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Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma]

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 2 EmptyVen 24 Fév - 20:49


    Si je m'allonge à ses cotés, je risquerais non seulement de m'endormit au bout de quelque seconde, mais aussi, je risquerais de lui faire mal. Je ne voulais pas qu'une fois de plus, il souffre encore. D'ailleurs, je pense qu'il souffre déjà suffisamment pour que j'en rajoute une couche, non? Je ne lâchais pas une seule seconde son regard, comme si, j'avais peur de le reperdre de vue de nouveau. Je ne voulais plus qu'on se séparer, et ce, pour n'importe quelle raison.

    Maintenant, il sera ma priorité, et adieu les buffets monstrueux. Ça va être dur, mais l'amour pour une personne mérite réellement de faire des sacrifices, non? Je tenais sa main et je réfléchissais à ce que je pouvais bien lui dire sans qu'il soit blessé ou frustré. Je me devais de refuser son invitation de le rejoindre au lit pour la seule et unique raison que je ne souhaitais pas lui faire du mal, et en plus de cela, je ne prenais pas mal de place dans un lit.

    GEMMA ▬ "Je ne peux pas, c'est un lit pour une seule personne, et tu as déjà vu mon gros cul? Je risquerais de te pousser hors du lit" Dis-je pour taquiner. Je n'étais pas si obèse que cela même si, je continuais à bouffer tout ce que je trouve, je risquerais d'en devenir une. "Sérieusement, je risquerais de te faire mal, et je ne tiendrais pas une seconde, que je vais m'évanouir comme une larve. Et je t'ai promis que je veillerais sur toi, alors je tiens parole. C'est à mon tour de te gâter comme un gros bébé.

    Je lâchais un petit rire quand il ajoutait qu'il allait me gaver de chips au paprika jusqu'au moment que j'en serais dégoûtée. Je ne pense pas que je pourrais être un jour dégoûtée de ses bons chips et de toute façon, j'aimais aussi les pickles donc, je changerais de paquet. "Alors, prépare une bonne dizaine de paquets pour que j'en-soi dégouter. Il voulait à boire? Quelle idiote, j'aurais dû y penser plus tôt que cela. Je me levais pour aller chercher une bouteille d'eau qui était posée sur la petite table au pied du lit et je pris par la même occasion un petit gobelet blanc qui était fourni avec. J'en versais une quantité raisonnable, pour qu'il ne s'en renverse pas dessus. Je reviens auprès de lui. Je n'allais pas le laisser mourir de soif, déjà qu'il vient de surmonter une balle en pleine poitrine, cela serait totalement bête de mourir de cette façon. Comment j'allais lui mettre l'eau dans sa bouche sans qu'il ne souffre ou qu'il avale de travers? Je posais ma main sous sa nuque pour l'aider à redresser un peu sa tête, et je déposais le bord du gobelet sur ses belles lèvres. "Bois doucement, d'accord? Je le laissais boire à son aide. Cela aurait été plus simple avec une paille ou un entonnoir, mais, malheureusement, je n’en avais pas trouvé. Quoique, même si, j'aurais trouvé un entonnoir, je l'aurais pas utilisé - c'était pratique, mais cela ne se faisait pas pour donner à boire à un homme souffrant.

    Je vis qu'Alcide essayait tant bien que mal de bouger pour que je puisse m'installer auprès de lui. Peut-être que de me sentir auprès de lui, mon corps coller au sien, pouvait le rassurer et le réconforter plus? Tant qu'il va mieux, c'était tout ce qu'il comptait pour moi. Je voyais dans son regard qu'il avait mal, très mal, mais qu'est-ce que je pouvais faire pour abaisser sa douleur à part appeler l'infirmière pour qu'il l'aide ou le médecin. Si j'avais des pouvoirs magiques, je l'aurais soigné en un claquement de doigts, mais je ne pouvais pas.

    J'étais tout aussi contente d'être seule dans cette chambre et de profiter pleinement de mon petit Alcide. Je n'aurais pas supporté qu'Emy ou Edward soit là pour tenir compagnie. Dans ce genre de situation, j'aimais être seule. J'ignorais totalement comment Alcide le prendrait si, je lui apprenais qu'Emy m'a demandé de la prévenir quand il sera sorti du bloc, or cela faisait au moins trois heures qu'il était sorti, et je ne l'avais toujours pas prévenue. Qu'est-ce que cela lui regardait? Elle m'a dit qu'elle tenait à Elyott, pas à Alcide donc, j'en conclu personnellement, qu'elle s'en fiche de lui. Tout ce qu'elle l'importe, c'est Elyott.

    Au moins, j'avais quelqu'un pour surveiller le petit durant notre absence étant donné que la baby-sitter devait partir avant minuit. Je n'étais pas douée pour dire à des enfants, ce qu'ils se passaient. La dernière fois que j'ai annoncé à une petite fille que son père était mort explosé sous une mine, elle est partie en furie. À croire qu'elle était partie chercher un couteau pour me massacrer. Depuis ce jour, faut dire que ça m'a traumatisée. Donc désormais, je laissais le sale boulot aux autres.

    GEMMA ▬ "Je te cache pas que je n’ai encore prévenu personne que tu es sorti du bloc. J'avais envie d'être seule avec toi, et notamment de pouvoir être la seule à ton réveil. J'ai agi égoïstement sur ce coup, désolée Je n'étais pas fière, mais Elyott devait certainement dormir depuis longtemps donc, a quoi bon le réveillé pour lui foudre la trouille?
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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 2 EmptySam 25 Fév - 16:07

    Faire un peu de place pour elle à côté de lui, c’était quelque chose qu’Alcide estimait pouvoir faire. Bien sûr, le lit ne comportait qu’une seule place, mais c’était justement là le côté sympathique : Gemma devrait se coller contre lui… et c’était tout ce dont l’homme avait envie pour le moment. Il avait esquissé un sourire en l’entendant prétexter que le lit était petit et qu’elle avait un gros cul… puis elle continua, plus sérieusement, en expliquant ses craintes de lui faire mal ou de s’endormir là. S’il avait pu, van Stexhe aurait haussé les épaules face à ces arguments un peu bancals.

    "Je l’aime bien, moi, ton gros cul… Tu n’as qu’à te dire que j’en ai besoin comme doudou et tu viens près de moi, c’est tout…"

    Puisqu’elle disait qu’elle allait le gâter comme un gros bébé, il pouvait bien avoir un bel objet transitionnel – ce qu’on appelle communément « doudou » – sous la main, non ?
    Il ne voulait pas non plus qu’ils fassent quoi que ce soit ici et maintenant – de toute façon, il aurait bien été incapable de faire les acrobaties habituelles ou d’en tester d’autres pour le moment – mais juste que la belle soit près de lui. Tout simplement, côte à côte…

    Cette histoire de chips, ça donnait un peu envie de rire, mais Alcide sentait bien que s’il riait, il bougerait trop et ce ne serait pas supportable… Alors il ne dit plus rien sur le sujet, même s’il n’en pensait pas moins.
    Au moins, maintenant, Mrs Nightingale s’était levée pour lui prendre à boire, ce qui avait permis au quinquagénaire de se soulager à l’aide de la morphine, chose qu’il ne voulait pas que la belle le voie faire, peut-être parce qu’il ne voulait pas qu’elle puisse deviner sa souffrance… il préférait de loin la légèreté au tragique et au dramatique, alors forcément, il ne tenait pas à ce qu’elle sache. Une façon de la préserver, en quelque sorte.

