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Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C

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MessageSujet: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C EmptyDim 4 Déc - 0:03

✿✿ Il fut un temps, où nous marchions main dans la main.
❥ artémis & charles-édouard


Un an, jour pour jour. Ou devrais-je dire, une autre année. Une autre année qu’elle m’a quittée, qu’elle m’a laissée sans le vouloir, contre son gré et pourtant, elle l’a fait. Avec l’aide de personnes qui m’ont été proches, une sombre histoire, la sombre histoire de ma famille. Tout cela pour de l’argent, ou quelque chose d’encore plus sombre qu’inimaginable, mais avec le temps, et l’expérience acquise, je l’imagine. Je ne vais pas ternir son image en pensant à lui quand c’est elle qui m’a quittée avant lui, j’aurais voulu l’inverse, ou qu’elle ne meurt pas tout court, mais la vie en a décidé autrement, du moins, mon paternel. Si je pense à elle, je pense à lui aussi, malheureusement. C’est lui qui l’a tué, moi qui en ai souffert, et maintenant j’en souffre encore, autant que s’il était encore vivant. Sa mort n’a servi au fond, qu’à ma propre survie, la mort du père par le fils, tel a été ce qu’il a voulu, je n’en doute pas, cette histoire d’héritage est pourtant bien réel, et elle n’est destiné qu’à moi d’après ce que je sais, si j’avais été tué, elle aurait été desservi à l’autre moitié de ma famille, du côté de mes cousines. Mon père n’a été qu’un monstre, et je crois que le but qu’il cherchait au fond, n’est pas si loin d’être atteint. Mais si c’est ça, seulement. Cela fait maintenant 8 ans que ma mère est partie, un an et demie que mon père est parti et 24 ans que je suis là, comme aujourd’hui, à errer sur cette plage à 10 heures du matin, il n’y a que moi pour ça. Qu’une âme en peine pour pouvoir se lever et marcher sur une plage à 10 heures du matin en ruminant des pensées obscures et tristes. Habillée d’une veste beige qui me couvre bien, une écharpe blanche nouée autour du cou couvrant le vent fort et froid qui souffle en cette journée de Décembre. Le vent fouettant le visage et mes mains. Mes jambes couvertes par un jean blanc et mes chaussures étaient blanches, un mixe de couleur qui restaient soient chaudes, soient neutres. Le courant est fort en mer, à cause du vent, des vagues de quelques mètres frappent la plage et l’eau monte assez haut, mais je suis bien trop haut pour pouvoir être atteint. Je n’ai qu’une envie au fond de moi, aller dans l’eau, me noyer et rejoindre ma mère, ne plus exister et pouvoir la revoir. Malheureusement je tiens bien trop à la vie pour pouvoir me suicider et ce n’est pas ce qu’elle veut. Je dois juste attendre que ce moment passe tout en respectant sa personne, elle est morte et c’est fini, c’est depuis ce jour-là que je me suis enfermé dans mon monde, y emmenant ma démence avec moi et m’y perdant, et c’est en Californie, à Berkeley que j’ai rencontré les personnes qui m’ont permis de sortir de ma propre bulle par mes propres moyens. Le vent souffle un peu du sable, et doucement, je me laisse porter et marche le long de la plage, vers je ne sais où. Je ne m’attends à voir personnes, et pourtant c’est ce qui va se passer. Vous savez, le passé nous rattrape toujours quand il est important, pour faire partie du présent et devenir l’avenir. Mes jambes me font marchés lentement, au gré du vent, et surtout de leur envie. Au loin se dessine cette silhouette que je reconnais comme une femme, ne m’y intéressant même pas. Du moins, pour l’instant. Cette silhouette se dirige vers moi alors que je regarde simplement les vagues tout en marchant plus ou moins droit contre le vent. Finalement, je finis par remarquer que cette silhouette est là, à une dizaines de mètres de moi. Je m’arrête et vais faire demi-tour mais je m’arrête dans ce geste en reconnaissant lentement le visage de la personne. Aussi incroyable que ce ne sait, je le reconnais et cherche dans ma vie ou j’ai bien pu le voir, et le revoir, un demi-sourire se dessine sur mon visage lorsque je trouve enfin le prénom de la personne. Avec une légère hésitation je m’en vais vers elle, peut-être m’a-t-elle aussi reconnue et hésitait-elle aussi à venir me voir ? Je ne sais pas, mais arriver près d’elle je n’hésite plus « Est-ce bien toi.. Artémis ? »


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MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C EmptyDim 4 Déc - 11:01

Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C 622979ews5


If you ever leave me baby, leave some morphine at my door
because it would take a whole lot of medication to realize
what we used to have, we don't have it anymore.



Prenez garde. On croit souvent toucher le bonheur, être enfin heureux grâce à toute ses choses qu'on croit acquises et c'est une fois perdues qu'on se rend compte à quel point d'une minute à l'autre un monde peut s'écrouler et laisser place au chaos. Alors faite attention, profitez de toutes ces choses pendant que vous les avez car on ne sait pas de quoi demain est fait et il se peut qu'en vous réveillant vous voyez l'omniprésence de l'absence d'un être qui compta bien trop. Mais qui sait, peut-être un jour reviendra-t-il..

Il était près de huit heures du matin. Les gens commençaient déjà à travailler, tandis que d'autres continuaient de dormir, ou encore, certains airaient dans les rues de notre belle Californie. Un État si grand qu'il serait impossible de dire ce que tout ses habitant font à cette minute précisément. Des bruits de voitures qui démarrent, des gens qui crient, les enfants allant à l'école qui hurlent, de la musique se promenant dans les rues, des gens qui dansent, des personnes d'ages mûres, la mallette à la main, le tailleur bien mit en place se dirigeant vers leurs travailles. Petit train-train quotidien incessant dans ces rues où l'activité est omniprésente, qu'importe leurs, qu'importe le lieu précisément. Il y avait pourtant un endroit où le calme régnait en maître depuis plusieurs heures. Une couette complétement retourné, des cheveux cachant un visage serein, une chambre plongé dans le noir et le bruit d'un ventilateur d'ordinateur qui tourne sans cesses depuis plusieurs jours. Artémis était réveillé mais quand elle se rendit compte que toute force l'avait quitté, elle abandonna l'idée de se lever. Elle réussit tout juste à se retourner et faire face au plafond. Plusieurs minutes déjà qu'elle était là, les yeux ouverts et il lui était impossible de se rendormir. Elle saisit son téléphone entre les mains. 8h34 Il était beaucoup trop tôt. Comment font toutes ces personnes pour se réveiller bien plus tôt? Elle soupira longuement et prit sont courage à deux mains pour se lever. Elle se frotta énergiquement le visage et se leva. Elle se gratta machinalement le ventre, chose qu'elle ne pouvait s'empêcher de faire à chaque fois qu'elle dormait. C'était devenu comme une sorte de rituel. On ne change pas les bonnes habitudes, c'est bien connut. Elle alla dans la salle de bain et se regarda dans le miroir. Non mais regarde toi.. T'es vraiment moche. Regarde tes cheveux, on dirait de la paille. Putain.. c'est vrai en plus. Faudrait que je me fasse un masque. J'ai la flemme.. Bon toute façon si je vais à la plage il faudra que je m'en fasse un ce soir donc ça peut attendre. Ouais voila.. Elle sourit et alla prendre sa douche. Elle sortit et enfila une serviette autour d'elle et se dirigea vers sa chambre jusqu'à son armoire. C'est là que les choses sérieuses commençaient. Qu'est-ce qu'elle allait se mettre. Elle soupira et chercha pendant plusieurs minutes et finit par enfila un bikini rouge et blanc (si elle trouvait le moyen de se baigner), un jeans un peu trop serré, des talons noirs qu'elle avait toujours l'habitude de mettre, elle étaient terriblement à l'aise dedans contrairement aux autres, avec un débardeur légèrement trop grand et une veste en cuir. Elle repassa devant le miroir et se maquilla. Juste le nécessaire pour ne pas paraitre trop fatigué. 9:49. Elle prit ses clés et sortit de sa chambre, traversant les dortoirs de la confrérie et sortit. Elle alla sur le parking et entra dans sa voiture et mit la radio, tombant sur Young, Wild and Free de Wiz Khalifa et Snoop Dogg. Elle démarra et conduit jusqu'à la plage. Il ne faisait pas très beau mais elle espérait que cela s'améliore. Elle chantait alors sans gêne n'importe qu'elle musique qui passaient et dont elle connaissait les paroles, du moins ce qu'elle avait retenu. Il ne faut pas oublier. Artémis est une petite française qui n'a débarqué aux États-Unis que depuis 2 ans. Ca peut paraitre énorme mais à vrai dire, pas tant que ça alors elle a beau avoir énormément amélioré son anglais, et elle a beau maintenant le parler couramment, son petit accent français reste toujours présent.

Elle arriva à la plage, sortit de sa voiture et resta statique devant cette grande étendue d'eau. La plage était déserte et l'eau était paisible, calme. Elle se mit alors à sourire et enleva ses chaussures et marcha jusque sur le sable, sentant alors tout ces petits grains venir lui caresser la plante des pieds. Elle sentit alors une petite brise venir fouettez son visage, emportant avec lui le sable sur son passage. Elle se mit alors à marcher de manière aléatoire. C'était bien un de ses grands passe-temps. Marchant sans but précis, sans destination. "Je ne me demande pas où mènent les routes; c'est pour le trajet que je pars." Elle avançait au rythme des vagues qui s'échouaient sur cette belle plage qui regorgeait d'histoire. Elle avait été témoins d'histoire d'amour, de naissance, de rupture, d'accident, de nostalgie, de déprime, et un tas d'autres choses qu'on ne peut imaginer. Endroit à la fois magique et remplit de splendeur comme un lieu pleins de tristesse et de mélancolie. C'était à nous de donner le ton en mettant les pieds ici. C'était nous qui allions décider de ce que serait l'atmosphère. Tout dépendait de notre état d'esprit à la seconde où nos pieds se mélangeaient au sable. Artémis était devenu presque mélancolique. Nostalgique. Ce n'était pas de la tristesse, non, bien au contraire. C'était une sorte de joie inexplicable. Elle était venu pour la toute première fois ici quand elle avait emménagé en Californie. Elle s'était alors rendu compte en traversant cette plage pour la énième fois à quel point elle avait changé, elle avait murit et évolué. Elle en avait fait du chemin. Elle avait ses chaussures à la main et faisait des va et viens dans le vent avec, comme un balancier d'horloge qui faisait filer le temps sous ses yeux. A chaque seconde elle devenait différente. Elle avait littéralement changé de personnalité depuis qu'elle était arrivé ici et c'était vraiment ouverte aux autres, chose qu'elle ne faisait jamais. Elle a toujours été la fille sans personnalité qu'on laisse de côté et qui ne se bat pas pour faire partit d'un groupe. De nature solitaire, elle avait apprit à vivre comme ça et bien que maintenant les choses sont différentes, il lui arrive de vouloir vagabonder seule.

« Est-ce bien toi.. Artémis ? » Le visage baissé, elle ne comprit pas tout de suite, c'est quand elle se redressa qu'elle s'arrêta net. Elle le fixa. Longuement. Elle fronça les sourcils, essayant de retrouver où elle avait vu ce visage qui lui était familier. Elle se pinça les lèvres et elle comprit alors. Elle lâcha ses chaussures et courut vers lui pour lui sauter au cou. Elle en avait presque les larmes aux yeux tellement elle n'en revenait pas. Elle reposa ses pieds et sol et le bombarda de question de manière euphorique.

«Bon sang ! Qu'est-ce que tu fais là? Mais.. mon dieu.. t'as changé.. Je t'aurais jamais reconnu. Charlie.. non mais.. QU'EST-CE QUE TU FAIS LA? J'arrive même pas à y croire..»

