Une journée comme une autre, une vie surement semblable à une autre. Je suis fils de Lord, futur héritier à la place de mon père et sans doute la pire honte de ma petite famille Anglaise et Royale. Juste pour avoir déçu mon père, juste pour avoir eu un rapport avec une fille qui avait donné naissance à ma famille, une futur héritière à mon trône. Père n’accepte surement pas ça, que ce soit une fille et non un fils, que cet évènement soit rendu publique au lieu d’avoir été fait dans la discrétion, l’honneur de ma famille en a pris, et comme tout homme qui se respecte, j’en ai assumé la responsabilité. Mes parents ont d’abord posés leurs obligations envers moi, que je ne devais pas assumer le rôle de père, que ce n’était qu’une erreur, mais l’éducation qu’ils m’ont donnés n’est pas pour ce genre de pratique, et pour la première fois de ma vie j’ai dû être confronté à mes parents. Tout cela a été un choc pour tous, et aujourd’hui, mes parents me manquent et je souffre de les savoir me haïr, les parents ne veulent que le bonheur de leur enfant, alors je ne dois pas leur en vouloir d’avoir voulu me rendre si.. parfait à leurs yeux. Même si je suis loin de l’être, je ne suis qu’un héritier gentil, romantique, timide et parfois maladroit, néanmoins je suis studieux, ambitieux et je sais c que je veux. C’est ainsi qu’il y a quelques mois j’ai pris la décision que June m’a laissé et j’ai fini par la rejoindre, ici, loin de tout, loin d’eux. Papa, Maman, un jour, je reviendrais, et tout changera ce jour-là. Ce jour-là, j’aurais surement grandi, mentalement, car je doute que je grandisse de taille encore, je suis déjà bien assez grand à mon goût. Quand June & Moi serons devenus un couple, ou bien que nous ayons trouvé un arrangement, que mon cœur se désamourache d’elle, je veux penser à autre chose, et ne plus voir que ceux qui nous lient et la fille que nous avons eu ensemble. Je veux de l’amour, du vrai, comme j’ai cru voir dans son regard lorsque nos rendez-vous étaient encore pourprés de flirt et de regards tendres. Mais le temps a passé, tout est bien loin, et au jour d’aujourd’hui, la seule chose qui me reste est ma fille, la seule que j’aime sans limite et dont je pourrais lui donner le monde, June aussi, sauf qu’elle ne le mérite plus à mes yeux, aujourd’hui. C’est donc habillé d’un jean noir, un t-shirt blanc, en V et d’une veste noir sur les épaules que je marche, mains dans les poches, mes pensées bien trop occupés pour voir ou mes pas me mènent, mais je les laisse aller au gré de leur envie, je sais qu’ils ne m’amèneront pas au danger, mais là où j’ai besoin de m’échapper. Je n’ai pas tellement l’habitude de me préoccuper des gens dans ma vie, mais ce besoin de faire un point est vite arrivé, mon parcours a rapidement évolué et ce n’est pas un parcours scolaire dont je parle, mais de ma vie. D’un calme plat, tout a changé en même pas un an. Rien n’est plus comme avant et plus rien ne le sera, voici la belle et affreuse vérité. Rapidement je reprends esprit, mes pas m’ont amenés sur la baie de la Marina, et d’ici je contemple l’océan infini ou sommeille et vive créatures marines en tout genre qui ne se pose surement pas ce genre de questions. Je pose doucement mes avant-bras sur la rambarde et regarde alors le soleil qui ne va pas tarder à se coucher, sa couleur prend doucement une coloré orangé, et tout cela parfait avant que la nuit ne tombe, si seulement la présence féminine que je voudrais était là, mais je dois tourner la page, je le crois bien. La vie est ainsi, et June ne se prive pas de mâles, alors pourquoi je me priverais de voir d’autres filles à mon tour ? Et pas pour du sexe, non, ça serait trop du June. Pour une amitié, du jeu, et de l’amour, pourquoi pas. Des pas se firent entendre, et doucement, je me mis dos à la rambarde pour voir qui est là, près de moi, sans avoir le désir de me laisser à ma solitude, semble-t-il.