    Lorsqu’elle revint à son chevet, un petit gobelet à la main, l’homme la laissa lui redresser un peu la tête. Très doucement, parce que, mine de rien, la douleur n’était pas vraiment localisée et avait tendance à s’étendre dans un certain périmètre. Et là, les lèvres posées sur le bord du gobelet de plastique, van Stexhe put boire, lentement, quelques gorgées d’eau fraîche.
    Cela lui faisait du bien de sentir cette fraîcheur dans sa bouche, puis dans sa gorge. Il fallait avouer, aussi, qu’il avait le gosier un peu sec avec tout ça et que c’était plutôt apaisant d’avoir un liquide comme ça qui circulait par les tuyauteries normales et habituelles. Aucune fuite, ça aussi c’était réconfortant.

    Quand il eut vidé ce gobelet, il remercia sa belle amie, puis essaya de se pousser pour lui faire de la place. Oui, il voulait vraiment qu’elle soit là, avec lui, et pas seulement à son chevet… mais Gem’ ne semblait pas décidée à exaucer ce souhait de l’homme.
    Il lui avait fait part de la joie qu’il ressentait à être avec elle, ici, dès son réveil, plutôt qu’avec d’autres personnes. Certes, il aimait bien Edward, il aimait bien Elyott, Emy, Cheyenne et tous les autres, mais là, il tenait à être au calme, avec Mrs Nightingale, juste elle, en toute simplicité.

    C’est alors qu’elle lui annonça qu’elle n’avait rien dit à personne concernant l’opération et tout ça. Bah, en fait, pouvait-il lui en vouloir ? Pas vraiment… A ses yeux, ce n’était pas égoïste, puisque c’était ce qu’il voulait aussi.


    "Je pense que j’aurais fait la même chose à ta place… et puis, nous sommes peut-être deux gros égoïstes, mais je préfère que ce soit comme ça, qu’il n’y ait que toi. Dès demain je vais être obligé de faire semblant d’être content de voir d’autres personnes, mais je sais déjà que ça va être chiant…" Bon, bien sûr, ce ne serait pas chiant avec tout le monde, pour certaines personnes, van Stexhe serait vraiment content de les voir, mais il y avait aussi des faux-culs qui allaient se ramener, ça se passait toujours comme ça : dès que quelqu’un était grièvement blessé ou gravement malade, tout le monde se mettait soudain à l’aimer. Un peu comme quand une star de la chanson mourait… le nombre de fans augmentait, voire doublait, du jour au lendemain. "Alors, tu veux bien me prêter ton gros cul pour quelques heures ? Je sens que je vais me rendormir d’une minute à l’autre et j’aimerais que tu sois avec moi."

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 2 EmptySam 25 Fév - 19:45


    J'affichais un sourire. Ce n'était pas bête de croire que mon cul était son doudou fétiche. De toute façon, ça va nous faire du bien de sentir nos deux corps l'un à l'autre. Il m'avait foutu une de ses trouilles, que tout ce que j'avais envie en fait - c'était de le serrer dans mes bras et de ne plus jamais le quitter. Je tenais toujours sa main et je le fixais droit dans les yeux.

    GEMMA ▬ "D'accord, mais, si je te fais mal une seule fois, tu me le dis et je retourne comme une malheureuse sur le fauteuil. Dis-je en souriant.

    J'allais ensuite lui chercher sa petite bouteille d'eau avec son gobelet pour qu'il puisse s’aérer, et lubrifier ses petites lèvres toutes sèches. Je n'allais tout de même pas le laisser là, desséchée comme un pauvre poison. Cela m'arrivait d'être une femme sans cœur, mais, laisser un homme comme lui, ce serait inhumain.

    J'inclinais doucement le gobelet de façon à ce que mon petit Alcide puisse boire à son aise, sans s'étouffer. C'était bien la première fois que je prenais autant intention à un adulte. Quand mon ex-mari était malade, je ne m’en occupais pas autant. D'ailleurs, je n'allais même pas auprès de lui, de peur que je chope la même chose que lui, et après qui allait s'occuper des enfants? Certainement pas lui. Quand il eut fini complètement son petit verre, que je déposais sur la petite table à ses côtés.

    Les infirmières m'avaient passé l'une de leurs culottes de pyjama ainsi que leurs blouses pour que je m'en débarrasse de ma robe tachée de sang; Je n'avais pas trop eu envie de rester des heures avec le sang d'un autre personne. J'étais soulagée que mon fils ne fût pas parti à cette fête ridicule, et qu'il ait préféré passer sa soirée avec son père à Los Angeles. Qu'est-ce que j'aurais fait si mon fiston aurait été là? Est-ce que je serais auprès d'Alcide en ce moment? Est-ce que j'aurais couru partout à sa rencontre pour le retrouver? Je ne sais pas et je ne préférais pas trop y penser. Alcide tenait beaucoup pour moi, beaucoup de trop même, mais, mon fils passe avant tout, et je pense qu'il aurait fait la même chose avec Elyott. Si, il avait le choix entre ma vie et celle d'Elyott, il n'avait pas photo, et de toute façon, je n'aurais pas toléré qu'il me choisisse alors que le petit avait encore toute sa vie, tendis que moi - j'ai tout de même bien vécu.

    Les faux-culs, il en a partout et ça, on ne pouvait malheureusement rien changer. Alcide n'aura pas le choix d'accueillir avec un sourire les gens de demain - à moins, que je ne serais pas d'humeur, et que je foutrais tout le monde à la porte. C'était l'une des solutions pour qu'Alcide ait la solitude. Mais bon, je pense que si, il aura trop de monde, je m'éclipserais une bonne heure. Je ne voulais pas tenir compagnie à des gens que je ne connaissais pas trop bien à part, Cheyenne, la directrice, Edward, le fiston, Logan, Breanna. Ha mon dieu, oui, comment allait-elle? Je l'ai laissé là comme une merde alors qu'elle était blessée, mais bon, je m'étais inquiétée pour Alcide donc mon geste était justifiable.

