the great escape
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it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥.

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MessageSujet: it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. EmptyVen 17 Fév - 22:58

Why did you leave without saying goodbye ? ● « So while I'm turning in my sheets and once again I cannot sleep. Walk out the door and up the street look at the stars beneath my feet remember rights that I did wrong. So here I go. I'm not calling for a second chance. I'm screaming at the top of my voice give me reason, but don't give me choice. Cause I'll just make the same mistake » You're supposed to be my best friend. I miss you so much. .♥. La Tour Dubois Petrov-Versier;; THE BITCHES ARE BACK

« 7000 pour les plus belles .♥. »

Les yeux clos, je divaguai le temps quelques secondes complétement perdue dans mes pensées qui semblaient être les dernières. Le grand bœuf, dont les gouttes de transpiration perlaient sur son horrible visage me donnaient des hauts de cœur, s’apprêtait à mettre un terme à ma vie, à me faire payer mon insolence tels étaient ses mots ! Son arme pointée sur ma petite personne, pour la première et unique fois de ma vie, je me sentais faible résignée à mon sinistre destin. Je serrais les poings, à la fois contrariée et incrédule par les événements, un gros porc – dieu seul sait à quel point j’ai la phobie des gros - allait m’enlever la vie, à moi Manon Petrov-Versier, préférant de loin passer mes derniers instants en compagnie d’une personne plus … potable à regarder. Un rictus s’échappa de ma bouche joliment maquillée de gloss, David se vengeait de mon insolence et bizarrement, je ne pouvais m’en prendre qu'à moi-même, ô grande connasse toujours prête à descendre les gens que je jugeais du bas peuple, autrement dit presque toute la population Berkeleyenne ! A croire que les grands méchants payent toujours leur cruauté même si je persistai à croire qu’ils demeuraient les gagnants à chaque fin d’une histoire ! Après tout, nous ne vivions pas dans le monde des bisounours et encore moins dans un conte de fée made in disney où le preux chevalier sauve sa délicate princesse contre vent et marée, olé. Prête à dire adieu à mon royaume, je me posai une énième fois cette éternelle question « pourquoi étais-je revenue ? » vraiment, pourquoi ! Apparemment, pour perdre la vie, ô cruel destin cruelle fatalité qui se jouait de moi ! D’un coup, un bruit sourd retentit dans ce maudit placard à balais, me laissant sans voix prête à affronter mon destin sachant pertinemment que de la haut, je me ferai une joie de les manipuler telles des marionnettes jusqu’à ce qu’ils me rejoignent en enfer où je prendrai un malin plaisir à lui pourrir la « vie » une nouvelle fois. J’appréhendais ce moment, ce moment où cette balle percuterait mon corps, celui où la lumière blanche scintillerait face à moi ou encore ce fameux moment entre la vie et la mort où des tas de souvenirs apparaissent. Bizarrement, je ne ressentis rien de tout ça, aucune blessure, aucun souvenir, rien … peut-être le coup fatal fût trop rapide ? Ouvrant enfin les yeux, je me pinçai instinctivement vérifiant si j’étais bel et bien encore en vie, affirmatif. Contre toute attente, ce n’était point un David furieux des foudres pleins les yeux qui se tenait devant moi, mais le San Mercury, de dos. Oh mon dieu, qu’est-ce que ce gros débile avait encore fait ? Oh Damian, mon Damian, mon San Mercury, proxénète de ma vie, de loin mon passe-temps favori. Les yeux écarquillés, le sang glacé comme jamais, je restai statique ne me remettant pas de mes émotions ou ne voulant comprendre ce qui venait de se passer ! Ma main posée sur ma bouche, bien trop choquée par les événements, je regardai le iota s’appuyer de douleur contre le sol, ce liquide rouge commençant à se déverser de son corps et à me rendre folle par la même occasion. Oh putain. Lâchais-je dans un bon vieux français qui m’était propre traduisant mes pensées. Damian avait pris cette balle qui m’était, pourtant, clairement destinée. Super-zéro comme j’aimais le surnommer venait de passer à super-héros, mon super-héros. Prise de panique, le temps de réaliser, je m’abaissai à ses côtés le regardant souffrir comme jamais, plus il bougeait plus la mare de sang s’intensifiait. Affolée, j’essayai tant bien que mal de rester de marbre, cacher mon état de peur afin que mon regard ou mes gestes n’accentuent pas cette situation déjà tragique dans son genre. Les yeux rouges, la boule au ventre, ce stress dans la gorge je retenais mes larmes de perler sur mon divin visage et baissai la tête lorsqu’il prononça mon prénom. Manon. Coupable comme jamais de ma connerie, je m’en voulais d’avoir craché mon venin sur le dit David, meurtrier de mon San Mercury, que cela soit dit je pourchasserai le bœuf coûte que coûte pour m’avoir enlevé mon jouet préféré. Baissant les yeux, je m’efforçai de ne pleurer, tenant fermement ma main dans la sienne, je pus lire ses dernières paroles, ses dernières volontés « tue moi ». « Rêve San Mercury ! » pestais-je dans un sanglot, ma voix stridente partant dans les aigus, encore plus que d’habitude. « Fais pas ton malin, je vais chercher les secours Damian ! » fais pas ton malin, ferme là, je vais chercher de l’aide et tout rentrera dans l’ordre une fois sortis de cette mascarade ! « Je reviens, je te promets je te laisserai pas ! Après tout une prostituée ne lâche pas son proxénète ! » entonnais-je pleine de conviction bien décidée à lui sauver la mise à mon tour. Ravalant mes larmes, de la paume de ma main droite je caressai délicatement sa joue. « Au fait, je me suis trompée depuis tout ce temps, t’es pas un super-zéro mais mon super-héros Damian ! » lui murmurai-je à son oreille, premières paroles gentilles sortant de ma bouche lui étant destinées. Après m’avoir sortie des griffes d’un vilain psychopathe, d’une virée en prison, il venait littéralement de me sauver … la vie, ma vie que je chérissais plus que n’importe quoi. San Mercury, on se retrouvera en enfer sache le, prépare toi donc pour la deuxième bataille car la guerre prostituée/proxénète est loin d’être finie.