Elle était alors submergée d'émotion, elle ne trouvait plus ses mots. Des tas de pensées se bousculaient sans qu'elle ne puisse les contrôler. Elle était totalement choquée. Elle lui sauta de nouveau cou et le serra aussi fort qu'elle le pouvait sans pouvoir expliquer pourquoi elle en avait tant besoin. C'était comme pour se rappeler ce qu'elle avait perdu il y a près de 3 ans. Tout avait changé pour eux, mais jamais l'attachement qu'elle lui portait. Il était.. son tout premier.
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MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C EmptyVen 16 Déc - 19:41

✿✿ Où sont passés toutes nos années ?
❥ artémis & charles-édouard


Elle. C’est un souvenir, un souvenir qui perdure encore aujourd’hui, là devant moi. Elle. De retour dans ma vie ? Je ne sais pas, c’est une question à laquelle je ne donne aucune réponse, car je ne veux pas la connaître, la réponse. Elle. Qui a une part si importante de ma vie dans sa tête, son corps, son esprit, et qui ne s’en doute pas. Elle, qui me rattache au passé, pour vivre le présent, et forger l’avenir. Elle. Je ne me serais jamais douté que, après toutes ces années, sur cette plage de sable fin, sous ce vent changeant et ces vagues malignes, qu’elle apparaitrait comme ça, après tant d’années. Cette part de ma vie dont je ne me souviens plus, dont je n’ai pas assez profité, elle en a fait partie, et pas qu’un peu, à l’époque où je n’étais pas ce que je suis. Que s’est-il bien passé dans ma vie pour que tout dérape aussi fort, je suis maudit. Mon regard se perd dans le sien, c’est belle et bien Artémis. Cette jolie rouge qui a réussi quand j’étais jeune à avoir mon attention et à l’acquérir, et à en faire à chaque fois sa propriété pour le temps d’un moment. Rapidement, je sentis son corps qu’avant je connaissais par cœur, collés au miens, ces bras entourant ma nuque, et son euphorie au travers de mes tympans. Je l’ai laissé faire et doucement mes bras se posèrent dans son dos, répondant doucement à l’étreinte, j’ai eu raison finalement, c’est bien Elle. Mon cœur tambourine contre sa poitrine, elle est bien là et l’espace d’une seconde, je me rappelle un de nos souvenirs, allongés l’un sur l’autre, sur la plage, en France. Loin de tous les problèmes de la vie, à une époque où romance s’accordait avec amour, au moment où sexe avait une place importante chez les gens. Au moment où ma mère était encore là, ou j’étais encore moi. Maintenant je me cherche, tout en faisant semblant de ne pas avoir changé, du moins, d’être devenu meilleur que ce que j’ai été l’an passé. Je reviens doucement à moi lorsqu’elle me parle, elle m’a lâché le cou mais est toujours aussi proche de moi, les souvenirs reviennent, mon regard plonge dans le sien, elle est encore plus belle qu’avant. Je l’écoute d’une oreille distraite, mais retient le tout, pour une réponse adéquate. Ce que je faisais là, je pense que ça doit être la même chose qu’elle, en tout cas, je ne me fis pas attendre pour répondre, mes mains toujours dans son dos, je ne remarque même pas que je garde cette étreinte, tel un enfant à qui l’on vient de rendre sa maman, entre autre, un morceau de sa vie disparu, qui revenait comme par magie, sur cette plage de sable fin « Je.. Content de te revoir aussi. Ça fait si longtemps.. je n’en crois pas mes yeux. Je suis étudiant à Berkeley.. toi aussi non ? » Avec le temps, j’ai compris que beaucoup de jeunes que je croise sont des étudiants de Berkeley, rares sont les autres qui travaillent à part des professeurs. On n’a pas vraiment le temps pour connaitre les gens en-dehors de la faculté, c’est deux mondes différents à croire. Je ne peux quitter son regard qui m’envoute, cette fille qui a su faire naitre le sourire en moi quand tout allait mal, elle qui rythmait mes vacances et me faisait me sentir bien, elle avec qui j’ai donné de la romance à mes vacances, Artémis. Sans prévenir je la serre dans mes bras, un peu plus et de nouveau, elle m’a manqué et je ne peux le traduire qu’avec cette étreinte. Ce souvenir de mon passé qui me rappelle quel personne j’ai été et le bonheur que je ressentais à cette époque, tout ce que j’avais enfoui en moi me ressortait et je ne peux le contenir. Finalement, au bout de deux minutes je la lâche et je reprends la parole pour lui expliquer simplement « Désolé.. c’est juste que te revoir.. ici, après tout ce temps, les souvenirs me sont remontés tout était si bien à l’époque. – Je finis vaguement avant de reprendre – Et toi, comment vas-tu ? Ca va faire quoi ? 7 ans ? Ou moins ? Je ne sais plus.. . » Depuis la mort de ma mère, et Berkeley, j’ai un peu perdu toute notion de temps, j’avoue que je crois que la dernière fois que l’on s’est vu, fut à mes 17 ans, avant que ma mère ne meurt quelques mois après. Aujourd’hui, j’ai reconstruit mon chez moi ici, sans qu’il ne puisse réellement être le mien, il n’est qu’un passage de ma vie ici, pendant un laps de temps indéfini mais qui a obligatoirement une fin, tel est la vie. Un début, une fin. Et Artémis et moi, ça ne faisait que recommencer, ou du moins, nos retrouvailles après une longue séparation. Tant de souvenirs. Autant de choses à raconter qu’a été cette séparation, des deux côtés je suppose. Je me souviens que nos parents s’aimaient bien à cette époque, c’était ce qu’il y avait de beau entre nous, que tout soit parfait entre nous et entre eux, étions-nous amoureux à cette époque ? Je ne sais pas, je n’ai jamais rien compris à l’amour avant de venir ici, alors autant commencer à comprendre maintenant, reprendre là où on avait tout laissé.. ?!

905 mots : 9 Points


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MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C EmptyVen 16 Déc - 19:48

A l'instant où il posa ses mains sur son corps elle se souvenu de tout ces instants passés à ses côtés, cette sensation qu'elle avait d'être en sécurité quand elle était avec lui. Elle se souvenait à quel point c'était bon de faire partie de sa vie et à l'époque elle aurait donné tout l'or du monde pour simplement être entre ses bras. Il avait cette capacité de la rassurer rien que par sa présence. Des mots étaient inutiles, pour elle, le plus important était d'être près de cet être qui était autrefois bien trop important et qu'elle a finit par laisser partir un peu comme le reste. Il la rattachait à une époque où tout était parfait, où tout semblait simple, et quand elle avait quitté ce petit paradis, elle avait laissé derrière elle ses rêves de gamines et ses agissements puérils pour entrer dans la cours des grands et faire face à la réalité qui faisait mal. A chaque moment où elle était avec Charles-Edouard, elle se sentait alors à part, comme coupé du monde, comme si tout autour d'elle se dessinaient des murs où les fatalités de la vie étaient refoulés. Elle se sentait différente et elle l'était. Plus douce, plus simple, plus naturelle, plus elle même, il la faisait vivre et la rendait heureuse. Il était comme un second souffle, une sorte de break dans une vie où il est difficile de ne pas marcher à cent à l'heure. Elle avait apprit à prendre son temps et à apprécier des choses qu'elle ne connaissait pas auparavant. Elle l'avait rencontré sur une plage, comme celle ci, ils avaient discutés se trouvant des points communs, trouvant chez l'un un quelque chose que les autres n'avaient pas. Cela dura pendant un long moment. Se courant après sans réellement vouloir être clair sur le sujet, il faut croire que quand le destin décide de réunir deux êtres, il fait son maximum pour que ça marche et un soir, la magie opéra. Un été passa et au moment de se quitter, les cœurs se serrèrent et une promesse se créa. L'année passait et au moment de leurs retrouvailles, ce quelque chose qu'ils avaient laissés de côté reprenait le dessus et tout reprenait là où ils l'avaient laissé avant de se séparer. C'était mécanique et la vie suivait son cours, et cette histoire se répétait inlassablement chaque année. C'était court, c'était simple, c'était beau et ça leurs suffisait. Il n'y avait jamais eu d'ambiguïté et les règles s'étaient mises en place automatiquement, comme si personne ne se devait quelque chose mais tout les deux savaient que si ce cycle venait à se briser, alors leurs vies en auraient été chamboulé et c'est ce qui arriva. Le moral d'Artémis en prit un coup mais elle fut comme obligé de stopper tout ça et l'éloigner de sa vie semblait indispensable. Il lui rappelait tout ce bonheur qu'elle n'aurait plus jamais après la mort de sa mère et quand celle ci était décédée, elle avait décidé de dire au revoir à tout ce qui la rattachait à ce passé et il en faisait partit, ainsi que cette ancienne femme pleine de vie. Elle se souvenu de tout ça au simple contacte de ses mains dans son dos, et par automatisme, quand il resserra cette étreinte, elle ne put s'empêcher de faire de même, gardant prisonnier ce cou dont elle se souvenait de l'odeur et y glissa son visage pour l'humer pour la première fois depuis un long moment. Elle finit par le relâcher, les yeux fermés, essayant de se souvenir de tout ce qu'ils avaient partagés. Elle ouvrit les yeux, plongeant son regard dans le sien et en un simple sourire se délivra de cette nostalgie qui c'était installé dans un coin de sa tête. Elle fit un pas en arrière pour mettre une distance, ne s'accordant pas le droit de profiter de lui après ce qu'elle avait fait et elle était tout aussi troublée et ne voulait pas amplifier les choses en restant davantage contre lui. Elle lui sourit et croisa les bras sur sa poitrine comme pour se protéger de la respiration violente de la plage. Elle souffla et accentua son sourire.

«Ouais, je.. Tu.. tu es à Berkeley? Je.. je ne t'y ai jamais vu. Tu viens d'arriver? Je.. pfouh. Woua, j'ai du mal à parler.. Je suis trop.. enfin.. ouais bon.. Ahah, je ne m'attendais pas à te voir.» Elle se mit alors à rire, se grattant la tempe en se rendant compte qu'elle passait pour une de ces filles dans les films qu'elle déteste en les voyant agirent de façon aussi niaise. Elle souffla et tenta de se calmer intérieurement et de faire taire toutes ces voix dans sa tête qui criaient. Elle lui sourit de nouveau et mit ses mains dans les poches de sa veste. «Ouais.. je vois que tu aimes toujours autant faire dans l'exagération.. Ca a fait 2 ans cet été.» Et ça m'a semblé être une éternité la première année. Mais elle s'était bien gardé de le dire. Elle se contenta de sourire et c'est alors qu'un silence s'installa, seul un sourire habitait ses lèvres qui avaient cessés de bouger. Elle se mit à repenser à cette première fois. C'était la première fois qu'un homme posait ses mains sur elle et elle ne pouvait s'empêcher d'y réfléchir. Après tout, si tout avait dérapé, elle s'en serait tout de même souvenu toute sa vie et pourtant elle avait eu la chance de renouveler cette magnifique nuit plusieurs fois au cours des étés qu'elle passait près de Charles. Elle se rappelait alors de tout ce bonheur qu'il avait réussit à lui apporter. Et si il en était capable encore aujourd'hui? Était-il resté le même? Celui qui avait fait battre son cœur à la chamade au rythme de baisers inoubliables.. Je sens mon cœur s'emballer. Ca ne me ressemble pas. Je dois faire le point avec moi même. Je me sens partir en vrille, calme toi ma belle, le temps a passé. Vous avez changé et plus rien n'est comme avant. Rappelle toi que tu l'as abandonné. Tu n'as pas le droit de ressentir tout ça. Ses sentiments se déchainaient et elle était entrain de faire face à la dur réalité. Tous ses sentiments remontait à la surface, des sentiments qu'elle croyait mort depuis plusieurs mois. Elle se mit alors à trembler, le froid saisissant chaque parcelles de son corps. Un mélange d'adrénaline et de cette impression glaciale, elle tentait de faire taire toutes ces émotions qui remplissaient ses veines. Son corps réagissait à chacun de ses gestes. Elle recula d'un pas à nouveau, tentant de cacher tout ce qu'elle n'arrivait pas à faire taire. Elle baissa la tête, souriant un peu plus à chaque secondes et hocha la tête comme pour l'inviter à marcher à côté d'elle, autant physiquement que dans le temps pour revenir en arrière et revenir à ce qu'ils étaient pour revivre au moins une fois tout ce qu'elle avait perdu en prenant la décision qui bouleversa sa vie. Elle se mit alors à avancer, un pas après l'autre de manière aléatoire comme elle l'avait toujours fait et il avait été pendant un long moment ce compagnon qui la suivait malgré sa folie et il était aussi celui qui la remettait toujours dans le droit chemin. Continuerait-il a le faire?

