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"Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire."

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VENIA & LUX'

« "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." »


Lux commençait à se plaire à San Francisco, même si le Mexique et les gens qu’elle avait pu rencontrer las bas lui manquaient beaucoup. Ce n’était pas la mentalité, les mêmes paysages ; tout était si différent. Le changement n’était pas l’une des choses les plus faciles. Malgré tout Lux aimait bien cette ville, le Golden Gate, les nombreux parcs en ville, le brouillard qui masquait la ville le matin. L’appartement qu’elle louait lui plaisait aussi énormément, il n’était pas vraiment grand, mais était confortable et rassurant, il était lumineux, et bien entretenu. Elle avait d’ailleurs placé des affiches sur le campus, car elle cherchait un ou une colocataire, histoire de diviser le loyer par deux. En ce moment, elle devait faire des économies pour acheter des nouvelles substances et du matériel de fabrication, et comme les affaires n’allaient pas au mieux elle devait faire attention. En effet, elle n’était pas à San Francisco depuis longtemps, elle avait bien quelques clients réguliers mais pas suffisamment. C’était à croire que plus personne ne se droguait aujourd’hui, San Francisco avait bien était la ville des hippies et du LSD à une époque non ? Qu’était devenu tout ça aujourd’hui ? Ce qu’elle devait c’était surtout se faire connaître, rien de mieux que le bouche-à-oreille, et surtout au grand jamais se faire attraper par la police, car clairement elle risquait gros, très gros même ; trafic, revente, elle ne préférait même pas y songer.

Depuis son arrivée ses notes étaient excellentes comme toujours, en chimie elle rayonnait clairement, c’était à la fois une passion et son gagne pain, et elle avait de véritables ambitions et projets. A long terme elle voulait créer des médicaments capables de vaincre les pires maladies, aider les gens. Mais pour cela, elle devait d’abord les détruire, financer ses études, toute seule. Elle avait en tête plein d’idées de nouvelles substances qu’elle pourrait ajouter à ses pilules, de nouveaux effets sur le cerveau et le corps, des pilules hors normes, exclusives totalement délirantes. Pour se faire, elle devait absolument faire des recherches, une erreur était si vite arrivée et elle refusait d’avoir la mort de quelqu’un sur la conscience, c’était une chose qui lui serait totalement insupportable. Elle aurait pu faire ses recherches tranquillement sur son ordinateur, mais elle savait combien ce qui était dit sur la toile pouvait être faux, et elle avait avant tout besoin de sources sures, rien de mieux que la bibliothèque. Elle adorait les bibliothèques, l’odeur des livres et le calme qui y régnait, un endroit parfait pour travailler ou faire des recherches tranquillement sans être dérangé. De plus Berkeley était réputé pour sa bibliothèque universitaire, un espace énorme, une collection d’ouvrages assez impressionnante sur quasiment tous les sujets possibles et imaginables. Lux était certaine de trouver ce qu’elle cherchait las bas.

Il devait être 10 heures du matin lorsque Lux entra dans la bibliothèque, elle laissa son regard se perdre dans l’immensité du lieu, elle observa les dizaines de rangées de livres un sourire aux bords des lèvres. Elle s’approcha d’un plan, afin de situer l’espace où était les livres de chimie, et l’endroit où était les livres traitants des drogues et autres psychotropes en tout genre. Les espaces étaient très bien indiqués, c’était un véritable plaisir de flâner dans cet endroit. Plusieurs étudiants parcouraient les allées, ou étaient assis dans un coin à lire, d’autres étudiaient sur les grandes tables au centre de la pièce. C’était très calme, apaisant, l’impression d’être coupé du monde, un pur bonheur. Lux remarqua rapidement que la bibliothèque n’était pas réservée aux étudiants de Berkeley, elle vit un vieux monsieur adossé à un mur qui feuilletais les pages d’un roman d’une autre époque, et une femme qui les mains pleines cherchait le roman qui changerait tout. Après tout, la littérature était une passion pour beaucoup de gens, c’était indéniable. Lux aimait beaucoup lire, mais elle manquait de temps ces derniers temps, malgré tout elle se souvenait que gamine sa chambre était pleine de livres dans tous les coins, classiques de la littérature, pièces de théâtre, essais de nouveaux auteurs prometteur, une vraie caverne d’Ali baba. Des souvenirs qu’elle avait laissés derrière elle à L.A désormais.