C’est d’une main ferme que je ramassai mes louboutins posées sur le sol, là où elles avaient atterris lors d’une énième crise de nerfs provoquée par le iota où je les avais sauvagement et volontairement jetées contre son torse, visant néanmoins sa tête de ducobu. Prête à tout pour le sortir de là, j’endossai à merveille le rôle de la femme fatale, mes grosses boucles brunes virevoltant sur mes épaules, mes talons claquant sur le sol des couloirs semblant quelque peu sinistres. Quitte à mourir, autant mourir en beauté ET avec quinze centimètres de plus ! Pressant le pas, c’était bien beau de faire la maligne divine sauveuse de son Damian, mais si je continuai sur cette pente sinueuse, un des tireurs fous prendrait sûrement le plaisir de me tirer dessus avant même que je n’eus le temps de remettre l’une de mes mèches correctement en place. « Petrov-Versier ! » Soyons d’accord, la prochaine personne qui s’octroie le droit de m’appeler par mon nom de famille sans mon consentement je la … . Cette voix me semblait si familière et pourtant, je n’arrivais guère à y mettre un prénom dessus. Tant pis, Ginette, Fanny ou que sais-je encore, du moment que cette personne prenait le soin de m’aider dans ma quête ‘ je sauve mon super-héros’. Déterminée comme jamais, je me retournai d’un coup et fis face à cette fameuse personne tenant fermement son arme pointée sur moi. Oh Courtney, pas toi, pas ici, pas maintenant. « Encore ! » soupirais-je bruyamment comme si cette situation demeurait du vu et du revu. Bizarrement, je ne ressentais plus cette même peur m’envahir alors que j’avais vécu exactement la même scène avec le dit David. A croire que je me fichais de périr ici ou mieux encore, que Damian me donnait des ailes, je me sentais forte, puissante, mieux qu’un redbull. « Tu sais Manon, si j’ai pris part à cette fusillade c’est exactement pour ce moment. Te voir clamer mon pardon, t’agenouiller face à ma supériorité, lire la terreur dans tes yeux ! J’aurais tellement aimé que Constance soit là elle aussi….» blablabla je m’en fiche de ta vie ne rimant à rien. Quoi que la Courtney c’était mon spécimens préféré, mon jouet, celui que j’aimais descendre au plus bas et avec fierté en plus ! Mon passe-temps durant les cours de littératures où j’aimais lui fredonner de ma voix la plus stridente et énervante des chansons telles qu’alléluia. Elle s’énervait, je rigolais, et ce à tous les cours que nous avions en commun. La pauvre, elle n’avait qu’à pas être si moche et blonde, en plus d’avoir la phobie des gros, je détestais les blondes. Les deux en un pour la Courtney, jackpot. « Je suis désolé de t’apprendre ça, mais tes rêves ne se réaliseront pas ce soir ma très chère Courtney, tu as fait tout ça pour rien. Quel dommage ! En plus Constance n’est pas là, on dirait bien que c’est entre toi et moi, un remake de la belle et la bête. » pestais-je avec nonchalance d’un air je m’en foutiste qui m’était propre. Cette dinde ne fantasmait que sur une seule chose et je ne comptais pas exhausser son souhait le plus cher, surtout pas maintenant. Chieuse jusqu’à la fin la Petrov-Versier. Je levai les yeux vers le ciel envoyant un message à Hadès de me garder une place bien au chaud à ses côtés, j’allais sans doute arriver dans quelques minutes, voire secondes. Mes prunelles plantées dans celles de la bête, je la dévisageai comme un vulgaire déchet sonnant comme un défi, vas-y la dinde fais-toi plaisir ! « Ce serait trop facile ….. » gné ? J’arquai un sourcil ne comprenant pas où elle voulait en venir. Je la fixai davantage, détectant par la même occasion une fine silhouette au loin se rapprochant de nous. Ouh yeah, ma sauveuse, dans trois petites secondes je ferai la remarque à Courtney que quelqu’un nous observe, le temps pour elle de se retourner que je serai déjà en cavale prête à échapper aux griffes de la méchante sorcière. Rien à cirer si cette personne devait y laisser sa peau, il valait mieux elle que ma petite personne, j’en étais convaincue. Bizarrement, cette silhouette me semblait de plus en plus familière à chacun de ses pas avançant tel un félin, oh seigneur la Constance. En une fraction de seconde, cette La Tour Dubois venait de réduire mes plans à néant car malgré tout, il était hors de question que je la livre à Courtney afin de prendre la fuite. « Par quoi vais-je commencer ? La jambe me semble un bon compromis, une cheerleader en chaise roulante ce n’est pas très courant. Oh suis-je bête tu ne ressortiras pas d’ici vivante alors qu’importe par quoi je commence. » La pute, je n’avais point écouté un traite mot trop occupée à envoyer des regards qui en disent long à la Tour Dubois signifiant ‘ cours connasse, cours et ne te retourne pas !’. Même si nous étions en guerre froide, préférant de loin s’ignorer l’une l’autre, j’étais certaine qu’elle comprenait à merveille le message que je lui envoyais. Ne nous voilons pas la face, Petrov-Dubois restera Petrov-Dubois quoi qu’il arrive ! Trop bonne, je préférai de loin donner ma vie à la bête avant qu’elle ne se fasse le plaisir de nous tuer toutes les deux. « Oh arrête donc ton pseudo sadisme Courtney, ça ne prend pas avec moi ! T’as bien de la chance que ce ne soit pas toi à ma place parce que ma fille, vu ta corpulence t’arriveras pas à monter au ciel ! » Fière de ma blague, je ricanai diaboliquement sachant pertinemment c’était la dernière fois que mon rire cristallin résonnait dans l’enceinte de Berkeley. Un dernier jeu de mots sur les gros, ma Constance saine et sauve … c’est bon je donnais mon feu vert à Hadès, que Petrov-Versier rejoigne San Mercury. Peut-être pas finalement.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. EmptyMar 20 Mar - 18:34