Elle se retourna, continuant de marcher à reculons et c'était sa manière à elle de remonter le temps, marcher en arrière aurait pu signifier cette envie de revenir à cette époque à présent partit. Un passé qui vivait dans un coin de sa mémoire et qu'elle pouvait faire jouer quand bon lui semblait juste en y repensant. Elle lui souriait inlassablement et elle lui tendit la main comme une enfant qui avait besoin d'être guidé. Se stoppant net, patiemment, elle attendait qu'il lui prenne. «Viens.»
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MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C EmptyDim 18 Déc - 22:45

✿✿ Ton regard dans le mien, me rappelle des temps anciens.
❥ artémis & charles-édouard


Le même bruit de vagues, les mêmes personnes, mais pas le même temps, et plus les mêmes personnalités. La fatalité est là : nous avons changés. Et pourtant, lorsque nous plongeons le regard de l’un dans l’autre, nous retrouvions les moments perdus de nos étés endiablés, ou rien ne pouvait nous être arrachés, ou le bonheur ne faisait que peupler nos journées, et quelques disputes venir égailler la vie de deux jeunes adolescents qui découvraient l’amour, le sexe et la fusion de cette perfection. Le souvenir me submergea, il remplit ma tête et obstrua ma vision actuel, je ne suis collé à Artémis en ce moment même, je suis allongée sur le sable, sur une plage Corse, dans un coin tranquille, dans la crique. Une crique qu’Artémis et Moi aimions beaucoup, c’est là que nous avons eu notre premier baisé ensemble, et surtout la première fois de la demoiselle. Je lui avais tout dit, toute la vérité sur moi, tout ce que je cachais aux autres, les malaises de ma vie, et elle me confiait les siens. Ce jour-là n’a pas été comme les autres, c’est la première fois que nous étions officiellement ensemble en plein mois de Juillet, le jeu que nous avions ne m’avait pas suffi, et la voir se faire draguer par d’autres mecs m’insupportaient alors je n’ai pas eu le choix. Le contrecoup de ce couple fut la naissance de sentiments forts pour elle, et donc en ce jour, nous nous retrouvions encore ici, l’un contre l’autre, allongé près de l’eau, silencieux comme jamais, seul le bruit de nos lèvres l’une contre l’autre, de nos baisers langoureux, de nos souffles parfois essoufflés à force de s’embrasser et du bruit de la vague qui s’échoue contre la plage qui se mêle à nous. C’est d’une simplicité, et pourtant, c’est ce qui nous rend heureux, elle et moi, l’attachement que nous avions l’un pour l’autre, l’amour naissant qui nous insufflés des manières qui nous rendaient irrésistibles l’un pour l’autre, c’est les préfaces d’un couple qui restait. Des petits gestes mignons, regardé l’autre dormir, dessiner avec son doigt sur le corps de l’autre dans des caresses anodines ou coquines. La libido élevée, un amour inavoué et pourtant présent. Et pourtant, lorsque nous nous déclarions notre flamme en cette fin de mois de Juillet, c’est comme si tout recommencé, avec une autre intensité, si tout est pareil, mais que l’on ressent encore plus fort, cet amour pour elle que je le ressentais, je lui ai avoué en même temps qu’elle, même si j’ai été pris de frayeur, car le premier amour, c’est celui qui est censé faire le plus mal. Notre amour n’était pas réellement continuel sur du long terme, mais à chaque été nous nous retrouvions, jusqu’à dernier été. Cet amour de vacances que je retrouvais à chaque été, je ne le revis plus, pour une raison qu’encore aujourd’hui j’ignore, et cet été là, je changeais radicalement. Sans le savoir elle me brisa, m’abandonna alors que mon cœur venait de perdre ma mère, j’étais seul et je le resterais, m’enfermant dans la solitude, j’amenais autour de moi des personnes qui eurent un délire que je m’appropriais : la connardattitude. Manipulant, jouant jusqu’à briser les cœurs et faire perdre la tête, je jouais, et aujourd’hui, je nous retrouvais. Une certaine rancune se sentait au fond de moi, mais je la fis taire pour le moment, la laissant sous le poids des sentiments de joies qui m’assaillaient de part et d’autres. Elle avait changé, physiquement parlant, les formes qu’elle a ont encore pris de l’ampleur et elle me plaît toujours autant. Son sourire répond au mien, nous avons tellement changés. J’ai changé, elle aussi.. ? J’aimerais le savoir, la curiosité s’empare de moi, alors que doucement, nous nous séparons l’un dans l’autre, à contrecœur pourtant, l’étreinte que nous avons, je l’a veux encore. Et pourtant, je ne peux pas, il ne faut pas abuser des bonnes choses, alors je reprends là où l’on a arrêté, et pourtant ça n’est pas la même chose.

« Oui, je suis à Berkeley, depuis bientôt 1 an et demie.. . C’est bien normal de ne pas s’y croiser, il y a tellement d’étudiants et ça fait tellement de temps que l’on ne s’est pas vu, tu as bien grandie à ce que je vois –gratifiais-je d’un geste de la main en montrant son corps – Oh, tellement peu ? Je pensais tellement plus.. . En tout cas, tu m’as manquée Arté’. » Finis-je par dire dans la plus grande sincérité, un mince sourire charmeur, mais le regard en dit long, je la dévore presque avec celui-ci. Cependant, il me faut me calmer, je ne dois pas perdre mon calme, je ne dois pas pâlir devant ce souvenir d’un passé qui n’existera plus. Pourquoi alors ? Pourquoi mon cœur bat il à la chamade sous les habits et le manteau que je porte, pourquoi est-ce ainsi ? Pourquoi mes sentiments se chevauchent ? Pourquoi ?! Je la hais de m’avoir abandonné, et pourtant je suis si heureux de me retrouver, sur une plage comme nous en avions l’habitude, et pourtant rien n’est prévu, alors, est-ce un signe ? Je ne dis rien, mais mes pensées se bousculent, je ne sais réellement pas quoi faire, quoi dire, j’ai tellement envie d’en dire, et je ne peux pas, je ne sais quoi choisir, alors je me tais, et je la regarde. A un pas de moi et pourtant elle semble si loin, la complicité d’autrefois semble perdue, les regards complices que nous nous échangions et qui servait à savoir si tout allait bien ne se discerner plus, ou étaient cachés, lorsque je vois son visage se baisser vers le sable, éviter le mien, je comprends enfin. Est-ce si réellement dur à admettre ? Elle et moi avons changés, c’est indéniable, et pourtant, j’aimerais tellement remonter à ce temps où elle et moi n’étions toujours que l’un contre l’autre, à s’aimer, à s’embrasser. Il n’y avait rien de plus important que nous deux à cette époque, et à chaque été, jusqu’à que nous nous revoyons plus, pourquoi ? Je lui demanderais sans doute, plus tard. Alors qu’elle amorce une marche, doucement je la vois marcher à reculons, doucement alors j’amorce un premier pas puis un second, mon regard dans le sien je ne veux pas bouger, mais mécaniquement et irrésistiblement je suis attiré vers elle, ce tambourinement que je ressens dans mon cœur, cette mélodie qu’il réussit à faire battre et me faire vivre, c’est la nôtre. Juste à nous deux, elle et moi. Alors elle me dit de venir, de prendre sa main, mon cœur bat encore plus vite et je ne contrôle plus mes mouvements, ma seule envie c’est elle. Mon cœur bat de plus en plus vite, mon regard se fige dans le sien et alors que ma main retrouve le contact de la sienne, au lieu de la prendre et de marcher près d’elle, je la tire contre moi, et la garde tout contre moi. Un sourire mielleux sur le visage, mon cœur ne s’arrêta pas.

Je l’ai donc tiré avec force vers moi. Son corps se retrouve collée au mien, son visage proche du mien, je sens sa respiration se mêlaient à la mienne, mon regard est plongé dans le sien, cette attirance flagrante je ne peux la nier, je ne peux la combattre, c’est là où j’ai simplement envie d’être depuis un moment, de retrouver le réconfort que j’avais lorsque j’étais dans ses bras, lorsque l’on se foutait de tout et que l’on pensait qu’à nous. Je pose délicatement ma main sur sa joue, mon pouce caressant celle-ci, mon regard frôle le sien, mon nez suis le mouvement et se frotte au sien, un léger sourire répond au sien, qui est surpris et s’attend au pire, mais je ne fais rien, pour l’instant. Doucement j’ouvre ma bouche, et mes lèvres frôlent les siennes avant que je n’amorce un minime léger de recul pour celle-ci, évitant la tentation, je pris alors une nouvelle fois la parole pour enfin dire ce qu’il se passe « Tu n’es pas revenu cet été là. – Dis-je alors doucement, dans un murmure audible par elle et le vent.– Je t’ai attendu, j’avais besoin de toi mais.. tu n’étais pas là. – Je lui en voulais, mais le ton n’était pas à la rancune – Tu le sens ? Mon cœur. Il bat, et je ne comprends toujours pas, et j’aimerais bien savoir, mais il y a une chose que je veux faire, et j’espère que tu ne m’en voudras pas. » Je ne quitte pas son regard, prisonnier dedans, j’assume d’y être accroché. J’ai cette envie folle de poser mes lèvres sur les siennes, mais je ne dois pas, je ne peux pas le faire, ça serait comme reprendre ce que l’on avait laissé, mais rien n’est pareil, alors je ne peux pas même si j’en meurs d’envie, je veux retrouver ce paradis d’amour que nous avions perdus, pour m’y rattacher, m’y retrouver tel que j’étais avant que tout ne change à jamais, avant que je ne devienne celui que tout le monde haï. Celui qui est perdu et qui ne recherche plus ça, elle fait partie de mon passé que j’ai voulu oublié, d’une part en moi qui a sommeillé et qui aujourd’hui revis, de plein fouet elle ne me laisse aucun choix, imposant son jugement et ses choix, je me dois de l’embrasser, il en va de ma survie, elle est mon souffle de vie. Mes lèvres rejoignent les siennes dans un baiser qui se voit simple, et rapidement, ma main attrape tendrement sa nuque pour coller un peu plus son corps au mien, ces lèvres aux miennes alors que nos langues se rejoignent. Mon corps est contre le sien, ma langue cherche encore la sienne, me rappelant un jour, le jour où elle me dit les trois mots qu’un couple s’échange, mais l’on n’avait jamais cru que chaque été nous nous reverrions, que chaque fois nous recommencerions, et que nous en souffrions jamais, jusqu’à qu’elle ne vienne plus. Ce jour-là fut magique pour moi, et même si au début j’avais répondu que je l’aimais aussi, même si c’était plus pour palier au malaise crée par mon silence, je l’avais dit et les sentiments sont venus ensuite le confirmer lorsque nous avons fait la première fois l’amour le jour d’après. Notre première fois fut forte, et endiablée. Même si c’était sa première fois à elle et pas à moi, je le faisais avec amour pour la première fois, et cette première fois sans l’être vraiment, je m’en souvenais au contact de ces lèvres, comme un premier baiser, bien des années après, reprendre là où nous avons commencé, mais nous ne pouvons pas, et ça je le sais, mais je ne pouvais combattre ce qui au plus profond de mon cœur gronde, cette envie de l’embrasser, de la retrouver. Les ravages du temps ont cependant tout fait pour nous séparer, peut-être qu’il n’est pas trop tard. Peut-être qu’il n’est pas trop tard. Mais est-ce réellement possible ? Puis-je encore croire cette jolie rouge que j’embrasse. Avec force je quitte ces lèvres et je la regarde dans les yeux, aussi profondément que lorsque nous étions seule dans cette crique, loin de tout. Je n’ai pas d’amour pour elle, juste un souvenir qui vit en moi, essayant de se rattacher à ce monde, un monde où nous deux avons grandis, sans se voir, à essayer de s’oublier et de se détacher, de vivre cette souffrance que nous avons pareillement endurés sans le savoir, que tout deux avions perdus les êtres chers que nous aimons le plus, et que nous nous sommes perdus dû à cette perte. Ironique situation dans laquelle nous nous trouvons, et cela, je ne demande qu’à le savoir, qu’à savoir ces causes. Nous sommes l’un contre l’autre, à se regarder alors que je l’ai embrassé. Que s’est-il passé au plus profond de nous ? Le monde dans lequel nous est familier, et pourtant, il est démodé. Cette tentative est désespéré, pour rattacher ce monde démodé, à celui dans lequel je vois notre avancé. Trop de temps à passer, et pourtant au plus profond de moi, je veux croire que ce monde se rattache à celui-là.

