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Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma]

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 3 EmptyMer 29 Fév - 16:53

    Pour ceux qui l’ignoreraient encore, Alcide était du genre à s’inquiéter vite et pour peu de choses. Ainsi, il préférait souffrir de sa blessure plutôt que prendre le risque que Gemma le voie souvent utiliser cette foutue pompe à morphine. Certes, c’était un peu bête de choisir la douleur quand on pouvait l’éviter, mais l’homme estimait sa propre souffrance bien moindre que celle, morale, que pourrait éprouver sa collègue. D’un côté, ça pouvait être logique… mais d’un côté, seulement, car Mrs Nightingale n’était pas du même avis et elle le fit bien comprendre au quinquagénaire lorsqu’il finit par lui avouer clairement ce qu’il craignait.

    Les questions ne tardèrent pas à arriver, un peu culpabilisantes, légèrement accusatrices… mais elles n’étaient que rhétoriques, au fond, et van Stexhe ne pouvait qu’avoir l’air penaud en les entendant. Gemma ne criait pas, mais on pouvait clairement sentir dans sa voix qu’elle trouvait l’attitude de l’homme déplacée ou au moins inadéquate.
    Quant au sentiment de culpabilité que la belle trentenaire éprouvait, Alcide ne pouvait rien faire pour l’empêcher de penser comme elle le faisait, mais il pouvait toujours essayer d’amoindrir cette impression qu’elle avait…


    "Arrête de penser comme ça… Tu n’y es pour rien…si tu étais restée près de moi, peut-être que tu serais couchée à ma place, peut-être que tu aurais perdu le bébé… C’est mieux ainsi… Et on aura tout un tas d’occasions pour faire l’amour dans la douche ou ailleurs quand tout ça sera fini."

    Bon, c’est vrai que l’homme aurait, et de loin, préféré être en train de s’envoyer Gemma, mais les choses étant ce qu’elles étaient, van Stexhe était bien obligé de rester couché et d’être ainsi impuissant face à tout ce qu’il devait subir. Pour le moment, il n’avait eu que l’opération et des soins, mais il allait y avoir tout le reste. En fait, il n’était pas sorti de l’auberge, comme on dit dans ces cas-là…

    Evidemment, à côté de ça, il fallait aussi reconnaître que la dépendance d’Alcide au corps de Mrs Nightingale était plus que flagrante. Elle l’avait bien senti, de toute manière, ce n’était un secret pour personne. En tout cas, ni pour elle ni pour lui. Il fallait dire les choses telles qu’elles étaient… et cela faisait sourire la belle, la rendant encore plus agréable à regarder. Oui, très clairement, depuis qu’ils vivaient ensemble, il ne s’était pas passé un seul jour sans que l’homme puisse résister à la tentation de s’unir à sa collègue. Il connaissait son corps par cœur, mais il ne s’en lassait pas. Ça relevait presque du miracle.

    C’était peut-être un peu pour cette raison que le quinquagénaire avait fini par proposer la botte à sa « colocataire ». Il ne lui avait pas laissé le temps de parler, parce qu’il voulait dire ce qu’il avait à dire sans être interrompu… et aussi parce que quelque chose, au fond de lui, lui soufflait qu’il fallait le faire maintenant.
    La vie ne tenait qu’à un fil, cette fusillade l’avait bien prouvé… alors il aurait été idiot de laisser passer la chance et l’occasion, il aurait été complètement absurde de ne pas se laisser une chance de former un couple un peu plus conventionnel… les paroles de Mrs Nightingale, dans l’ambulance, avaient peut-être bien joué un rôle également dans cette décision, mais au final, les raisons importaient peu, seul comptait le résultat, donc la réponse de l’enseignante en langues.

    Bizarrement, une fois qu’il eût prononcé cette proposition, Alcide sentit son ventre se nouer. Réflexe imbécile de se dire en soi-même « Et si elle refuse ? », « Et si elle se fout à rire ? » ou encore « Et si elle me fait clairement comprendre que je rêve ? » Il pourrait toujours essayer de faire croire que c’était une blague, histoire de ne pas perdre la face si elle venait à refuser… ou alors, il s’arrangerait pour qu’on le transfère ailleurs, pour ne pas qu’elle le retrouve pour se foutre de sa gueule…

    Rien n’était simple, au fond, dans la vie… et les incertitudes étaient aussi multiples que diverses et variées… Et dans ce cas de figure, le silence semble lourd… terriblement lourd…

    Certes, ce silence ne dura pas bien longtemps, mais le temps parut très long tout de même. C’est la loi de la relativité… ou la loi de Murphy… quelque chose dans ce goût-là, en tout cas… et puis Mrs Nightingale prit enfin la parole, commençant par dire qu’Al voulait qu’elle soit sa colocataire ici aussi… euh… sur le coup, van Stexhe ne comprit pas tout de suite où elle voulait en venir, mais il finit par comprendre quand elle lui prit la main. Une telle demande, de la part d’un homme comme lui, ça pouvait être interpelant.
    La suite se fit plus douce, presque tendre, et les mots que prononçait la belle avaient l’air de porter en eux tout l’univers… impression étrange, qu’Alcide n’avait pas ressentie depuis qu’il avait emménagé avec une femme pour la première fois, il y avait un peu moins de trente ans de cela.

    Pourquoi avoir attendu autant ? En réalité, l’idée de former un couple avec cette femme n’avait pas vraiment effleuré l’esprit de van Stexhe durant les premiers mois. C’était surtout depuis le jour où l’homme avait pu voir son bébé sur le moniteur de l’échographie qu’il avait commencé à avoir envie que les choses se passent le plus normalement possible, pour l’équilibre de William, mais aussi pour celui d’Elyott.
    L’homme la laissa parler. C’était touchant, ce qu’elle disait… et chacun de ses gestes appuyait ces mots qu’elle prononçait… Il ne s’était jamais vraiment rendu compte qu’elle tenait autant à lui. Il n’avait jamais remarqué qu’elle n’attendait que ça, qu’il se lance… Après un baiser délicat, Alcide se passa doucement le bout de la langue sur les lèvres, comme s’il voulait récupérer le goût des lèvres de sa collègue.


    "Ça aurait pu durer encore longtemps… je ne sais pas si c’est cette balle qui me donne envie d’essayer maintenant, mais je suis sûr qu’on peut arriver à construire quelque chose…"

    Oh, ça n’allait pas être parfait… loin de là… van Stexhe savait très bien qu’il avait une fâcheuse tendance à avoir une bite à la place du cerveau, mais, comme on dit, « Qui ne tente rien n’a rien ».