Elle gravit les quelques marches et arriva au premier étage, elle marcha d’un pas lent vers l’aile consacrée à la chimie, elle chercha quelques instant et attrapa deux gros ouvrages, elle fit de même pour la section « drogues ». Une fois tout ceci réuni, elle s’installa à une table disponible, sortant une feuille et un stylo. Elle commença par faire toutes sortes de schémas incompréhensibles pour quelqu’un qui n’y connaîtrait rien en chimie. Elle ouvrit son livre de chimie à la page des mélanges médicamenteux, et le livre sur les drogues à la page des compositions des produits et leurs effets. Elle avait devant elle plusieurs heures de travail pour trouver sa nouvelle formule.
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# Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire.
« ONCE A WEIRDO FOREVER A WEIRDOO »
# LA BIBLIOTHEQUE
# VENIA & LUX
Venia, le visage scotché sur le sol, sautillait d’une dalle à une autre. Elle portait un jean très serré, un « sac d’os » comme on dit parfois, un tee-shirt rose pale et des converses noires aux pieds. A la voir, on devinait instantanément qu’elle n’était pas très vieille, d’ailleurs ce qu’elle s’amusait à faire depuis une petite demi-heure ne faisait que conforter ceux qui la regardaient dans l’idée qu’elle n’était encore qu’une enfant. Elle s’en fichait parfaitement. Comme toujours, elle faisait abstraction de ce qui l’entourait pour se concentrer uniquement sur ce qu’elle faisait. C’est comme si elle se trouvait dans une bulle où personne d’autres qu’elle ne pouvait pénétrer. En réalité, elle attendait que sa mère, qui l’avait accompagné à San Francisco et qui devait normalement rester quelques temps histoire que Venia arrive à s’adapter, l’appelle. Elle était quelque part, pas loin du campus, à faire quelque chose dont Venia ne savait rien. Sa mère lui en avait probablement parlé mais à ce moment là, la jeune adolescente ne l’avait certainement pas écouté.
Elle sentit son téléphone vibrer dans la poche de son jean. Elle s’arrêta de sautiller de dalle en dalle en prenant garde de ne peux pas poser un pied sur les lignes délimitant chacune d’entre elles. Elle décrocha et écouta sa mère lui parler. Apparemment elle était bloquée quelque part dans les bouchons et proposait à sa fille de faire un petit tour du campus le temps qu’elle la rejoigne. Après avoir raccroché, Venia remit son portable dans la poche de son jean et regarda autour d’elle. Des jeunes gens marchaient un peu partout, allant de chaque côté du campus tellement immense. La jeune fille remarqua alors un panneau indiquant la bibliothèque universitaire. En bonne petite surdouée qu’elle était, Venia se faisait toujours un plaisir de se rendre dans ce genre d’endroit. Quoi de mieux que l’odeur d’un livre jaunit par le temps ?! Ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était imaginer qui avait pu lire le livre avant elle, un peu comme elle le faisait avec les pièces de monnaie. Par exemple, lorsqu’on lui rendait quelques pièces après un achat dans un magasin, Venia se surprenait à penser à ceux qui avaient eux-mêmes eut ces mêmes pièces entre leurs mains. Enfin, ça c’était un truc qui marchait surtout en Europe où plusieurs pays possédaient la même monnaie, on retrouvait parfois de l’argent venu de loin dans son portefeuille et Venia, un peu tordue sur les bords, trouvaient ça passionnant. Elle aimait beaucoup imaginer la vie d’autres personnes, il lui arrivait souvent de le faire d’ailleurs.
Elle se trouvait à présent devant le bâtiment. Etrangement, personne ne semblait faire attention à elle, pas même un regard, ni personne pour s’arrêter et lui demander s’il n’a pas perdu sa maman… Ca la faisait toujours rire lorsque quelqu’un lui demandait s’il était perdu comme on le ferait avec une enfant de six ans pleurant au milieu du marché et criant « Maman ?», affolée comme jamais. Venia, au contraire, commençait à prendre goût à l’indépendance. A seulement seize ans, elle bénéficiait d’une assurance en elle-même sans limite, elle aimait se balader seule et vivre ses propres aventures, rencontrer du monde et parfois donc se retrouver à parler à des inconnus. En fait, elle l’avait toujours plus ou moins fait et tant que ces étrangers ne lui proposaient pas de sucettes ou quelque sucrerie de ce genre, elle ne voyait pas de raison de se méfier. Elle passa donc la porte d’entrée et se dirigea à travers le couloir jusqu’à se retrouver au milieu des rangées de livres. Il y en avait tant que l’adolescente ne savait plus où donner de la tête. Elle avait l’impression de se retrouver au milieu de Disneyland avec un accès illimité à toutes les attractions sans même devoir faire la queue. C’était plutôt cool comme sensation. Son cœur s’emballa. Elle se sentait toute excitée à l’idée de ce qui l’attendait dans cette bibliothèque l’année à venir. Elle se voyait déjà venir y passer de longs après-midi pluvieux, à simplement glander au milieu des étagères ou le nez penché dans un vieux bouquin.
Venia commença à courir doucement pour ne pas trop se faire remarquer. Elle avait envie de tout voir mais ne savait pas exactement combien de temps elle avait devant elle avant que sa mère ne débarque pour la chercher. Elle monta un étage et se retrouva entourée de livres de sciences. Une flèches indiquée les rangées de livres sur la chimie. Venia, tout en prenant cette voie, remarqua qu’il y avait très peu de gens à cet étage. En tous cas, c’était plus calme qu’au rez-de-chaussée où des gens aussi bien étudiant que simple habitant lambda se côtoyaient. Ici il n’y avait que les passionnés, ceux qui étudiaient et ceux qui cherchaient quelque chose en particulier. Venia se trouvait elle par simple curiosité, mais elle s’appliquée à ne pas faire trop de bruit pour ne déranger personne. Elle parcourue quelques rayons et remarqua derrière une étagère, une jeune fille blonde qui semblait hyper concentrée dans quelque chose d’important. Elle était assise, ses affaires étalées sur une table. La jeune fille tenta de lire le titre de l’ouvrage que l’étudiante regardait mais de là où elle se trouvait elle n’y arrivait pas. Elle remarqua ensuite un tas de papiers remplis de gribouillages, ou peut-être de croquis… Sans trop savoir pourquoi, Venia sortit de sa cachette et commença à se rapprocher de la jeune femme toujours très concentrée. Quelque chose en elle semblait… fascinant. L’adolescente s’approcha un peu plus et se trouva presque devant la table. Elle attendait que la fille lève les yeux sur elle, mais rien ne se passa. Alors, Venia décida de se lancer. «Ca a l’air intéressant… Qu’est-ce que c’est ?» Elle avait dit cela sur un ton enthousiaste. Elle ne craignait même pas de se faire rembarrer. Elle était comme ça elle, elle fonçait droit dans le tas en espérant que ça passe. En général ça marchait et il était même rare qu’on l’envoi sur les roses mais même si c’était le cas, Venia ne le prenait jamais personnellement et partait simplement.


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MessageSujet: Re: "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." EmptyDim 20 Mai - 20:58




VENIA & LUX'

« "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." »


Non, décidemment Lux ne regrettait pas d’être venue à la bibliothèque pour ses recherches. C’était un de ces endroits qu’elle aimait tout particulièrement, calme, lumineux, elle était sur de pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Elle se souvenait des heures qu’elle avait pu passer étant gamine à la bibliothèque de Los Angeles, sa mère l’y amenait souvent et la laissait se balader à sa guise entre les allées de livres anciens. Malgré tout, la bibliothèque universitaire regorgée de véritables merveilles, exemplaires anciens, collections inédites, l’espace était bien plus grand et mieux organisé qu’à L.A. Ici, les gens venait pour travailler et cela s’en ressentait dans l’atmosphère du lieu. Lux avait pas mal réfléchit depuis son retour du Mexique, et elle savait exactement ce qu’elle voulait pour son nouveau prototype de drogue. Elle ne voulait pas d’une drogue qui rende trop dépendant à l’instar de l’héroïne, elle était plus adepte des drogues amusantes, des drogues de soirée, parfois hallucinogènes parfois pas. C’était ce qui se vendait le mieux et à des prix parfois très intéressant. Elle avait déjà en tête le nom de quelques substances qu’elle voulait incorporer à sa formule, et elle comptait profiter de l’après midi pour trouver les autres et ainsi pouvoir commencer les premiers tests dans la nuit. Lux détestait perdre du temps, il était trop précieux, elle le savait mieux que quiconque, elle avait vu mourir son père puis son petit ami en seulement quelques années. Un drame, un choc, elle s’était relevée et depuis sa seule préoccupation résidait dans son petit trafic et ses études de chimie. Elle avait une idée de drogue révolutionnaire, qui provoquerait plusieurs effets, une première phase d’euphorie, une seconde d’hallucination puis enfin un chute spectaculaire, un planage total avant la reprise de conscience, le tout qui agirait en instant avec des effets durant environ 2 heures. Mais la chimie, comme tout art était dangereux, elle n’avait pas droit à l’erreur, pas droit de se planter dans ses doses ou ses formules, car s’était des vies humaines qu’elle mettait en jeu, ces futur clients. Elle attrapa les ouvrages qui l’intéressaient sur les étagères et trouva une table à l’écart tranquille ou elle pourrait s’étaler sans craindre de gêner quelqu’un. Elle constata d’ailleurs que le premier étage était bien plus calme que le rez-de-chaussée ce qui fut un vrai plaisir. L’aile réservée à la chimie était déserte, ce n’était pas une surprise, très peu de personne se spécialisait dans ce domaine, et c’était tout à fait compréhensible. La chimie était horriblement difficile, et les débouchés réservés à une élite. Une fois tout son matériel ressemblé elle ne perdit pas une seconde et se mit au travail, dessinant croquis sur croquis, écrivant des dizaines de lignes de formules, elle tournait les pages à une vitesse folle, cherchant la clé qui lui offrirait la formule parfaite avec le dosage parfait. Sur la table tout était parfaite aligné, dans un soucis de symétrie, depuis la mort de son père Lux souffrait de troubles obsessionnels compulsifs de la symétrie. Lux était une fille plutôt bordelique, mais au moins son bordel était aligné, ce qui donnait un résultat étrange, mais elle ne pouvait rien contre ça c’était plus fort qu’elle. Ainsi ses feuilles étaient parfaitement en parallèle, tout comme les livres sur la table, qui étaient parfaitement symétrique aux feuilles. C’était assez flippant lorsque l’on voyait ça pour la première fois, mais les proches de Lux avait finis par s’y habituer, et ils savaient oh combien ils ne devaient pas déplacer tout ceci, sous peine d’une véritable crise d’hystérie. Lux était donc véritablement passionné par ses livres et ses formules, concentration si maximale qu’elle n’entendit même pas la gamine qui s’était rapproché. Les yeux rivés sur ses feuilles, le bout de son stylo entre ses lèvres, elle releva la tête uniquement lorsqu’une voix vint la déranger dans ses réflexions. Face à elle une gamine d’environ seize ans, de longs cheveux blonds, un visage enfantin et des yeux malicieux, le sourire au bout des lèvres, elle paraissait joyeuse, enjouée et pleine de vie. Lux avait l’impression de se voir elle-même à une autre époque de sa vie, une époque ou tout allait bien et ou tout était simple. Elle semblait curieuse et voulait savoir sur quoi Lux travaillait. Elle n’allait pas lui mentir, seulement lui cacher une partie de la vérité, elle paraissait encore trop innocente pour tout savoir du monde des drogues. Lux lui rendit son sourire et lui montra la couverture du livre de chimie.

