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carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain "

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " EmptyJeu 23 Fév - 11:46


« Tout le monde sur Terre a besoin de quelqu’un sur qui
compter ; que ce soit une accompagnateur dévoué , un
confident fiable , ou un ami fidèle. »
Ce soir, les souvenirs remontaient à la surface. Ils venaient me hanter comme pendant ces nuits où je me réveille en criant. Joshua avait laissé un vide irremplaçable. Comment mettre de côté, l'histoire que l'on a partagé avec un homme. Une romance si passionnée et fussionnelle que je ne pense jamais la retrouver. On avait décidé d'arrêter alors que je me trouvais dans un moment assez difficile. Le fait de devoir assumer ma faiblesse dans son regard, nous détruisait petit à petit. Il avait été charmée par cette femme persévérante et forte que je peux être le plus souvent. Je sais ce que je veux. Alors après l'accident, j'ai connu plus de bas que de haut. J'ai eu du mal à accepter cette invalidité partielle. Je voulais retourner à l'entraînement. Ne pas lâcher les filles et nous apprêter aux compétitions de l'année. C'était vraiment compliqué à gérer et j'avais beaucoup de difficultés à me regarder dans une glace. Joshua était présent mais moi j'étais complètement ailleurs. Silencieusement, je me suis laissée aller. Je ne voulais voir personne. Je ne voulais parler de rien. Je passais de longues journées allongée dans mon lit avec ce bout de ciment sur la jambe. Cet accident à eu raison de moi, j'ai perdu tout ce qui comptait, tout ce qui me rendait heureuse à Berkeley. Néanmoins, c'était difficile à gérer, difficile à accepter jusqu'à ce que je chute dans les escaliers de la confrérie et que je me prenne en pleine figure cette dure réalité. Il était parti dans sa famille au chevet de sa mère et je ne l'avais pas retenu. Loin de là, même, je l'avais presque encouragé à partir, à s'éloigner de moi. Aujourd'hui, je le regrettais mais je ne pouvais pas revenir sur mes propres choix. Je ne pouvais pas entrer et sortir comme bon me semble de son quotidien. Je me rappelle son regard quand il est venu me dire qu'il partait, qu'il en avait besoin et que c'était tout ce qu'il nous fallait. Je suis restée silencieuse un long moment alors qu'il me regardait qu'il attendait juste quelques mots. Je le savais, il voulait que je le retienne. J'aurais voulu avoir la force ce soir là de lui demander de rester et de cacher mon amour propre. J'aurais dû lui dire qu'il avait tant changé de choses en moi qu'il ne pouvait pas partir, que nous étions un en restant deux. Sauf que je n'ai pas trouvé les mots. Je n'ai pas trouvé la force de lui dire clairement ce que j'ai toujours ressenti à son égard. A cette époque, bien trop sombre pour moi, j'ai baissé les armes. J'ai perdu tout ce qui donnait un sens à ma raison de continuer d'avancer. Puis j'ai réalisé et je continue d'en souffrir. Seulement, je ne peux que m'en vouloir personnellement. Depuis quelques mois, j'ai ma rééducation, les soirées et les rencontres qui me changent les idées. Néanmoins le soir, il m'arrive encore de pleurer son absence toute seule dans le noir. Je me sens seule plus que jamais. Je pense que c'est mon plus gros chagrin, l'étape la plus dur à traverser. Avec la Saint – Valentin, je m'étais changé les idées avec Camélia. Mon dieu, on avait bien fait d'y aller ensemble dans l'optique où j'avais envie de me crever les yeux en voyant tous ces duos réunis dans une même et grande sale. Sauf que la suite des évènements est loin d'être ce que j'aurais osé imaginer. Voir ma meilleure amie dans cet état, le sang s'échapper sans avoir le pouvoir de l'arrêter. Les mains tremblantes, je ne savais pas jusque quand j'allais pouvoir tenir. Mais le destin m'a donné une possibilité de la sauver. Je me suis retrouvée bien entourer. Andréa était venu, il a été l'épaule sur laquelle je me suis reposée. Je ne sais pas jusque quand j'aurais tenu si nos chemins ne s'étaient pas croisés. Elle ne pouvait pas perdre la vie. Elle ne pouvait pas me laisser. Dernièrement, j'en ai vraiment de tous les couleurs. Alors des fois, je me fais des petites chutes. Mon moral coyote les bas-fonds de mon humeur. Je perds l'envie de sortir. Je me tracasse pour tout et pour rien. Cela devient vraiment difficile à vivre, j'en ai conscience mais c'est encore plus dur de ne pas en parler. Quand je me suis séparée, j'ai perdu toute l'envie de vouloir communiquer, de souhaiter raconter ce que j'ai sur le coeur. Je ne me confie plus. Je n'en vois plus réellement l'utilité. Je me renferme sur moi – même et je me dis que ça me renforcera. Puis si je me perds, je pense que ça ne sera pas la première fois.