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 3 EmptyJeu 1 Mar - 18:52


    C'était plus fort que moi de penser à cela et de plus, si, j'aurais été auprès de lui nous sérions tout les deux saints et sauve, je n'étais pas du genre à rester debout la bouche grande ouverte et me dire très lentement dans ma tête ce qu'il se passait à ce moment même. Je me serais mise à couvert dès que j'aurais vu ce type archi louche, car leurs habillements montraient bien qu'il n'était pas là pour la fête, mais bien pour autre chose . Et j'aurais forcé à Alcide de se coller à moi, et de se cacher. Pourquoi il a dû faire son rôle de psycho débile? Mais bon, tant qui m'annonce pas qu'il travaille dans un asile phycologie, car, si cela arrive, il est clair que je le quitterais. J'étais contre ce genre de pratique, sinon, je ne serais pas une membre de la CCDH, fondée en 1969. Une date que je n'oublierais pas, étant donné qu'elle était tellement facile et si simple de la retenir grâce au soixante-neuf - coquine un jour, coquine toujours - comme dirait l'autre.

    Toujours en tenant la main d'Alcide, et en la retenant sur mon ventre arrondi, que j'ajoutais :

    GEMMA ▬ « Si j'aurais perdu le bébé, je me serais tué Alcide et de toute façon, je n'aurais pas pris autant de risque comme tu l'as fait. Jouer au superman, ou n'importe quel autre héron, c'était bête de ta part d'avoir agi de cette manière. Ce n'est pas avec des paroles de psy que tu l'aurais aidé. ». J'avais hâte qu'il sorte de cet hôpital de malheur, et qu'on se retrouve sous l'eau à faire l'amour plusieurs fois d'affiler. Rooo, ou encore, louer une belle villa au bord de la mer, et faire l'amour dans l'océan bleu et sous les belles étoiles et la lune - le rêve. Mais ça, je voyais plutôt le faire à la lune de miel, si je me remarie un jour - ce qui n'est pas gagné. « Oui, et surtout nous avons encore tellement de fantasmes à réalisé, n'oublie pas» Je n'avais toujours pas fait ma liste de mes fantasmes, mais, vu que nous allons certainement être en congé pendant quelque temps pour que tout redevienne normal et que les étudiants fassent leurs deuils, j'aurais tout mon temps de faire ma belle liste. Par quoi, je pourrais bien commencer? Bonne question.

    Est-ce la balle qui lui donne envie? Il s'est peut-être rendu compte que la vie était précieuse, et qu'à tout moment, on pouvait quitter ce monde. Profitons de ce que la vie nous offre, et qui ne tende rien n'a rien, non? Il faut toujours se jeté dans l'eau quitte à se noyer si, on se prend un radeau. Je ne sais pas réellement si Alcide tenait réellement à moi ou, faisait-il cela juste pour le bébé, étant donné qu'il avait évoqué un peu plus tôt, que j'aurais pu perdre le bébé. Je ne sais plus quoi penser.

    Cependant, j'étais contente tout de même, même si, il n'éprouverait peut-être pas la même chose pour moi - je ferais en sorte qu'il tombe sous mon charme, et si cela ne marche pas et bien, je ne sais pas ce que je ferais. Est-ce que je resterais auprès d'un homme qui ne m'aime pas réellement? Je ne pense pas. Je n'ai pas envie d'être malheureuse, comme je l'étais avec Danny. Je veux retrouver ce bonheur que j'ai connu il y a longtemps, quand j'étais folle de mon homme, et lui de moi. Ces petits gestes qu'on se faisait mutuellement, les petits cadeaux, les sorties en amoureux, tout cela me manquaient, mais est-ce qu'avec Alcide, j'aurais la possibilité de connaître de nouveau cela? Il m'en faut peu pour que je sourie, pour que je sois toucher - je ne demande pas non plus qu'on me décroche la lune pour moi, juste qu'on prenne attention à moi, ce n'était pas excessif.

    Allons-nous réussir à créeequelque chose? Si nous mettons du sien, on arrivera certainement. Surtout que nous avions tout de même déjà quelque petit projet ensemble alors qu'à ce moment ne nous formions pas encore un couple comme par-exemple, acheter un petit chiot, détruire la totalité de bibliothèques pour y faire la chambre, etc. Mais bon, je garde bien dans ma petite tête que je pouvais me faire virée à tout bout de champ par un gros coup de pied dans le cul hors de l'appartement. Je devrais peut-être payer un loyer, j'aurais plus de droits, et je ne pourrais pas me faire jeter comme une merde dehors. Alcide m'apprécie maintenant, mais dans un mois quand je serais plus pire que maintenant avec ma grossesse, sera-t-il aussi affectueux?. Il y a des jours que j'aurais un caractère de cochon et ça je ne pourrais pas éviter.

    GEMMA ▬ « Oui, nous construisons déjà une petite famille, il manquait plus qu'on soit un couple pour unir notre famille par contre, je ne veux pas qu'on change nos habitudes, ou du moins, les tiennes. Je préfère te laisser de la liberté que tu me mentes et que tu fasses des galipettes derrière mon dos ». Pourquoi tourner autour du pot? Je ne me voilais pas la face, Alcide baisera toujours des femmes et je respectais son loisir, mais tant qu'il ne vient pas avec une gonzesse à la maison, et que je ne le surprends pas dans notre lit, je pouvais fermer les yeux. Et de toute façon, comme je disais souvent, la fidélité se trouve dans le cœur, et non pas, dans le cul ou dans le vagin... « Si tu n'avais pas si mal que ça, je t'aurais fait l'amour sur ce lit pour fêter cela. Dis-je en souriant coquinement. Je me penchais vers lui, et je capturais ses lèvres tout en faisant attention de ne pas m'appuyer sur son corps. Je ne voulais pas lui faire du mal.
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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 3 EmptySam 3 Mar - 15:59

