fragile pour redevenir la panthère qu'il aura toujours connu, il allait être dessus. Je n'avais pas envie d'être celle qu'il connaissait, juste envie d'être celle que j'aurais toujours pu être... Mais cela requérait un degré de confiance que je n'avais toujours pas en lui, même si la carapace se perçait doucement, craquelant sous la pression d'une présence qu'il n'imposait pas et qui laissait découvrir une facette vulnérable que je n'avais jamais laissé montré à qui que ce soit depuis que cela m'avait valu un ticket direct pour l'hôpital psychiatrique. J'avais fait confiance à ma mère et j'en avais payé le prix. Les traitements et l'environnement m'avait assombrie, endurcie, au final je ne devenais que cette pétasse en puissance que tout le monde honnissait. Mais elle n'était pas celle que j'étais, juste celle qui me protégeait du monde, aussi inconscient soit le processus. Et Maxence... Il démolissait tout ça et rien que pour ça m'agaçait et me rassurait. Mais il m'énervait avant tout, ça, bien évidemment. On ne pouvait pas réellement apprivoiser un animal sauvage à force de cajoleries et douceurs, il fallait bien qu'un automatisme de défense se mette en place et tente de repousser l'envahisseur; auquel cas, Maxence. Il était chiant, bourru, masculin et pourtant attentionné et soucieux. Il était l'amalgame de ce que je recherchais autant d'un point de vue cocon de protection ou bien évacuation de stress; il avait cet air chez lui qui me laissait étrangement calme comme s'il s'était agi d'un homme que j'avais connu toute ma vie (bien que ce n'était pas le cas). On aurait pu parler d'un caractère possessif, ou d'un attachement soudain, mais si l'amitié improbable avait un équivalent au coup de foudre entre deux personnes, j'avais définitivement été mise au courant par le professeur. Et il me tapait sur le système pour ça, valant un autre coup de ma part même si durant ma réflexion j'étais venue à me retourner vers lui et m'approcher doucement, posant ma tête sur son épaule alors que je me perdais à mes songeries. S'il était dérangé, je ne pense pas qu'il le fit savoir. S'il le fit, je ne ressentais rien, ou bien le geste était insignifiant assez pour ne pas troubler le cours de mes pensées. Lorsque ma main se serra dans un poing qui heurta (doucement) son côté, elle caressait nonchalamment sur la chair du professeur comme si je pouvais donner un sens à ce que je faisais comme réflexion. Et puis vint le souvenir de la frustration qu'il m'inspirait... et le coup. Profitant de sa surprise et de sa gêne passagère, je me décidais à changer de bord, à venir par dessus lui et enjamber sa taille pour m'installer sur lui et l'observer de toute ma hauteur. Lui nu comme un ver, sous moi; moi, confortablement positionnée là où il pourrait se demander si je n'allais pas engager un jeu de préliminaires même si la seule chose que j'avais à l'esprit en ce moment c'était juste à quel point il savait être frustrant. J'étais toujours vêtue, et je n'étais pas exactement décidée à ce que cela change de sitôt...
HELLA – « La confiance peut te tuer ou te rendre libre. J'ai déjà laissé des gens se "soucier" de moi et j'ai finis par payer bien plus que ce pourquoi j'étais venue et je n'ai pas envie de remettre ça de sitôt. Alors tu m'excuseras, mais quand on n'a jamais eu quelqu'un désireux de réellement se soucier de soi dans sa vie, il est normal que je soie sur la défensive quand tu me laisses croire que je pourrais dire de me fier à toi et venir confier le moindre de mes petits secrets. Avoir envie de faire confiance et avoir raison de faire confiance sont deux choses diamétralement opposées, parce que les résultats ne sont pas toujours les mêmes. Je le sais. J'en ai fais les frais. Alors pourquoi est-ce que je devrais te faire confiance ? Pourquoi est-ce que je devrais croire que tu es en quoi que ce soit différent à elle, et non pas intéressé par la moindre chose autre que ce que mon cul pourrait t'apporter? »
J'étais tentée de me laisser aller et parler pour de bon, pour une fois. Juste me fier à quelqu'un... Mais cela ne s'était jamais produit depuis mon internement forcé. S'il avait lu mon dossier étudiante, il devait se douter que mes relations avec ma mère n'étaient pas au beau fixe; que j'avais probablement des raisons d'avoir des soucis de confiance tels que je démontrais à l'instant présent. Mais aussi, il pourrait se demander pourquoi j'étais si radicalement opposée à deux actions si simples: pourquoi je me réfugiais chez lui si je n'avais pas la moindre confiance en lui, pourquoi je lui reprochais ma propre faiblesse alors qu'il semblait au moins être aussi perdu que moi. J'espérais qu'il n'amène pas la question de ma présence chez lui, parce que je me voyais incapable de trouver réponse satisfaisante.. J'étais fébrile, tremblant doucement sous le coup d'une émotion soudaine que je ne parvenais pas à maîtriser et lorsque je ne sais comment, je me retrouvais sur le dos comme s'il voulait me forcer à lui accorder toute mon attention, je me doutais que la moindre résistance serait futile. Cela ne m'empêcha pas nécessairement d'essayer, mais il resserra son emprise sur moi en me forçant au calme, au silence et à l'immobilité. Et pour ça aussi, il était digne du titre de casse-pied en chef. Parce eusse-t-il été n'importe qui d'autre, je l'aurais castré et envoyé paître mais lui... Il me subjuguait. Mélange entre figure paternelle déformée chez qui l'enfant pouvait se réfugier et l'amant sauvage dans les bras duquel la femme qui prédominait ma personnalité pouvait dire d'aller s'exténuer. Mais là, il n'en était rien. Juste ses bras me gardant immobile, son corps me maintenant coincée sous lui et une détermination froide qu'il me semblait percevoir laissant sous entendre que les plaisanteries avaient assez duré, il était temps pour moi d'écouter.