- C’est un manuel de chimie combinatoire, ça sert principalement à synthétiser de nouvelles matières pour faire simple.


Une des branches les plus compliquées de la chimie, créer avec l’existant de nouvelles molécules, en l’occurrence de nouvelles drogues avec des effets stupéfiants sur l’organisme. Lux regarda de nouveau la jeune femme qui semblait vraiment intéressé, étrange, en temps normal la chimie à tendance à ennuyer les gens mais la cette jeune fille semblait vraiment passionné par les dires de Lux. Elle était différente de toutes les gamines de seize piges qu’elle avait pu croiser dans sa vie, elle lui faisait de plus en plus penser à elle. Elle décida donc d’engager la conversation, après tout, elle pouvait bien prendre quelques minutes pour parler avec elle. Cela faisait partie de son intégration à San Francisco, elle se devait de rencontrer des gens. Elle lui fit signe de s’installer sur le fauteuil libre si elle le désirait et se présenta.

- J’étudies la chimie à Berkeley, je m’appelle Lux.

Elle attendait désormais que la jeune femme se présente, vu son age elle ne devait pas être BCU, alors que faisait t’elle seule dans la bibliothèque du campus ?

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# Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire.
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# VENIA & LUX
Ravie de voir que l’étudiante ne l’avait pas envoyé sur les roses, Venia l’écouta attentivement. Elle regardait des livres sur la chimie combinatoire et était même assez sympa pour résumer simplement ce en quoi ça consistait. Synthétiser de nouvelles matières… Ca semblait compliqué et l’esprit de petite intello surdouée de Venia s’en trouva automatiquement stimulé. Apprendre était une chose vraiment précieuse à ses yeux. Elle n’en avait jamais assez et sa soif constante de savoir la rendait toujours très excitée à chaque fois qu’elle se trouvait face à de nouvelles choses. Cette jeune fille au style un peu singulier devait elle-même être très intelligente ce qui était une double source de joie pour la petit australienne. Parler avec des gens de choses compliqués et être comprise, il n’y avait rien de mieux ! En règle générale, Venia était la fille bizarre qu’on regardait comme si ce qu’elle disait était en chinois ou une autre langue compliquée. Elle avait beau essayé de faire simple, ses camarades de classe avait souvent du mal à la suivre dans ses raisonnements. Son air curieux sembla plaire à l’étudiante qui lui signe de s’asseoir dans le siège lui faisant face. Un large sourire sur les lèvres l’adolescente ne se fit pas prier. Son interlocutrice lui donna son nom, Lux, et lui annonça qu’elle étudiait à Berkeley dans le domaine de la chimie. Cela n’avait rien de surprenant donc de la voir fouiller dans ses centaines de pages de formules. Venia hésita un court instant avant de se lancer à son tour dans une petite présentation, sur un ton enjouée. «Moi c’est Venia. Venia Collins. Je viens juste d’arriver à San Francisco, je serais en première année de psychologie dès la rentrée prochaine !! Je dois avouer que je suis impatiente de venir étudier ici !!!» Il était impossible de ne pas la croire, vu le ton tout excité avec lequel Venia s’exprimait, elle ne pouvait pas ne pas être impatiente. Elle inspira un coup histoire de se calmer. Elle avait ce don de se mettre dans tout ses états pour pratiquement n’importe quoi, mais à présent qu’elle entrait à l’université, elle ne pouvait plus agir comme la gamine qu’elle était et devait à tout prix se montrer mature. Elle tenta donc de se reprendre et d’adopter une attitude plus légère et sérieuse. «Désolée de t’avoir interrompu, j’espère que ça ne te dérange pas trop… Parfois je suis juste tellement prise par la curiosité que je ne peux pas m’empêcher de déranger les autres. Ce que tu regardes avait l’air juste tellement intéressant que je n’ai pas résisté ! Est-ce qu’il s’agit d’un travail pour les cours ?» Curieusement, Venia avait hâte de recevoir ses premiers devoirs. Elle était sans doute bien différente des autres élèves sur ce point là, mais elle avait simplement très envie de commencer à étudier un sujet qui la passionnait par-dessus tout.
L’adolescente regarda autour d’elle un instant. Puis décida d’ajouter : «Cette bibliothèque est géniale, ça doit être agréable de venir y travailler… Enfin quand personne n’est là pour nous distraire bien sûr» Elle rigola mais seulement un court instant histoire ne pas abuser avec les décibels. «Depuis combien de temps est-ce que tu étudies à Berkeley?» Elle n’avait pas l’air très âgée, peut-être vingt ans ou dans ces eaux là. Lux devait d’ailleurs elle-même s’interroger sur l’âge de Venia. Il était clair qu’elle n’avait pas l’âge de rentrer à l’université mais de toute manière elle avait l’habitude de répondre aux questions. Si Lux lui demandait son âge, elle assumerait tout à fait le fait de n’avoir seize ans. Après tout il n’y avait pas de honte à avoir. La jeune femme en face d’elle semblait bien au dessus de ça de toute manière. Une autre question titillait Venia, mais elle ne voulait pas profiter de la gentillesse de son interlocutrice en lui faisant perdre son temps à lui expliquer des choses certainement très compliquées à expliquer. Elle garda donc sa boucher fermé laissant Lux répondre à ses questions précédentes.