    Peu importait ce qui aurait pu se passer, puisque ça n’avait finalement pas eu lieu. Van Stexhe était du genre à se dire qu’ils avaient évité le pire, Gemma et lui. Une soirée de Saint-Valentin pareille, après tout, personne n’osait jamais imaginer que cela pouvait exister. Chaque être humain ayant un peu de jugeote se disait, et c’était logique, qu’après le massacre de Columbine, ce genre d’événements n’arriverait plus jamais… Ce que l’être humain peut être naïf, parfois !
    Alcide ne connaissait que très peu les cinq jeunes qui étaient armés la veille. Il avait juste eu quelques contacts avec Kay, celui-là même qui lui avait tiré dessus. L’homme ne savait pas vraiment comment il estimait que ce genre d’actes devait être puni. N’était-ce pas avant tout une sorte d’appel au secours ? Une demande, maladroite, pour qu’on leur vienne en aide ? C’était comme cela que le quinquagénaire voulait interpréter les choses. Un appel à l’aide. Il n’y avait pas, dans un être humain, suffisamment de négatif pour poster un tel acte de façon volontaire, délibérée et tout à fait assumée. Il y avait sans doute avant tout de l’incompréhension derrière tout cela, cette attitude ne pouvait s’expliquer que par le sentiment d’être exclu, rejeté…

    Alcide n’avait pas encore vraiment essayé de comprendre, mais quand Mrs Nightingale ouvrit la bouche pour lui faire part de ses peurs et de ce qu’elle aurait fait si elle avait été dans la situation… à vrai dire, l’homme sentit ses entrailles se serrer. Si ça avait été elle… si elle avait perdu le bébé… si elle était morte… Putain, il n’osait pas imaginer ce que cela aurait signifié pour lui…
    "Si tu avais perdu le bébé… on en aurait fait un autre… un truc pareil, j’aurais pété les plombs…"

    En fait, oui, c’était peut-être trop peu explicite, mais c’était la réalité : si Gemma avait dû disparaître dans cette fusillade, il ne l’aurait pas supporté. L’homme aurait pété les plombs, peut-être au point de faire des conneries irréversibles. Il aurait été capable de tout plaquer et de retourner en Europe, en emmenant Elyott… Pas moyen d’envisager la vie dans un lieu où il avait été heureux avec elle. Mais ça, van Stexhe ne le dirait jamais tel quel à sa compagne.
    Il caressa le ventre de la belle de manière un peu plus insistante, puis il attrapa la main de Gemma dans la sienne, pour la serrer.


    "Je n’oublie pas… et vu que je vais être coincé ici un moment, je vais pouvoir réfléchir et imaginer plein de trucs à essayer avec toi… Mais promets-moi une chose : quand je sortirai, on s’enfermera tous les deux pendant quarante-huit heures et on vivra de sexe et de desserts uniquement."

    Quarante-huit heures de luxure et de gourmandise… ça pouvait le faire. Il allait juste falloir trouver quelqu’un pour garder Elyott… parce qu’il n’était pas question que l’enfant ait l’occasion de voir, apercevoir ou même deviner quelque chose comme ça.

    Avec elle, il voulait tenter le coup. Vivre ensemble, ils en étaient capables… S’occuper d’un enfant, ils le pouvaient aussi, puisqu’ils prenaient soin d’Elyott tous les deux… Ils avaient réussi à trouver une manière de s’organiser qui était agréable pour les deux… du moins, c’était comme ça qu’Alcide voyait les choses. Il aimait cette vie qu’il menait avec sa collègue. Sexuellement, ils s’entendaient à merveille… et s’ils avaient choisi d’assumer le fait d’avoir un bébé ensemble, c’était bien parce qu’ils avaient confiance l’un en l’autre. Il y avait longtemps que van Stexhe n’avait plus eu une relation aussi intense et aussi intensive avec une femme. Et peut-être bien que, d’une certaine façon, ça lui avait manqué.

    Et puis, dans un moment comme celui-ci, il fallait bien avouer qu’Alcide avait toujours envie de faire plaisir à Gemma et d’être aux petits soins avec elle… bon, depuis qu’elle était enceinte, il faisait son possible pour qu’elle soit heureuse, mais puisqu’elle avait accepté de tenter une vie de couple avec lui, l’homme avait envie de pouvoir faire plus que tout ce qu’il avait fait jusque là. D’ailleurs, il avait déjà pensé à plusieurs reprises pouvoir emmener la belle en week-end, rien qu’à deux… mais il avait toujours très rapidement des désirs physiques qui venaient se greffer à tout ce qu’il voulait faire avec elle.

    Et, en parlant de désir physique, la belle ajouta quelques mots que jamais Alcide n’aurait pu penser entendre de la bouche d’une femme. Elle lui donnait l’occasion de continuer à baiser avec d’autres femmes… mais elle aussi avait des habitudes. Seulement, l’homme avait quelque réticences à être le seul à en profiter…


    "Gemma… c’est la première fois qu’une femme me dit quelque chose comme ça… et je vais passer pour un gros dégueulasse, mais tant que tu es enceinte, je ne veux pas que tu te tapes un autre mec que moi. Je ne vais pas te mentir, je ne réussirai sans doute pas à garder ma queue pour toi toute seule pendant les cinq prochains mois, mais je te promets d’essayer…"

    Cela allait être difficile pour lui, évidemment. Mais il pourrait bien faire un effort puisqu’elle en faisait un en lui offrant de garder cette vie dissolue… Il ferait l’effort de ne pas rentrer trop tard, de ne pas ramener de filles chez lui et de ne pas non plus exagérer… Par exemple, pour ne pas risquer de mettre une autre femme enceinte, il penserait beaucoup plus systématiquement aux capotes.

    La belle l’embrassa, sans prendre appui sur son corps et Alcide finit par enrouler son bras autour du cou de Mrs Nightingale, pour prolonger ce baiser de son mieux, en en profitant clairement pour montrer à la belle qu’il avait toujours envie d’elle, de la même manière, même s’il était coincé dans ce fichu lit d’hôpital. Bien sûr, qu’il aurait adoré que la belle lui fasse l’amour ici, pour fêter cela, comme elle le disait si bien…

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 3 EmptyDim 4 Mar - 15:43


    Je restais choquée par la remarque qu'Alcide venait de faire. Que croyait-il? Qu'un bébé, c'était comme un chien? Qu'on le remplace dès qu'il décède? Je porte ce bébé depuis plus de 4 mois et demi dans mon ventre, je ne pourrais pas oublier au jour en lendemain - fallait être logique. On aurait tous les deux pété un câble, et je ne pense pas que, j'aurais su supporter une seconde perde. Je ne suis plus si forte que cela, je m'effondre en pleure pour un rien depuis un an. Je n'étais plus la Gemma d'avant, celle qui restait tête haute alors qu'elle venait de perdre l'un de ses camarades de son régiment. Cela peut être à cause de ma grossesse que je suis devenue plus sensible et que le moindre truc me donnait envie de pleurer.