    GEMMA ▬ "Si tu veux, je peux manger une tonne d'haricot blanc. Dis-je pour taquiner un peu. Les haricots blancs donnaient la plupart des gens des gaz toxiques. En réfléchissant, ce n'était pas marrant, surtout en venant d'une femme, mais bon, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour l'homme qu'on aime? "Bah, tu vas te faire des nouveaux amis ainsi. Et d'ailleurs, pendant qu'ils seront là, j'irais vite chercher des vêtements propres pour toi, et deux trois trucs qui pourront te servir. Je crois que tu es bon pour une hospitalisation de quelques jours.

    Alcide bougea doucement, mais sûrement. Quand il eut suffisamment de place pour moi, je vin le rejoindre tout en faisant attention de pas lui faire mal. Je m'étais allongée sur le côté qu'il n'était pas blessé. Ça valait mieux. Je déposais un tendre baiser sur son épaule avant d'y poser ma tête. Je posais délicatement ma main sur son ventre. Je n'appuyais pas dessus, ni même je ne le caressais pas.

    Je ne pouvais pas lui dire non pour lui prêter mon cul. Si cela ne tenait qu'à moi, je ne cesserais de sourire bêtement en entendant ce qu'Alcide m'avait dit. Il préférait que ça soit comme ça, et que je sois là seule d'être auprès de lui. Qu'est-ce que c'était flatteur. J'avais envie de lui demander si, il se rappelait de ce que je lui ai bien pu dire dans l'ambulance, mais, j'avais trop peur de me prendre un radeau alors je préférais me taire à ce sujet.

    GEMMA ▬ "Tu devrait dormir un peu, Alcide. Tu as besoin de force. Je lui donnais un tendre baiser sur sa joue.
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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 10:04

    Si jamais elle lui faisait mal, il était clair qu’Alcide ne dirait rien. Il avait trop envie de sentir le corps d’une femme contre le sien pour penser ne serait-ce qu’une seconde qu’il pourrait regretter cette envie. Gemma allait faire gaffe, de toute façon, c’était une évidence : elle n’allait pas commencer à jouer avec le pansement ou avec les points de suture, il pouvait lui faire confiance, elle serait douce et câline, juste comme il le fallait.
    Il suffisait de voir la manière dont elle avait pris soin de lui donner à boire. Avec elle, van Stexhe ne risquait rien. Lui, il n’avait pas pu la quitter des yeux, la suivant du regard lorsqu’elle était allée chercher puis redéposer la bouteille d’eau. Il ne tournait pas la tête, car le côté gauche lui était douloureux et qu’il ne se voyait pas vraiment tirer dessus en bougeant bêtement.

    Cette foutue soirée avait été un réel fiasco. Gemma et Alcide n’avaient même pas pu danser ensemble. Ils n’avaient même pas eu l’occasion de partager le moindre petit toast… Non, parce que van Stexhe avait été très pressé de voir son meilleur ami… et parce que Mrs Nightingale avait eu une petite fringale. Aller à une soirée comme celle-là pour se retrouver séparés deux minutes plus tard, ce n’était pas l’idéal. Pas du tout, même. Mais bon, il était impossible de revenir en arrière, impossible de changer le passé… alors il fallait faire avec, tout simplement.

    Après ça, bien sûr, il allait y avoir des visites dans la chambre d’hôpital. Des gens plus ou moins agréables, d’autres qui allaient être dérangeants. Alcide espérait qu’aucun étudiant ou qu’aucune étudiante ne viendrait le voir. Parce qu’il estimait qu’un professeur dans un environnement médical, ce n’était pas vraiment une image que les jeunes doivent voir un jour. Surtout que tant que Gemma ne lui ramènerait pas ses vêtements, van Stexhe allait devoir se démerder avec les blouses moches d’hôpital, leurs espèces de chemises à fermer par derrière mais qui ne sont jamais prévues pour être tout à fait fermées… Bref, en quelques mots : Alcide ne tenait pas à ce que n’importe qui puisse venir et voir son cul.
    L’homme ne se posait pas la question de savoir qui viendrait lui rendre visite. Il tenait à voir Elyott assez rapidement, pour lui expliquer, pour le rassurer. Le reste… non, le reste importait peu. Elyott devait savoir et Alcide comptait, bien sûr, dédramatiser toute l’affaire face au petit garçon. L’enfant n’avait pas besoin de savoir que son parrain avait reçu une balle dans la poitrine, que celle-ci avait perforé son poumon gauche et frôlé le cœur avant de se loger dans l’omoplate. Van Stexhe ne voulait même pas dire tous ces détails à Mrs Nightingale, alors, à un enfant de huit ans…

    Gemma avait une solution pour le moins étrange afin d’assurer une certaine tranquillité au quinquagénaire. Il fallut même quelques secondes avant que l’homme ne comprenne vraiment où elle voulait en venir. Il faut dire, aussi, que l’homme n’avait pas l’habitude d’entendre de telles paroles dans la bouche d’une femme, pour commencer… ensuite, ce genre de sujets de conversation n’était pas vraiment le genre de sujets que lui-même abordait régulièrement, sauf lorsqu’il était de sortie avec Edward et qu’il s’agissait de faire les cons le plus possible, alors là, oui, ils pouvaient s’amuser à péter comme des imbéciles ou à jouer à qui pisse le plus loin… Van Stexhe dut avoir une expression étrange sur le visage. Interloqué, en fait, d’entendre cela. Mais il finit par sourire…
    "Tu oublies que je suis là et que je dois survivre… une chambre à gaz ne me semble pas le meilleur moyen pour ça…"

    Ce n’était pas la première fois que l’homme avait l’impression que la belle réagissait comme un mec. C’était assez particulier dans le sens où lui, il aimait tellement faire plaisir aux femmes qu’il n’avait pas l’habitude de penser à proposer des trucs qu’il aurait pu faire avec un pote. C’était très cliché, mais van Stexhe restait dans cette vision des choses, en partie : une femme n’aimait pas forcément les films d’action, les tours à moto, le camping sauvage et tous ces trucs-là. Il avait plutôt toujours eu tendance à emmener les filles au cinéma pour voir des comédies romantiques ou des drames, au restaurant plutôt que dans les bars, dans des centres de bien-être plutôt qu’au bord d’un circuit de formule 1 ou de moto-cross…
    Peut-être était une erreur de sa part. Une mauvaise appréhension des choses. Ou alors, Gemma était la femme idéale : un corps de rêve avec un esprit digne d’être celui d’un excellent pote. Réunir en une seule personne les possibilités de rire, d’amuser et baiser, c’était quand même un coup de maître ! Le bon Dieu avait fait fort, si c’était le cas. Mais à ce stade, impossible de savoir vraiment. Alcide allait devoir tester quelques petites choses pour pouvoir se faire une idée précise.


    "Tu n’es pas obligée de rester avec moi tout le temps, tu sais… Prends un peu de temps pour t’occuper de toi aussi, demain, j’aimerais bien que tu souffles un peu… En rentrant, tu prendras un bon bain bien chaud, avec plein de mousse et des huiles essentielles autant que tu veux…"

    Qu’elle ne se sente pas forcée de venir passer ses journées à l’hôpital, surtout. Alcide était tout à fait capable de rester seul. Il fallait que la belle puisse prendre soin d’elle-même… mais, évidemment, l’homme serait bien content qu’elle puisse lui apporter des vêtements qui ressemblent à quelque chose.