Pourquoi pas aussi (avec perte et fracas, sans doute), de me laisser convaincre et d'accepter ce qu'il avait à offrir...

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MessageSujet: Re: La vie n'est pas un long fleuve tranquille La vie n'est pas un long fleuve tranquille EmptyMer 30 Mai - 16:06




    Il ne s’était pas attendu à ce que la jeune femme vienne jusque dans son lit. Il fut même étonné quand elle le toucha du fait qu’elle s’excuse. Il ne voyait pas pourquoi, alors il lui expliqua simplement qu’ils avaient déjà vécu bien pires comme situation. Entendant un simple mot, il ne dit rien et ferma finalement les yeux. Alors autant dormir, vu qu’elle était peu loquasse. Tentant de se détendre pour dormir, il fut coupé par la jeune femme qui reprit la parole. Il se mit alors à sourire, avant d’ouvrir les yeux. Il n’eut pas besoin de répondre au vu de sa réaction et il ferma alors à nouveau les yeux. Elle semblait avoir trouvé cela détestable, lui avait juste prit son pied. Il en avait eu besoin et il avait eu ce qu’il voulait. Il ne comptait pas former un couple avec elle, il ne comptait pas faire d’elle sa petite amie ou même sa femme. Elle avait été là pour l’exciter et l’énerver, alors, il avait réussit à en profiter, mais ce soir, il voulait juste dormir. Seulement, la jeune femme semblait vraiment étrange à ses yeux et il les ouvrit encore une fois pour la regarder. Il se demandait encore ce qui s’était passé dans sa salle de bain, pour qu’elle se soit ainsi écroulée, mais il n’en dit rien, ne faisant que regarder son dos qui semblait être ce qu’elle voulait lui montrer pour le moment. Partant chercher des théories dans son esprit, il ne fit pas tout de suite attention au fait qu’elle avait bougé. Ce fut au moment où il sentit comme un poids sur son épaule qu’il vit la jeune femme plus près de lui et qui semblait tout aussi pensive que lui.

    Il ne savait pas pourquoi elle était venue et encore moins pourquoi elle restait, mais ça ne le dérangeait pas outre mesure. Elle n’était pas aussi chiante qu’en temps normale, alors il la laissa faire, mais il fut surprit quand elle le caressa. Il fronça les sourcils et la vit alors arriver au-dessus de lui. Restant la fixer, il se demandait ce qui lui prenait d’un seul coup. La voyant alors ouvrir la bouche, il s’attendait à des insultes ou pire, mais il fut quand même attentif à ce qu’elle disait. Seulement, avec ce qu’elle disait, il savait aussi que c’était le moment de mettre les choses aux claires. Elle avait un passé dur et il en avait lu et entendu quelques points que ça soit à demi mot par elle où par d’autres, mais cette fois-ci, il comptait lui faire comprendre ce que lui pensait de tout cela et qu’elle arrête de tout analyser en détails. Alors, il parvint à prendre le dessus, mettant son poids sur elle et la forçant à se laisser soumettre physiquement pour une fois. Quand il vit dans son regard qu’elle avait comprit cela, il la fixa, prenant quelques secondes pour qu’elle soit totalement à l’écoute.

    Tu n’as pas à me faire confiance. Je ne suis pas une personne qui fait confiance facilement, mais quand on gagne ma confiance on l’a pour toujours.

    Autant être clair dès le départ, parce qu’il savait que la jeune femme ne parlait pas de confiance en l’air.

    Elle, je ne l’a connaît pas et je me fiche bien de ce qu’elle a pû te faire. Tu as également pû voir que comme tu dis, je m’intéresse à ton cul. Je cherche juste du sexe, rien de plus. Il y a des étudiantes qui viennent également pour ça. Sans doute le frisson de coucher avec un type plus âgé, doublé d’une enseignant qui peut perdre son emploi si ça se sait. Je ne m’en fais pas pour mon boulot, j’ai des options vis-à-vis de ma hiérarchie et je ne cherche pas à me caser. Je suis bien dans ma vie et je n’ai pas envie d’en changer. Maintenant si tu veux en faire partit en venant comme aujourd’hui, ici, à tenter de me faire la morale sur ce qu’on ait l’un pour l’autre, tu peux. Mais saches juste que je me fiche de ce que tu as vécu et de ce que tu veux vivre. Tu as toujours mit le sexe en avant et je n’attend que ça. Si tu veux autre chose, à toi de le dire, en arrêtant de te voiler la face et en admettant le pourquoi de ta visite ce soir, ici, chez moi, avec moi, alors que tu dis ne pas avoir confiance.

    Haussant les sourcils, il resta la fixer un peu, avant de lâcher ses poignets et de revenir se coucher sur le dos, fixant le plafond.

    Mets tes propres limites en place et quand tu sauras où tu en es, fais moi signe, ou pas.

    Il savait qu’elle s’en fichait de lui au vu de ses propos et ils n’étaient pas amis. Alors à elle de voir ce qu’elle voulait vraiment. Fermant alors les yeux, il soupira doucement, tentant cette fois-ci encore de trouver le sommeil.
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