    Pourquoi est-ce seulement les femmes qui souffrent lors d'une grossesse et encore plus lors d'un accouchement? Les hommes, eux tout ce qu'ils récoltent, c'est du plaisir au lit. Ou parfois, ils devaient supporter la mauvaise humeur de leurs femmes, mais ça, ce n'était rien à côté de ce qu'on souffre. On souffre au pied, au dos, des petits coups que le bébé nous fait dans le ventre, la balance qui ne cesse d'augmenter, et j'en passe.

    GEMMA ▬ « Ce qui se trouve dans mon ventre, Alcide, c'est un bébé, et non un chien qu'on remplace aussi rapidement. »

    Je l'ai jamais vu péter un plomb, mais quand un homme éclate, il est clair que cela ne doit pas être joli à voir. Je ne veux pas trop voir Alcide en pleure, ou encore en colère sur qui compte, et encore moins, sur moi. Déjà que je pleure bêtement devant un film, si Alcide ose hausser la voix sur moi - je risquerais de pleurer comme une madeleine avec mon pot de chip au paprika entre mes deux mains.

    Il devra rester une bonne petite semaine à l'hôpital, si tout va bien, et que sa blessure se cicatrise bien. De toute façon, j'irais le voir tous les jours, et si on m'autorisait, je passerais mes nuits à ces côtés. Quant à Elyot, Emy se fera une grande joie de le surveiller. Pour une fois qu'elle pouvait être utile cette femme. Hmmm passer plus de quarante-huit heures, je risquerais de devenir dingue de lui et de le vider jusqu'à ce que ses couilles ne ressemblent à plus rien. Tenait-il vraiment à ses paroles? Le violer pendant des heures ne me dérangeait pas, au contraire, j'en raffolerais. D'un sourire, j'ajoutais tout en tenant sa main contre la mienne.

    GEMMA ▬ « Même en étant à moitié mort sur ce lit, tu arrives encore à penser au sexe... Tu es vraiment un être exceptionnel, et c'est pour cela que je t'adore tant. » Je l'adorais plus que tout, et notamment, je l'aimais plus que qui compte. « Je te promets, et tu pourras même faire de moi, tout ce que tu veux Je me penchais doucement vers lui, et je déposais mes lèvres contre les siennes pour échanger un baiser plein de passion.

    Il est vrai qu'il est rare qu'une femme dise une telle chose et laisse autant de liberté à un homme, mais quand on n’a pas vraiment le choix, faut bien faire des sacrifices non? Et de toute façon, être fidèle, je ne serais pas non plus. Alors au lieu d'établir une relation sur des mensonges, je préférais largement être un '' couple '' libertin. Enfin, nous étions ensemble, mais je sais pas si, Alcide voyait les mêmes visions des choses que moi. J'étais plus proche que lui, ca il avait pas photo, mais cela on pouvait changer. Maintenant, c'était à mon tour d'être à ses petits soins, de le protégé, d'être en quelque sorte son esclave.

    Pourquoi pensait-il qu'il agissait en tant que dégueulasse.? C'était totalement compréhensible, mais, pensait-il vraiment que je serais capable d'aller voir ailleurs en étant enceinte? Sur ce coup, il me connaissait très mal. Je ne pourrais jamais lui faire un coup aussi bas, et fou. Concernant lui, je n'avais pas trop envie qu'il me dise qu'il allait essayé d'être fidèle, car, je sais qu'il ne tiendra pas parole. Il allait céder à la tentation dès qu'il verra une belle meuf passer à côté de lui. Quand je serais avec lui, et que je vois qu'il mate d'autres femmes - ça va être dur, très dur, mais j'essayerai de ne pas piquer une crise de jalousie.

    GEMMA ▬ « Je dois être folle pour dire une telle chose» Je me doutais bien que je devais être la seule femme qui proposait une chose aussi loufoque. « Oh mince, je vais devoir annulé tout mes rendez-vous de la semaine prochaine alors? » Dis-je en boudant avant de lui donner une petite claque sur son épaule « Je taquine, t'inquiètes va!! tu pensais vraiment que je serais capable d'aller voir ailleurs en étant enceinte? C'est que tu me connais mal, Alcide. » Je frottais l'endroit où j'avais frappé Alcide, j'avais eu peur de lui avoir fait mal, surtout que ce n'était pas mon but. «Ne promet rien du tout, en sachant bien que tu ne pourras pas te satisfaire avec une seule femme. Je préfère que tu me dises la vérité, que de me faire croire que je suis la seule femme qui comptera pour toi pendant ces 5 derniers mois.»

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 3 EmptyMer 7 Mar - 16:28

    Bon, ok, Alcide aurait pu trouver autre chose à dire que ça… mais sur le coup, il n’avait pas réfléchi plus loin. Il ne se rendit compte de sa connerie que lorsque Mrs Nightingale le lui fit remarquer. Bien sûr, elle avait raison… c’était une évidence que ce petit être qui poussait sous le nombril de cette femme n’était pas n’importe quoi… Putain, sur le moment, il resta quelques instants muet comme une tombe. Il finit par prendre une profonde inspiration – un peu trop profonde d’ailleurs, puisqu’une vive douleur se fit ressentir presqu’aussitôt dans sa poitrine – et, grimaçant, il dit simplement :

    "Je sais bien, Gemma… je dis beaucoup de conneries…"

    Si Gemma était venue lui apprendre qu’elle avait perdu le bébé, dans un premier temps, Alcide serait entré dans une rage folle. Il aurait été capable de se lever de ce foutu lit d’hôpital pour aller casser la gueule à ces enfoirés d’étudiants complètement dingues qui n’avaient rien trouvé de mieux à faire que de foutre la merde à une soirée de Saint-Valentin… ça lui aurait permis de passer ses nerfs de manière plus ou moins efficace et réfléchie… et puis après ça, eh bien, il aurait ressenti pleinement cette perte, il aurait senti son cœur se déchirer… Son fils… celui qu’il rêvait de voir naître et de voir grandir, celui qu’il rêvait d’accompagner sur les chemins de la vie…
    Peut-être que ça l’aurait poussé à se barrer à l’autre bout du monde. Peut-être que ça l’aurait poussé à se foutre en l’air. Nul ne le saura jamais… mais une chose était sûre, il ne serait pas resté stoïque face à une telle nouvelle…

    Penser à ces choses-là, ça donnait envie de se poser un peu, de réfléchir. Peut-être aussi de se poser les grandes questions existentielles… le lit d’hôpital était peut-être un endroit privilégié pour se mettre à philosopher, au fond…

    Mais ça, ce serait pour plus tard, car pour le moment, van Stexhe avait bien mieux à faire que se demander d’où venait le monde, ce qu’il y avait avant le Big Bang ou le pourquoi de la présence sur Terre de l’être humain. En effet, quand une femme comme Gemma l’occupait, il fallait reconnaître qu’Alcide avait l’impression d’être dans des moments riches, des instants porteurs de tout autre chose que ces grandes questions que tout le monde est amené à se poser un jour – en théorie, du moins, car certains s’en fichent comme de leur première couche-culotte…
    D’ailleurs, Mrs Nightingale lui disait qu’elle l’adorait et qu’il pouvait faire d’elle ce qu’il voudrait… Pouvait-il rêver mieux ?