    En attendant, comme il était fatigué et que sa collègue et amie venait enfin de se lover contre lui, l’homme ferma les yeux. Il avait mal, oui, mais là, il avait l’impression que plus rien ne pourrait arriver. Il serait bien resté comme ça pour le restant de sa vie, à dormir avec Gemma tout contre lui…
    "Toi aussi tu vas en avoir besoin, Gemma… Repose-toi avec moi…" La main de van Stexhe était posée sur les fesses de la belle, comme pour l’empêcher de glisser du lit, mais aussi pour que cette belle paire de fesses puisse jouer le rôle de doudou…

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 13:32



    J'avais honte d'avoir dit une chose pareille, qu'est-ce qu'il m'a prit de dire une telle bêtise? C'était certainement le manque de sommeille que me faisait délirait à ce point. En tout cas, je ne cuisinerais jamais des haricots, sinon Alcide penserait que j'allais le gazer au lit, et je ne souhaitais pas vraiment qu'il pense une telle chose. La prochaine fois, je réfléchirai à deux fois avant de lâcher une chose pareille. Qu'est-ce qu'il doit penser maintenant? Que je suis dans un corps de femme, mais qui au fond, je suis un mec? J'ai toujours été ainsi, et je ne changerais certainement jamais. J’ai travaillé pendant plus de 18 ans auprès de plein d'hommes donc à la longue, on en deviens une et on agit un peu comme eux. J'ignore totalement si cela dérangeait Alcide que je sois si "masculine" même si, heureusement, je m'habillais comme une fille - encore heureux - sinon je ne pense pas que j'aurais attiré grand monde, et notamment, Alcide ne se serait jamais intéressé à moi, si je ne m'étais pas des jeans slim collants, des débardeurs, des tops, des jupes, ect ou encore si je n'avais pas une belle démarche de femme chaude qui remuait bien son petit cul comme si, elle voulait une queue entre ses deux fesses.

    Je mettais ma main devant ma bouche, toujours en ayant honte un peu de moi. Si je pouvais, je sauterais par la fenêtre pour me cacher. Mais bon, c'était tout de même une remarque marrante. C'était la faute de ses porcs avec qui j'ai servi dans l'armée. Si, j'avais travaillé avec des gens plus civilisés, je n'aurais pas eu ce problème-là.

    GEMMA ▬ "Prochaine fois, je me tais, ça vaut mieux pour nous deux, mais, ne t'en fait pas, je ne te gazerais jamais mon chou."

    J'étais à deux doigts de le rappeler encore une fois de plus, mon chéri, mais heureusement j'ai su me rattraper en l'appelant comme d'habitude mon chou. Vu qu'il n'avait pas l'air trop de se rappeler de ce que j'avais bien pu dire tout à l'heure - alors, je préférais faire comme rien n'était. Pourtant, le médecin ne m'avait pas spécifié qu'il avait des troubles de la mémoire, ou quelque chose ainsi. Si c'était le cas, il aurait pu me prévenir ou lieu de me laisser comme une conne, à la découvrir qu'il a oublié une partie de ce qu'il s'est passé ce soir.

    J'aurais apprécié parler de ce que j'ai dévoilé, d'avancer un peu dans notre relation et notamment, j'aurais énormément aimé de savoir avec certitude ce qu'Alcide ressentait pour moi. Il avait beau être attentionné, doux, romantique avec moi, mais cela ne signifiait strictement rien. Il pouvait tout aussi bien agir comme cela pour le bébé, mais pas pour moi. Beaucoup de femmes seraient heureuses, voire contentes qu'un homme agisse de cette manière, mais je ne l'étais pas - pas tant que je savais exactement ce qu'il a dans sa tête. En fait, j'ai tellement peur de me prendre un mur à vive allure, et d'espérer quoique soit avec lui. Je ne veux pas qu'un homme me brise le cœur. Aucun homme ne m’a brisé le cœur, car, seul Danny comptait à mes yeux depuis que je suis adolescente donc, j'ignorais totalement ce que cela faisait quand un homme te brise en mille morceaux. Je n'ai jamais vécu une peine de cœur, alors ce n'est pas à trente-six ans que cela va commencer.

    Je m'installais à côté de lui, tout en faisant très très attention de ne pas toucher à sa blessure ou de lui faire mal. Déjà que j'étais largement impoli avec mes pets alors je ne voulais pas le torturer pour en rajouter une couche. J'avais déposer un tendre baiser sur son épaule, si je pouvais, je l'embrassais chaque parcelle de son corps, mais je m'abstenais.

    Il voulait que demain j'aille prendre un bon bain moussant, avec de l'huile essentielle? Comment je pourrais me relaxer dans un bain chaud, alors que je savais qu'il se trouvait à l'hôpital? Si je voulais prendre du bon temps, alors ce serait avec lui, et c'est tout. Il était hors de question que je me relaxe dans un bain - je me contenterais d'une douche avec du gel douche de Tahiti, de lait de coco. Une odeur, que j'aimais sentir sur mon corps malgré qu'Alcide n'appréciait pas vraiment cette odeur. Mais bon, peut-être que je me laverais avec l'orchidée sauvage, peut-être qu'il apprécierait mieux. Je ne voulais pas empester d'une odeur qu'il lui dérange.

    GEMMA ▬ "Si j'étais à ta place, tu resterais auprès de moi" Sauf si, je connaissais très mal Alcide que je le pensais. "Je prendrais un bon bain chaud avec toi, que cela te plaise ou non. Je me contenterais d'une douche, et ça me relaxe aussi bien qu'un bain, d'accord?

    Sachant désormais qu'Alcide allait bien, malgré qu'il avait des troubles de la mémoire, je pouvais enfin me reposer et fermer un petit moment mes yeux tout en surveillant Alcide. Pour une fois, c'était à moi de veiller sur son petit corps, si faible, et de faire ses quatre cent mille caprices, s’il le fallait. Me lever toutes les heures pour aller chercher de l'eau, je le ferais, si il le me demandait comme il le faisait quand je lui demandais quelque chose en pleine nuit. Je déposais un tendre baiser au coin de sa bouche alors que je sentis ses mains sur mes fesses.

    GEMMA ▬ "Alors dormons avant qu'un employer ne rentre et qu'il m'oblige de sortir du lit, car je ne pense pas que c'est vraiment toléré que les '' femmes'' peuvent dormir avec leurs compagnons souffrant" Compagnons, façon de parler. Je ne me voyais pas comment formuler la phrase. Je regardais Alcide qui fermait petit à petit ses yeux, il était crevé et cela pouvait se comprendre. Il venait de sortir d'une longue opération où son poumon était touché. En le regardant dormir, j'avais une envie de lui dire encore et encore mes sentiments pour lui, mais je ne pouvais pas. Je restais là à le contempler pendant une bonne dizaine de minutes avant de m'endormir comme une larve à ses côtés. Moi, qui voulait veiller sur lui s’était raté.