it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. 30kynn5 it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. 2e6akvn it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. 16liw41
❝ You're my queen, I choose you ❞
Wait for me. We'll ride home together. ❝ Right now, I’m with exactly who I want to be with — my best friend. You are high school to me. All of the boyfriends,mean girls, tests, teachers and our crazy mothers, we learned through it together. We raised each other. You’re my sister .❞ feat petrov-dubois .♥. ;;
« .Ne marchez pas vers la lumière mes beautés !. » Et de ma bouche angélique, sortie une consigne diabolique. Je jouais la carte du sarcasme, sachant pertinemment que la situation ne s'y prêtait pas, mais au moins si j'y laissais ma vie ce soir, je savais que sans nul doute je laisserais une trace digne de ma personnalité diablotine aux deux jumeaux. Détallant à grande enjambée, laissant ainsi mes talons annoncer avec entrain l'arrivée imminente de sa majesté, reine des rouge, je fis toutefois une halte au milieu de ma course. Ma mission consistant à ne pas me faire faucher avant d'avoir franchie les portes de Berkeley, je réalisais soudain qu'il me fallait m'armer de discrétion si je voulais sortir saine et sauve de cette gigantesque embuscade, histoire de me donner plus de chance de sauver les Pelizza Da Volpedo. Arrivée au détour d'un couloir que j'examinais avec minutie avant de franchir à toute hâte, je décidais d'enlever mes chaussures et de les porter à la main, car bien évidemment on ne laisse pas trainer des louboutin dispendieuse comme l'était les miennes en plein milieu d'un couloir. Évoluant à pas de loup dans le dédale sombre de Berkeley, je guettais le moindre signe de présence, toutefois plus troublée par le silence ambiant que par les bruits de balles et de hurlements provenant de part et d'autres de mon chemin. Peu rassurée par ce silence, je m'avançais avec vigilance, ne voulant pas tomber nez à nez avec un autre imbécile psychotique, tenant dans l'étau de mes bras mes chaussures vernis. Et c'est dans ma cavale que le spectacle lugubre commença. Je venais de quitter les jumeaux à leurs sorts, leurs laissant l'occasion d'avoir une belle discussion à cœur ouvert entre frères comme ils avaient toujours voulu en avoir. Pourtant voilà trois petites minutes que nous n'étions plus en trio, que je tombais déjà nez-à-nez avec des mares de sangs jonchant le sol, des traces anthracite couvrant les murs de tourmente. Je devinais aisément que là où Jeff nous avais épargné un festival de plomb, d'autres au contraire s'était amusé à effrayer tout ce qui bougeait. Je déambulais dans le couloir, loin d'être sereine, devinant après une petite marche infructueuse, que le reste de mes comparses s'étaient réfugié dans les étages. Silence, Silence. C'était trop silencieux à mon goût, j'aimais le bruit, l'animation. Néanmoins je su aussi sur l'instant qu'il valait mieux un silence macabre qu'une détonation assourdissante. Le temps me manquait, sachant pertinemment que je devais me presser si je voulais avoir une chance d'assurer la survie de mes deux italiens mutilés, néanmoins je n'arrivais pas à me détacher du spectacle. Le rez de chaussé tombait quasiment en lambeaux et même en pressant le pas, j'avais l'impression que les ruines allaient me rattraper et m'écraser. Mais enfin, cela ne m'empêcha pas de conserver mon allure impériale et mon regard dédaigneux. Qui se préoccupait de l'université là où ma petite personne serait en sécurité une fois échappée. Un détour de couloir, puis deux. J'étais à quelques crochet de la tant convoité sortie, me voyant déjà me précipiter vers les secours venus nous attendre nombreux à l'extérieur et guider les urgences jusqu'à mes deux compères. Héroïne, trop bonne la Constance ! Déjà que j'avais plein droit sur la torture du bas peuple, après cet épisode, mes pleins droits s'éparpilleraient vers mes semblables. Mah Augusto, tu vas en déguster du '' Tais-toi, je t'ai sauvé la vie ! '' tes jours de mauvaises humeurs ! Et Sandro, je n'en parle même pas, le malade imaginaire aurait tout loisir d'ouïr ma douce voix lui dicter ses quelques vérités. Air diabolique traçant mes traits avec vivacité, je pressais un peu plus le pas, détallant un sprint des plus agile dans le labyrinthe miteux de notre école. Toutefois, prêtant une oreille attentive à l'environnement, mon agilité d'esprit et ma ruse me servant de guide afin de ne pas me faire dénicher, je réalisais ne plus être la seule à hanter le premier étage. C'est dans ma