    "Quarante-huit heures de Gemma au chocolat… Waw !! Tu vas me donner envie de foutre le camp d’ici avant d’être guéri, toi, si ça continue…" Et puis, un autre baiser échangé – ça n’arrêtait plus, dis donc ! – et il finit par murmurer : "Et un peu plus tard, on part en week-end, tous les deux… depuis le temps que je te l’ai promis…"

    Oui, un beau week-end… un voyage, rien que Gemma et lui, loin de leurs obligations, loin des gens qu’ils connaissaient… deux jours pour vivre quelque chose de différent, sous le soleil ou sous la neige, peu importait, tant qu’il était avec elle…

    Elle le faisait sourire. Et ça arrivait très souvent. Petit à petit, en fait, cette femme avait pris une importance considérable dans la vie de van Stexhe. Elle faisait partie de son quotidien, elle faisait naître bien des émotions au cours d’une seule journée… parfois, le quinquagénaire se surprenait à la regarder dormir et à la trouver spécialement belle. C’était peut-être William qui faisait cela, l’homme n’en savait rien, mais le fait que la prof de langues soit enceinte de son fils, savoir qu’un de ses spermatozoïdes avait fécondé un ovule de cette femme-là, ça changeait pas mal de choses pour Alcide.
    Il la laissait le frapper doucement, puis lui frotter l’épaule, il la laissait parler, préférant écouter cette voix… et puis, quand il lui sembla qu’elle avait terminé, il ferma les yeux un instant. En fait, en entendant tout ce que Mrs Nightingale venait de dire, van Stexhe avait l’impression d’être en train de rêver, purement et simplement. Aucune femme ne lui avait jamais parlé comme ça, aucune ne lui avait jamais proposé ce genre de deal et, à plus forte raison, la plupart des femmes qui avaient fait partie de la vie de l’homme n’avaient justement pas supporté cette fâcheuse tendance à s’envoyer tout ce qui était doté d’un vagin et d’une paire de seins.


    "Qui te dit que tu ne seras pas la seule qui comptera ? Pour le moment, il n’y a que trois femmes importantes dans ma vie… du moins, il n’y a que trois femmes à qui j’ai vraiment pensé ces dernières heures…" Alcide regardait Gemma comme s’il allait lui faire la révélation du siècle. "Ma mère, ma sœur et toi. Et si ça peut te rassurer, tu es la seule que j’aime imaginer nue quand je suis sous la douche…" Eh non, Alcide ne faisait pas dans l’inceste et il n’avait jamais songé à se masturber en pensant aux deux femmes les plus importantes de sa famille. Dieu merci.

    Il esquissa un petit sourire, puis, après un court silence, il ajouta :
    "Tu sais quoi ? Si j’étais ailleurs que dans un lit d’hôpital, j’aurais du mal à croire que tout ça est vrai. Tu dis exactement ce qu’il faut… précisément comme aucune ne l’a jamais fait… J’ai besoin de cela. J’ai besoin d’essayer de vivre quelque chose avec toi, pour de bon."

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 3 EmptyDim 11 Mar - 13:26


    Pour dire des conneries, il en disait beaucoup, beaucoup trop et parfois, ces conneries pouvaient vraiment être blessantes à l'écouter de fois. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, car, moi-même, j'en disais assez souvent et je pourrais rien n'y faire. Bon, j'avais encore du mal à avaler toutes les méchancetés qu'il avait bien pu me dire lors de cette fameuse soirée où il avait appris que j'ai frappé sa belle et tendre copine. Heureusement pour elle que ce soir, je ne pétais pas la forme et dont je n'avais pas assez de courage pour dire ce que je ressentais. Cette dispute c'était de sa faute, elle aurait pu fermer sa gueule au lieu d'aller se plaindre auprès d'Alcide. Mais le plus pire dans tout ça, c'est qu'elle ose faire la belle devant moi en m'offrant une couverture pour que je n'attrape pas froid. Que croyait-elle? Que j'allais m'excuser ? Quelle crève, c'est le même pour moi.

    Mais bon, il est clair que plus jamais, j'irais la frappé de nouveau ou l'insulter parce que là, ce n'est plus de la méchanceté que j'aurais de la part d'Alcide, mais il va carrément me tuer. Ca m'avait foutu la haine de voir comment Alcide défendait cette femme, comment pouvait-il être aussi proche d'elle? Il était prêt à me foutre à la porte pour elle - en fait, je m'étais rendu compte qu'elle passe bien avant moi, et cela me faisait mal plus qu'autre chose, même si, les paroles qu'Alcide disait en ce moment me touchaient réellement, mais le pensait-il vraiment? J'étais encore en colère envers lui, c'était l'une des raisons du pourquoi, je me suis éloignée de lui durant toute la soirée. Je n'avais pas eu envie de rester auprès de lui, et de faire comme rien n'était. Cela faisait peut-être que quatre jours qu'on était en froid, mais pourtant j'avais l'impression que cela faisait des mois. Il me manquait, certes, mais je ne pouvais pas le pardonner. Je suis une femme assez rancunière, et je ne pardonne pas aussi facilement pas après toutes les choses qu'il m'a dite. A-t-il été voir ailleurs? Certainement étant donné qu'il savait qu'avec moi, il pouvait courir pour qu'il se vide les testicules. Si, je le dégoûtais tant que cela, il est donc impossible pour lui que je l'excite ...

    GEMMA ▬ « Ouais, et c'est encore plus pire quand tu as bu.»

    Je ne peux pas nier, mais à chaque fois qu'il va rentré tard et soûl, je fermerais ma gueule. Je n'ai pas envie de revivre une putain de dispute juste parce que monsieur est sur les nerfs ou je ne sais quoi. Mais bon, vu la tournure qui a pris cette nuit, je pense qu'il est temps qu'on tourne la page et qu'on avance. Pardonner, je ne le ferais pas, mais avancer, je pourrais....