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MessageSujet: Re: "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." EmptyVen 29 Juin - 22:22




VENIA & LUX'

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En temps normal, lorsque Lux se mettait à parler de chimie son interlocuteur cessait immédiatement de l’écouter, voyant venir de loin le sujet barbant et totalement incompréhensible pour son esprit. A l’inverse, la jeune demoiselle qui l’avait plus tôt dérangée semblait réellement passionnée par ses dires. Le sourire aux lèvres, elle semblait enthousiaste et avide de nouvelles connaissances. Cette gamine lui faisait penser à elle à une époque ou tout était plus simple, ou tout le monde était encore en vie, ou Zak ne faisait pas parti de sa vie. Elle aussi avait rêvé connaître des tas de choses, être incollable et se sentir utile, mais ça c’était bien avant, les temps avaient changés et les choses évoluées, désormais il ne restait que des regrets et quelques bons souvenirs. Vénia semblait tellement heureuse qu’au fond d’elle Lux la jalousait, l’insouciance de la jeunesse se lisait sur son visage, le bonheur de voir ses rêves devenirs réalité, la vie devant elle. Lux y avait cru avant que tout ne s’effondre, se dérobe sous ses pieds. A l’époque son objectif était les mathématiques à Oxford et elle y était parvenue avant de tout abandonner suite à la mort de son père. Elle était revenue à Los Angeles et avait foutue sa vie en l’air, tout ce qui semblait parfait, elle avait fait une croix dessus et prit un chemin dangereux ou se mêlait drogues, sexe, amour, mort. Pour autant elle ne regrettait pas, il lui avait fallu du temps mais aujourd’hui après plusieurs années sabbatiques elle avait décidé de reprendre ses études, et elle était fière de ce choix. Un choix difficile néanmoins qui impliquait pas mal de choses, comme le coût de telles études dans ce genre de prestigieuses universités. Tout le monde ne pouvait pas se vanter d’avoir un père milliardaire qui investissait un peu partout dans le monde, ou être l’héritière d’une grande multinationale. Oui, parfois elle enviait ces gosses de riches d’Epsilons qui se pavanaient dans les couloirs de l’université, qui faisaient rugir les moteurs de leurs voitures de sports sur le parking et qui chaque week end partaient faire la fête dans des destinations plus chics les unes que les autres. Elle, elle habitait dans un appartement minable à plusieurs kilomètres de l’université, passait ses nuits à fabriquer des pilules et ses week end à les revendre tout ça pour payer ses études, son loyer, sa nourriture, ses produits chimiques et quelques extras. Elle aurait pu demander de l’argent à sa mère mais elle ne voulait pas faire ça, elle n’avait plus aucun rapport avec elle depuis plus d’un an désormais. Elle s’était laissé happer par la bouteille, une alcoolique dépressive, Lux avait fuit, lâche peut être, mais elle ne pouvait supporter cette situation, c’était trop pour elle, autant elle pouvait encaisser pas mal de coups dans ses deals, mais des qu’il s’agissait de sa famille elle redevenait cette gamine fragile, inconsolable et faible. Ravalant ses souvenirs qui lui arrivaient en pleine face, elle écouta les paroles de Vénia, qui était au passage un très joli prénom. La demoiselle venait d’arriver à San Francisco et commencerait les cours à la rentrée en psycho. Elle paraissait drôlement jeune pour intégrer l’université. Lux haussa un sourcil, elle devait avoir quoi, 16 ou 17 ans à tout casser. Lux ne se gêna pas pour la questionner sur son age, tourner autour du pot ou prendre des pincettes ce n’était pas son truc. Elle n’était pas une gamma pour rien.

- Mais tu as quel age ? Tu parais drôlement jeune pour entrer à l’université.

Venia semblait ravie d’intégrer BCU, allait t’elle être déçue ? Pour le moment elle n’y voyait que les bons cotés c’était certain. Loin des rumeurs, des guerres de confréries, elle allait sûrement déchanter après quelques mois passer ici. Surtout à son jeune age, certains n’hésiteraient pas à se servir d’elle, et au fond d’elle sans savoir pourquoi Lux avait envie de protéger cette fille qu’elle connaissait à peine, pour l’unique raison qu’elle lui faisait penser à elle il y a quelques années de ça. Elle ne voulait pas que ce petit bout de femme prenne le même chemin qu’elle. Lux afficha un sourire tout en tournant ses feuilles remplies de formules incompréhensibles pour la plupart des gens. Venia regardait le tout discrètement, mais Lux voyait à quel point la jeune fille était curieuse, alors elle se devait de lui faire découvrir sa passion, la chimie, rien n’était plus captivant, c’était tout bonnement de la magie à l’état brute.

- Non, non, ce n’est pas pour les cours, ce sont des recherches personnelles.

Lux, décida que le moment était mal choisi pour lui parler de la vrai raison de ces recherches, peut être un jour peut être jamais mais certainement pas maintenant. Elle ne lui faisait pas assez confiance pour cela. Et puis ce qu’elle faisait était complètement illégal, elle devait discrètement faire dévier le sujet, par chance Venia était bavarde et changeait rapidement de sujet, passant de la chimie à la bibliothèque.

- Oui, cet endroit est vraiment bien pour travailler, et puis on trouve tous les livres que l’on souhaite rapidement. Je suis à Berkeley depuis quelques mois. Disons que j’avais quelques années d’avances à l’école j’ai étudié un an à Oxford et puis j’ai voulue voyager, voir d’autres endroits.

Lux ne s’étala pas trop, après tout qui était stupide pour déballer toute sa vie à une parfaite inconnue ? Des années d’avance elle en avait une paire, de quoi s’amuser durant plusieurs années loin des états unis, mais cette année était différente c’était un nouveau départ, un renouveau, reprendre sa vie en main une bonne fois pour toute. Elle s’enfonça dans son fauteuil un sourire aux lèvres observant attentivement chaque réaction de Venia, elle sentait bien que sa curiosité n’était pas encore tout à fait comblée. Mais après tout à chaque question il y avait un mensonge valable.