La chance pour moi est là, du moins, aurais-je le courage de la prendre ? Tromper mon cœur en usant de mon charme et des techniques de dragues que je n’ai jamais mise au point, être de la vieille école ça n’a pas que du bon, mais il faut faire avec, voyez-vous. Père ne m’a jamais rien appris de concret, et ne parlons pas de Mère, c’est mes cousins et des ‘amis’ qui m’ont appris les bonnes vieilles technique de dragues, mais je suis un cas à part, il faut le comprendre. La vieille école, que voulez-vous, on pourrait limite me comparer à Edward Cullen dans Twilight : la honte. Je n’ai pas réellement le choix, dans la vie, on m’a inculqué ce que je devais faire, ce qui était bon pour moi, en omettant de me dire que vivre aussi était bon, vivre pour sous le désir des autres n’est pas bon, et vivre dans le désir d’une autre, c’est encore pire. A croire que j’aurais dû écouter mes parents, et encore, je ne suis même pas sûr que mon père soit le vrai, même si je n’y pense pas beaucoup, la phrase de ma mère me laisse tellement pantois par moment, mais j’évite d’y penser, car la plupart du temps je pense à elle, celle qui me brise le cœur à chaque fois et qui joue avec moi d’une manière qui la laisserait de marbre, ou lui briserait le cœur à elle aussi, qu’elle ressente cette douleur qu’elle m’afflige chaque jour depuis que je la connais. Même si de l’autre côté j’ai connu des moments de bonheur que je ne pensais pas vivre si rapidement, je ne pouvais pas lui en vouloir totalement, j’ai ma part de responsabilité et j’ai fait le choix de la suivre, tout simplement parce que je l’aime d’une manière démesurée, alors, quel est la solution pour mettre une mesure à cette amour ? Pour arrêter d’être un si bon garçon naïf et idiot, d’être enfin libre moi-même et de ne plus être si coincé, il faut avancer, et surtout grandir, je manque de cela d’un côté, me semble-t-il. Même si je suis loin d’être immature comme la fille que j’aime, nous sommes vraiment un bon lot, elle et moi. En tout cas, je suis à la Marina pour prendre l’air, et surtout penser, je profite de ne pas avoir ma fille pour ne pas flancher comme j’ai l’habitude de faire, il faut vraiment que je change, il faut vraiment que je ne sois plus amoureux de cette fille qui est June. Alors que la curiosité s’était emparé de moi, j’ai regardé la personne qui s’était posé non loin de moi, peut-être avec trop d’instance car il ne fut pas longtemps pour que la jeune femme en question réponde à mon regard, et intriguée qu’elle me questionne si j’avais besoin d’aide. Bonne question tiens. Mignonne comme elle est, et surtout elle a l’air d’être libre, peut-être qu’une femme peut m’apporter une autre femme peut m’apporter cette aide, cette réponse dont je n’ai pas la réponse ? Peut-être, autant tenter le coup. « Peut-être. Si vous pouvez aider un pauvre mec naïf, vieille école qui croit au bon et grand amour, et qui n’arrive pas à s’en défaire quand celle-ci s’amuse à écraser son cœur, je suis tout ouïe à tout conseil féminin. » Surpris par l’ouverture sur ma vie privée que je lui ai fait, je ne remarque pas tout de suite cela, trop stupéfait, et bien trop perdu dans mes pensées pour rattraper le coup, et perdu pour perdu, autant attendre une potentiel réponse qui me satisfera peut-être, mais j’en doute, je repris donc avant qu’elle ne parle « Désolé de vous enquiquinez avec ma vie, elle n’est pas passionnante et surement commune à tout homme ou femme, je n’en sais rien, en tout cas d’habitude je me présente avant de parler de ma vie, et j’ai eu l’impolitesse de faire l’inverse, alors, pour rétablir les choses.. Bonsoir, moi c’est Arthur William Bryan Philips, mais vous pouvez m’appeler Arthur. » Un simple sourire, ni trop dragueur, ni trop charmeur, juste simple, et peut-être fait-il de l’effet, le soleil en face de moi, je ne garde pas trop longtemps ce sourire et je me pose, la regardant toujours dans les yeux, puis osant enfin la regarder de bas en haut, pour voir si cette femme était aussi parfaite que son visage l’est.

L’amour n’est pas réellement bien vu de partout, et c’est bien ça le problème, il y a ceux qui ont en déjà payer le prix d’un amour fort mais qui n’a pas marché, et ceux qui ne s’en rendent pas encore compte du pouvoir destructeur qu’est l’amour, même s’il amène beaucoup de bonheur. On peut dire que je me tiens dans une situation spéciale, la fille que nous avons eu est le fruit l’amour que j’ai pour June, et je ne sais pas quels sont les raisons à part qu’elle ne voulait pas du tout avorter, elle m’a laissé le choix et l’opportunité d’être le père, et j’ai bien fait de l’être, car pour aucune raison je n’aurais laissé ma progéniture sans mon amour, sans ma présence, un enfant ne doit pas subir ça. Enfin, là ce n’est pas l’affaire d’amour envers ma fille, mais envers sa mère, June, qui m’empêche de réellement passer à autre chose, d’aimer quelqu’un d’autre, mais je n’en ai pas envie, c’est normal : j’en suis amoureux. Je veux changer, mais je ne suis pas sûr si je veux changer les sentiments que j’ai envers ma June, peut-être que si, peut-être, je ne sais plus, je doute bien trop et l’incertitude est une maîtresse dans ce genre de situation, une maîtresse qui vit en reine. Oui, je suis un amoureux transit, mais je ne relevais pas le commentaire sarcastique de la fille, peut-être qu’elle pouvait m’aider, mais peut-être pas, alors que je lui donne mon identité, elle me donne la sienne en échange, Fély. Non, je préfère Félina. Un autre commentaire sarcastique, une pique qui fait mal pour une fierté masculine, on aurait dit June, et les nerfs vinrent rapidement, mais son attention à propos de moi, de ma vie, me bloquant momentanément « Elle ne s’est jamais plainte avec moi, je ne sais pas si j’ai pas les bonnes techniques, je ne sais pas, je ne l’ai fait qu’avec elle, et je ne vois pas pourquoi cela serait si nulle, mais vu qu’elle ne se gêne pas, peut-être qu’elle a appris des choses ainsi… . » Un vrai casse-tête, un immense, mais pourquoi je pense à ça ? Pourquoi, suis-je con ? Je l’aime, alors stop, pas de tromperie. Naïf que je suis. Alors qu’elle me demande ce que m’a fait June, je cherche au plus profond de moi les réponses, que m’a-t-elle réellement fait ? Je me plains peut-être trop, ou peut-être pas assez, je ne sais pas en tout cas, je sais que j’ai mal « Elle me fait souffrir, elle couche avec d’autres mecs et tout ça… la base je pense pour une fille de ce genre, mais je ne pensais pas qu’elle était ainsi quand je l’ai connu, j’ai cru au grand amour, j’ai été naïf, et je le suis encore à supporter ces histoires à droites et à gauches alors que nous avons une fille. Je l’aime comme jamais je n’ai aimé, mais je ne veux plus l’aimer, ça me fait trop souffrir, je veux juste passer à autre chose, mais je ne sais pas comment, c’est tout.. . » Voilà, une naïveté à toute épreuve, je gère. T’es con Tutur.