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Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Empty
MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C EmptyLun 19 Déc - 19:57



Want you to make me feel like I'm the only girl in the world, like I'm the only one that you'll ever love, like I'm the only one who knows your heart. The only girl in the world... Like I'm the only one that's in command cause I'm the only one who understands how to make you feel like a man.

L’amour fait des dégâts. Il en fait tellement que certaines personnes se résignent et n’osent plus vouloir faire partie de ce tourbillon infernal. Elle se renferme sur elle-même et reste autour de cette spirale déséquilibré. On aime tellement les gens qu’on aime que ça finit par faire mal, c’est bien connut. L’amour c’est beau, c’est une sorte d’assurance, on sait qu’il y aura toujours quelqu’un derrière nous mais il faut savoir que rien ne dur, tout est éphémère.
Le temps avait fait son effet. Ils avaient changé et rien ne pouvait changer ça. Elle était devenue une de ces jeunes femmes pleines d’assurance et qui vivaient sans avoir besoin d’un homme près d’elle. Et lui qu’était-il devenu ? Cela faisait si longtemps. Artémis était différente à présent et cette jeune adolescente avait disparu en même temps que le reste, mais une chose était resté : ses souvenirs. Elle s’y accrochait fermement ne pouvant leurs dire adieu. Elle savait trop bien à quel point ça faisait mal de dire au revoir aux choses qu’elles aiment et elle n’avait pu se résoudre à les laisser s’en aller avec le reste. Elle y avait longtemps repensé. A lui, son premier amour. On dit que le premier amour est celui dont on se souvient le mieux et surement, le plus beau, et c’était le cas. Elle se souvenait de lui comme si ils ne s’étaient jamais quittés. Elle reconnaissait chacun de ses traits de visages, un visage qui s’était tout de même durcit. Elle le sentait changé et les expressions sur son visage n’était plus les mêmes. Elle se perdait à chercher quelque chose chez lui qui pourrait la ramener l’époque où personne ne connait mais tout ça semblait définitivement partit. Elle sentait une terrible froideur dans ses gestes et ses expressions et pourtant elle continuait de croire que si elle regardait au plus profond de son regard, elle y trouverait un amour indicible, celui qu’ils partageaient il y a quelques années. Était-elle amoureuse ? Elle était inconditionnellement et irrévocablement amoureuse de lui et elle lui avait montré en lui offrant ce qu’elle avait de plus cher à cette époque. Ils avaient partagé un moment inoubliable et encore aujourd’hui elle ressentait de profonds frissons en y repensant. Elle sentait de nouveau ses mains parcourir chaque parcelle de son corps, elle ressentait ses baisers sur sa peau, elle se souvenait de ce regard qui en disait bien plus qu’il ne pouvait le faire lui-même. Elle savait très bien qu’il n’était pas le genre de garçon à dévoiler ses sentiments et elle n’a jamais su si il était sincère il ne lui avait jamais prouvé mais elle avait vu dans son regard une chose qu’elle ne connaissait pas cette fameuse nuit et elle en avait conclu que ses sentiments étaient réciproque. Elle ne s’était jamais sentit aussi heureuse que dans ses bras et elle savait qu’elle devait en profiter. Elle savait que leur aventure d’adolescent ne durerait pas éternellement et qu’un jour la réalité les rattraperait et qu’il fallait qu’elle en profite jusqu’à la fin. Elle le faisait et ne se privait plus de rien, savourant chaque instant passé près de lui. Elle fut bien vite mise à terre par la vie. Elle venait de lui porter un coup au cœur et l’avait jeté au sol comme une mal propre, la ruant de coup encore et encore, ne lui laissant pas la possibilité de se relever. Elle fut contrainte de dire adieu à son passé et par la même occasion, celui qu’elle avait tant aimé, sans aucunes explications, rien. Elle avait hésité à lui écrire une lettre, lui expliquant la situation, mais était-ce nécessaire ? Il n’y a rien de plus cruel que des adieux. Elle ne s’en sentait pas capable, elle n’avait pas la force de lui dire au revoir, elle préférait encore qu’il la déteste plutôt que de lui accorder encore de son amour. Elle était morte de l’intérieur et ses sentiments à cette époque n’étaient plus assez forts pour qu’elle puisse combattre pour sauver cette relation. Elle passait pour une fille cruelle et sans cœur, et c’était presque ça car à la minute où elle apprit que sa mère n’était plus de ce monde, son cour explosa en millier de morceaux, sa gorge se serra et elle fut alors détruite à jamais et elle n’a jamais su combien de temps mettrait la guérison et encore aujourd’hui elle ne se sent pas capable de dire qu’elle va bien car au fond, elle ressent toujours ce manque constant, un manque qui ne demande qu’à être comblé alors que personne n’est assez bien à ses yeux pour en être capable. Elle avait donc fuit cette incapacité et était devenu une de ces filles sentimentalement instable, couchant avec des types pour combler un vide, en vain. Elle jouait au jeu de l’amour à sens unique et ce n’était jamais elle qui se faisait avoir. Elle s’arrangeait toujours pour faire souffrir l’autre. C’est cruel, mais elle tenta de ressentir quelque chose, quelque chose qui était mort, qui avait pourrit, son cœur n battait pas, elle ne vivait plus, elle survivait.

Elle frissonna de tout son être quand il lui dit qu’elle lui avait manqué et ses mots étaient devenu des armes, un pieu que l’on plante en pleins milieu de son cœur et elle le sentit de nouveau, ce malaise qu’elle avait réussi à faire taire. A chacun de ses mains, elle sentait sa gorge se nouer, ses muscles se raidirent et elle ne se sentait même plus capable de parler. Elle ne répondait rien, elle lui tendait simplement une main tremblante, une main qui ne demandait qu’à être saisit. Son corps était tout engourdit, son bras tendu tenait à peine droit ans le vide et ses lèvres frémissait. La froideur des lieux et l’intensité des sentiments du passé qui refaisait surface la glaçaient sur place. Elle sentit alors une douce chaleur sur sa peau, un contact chaleureux qu’elle avait perdu l’habitude d’avoir et en quelques secondes, ce fut tout son corps qui fut parcouru d’une agréable température et de nouveau son cœur se serra, et sa gorge si serré qu’elle en eu la respiration coupé. Elle se retrouvait collée à lui, le visage plus proche que jamais et machinalement, sa main vint s’agripper à ses hanches, tandis que l’autre vint se poser sur son bras pour ne pas perdre l’équilibre. Le voilà, elle était là, cette lueur qu’elle pensait perdue, celle qui se trouve au plus profond de son regard. Ses yeux, elle les avaient regarder si souvent, ses mains avait parcouru ses hanches plus d’une centaine de fois et son souffle qu’elle sentait, caressait ses lèvres comme avant et pourtant, elle ressentait tout ça comme quelque chose de nouveau, de neuf, une sorte d’impression de jamais vu, comme si elle ressentait toute ces choses pour la première fois. Elle mordit sa lèvre pour calmer ses tremblements qu’elle n’arrivait pas à faire cesser et chaque mot lui transperçait le cœur et lui faisait mal. Elle souffrait de voir à quel point elle avait été un monstre. Ses yeux étaient submergés de larmes. Elle tentait de faire cesser sa prise de conscience, mais elle pensait, encore et encore, repensait et se souvenait de tout ce qu’ils avaient partagés et vit qu’elle avait tout gâché en prenant une décision capitale pour ce qu’ils étaient. Elle sentait ses jambes s’affaiblir, et son corps qui était tout raide commençait peu à peu à ne plus tenir droit. Elle ouvrait la bouche pour tenter de lui répondre mais rien ne sortait. Elle était comme figé sur place et il enchainait les phrases, elle ressentait au plus profond d’elle un assaut de sentiments indicible, des sentiments qu’elle croyait passer, mais est-ce que l’amour passe vraiment quand il n’a jamais réellement été arrêté ? Après tout, leur histoire ne s’était jamais terminée, elle avait été interrompue, certes, et avait été mise de côté, mais jamais les sentiments qu’elle lui portait n’avait été balayés. Elle serra d’avantage ses vêtements pour ne pas prendre le risque de complètement s’écrouler sous le poids de ses mots qu’il lançait en masse. Ce poids, elle arrivait de moins en moins à le supporter et elle en souffrait profondément et cette fille qui avait toujours réussit à cacher ses sentiment jusque-là fut rattraper par l’adolescente fragile qu’elle était autrefois. Elle avait les larmes aux yeux, ceux-ci se figeaient dans les siens et elle l’écoutait sans pouvoir réagir.

Ses mains se resserrèrent au contact de ses lèvres sur les siennes. Il venait de celer un amour emporté par le temps avec un baiser qui semblait ne ressembler à aucun autre. Était-ce dû au faite qu’ils avaient changé ? Ou peut-être parce que le temps avait passé, ou peut-être était-ce parce que les sentiments d’autrefois était définitivement effacés. Et machinalement, comme une douce habitude jamais perdu, elle retira sa main de son bras et agrippa sa veste pour se resserrer d’avantage. Elle sentit son cœur s’emballer et lui qui avait refusé de ressentir quoi que ce soit, il se mit à éprouver des sentiments nouveaux, nouveaux depuis des années. Elle avait cette douce chaleur qui parcourait son corps tout entier et pourtant, elle savait qu’elle devait apprécier tout ça car ce n’était qu’éphémère et après tout, ils ne ressentaient plus rien l’un pour l’autre mais c’est comme si ce bien être qui l’habitait était toujours présent quand elle était contre Charles-Edouard. Il finit par se séparer d’elle de nouveau et leurs regards se capturèrent et ne se quittèrent plus. Ses yeux refermaient une terrible détresse qu’elle n’aurait pu lui expliquer, qu’elle ne voulait pas surtout. Elle aurait voulu tout lui expliquer, tout lui dire, lui dire à quel point elle était désolée et comme elle s’en voulait, lui dire qu’elle en avait souffert et qu’il fallait lui pardonner mais tout restait bloqué au plus profond de son cœur. Mais s’il l’avait vraiment aimé, il aurait décelé un tas de chose dans ses yeux. Tu embrassais ma peau avec tant de délice, tant d'amour et de tendresse. Pour la première fois de ma vie je me sentais aimer, je vivais et je n'étais plus spectatrice de cette sale chienne de vie. J'étais si bien contre de toi, je me sentais si seule loin de toi. Ma vie se résumait en ton prénom. J'avais tout misé dans notre relation, j'y avais mis tous mes espoirs, tout mon amour et plus rien n'avait d'importance à part ton bonheur. La phrase "Être deux et se sentir un." avait pris tout son sens. Plus je t'aimais et moins j'étais sain d'esprit. Tu me rendais folle, folle de toi. Petit à petit je devenais dépendante de ta personne, de tes mots, de tes caresses, de tes baisers. Je devenais esclave de ton amour. Elle baissa le regard et fixa ses lèvres ne voulant qu’une chose : recommencer. Une sorte de poison qui vous fait à la fois vous sentir si bien que vous pourriez décoller de la terre mais qui vous saisit la gorge à chaque fois que vous n’y avez pas accès. Elle soupira et releva le visage vers lui et d’une voix tremblante, elle le relâcha sans pour autant s'écarter, son visage se baissa et son regard se posa dans le vague.