Sans plus attendre une seconde de plus, je décidais de me mettre quelque chose sur le dos. La maison laissait planer une vague de silence qui ne me plaisait guère. Camélia devait être avec sa famille si j’avais bien compris. Donc elle ne rentrerait pas maintenant. J’enfilais ma veste et fermais la porte derrière moi. D’abord sans savoir où je pouvais me rendre puis terminant par me retrouver dans ce bar plutôt bien fréquenté. Je pris place au bar, seule et si bien accompagnée par ma conscience. Tout ce qu’il me fallait.. Personne pour le moment n’était encore venue m’accoster. Ce que j’appréciais car bien souvent quand j’arrive dans ce genre d’endroit, j’ai l’impression d’être un morceau de viande pour le sexe opposé en train de se demander qui allait la ramener. A croire que ce soir, ils savaient prendre le temps de me laisser prendre place. Je commandais directement quelque chose de fort et également quelque chose de doux. Une téquila pour sentir l’alcool venir brûler dans ma gorge et un blanc cerise juste pour apprécier le goût de ce mélange simplement alcoolisé. Je regardais autour de moi, le monde qu’il pouvait y avoir. Directement, je remarquais la présence plus importante d’homme que de femmes. Comme si j’étais une des rares à venir me perdre en pleine nuit. Il devait être passé minuit et j’avais continué à boire comme je le voulais. J’avais eu droit à quelques conversations par ci par là. On m’avait offert quelques verres et ceux qui avaient compris que ça ne m’intéressait pas, avait déguerpi aussi vite qu’un autre s’approcha. Je dois avouer ne pas m’être ennuyé pendant ce temps écoulé. J’avais la connaissance d’hommes cherchant un peu de chaleur féminine. Certains voulaient simplement discuter de tout et de rien, cherchant une amie. Puis il y avait les autres qui ne savent pas ce qu’ils veulent, ils avancent, testent et improvisent. Mais plus les heures passaient et plus je buvais. N’étant pas une grand adepte de la consommation excessive, j’allais finir par m’écrouler. Je pris alors mon portable qui indiquait quatre heures du matin. Je souriais en voyant la photo qui faisait fond d’écran. Cette photo d’un paysage qui me rappelait une tonne de souvenirs, une tonne de fous rires et en voulant déverrouiller mon portable, j’appelais un numéro. Au début sans m’en rendre compte, je continuais de faire comme si c’était normal. Je montrais à l’homme à ma gauche le paysage d’Italie. Cette ville où j’y ai passé des été à ne plus savoir les compter. Cette ville où mes grands – parents ont toujours vécu. Puis quand j’entendis plusieurs fois, cette voix sortir de mon téléphone. Je me rendis compte que j’avais fait une fausse manœuvre. Avec ma voix un peu à l’ouest et joyeuse, je répondais : « Désolé, fausse manœuvre. » Sans prendre la peine de vérifier qui était au bout du fil. Je restais quelques secondes de plus avant de raccrocher pendant que l’homme à mes côtés rajouta : « Si tu veux, je peux te ramener. Tu as l’air de bien avoir bu ce soir. » Je ne savais pas si je voulais rentrer toute suite. J’étais bien dans l’ambiance dans la nuit puis j’allais faire quoi chez moi, toute seule. Cet homme était peut – être une bonne possibilité. Reste encore que la plus part qui propose de vous ramener, essaye d’aller quand même plus loin, au-delà du simple fait, je te dépose devant ta porte et on se dit à bientôt. Cependant quand on consomme un peu trop d’alcool, il arrive aussi qu’on conçoive moins le risque, le danger de tomber sur la mauvaise personne, au mauvais moment. Et puis à quoi bon la vie, si on ne prend jamais de risque. Il faut profiter de l’instant présent avant qu’il nous file sous le nez. Il faut avancer et se dire qu’on a tout à jouer et tout à perdre. Mais à cet instant, dans ma tête, le gain reste plus haut que tout ce que je peux mettre en jeu.. Du moins, c’est ce que je crois quand ça fait déjà quatre heures que je suis dans ce bar.
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MessageSujet: Re: carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " EmptySam 24 Mar - 22:05





Aislynn && Charles-Edouard

La vie est pleine de choix, pleines de possibilités. Emplies de mauvais moment comme de bon moment, parfois plus de mauvais que de bon, parfois l’inverse, mais il en connaître l’ampleur, car un seul bon moment peut effacer tous les souvenirs des mauvais. C’est la magie de la vie, l’ambigüité de l’âme humaine et des sentiments qu’elle traverse. C’est ce que l’on appelle vivre, tous au long des environs 90 années que l’on a pour vivre, ce n’est pratiquement que de l’apprentissage. Apprendre à vivre avec sa famille, puis apprendre à se connaître, les autres, et enfin une vie de couple, une famille, puis le temps passe, et l’on finit peut-être seul, ou encore avec une autre compagne ou bien l’on n’a pas le temps de vivre jusque-là. Il faut savoir faire des choix, des réels choix qui nous empêchent d’avancer, et malgré tout, il faut avoir la force de faire ces choix difficiles, et d’avancer, au lieu de stagner dans une situation qui rend fou, une situation que l’on retrouve tout le temps, et pourtant, d’habitude ce n’est pas aussi dur. Quand ce sont des choses, ou bien des personnes réellement importantes à vos yeux, la donne change et l’on étudie chaque choix beaucoup plus amplement. C’est la vie, et j’ai toujours mis du temps à faire mes choix, surtout quand celui-ci concerne une fille, une femme, une femme que je crois aimer. Mais je ne suis jamais sûr de cela tant que je ne suis pas devant le fait réel, un amour que je porte pour une fille n’est pas banale. De plus, je lui ai fait une promesse, et depuis le retour des vacances de Noël, je ne l’ai pas vu, du moins, rarement, j’essaye de l’éviter, car j’ai peur, d’elle, et de moi, surtout de nous. J’ai fait une promesse que je n’assume plus depuis que je suis de retour, mais à présent, il est temps de changer, surtout depuis la fusillade ou Zayn a pris une balle d’après ce que je sais, je n’ai plus de temps à perdre, et je me lasse d’hésiter à l’appeler, sachant qu’elle ne décrochera pas, par fierté. Je la connais si bien, même si je ne connais pratiquement rien de sa vie, nos similitudes et nos quelques différences nous ont rapprochés bien plus que je ne le pensais, et l’attrait que nous avons l’un pour l’autre et sans équivoque. Mais au jour d’aujourd’hui, je l’ai abandonné, je l’ai laissé seul et je suis sûre qu’elle doit m’en vouloir. Tout ça va changer, je ne peux plus rester ainsi, mais le courage, en cette soirée de Mars n’est pas là, je l’attendais, mais que dois-je faire en attendant ? Je ne sais pas du tout, alors je vais devoir attendre qu’il se manifeste, ou bien me trouver dans une situation critique ou le choix ne m’est pas proposé mais imposé. Je ne sais pas, je ne veux plus y penser, mon téléphone portable sonne, je le regarde, Aislynn ? Je ne décroche pas de suite, hésitant, je finis par décrocher et écouter la conversation et le bruit derrière la douce voix d’une blonde qui s’est peut-être rappelé de moi. Au bout de quelques secondes, je me suis rapidement fait un tableau de l’endroit et surtout de l’état dans lequel elle est. Elle n’est pas sobre, elle est pompette, même plus que ça, elle est totalement perdue, et une fois qu’elle m’est raccroché au nez alors que je criais son prénom pour avoir une once d’attention, qu’elle laisse échapper un indice. Un homme a parlé, parler de la raccompagner, ce n’est pas bon, mais ai-je le choix ? Le courage apparaît soudain, mais ce n’est pas pour Mikayla mais une ex-petite-amie qui a su me brisé alors que je m’y attendais mais que j’avais osé espérer qu’elle me choisirait, un amour ne peut pas en battre un autre par moment, malgré toute la volonté que l’on peut y mettre, j’en ai fait les frais. Mais comment la retrouver ? Je ne vais quand même sillonner tous les bars de San Francisco ? Ai-je le choix.. ?