course que j'aperçus Courtney se détourner de sa propre course dans un couloir adjacent, n'obtenant ainsi pasi le bénéfice de me voir arriver. Elle venait de me manquer, seulement moi je n'avais pas manqué l'arme qu'elle tenait dans l'étau de sa main et c'est donc sans peine que je devinais sur l'instant qu'elle faisait partie des irréductibles. Ah Courtney, dépeinte comme celle qui rêvait à ses heures perdues d'être moi. Moi, Manon, Cadence, Jacqueline, bref, les grande tête d'affiche féminine de ce monde. Une parmi tant d'autres et pourtant celle-ci avait autrefois exprimé mainte et une fois le souhait de faire partie de notre élite. Souhaiter être quelqu'un d'autre, jamais de la vie je n'y penserais. Elle était née dans la gadoue, moi dans les paillettes, elle était la gueuse, j'étais la majesté. Seulement ma beauté, ma classe naturelle et mon charisme ne m'aideraient en rien si jamais elle me mettait la main dessus et c'est dans cette optique que je décidais de prendre une autre direction. Totalement opposé à la sienne, elle arrivait par l'avant, moi j'arrivais par l'arrière. Néanmoins, je réalisais que ce petit écart me faisais perdre un temps précieux dont hélas je commençais à manquer. Si jamais mon incartade me faisait perdre mon colocataire, j'irais lui faire la peau moi-même, à cette ogresse. Pensant perdre du temps, j'étais à un millier de kilomètre de me douter qu'en vérité, mon détour allait me ramener droit sur elle. Accostant l'aile des salles de classes furtivement, sa voix nasillarde interpella mon attention sur le couloir de gauche, sans que je ne puisse la voir. Je m'approchais d'un pas, puis deux, avant de finalement tomber sur une ombre, j'approchais encore, fronçant un sourcil, cherchant à deviner à qui s'adressait la commère avec tellement d'enchantement. D'autant que je venais d'entendre mon joli prénom échappé de sa bouche de mégère et fronçant les sourcils de plus belle, je tombais des nues lorsque sa victime haussa le ton. Manon. Oh seigneur. Moi qui comptait m'enfuir et laisser la malheureuse à son triste sort, je me retrouvais face à un choix cornélien. M'avançant encore un brin, j'entrais dans un soupçon de lumière et mon regard croisa celui de la Petrov-Versier. Je la toisais, hautaine comme jamais. Évidemment, je n'avais pas oublié nos échanges de la soirée, encore moins son manque d'amitié au cours des derniers mois. Nous nous toisâmes un instant, avant que ses prunelles ne changent en un air que je déchiffrais sans difficulté. Je lisais en elle comme dans un livre ouvert et littéraire comme je l'étais, j'avais l'impression de retrouver les pages de mon livre favoris. Et mon livre me disait de partir. Orrr, foutu loyauté. Foutu amitié de merde. Jamais je n'y arriverais. Même si je l'avais voulu, la laisser à la merci de la vilaine, jamais de la vie. Je bouillonnais à l'intérieur, évidemment il n'y avait pas de place pour l'hésitation entre nous, bien entendu que j'allais rester et lui donner le coche pour qu'elle se sauve, la question ne se posait pas. Elle était des rares pour qui donner ma vie n'apparaissait pas comme un problème. Me lançant un regard d'autant plus insistant, je décidais de la jouer plus intelligemment pour ma part. Je détournais le regard, haussais les épaules, lui laissant croire que oui, je la laissais tomber. Purement et simplement. Mes pas s'engagèrent vers la direction opposée, je la laissais dans sa confrontation avec Courtney. Que nenni ! En réalité, j'avais juste fais le détour pour arriver dos à Courtney. Remettant mes chaussures, je m'avançais avec discrétion dans le dos de Courtney, ma plus belle pouvant ainsi me voir revenir, affublé d'un air diabolique, Courtney me faisant dos. Mon sourire malsain entaillait mes lèvres, je haussais les sourcils, croisais les bras sur ma poitrine, laissant la Courtney savourer son pseudo pathétique instant de gloire. Le jambe, bon compromis, pas de problème ma belle. Laissant Manon répondre à son aise, car évidemment, nous devions toujours avoir le dernier mot, je décidais finalement de m'avancer et sans préavis, attrapait la Courtney par les cheveux et fit tambouriner son crâne contre les casiers, laissant ainsi la laideur faire tomber son arme au sol et pousser des hurlements de surprise mêlés à de la rage. Who's your daddy ! « .Attrape son arme veux-tu, à notre tour de plaisanter un peu. » débutais-je d'une voix suave, assorti à un sourire des plus machiavélique que j'adressais à celle qui fut ma meilleure amie. Qui est pris qui croyait prendre n'est-ce pas ? Pour ma part, j'étais fatiguée de ces bêtises. On ne joues pas avec la grandeur de certaine personne, notamment la mienne et celle de ma meilleure. J'étais de la race des loups, pas des moutons, ( ni des cochons oléé ) ce soir n'était pas différent des autres. Et mon mouton se retrouvait le visage piégé à crier à gorges déployées dans un casier. « .Bonjour Courtney. » dis-je d'une voix moqueuse, show time ! « .Tu demandes, j'arrive. Tu vois, tes vœux sont exhaussés. » continuais-je avec amusement. Ce que cela faisait du bien de reprendre le contrôle sur une situation après avoir