    GEMMA ▬ «Il est hors de question que tu pars plus tôt que prévu, je veux que tu sortes ici complètement rétabli et en forme.» On s'embrassait tendrement, ces baisers m'avaient tellement manqué, tout comme sa douceur, sa gentillesse, son corps, ... «Ha oui, j'avais presque oublié»

    Faut dire que j'avais en quelque sorte perdu espoir avec lui, pour tout dire, j'avais contacté un locataire pour me louer son appartement sans qu'Alcide le sache. J'avais l'intention de partir de chez lui, de faire ma vie de mon côté, et lui de la sienne, mais ce soir, je me suis rendu compte que je ne peux pas m'en passer de lui. J'ai besoin de lui, plus qu'il ne peut l'imaginer.

    Le "qui dit", j'avais un peu du mal à y croire, mais c'était adorable et si bon a entendre cela que je pourrais bien me mettre à pleurer devant lui. Merde quoi, j'en avais marre d'être autant sensible et émotive. Sur ce coup, je pourrais vraiment dire saloperie de grossesse. Je posais ma main sur sa joue, et je caressais des bouts des doigts. Il était si mignon, si adorable, si roo, je l'aime ce type même malgré la dispute. J'avais une de ses envies de lui demander, si c'était vrai ce qu'il disait ou bien, avait-il pensé à Emy aussi? Il me le cachait peut-être, pas pour que j'éclate de colère comma la fois passée. Je le regardais, tout en affichant un sourire.

    GEMMA ▬ «Wouah, je pense que c'est la chose la plus touchante que tu m'ais jamais dite. Roo merci, maintenant, j'ai une de ses envies que tu me serres dans tes bras chauds» dis-je en souriant. J'étais touchée, voire très émue par ce qu'il venait de dire. Je ne m’y attendrais pas, et cela était trop beau pour être vrai. Je pris son visage entre mes deux mains, et j'ajoutais «tu as intérêt à penser qu'à moi quand tu es sous la douche, car maintenant, j'ai droit d'être jalouse non? » Jalouse, pas au point de lui interdire de voir les filles, mais tant que je suis avec lui, je n'accepterais pas qu'il bave sur une autre. Cela me mettrait hors de moi. «Pourtant, tout cela est vrai Alcide. Je veux que tu sois heureux, que tu connaisses des choses que tu n'as jamais vécues avec aucune autre femme. Je veux être ta première qui * volera ton cœur tout entier * qui te donnera tout ce que tu veux. cool, l'improvisation. Je ne pouvais pas dire cela à voix haute, sinon, il est clair qu'il devinera que je ressens réellement quelque chose de fort pour lui.

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 3 EmptyLun 12 Mar - 11:24

    Finalement, le seul point un peu positif dans tout ça, c’était que cette fichue balle jouait un peu le rôle de médiatrice dans la relation qu’entretenaient Alcide et Gemma. L’homme n’avait pas été le plus présent ni le plus charmant ces derniers jours… d’ailleurs, ce n’était pas pour rien, sans doute, que la belle l’avait abandonné au profit du buffet où elle s’était littéralement jetée sur les chips au paprika… mais ça, van Stexhe n’en avait rien dit à son meilleur ami. Il avait juste eu besoin, ce soir, de passer un peu de temps avec d’autres personnes… au final, il aurait pu s’en mordre les doigts, mais les événements avaient changé beaucoup de choses.
    La situation changeait du tout au tout. Certes, la brouille entre les deux professeurs n’était pas encore oubliée, loin de là, même, mais il fallait reconnaître que mettre les choses à plat pouvait permettre d’avancer. C’était nécessaire. C’est ainsi que lorsque Mrs Nightingale parla des effets que l’alcool avait sur lui, Alcide se sentit un peu honteux de ce qu’il avait fait et de ce qu’il avait dit le vendredi précédent.


    "J’ai complètement merdé, Gemma… je regrette tout ça… et je ne peux même pas effacer tout ce que je t’ai dit…" Il était allé beaucoup trop loin pour pouvoir espérer un simple pardon. Pour se punir lui-même, il y avait quatre jours qu’il n’avait pas eu la moindre pratique sexuelle avec quiconque. Il était déjà assez difficile de faire bonne figure devant les gens, alors faire comme si de rien n’était et s’envoyer n’importe qui, c’était hors de question.
    Le paradoxe, dans toute relation, c’est qu’il faut toujours qu’à un moment les choses soient dites. Cela ne plaisait pas, on ne pouvait pas être toujours d’accord comme on ne pouvait pas toujours feindre que tout allait bien. Il y avait toujours des problèmes et il fallait un jour ou l’autre que soient dites les choses, même si ce n’était pas agréable à dire, même si ce n’était pas agréable à entendre.
    "J’espère juste qu’un jour tu pourras me pardonner…"

    Un jour… elle avait le temps. En attendant, Alcide marcherait sur des œufs, essayant d’être le mec que Gemma pouvait vouloir qu’il soit. Ce qui était certain, c’est qu’il éviterait à l’avenir de sortir boire seul, car cela l’avait poussé à ruminer tellement de choses qu’il n’aurait pas pu être aimable en rentrant… tandis que chaque sortie avec Edward avait plutôt l’effet inverse, le rendant euphorique et un peu fou, de quoi oublier les tracas du quotidien… et puis, peut-être qu’un jour il parviendrait à se faire aux petits défauts de Gemma, peut-être même qu’il finirait par aimer ces défauts… car il ne pouvait pas nier que durant ces quatre malheureux jours, ces défauts et toutes ces choses qu’il avait osé lui reprocher… eh bien, ça lui avait manqué.

    Bien sûr, il allait devoir rester ici pour quelque temps. Il ne savait pas combien de jours exactement, mais il savait déjà que dès qu’il se sentirait mieux, il irait signer une décharge et s’en irait. Les hôpitaux, il avait suffisamment connu ça quand il était gamin, pour son frère. Être ici, ça allait le rendre malade, à long terme. Mais ça, Gemma n’avait pas besoin de le savoir. Surtout pas au moment où elle l’embrassait comme ça… putain, il avait presque oublié à quel point il aimait sentir ses lèvres sur les siennes… Quant à ce week-end à deux, il y tenait vraiment. Ça allait leur faire du bien de se retrouver ensemble, sans aucune autre personne avec eux, sans aucune obligation de quelque sorte…