La technologie est géniale, savez-vous ? Rapidement, je prends mon portable une fois sorti de chez moi, j’ai appelé un taxi sans lui donner de destination exacte pour l’instant, j’essaie de localiser son téléphone portable, vous savez, comme dans cette série américaine là, avec Girl dedans, BREF ! Au bout de cinq bonnes minutes, je réussi enfin à le localiser, non loin d’ici, toujours dans le bar ! Parfait, ce gars n’aura surement pas l’occasion de la toucher, car le seul qui l’a touchera ce sera moi, et pas pour les raisons que l’on peut penser, quoique, remettre les désirs et sentiments du passé sur le tapis ne serait pas mal, du moins, pour elle et moi, mais pour les autres, mais je n’y pense même plus. Je donne enfin la destination au chauffeur du taxi et dix minutes plus tard j’arrive enfin devant le fameux bar, et je la reconnais de suite. Aislynn et ce mec, assis au comptoir, lui la tenant par la taille, profiteur. J’arrive rapidement vers elle, et je romps le contact entre les deux, sans attendre, l’homme me regarde fixement, et avec haine et aussi de la surprise, il ne veut pas lâcher sa proie, mon ex-petite-amie. « Bouge de là mec, va te trouver une autre fille, et laisse Aislynn et moi parler tranquillement. » Je ne lui réponds pas, et lui fait dos alors que je prends le visage de Boucle d’Or entre mes doigts et juge son état, elle est bien bourrée, mais pas de drogues ou encore de médicaments douteux, elle n’a pas l’air d’aller si mal, du moins, extérieurement, intérieurement, je le sais, ça ne va pas « Qu’est-ce tu fais dans cet état-là avec n’importe qui et si tard Aislynn ? Ne me dis pas que tu allais partir avec ce looser et croire qu’il ne voulait rien avec toi ? Tu vaux mieux que tout ça, heureusement que je le sais, allez, on y va. » Je pose ma main sur sa taille, je passe un de ces bras au-dessus de mon cou, et lorsque je repose mon regard sur l’homme en question, je me prends un coup de poing qui me colle à Aislynn, je ne bouge pas, et j’enlève doucement le bras d’Aislynn, le con a attendu que je l’eusse déposé et il ne comprit pas pourquoi il se prit un coup de pied arrière dans les couilles, je pris sa tête entre mes mains et y assène un coup de genou puissant, il n’est pas KO, mais il tombe sur le sol en essayant de se relever, il attend seulement que je ne sois plus là. Je reprends Aislynn contre moi et me dirige vers la sortie de ce bar sous les regards médusés, parfois dragueurs et admiratifs « Allez, on y va, et tu vas essayer de me raconter ce qui ne va pas. » Je ne remue pas le passé, je m’en fiche, le nôtre est terminée depuis un moment, il faut voir l’avenir, et les actes que je viens de commettre juste pour une amie, me montre que je suis lâche pour moi-même, oublier une promesse que j’ai faite parce que j’ai peur, la honte. J’attends qu’elle trouve les mots, et qu’elle me dise ce qui se passe en elle, cette nuit, tout.



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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " EmptyMar 27 Mar - 17:09


« Tout le monde sur Terre a besoin de quelqu’un sur qui
compter ; que ce soit une accompagnateur dévoué , un
confident fiable , ou un ami fidèle. »
Accueillons un temps notre douleur. Laissons-la vivre et exprimer ce que nous ne savons pas dire avec des mots : donnons-lui la parole. Alors il se peut qu'elle s'en aille, tout doucement, ayant eu le temps et l'espace dont elle avait besoin pour se libérer. Si elle persiste, écoutons ce qu'elle a à nous dire : pourquoi une telle intensité, voire une telle violence dans son expression ? Qu'avons-nous vécu, vu, entendu qu'il l'ait éveille, ou réveillée - même quand elle dort, elle n'est pas loin ? Si nous l'écoutons, nous apprenons peu à peu à mieux la connaître ; alors pouvons-nous lui répondre. Trouver les mots susceptibles de l'apaiser. Le temps nécessaire pour qu'elle cesse, nous l'ignorons ; il faut être patient. La société, les autres, il est vrai, ne laissent guère le temps de revenir sur ce qui est perdu, ou que l'on croit perdu. Les retours en arrière incessants sur ce qui nous a fait souffrir et nous fait encore souffrir ne vont pas dans le sens, au moins en apparence, de ce qui nous permettrait d'avancer. Or dénouer les fils de notre histoire nous fait progresser. Le passé ne devient passé que s'il est dépassé, digéré, assimilé.. Chose que je n’arrive pas à faire. Je n’arrive pas à tourner cette page qui me détruit à petit feu. L’amour que j’ai pu éprouver ne fait que se renforcer et se mêler à ma douleur fracassante. Je suis ici. Je suis là – bas et le plus souvent, je ne sais plus qui je peux être. Je veux devenir amnésique. Je veux oublier. Je ne veux plus me souvenir de ce bonheur que je n’ai plus. Je ne veux pas me rappeler les personnes que j’ai pu également blesser. Je ne veux plus respirer par moment et voir jusque où je peux tenir. Je veux dormir. Je veux oublier. Je veux partir. Parfois, je serais tentée de plier bagage. De prendre le vent et de quitter tout ce que j’ai pu vivre ici. Mais pour aller où ? Pour trouver quoi ? C’est à ce moment-là que je réalise que je suis nulle part, que je suis perdue que se soit ici à San Francisco ou à l’autre bout du monde. Rien ne changera. Ce manque ne me quittera pas. Donc ce soir, je bois. Je bois jusqu’à ne plus me souvenir de mon prénom. Il y a ce gars à côté de moi. Je ne sais pas ce qu’il veut et à vrai dire, je m’en balance. Est-ce qu’il me veut du bien ? Est-ce qu’il me veut du mal ? Je n’en ai guère pris attention et puis la vie est comme une partie de poker. Alors s’il veut jouer au bluffe, au moins j’espère qu’il aura la paire gagnante. Je sourie et je n’ai plus conscience de rien. Ni du mal, ni du bien. Tout ce qui compte, c’est que je ne pense à rien. Au point même de me perdre dans les bobards de cet inconnu. Je ne sais plus pleurer. Les larmes ont cessés de couler sur mon visage. Je n’ai plus de quoi évacuer, complétement desséchée. Pourtant à l’intérieur de moi, je reste dévastée. Je lève ce verre à mes lèvres puis un second, ainsi qu’un suivant et ainsi de suite. Je commence à avoir la tête qui tourne mais je ne peux pas m’empêcher de continuer. Plus je consomme et plus je me sens légère. Comme si à chaque verre bu, une cicatrice s’estompait. Je ne pensais pas encore au lendemain, au mal de tête que j’allais connaitre ou encore ce retour à la réalité qui allait être très difficile à gérer. Puis qui me disait qu’il y avait un lendemain ? Et si la terre s’arrêtait de tourner ou que la fin du monde allait débarquer.. Autrefois, j’aurais été tracassé alors que là, j’ai juste envie de sourire à cette éventualité.