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MessageSujet: Re: "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." EmptySam 30 Juin - 23:35


# Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire.
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# LA BIBLIOTHEQUE
# VENIA & LUX
La question fatidique était en effet arrivée, Lux venait de lui demander son âge, ajoutant qu’elle semblait un peu jeune pour intégrer l’université. Venia haussa les épaules et d’un air un peu rêveur rétorqua en souriant: «J’ai seize ans, ce n’est pas si jeune que ça, je suis sûre que certains étudiants sont mentalement beaucoup plus jeune que moi !» L’adolescente élargit son sourire et rigola. En effet, elle avait déjà rencontré des jeunes adultes d’une vingtaine d’années agissant comme s’ils en avaient à peine dix. Elle était consciente de son jeune âge bien entendu, mais elle avait déjà acquit une grande maturité et puis ce n’est pas comme si elle avait l’habitude qu’on la trouve « bien jeune pour être dans cette classe ». C’était le genre de phrase qu’elle entendait à chaque rentrée des classes. Un incontournable que Venia prenait toujours avec le sourire parce que de toute manière elle ne pouvait rien faire d’autre que d’assumer son âge. Bien sûr, elle aurait pu mentir et dire à tout le monde qu’elle avait bien l’âge requit mais qu’elle avait eu un problème de croissance ou quelque chose dans ce genre mais ça n’aurait pas été très crédible, pas vrai ? Quoi qu’il en soit elle ne donna pas plus de détails à Lux, comme si lui dire qu’elle avait seize ans était une explication assez complète. De toute manière la jeune étudiante n’avait pas l’air gênée, si elle voulait lui poser d’autres questions elle n’avait qu’à le faire.
Lux ajouta qu’elle effectuait des recherches personnelles et non pour les cours. Cette réponse fut grandement appréciée par Venia qui ne pouvait s’empêcher d’admirer les gens qui ne se contentaient pas seulement du travail donné en classe. A ses yeux les travaux personnels étaient aussi importants, voir même plus importants, que les travaux pour l’école. C’était un enrichissement nécessaire et tellement utile qu’elle avait du mal à comprendre ceux qui se contentaient du strict minimum, soit la majorité de sa classe cette année. Ravie de constater qu’elle partageait quelques points communs avec Lux, elle se félicita de l’avoir abordé. Cette étudiante semblait en effet très intéressante. Si l’université de Berkley était remplie d’autres personnes comme elle, Venia était garantie de passer les plus belles années de sa vie ici ! La question qu’elle s’empêchait de poser revint lui titiller la langue et elle ne pu se retenir de la poser cette fois-ci. Elle avait conscience d’être un peu trop curieuse, mais tant pis, elle avait besoin de savoir. D’une voix toute douce elle interrogea Lux: «A quoi est-ce que ça te sers exactement de synthétiser de nouvelles matières? Je n’ai jamais été très excellente en chimie je dois bien l’avouer mais pourtant j’adore ça! Tu comptes fabriquer une potion magique ou quelque chose de ce genre ?» Elle avait fini sur une note un peu fantaisie afin d’atténuer son vilain défaut de toujours poser trop de questions. Venia avait dit ne pas être excellente en chimie, en réalité elle était loin d’être mauvaise mais disons que s’il fallait lui désigner un point faible, la chimie pouvait l’être. Elle avait obtenue une moyenne de A+ en science au dernier trimestre mais si les cours allaient trop vite alors il était facile pour elle de perdre le fil. Cela dit, en bonne surdouée, elle arrivait toujours à comprendre lorsqu’on lui répétait une seconde ou une troisième fois les choses, ce qui était toujours mieux que le restant de ses camarades qui bien souvent ne comprenaient toujours pas au bout de la dixième explication.
Lux donna ensuite raison à Venia concernant la bibliothèque. Elle ajouta quelques détails sur sa propre expérience en matière d’étude ce qui fit sourire l’adolescente ravie de voir que même s’il n’était pas un vrai livre ouvert, Lux n’était pas contre lui faire la conversation. En plus de ça, elle venait de leur trouver un nouveau point commun : leur précocité scolaire. «J’ai hâte de pouvoir utiliser tout ces livres et ces manuels… En fait j’ai hâte de travailler! C’est cool que tu aies étudié à Oxford … Hum… Tu avais quel âge exactement toi quand tu es rentrée à l’université? En fait j’aurai dû commencer la psycho l’année dernière mais j’ai préféré refaire une année de terminale parce que je n’étais pas vraiment prête à quitter ma famille et puis ma sœur entrant aussi à l’université je ne voulais pas lui voler la vedette. Cela dit, je n’aurai pas pu attendre un an de plus pour venir ici parce que maintenant je me sens prête, enfin même si j’ai super peur, je suis tellement excitée à l’idée de commencer à vivre dans ma maison de confrérie et tout ce qui va avec!». Venia s’arrêta de parler. Elle avait du mal à se contrôler, une fois qu’elle commençait à se sentir à l’aise et à ouvrir la bouche, il était difficile de l’arrêter. Un vrai moulin! «Désolée, je parle beaucoup… Je n’ai pas souvent l’occasion de croiser des gens qui ont vécu ce que je vis moi-même en ce moment. Mais ça fait plaisir de voir que pour au moins une personne ici, je ne vais pas être l’intello bizarre qui devrait encore être en train de jouer dans la cours de récrée.». En vérité, Venia avait encore mille autres questions à demander mais elle se mordait la langue pour se taire. Elle ressortit son sourire ultra bright en espérant que Lux ne la prendrait pas pour une folle. Souvent, les gens ne la comprenaient pas et avaient d’ailleurs du mal à suivre une conversation avec elle mais Venia voulait à tout prix s’améliorer. Berkeley était un nouveau départ et il était hors de question de le gâcher. Elle tenait à partir du bon pied avec toutes les nouvelles personnes qu’elle allait rencontrer, et Lux était l’une des premières avec qui elle parlait. Venia inspira un bon coup et resta tranquille. Elle attrapa une mèche de ses cheveux et commença à l’entortiller autour de son doigt. Observant Lux en même temps, elle remarqua que la jeune femme en face d’elle avait un visage singulier mais plutôt joli, elle n’avait pas du tout l’air méchante, cela dit Venia pouvait tout à fait se tromper. Même si l’étudiante en chimie lui inspirait confiance, elle devait rester sur ses gardes et contrôler ses paroles pour ne pas en raconter de trop.
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VENIA & LUX'

« "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." »



D’habitude Lux ne supportait pas être dérangé lorsqu’elle faisait des recherches, mais pour une fois ce n’était pas le cas. Cette gamine curieuse aux cheveux dorée était des plus attachante, personne n’aurait osé la contrarier, elle était si jeune, si mignonne, tellement innocente et par-dessus tout intelligente. La demoiselle avait d’ailleurs pas mal de repartie à l’entendre, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds malgré son age, seize ans. Lux se souvenait lorsqu’elle avait cet age, tout était bien moins compliqué qu’aujourd’hui au fond elle regrettait un peu cette époque, époque ou elle avait la vie devant elle ou ça vie n’était pas devenue une suite d’événements regrettables. En la regardant Lux vit que la jeune femme était plutôt fière d’en être arriver la, et que son jeune age elle l’assumait pleinement. Lux trouvait ça bien, et l’histoire de cette fille était tellement semblable à la sienne qu’elle aimait l’écouter, voir son point de vue sur sa nouvelle vie qui allait débuter à Berkeley. L’université c’était un grand pas, une vraie étape pour Venia. Si elle se sentait perdue à la rentrée Lux espérait qu’elle se tourne vers elle pour la guider, car comme elle l’avait si bien dis il y avait ici très peu fréquentables voir mal attentionné. Pas que Lux fasse spécialement partie des personnes les plus irréprochables bien au contraire, mais contrairement à beaucoup de personnes elle avait des valeurs et des principes auxquels elle tenait. Lux avait le sourire aux lèvres et parlait à Venia des recherches qu’elle effectuait sans trop en dire, mais Venia semblait vraiment curieuse et intéressé, Lux espérait qu’elle ne le devienne pas trop sinon elle se verrait dans l’obligation d’écourter cette conversation. Elle devait absolument se protéger, son trafic était des plus illégal et cette fille avait beau être sympathique elle ne la connaissait pas et ne lui faisait absolument pas confiance, après tout son père pouvait très bien être flic ou pire bosser aux stups. En plus d’être curieuse Venia était aussi incroyablement bavarde, un véritable moulin parole, Lux parlait beaucoup moins en générale sauf lorsque qu’elle était en plein trip ou fortement alcoolisé. Les questions fusaient, sortaient de sa bouche sans interruption, sans avouer toute la vérité Lux lui répondit.