    Pourquoi avait-il fallu attendre aujourd’hui pour qu’il fasse ce fameux pas ? Peut-être bien que c’était motivé par la trouille d’y rester sans avoir tenté de former véritablement un couple… il allait s’en sortir, il allait éviter au maximum les conneries qui avaient fait foirer toutes ses autres relations de couple…
    Il avait joué la carte de l’humour en parlant de sa mère et de sa sœur, et en englobant Gemma parmi les femmes importantes, celles qui comptaient vraiment… Et là, elle venait de rapprocher leurs deux visages pour lui arracher un sourire.
    "Maintenant tu as quasiment tous les droits…" La jalousie en faisait partie. Mais van Stexhe se demandait tout de même un peu comment Mrs Nightingale allait pouvoir concilier sa jalousie avec cette carte blanche qu’elle lui laissait pour qu’il aille voir ailleurs. "Tu sais, j’aimerais pouvoir te rendre heureuse… mais je ne sais pas bien m’y prendre… j’ai l’impression d’avoir tout à apprendre dans ce domaine… mais j’ai envie d’essayer…"

    Putain, c’était bizarre de dire ça. Le quinquagénaire reconnaissait ses faiblesses, il avait laissé tomber le masque… il n’avait plus le courage ni la force de faire semblant d’être un type exceptionnel, il voulait juste être lui-même et il espérait que cela suffirait.

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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 3 EmptyMar 13 Mar - 15:09


    Il regrettait ce qu'il avait bien pu dire cette fameuse soirée du vendredi, c'était déjà ça. Je n'attendais pas qu'il tombe à mes genoux pour me demander pardon, car cela risquerait fortement de me mettre plus en colère que je l'étais déjà. Tout le monde dérape un jour ou l'autre, et ça, sans qu'on le remarque à l'avance. J'aurais aimé qu'une autre femme soit à ma place pour voir sa réaction, car j'avais le pressentiment que j'étais encore trop gentille, trop douce, trop sensible. Beaucoup de femmes auraient agi d'une autre façon. Jamais, elle aurait eu l'idée de venir à la soirée, mais c'était plus fort que moi. Malgré que je lui en voulais, je tenais à y aller avec lui, car, il savait bien que si, je le voyais avec une autre, il risquerait d'être décapité et là, je pouvais le surveiller ses faits et gestes.

    Comment agir face à ses paroles? Je ne pouvais pas le remballer surtout pas dans un moment comme celui-ci. Je ne voulais pas tout gâcher quoi ce soit à cause de ce qu'il s'est passé. Nous pouvons mettre ce petit incident de côté, et continuer comme si de rien n'était. J'aurais toujours une envie de foutre un coup de boule à la belle Emy, et je pourrais certainement jamais l'aimer même si, la vieille j'avais fait un énorme effort pour être civilisé, car, si nous n'étions pas dans un hôpital et que je n'aurais pas fait un sang d'encre pour Alcide - je l'aurais remis à sa place une fois pour toutes.

    Je tenais la main d'alcide, et je le regardais droit dans les yeux:

    GEMMA ▬ «L'alcool nous fait dire beaucoup de choses qu'on regrette, mais qu'on ne peut malheureusement pas effacer.» Dis-je en soupirant. C'était fait, c'était fait, on ne pouvait rien changer à part, faire comme de rien n'était. Je peux faire une croix là-dessus, mais à la seconde, je n'hésiterais pas à prendre mes clics et mes claques et je m'en irais loin. «Tout le monde a le droit d'avoir une deuxième chance. Oublier je n'oublierais pas, mais, je tiens à toi, et continuer mon chemin sans toi, ma vie n'aura plus aucun sens, alors. Je me suis jamais senti aussi seule que ces quatre derniers jours, tu me manquais Alcide.»

    C'était pour cette raison que je traînais pour déménager. Je n'avais pas vraiment envie de partir - en fait, j'attendais juste qu'Alcide parle et me dise qu'il est désolé, comme il venait de le faire à l'instant même. Ce moment, j'avais l'impression de rêver, nous étions enfin un couple, nous étions ensemble, alors qu'il y a 24h, on ne s'était même pas adressé la parole, et il avait failli mourir. Est-ce grâce à ça que nous avons réalisé que nous ne pouvons pas nous en passer l'un pour l'autre?

    J'avais quasiment tous les droits sur lui donc, j'en conclus que je pouvais désormais être une femme jalouse? Je ne pouvais pas me voiler la face je risquerais de mordre quelque s'une, mais je m'en foutais un peu. Déjà que je laissais Alcide aller voir ailleurs, alors, je pense que je pouvais me permettre de faire des crises de jalousies quand je le vois avec une femme alors que je suis à ces côtés. Je ne pourrais pas supporter qu'il aille draguer une minette alors que je suis là - j'en deviendrais folle. C'est comme si, je me faisais draguer par un homme sous les yeux d'Alcide, je ne pense pas qu'il sera très joyeux de voir ça.

    GEMMA ▬ «Tous les droits? Ne t'inquiète pas, je ne serais pas jalouse. Tu pourras voir qui tu veux, y compris Emy mais ne penses pas une seule seconde que j'ai tournée la page avec elle. Comme un bon proverbe français dit si bien: La vengeance est un plat qui se mange froid. Elle a failli mettre notre relation en péril, alors ne t'attend pas qu'un jour, j'aille prendre le café avec elle.» Plutôt crever. Quoique.... J'avais pris une tasse de café avec elle pendant qu'il était au bloc, mais cela ne comptait pas vraiment. J'étais sous le choc, et je n'étais pas moi même. Ensuite, il me parlait de bonheur, et de pouvoir me rendre heureuse. Je ne sais pas si, il arriverait un jour, mais il pouvait toujours essayé comme dirait l'autre. Des coups de cafards, j'en aurais, tout comme des jours où je serais un peu plus joyeuse. Je ne pouvais pas tous les jours vivre le bonheur, et sourire comme si de rien n'était ... Par moment, la solitude pouvait vraiment aider.