Quand je sens venir contre moi un bras. Charles – Edouard. Quel bon vent l’amenait jusqu’à moi ce soir ? Mon dieu qu’est-ce qu’il était charmant ce soir. Il semblait sérieux et à la fois gentlemen. Ce bout de chemin que l’on avait pu faire, je ne l’avais pas oublié. Je n’avais pas oublié Paris, son histoire et nos nuits l’un contre l’autre. J’avais honte de l’avoir lâché ainsi le jour du bal iota – delta. Je m’en voulais d’avoir écouté ce qui prenait le dessus ce jour-là, c’est-à-dire Joshua. Je n’avais pas pris le temps de lui expliquer et de le remercier de m’avoir accordé tout ce que l’on avait partagé. Peut – être que ce soir, on allait avoir un brin de discussion mais pour le moment, j’étais déjà accompagnée. Je lui donne alors le plus beau de mes sourires quand je sens ses mains venir saisir mon visage. « Qu’est-ce tu fais dans cet état-là avec n’importe qui et si tard Aislynn ? Ne me dis pas que tu allais partir avec ce looser et croire qu’il ne voulait rien avec toi ? Tu vaux mieux que tout ça, heureusement que je le sais, allez, on y va. » « Charly’, ça me fait plaisir de te voir. Te tracasse pas pour moi, je m’en fou de ce qui veut tant qu’il me veut. Au moins, il y a quelqu’un qui me désire sans savoir que je peux être destructrice. Tout ce que je touche, j’arrive à le fissurer. Alors bon, ce soir, je m’en fous. » ajoutais un levant les yeux au ciel. Dans les secondes qui suivent, je réalise que je n’ai pas réellement le choix. Charles – Edouard glisse son bras contre moi comme pour m’emporter loin de cet endroit quand il me repose aussitôt, se retourne et se fait respecter en quelque sorte. Je prends le temps de finir mon verre d’un cul sec. Aussi vite, aussi incognito. « Allez, on y va, et tu vas essayer de me raconter ce qui ne va pas. » Il m’emporta contre lui loin de ce bar et de ces fréquentations d’un soir. Je reste un moment silencieuse et je réalise qu’il est bien sérieux. Il veut savoir ce qui ne va pas. Facile à résumer : tout. Voilà, on en finit là et puis basta. Je n’ai rien à raconter. Si ce soir, je suis sortie c’est pour profiter de la vie, profiter de la galère que je promène au quotidien. Sentant l’air frais se cogner contre ma peau, je respire un bon coup et reprends la parole. « Dis-moi, tu lui as mis une salle raclée à l’autre du bar. Je suis admirative. Faudra que tu m’apprennes comment je peux faire pour être aussi forte que toi. » Prononçant ces mots tout en pinçant des bras musclés, je laissais échapper un léger rire. Je m’éloigne alors de cette étreinte pour pouvoir retrouver l’équilibre et essayer de marcher. On dirait une funambule, la classe, non. Je décide alors de me la raconter en marchant en marche arrière. Je pose mon regard sur le jeune homme. Je me demande pourquoi il est là et pourquoi il a osé m’emmener. Il prend le risque de se promener avec un poids comme moi. J’ai envie de lui dire que ce n’est pas la meilleure chose à faire. Mais quelque chose me dit que je n’ai pas vraiment le choix, que je ne suis pas tout à fait apte à comprendre pourquoi il prend le risque d’être près de moi. « ça fait combien de temps qu’on ne s’est pas vu juste toi et moi ? » Me rapprochant de lui, je lui pinçais la joue comme par manie et me recula aussi vite tout en continuant de marcher à l’envers, jusqu’à ce que mon talon se coince entre deux pavés et que je finisse face contre terre. « Bordel, je devrais regarder où je mets les pieds. Je suis une empotée. Dis tu ne veux pas qu’on rentre dans un bar, je dois vider ma petite vessie et je suis déshydraté. » Toujours fesses contre sol, je reste un moment et je regarde autour du moi. Il doit faire tard étant donné le calme qui règne dans les rues de la ville. Charles – Edouard n’est pas sorti de l’auberge s’il voulait me faire rentrer et dormir. Je ne suis pas fatiguée. Je ne suis peut – être pas dans mon état normal, je ne dis pas. Néanmoins, on vit qu’une fois. Alors vivons avant que le temps arrête de s’écouler.. avant que le lever du soleil arrive.
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MessageSujet: Re: carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " EmptyMer 4 Avr - 23:30