«Charles-Edouard.. je suis désolée. Je ne pouvais pas.. J’ai pas pu.. Je.. j’en étais pas capable.» Sa voix tremblait et elle était incapable de lui dire les raisons de tout ça. Elle n’arrivait pas à lui dire que sa mère était morte et qu’elle ne se sentait pas capable de faire face à tout ça et qu’elle avait besoin de prendre du recul. Comment lui dire qu’elle avait eu si peur qu’elle ne voulait plus tenté le diable et qu’elle s’empêchait d’aimer pour ne plus ressentir ce sentiment dévastateur qui nous prend quand on perd un être cher ? «T’as déjà eu peur de perdre quelqu’un que tu aimais plus que tout au point de vouloir en finir ?» Sentir ton cœur se serrer quand il n’est pas près de toi ? Avoir cette peur constante de te voir avec une autre fille l’été suivant ? Te voir te lasser de moi ? As-tu déjà eu tellement peur d’être rejeté que tu as préféré toi-même foutre tout en l’air pour te sauver toi-même ? Charles-Edouard, moi je l’ai ressentis et je le ressens encore aujourd’hui, alors ne m’en veux pas. Je t’en supplie. Il y avait bien plus de mots qui restaient enfermés dans sa tête tandis que le maigre nombre de ceux qui sortait n’étaient pas très reluisant. Elle plongea de nouveau son visage dans le sien et ses lèvres vinrent frôler de nouveau les siennes mais elle se retint, elle ne voulait pas prendre le risque de trop s’y habituer. Out était différent et même si elle avait voulu tout reprendre, il avait déjà sa vie et elle la sienne et cela ne l’étonnerait pas si il lui disait qu’il avait quelqu’un et qu’il était près à se fiancé. Elle savait que Charlie était le mari que toutes les femmes rêveraient d’avoir, et elle avait été trop stupide pour ne pas s’en rendre compte plus tôt. Il lui aura fallu plusieurs années pour le comprendre. Elle finit par lâcher prise et se recula de nouveau pour ne pas faire quelque chose qu’elle aurait regretté par la suite. Elle remit machinalement une mèche derrière sa tête et se mordit les lèvres. Elle releva la tête vers lui et un mince sourire se dessina sur ses lèvres. «J’ai voulu t’écrire mais je me suis dit que cela n’aurais servi à rien. J’allais t’appeler et te dire " Hey Charlie, ça va ? Ma mère est morte, je ne peux plus venir te voir, je tente de fuir mon passé."» Son cœur fit un long remake de la bombe atomique mélangé à tous les tirs qu’on a pu lancer depuis la création de la terre. Les larmes aux yeux, son visage se noircit et devint beaucoup plus dur. «Tu crois que j’ai choisis tout ça ? Non et toi tu.. Moi aussi j’avais besoin de toi mais j’avais pas la force de te demander d’être là. Je savais même pas si tu étais sincère avec moi.. Tu ne m’as appelé toi non plus je..» Elle fut submergé par les larmes, des violents sanglots s’emparaient de son corps et elle tomba au sol, impuissante devant cette déferlante de sentiments incontrôlable. C’est comme si il avait fait revenir tout son passé d’un coup, un passé qu’elle fuyait depuis la mort de sa mère et que celui-ci était revenu l’assommer, lui avait foncé dessus la laissant pour morte. Elle se mit alors à sangloter, tentant de ne verser aucunes larmes et elle était bien décidée à ne pas pleurer devant lui. Elle avait cette fâcheuse manie à remettre toute la faute sur les autres sachant pertinemment que tout était à cause d’elle et elle venait de recommencer. Elle était en totale détresse sentimentale devant lui alors qu’elle avait toujours fait preuve de force devant les autres, alors pourquoi devant lui, tout à coup elle se laissait aller ? Qu’avait-il de plus que les autres pour qu’elle redevienne une personne qu’elle s’était promis d’enterrer. On aurait pu la croire atteinte de trouble de bipolarité, mais elle savait très bien que cette réaction était due à sa présence. L’instable des sentiments avait fait son apparition.

Artémis ferma fermement les yeux et releva son visage à peine discernable avec la nuit qui était tombée. «J’ai jamais été capable de t’oublier et encore aujourd’hui, regarde dans quel état je me mets pour tes beaux yeux..»
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Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Empty
MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C EmptyJeu 22 Déc - 23:21

✿✿ Crois-tu que là-haut, nos mamans parie sur nous deux ?
❥ artémis & charles-édouard


Le temps reprend. C’est le temps du renouveau, d’un renouveau pour elle et moi. Là où tout s’est arrêté à repris lorsqu’un d’un légitime baiser, j’ai rallié passer et présent. Peut-être devrais-je regretter ce geste, peut-être que je n’aurais pas dû vu les problèmes personnels de nos vies, du moins, les miens, mais je ne le regrette même pas. Ce passé est révolue certes, mais y vivre encore un peu, se dire que l’on a partagé des moments que l’on n’aurait pas dû enfouir au fond de son âme pour ne plus s’en souvenir est bête, je l’ai été tellement de fois. Et je l’ai bien été durant ces deux ans ici, même si je trouve avoir beaucoup grandi, il me reste du chemin à faire pour réellement trouver ma propre voie au lieu de suivre celle que l’on me trace. Grandir est une chose, bien grandir en est une autre, alors il va falloir que je fasse mes propres choix, à commencer par aujourd’hui, par Artémis. Elle m’a rendu fou juste en la voyant, juste en me souvenant je suis devenu fou, excité, fébrile et je l’ai embrassé, maintenant je ne sais plus ce que j’ai, j’essaye tant bien que mal de m’analyser mais je n’arrive pas à me comprendre, je veux juste retrouver ce passé que nous avons raté, alors que nous aurions qui sait, pu avoir tellement d’autres destins plus favorables l’un envers l’autre, mais plutôt est-ce mieux ? Oui, elle m’aurait haï après la mort de ma mère, elle ne m’aurait pas reconnu et je l’aurais fait fuir, car en vacances j’assumais les sentiments que j’avais pour elle, mais devant mes potes de classes et ceux que j’avais laissés à la métropole, je ne sais pas. C’est une autre histoire qui ne mérite pas d’être compté tellement c’est faible un homme avec des sentiments. Mon regard ne quitte pas le sien, son corps est collé au mien, et l’étreinte que nous avons et totalement et irrémédiablement romantique, o pourrait croire à un couple qui vient de se retrouver bien des années après, et qui au lieu d’agir dans la plus grande des civilités, a agi sur les sentiments qu’ils ont eu l’un pour l’autre, et qu’ils ont sans doute toujours. Je ne pourrais le dire, là, de suite. La peur de comprendre ou de ne pas comprendre, d’avoir juste ou d’avoir faux dans un raisonnement ou un autre, mais l’amour n’a pas de raison comme on dit, alors on ne pouvait comprendre que par les preuves d’amours ? Ce baiser ? Que signifie-t-il alors ? Les retrouvailles ou une envie de recommencer de plus belles une histoire qui ne sait jamais terminée, qui s’est juste mis en pause. Je ne sais pas, et je ne pourrais le dire, donner une réponse à cette question c’est comme sceller cette journée avant qu’elle ne puisse avoir été vécu. Alors autant laisser le temps m’apporter cette réponse, au risque de me tromper, je sais déjà ce que je veux, du moins, je le savais, jusqu’à il y a un bon quart d’heure maintenant. Moi qui voulait tout simplement réfléchir et me sentir mieux, voilà que je l’étais, mais que mon cœur est assailli de tout sentiments en ce jour si important. Je ne faiblis pas, je reste fort, comme je l’ai été durant toutes ces années, même si par moment j’ai craqué, comme il y a un an, aujourd’hui je ne craquerais plus, même si c’est pour ma mère et qu’aujourd’hui elle est morte, si seulement nous savions l’un pour l’autre, j’avais hâte qu’elle me donne la raison de son départ que je puisse enfin lui pardonner. Au fond elle l’était déjà, c’était juste qu’elle ne pensait pas l’être et que je ne lui avais pas dit clairement. En même temps, je viens de lui dire que je lui ai voulu, sans vraiment le dire BREF ! Il va falloir que j’arrange la situation, car doucement, je ressens la détresse qu’elle a. D’abord dans son regard, puis doucement dans ces gestes, les frissons qu’elle a, les mimiques du visages, le détournement de regard, tout cela joue en sa défaveur et je reconnais les symptômes, même après des années. Je ne dis rien, je la regarde simplement, alors qu’elle quitte doucement le cocon de mes bras pour l’air frais de la plage et du sable froid sur le sol. Je la suis doucement, ce qui aurait pu être une marche anodine en presque couple se voit changer totalement, du tout au tout par juste un seul baiser. Un baiser qui remet tout en cause, qui balance raison et sentiments par-dessus tout. J’ai toujours été roma-dramatique, c’est sans doute pour ça que lorsque j’ai une fille et que les sentiments sont bien loin d’une amitié, qu’une note de drame se propage malgré moi dans l’histoire pour la rendre beaucoup plu attrayante et surtout pour donner une issue favorable ou défavorable à cette histoire, et pour l’instant je ne pense pas avoir à faire exprès des choses comme ça. Je n’ai pas cherché à avoir d’histoires depuis quelques mois, mais depuis la fin novembre je n’ai pas tenu mon abstinence. Ce baiser n’a fait que rallumé la flamme de la nostalgie et je ne sais que faire à présent, je ressens juste les souvenirs remontés peu à peu dans ma tête, toujours elle et moi, et le doux rire de ma mère, j’ai les larmes aux yeux qui monte, et je ne dis rien, je suis loin.