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 18:00

    Commettre une erreur de jugement, cela pouvait arriver à tout le monde… bon, il était vrai que c’était nettement différent quand cette erreur était commise par une jolie femme… mais Alcide n’était pas à ça près, en fait. Il trouvait même ça plutôt drôle, d’une certaine manière, parce que ça aurait très bien pu être des paroles lancées par n’importe lequel de ses potes… Bien sûr, venant de Gemma, ce n’était pas vraiment la même chose que venant d’un pote, mais le résultat était le même, finalement, ça prêtait à sourire. Pas très délicat, mais tout de même bien marrant, d’une certaine manière. Surtout le fait de voir la manière dont la belle semblait se sentir mal à l’aise, à présent… Van Stexhe avait envie de rire de tout cela, mais il ne pouvait pas, sachant très bien que rire lui aurait fait terriblement mal…
    Alors il ne dit rien en réponse à ce que disait la belle. Il ne voulait pas avoir l’air d’un débile qui rigolait pour si peu, mais il ne voulait pas non plus avoir l’air d’un homme n’ayant aucun sens de l’humour…


    "Chhhht…"

    Si elle cherchait à aggraver son cas, ou la situation, en rendant plus difficile encore le fait de garder son sérieux, Mrs Nightingale s’y prenait à merveille… Alcide n’aurait pas pu rester plus longtemps comme ça, il valait mieux qu’elle se taise, qu’elle ne parle pas de chou après avoir parlé de haricots, d’ailleurs, ça pouvait être une idée aussi… Bon, en fait, il aurait pu renchérir ou ajouter quelques cochonneries bien tassées, mais il n’avait pas profité du moment.

    Avec cette histoire de haricots et de flatulences, il n’était pas non plus question de parler de sujet sérieux. Pourtant, il aurait fallu… mais peut-être le lendemain, ça ce serait pas mal… avec un peu de repos, ils allaient sans doute pouvoir discuter… au moins un peu, plus ou moins sérieusement…
    Il y avait tant de choses à dire, en fait, qu’il allait être difficile de savoir par où commencer et comment commencer. Ça aurait pu se faire en d’autres circonstances, aussi, mais parfois, on se rend compte que si on ne se bouge pas, la vie finit par passer tellement vite qu’on passe à côté de toutes les opportunités qui s’offraient à nous… Oui, demain, ce serait bien assez tôt…

    La belle avait pris place auprès de lui et van Stexhe se sentait bien mieux en la sachant si proche. Peut-être que c’était vrai, au fond, elle pouvait être une sorte de doudou pour lui… une présence rassurante et douce, qu’on a envie de serrer contre soi pour dormir…
    Cependant, l’homme tenait tout de même à ce que sa collègue, amie et amante puisse être bien dans sa peau. Et pas seulement pour oublier cette sombre histoire de gaz… alors il lui avait proposé de rentrer prendre un bon bain le lendemain… chose qu’elle refusa, en avançant un argument que le quinquagénaire ne pouvait pas contrer. Damned. Si elle devait attendre qu’il soit en état de prendre un bain comme ça avec elle, il allait falloir qu’elle s’habitue à ne prendre que des douches pendant un moment… Elle avait toutefois raison sur un point.


    "C’est vrai que je ne te laisserais pas… mais ne sacrifie plus rien pour moi, Gemma… Je tiens à ce que tu sois reposée…"

    Et le reste. Elle devait être fraiche et dispose, en forme et en bonne santé. Pour elle, pour son bien, mais aussi pour le bébé. Alors il fallait qu’elle se sente bien. C’était indispensable.

    Elle l’embrassa doucement au coin des lèvres et lui proposa de dormir, bien que l’homme doutât fortement que des infirmiers viendraient foutre cette femme dehors s’ils la trouvaient dans ce lit d’hôpital avec lui. Ils ne faisaient rien de mal, ils s’étaient juste retrouvés et avaient besoin d’un peu de proximité, voilà tout.
    Lui, il la serrait contre lui, de son mieux, elle, elle le regardait comme si elle veillait sur un enfant malade.
    Il ne fallut pas longtemps pour que tous deux s’endorment, à vrai dire, et au vu des événements des heures précédentes, cela pouvait aisément se comprendre…

    De cinq heures et des poussières à sept heures et demie, les deux enseignants purent dormir sans trop de problèmes – à ceci près que l’homme souffrait pas mal et qu’il n’osait pas bouger le bras pour la morphine, craignant de réveiller sa compagne –, mais à 7h30, l’infirmière entra dans la chambre pour faire les soins. Evidemment, elle réveilla aussi bien Gemma qu’Alcide. Et la professionnelle en tenue blanche demanda plus ou moins gentiment à la prof de langues de sortir quelques instants, le temps qu’elle vérifie le bandage et les sutures de monsieur.

    Alcide n’aurait pas été dérangé par la présence de Gemma et il ne se gêna pas pour en informer l’infirmière, mais quand celle-ci ôta son pansement, il se rendit compte que c’était sans doute aussi pour éviter de choquer Mrs Nightingale en la laissant voir les traces de cette opération sur le côté gauche, en haut de son torse. De fait, ce n’était pas ce que l’on pouvait appeler « beau à voir »…

    Enfin, les fils avaient tenu – il n’aurait plus manqué que ça, qu’en quelques heures à peine tout pète – et l’infirmière se contenta donc de passer du désinfectant sur la plaie, de refaire le bandage et de vérifier les perfusions. Elle constata alors que l’homme n’avait utilisé que très peu de morphine malgré sa blessure.


    "Vous ne devez pas hésiter, vous savez… Vous ne pourrez pas dépasser de limite, le système est très bien fait !"

    Oui d’accord, ça il le savait, il n’était pas idiot… mais Alcide se contenta de grommeler : "… Je ne veux pas qu’elle me voie faire."

    De la fierté mal placée, peut-être… Van Stexhe préférait avoir mal plutôt que de se montrer faible. Ce n’était pas très malin de sa part, mais il ne pouvait pas s’en empêcher.

    "Alors vous allez attendre que votre femme soit dans le couloir, aux toilettes ou n’importe où ailleurs pour vous permettre de prendre de quoi calmer votre douleur ? Mais vous êtes maso, vous…" Alcide fit la moue. Il n’aimait pas qu’on lui montre à quel point il pouvait agir bêtement, parfois. Surtout quand il savait que l’autre avait raison. "Je vais lui parler, vous n’avez pas à penser comme ça."