Aislynn && Charles-Edouard

Se tromper de chemin est si facile lorsque l’on est jeune, du temps de nos parents, rien n’était aussi dur, mais c’est notre ère, l’ère de la technologie. Tous est tellement différent, c’est ce que l’on m’a dit un jour, mon grand-père. L’amour n’est plus ce qu’il est, il est dix fois plus destructeur. C’est la vie, l’on perd son chemin à un moment ou un autre, et l’on ne sait plus faire marche arrière, j’ai connu ça et j’ai réussi à faire marche arrière, pour ceux qui étaient là, pour ceux que j’ai aimé et que j’aime aujourd’hui, la vie change, mais c’est dans les autres et en soi-même que l’on arrive à sortir de l’impasse dans laquelle l’on s’est mise. Dans la vie, l’on peut toujours compter sur soi-même, et sur ceux qui vous sont les plus proches, et une fille comme Aislynn, elle a le cœur brisé, et les regrets, les remords sont sur ces épaules, son chagrin est immense et elle s’en puni chaque fois, chaque jour. J’en suis sûr, je la connais assez bien je pense, même si elle a bien changé, ce sont les conséquences d’un amour destructeur. Les moments qu’elle et moi avons pu partager resteront à jamais en nous, mais elle était sous l’emprise d’un amour plus puissant que celui que nous partagions. C’est la vie, et je l’ai accepté, mais elle, en ce moment, elle n’accepte plus, elle vit dans le présent, et chaque jour, elle s’inflige les blessures d’un passé trop lourd à porter pour elle seule. Même si l’on ne s’est plus reparler depuis pratiquement le dernier Noël, je ne peux pas me permettre de la laisser aussi mal, je veux qu’elle avance, qu’elle avance dans sa vie, même si ce n’est pas avec moi, même si tous les deux, elle et moi, savons que nous avons une alchimie des plus parfaites. On ne pouvait faire mieux, mais ce n’était pas assez pour rivaliser à l’amour Joshualynn du temps, mais maintenant, nous sommes tous deux célibataires, et en train de souffrir qui plus est. La gardant donc près de moi, je profite de la proximité que nous avons perdu depuis un bon moments, peut-être relier une amitié. Peut-être plus, mais nous n’en sommes pas encore là. Il suffit à peine de quelques pas pour que la belle blonde, Boucle d’Or, comme je l’appelais dans le temps ne se comporte en bonne pompette comme je ne l’ai pas connu, assez déroutant, mais ça en est presque marrant, mais je ressens la souffrance qu’elle traverse, et j’ai un pincement au cœur pour elle, je ne pourrais tirer une conversation sérieuse de sa part ce soir, mais pourquoi ne pas tenter, l’alcool ouvre souvent des voies vers la vérité, plus rapidement, ou plus facilement. Pourquoi ne pas tenter, mais tout d’abord, je dois la calmer, et surtout, me mettre en situation de détective, parce que je la connais, elle n’est pas si pompette que ça, enfin, elle est surtout carrément bourrée en fait, mais elle semble gérer, ou bien c’est moi qui ai trop bu, à voir. Tout d’abord, il va falloir que je lui remonte le moral, et c’est sur le bruit de ces talons qui claque contre le sol que j’ouvre la bouche « Aislynn, arrête de croire que ce que tu dis, tu ne fais que dire un débit assez importants de conneries, et pourtant, même si tu es bourrée, je sais que tu penses ça de toi, et tu sais ce que j’en pense.. ? – Je m’approche d’elle et pose ma main sur sa joue, la caresse tendrement – Tu es sans doute la fille la plus pure que j’ai pu rencontrer dans ma vie, et j’en ai vu des filles, tu me connais. Tu n’as rien détruit, c’est juste la vie. Alors arrête de te mettre ce fardeau sur le dos, je ne veux pas te voir souffrir comme ça, comme à Paris, ça ne m’échappait pas tu sais.. quand tu regardais le ciel, ou ton téléphone, tu pensais à lui, mais maintenant, il est temps d’avancer. » Un monologue bien de sens, mais si véridique. Je la regarde faire, l’écoute parler, elle me fait sourire. Elle est douée pour ça, toujours s’extirper de la situation, mais je suis sûr que l’alcool en est pour beaucoup. Doucement, je la regarde marcher, et je souris, elle me fera toujours rire, en elle vit cette joie de vivre, de profiter, même quand elle est déprimée, elle avance par moment sans s’en rendre compte, sans avoir besoin d’aide, mais là, elle en a besoin, je pense, pour ce soir. « Tu es forte, tu n’as pas besoin de moi pour frapper un mec.. mais si tu y tiens je t’apprendrais quelques prises boucle d’Or. –Dis-je avec un sourire tendre – Combien de temps ? Je crois que ça a du faire.. un peu plus d’un an, ou peut-être moins.. je ne sais plus trop. En tout cas, je ne veux plus te voir comme ça Aislynn, tu es la reine des Iota si je me rappelle bien.. c’est comme ça que tu veux que les autres te voient ? Même si je sais bien que tu t’en fiches.. moi je veux retrouver la Aislynn que j’ai connu, celle qui est forte et reste droite, et qui avance même à contrecœur. » Je la regarde avant qu’elle ne tombe sous ses pas plus ou moins droits. Je souris et la regarde alors assise, je m’approche d’elle et me pose en face d’elle. Elle a soif et a envie d’aller au toilette, j’aurais dû prendre ma voiture et directement l’amener chez elle mais j’avais pris un taxi. Tant pis, l’on y retourne. Je me lève doucement, et tend ma main vers la sienne et la tirer d’un coup vers moi, de sorte de libérer son pied et de la lever, un peu trop fort, car, innocemment, elle se retrouve coller à moi, mon regard dans le sien, ces lèvres frôlant dangereusement les miennes. Je souris, et lui fit un clin d’œil, jouant de la situation pour caresser sa peau le long de sa taille avant de l’attirer vers moi et de retourner vers le bar, une fois dedans, et non loin de l’entrée je lui dis « [b]Fais pipi, et je te ramène chez toi, ou autre part qu’ici, je me doute que tu n’as pas sommeil. » Elle ne veut pas dormir, elle veut juste vivre pour ne pas que son subconscient ne lui fasse mal, j’ai connu ça avant. Pour Aislynn, pour son bonheur, je pourrais te faire, c’est vrai, et encore aujourd’hui, malgré quelle m’ait quitté, je ressens toujours la même envie quand je suis près d’elle, celle de la voir sourire.


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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " EmptyVen 6 Avr - 22:09


« Tout le monde sur Terre a besoin de quelqu’un sur qui
compter ; que ce soit une accompagnateur dévoué , un
confident fiable , ou un ami fidèle. »
Il y a des cicatrices qui prennent plus de temps à cicatriser que d’autre. J’espérais que cette situation ne m’arriverait plus. Mais en espérant ça, involontairement ou pas, j’espérais ne plus aimer de cette façon. De cette manière qui détruit tout sur son passage sans même que nous puissions réagir. Je connais les ravages de l’amour et je ne suis pas certaine d’être prête de revivre de tels instants, une si profonde souffrance. Alors des fois, il m’arrive de perdre pied, de perdre la tête. Puis j’en arrive à ce stade plutôt déplorable. Je sais que ça ne me ramènerait pas mon amour, ni Joshua et encore moins ce que l’on a pu partager. Sauf que le temps d’une soirée, j’arrive à oublier, à prendre le dessus et à souffler de mon côté comme si ça n’était jamais arrivé. Enfin c’est ce que je crois quand je commence à boire. Puis je me rends compte très vite que ça vire au contraire, que ça me bouffe de l’intérieur et ça me rappelle que je pourrais jamais faire une croix sur cette partie de moi qui s’en est allé ainsi de celle qui reste. Je n’ai pas toujours facile et avec ma rééducation, j’ai dû faire face seule à ce qui m’arrivait. J’ai dû me battre pour garder ma place en tant que cheerleaders mais surtout mon poste de capitaine. Je ne pouvais pas les lâcher, après tout ce que j’avais donné pour avoir cette place. Je ne pouvais pas me la laisser filer. Tous les jours, ça n’a pas été facile. Et trop fière pour me l’avouer, je me suis renfermée sur moi – même sans jamais oser en parler à mes proches. Ce soir, je dis tout. Aucun secret. Notre tête est sans cesse envahie par des retours en arrière sur un passé qui n'en finit pas de nous faire souffrir, et par une appréhension du futur qui nous laisse en proie à une angoisse irraisonnée. S'il est une sorte de déterminisme, conséquence de notre passé, qui nous induit à suivre une direction plutôt qu'une autre, il faut savoir que la prise de conscience des mécanismes complexes mis en jeu est déjà un moyen de s'en libérer. Seule la compréhension de ce qui fait mal peut permettre un jour d'en guérir. Une chose qui n’est pas toujours facile à gérer, à comprendre et à résoudre.. Alors, je traine les pieds. Puis il m’arrive des soirs où je respire, où je dois essayer de passer à autre chose. Même si je me doute que le réveil sera certainement brutal avec un retour à la réalité, accompagné d’un mal de crâne incontournable avec la dose d’alcool que j’ai dans le sang. Je prenais un risque plus grand dans cet état. La preuve en était que j’étais à deux doigts de repartir avec un inconnu comme si de rien n’était.. Je dois avouer que sur le coup Charles – Edouard était l’homme de la situation. Du coup, il s’était pris un poing et en avait aussitôt rendu un autre. Avant de me sortir de là, pour prendre l’air ou me faire faire un tour, histoire de dessaouler un peu. On ne sait jamais quel effet peut avoir l’air frais. Et puis je me sens vivre quand le léger vent vient se poser contre ma peau. Je sourie contre lui et tout va pour le mieux dans un meilleur monde.