- Synthétiser, ça sert à créer de nouvelles substances, de nouvelles molécules … Inventer de nouveaux médicaments par exemple. J’ai l’intention de poursuivre mes études dans le domaine de la santé, être chercheuse …

Ceci n’était pas un mensonge, Lux avait réellement l’intention dans le futur de s’investir dans le milieu médical et plus particulièrement dans la recherche afin de trouver des remèdes contre les cancers ou les maladies graves, même si actuellement ce n’était pas du tout sur cela qu’elle planchait mais sur comment rendre sa drogue encore plus puissante avec une descente plus douce. C’est alors qu’elle se rendit compte que sur la table sous ses feuilles était le livre sur les drogues qu’elle avait pris plus tôt, heureusement il était bien caché pour le moment. Seulement il ne fallait pas que vienne à Venia l’idée de lui prendre sa feuille pour la regarder de plus près. Il fallait absolument qu’elle détourne la conversation c’était vital, elle en avait déjà trop dit ! Elle essaya de se rattraper en espérant que sa voix ne la trahirait pas.

- Non je ne compte rien fabriquer, mes recherches sont purement théoriques, pour faire de tels produits il me faudrait un labo gigantesque avec tout un tas de matériel. Et laisses moi te dire que les produits chimiques coûtent une fortune.

Elle termina sa phrase par un sourire, en espérant avoir embobiner la jeune femme. Chez elle en réalité elle avait installé un labo clandestin, et le matériel nécessaire n’était pas si imposant que ça, quelques fioles, des produits dangereux conservés prudemment et le tour était en quelque sorte joué. Heureusement pour Lux, la conversation dévia sur Venia et sa future rentrée à Berkeley. Elle semblait comme une gamine dans un magasin de jouet devant tous ces livres, elle était impressionnée et impatiente.

- Je suis entrée à Oxford à 16 ans moi aussi, j’étudiais les mathématiques. Ta confrérie, ho tu as déjà choisie dans laquelle tu voulais aller ? Je suis chez les gammas moi, en tout cas j’espère te recroiser l’an prochain.

Venia lui raconta pourquoi elle n’était pas entrer à Berkeley l’an dernier, une histoire de famille, Lux l’écouta sans mot dire. Elle était sincère quand elle disait espérer la revoir, après tout cette fille semblait drôlement sympathique. Puis elle s’excusa de parler autant mais Lux voyait bien que d’autres questions lui brûlaient les lèvres et qu’elle se retenait de peur d’agacer son interlocutrice. Cette situation faisait secrètement rire Lux, qui depuis quelques minutes déjà n’avait plus posé les yeux sur ses formules chimiques.

- Tu es un vrai moulin à parole mais ce n’est pas grave, ça ne me dérange pas, et puis tu me fais beaucoup penser à moi quand j’étais plus jeune, surdouée, entrer à l’université très tôt. D’ailleurs je vois bien que d’autres questions te brûlent les lèvres, profites de ma bonne humeur je t’écoute.


Elle ria et regarda Venia, attendant que cette dernière ne recommence à parler sans savoir s’arrêter.