« FlashBack » C’était un été, le dernier été que je passe avec ma mère et le dernier été auquel j’ai vu Artémis. Il est 19 heures et Maman et moi sommes sur la véranda, à regarder le coucher du soleil tout en finissant de manger, elle m’a fait un gratin dauphinois avec la bonne sauce béchamel. Vous savez, un plan typiquement français et réputée être magnifique et si simple au fond. On regardait elle et moi le coucher du soleil, sans rien dire, dans le plus beau des silences, simplement bercés par le lointain bruit des vagues s’échouant sur la plage ou contre les rochers, j’étais contre ma mère et elle contre moi, une mère et son fils. « Charles, fiston, tu es amoureux d’Artémis ? » Je la regardais, surpris et me retourner vers elle, mes joues devinrent rouges tout en acquiesçant tel un enfant, puis prenant la parole « Je le crois bien ‘man.. . Quand je suis avec elle mon cœur il bat tellement vite, et on est tellement sur la même longueur d’onde. J’aimerais que cela ne s’arrête jamais. Mais tu crois qu’un jour on sera comme toi et papa ? » Dis-je d’une petite voix timide, je ne voulais pas parler de l’histoire de mon père et de ma mère, ma mère n’est pas heureuse avec lui, elle est heureuse de m’avoir, ça je le sais elle me l’a dit. Elle afficha un sourire mais je sais lire la tristesse derrière ce regard, mon père est un salop de la faire souffrir, et elle ne me répond pas. Elle se lève et va ranger la vaisselle, alors je me lève aussi et je l’aide. Puis nous allons nous asseoir sur le banc de la véranda, et elle me répond enfin « Tu es un bon garçon mon fils, et tant que je serais là tu seras bien éduqué et tu feras les bons choix, j’ai confiance en toi. Alors n’ai pas peur de vivre et ne te pose pas de questions pour le futur, vis le moment présent. Ton papa et moi, ce n’est pas le temps qui nous manque, c’est l’amour. Il n’est pas partagé maintenant. » Ma mère aime mon père, mais elle le haït aussi et je le lis dans son regard, cette mine renfrognée qu’elle prend. L’amour à sens unique, et si un jour l’amour d’été que j’ai avec elle disparaît, si un jour je ne l’ai plus, comment vais-je faire ? Prêcher le faux pour vivre mieux quitte à souffrir aussi ? C’est une possibilité, mais si jeune, je ne pense pas encore comme ça. « Flashback »

Alors qu’Artémis est là et qu’elle m’a dit des choses importantes, alors finalement, elle et moi avons connu la même souffrance ? Peut-être devrais-je dire quelque chose, bien sûr que je le dois au fond, alors doucement j’amorce un pas vers elle, après ces souvenirs, tout était tellement plus facile quand l’on ignorait en étant enfant, et maintenant nous avons traversé le voile de l’adolescence pour devenir des adultes, presque. Je dois à présent lui répondre, lui enlever les doutes qui parsème son esprit et partager ma douleur avec la sienne, et que nos sourires, que notre union ne soit que meilleure dans cette autre monde qui n’est plus le nôtre, mais nous deux nous le sommes encore, le temps d’une journée.. ou peut-être plus, tel est le mystère de la vie, alors doucement, je m’assois près d’elle, enlace sa taille de mon bras droit et la colle à moi, sa tête vint trouver mon épaule et la mienne son oreille, j’y chuchote alors « Je ne t’en veux pas, et je ne t’en voudrais jamais maintenant que je sais la raison, j’avais juste besoin d’en connaître la raison, c’est tout. Arrête de te faire du mal, et tu sais pourquoi j’avais besoin de toi ? J’ai perdu ma mère quelques mois après cet été ou tu n’es pas venu. Car l’été d’après je suis quand même venu quelques jours, et je ne t’ai pas trouvé, j’ai pensé que tu avais fait une croix sur moi et je n’ai pas cherché à te revoir, pas parce qu’à l’époque je t’en voulais, mais tout simplement que notre amour de vacances a peut-être fini.. je ne sais pas. – Dis-je évasif – Comment crois-tu que je t’ai reconnu ? Je ne t’ai jamais oublié non plus, même si j’ai essayé pour ne plus penser à toi, et dire que je ne suis plus le même qu’avant, je suppose que la mort de nos mères y est pour quelque chose. » Dis-je alors en resserrant mon étreinte contre elle, je pris son visage entre mes mains et d’un geste de mes deux pouces j’efface les larmes sur son visage et murmure tout près de ces lèvres « J’ai l’impression que tu n’es jamais parti, tu te rappelles quand tu étais jalouse et que l’on s’est disputé pour le manque de confiance, au début.. tu as pleuré de cette même manière et je ne veux pas revoir tes larmes, mais il est bon de les laisser couler. Mais si nous retrouver te rend triste je ne veux pas, ce sont des larmes de joies j’espère. » Dis-je en souriant, je veux de nouveau goûter à ces lèvres, mais je ne m’y donne pas le droit. Pas encore une fois, je pose délicatement mes lèvre sur sa joue et je la prends dans mes bras, posant ma tête dans le creux de son cou, mes lèvres sur sa peau sans bouger, tout simplement. Je ne lui baise pas le cou, je suis tout simplement là pour elle, alors doucement, au bout de quelques minutes, je nous sors de cette pose et je me lève, sa main dans la mienne, je la tire à moi et nous nous retrouvons encore une fois l’un contre l’autre, les années ont bien pu passer, j’ai toujours envie d’elle comme au premier moment, mon cœur ne fait qu’accélérer lorsque je croise son regard, e sien est différent des autres, je le connais par cœur et c’est bien cela qui me fait peur, me reconnaîtra-t-elle, elle ? Je ne sais pas, et je verrais. « Marchons un peu, comme avant. » Mais ce n’est pas comme avant, mais sur le temps d’une journée, ou bien plus, peut-être que tout changera, que tout redeviendra comme avant, malgré nos nouvelles différences, malgré le temps que nous avons loupé à vivre à deux, tout ça reprend aujourd’hui et sans plus tarder. Mon regard dans le sien j’amorce la marche, main dans la main, comme deux amoureux, mes doigts entremêlés au sien, tout redevient comme avant, je l’avais rêvé il fut un temps, tout redevient si parfait pendant un peu de temps, on a beaucoup de temps à rattraper et surtout de choses à se dire, à commencer par les choses qui nous tiennent les plus à cœurs. Mon regard ne quitte pas le sien, elle et moi sommes là, ici, ou rien n’a commencé, nous allons le crée de nouveau. Le temps passe, mais toi & moi ne trépassons pas, nous sommes là, là où le temps s’est arrêtée pour tout recommencer… .

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Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Empty
MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C EmptyDim 25 Déc - 23:20

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi et regarder les gens tant qu'y en a, te parler du bon temps qu'est mort ou qui reviendra en serrant dans ma main tes p'tits doigts. Et entendre ton rire qui lézarde les murs qui sait surtout guérir mes blessures. A remarcher sous la pluie cinq minutes avec toi et regarder la vie tant qu'y en a, te raconter la Terre en te bouffant des yeux, te parler de ta mère un p'tit peu. Entendre ton rire comme on entend la mer s'arrêter, repartir en arrière. A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi et regarder le soleil qui s'en va, te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou, te dire que les méchants c'est pas nous. Que si moi je suis barge ce n'est que de tes yeux car ils ont l'avantage d'être deux. Et entendre ton rire s'envoler aussi haut que s'envolent les cris des oiseaux.

Elle était à genoux devant lui, impuissante, et toute force l’avait abandonné la laissant sur le sol, en sanglot sans lui laisser la possibilité de se relever. Elle avait perdu l’usage de la parole et ses mains recouvraient son visage pour ne pas qu’il puisse admirer ce magnifique désastre qu’était devenu son visage. Elle pleurait maintenant sans pouvoir s’arrêter. Le peu de maquillage qu’elle portait avait découlé avec ses larmes sans laisser de trace comme un voleur dans la nuit. Elles avaient fait disparaitre le peu de chose qui pouvait encore la camoufler, la cacher, elle se trouvait au naturel et s’était mise à nue devant lui en lui dévoilant ce lourd passé qu’elle avait tant de mal à accepter. La seule chose qui aurait pu la calmer était ses bras car il avait été le seul, même après plusieurs mois à pouvoir sécher ses larmes et refermer ses plaies. Ce premier amour disparu. Les genoux engourdit, le cœur meurtri, elle n’était devenue qu’une pauvre faible devant un homme qui avait était passé à autre chose et elle comme une enfant à qui on avait confisqué un ours, un compagnon de route, elle s’accrochait tout en sachant qu’elle en souffrirait. Elle s’était faite à l’idée de ne plus jamais le revoir et entretenait secrètement avec elle-même une relation qu’elle imaginait dans sa tête à défaut de ne pouvoir le réaliser en vrai et maintenant qu’il était devant elle, il remettait un tas de choses en question. Il venait de créer à lui tout seul une déferlante de sentiments dans son cœur. Elle était comme piégé dans un corps qui ne répondait plus à ses demandes et était assaillit par un je ne sais quoi qui la mettait en vrac. Il vint alors s’assoir près d’elle et elle sentit alors la chaleur de son corps venir accompagner la sienne qui s’en était doucement allée. Elle sentit son bras venir enlacer ses hanches et dans un mécanisme hésitant, elle finit par poser sa tête sur son épaule. Y nicha son visage dans son cou, fermant calmement les yeux. Des sanglots parcouraient toujours ses membres mais tout ça semblait l’apaiser comme si être près de lui apportait à Artémis de la confiance qui la rassurait. Elle finit par s’assoir vraiment et ses bras vinrent enlacer son cou où elle avait trouvé refuge. Elle y ferma les yeux et se laisse tendrement bercer par le son de sa voix, écoutant son récit poignant qui ne faisait que les rapprocher car derrière une confusion certaine se cachait des sentiments semblables, et certains points de leurs passer ne faisait que se rapprocher d’avantage les liant un peu plus à chaque instant. C’était inexplicable mais il avait cette force, ce charisme indicible qui faisait qu’elle n’était plus la même à ses côtés. Peu à peu, elle comprenait à quel point il aurait eu besoin d’elle et à quel point encore une fois elle avait été égoïste. Il attrapa son visage de ses douces mains et dans un geste de tendresse, il essuya ses larmes et fit de même avec la peine qu’elle avait accumulée au cours des années. Elle venait de faire le deuil de leur histoire au moment même où il posa ses mains sur son visage, au contact de sa peau sur la sienne, elle se pardonna à elle-même d’avoir été aussi lâche. Elle savait que parler de ce qui s’était passé avec sa mère n’était pas une bonne idée pour le moment. Ces choses-là doivent venir toutes seules, sans être poussé car c’est toujours douloureux de parler d’être défunts qu’on aimait plus que tout.

A ses mots, un sourire se dessina sur son visage et elle se souvenu. Elle n’a jamais été très jalouse, plutôt du genre à s’en foutre et à ne tenir à personne en particulier, c’était une partie d’elle-même qu’elle ne connaissait pas qui avait fait son apparition et pour la première fois de sa vie elle s’était intéressé à quelqu’un d’autre quelle même. Elle baissa son visage et attrapa sa main qui s’était posé sur sa joue. «Tu vas me le rappeler longtemps ce passage de ma vie que je comptais oublier ? J’étais malade, tu sais très bien que je ne suis pas une jalouse de nature. Mais ne t’inquiète pas, j’arrête de pleurer maintenant, la scène est devenu un peu trop dramatique à mon goût.» Elle sentit alors ses lèvres se poser sur sa joue. Le cœur léger elle souriait toujours comme une pauvre niaise. Elle ne l’était pas de nature mais encore une fois, il la transformait et la rendait mielleuse et niaise à mourir. Elle se sent alors tiré avec force et se retrouve agrippé à lui afin de ne pas tomber, les mains crispés sur ses bras. Son regard dans le sien, elle se sent comme une autre, comme si cette plage les avait enfermé dans une sphère où elle pouvait être qui elle voulait, être la femme aux nombreuses faiblesses car elle savait qu’il serait là pour la rattraper et si ils osaient s’enfuir de cette bulle, alors elle redoutait la réalité. Cette dure réalité qui les avait séparé et qui les avait aujourd’hui réunit finalement. Elle respirait fort, son souffle s’échappant à toute vitesse dans la nuit qui commençait à tomber. Son visage était de nouveau proche du sien, au point de pouvoir sentir son souffle chaud sur ses lèvres. Elle aurait voulu l’embrasser et ne plus se détacher de lui. L’appel du corps est parfois bien plus puissant que la raison et c’est vraiment dommage car écouter son cœur peut parfois provoquer une déferlante de problèmes mais n’écouter que sa raison ferait de nous des êtres trop raisonnable et nous savons tous que l’humain est une être pleins de passion et qui n’est dicté que pas ses envies. Elle s’approcha d’avantage collant son nez contre le sien et dans un geste de tendresse le frotta doucement contre le sien, un sourire aux lèvres puis cessa pour lui prendre le bras et entama la marche avec lui. Elle posa doucement sa tête sur son épaule et sans un mot elle le suivit comme elle l’avait toujours fait avec une totale confiance en lui. Son sourire s’était estompé au fil de la marche et la jeune femme regardait devant elle, reposant son regard sur le sol à certains moments. Elle finit par ralentir un peu, continuant toujours et se redressa, toujours accroché à son bras. Elle finit par murmurer pour ne pas briser ce délicieux silence trop brutalement. «Je ne pensais pas te revoir tu sais. Je ne suis pas revenu en France depuis la mort de ma mère. Je ne m’en sentais pas capable mais j’ai beaucoup pensé à toi. Au début je n’arrivais pas à passer une journée sans t’avoir constamment dans la tête puis j’ai finis par me faire à l’idée et j’ai su me faire à l’idée et ce manque constant à finit par s’effacer mais je ne t’ai jamais oublié.» Elle s’arrêta et lui sourit, le regardant. Elle finit par se mettre face à la mer, regardant l’horizon et l’océan qui ne semblait pas en finir. Elle repensait à tous ces jours qu’elle avait passé à penser à lui, à en pleurer, à ne pas se remettre de cette séparation si brutale. Elle n’avait pas le choix finalement, elle a toujours su qu’elle devait l’oublier, elle savait que de tout manière, cette relation n’avait aucune chance. La distance, le manque, out ça aurait fini par les tués et c’était peut-être une bonne chose ce qu’elle avait fait. Elle avait fait pas mal d’erreur dans sa vie, mais peut être ce qu’elle croyait en être une était finalement une solution à tous les problèmes qui se posaient face à eux à l’époque.