Néanmoins, le son de la voix du jeune homme me rappelle à l’ordre. Ces mots me touchent, je les sens sincères et c’est tout ce qui compte. Il a toujours été franc avec moi. Il m’a ouvert une partie de lui quand on a quitté le continent. Quand je me suis retrouvée chez lui et que j’ai su une partie de son histoire, l’importance qu’il accordait à sa mère, je ne peux pas dire qu’il est un homme sans sentiment. Bien au-delà de ça, j’ai envie de dire. Je suis certaine que lorsque Charles – Edouard est amoureux, il se donne à deux cent pour cent. Elle sera heureuse, celle qui pourrait décrocher son cœur et lui rendre comme il le mérite vraiment. Je le remercie par ce baiser que je viens alors poser sur sa joue. Il se retrouve avec la belle marque de mes lèvres sur son visage. Laissant apercevoir que ce soir, il ne passera pas la soirée seul. Je sens alors sa main venir se frôler à mon visage, comme pour essayer de me calmer. Face à ce touché, je ferme les yeux une fraction de seconde et quand je les réouvrir, c’est son visage qui me fait face. « Tu sais que .. je trouve .. Tu es un mec bien. Un vrai mec. Certes avec beaucoup de conquêtes mais avec un gros cœur comme je le connais secrètement. Tu ne peux pas me la faire à moi. Je sais qui se cache derrière ton air indestructible. » J’avais été trop bête pour revenir vers lui, simplement. Quand il me rappelait le temps que l’on avait passé sans se voir, se retrouver, j’en étais gênée. Réellement mal à l’aise. J’étais trop bête pour le retrouver, lui parler et s’expliquer s’il le fallait même. Charles – Edouard n’est pas le genre de personne que je pourrais oublier. Non pas, après ce qu’il y a eu. Pas après ce qu’il sait.. « Je ne sais pas où elle est l’autre Aislynn. Mais en tout cas, les deux parties de moi pourraient tuer pour garder leur poste de capitaine. Sans aucun doute. » L’un si près de l’autre, je me sens bien mais j’ai aussi envie de lui montrer que je ne suis pas aussi loin qu’il le pense. Alors je commence à me la raconter, en marchant en arrière et en me disant que rien ne peut m’arriver. Jusqu’à ce que je tombe en arrière et que mes fesses servent de protection, du moins le peu que j’ai à cet endroit-là. Je suis loin d’avoir le popotin de madame Jenifer Lopez. Mais comme, je dis chacun son truc. Elle a ses fesses, moi j’ai mon secret. Il s’approche de moi et comme une enfant je souris simplement, tendrement. Il me tend la main et d’un regard, je le remercie. Dans un élan, je me retrouve contre lui, contre sa peau, contre sa peau. Comme si la terre s’était arrêté cet instant où mes yeux tombèrent dans les siens. Si proche de lui, au point de sentir sa chaleur venir se frôler contre mes lèvres. On est comme hypnotisé par l’instant présent mais aussi par les souvenirs enfouis car même si on se dit avoir mis de côté, on n’a jamais oublié. Je n’ai jamais rien perdu de ce que nous avions pu partager. « Fais pipi, et je te ramène chez toi, ou autre part qu’ici, je me doute que tu n’as pas sommeil. » Je lui donne encore un baiser sur la joue comme pour le remercier de me laisser m’enfouir. Une envie pressante, une envie qui ne se contrôle pas. Je file à toute vitesse vers les toilettes des femmes. Je fais un arrêt pipi le plus possible que je peux. Sortant de la cabine pour me retrouver face au miroir, face à l’évier. Je passe de l’eau sur mes poignets, après m’être lavée les mains, histoire de retrouver mon sauveur de la soirée. Il est au bar et j’arrive aussi vite que possible près de lui. Déposant mon visage contre son épaule, je respire un grand coup et ajoute : « On s’en va. Je ne veux pas rentrer chez moi. Tu sais j’ai toujours cette photo de Joshua dans la maison. Je veux l’éviter. Puis j’ai envie de rester près de toi, rattraper le temps que l’on a laissé filer. » J’avais envie de me laisser tomber de tout mon poids, comme si ça allait être plus facile. Sauf que je ne peux pas me reposer sur les autres, ça ne m’aidera en rien, ça ne m’aidera jamais. S'il avait fallu recommencer, aurais-je changé quelque chose à ma vie ? Je chassais cette interrogation de ma tête. Cette question n'avait aucun sens. La vie n'était pas un jeu vidéo avec un nombre de choix multiples. Le temps passe et on passe avec lui, faisant le plus souvent ce qu'on peut plutôt que ce que l'on veut. Le destin fait le reste et la chance vient mettre son grain de sel dans tout ça. C'est tout.

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MessageSujet: Re: carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " EmptyDim 8 Avr - 21:30





Aislynn && Charles-Edouard


J’ai toujours réussi à être la bonne personne avec Aislynn, je ne sais pas, elle a une bonne aura sur moi, et j’ai tellement envie de lui plaire comme je lui ai toujours plut, sans secret, en étant le plus humain possible, une part que rares sont les personnes à l’avoir vu, avoir pu la côtoyer durant mes 3 ans et demie ici. Tous les moments que j’ai eus avec cette belle blonde, je ne voulais pas les lâcher à un moment, mais c’est elle qui m’a lâché, et je lui en ai voulu un bon moment avant de tomber amoureux d’une autre, si rapidement après elle. Mais la vie est ainsi, et je n’ai plus connu l’amour réel après Aislynn, elle a été une partie importante de ma vie je pense, elle m’a permis d’assumer cette partie en moi que je pensais trop humaine à mon goût, elle m’a permis de m’accepter comme je suis, et elle m’a accepter en son sein. Malgré que j’eusse été un connard fameux, un mec aux mille et une conquêtes, à présent, j’ai bien changé depuis les vacances d’été dernières. En tout cas, aujourd’hui, en cette nuit, je sais ce que je dois faire, je sais où aller à présent, dans quel chemin dessiner mes pas et laisser des traces si l’on veut me suivre, si l’on se perd comme moi et qu’au final on creuse un chemin de ses propres mains, pour trouver ce que l’on cherche inconsciemment et que l’on attend d’avoir, l’on attend le bon moment, la bonne personne, le bon contexte. C’est ainsi qu’est la vie, toujours pleines de surprises, et la surprise est qu’aujourd’hui, malgré tout ce que l’on a pu se faire par le passé, malgré la rancune que j’avais pendant un moment envers elle, l’on est ensemble à se sortir la tête de l’eau, je ne veux pas qu’elle soit noyer dans une vie qui est passé, je veux la pousser en avant comme elle a pu le faire, sans le savoir, en me montrant une partie de moi que je ne soupçonnais pas. Aujourd’hui, cette nuit c’est à mon tour de lui remonter le moral, de lui sortir la tête de l’eau, la garder en haut. Elle est forte, je le sais, elle s’est juste abandonnée momentanément, mais il est temps pour elle d’affirmer un premier pas en avant, elle est la capitaine des Cheerladers, et elle le sait, et sur ce point, elle n’abandonnera pas, je le sens, et elle l’affirme, le confirme dans ses dires qui m’arrache un sourire. Elle est un peu pompette, ou clairement bourrée, enfin, elle tient debout et elle va doucement dessaouler en marchant un peu, en prenant l’air, et c’est ce que je fais, elle ne rentrera pas chez elle, elle ne le veut pas, trop de souvenirs douloureux s’y trouvent. Mon regard reste planté dans le sien, cette blonde me rappelle des moments doux, tendres, câlins, et même plutôt chauds que l’on a eu il y a de cela une bonne année, mais ils resteront à jamais en moi, on ne peut se défaire des bonnes expériences qui marquent, comme des mauvaises. C’est la vie. Elle est géniale cette fille, et au fur à mesure, je sens que les mots que j’ai utilisés la stimule, la réveille doucement.