essuyé quelques déboires. Le karma jouait finalement en ma faveur, après avoir subit les foudres de Jeff, je me vengeais allègrement sur l'amie Courtney. Elle qui tant de fois avait espéré obtenir jugement et justice sur nos personnes, se retrouvait une fois de plus dans la camp des perdants. « .Lâche-moi connasse. » Dis donc ! Secouant son visage un instant et m'amusant à faire claquer son front contre le coin du casier ouvert, je laissais échapper un ricanement. Connasse, Connasse. Un peu. Mais ce n'était que justice aujourd'hui. Autant d'habitude, je n'avais aucune excuse pour traiter les gens comme des moins que rien, autant aujourd'hui, j'avais toutes les raisons du monde d'être apocalyptique. Pardonnons tout à Constance aujourd'hui, sa meilleure amie s'est faite menacer de mort, son colocataire est en train de tomber dans les enfer sous les coups d'un affreux. « .Cesse de remuer je te prie, sinon Manon se fera une joie de tester ses talents au tir à l'arme. » ordonnais-je en levant les yeux au ciel, néanmoins enchanté par l'idée que Manon puisse jouer avec son pistolet à bille grandeur nature. Cesse de remuer l'ordonnais-je, alors que j'étais celle qui la faisait bouger dans tous les sens. Ah ! Elle est mal faite quand même, la fatalité, hein Courtney. Réflexe, ma seconde main vint aplatir son visage sur le casier, ne lui laissant plus le loisir de bouger, sa bouche déformée par le contact, laissant son visage épouser avec perfection la forme du fer. Un coup de pied dans le tibia signé louboutin et elle hurlait à la mort, nous laissant le loisir à Manon et moi de nous esclaffer facétieusement. Je laissais mon rire sadique baigner le couloir un instant, avant de reprendre un peu plus de sérieusement. « .Ok. Règle numéro une, toujours surveiller ses arrières. Quand l'une est là, l'autre n'est pas loin. » True story. Tu l'apprendras à tes dépends, lorsque tu seras en prison par exemple. Lorsque Constance est là, même en temps de guerre, Manon n'est pas loin. Et réciproquement mes chéris, cela va de sois. Il n'y avait pas deux amitiés comme la notre et bien que je m'étais évertuée à prouver le contraire ( et avec brio n'est-ce pas ), il y avait des choses dont je ne pouvais me dépêtrer, à savoir, ma Petrov-Versier. Mais enfin, profitons de ce moment pour faire table rase du passé ma plus belle, nos rires machiavéliques ne se mariant que trop bien pour ne plus jamais à avoir à se rencontrer. « .Règle numéro deux. Ne pas jouer avec des forces qui te surpassent. » Regarde, je me retrouve à t'écrabouiller ta vilaine tête contre un casier alors que cela aurait dû être l'inverse. Au moins, je lui prodiguais certains conseil, pour la prochaine fois disons. Prochaine tentative de fusillade, lorsqu'elle voudrait par exemple défier les taulards derrières les barreaux. Encore une fois, je lui adressais un sourire amusé, face à ses grognements sans noms et ses tentatives de rébellions idiotes. T'es bloquée, t'es bloquée chérie, on as gagné, on as gagné, c'est tout. Belle vs Laide. 1-0. Faites vos jeux ! « .Et enfin, règle numéro trois et la plus importante. Ne jamais, jamais, jamais toucher ma meilleure amie. » Celle-ci était sortie de ma bouche avec plus de sérieux, ne plaisantant pas avec la vie de Manon, je lui délivrais le conseil de sa vie, à cette Courtney. Car dans l'hypothèse où elle aurait pris la vie de Manon, j'aurais probablement fais un tour en prison pour avoir sa laideur moi-même. Le troc ça s'appelle, tu prends la vie de quelqu'un, je te prends la tienne. Dans ce genre de situation, je me révélais parfaite psychopathe. En fait, j'étais une psychopathe sur les bords dans les mauvais jours. La scène que nous étions en train de vivre le prouvant. Cela devait être lorsque l'ont enchérissais sur les vies de mes proches. Deux personnes pouvant clamer que je les appréciais vraiment, sans arrière pensé, sans fourberie, ni même besoin de les utiliser, pour ce qu'ils étaient vraiment, deux. Pas une de plus, pas une de moins. Et les deux, un gisait au sol se vidant de son sang à l'opposé de l'endroit où nous nous trouvions, la seconde venait de se faire menacer de mort. Les droits de faire la méchante psychopathe m'étaient offert sur un plateau d'argent, game on. « .Sales garces ! . » hélais la Courtney, bien téméraire pour le coup. Adressant un sourire sarcastique à Manon, je poussais un soupir. « .Que disait-elle déjà ? La jambe semble être un bon compromis ?. » détaillais-je en faisant mine de me poser la question, alors que j'étais bien entendu sûre de ce que j'avais entendu. La jambe, la cheerleader en fauteuil roulant. Rions ma fille, rions. Me déportant un peu sur le côté, mais prenant soin tout de même de ne pas laisser la victime s'échapper, je renchéri. « .Qu'en penses-tu ? la jambe est un bon compromis a-t-elle dit. » assurais-je à l'adresse de la Petrov-Versier, attendant qu'elle ne me rende mon air sadique. Courtney commençant à gémir d'effroi calma ses hardeurs et commença à se lamenter dans sa barbe. « .Vas y, supplies-nous, qu'on rigole ! . » terminais-je en haussant les épaules, non plus souriante mais désintéressée.