    Un fort caractère cette infirmière… mais elle n’avait pas tout à fait tort. Et maintenant qu’elle s’apprêtait à passer la porte de sa chambre pour aller dans le couloir, le quinquagénaire savait bien qu’elle allait parler à Gemma et que sur ce coup, il risquait une petite engueulade…

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 18:55


    Il est vrai que j'ai sacrifié beaucoup pour cet homme, et ça, sans que je le remarque sur le coup. En fait, avec lui, j'agissais tellement vite que je ne réfléchissais pas sur le moment même et pourtant je devrais. Mais bon, mes sacrifices en valent la peine sinon, je ne le ferais pas. Peut-être que dans un an, je vais regretter d'avoir tourner le dos au Nightingale, mais, d'un coté, je sais que je ne pourrais jamais entièrement tourner le dos à cette famille là. Parce que de un, j'avais Marvin, et son premier nom de famille, c'était Nightingale et je pense que j'aurais toujours des contacts avec Danny que je le veuille ou non. Il est le père de mes deux autres enfants, le supprimer de ma vie, je ne pouvais pas. Même si, depuis la morte de Calvin, j'ai été malheureuse, et cela n'était pas réellement de sa faute. Je faisais mon deuil, une chose que je n'ai toujours pas réussit à faire et à cause de ce traumatisme je me suis éloignée de mon mari. J'espérais vivement qu'Alcide n'allait pas faire la même chose moi - je n'ai pas envie qu'il s'éloigne de moi, et qu'il tourne le dos à moi et à notre enfant. J'ai besoin de lui, autant que mon bébé a besoin d'un père. Alcide compte énormément à mes yeux, plus qu'on peut le penser.

    GEMMA ▬ "Oui, mais, je n'ai pas envie de te laisser seul, Alcide."

    Le laisser une ou deux heures seul, il arriverait à draguer les belles infirmières qui s'occupaient de lui. Qui n'a jamais fantasmer de se taper une belle infirmière ou une bonne policière avec un beau cul d'envers? Si, j'étais un homme, ça aurait été l'un de mes plus beaux fantasmes. Mais bon, pourquoi je devrais être jalouse alors que pourtant, je ne suis pas une femme possessive? Peut-être parce que j'ai envie de lui prouver que je peux être tout aussi parfaite que lui, même malgré, la gaffe avec les haricots.

    Il ne fallut pas longtemps pour qu'on tombe tous les deux dans un sommeil très profond, même si, nous n'avions que dormi deux heurs et demi, mais c'était déjà ça, non? Cela faisait tellement longtemps que je n'ai plus si peu dormir, et cela me faisait drôle - les dernières fois que je dormais si peu, c'était quand je suis revenue d'Irak, où plus précisément d'Allemagne où on m'a opérée. J'ai eu beaucoup de mal à retrouver le sommeil profond, sans que je ne fasse de cauchemar.

    Je serrais doucement Alcide contre moi, tout en faisant extrêmement attention à ne pas toucher sa blessure. Ce n'était pas le moment de lui faire plus mal surtout que même, s’il voulait me le cacher, je savais qu'il souffrait. Avait-il oublié que j'ai moi-même aussi survécu de plusieurs balles? Je fus réveillée en sursaut quand j'entendis le claquement de la porte. Putin, ne savait-elle pas fermer une porte au lieu de la claquer? Pauvre petite conne va! Je la regardais assez méchamment à vrai dire. Je détestais être réveillée brutalement, et surtout par un bruit. Je me retirais délicatement des bras d'Alcide pour descendre du lit. Qu’elle me dise quelque chose, je lui saute au cou à cette gonzesse. D'ailleurs, quand elle me demandait de sortir, j'ai cru que j'allais la remballer, mais vu qu'Alcide ne protestait pas sur le fait que je devais sortis. Je n'ajoutais rien. Je me retournais vers Alcide, et je déposais un tendre baiser sur ses lèvres

    GEMMA ▬ " Je ne suis pas loin, ok? Je serais juste à côté, mon poussin.

    J'affichais un petit sourire même si, cela ne m'enchantait pas de partir et de le laisser seule avec elle. Je passais à côté d'elle sans pour autant lui adresser la parole. Je me voyais mal la menacé ou je ne sais quoi. Je ne voulais pas qu'on me prenne pour une folle, qui est juste bonne à être enfermé.

    J'ignorais totalement ce qu'il mijotait tous les deux, mais je trouvais ce moment assez long à vrai dire. J'étais partie jusqu'au bout du couloir, pour me prendre un café au lait sans sucre. J'avais besoin de caféine pour rester debout, sinon, je risquerais de m'évanouir tellement que j'étais morte. Je bus tranquillement ma tasse, alors que je vis l'infirmière se diriger vers moi. Qu'est-ce qu'elle avait à me dire? Que c'était un bon coup? Qu’elle le dise tien, et je lui envoie ma tasse bouillante dans sa face de cake. Elle s'arrêtait en face de moi, et me parlait du cas d'Alcide et sur le fait qu'il ne prenait pas ses antidouleurs. Était-elle carrément en train d'insinuer que c'était de ma faute? Je lâchais, un soupire. Pourquoi les hommes jouaient toujours au macho? Après quelque mot échangé avec cette belle infirmière, que je jetais ma tasse à moitié remplie dans la poubelle et j'allais de nouveau rejoindre Alcide.

    Lui gueuler, je ne le ferais pas, car, ce n'était pas dans ma nature de crier sur un pauvre homme qui souffrait. J'ouvris la grosse porte blanche, et je pénétrais dans la chambre. Je n'affichais aucune expression sur mon visage, après cette nouvelle, je n'avais pas trop envie de sourire. Je me sentais déjà coupable qu'il soit dans ce lit, alors le fait qu'il ne prenait pas sa morphine, alors là, maintenant ça m'enfonçait au plus bas.

    GEMMA ▬ "Je sais combien ça peut faire mal, car moi-même, j'ai été dans ta position, mais ce n'est pas en jouant au macho que tu iras mieux, Alcide. Je m'avançais vers lui tout en ajoutant " Je me sens assez coupable ainsi Alcide, alors n'en rajoute pas d'accord? Je pris délicatement sa main A un moment, j'ai cru que le monde s'écroulait de nouveau autour de moi, car, je croyais que tu étais partie dans un monde meilleur,.... je ne veux pas que cela arrive. J'ai réellement besoin de toi, et Je pris sa main, et je la déposais sur mon ventre Et ce bébé à besoin de toi, tu dois encore lui apprendre toutes les choses, qu'un père et un fils doivent faire. Alors s'il te plaît, prends tes antidouleurs, soigne toi, et partons au plus vite de ce putain d'hôpital, d'accord? J'avais les larmes aux yeux, je détestais plus que tout les hôpitaux, à chaque fois que j'y rentrais, j'avais des pincements au cœur, alors, rester ici, c'était affreusement horrible et dur pour moi.
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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 2 EmptyMar 28 Fév - 10:32