Artémis se mit en face de lui et baissant doucement le regard, elle écarta la veste de Charles-Edouard. Elle se mit alors à rire et haussa un sourcil. «N’empêche tu t’habilles quand même bien mieux qu’avant hein.. Et toi tu..» Elle allait lui demander comment il la trouvait et se rendit compte qu’elle avait oublié de prendre ses chaussures. Elle eut un instant de panique et le sourire qui s’était préalablement dessiné sur ses lèvres disparu. Elle posa ses mains sur son visage. « Mon dieu.. faut que j’aille les chercher. Attend, je vais le chercher. Tu restes là hein ? Je reviens, je me dépêche. » Elle lui fit un grand sourire et lui embrassa la joue comme une enfant un peu naïve et se mit à courir à l’opposé pour aller chercher ses chaussures. Elle avait un sourire niais accrocher aux lèvres et ce qui aurait pu être une corvée ne la dérangea pas le moins du monde et prenait même plaisir à aller les chercher. She will be loved. Elle finit par se retrouver à cet emplacement, celui où il s’était retrouvé, mais apparemment ce n’était pas le bon. Impossible de les retrouver. Elles n’étaient pas là. Elle fut quand même prise de panique tout à coup e se mit à les chercher pendant un bon quart d’heure. Elle finit par s’assoir sur le sol et se laissa tomber comme une grosse loque. Elle n’en revenait pas. Elle avait perdu ses chaussures. Elle allait faire comment pour rentrer ? Elle avait l’air fin comme ça. Elle fixa le ciel et souffla, s’allongeant complètement, seulement une jambe repliée. Un de ses bras encadrait sa tête et son autre main vint se poser sur son ventre. Elle oublia quelques instant Charles-Edouard et se perdit dans ses pensées, se remémorant ces nuits qu’elle passait avec sa mère à s’allonger dans le jardin et à regarder le ciel. Elles s’imaginaient toutes les deux que les étoiles étaient des planètes et que peut être des êtres comme elles les regardaient comme elles le faisaient. Bien sûr, elles savaient que s’était n’importe quoi mais elle lui avait toujours répété que le jour où elle ne serait plus sur terre, elle serait peut-être sur une de ces étoiles et au moment où elle se mettrait sur le sol et qu’elle regarderait l’univers, alors elle sentirait qu’elle n’est plus seule. Elle se disait à cet instant précis que s’était peut être sa mère qui les avait réuni ou leurs deux mères qui sait. Le destin fait parfois bien les choses mais là, c’était vraiment trop gros pour que ce ne soit que le destin, s’était bien dicté par autre chose, elle en était convaincue. Elle se demandait juste si s’était sa mère ou si s’était autre chose. Il fallait l’avouer, elle ne croyait pas en dieu et ça elle s’était définitif. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de croire que des tas d’esprits airs sur terre. C’était une sorte de fascination mais elle en était tout autant effrayée. C’était une chose qu’elle redoutait car si un fantôme avait eu la force d’aller contre les lois de la nature et était resté à hanté de pauvres humains, alors il était capable d’un tas de chose. On ne sait pas, qui sait, peut-être que ces êtres surnaturels abritaient des pouvoirs insoupçonnables. C’était une de ses phobies les plus extrêmes et quand elle est persuadée qu’un esprit est près d’elle, elle se met à devenir folle, pourtant l’idée que ça mère soit quelque part non loin d’elle, du moins.. quelque part en tout cas et non pas dans le néant du paradis, la rassurait et elle se sentait alors entouré même si physiquement, elle était terriblement seule. S’était paradoxale mais tout ça allait avec sa personnalité un peu décalé et le fait qu’elle soit de nature solitaire mais qu’elle ressente la présence de sa mère ne faisait qu’accentuer ce côté un peu bizarre qu’elle essayait de cacher au reste du monde car on sait à quel point il est cruel. Tout le monde sait que quelqu’un qui sort un peu trop du lot est vite mis de côté, comme ils l’avaient fait quand elle était plus jeune et pour se fondre dans la masse, elle avait abandonné toutes ses bizarreries pour devenir quelqu’un un peu plus dans les normes tout en gardant sa personnalité intacte, elle ne se montrait cependant que très rarement au naturel et Charlie faisait partie des rares personnes qui la connaissaient vraiment. Du moins qui la connaissait dans le passé. C’était un privilège à ne pas prendre à la légère car quand Artémis se montrait telle qu’elle est vraiment, c’est qu’elle vous donne entièrement sa confiance et les personnes qui l’ont sont rares et précieux à ses yeux. Il ne serait pas question pour elle d’être cette fille un peu différente des autres avec quelqu’un qu’elle connait à peine et ça, beaucoup ne le comprenne pas et le catalogue comme la fille renfermé qu’il ne faut pas approcher.

Artémis fixa le ciel pendant au moins 10 minutes ce qui fait qu’elle était partit presque une demi-heure. Elle ne se rendait pas compte que le temps passait. Elle avait très peu l’habitude d’être avec quelqu’un sur cette plage y venant pour être un peu seule mais se fut quand elle eut un frisson et qu’elle se redressa qu’elle se souvenu que Charles-Edouard l’attentait quelque part sur cette plage. Elle se leva brusquement et marcha jusqu’à lui. Elle marcha lentement et jusqu’à lui et quand elle arriva elle ne le trouve pas. Elle se demanda alors qu’est-ce qu’il foutait et où il était passé. Il était peut être rentré en ne la voyant pas revenir. Qu’elle était stupide et elle s’en voulait de ne pas s’être dépêchée. Le pauvre. Finalement elle comprenait mais ça lui faisait mal au cœur de ne pas avoir pu prendre son numéro. Charles-Edouard après tout était comme un chocolat. Vous sachez, le genre de chocolat pas comme les autres. En apparence on se dit que c’est un chocolat comme les autres, le genre de truc bon mais si tu en manges, tu attrapes une crise de foie et puis après t’en peux plus. Finalement, quand tu décides de croquer dedans, tu te rends compte que l’intérieur est différent, que des que tu goûtes, il y a un goût qui revient mais que celui-ci reste vraiment différent à tous les autres que tu as pu goûter dans ta vie. Le genre de chocolat que tu adores mais sur lequel tu tombes rarement car les boites de chocolats c’est comme les carambars, y toujours les meilleures goûts dont le nombre est inférieur aux autres qui sont banals. Charles-Edouard était un peu comme un chocolat croisé avec un carambar. Le carambar cerise mélangé au chocolat nougatine d’Artémis. Tout ça pour dire que Charles-Edouard était comme les autres, le genre de mec qui couche avec tout ce qui passe sous son nez, qui se fout de tout, qui n’aime personne, mais quand on creuse un peu plus profond que ce qu’il s’efforce de montrer, on se rend vite compte que ce con n’est rien d’autre que l’homme parfait qui, quand il tient vraiment à quelqu’un, est prêt à tout pour aider cette personne, qui a un cœur et qui, malgré le fait qu’il ait l’amour difficile, peut tomber amoureux et c’est ce qu’elle aimait chez lui. Elle savait qu’il ne se forçait pas à aimer les gens mais quand s’était le cas, s’était pour de vrai et elle était convaincu que malgré le temps qui a passé, elle comptait toujours autant pour lui. Naïve vous allez me dire ? Non, elle ne l’a jamais été malgré tout ce qu’elle peut laisser croire, elle a la tête sur les épaules mais elle a une très grande confiance en lui et ça, c’est irrévocable.

Elle allait retourner à sa voiture et rentré quand elle se retourna et vit une masse noir allongée sur le sol. Elle se demande d’abord ce que s’était et reconnu Charlie. Il s’était tout simplement allongé sur le sable pour l’attendre. Elle était passée devant lui sans le voir. Elle se mit alors à sourire et marcha jusqu’à lui. Elle s’arrêta à côté de lui, les mains sur les hanches, elle le regarda. «Ça va ? T’es bien là ?» Elle finit par s’assoir à côté de lui et doucement se laissa tomber pour mettre la tête juste à côté de la sienne. Une impression de déjà-vu traversa son esprit et elle se rappela qu’ils faisaient souvent ça. A vrai dire, quand on y réfléchissait, ils passaient leurs journées à la plage et y restaient des heures et des heures, à parler, rire, bronzer, se baigner et tout un tas d’autres choses. Allant dans une crique pour être seuls ou alors sur les plages peuplées de monde pour se moquer des autres, ils adoraient ça. Ils n’étaient pourtant pas le genre de couple cul-cul. C’était plutôt ‘’Je t’aime moi non plus’’. ’’Fuis moi, je te suis. Suis moi je te fuis.’’ Et ça avait été toujours le cas, depuis le début, même à leur rencontre. Ils étaient très peu expressifs et démonstratifs mais chacun savait que l’un sans l’autre, ces vacances ne valaient pas le coup d’être passé ici. Ça avait toujours été comme ça alors pourquoi ça changerait ?

Elle fixa le ciel et se mit alors à sourire. Elle pointa les étoiles avec son doigt et se mit à lui susurrer son récit. «Tu sais, je en te l’ai jamais raconté mais quand j’étais petite.. ma mère et moi avions l’habitude de nous allonger comme ça, dans notre jardin et on regardait le ciel pendant des heures et elle me disait que toutes les étoiles dans le ciel représentaient les âmes des défunts qui ont réussi leurs quêtes du bonheur dans leur vie et qui sont monté là-haut. Elle me disait aussi que sur chaque étoile se trouvait une population d’âmes et qu’eux aussi de là-haut, nous regardait, e penchant vers le bas pour nous voir et peut être que nous aussi nous sommes leurs étoiles. Je sais que c’est un peu fou mais j’aime me dire que de là-bas, nos mères nous regarde. J’espère simplement qu’elle est fière de moi.. malgré toutes les erreurs que j’ai accumulé ces derniers années.» Artémis esquissa un léger sourire et sans en dire plus rapprocha sa tête de celle de Charles-Edouard, la collant à la sienne. Elle la posait aussi contre son épaule, se tordant un peu, trouvant paix et sérénité près de lui, dans le creux de son coup.