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MessageSujet: Re: it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. EmptyVen 23 Mar - 20:48

❝ I'm mean. You don't hate me anymore. Earth is back on it's axis.❞

La mort, à vrai dire je n’y avais réellement jamais songée, bien trop occupée à me plaire ainsi qu’à me pavaner dans ma petite vie que j’aimais surnommer de luxe. Rien ni personne n’avait le don, le charisme, l’étoffe ou la force nécessaire pour arrêter la Petrov-Versier, la méchante bien évidemment. Une vie se voulant à la hauteur de ma personne, sans aucune embûche, sans aucune faille. Et pourtant, ce maudit jour dont je haïssais depuis des années la date, se permettait de projeter une tâche d’ombre sur mon tableau si parfait. Ils se permettaient, ils, les tireurs fous, les moins que rien se plaisant à se prendre pour les rois du monde le temps d’une unique soirée, le temps de prendre leur vengeance sur les êtres cruels que nous étions, fin prêts à cracher leur venin, ô bande de vipères. Mais qu’est-ce que je venais faire là moi ? grande anti- saint-valentin, anti-niais par la même occasion que j’étais. Juste, ma venue se résumait en un seul et unique prénom : Augusto. Prête à tout pour enfoncer doucement mais sûrement le couteau dans la plaie, mes atouts en avant l’arroseur se retrouvait arrosé pour la première fois de sa vie. A force de vouloir en permanence avoir le dernier mot, le dernier geste mal placé, me voilà en tête à tête avec ma meilleure amie Courtney. Courtney la grande blonde moche, toutes mes phobies réunies dans un seul même corps, VDM. Elle s’exhibait fièrement, son arme dans sa main démontrant bel et bien laquelle de nous deux était la plus forte en ce moment même. Pitoyable, touchant même la limite du pathétique, cette bergère se proclamait reine alors qu’elle demeurait un immense tas d’immondices, rien de plus. Sa faiblesse la tuera là où ma fierté me tuera. Sa plus belle arme résidait dans ses mains alors que la mienne se cachait dans mon sarcasme, mes airs nonchalants de pétasse tout droit sortie de son château. Je jouais avec ses nerfs, titillais son sens de l’humour à propos de sa largueur, la testais une dernière fois, autant jouer le tout pour le tout. Mourir en ricanement tel un diablotin de son jeu de mot sur les ‘ gros ‘, what else ? J’aurais pu m’en sortir en un coup de maître, mon plan préparé depuis quelques secondes dans ma petite tête de brune insolente, que quelqu’un perde sa vie laissant la mienne sauve, le temps de courir le sprint de ma vie. Si seulement, cette personne n’avait pas été Constance, après tout je lui devais bien ça. Un an d’absence, six mois de guerre froide où l’ignorance était le maître mot et pourtant, jamais cette pensée de la donner aux lions ne m’effleura l’esprit. Courtney me tenait fermement, pourquoi changer ce si beau spectacle ? Apparemment la La Tour Dubois avait compris à merveille le message que j’essayais tant bien que mal de lui transmettre, celui de partir au plus vite avant que copine Fanny deuxième du nom ne se décide à faire joujou avec elle aussi. Soulagée d’un côté, je savais qu’elle se dirigeait vers la sortie et que d’un instant à l’autre, elle allait trouver les secours et serait en sécurité, thanks god. Mais d’un autre côté, son départ résonnait comme un adieu, un adieu à notre amitié qui persistait depuis des années durant. Elle me laissait là face à la mort là où je lui aurais sans hésiter sauvée la mise. Inutile d’en rajouter davantage, elle avait fait son choix dont j’étais certaine ne se faisait pas cornélien bien au contraire. Vole vole petite sœur. Vole mon ange, ma douleur. Tant pis à nous deux, une contre une, Manon VS Courtney, si cette psychopathe ne tenait pas fermement une arme, les chances de gagner seraient toutes de mon côté. A croire que la vie se jouait de moi là où je passais mon temps à me jouer d’elle. Tel est pris celui qui croyait prendre. La bête m’exaspérait avec son sadisme proche du néant, prête à se glisser dans la peau d’une fausse connasse qu’elle ne semblait pas être, cela ne lui réussissait guère pas et je ne tardai pas à le lui faire remarquer. Voyons ma grosse, pourquoi te prends-tu pour quelqu’un que tu ne seras jamais ? Tout ce que tu peux faire c’est de rêver, fantasmer sur nous … pas de croire que tu puisses toucher un jour l’impossible du bout de tes doigts boudinés. Perplexe, je la toisai de mon air le plus dédaigneux qu’il soit. C’est ton jour de chance petite, c’est maintenant ou jamais. Un court instant, je crus divaguer une nouvelle fois vacillant mon regard sur la globalité du couloir. Constance le retour, Constance n’avait point abandonné sa Petrov-Versier, mooooonh c’est trop beau je suis émue ! Enchantée par sa présence, je savais désormais que Courtney ne s’en sortirait pas parce que c’est bien connu, personne ne gagne contre Petrov-Dubois, personne. Je lui adressai un sourire à la fois sincère et soulagé, loin de toutes ces choses insignifiantes que nous nous étions crachés en pleine poire il y a de cela quelques heures. Je continuai de défier du regard celle qui s’apprêtait à recevoir les foudres des deux diablesses en personne afin qu’elle ne voit que du feu sur la venue de ma rouge préférée. C’est cela , fais donc ta maligne et … ta tête dans le casier tiens, pourquoi pas. Je laissai Constance activer son plan qu’elle semblait maitriser à la perfection, un sourire satisfait mi malin-mi sadique s’installa sur le coin de mes lèvres admirant la tête de Courtney faisant des allés-retours entre le vide et le coin du casier. Tu l’avais pas vue venir celle-là hein ? Moi non plus. Son arme jetée parterre, l’effet de surprise sans doute, elle se retrouvait seule, fidèle à elle-même, comme au bon vieux temps. Mon regard porté sur l’arme en question, apparemment