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# Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire.
« ONCE A WEIRDO FOREVER A WEIRDOO »
# LA BIBLIOTHEQUE
# VENIA & LUX
Venia écoutait attentivement Lux, même si elle aimait regarder ailleurs telle une hyper-active incapable de rester concentrée plus de cinq secondes, elle buvait les paroles de l'étudiante et les imprégnait quelque part dans son cerveau. Après tout elle pouvait tout à fait lier une réelle amitié avec Lux et si c'était le cas elle devait dès à présent faire attention à ce que celle-ci acceptait de lui dévoiler. Apparemment elle était vraiment mordue de science, elle lui avoua même vouloir devenir chercheuse dans le domaine de la santé. Ainsi, Venia avait peut-être devant la future guérisseuse du cancer ou du sida. Cette idée la fascina un moment, perdue dans ses rêveries, elle voyait bien Lux devenir l'héroïne du siècle. Elle avait beau ne la connaitre que depuis quelques minutes, elle s'en trouvait déjà tout excitée. Un large sourire sur le visage, comme à son habitude, Venia tenta d'encourager l'étudiante. «Chercheuse! C'est fantastique, qui sait peut-être que tu deviendras la Wonder Woman de la cure, que tu sauveras de millions de vies grâce à un vaccin imparable ou dans ce genre là! C'est vraiment une jolie chose que tu veux faire! Le jour où tu un prix Nobel de science j'espère que tu n'oublieras pas la fille un peu trop bavarde et curieuse rencontrée à la bibliothèque.» L'adolescente rigola et finalement Lux lui avoua ne rien chercher à faire en particulier, il s'agissait pour le moment de simples recherches. Elle expliqua également que pour produire tout ça il fallait tout un tas de matériel et donc également de bons moyens financiers pour se permettre d'acheter le nécessaire. Cette réponse l'étonnât un peu parce qu'elle avait toujours pensé qu'on pouvait faire de la chimie avec des ustensiles plutôt basiques et que dans le pire des cas même les casseroles et saladiers des cuisines pouvaient toujours faire l'affaire. D'ailleurs ne dit-on pas que cuisiner c'est un peu comme faire de la chimie? Et puis elle avait du mal à croire que Lux se donne tant de mal dans ses recherches pour "rien" au final. Mais après tout, c'était son droit de garder tout ça pour elle, d'ailleurs elle n'avait pas l'obligation de lui adresser la parole, ainsi Venia ne voulait pas insister et laissa passer. Pour rigoler, elle lança: «En tous cas, ravie de voir que tu n'es pas en train de chercher à créer un poison mortel ou la drogue du futur, enfin un truc complètement barge dans le genre!.» Elle rigola de plus belle cherchant à se la jouer cool pour se mettre encore un peu plus Lux dans la poche. Elle ne voulait pas passer pour la gamine complètement chiante, incapable de prendre part aux conversations des plus grands ou à leurs blagues et délires.
Les deux jeunes filles dévièrent la conversation sur un tout autre sujet: leur précocité. Leur parcours scolaire semblaient plutôt similaires, Lux étant entrée à l'âge de seize ans à Oxford, elle était tout à fait en mesure de comprendre Venia. Peut-être même avait-elle eu les mêmes craintes et angoisses lorsqu'elle se trouvait à sa place. Elle était définitivement une personne avec qui garder le contact était important. Même si Venia ne pouvait pas être sûr que Lux soit une excellent fréquentation, rien jusqu'à présent ne lui indiquait qu'il était préférable de la fuir, au contraire. L'étudiante aborda également les confréries et Venia apprit qu'elle était une gamma. Elle tenta de se remémorer la description de cette confrérie. «Oxford! C'est impressionnant! Et tu as bien du courage d'avoir choisi les maths, tu es une vraie scientifiques. je préfère la littérature, les langues étranges et l'art. Je suis une sigma, enfin je le serai officiellement à la rentrée. Je suis née dedans. mon père est prof d'art dramatique alors j'ai rapidement été contaminée, mais je me suis surtout spécialisée dans le domaine du cirque. J'adore ça! J'en fais depuis longtemps et je me concentre principalement sur le trapèze volant même si je peux faire pas mal d'autres choses. Rien à voir avec toi qui veux devenir chercheuse… Je rêve d'entrer au Cirque du Soleil. Mais si je n'y arrive pas je serai psychologue, parler, écouter et aider les gens c'est ma deuxième passion alors ce serait parfait pour moi. Enfin, tout ça pour dire que je suis une artiste dans l'âme et que mon coeur appartient déjà aux sigmas.» Elle marqua une pause, une fois de plus elle recommençait à s'étaler sur sa vie. Mais Lux lui inspirait tellement confiance qu'au final elle n'avait pas envie de se taire. «Les Gammas… alors tu es une "Bad Girl"? C'est marrant parce que la fille de l'orientation m'a dit que cette confrérie comporte uniquement les gens peu fréquentables et moi je te trouve plutôt sympa. Rassure moi, tu ne comptes pas me raquêter une fois notre conversation terminée?» Elle prit un air très sérieux qu'elle garda de longues secondes mais elle éclata ensuite de rire. Elle se fichait bien des "on dit", Venia faisait partie de ces gens qui pensaient qu'on ne pouvait pas mettre tout le monde dans le même sac, ainsi il y'a avait peut-être des gens malhonnêtes chez les Gammas mais peut-être tout autant dans les autres confréries. Lux ne lui faisait pas peur, même pas un petit peu! Justement, l'étudiante avait avoué espérer la recroiser l'année à venir ce qui mit du baume au coeur à Venia. Elle était bien contente de voir qu'elle arrivait à se faire des amis à Berkeley et cela la rassurait grandement pour l'avenir.
Finalement, Lux proposa à Venia de lui poser d'autres questions. Elle avait sans doute constaté sa grand curiosité et se doutait bien qu'elle n'avait pas encore osé tout demander. «C'est vrai que j'ai bien encore deux ou trois questions bêtes en réserve, enfin même si aucune question n'est bête… Disons que j'appréhende un peu de me retrouver toute seule sur un aussi grand campus, de faire de mauvaises rencontres ou des choses de ce genre. Jusqu'à présent même si je me suis toujours considéré apte à juger par moi même si mes fréquentations sont acceptables ou pas, je crains qu'on ne tente de m'utiliser ou quelque chose comme ça. je suis loin d'être naïve mais j'ai tendance à vouloir voir du bon dans chacun et puis c'est effrayant de se retrouver lâcher dans un monde d'adultes, de gens plus ou moins matures mais qui peuvent m'entrainer dans des choses dangereuses. C'est vrai quoi! J'ai regardé pas mal de films sur les campus universitaires, et j'ai un grand frère et une grande soeur qui m'ont déjà pas mal parlé de ce qui se passe à l'université… Parfois je me demande si je ne vais pas avoir les épaules trop fragiles pour affronter tout ça… » Elle s'arrêta, son expression faciale s'était faite plus sérieuse. Elle ne savait pas trop pourquoi elle racontait tout ça à une inconnue, elle qui ne se livrait jamais aussi rapidement, mais il fallait bien que ça sorte et peut-être que quelque part il était plus simple de partager ses craintes avec quelqu'un qui ne la connaissait pas encore. Le pire pour Venia était qu'elle ne voulait pas décevoir ses parents, elle ne voulait pas échouer, elle ne l'avait jamais fait jusqu'à présent mais un énorme changement se présentait à elle et dans le monde dans lequel elle était sur le point d'entrer, faire des erreurs plus ou moins graves était monnaie courante… Elle avait du mal à savoir comment se préparer à tout ce qui l'attendait.«Je crois que ce que je veux dire c'est que je ne veux pas qu'on me colle l'étiquette de gamine immature et Mademoiselle Je-sais-tout et en même temps je ne veux pas qu'on me traite comme une adulte responsable parce que je te jure que je supporte très mal le poids des responsabilités, je les fuis comme la pestes celles-là, et si jamais je peux pas y échapper c'est la que je merde tout. En gros ma question, c'est comment on survie à l'université quand on a seize ans? T'es déjà passé par là alors tu dois bien avoir deux ou trois conseils, pas vrai? Et je sais qu'on ne se connait pas vraiment mais … moi aussi j'aimerai bien te recroiser l'année prochaine!» Enfin, Venia retrouva son jolie sourire. Elle avait fini de parler et attendait la réponse de son interlocutrice, en espérant que cette dernière ne lui rigole pas au nez pour s'être montrée aussi tarte!
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MessageSujet: Re: "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." EmptyMar 18 Sep - 23:05

HRP : Et voila :plop: "Les merveilleuses découvertes de la chimie sont surpassées peut-être par la confiserie. Jadis toute drogue avait un goût particulier ; aujourd’hui, c’est le contraire." 277800


LUX & VENIA
J'ai commencé à bouffer des champignons hallucinogènes vers 12 ans. Attention : pas vingt champignons à la fois. Plutôt dans les cent cinquante.

Lux aimait vraiment parler avec cette petite, elle était bien plus intelligente et intéressante que d’autres élèves plus âgés qu’elle. Vénia était déjà très mature pour son age, la tête sur les épaules malgré sa bouille enfantine, Lux était certaine que ce petite réussirais à trouver sa place ici. Certes, cela ne serait peut être pas simple, certains élèves l’a regarderaient sans doute de travers à la vue de son jeune age, ou s’en prendrais à elle sans raisons, mais elle allait réussir à surmonter ça, elle devait être plus forte que ses détracteurs ; et puis en cas de soucis, Lux ne serait jamais bien très loin. Lux malgré sa frêle apparence, était tout le contraire d’une fille fragile. Elle n’hésitait pas à se battre, et hurler haut et fort le fil de ses pensées, à faire valoir ses droits. Lux avait apprit à se défendre seule, si bien qu’aujourd’hui elle était quasiment intouchable. Certains l’a prenait pour une tarée, ce qu’elle était un peu, elle détonnait, sortait du lot et ses problèmes psychologiques n’arrangeaient rien. Lux en plus d’être une fille surdoué, un génie même, avait un trouble du déficit de l’attention, faisant d’elle une personne très impulsive et une obsession pour la symétrie, le tout mêlé à la drogue, l’a faisait passer pour une folle aux yeux de tous. Une personne à éviter, dangereuse, nocive et ceci Venia s’en rendrait rapidement compte. Venia semblait un peu distraite, et elle se mélangeait les pinceaux avec toutes ses questions ; malgré tout l’intérêt qu’elle portait à Lux était vrai, elle ne trichait pas.