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Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Empty
MessageSujet: Re: Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C Le passé forme le présent, et le présent, l'avenir. | A&C EmptyMer 28 Déc - 14:24

✿✿ Un jour, toi et moi, toujours, toi & moi.
❥ artémis & charles-édouard


Définir la force des sentiments avec le temps est une chose difficile, on y est souvent confronter, moi-même je l’ai été mais jamais cela n’a été si fort, si soudain, et surtout, si inattendu. Le monde est petit, comme l’on dit, et aujourd’hui j’avais retrouvé celle qui fut ma petite amie durant mes vacances d’été en France. Artémis. Elle n’est pas une fille comme les autres, j’ai longtemps pensé qu’elle et moi pouvions être des êtres fait l’un pour l’autre, mais le destin en a voulu autrement, nous faisant partager les mêmes douleurs, nous écartons ainsi l’un de l’autre, pour ne penser qu’à nous, sans l’autre. Une séparation nécessaire pour évoluer, grandir, dans la douleur et la solitude. Se restructurer selon les idéaux, les conseils et devenir quelqu’un que l’on peut regarder dans la glace sans devenir mal par rapport à soi-même. Sur cette plage de sable, en ce temps qui se faisait de moins méchant et dans la nuit qui approche, nous étions l’un contre l’autre, pleurant les êtres perdus, nous consolant comme nous le pouvons, soit par la force de l’esprit, soit par le réconfort de l’autre. Mon regard se porte sur elle alors que les frissons qui parcourt mon corps sont dus à son souffle chaud qui reconquis mon corps, une nouvelle fois, comme dans ce temps-là ou nous étions fou l’un de l’autre, ou nous nous donnions dans le plaisir de la chair, dans ce que l’on appelle l’amour véritable. A présent, avec du recul, c’était une amourette de vacances, ceux que l’on n’oublie jamais mais qui reflète bien un monde qui n’existe plus lorsque l’on grandit, lorsque l’on voit de quoi est fait la réalité, et de ce que l’on doit faire pour survivre, rien n’est facile dans la vie, surtout pas y vivre. L’un contre l’autre, doucement je lui sortis mon monologue et doucement, mes paroles eurent l’effet escompté, les larmes de ces yeux cessèrent peu à peu et doucement je la tire à moi, pour une balade. Son regard dans le mien, en ce jour d’aujourd’hui, quand ma mère est morte, je retrouve un être que je pensais perdu. A croire que le destin joue vraiment avec nous deux et qu’elle et moi sommes destinés à être ensemble, mais maintenant ce n’est plus le destin qui peut empêcher cela, mais bien nous deux, avec nos propres vies qui sont bien différentes de ce temps lointain que semblait être l’adolescence. Nos parents ne sont pas là, nous sommes seuls à assumer nos choix et surtout nos erreurs, il n’y a plus de réprimande, seulement le jugement des autres, plus aucun réconfort, à part ceux des fidèles amis, et on peut rapidement les compter sur une, voire deux mains. Doucement nous entreprîmes la marche, notre promenade à deux, comme si nous étions bien des années plus tard, mais cette fois nous contons ce qui s’est passé depuis ces deux années séparés. Sa main agrippant mon bras, sa tête collée à mon épaule, nous sommes l’un contre l’autre à marcher sur le sable, se confiant toutes sortes de choses, et elle commença par me dire qu’elle ne m’avait jamais oublié, et moi non plus, cela est sûr, sinon je ne l’aurais pas reconnu tout simplement. Une fille aux cheveux rouges comme elle on ne l’oublie pas, et ce baiser que nous avons échangé, on ne l’oublie pas non plus. Je la regarde doucement, tout en ne regardant pas où nous allons, puis quelques instants plus tard nous ralentissons et nous regardons la mer, l’eau est calme à présent, la lune s’y reflète et les étoiles sont claires dans le ciel. Mon regard se porte sur elle, doucement je mêle ces doigts aux miens pour ne pas que nous soyons séparés, je n’aime pas ne pas avoir ce contacte tactile avec elle, et je réponds doucement « Eh, je t’ai retrouvé, arrête d’essayer d’échapper à mes bras. – Dis-je dans un sourire mielleux, oui, je le suis par moment, quel niais – Le monde est petit comme on dit, on s’est séparé pour mieux se retrouver, même si je pense que l’on aurait préféré que le destin nous rapproche au lieu de nous éloigner comme ça, ainsi va la vie. – Puis me rappelant de ce qu’elle m’avait demandé assise – Non, tu étais tellement craquante, et en grandissant tu n’as fait que le devenir encore plus. » Merde, merde, merde. Qu’est-ce que je dis là, hein ? Je sais très bien que le passé reste au passé, mais j’en veux encore, pourquoi mon regard reste-il posé sur le sien ? Pourquoi cette envie de goûter une nouvelle fois à ces lèvres si froide me tenaille ? Pourquoi ça ?! Parce que ce fut elle, la première fille pour qui mon cœur a brûlé. Cette rouge-là, près de moi sur cette plage aujourd’hui en Californie, il y a quelques temps en France, rien n’est plus pareil et rien ne le sera plus. Mon cœur bat pour elle, ou pour notre relation, je ne sais pas, les sentiments ne sont plus pareils ? Trop de questions me taraude l’esprit et je ne peux y répondre, elles se cumulent et me rende sourd à toute raison possible, à tout raisonnement et tout calme dans ma tête. Elle m’offrit sans le savoir un répit, du calme, certes de courte durée mais il serait suffisant. Elle a oublié ces affaires et a donc fait le chemin vers celle-ci pour les retrouver, mais dans la pénombre cela serait dur de les retrouver. En attendant je regarde l’océan, calme, au contraire de ce qu’il se passe dans ma tête, ou des questions propres à cette relation se posent. Il faut bien commencer à vider son sac un jour, pourquoi ne pas profiter de cette intimité pour commencer à tout lâcher ? Mon regard se perd dans le reflet de la lune sur l’océan, si calme, si bien. Je suis envieux de la nature, elle, n’a pas autant de problèmes que nous, eux sont calmes et vivent tout simplement en osmose avec les autres éléments.

Faut-il que je mette un nom à cette relation ? J’ai des sentiments pour elle, mais je ne saurais les énoncer clairement, et leur donner une définition réelle, la peur de voir la vérité en face. Rien n’est plus comme avant, mais cette envie d’essayer quand même, elle est là, elle me taraude les côtes mais la vie n’est pas ainsi, on ne peut pas essayer plusieurs choix à la fois et faire espérer des gens de parts et d’autres, je ne suis plus le connard d’antan qui se fichait du mal des autres tant qu’il n’a pas lui-même mal. Maintenant, je ne veux plus faire de mal aux gens, je préfère avoir mal un peu que beaucoup, quitte à briser les espoirs, à faire mal à quelqu’un, un petit bobo vaut mieux qu’un gros. Mon regard se perd aussi loin qu’il peut le permettre, voyant un bateau qui promène ou bien un bateau de pêche qui rentre au port de Californie. Je ne sais réellement pas quoi faire, alors que faire ? Rester là, debout, à attendre que la demoiselle revienne, ressentir de nouveaux ces sentiments inconnus m’assaillir et faire comme si rien n’était ? Passer à autre chose sans le vouloir ? Je ne peux pas, par moment il faut affronter les moments que l’on n’aime pas, dont l’on a peur et dont l’on ne peut prévoir à l’avance, ces moments-là sont les plus durs, alors il faut faire avec et y foncer sans perdre espoir, sans perdre le but en vue. Et mon but ? Qu’elle est-il ? Je ne sais même pas, alors la déroute dans laquelle je suis est bien complète. Je ne sais pas que chemin choisir, quel chemin emprunter, je suis dans une impasse sans l’être réellement, je dois choisir, faire un choix est toujours difficile, mais il faut bien que j’en fasse un dans l’immédiat, suivre ses sentiments inconnus dans la portée est toute aussi inconnue ou bien rester là, ignorant de ses sentiments jusqu’à que le mythique ‘ à la prochaine ‘ se fasse entendre. La nuit risque d’être longue, je le sais, car au fond de moi, je sais bien que je vais faire le premier choix, ce n’est pas que j’ai l’esprit d’aventure ou la curiosité de l’inconnue c’est tout simplement que je ne veux pas me sentir lâche. Je regarde à droite, à gauche, je ne vois plus la demoiselle, serait-elle partie ? Je ne pense pas qu’elle m’aurait fait un coup pareil, je ne la vois plus et ce n’est pas la peine de chercher vers le sable, il fait nuit. Je m’allonge alors, elle va revenir, je le sais, je le sens, alors je ne dois pas m’en faire. Même si elle est bien longue. Je regarde le ciel, sans regarder les étoiles, les derniers nuages s’en vont, laissant une nuit claire, la lune illumine le ciel, et les étoiles l’accompagnent. Je ne pense à rien, peut-être à ce que nos vies auraient ressemblés si jamais nous nous étions quittés, si jamais nos parents ne seraient pas morts, mais pour moi c’était inéluctable, personne n’aurait pu le prévoir, peut-être juste ma mère. Jamais je ne le saurais, peut-être quand je serais au Paradis, mais je sais que je n’irais jamais, je ne suis peut-être pas un fervent pratiquant, mais j’y crois, en Dieu. J’ai été un trop grand méchant garçon durant l’été dernier, maintenant, je suis ici, sur cette plage avec ma conscience. Je ne voyais toujours pas Artémis revenir, mais je ne désespère pas, j’attends encore, de toute façon je n’ai rien à faire de plus, peut-être mangé. Au bout d’une demi-heure depuis qu’elle est partie je ne la vois toujours pas, mais je reste toujours allongé, regardant le ciel. Alors doucement, des pas se font sentir, je ne regarde même pas, et une fois que sa tête entre dans mon champ de vision et je souris, à sa posture et à ce qu’elle me dit « Toujours aussi lunatique hein, j’aurais dû venir avec toi ! » Rapidement elle prit place près de moi et je la regarde alors, puis nous regardons le ciel, et elle parle de ce qu’elle faisait avec sa mère, si mignon. Doucement je cherche sa main, ce contact tactile, et entremêle doucement nos doigts, comme des amoureux. Je l’écoute, une fois qu’elle eut fini, je me demande plutôt si ma mère a honte de son fils, oui, je pense que oui. Doucement je tourne mon visage vers le sien, alors qu’elle a fait de même quelques instants plus tôt « Je pense qu’elle est fier de toi, tu es restée fidèle à toi-même, et tu es toujours aussi craquante, et tu n’es pas devenue une personne mauvaise, donc elle doit être fière de toi je pense et te pousserait à poursuivre dans les études que tu aimes ou un truc du genre. – Je souris et doucement me tourne vers elle, ma main droite vient se poser sur sa joue – Tu penses que c’est le destin qui nous as séparés avant que nos mères meurt, puis retrouvés parce que nos mères leurs ont demandés ? C’est fou je sais.. mais si c’est le cas. C’est parfait. » En est-il vraiment ainsi ? Je ne sais pas, mon pouce caresse sa joue, puis doucement ces lèvres, mon regard se perd dans le sien et doucement je viens murmurer à celle-ci « Tu m’as terriblement manqué Artémis, et je ne m’en rends compte encore plus à présent. » Doucement, je glisse ma main dans son cou, sur son corps, jusqu’à sa cuisse et la porte doucement contre moi, mes lèvres viennent contre les siennes, et je l’embrasse alors. Ce tambourinement recommence, je ne contrôle plus rien, cette envie, ce désir de mon corps, et surtout de mon cœur, pour elle je ne peux plus me contrôler et au fond, je veux réellement savoir ce que je ressens pour elle. Mon regard dans le sien, je ne dis rien, et je continue à l’embrasser, un baiser passionnée, rougie de désir et de passion, tout cela gardé précieusement pour les étés manqués ensemble, tout ce temps perdu je lui redonnais dans ce baiser, puis doucement je l’arrête « Je n’arrive plus à contrôler mon corps, mon cœur, mon esprit veut retourner à ce temps si bien où nous étions, la raison elle veut rester raisonnable, alors que faire Artémis, je ne sais pas. » Je reste à la regarder, toujours elle contre moi, je ne veux pas qu’elle bouge, je veux l’avoir contre moi toute ma vie s’il le faut, du moins, jusqu’à qu’un de nous se montre raisonnable, ou que le raisonnable soit en grève et que cette soirée devienne plus chaude qu’elle ne l’aurait dû être.

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