nous avions eu la même idée Constance et moi-même. Je m’abaissai délicatement, ne jamais oublier l’allure d’une déesse, prenant soin de tenir fermement la boite à pandore dans l’étau de ma main. Mouhaha, it’s already done but let’s play. « Good timing La Tour Dubois, Hadès se préparait déjà à recevoir la plus belle des visites. » lui lançais-je d’une voix calme et posée, ma façon à moi de la remercier d’être intervenue dans mon combat contre la bête, ne prêtant aucunement attention à Courtney, petrov-dubois avant tout, la base. Je scrutai cet objet noir métallique, objet que je n’avais pas l’habitude de toucher ni même d’avoir en ma possession. Signe ultime de puissance suprême, je me plaisais à le contempler dans toutes les vues possibles laissant Constance faire plus ample connaissance avec son joujou du moment. La connaissant, elle se ferait une joie de la narguer, de la descendre, de lui faire part de son sarcasme le plus sadique qu’il soit, du grand Constance dans toute sa splendeur. Et voilà notre Courtney nationale prise d’une envie suicidaire, traitant ma rouge de connasse. Bah tiens, évidemment Courtney, évidemment. Je soupirai bruyamment, laissant ma dite meilleure amie prendre les devants, pourquoi donc la casser dans sa lancé en mode evil ? « Le pire dans tout ça, je ne sais aucunement viser. Je pourrais malencontreusement toucher l’un de tes organes vitaux, ô la vilaine ! » renchérissais-je d’une voix mi moqueuse-mi sadique avant de me perdre dans un ricanement diabolique. Je haussai les épaules feignant l’innocente, un « oups » aurait pu s’échappé bêtement de ma bouche. Ceci dit, je n’avais déblatéré aucun mensonge, je n’étais guère une pro en ce qui concernait de viser les gens, bien au contraire, je tapais toujours où il ne fallait pas. Disons que c’était tout en notre honneur au jour d’aujourd’hui. D’une agilité déconcertante, l’arme était désormais pointée en sa direction, prête à tirer si elle n’obéissait pas à Constance ou si elle décidait par mégarde de jouer à nouveau à la rebelle de la forêt. Nos vies avant tout. Pendant que je surveillais nos arrières, psychoconsty s’en donnait à cœur joie, faisant de Courtney son, notre, terrain de jeu préféré. Nous esclaffant comme ce n’était pas permis dans de telles circonstances, je me rendis compte que nous avions repris notre hobby préféré, c’est-à-dire torturer quelqu’un à deux. Jeu auquel je n’avais plus joué en sa compagnie depuis très longtemps, sans aucun doute mon jeu favori. Que les règles soient énoncées, que le monde tourne dans le bon sens, que chacun reprenne sa place, que Constance et Manon redeviennent reines et Courtney pion ou de folle des reines dans ce cas précis. J’acquiesçai de la tête les dires de ma rouge, souriant de plus bel à chacune des règles dictées. Comme si se prendre les méchancetés de Constance en pleine tronche n’était pas suffisant, je me plaisais à fermer mon œil gauche, mimant de viser telle une tireuse professionnelle, parcourant chaque parcelle de son corps, et dieu seul sait combien il y en , avec son arme désormais entre de bonnes mains. Ce n’est définitivement pas ton jour ma chérie ! Je levai les yeux vers la divine vengeresse lorsqu’elle énonça la troisième règle, la dernière mais non des moindres. Rour mais qu’elle était mignonne ma La Tour Dubois quand elle le voulait bien, un sourire satisfait ponctua la fin de sa tirade, je te promets que je te la ressortirai celle-là Constance, je te promets. « Seulement trois petites choses à retenir, j’espère que ton cerveau de fausse blonde décolorée les emmagasinera correctement sinon ….. » sinon t’es morte, je n’hésiterai pas à tirer ma douce morue. Je soufflai mes dires laissant le suspense à son comble bien que chacune d’entre nous connaissait parfaitement la fin de ma phrase. Bizarrement, même dans cette situation des plus cocasses je ne pouvais m’empêcher de sourire, mon éternel sourire de connasse prenant le dessus. Rour ce que ce côté sadique nous rendait hot, n’est-ce pas ? Oh bah tiens, la Courtney n’avait pas encore dit son dernier mot, intérieurement je jubilai sachant que plus elle se débattait plus le jeu perdurerait encore. Sales garces, rien de plus banal, rien de plus vrai. Voyons ma grosse, quand on s’engage dans une immense chasse à l’homme on revoit sa répartie. Repartir de plus bel, encore et toujours, à croire que rien ne pouvait nous arrêter dans la descente aux enfers de notre pion et tant mieux, que celui qui a quelque chose à dire le dise maintenant ou se taise à jamais. Silence. C’est bien ce qu’il me semblait. « J’approuve. Quoi que ….ce qui lui sert de ventre me tente plus, cela lui coupera peut-être l’appétit une bonne fois pour toute ! » soyons sympas Constance, aidons là et mettons là au régime nous-même à l’aide d’une bonne balle allant se loger dans son estomac d’ogre. Je déviai mon regard vers ma vision préférée, croisai celui de mon inséparable et lui rendis, par la même occasion, son air sadique. Les traits de notre tireuse folle s’assombrirent brusquement, à croire qu’elle avait enfin réalisé à qui elle s’était attaquée, encore un peu et elle se mettrait à pleurer la pauvre chose presqu’innocente. Ah Courtney tu es tellement mieux en fille banale plutôt qu’en pseudo meurtrière, ce titre ne te donnant guère fière allure. Je levai les yeux vers le ciel, la contemplant se débattre comme une gamine de cinq ans tout au plus. « Jamais, je préfèrerai encore mourir plutôt que de vous supplier ! » sa voix tremblante comme jamais, je pouvais aisément deviner qu’elle ravalait ses larmes, pauvre biche. Exaspérée, je m’avançai tel un félin attendant patiemment de surgir sur sa proie, toujours l’arme fatale pointé sur une partie de son corps affreux. Je me trouvai maintenant à quelques centimètres de Courtney, air