- Je n’en suis pas encore au point de sauver des millions de vies, et je pense que ça va me demander encore un peu de temps. Mais c’est gentil de ta part. Et toi qu’est ce qui t’intéresse tant dans la psychologie ?

Lux, ne comprenait pas trop l’intérêt d’étudier la psychologie, d’autant plus lorsqu’elle voyait le narcissisme et l’égocentrisme de ses compères. Consacré autant de temps à essayer de comprendre l’esprit humain pour finalement se faire la guerre les uns aux autres. Malgré tout, les cours étaient sûrement intéressants sinon Venia n’aurait pas opté pour cette filière. Mais alors qu’elle pensait avoir réussie à changer de sujet, pour éviter à Venia d’entrer dans des discussions suspectes, cette dernière en rajouta une couche celle de trop. Lux était une mauvaise menteuse qui plus est, ou du moins, son visage l’a trahissait. Heureusement, elle ne jouait pas au poker, car ses concurrents auraient eu vite faits de la griller. Lux aimait l’intérêt que Lux lui portait, mais la l’intérêt était vraiment trop grand. Elle devait calmer les ardeurs de la petite et rapidement, hors de question de lui laisser le moindre soupçon, sur la nature de ses activités extra scolaires à base de formules complexes et de cachets multicolores aux effets dévastateurs
«En tous cas, ravie de voir que tu n'es pas en train de chercher à créer un poison mortel ou la drogue du futur, enfin un truc complètement barge dans le genre!.»
Dis t’elle avant de rire, sauf que ce n’était pas drôle parce que ceci était la plus pure des vérités. Lux passait ses journées à inventer de nouvelles formules qui donneraient une drogue encore plus extravagante, stupéfiante ! Quant au poison mortel, il n’y avait rien de plus simple à créer qu’un produit qui une fois ingurgité pouvait tuer. Lux en créant ses pilules devait constamment faire gaffe aux doses pour ne pas risquer l’overdose, le bad trip ou la mort, et c’était ceci la chose la plus difficile et importante du processus : le dosage. Elle ne ria pas, et répondit par une simple question avec un brin d’humour.

- Pourquoi j’ai l’air d’une barge capable de faire ce genre de choses ?

Le sujet de la conversation prit alors un autre tournant, s’axant cette fois ci sur leur précocité à toute les deux. Leur intelligence hors du commun et comment l’assumer complètement, et s’intégrer aussi dans la jungle de l’université. Lux était entrée à Oxford à l’age de seize ans, et elle aussi avait eue quelques craintes à l’idée de mettre les pieds en terre inconnue. Mais rapidement, elle s’était aperçue que ce genre d’établissement était rempli de personnes brillantes, de surdoué, de personnes comme elle et ceci n’avait plus été un problème. Les rares personnes qui avaient osés s’en prendre à elle l’avaient regrettés très rapidement, car Lux, débrouillarde avait toujours trouvé un bon moyen de se venger, oui si elle le voulait elle pouvait devenir la pire des garces. Elle avait les ressources nécessaires pour ça. Puis Venia lui parla de ses passions, de la confrérie qu’elle avait décidée d’intégrer : les sigmas, un très bon choix. Profil artistique, des personnes plutôt sympathiques, créatives, aimant l’art et la scène.

- Le trapèze volant, alors la tu m’impressionne, moi je ne suis pas sportive pour deux sous. J’ai toujours aimé les maths, la chimie et les sciences, quitte à faire l’impasse sur le reste. Et puis Oxford n’avait rien n’à voir avec Berkeley, d’ailleurs je n’y suis resté qu’une année. Quoi qu’il en soit bon courage pour tes projets d’avenir, et puis si jamais tu parviens à intégrer le cirque du soleil je viendrais te voir.

Lux ria légèrement avant de reposer son regard sur ses formules, elle griffonna de nouveaux quelques symboles complexes avant de reporter son regard sur la petite Venia.

- Te racketter ? Non je n’en ai pas l’intention rassures toi ce n’est pas du tout mon genre. Les seules personnes à qui je m’en prends sont ceux qui viennent me chercher des ennuis, les autres je les laisse tranquilles. Une bad girl ! Peut être, les Gammas souffrent d’une réputation un peu sulfureuse, on fait pas mal de bêtises, mais nous ne sommes pas méchants, il y a bien pire. Il suffit de regarder les Epsilons par exemple.

Les Epsilons, étaient sans l’ombre d’un doute la confrérie qu’elle appréciait le moins sur le campus, avec l’argent de papa et maman ils se prenaient pour les rois du monde, étaient persuadés que tout leurs étaient dus. Ils n’hésitaient pas étaler leur richesse aux yeux de tous, et s’étaient vraiment exaspérant, Venia s’en rendrait compte suffisamment tôt. Venia ; décida alors de poser à Lux, les dernières questions qu’elle avait en tête et qui lui brûlaient les lèvres. Lux, avec un sourire sur le visage l’écouta une nouvelle fois parler, cette fille était un véritable moulin à parole il n’y avait pas à dire. Elle posa à Lux une multitude de question, lui dévoilant ses craintes et ses peurs. L’angoisse de l’année à venir, de son jeune age par rapport aux autres et des étiquettes que certains n’allaient pas hésiter à lui coller. Lux l’écouta sans dire un mot, attendant qu’elle ai terminé avant de lui livrer quelques conseils qui peut être dans un futur proche lui seront utiles.

- Si je devais te donner un conseil, ça serait de rester toi-même ! Ne change pas pour les autres ou pour qu’ils t’acceptent. Il est certain que tu ne t’entendras pas bien avec tout le monde car c’est impossible ! Mais choisie bien tes fréquentations et tu verras que tout devrais bien se passer. Je pense que tu appréhendes un peu trop cette rentrée, alors que finalement ce n’est pas la mer à boire, ça ressemble à n’importe qu’elle autre école tu sais. Il y a des clans, des gens qui s’apprécient et d’autres qui se haïssent, parmi eux il y a des personnes adorables et d’autres détestables. Mais je refuse de t’influencer, tu dois être maître de ton destin, choisir toi-même avec qui tu as envie d’être amie ou non. Quand on à seize ans, on survie ne t’inquiète pas, et puis tu ne seras sans doute pas la seule surdoué à Berkeley. En clair, reste calme et tout se passera bien, et puis si tu as vraiment un souci tu sais ou me trouver maintenant !

Lux ne pu s’empêcher de sourire, cette petite l’a mettait de bonne humeur, elle l’a faisait rire et elle se plaisait à la conseiller elle avait l’impression de faire quelque chose d’utile pour une fois. Et puis, au fond d’elle-même elle espérait vraiment que Venia parviendrait à trouver sa place à Berkeley, parce qu’elle le méritait, elle était adorable, intelligente et très sympathique, une fille attachante comme elle pouvait vraiment avoir des ennemis ?
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