Elle sait aussi utiliser les mots et elle me décrit comme elle a toujours su le faire, dans un monologue poignant et qui me touche, pour finir un baiser sur la joue qui me fait frissonner, comment pourrais-je lui résister si je lui cédais en cette nuit ? « Tu as toujours eu un don pour savoir, surtout vouloir connaître les gens réellement, et je pense que sur cette Terre tu es celle en qui je peux avoir une confiance totale, et je sais que tu sauras me comprendre, j’ai limite l’impression que tu es la seule. » Peut-être trop de mots, mais il est vrai qu’avec Aislynn, un simple regard peut dire beaucoup de choses, et lorsque nos regards se croisent, lorsque nous sommes bien trop proches, cela devient confus, ingérable, bien trop émotionnellement insoutenable. Son autre moitié, elle a perdu une part d’elle-même, une part d’elle-même qui ne veut pas avancer, je l’ai bien compris, mais elle, l’a-t-elle compris ? A priori, non. « Moi je sais où elle est, elle n’est pas prête à avancer, voilà tout, elle reste en arrière, en retrait, elle est absente de ta vie et donc, tu es perdue, tu ne sais plus où aller, et je ne veux pas te laisser toute seule dans un état comme celui-ci. Parfois, il faut avoir de l’aide pour avancer et voir que l’on est bel et bien perdue, et tu le sais autant que moi, je serais toujours là pour toi Aislynn. » Par la suite, elle est partie au toilette, soulager sa vessie alors que moi je l’attendais au comptoir du même bar que précédemment, le mec n’étant plus là il n’y avait plus aucun soucis à se faire, et s’il revenait je me ferais une joie de lui remettre une rouste. Elle revint rapidement, mieux que précédemment, et moins bourrée, elle dessaoule rapidement cette jolie blonde, elle me dit qu’elle veut s’en aller, et je suis tout à fait d’accord avec elle, mais elle ne veut pas rentrer chez elle, que faire ? Promener dans la ville ? Pourquoi pas autre chose plutôt, la nuit a été longue. Alors sans hésitation, avec une idée en tête, je prends sa main et l’entraîne dehors ce bar, une fois dehors, je prends un bouffée d’air frais et prend parole « Tu sais, ce n’est que mon avis, mais si ton passé te fait tellement mal, il ne faut pas l’oublier certes, mais il ne faut pas s’en accommoder aussi, ce qui est fait est fait, il faut passer à autre chose, et tu devrais effacer de ta vue tout ce qui te raccroche à lui, car imagine, dans un futur proche avec un autre homme.. tu pourrais le blesser avec ça. Je consens que Joshua ait été d’une grande place en toi, mais tu dois avancer sans lui. » Je souris avant d’avancer, toujours main dans la main, tel un couple amoureux, sans l’être, du moins, il fut un temps. Sans dire un mot je siffle un taxi matinal et je lui donne l’adresse où je veux aller. Pendant ce temps elle me répond durant la longueur du trajet, et finalement nous arrivons en ville, du moins dans les bons quartiers et en face d’une boulangerie qui est déjà ouverte. Nous sortons du taxi et je prends de nouveau sa main, et entre dans la boulangerie qui est surprise d’avoir de si matinaux clients, bien qu’il ne soit que 5 heures du matin. « Je pense que tu as faim, non ? » Je souris tout en commençant par me commander quelques éclairs au chocolat, une tropézienne et je regarde Aislynn, je caresse sa main du pouce pour la réveiller et la pousser à en faire de même. Dire qu’il y a un an, nous étions ensemble, enfin un peu plus d’un an, et que maintenant, nous nous retrouvions en tant qu’ami(e)s du moins, pas des ami(e)s comme les autres, on est plus que ça, nous sommes spéciaux l’un pour l’autre, et cela, personne au monde pourrait nous l’enlever, pas même nous.


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MessageSujet: Re: carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " carpe diem • " Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain " EmptyLun 9 Avr - 12:10