    La tournure qu’avaient prise les choses était un peu inhabituelle pour Alcide. D’abord parce qu’il ne lui était jamais arrivé d’être emmené d’urgence à l’hôpital pour un truc pareil… ensuite parce que les rares fois où il avait été hospitalisé les seules personnes à être à son chevet régulièrement étaient ceux de sa famille quand il était en Europe, ou des amis quand il était ailleurs. Et enfin, parce que tout cela lui semblait presque irréel : les événements lui avaient, en quelque sorte, permis de prendre conscience de certaines choses et il ne tenait pas à tout perdre bêtement, parce que c’était trop rare que ça lui arrive… donc il considérait cela comme quelque chose d’extrêmement précieux…
    Le fait que Gemma n’ait aucune envie de le laisser seul, van Stexhe prenait cela comme une énième preuve de ce qu’elle lui avait dit plus tôt, alors qu’il n’avait pas la force de répondre. Bien sûr, il avait entendu, bien sûr, il avait écouté… mais, ne sachant pas bien comment réagir avec cette nouvelle donne, l’homme n’en avait jusqu’à présent pas fait la moindre mention… ce n’était pas le moment, ni le lieu pour cela. Peut-être qu’il faudrait y penser, en étant toujours ici, mais pas maintenant, pas aussi tôt… Alcide aurait l’impression d’agir sous la contrainte de la peur d’y rester. Et ça, ce n’était pas bon du tout. Il fallait que ça vienne naturellement, sinon ce n’était pas du jeu…

    Le problème, dans les chambres d’hôpitaux, c’était que les infirmières, qu’elles soient jolies ou non, frappaient toujours un coup à la porte et l’ouvraient avant même qu’on ait eu le temps de leur dire d’entrer. Cela pouvait être gênant dans certain cas… heureusement, Mrs Nightingale n’était pas en train de faire une gâterie à Alcide. Ça aurait été fâcheux.
    L’infirmière, qui plus tard se révèlerait répondre au prénom de Jane et être une femme de poigne, avait demandé à Gemma de quitter les lieux le temps des soins. Van Stexhe aurait pu, certainement, autoriser sa collègue à rester là, mais il ne tenait pas à ce qu’elle voie le désastre qu’était la partie gauche de son torse.

    Heureusement, la belle sembla ne pas trop mal prendre le fait de se faire évincer comme ça. Elle avait même embrassé doucement le quinquagénaire avant de sortir. Bon, une fois de plus, l’homme évita tout commentaire à propos du surnom de « mon poussin », mais il préférait quand même ça à d’autres petits noms qu’elle lui avait déjà servis auparavant.

    L’infirmière fit son boulot, consciencieusement, et n’hésita pas à faire remarquer à l’enseignant qu’il avait intérêt à prendre ses antidouleurs plutôt qu’à rester comme ça. Elle avait raison, il le savait bien, mais Alcide préférait ne pas inquiéter Gemma en prenant sa morphine. A ses yeux, ce produit était utilisé uniquement pour les trucs vraiment graves… et il ne désirait surtout pas que sa belle amie se fasse trop de souci pour lui. Oui, ça partait plutôt d’une bonne intention de sa part… mais c’était un peu maladroit.
    Quand l’infirmière allait partir, puisqu’il le fallait, van Stexhe appuya sur la commande pour cet alcaloïde dérivé de l’opium. Il avait un peu peur, aussi, de devenir accro à ce genre de trucs… mais comme il fallait calmer et endormir la douleur, il n’avait pas trop le choix.

    La bonne femme attendit qu’il ait fait cela pour sortir… et il fallut attendre un peu pour que Mrs Nightingale revienne dans la chambre.

    Elle n’avait pas l’air d’être spécialement ravie, en fait. Plutôt l’inverse, même. Et quand elle ouvrit la bouche, van Stexhe sut ce que l’autre lui avait dit. Gemma s’y prenait doucement, même si certaines paroles n’étaient pas très agréables à entendre. Le mot « macho », par exemple, dérangeait Alcide. Il ne s’était jamais considéré comme tel. Il avait toujours voulu respecter les femmes, leur témoigner l’importance qu’elles avaient et l’égalité qu’elles méritaient… il n’était pas le genre de mec à se caler dans son fauteuil, avec une bière à la main et la télécommande dans l’autre pendant que sa compagne se tapait tout le boulot, non, loin de là…
    Mais la belle continuait, parlant de son sentiment de culpabilité, expliquant ses craintes et évoquant les nécessités pour un avenir, tout cela avec des gestes doux et hautement significatifs.

    L’homme la regardait, puis il baissa les yeux. Pourquoi se sentait-elle coupable ? Elle n’avait aucune raison de l’être… le reste, eh bien, c’était comme si elle se révélait sans défense devant lui, comme si elle lui avouait que la présence de van Stexhe était indispensable pour sa survie et pour celle de William… Ce qui toucha le plus Alcide, en fait, ce fut de voir les larmes qui avaient empli les yeux de Mrs Nightingale. Il ne l’avait pas souvent vue comme cela et c’était très certainement pour cette raison qu’il n’osait pas retirer la main de son ventre ni la regarder en face.


    "Ecoute…" Il leva doucement les yeux vers son visage, la regardant enfin… "Je veux que tout ça se termine vite… mais je n’aime pas l’idée que tu me voies prendre ce truc…" Sa main caressait doucement le ventre légèrement rebondi de la belle qu’il ne quittait pas des yeux. "Ne te sens pas coupable, c’est de ma faute, tout ça… j’ai voulu te chercher, je me suis retrouvé face à ce dingue… j’ai voulu le raisonner…" Et ça n’avait pas marché. Ça, Gemma pouvait s’en douter. "Tu sais que je suis un peu parano… j’ai pas envie de devenir dépendant de la morphine… je suis déjà dépendant de ton corps, je ne veux pas être un junkie à cinquante ans !"

    Bon, ok, il ne se voyait pas se piquer comme un vieux drogué, mais il avait peur de finir par avoir vraiment besoin de cette morphine. Tant qu’il supportait, il se disait qu’il pouvait s’en passer… mais Gemma avait raison, il devait guérir vite, pour leur fils… et pour elle.
    L’homme se tut, chercha la main de sa collègue et prit une inspiration un peu plus grande… et donc plus douloureuse, avant de reprendre la parole.