    GEMMA ▬ «Désolée sur ce coup, je ne peux pas d'aider, je n'ai malheureusement pas le mode d'emploi pour rendre heureux quelqu'un, ou l'être soi-même, mais de toute façon, j'ai tout ce que je veux, je t'ai toi, et William. C'est tout ce que je demandais, et c'est suffisant pour me faire sourire chaque matin.» Je donnais un tendre baiser sur ses belles lèvres chaudes.
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MessageSujet: Re: Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] Les lumières dansent dans l'ambulance... tout ça n'a plus d'importance... [Gemma] - Page 3 EmptyJeu 15 Mar - 9:41

    Les disputes, aux yeux d’Alcide, c’était quelque chose de tout à fait normal. Même si ça devait avoir lieu plus ou moins régulièrement et plus ou moins longtemps, il était évident que c’était nécessaire pour que chacun puisse faire valoir sa voix, pour que chacun puisse s’exprimer clairement et, quand il le fallait, pour que chacun puisse vider son sac.
    Avec Gemma, il n’aurait jamais cru pouvoir en arriver à une pareille dispute. Quatre jours durant lesquels ils s’étaient à peine adressé la parole… ça avait semblé durer vachement plus longtemps que ça, mais le fait était là. Quatre jours…

    Durant ces quatre jours, van Stexhe avait tour à tour essayé d’apporter à Mrs Nightingale le petit déjeuner au lit, de lui préparer des plats qu’elle adorait d’habitude ou même de lui proposer des sorties diverses… la réponse était toujours négative et l’homme avait, à vrai dire, un peu de mal à supporter cela. Elle lui faisait la gueule, purement et simplement. Pourtant, il n’avait fait que dire son ressenti, pousser un coup de gueule qui ne pouvait que permettre d’avancer ensuite… mais il était sans doute allé trop loin, et peut-être que lui-même avait mal pris certains propos de sa collègue également.

    Quatre nuits passées sur le canapé, avec le mal de dos que cela entraine forcément. Mais Alcide n’aurait, pour rien au monde, laissé cette place à Mrs Nightingale. Elle méritait bien tout le confort de la chambre et du lit, après tout, c’était elle qui portait William au creux de son ventre…

    Quant à cette soirée de Saint-Valentin, s’ils y étaient allés… c’était d’abord parce que van Stexhe avait promis à Edward d’être là. Gemma avait voulu y aller quand la rumeur de l’existence de cette soirée avait commencé à poindre le bout de son nez et Alcide ne lui avait pas refusé ça. Homme de parole, il ne comptait pas décevoir son meilleur ami ni cette femme qui partageait plus ou moins sa vie.

    Dire qu’il regrettait ce qu’il avait pu dire ou faire le vendredi dernier, c’était un euphémisme. S’il avait pu, le quinquagénaire se serait bien auto-flagellé pour traduire son remords par une douleur physique vive et intense… mais peut-être que la balle en pleine poitrine était suffisante pour provoquer cette douleur physique vive et intense.
    Maintenant que Mrs Nightingale lui tenait la main, maintenant qu’elle le regardait à nouveau et ne l’ignorait plus, l’homme ne désirait plus qu’une chose : guérir le plus vite possible pour pouvoir être un mec bien pour Gemma. Elle lui laissait une deuxième chance. Pas une « seconde », mais une « deuxième ». Le linguiste qui sommeillait toujours en Alcide prit cela comme quelque chose de terriblement encourageant. Surtout avec la révélation qui suivit. Il serra un peu plus la main de la belle.


    "Je ne veux plus vivre ça, Gemma… j’ai eu l’impression qu’une partie de moi manquait… tu fais partie de ma vie, maintenant, et la cohabitation ne me suffit pas. Quatre jours sans toi et regarde où j’en suis… J’ai besoin de toi."

    C’était tout ce qu’il était en mesure de dire pour le moment. Pas la peine de s’étaler en grandes effusions, pas maintenant, pas à cette heure, pas dans cet endroit ni dans cet état.
    C’était déjà beaucoup, pourtant. Aux yeux du professeur de psychologie, c’était un énorme pas en avant. Il ne voulait rien précipiter, parce que c’était toujours la précipitation qui gâchait tout, mais ne tenait pas non plus à faire stagner les choses, parce qu’alors il allait vite s’emmerder.

    Former un couple, c’était bien. Cela signifiait avoir un projet commun, une vie commune, des tas de choses en commun… Ne former qu’un, parfois, mais sans confusion toutefois.
    Et même si les choses s’annonçaient un peu bancales vis-à-vis de certaines relations qu’Alcide avait toujours entretenues, il fallait garder ce couple intact. C’était ça, l’important. Peut-être bien que Gemma avait raison et que leur dispute était en partie due à Emy et ses révélations… mais ça, l’homme ne le dirait jamais ouvertement, et certainement pas devant Gemma. Par contre, il allait bien falloir en parler un jour ou l’autre à miss Conway. Ou à quelqu’un qui était très proche d’elle.

    Van Stexhe, depuis sa plus tendre enfance, voulait rendre heureuses les personnes qui comptaient pour lui. Famille, amis, maîtresses ou compagnes, c’étaient là, des gens qu’il voulait protéger, qu’il voulait voir sourire et entendre rire… mais parfois, il fallait faire des choix. Et avec ce qui avait frappé l’homme de plein fouet ces dernières heures, il devait avouer que s’il devait choisir entre Gemma et Emy, à présent, il ne pensait pas avoir l’hésitation qui changerait tout. Pourtant, le vendredi précédent, Mrs Nightingale avait eu l’air d’être persuadée qu’il aurait choisi Emy…
    "Je ne te demanderais jamais d’apprécier Emy ou quiconque d’autre… juste de respecter l’amitié que je peux porter à ces personnes… et je ferai la même chose pour toi…"

    Difficile à croire, en entendant que le fait d’être avec lui et d’être enceinte de lui suffisait à faire sourire Gemma chaque matin, que quatre jours plus tôt, elle lui claquait à la gueule qu’il était un salaud et qu’il était compréhensible qu’il soit toujours tout seul… Elle scella leurs bouches respectives, à nouveau, provoquant ce sentiment étrange qu’une sorte de petite victoire était possible et était proche…

    "Je n’ai pas de recette miracle, moi non plus, mais on peut essayer d’être heureux ensemble. On n’a rien à perdre…"

    Il devait bien être aux alentours de 8h, à présent, quand l’infirmière revint, déposant un plateau-repas sur la petite table blanche contre le mur et invitant Gemma à sortir pour se reposer. En la regardant un peu plus attentivement, il était clair pour Alcide que sa… compagne ? copine ? concubine ?... il ne savait pas exactement comment il devait qualifier Mrs Nightingale, désormais. Bref, il était clair pour Alcide que sa belle avait besoin de se reposer, de se rafraîchir et peut-être bien de se détendre un peu aussi… ce ne serait pas du luxe de lui permettre de ne plus avoir ces valises sous les yeux.
    Il murmura à son intention :
    "Va prendre soin de toi, donne-moi envie de rentrer le plus tôt possible…" Après un sourire, il l’embrassa doucement et la laissa quitter la chambre, peut-être un peu à contre-cœur d’un côté comme de l’autre, mais il le fallait…


:plop: Topic terminé ^^ :plop:
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