« Tout le monde sur Terre a besoin de quelqu’un sur qui
compter ; que ce soit une accompagnateur dévoué , un
confident fiable , ou un ami fidèle. »
Dans la nuit tombée, je finis par m’égarée. J’ai perdu tout espoir en ce que pouvait représenter le lendemain. Je n’ai plus envie d’y croire. Plus envie d’espérer que le bon est à venir. Je tourne page après page de mon histoire pour me rendre compte que tout est bien sombre. L’ombre de Joshua laisse une trace indéniable sur moi. Je n’ai rien fait pour le retenir et aujourd’hui, je regrette. Je regrette d’avoir été cette fille là quand il est venu me parler de la santé de sa maman. Je n’aurais pas dû être si froide et si franche. Le regarder dans les yeux et lui dire : Va s’y, elle a besoin de toi. Sans rien ajouter d’autre, fût une des plus grosses conneries de ma vie. Pourtant j’ai eu des échecs. J’ai fait des actes qui n’ont pas toujours bien et droit. Alors bon, j’ai de quoi rentrer ma fierté. J’ai essayé de l’oublier, de faire comme s’il n’avait jamais exister. Sauf que beaucoup de détails me rappellent ce qu’il était et ce que l’on avait formé. On était amoureux et c’est arrivé ainsi si simplement que personne n’aurait pu s’en douter. A l’époque Lina me disait déjà qu’on aurait de quoi faire des enfants merveilleux car selon ses dires, il y a des regards qui ne trompent pas. On s’est désiré. On s’est aimé et on a tout fait pour ne pas se quitter. Néanmoins ça ne sont pas les conflits qui ont manqué. On a eu du fil à retorde. Savoir trouver la vérité dans les ragots qui courent dans l’université, ce n’était pas la plus facile des étapes. Ce soir, toute cette histoire tourne en moi au point de me mettre dans cet état que j’aurais jugé lamentable si ce n’était pas moi qui avait consommé tout cet alcool. Je ne sais même pas vous dire combien de verre j’ai vidé. Je ne sais pas. Je ne sais plus et peu m’importe. Contre Charles – Edouard, je me sens désormais protégée. Comment j’avais pu faire pour le laisser aussi filer lui ? J’aurai dû aller le trouver à l’époque où on pouvait dire que nous partagions une certaine relation sentimentale. Je me suis facilement attachée à ce bout de vie. Quand il m’a montré ce qui se cachait derrière le dragueur invétéré. Un homme comme un autre. Un homme qui peut aimer dans toute sa grandeur. Je me rappelle aussi cette nuit où ma peau a frôlé la sienne, où j’ai goûté à ses lèvres et que nos corps se sont entremêlés. Je ne gardais que des bons souvenirs de notre partage. Néanmoins, je n’aurais pas pensé le voir en cette nuit. Il était simplement venu jusqu’à moi car j’avais composé son numéro par inattention et qu’il avait directement compris ma situation. Je pouvais compter sur lui et son acte le prouvait encore. Qu’est-ce qu’il était devenu ? Comment se portait – il ? J’avais aussi envie de savoir. Est-ce qu’il avait trouvé une femme pour combler ses désirs ou est ce qu’il se suffisait de passer de conquête en conquête comme à cette époque où il faisait parler de lui.. Sauf que là, je n’ai pas le courage de le questionner. Ma vessie a pris le dessus, il ne fallait pas s’étonner. J’essayais alors de tenir le coup silencieusement et discutais avec le jeune homme. « Tu pourras toujours compter sur moi. Et ce n’est pas des paroles dans le vent ou prononcées sous l’effet de l’alcool.. Tu as été là quand j’en avais besoin, indirectement. Ce soir encore tu es là. Pas besoin de dire combien je t’adore. Tu le sais, regarde-moi. » Suivait un sourire des plus sincères et radieux. Il était temps à mon tour que je le remercie. Même si j’avoue que ça m’arrive très peu souvent de déclarer de telles choses sur ma personne. Mais il était temps que je lui dise, qu’il sache que même si je n’ai pas fait les bons actes, les bons choix au bon moment. Cela ne m’empêche pas de savoir en prendre conscience. J’aurai dû ne pas attendre ce jour où nos chemins allaient se croiser pour enfin lui dire ce que je pense réellement. J’aurai dû lui expliquer qu’à l’époque Joshua était mon évidence. Cet homme qui pouvait tout me donner comme tout me prendre. J’aurai dû lui accorder la vérité, la sincérité de notre relation. Au lieu de ça, j’ai laissé couler. On s’est éloigné et il a dû m’en vouloir, ce qui était tout à fait normal, tout à fait humain.

Essayons de regarder devant au lieu de poser l’attention derrière soi. C’est ce qu’il veut faire, j’en suis certaine et ses propos me le prouvent davantage. « Moi je sais où elle est, elle n’est pas prête à avancer, voilà tout, elle reste en arrière, en retrait, elle est absente de ta vie et donc, tu es perdue, tu ne sais plus où aller, et je ne veux pas te laisser toute seule dans un état comme celui-ci. Parfois, il faut avoir de l’aide pour avancer et voir que l’on est bel et bien perdue, et tu le sais autant que moi, je serais toujours là pour toi Aislynn. » Notre complicité n’avait pas de mot. Elle se voyait directement. Notre rencontre ne datait pas d’hier dans cet amphithéâtre quand j’ai décidé de l’embrasser pour faire fuir cette furie. J’en rigole encore, comme si c’était hier. Je pourrais être à nouveau prête s’il le fallait. Toujours au poste. Même si ça, je ne pouvais plus me retenir. Il fallait que je file et il l’avait compris. Dans le miroir de cette pièce où les filles venaient de se remaquillaient, je fixais mon reflet. Je devais faire peine à voir. En passant de l’eau sur mes poignets, je repris un peu pied sur terre. Reprenant la direction de la sortie, je n’attendis pas une seconde de plus pour venir près de mon compagnon de soirée dès à présent. Je ne voulais plus rester ici. Je ne voulais pas rentrer. Alors peu importe où nos chemins iront se perdre, tant qu’il est là. Car je dois me l’avouer, j’ai besoin de quelqu’un pour me tenir en ce moment. J’ai besoin de lui. Il sait par où je suis passée. Il sait ce que j’ai vécu et je suis sûr qu’il se doute comment j’aimais cet autre homme. Sentant sa main venir se tenir contre la mienne, je sourie et me sens mieux. Merci d’être là Charles – Edouard. C’est ce dont je pense, ce dont je retiens en moi secrètement car je prends conscience combien je suis allée loin cette nuit. Nous marchons alors dans les rues de la ville et il arrête ce taxi. Je n’écoute pas la destination car elle m’importe peu. On discute de tout et de rien. Je pose mon visage sur son épaule et pour la première depuis longtemps je sourie simplement, juste pour le plaisir. Puis il avait raison sur toute la ligne. Sortant du véhicule, on arrive face à cette façade qui en laisse montrer assez avec ses gâteaux et ses tartes. « Je pense que tu as faim, non ? » Toujours l’un contre l’autre, comme un petit couple à notre façon. « Oui, un peu. » Il commanda de quoi se rassasier. Je pris de quoi juste me combler. Nous prenions place sur cette table au fond de la boutique. Il tenait ma main et ça m’aidait davantage. Je me sentais moins seule. Personne ne pourrait surement comprendre ce qui se passe entre nous, ce qui nous unit si fort. Charles – Edouard n’a pas besoin de mot pour savoir ce que je peux penser et inversement. Notre relation avait commencé par cette amitié puis on avait voulu se promener plus loin. On s’était perdu. On se retrouvait et je regrettais d’avoir laissé le silence s’installer pendant tout ce temps. La demoiselle qui tenait la boutique nous amenait ce que nous avions commandé un peu plus tôt. J’attrapais mon chocolat chaud et y trempa mes lèvres. L’alcool allait finir par disparaitre même si je me doutais d’avance que je serais accompagnée d’un mal de tête après le réveil. Je caressais à mon tour, la main du jeune homme comme pour le remercier de me guider, pour être près de moi quand je suis dans cet état. « J’espère que je ne t’ai pas dérangé ? Je suis désolé de t’avoir alarmé ... aussitôt tard dans la nuit. Mais en tout cas, ça fait du bien de te voir, sincèrement car on n’a jamais eu le temps de s’expliquer sur ce qui s’est passé. Tu dois savoir que j’en suis désolé. » Il était temps pour nous de mettre les points sur les i. Il avait droit à mes excuses. Après ce que j’avais pu faire et ce que je faisais encore à l’instant. Il n’y avait eu aucune obligation de sa part de venir me retrouver dans la ville. Cependant, il l’avait fait parce qu’il sentait que j’en avais besoin. Je ne devrais pas rester seule quand je commence à chavirer, quand mes pensées du passé reviennent et que cette envie de me détruite me tente..


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