    "Dis… ça va te paraître un peu bizarre, mais j’ai une idée… ou une envie… je ne sais pas trop quel mot correspond le mieux…" Et pourtant, il était rare que van Stexhe ne puisse pas trouver le mot juste et adapté, le mot précis pour dire ce qu’il voulait… "Et si on essayait d’être un peu plus que des amis qui couchent ensemble ?" Il ne s’interrompit pas longtemps, préférant ne pas laisser le temps à Mrs Nightingale de rétorquer directement. "On s’entend bien, toi et moi, on passe de bons moments ensemble… mais je me dis que ça pourrait être encore mieux si on était ensemble… Tu sais, vraiment comme un couple…"

    Si jamais elle disait non, si jamais rien n’était possible en ce sens, il pourrait toujours garder un minimum de fierté en mettant ces paroles sur le compte du délire causé par le traumatisme de la balle et de la douleur… mais avec ce qu’elle lui avait dit dans l’ambulance, à vrai dire, l’homme ne pouvait qu’espérer qu’elle accepte ça. Il avait un peu l’impression d’être un gamin demandant à une jolie fille « Tu veux sortir avec moi ? » mais ici, il s’agissait plutôt de donner un caractère un peu moins physique à leur relation. Pas une officialisation, mais quelque chose qui n’en était pas si éloigné que cela…

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 2 EmptyMar 28 Fév - 19:03



    Je m'étais pris un café plus qu'infâme qui m'était impossible de tout boire. Cette fameuse blondasse d'infirmière m'avait gentiment expliquer le cas d'Alcide, et le fait qu'il ne prenait pas ces médicaments. Le pourquoi, j'allais très vite le savoir et d'ailleurs, il était mignon en me disant qu'il ne voulait pas me voir avec ce truc, mais ce n'est pas avec une blessure comme la sienne que je risquerais d'être choqué - loin du monde. J'ai connu pire donc il ne devrait pas s'inquiéter pour si peu. C'est bien la première fois qu'un homme s'inquiète de cette façon pour moi, et de ce que je pouvais ressentir. Beaucoup d'hommes que je connaissais s'en fichaient un peu de ma sensibilité et ils n'hésitaient pas aller droit au but. Mais il est vrai que je l'en voulais un peu de m'avoir rejeté de la façon dont il avait fait un peu avant. J'ai passé plus de 8 heures dans cette putain d'hôpital pour lui, alors, m'être fait jeté à la porte par l'infirmière m'avait déplu voir blesser. Je me serais attendue qu'Alcide me dise de rester comme tout autre "conjoint" aurait certainement fait , ce qui n'était malheureusement pas le cas. Je ne peux pas lui en vouloir, car, c'était son droit de refuser, mais quand même.

    GEMMA ▬ "Tu as peur de quoi? Que je te juge? Que tu deviennes indépendant? Comment fais-tu quand tu es malade? Tu refuses de te soigner et prendre tes médicaments? Je ne veux pas qu'il ait une mentalité comme cela, je veux qu'il se soigne, qu'il prenne ses punaises de morphines et qu'on se barre d'ici. J'ai envie de profiter de lui, et par-dessus tout, j'avais envie de m'occuper entièrement de lui, et non pas, cette blondasse. Je me sentais coupable, plus que tout, car, si je n'étais pas partie bouffer mes chips, Alcide aurait été à côté de moi, et donc, dans ce cas, jamais, il serait parti me chercher, et je l'aurais raisonné pour ne pas jouer au héros en allant parler avec le fou. C'était une chose qu'il fallait éviter à tout prix quand, des personnes sont obstinées à tuer, à massacré, rien ne les empêchera sauf bien sur une balle entre les deux yeux. "Je ne peux pas m'empêcher de penser que tu es ici par ma faute, si, je n'aurais pas fait qu'à ma tête et que je serais restée auprès de toi, nous sérions en train de faire ta position préférée à l'appartement à cette heure-ci. " 7h45, c'était l'heure de notre douche à tout les deux, et nous ne pouvons jamais nous abstenir de faire quelque galipette sous l'eau avec une belle petite chanson en arrière-plan - pour que le petit Elyott ne nous entende pas. Je n'avais pas trop envie qu'il vienne toquer à la porte pour demander ce que nous faisions et pourquoi, je criais. Haaaa, monsieur est dépendant de mon corps? Comme si je ne le savais pas. Dis-je en affichant un léger sourire. Il ne pouvait pas s'empêcher un jour de me toucher, donc, entendre cela ne me choquait pas - au contraire, j'en étais ravie qu'il s'en est rendu compte tout seul. Bref, ce qu'il disait concernant la morphine, je ne pris pas la peine d'y répondre, car je sais éperdument, qu'il ne le sera jamais parce que si, cela arriverait, il savait autant que moi qu'il me perdrait, mais aussi William, et Elyott,. Je ne laisserais jamais un enfant de huit ans avec un drogué.

    Une idée… ou une envie? Où voulait-il en venir? J'étais curieuse de savoir où il voulait en venir, je m'attendais plutôt à quelque chose de pervers comme, le sucer maintenant, ou je ne sais quoi, mais il ne me laissa pas le temps de glisser quelque mots, ni même une connerie qu'il ajoutait une chose que je m'attendais aucunement. Je restais bouche boué, ne sachant que dire sur le coup. Il fallait que je demande plusieurs fois à moi-même, si ce que je venais d'entendre dire était réel ou je rêvais. Il voulait qu'on soit ensemble, qu'on forme un couple? Avait-il reçu un coup sur la tête pour dire une telle chose? Je ne m'attendais pas du tout à ça, du moins, pas aujourd'hui, pas maintenant.

    Je sentais mon cœur battre à vive allure, que j'ai cru un moment que j'allais m'évanouir. Je le regardais droit dans les yeux, tout en sentant sa main caresser mon petit ventre rond. Il pouvait tout aussi bien demander cela; car il a eu peur de perdre William? Rooo, pourquoi je devrais toujours penser négativement? Il m'aimait peut-être réellement. Je mordis mes lèvres pour éviter d'afficher un large sourire jusqu'aux oreilles. J'avais envie de crier de joie, tellement que j'étais en ce moment même heureuse, et joyeuse d'entendre ces paroles. Je restais tout de même silence pendant une bonne longue minute....

    GEMMA ▬ "Tu tiens vraiment que je sois aussi ta colloque ici Dis-je en faisant allusion de m'évanouir, et de me retrouver dans la même chambre que lui. Je pris sa main, et j'ajoutais aussitôt, et cette fois-ci avec un peu plus de sérieux "Je suis dans le même cas que toi, je ne trouve pas les mots qui pourrait corresponde à mon contentement. Et pourquoi il a fallu que tu sois dans ce lit pour m'annoncer une chose pareille? Je n'ai même pas le droit de sauter dans tes bras, et de te dire, oui en t'embrasses comme tu le mérites...Je caressais des bouts des doigts sa joue tout en le fixant droit dans les yeux Je veux bien qu'on tende quelque chose à deux, mais je te préviens encore, ne me refait plus jamais un coup pareil, sinon, je te boude jusqu'à la fin de ma vie... Je ne veux pas te perdre, Alcide, tu comptes tellement à mes yeux. Je me penchais vers lui, et je déposais délicatement un baiser sur ses lèvres Depuis le temps, que j'attendais que tu me proposes cela. Je n'osais pas te le demander.
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