diabolique à souhait prête à commettre l’irréparable, ô grande actrice que j’étais. « Tu me fatigues Courtney, je n’aime pas perdre mon temps. » mon temps si précieux s’entend. Je m’étais adressée à elle d’une voix froide frôlant le désintérêt total. Elle m’agaçait avec ses faux airs de connasse rebelle sortant de nulle part, elle se contredisait entre ses gestes ( sa tête baissée, disant bonjour au sol) et ses paroles. Il est temps d’assumer darling. « Je vais t’enseigner une dernière chose Courtney, quand on fait la forte on la fait jusqu’au bout. Daigne donc me regarder dans les yeux ! » pestais-je à son égard avec un dédain qui n’était pas permis. A vrai dire, qu’elle me regarde dans les yeux ou non, son destin demeurait scellé, je tenais juste à découvrir jusqu’où elle était prête à aller pour se la jouer à la Constance et Manon. Je tapotai du pied, montrant mon impatience, dépêche-toi ma jolie il ne te reste plus beaucoup de temps. Trois, deux.. La voilà relevant doucement mais sûrement sa tête, ses yeux rouges remplis de larmes, pouvant même y déceler de la terreur. Oh tiens, ne serait-ce pas une larme perlant sur sa joue ? « Monh ce qu’elle est mignonne la petite ! Tu ne trouves pas Constance ?» lançais-je à ma meilleure, me moquant ouvertement et sans aucune pitié de notre mouton du moment. Voyons ravale tes larmes sinon je me prends le fou-rire de l’année, que dis-je du siècle. Les personnes qui pleuraient pour un rien avaient le don de m’exaspérer au maximum, merde ayez un peu de fierté. Mais les gens qui endossaient un rôle m’irritaient encore plus. « Par contre, mauvaise réponse. Après tout ce temps, n’as-tu pas encore compris qu’on ne me regarde pas dans les yeux ? Quel dommage je vais devoir t’infliger une punition pour ton impertinence ! » Je m’étais adressée à elle comme si je lui avais simplement dit : bonjour je m’appelle Manon tu sais que dans un tic tac il y a deux calories, ne daignant même plus la mépriser au plus haut point. A quoi cela servirait, nous avions déjà remporté la guerre. Néanmoins, je comptais réellement la punir de son acte, depuis quand cette énorme chose se permettait de soutenir mon regard ? « Tu penses à ce que je pense ? » Détournant mon regard, je m’adressai à Constance d’un air narquois, prête à jouer avec le feu une nouvelle fois. Forcément qu’elle pensait à la même chose que moi, nous n’avions pas été meilleure amie durant tant d’années pour rien. Pauvre de toi Courtney tu assistes à la renaissance de Petrov-Dubois. The bitches are back et ce, pour ton plus grand malheur. « Ferme les yeux, ça risque de faire mal. » lui murmurais-je telle une déesse lui annonçant l’heure de son agonie. Tic tac, tic tac, …. Concentrée dans mes gestes afin de ne pas trembler et manquer la cible, j’appuyai finalement sur la détente. Boum. Bruit assourdissant, bruit de la balle ayant percutée la paroi du casier en métal à quelques centimètres de Courtney, comme prévus. Mouhaha, avoue t’as eu peur laideron. If it wasn't such a tragedy, it would've been funny. Actually, it kind of was.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. Empty
MessageSujet: Re: it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. EmptyMer 28 Mar - 17:24

❝You are mad. - Thank goodness for that, 'cause if I wasn't this would probably never work .❞
Qu'il est délicieux à l'odorat, le parfum subtil de la vengeance. Maîtresse dans l'art d'anéantir des existence, j'étais devenue en ces lieux la victime des sauvages. Voilà que la plèbe décidait rendre la pareille aux souverains que nous étions, démonstration d'armement et de ricanements impolis en gage d'oppression. Néanmoins, il fut chose aisée de remettre à sa place chacun des belligérants, ainsi, reprendre la place d'impératrice qui m'appartenait. Mes doigts agrippant la tignasse hirsute de l'anarchiste féminine de notre soirée, je m'amusais à faire découvrir à cette dernière les bas fonds d'un casier. Visite grandeur nature, je me faisais agent immobilier de ces lieux. A droite ma laideur favorite, tu trouveras les livres de sciences, en haut à gauche, les toiles d'araignées que malheureusement tu ne peux contempler trop longtemps, car il est de mon grand plaisir de donner à ces petites bestioles aux multiples pattes un nouvel endroit où crécher, tes cheveux mal entretenus. Et tout ceci ne faisait que commencer. Las de devoir crapahuter, chemin faisant, dans toute l'université, mon temps de récréation débutait en trombe. J'avais probablement des gènes de tueuse à gage à la réflexion, si l'envie me prenait, j'irais peut-être piocher quelques informations sur mes ancêtres plus tard, ravie quant à la perspective d'y faire une adorable découverte. Mon sourire ne s'était jamais fait aussi mesquin qu'à présent et de ma méchanceté la plus aiguisée, je devinais sans peine que notre otage de la soirée ressortirait de cet intermède affublée d'une signature psychologique made in Petrov-Dubois indélébile. Ma moitié et moi-même étions des adeptes de la torture mentale, moins de la torture physique. Quoi que, ce soir nous offrais la parfaite occasion d'exercer nos talents de tortionnaires sur un modèle au physique disgracieux, autant profiter de l'aubaine, avant que l'aubaine ne se retourne contre nous et ne tente de nous assassiner. La cruauté est affaire de perspective Allons donc, cherchons les frontières de notre cruauté, si tant est qu'elles existent. Courtney cherchait depuis minuit à ruiner sa propre existence, cherchant à nous emporter dans sa chute. Very well, en plus de sauver ma peau, j'ajoutais ma pierre à l'édifice quant à la sienne. Elle allait s'en rappeler longtemps, d'avoir espéré prendre sa revanche sur un duo aussi impitoyable que divin. Divin au point d'en être les sbires d'Hadès, probablement. Ainsi la remarque de ma Petrov-Versier ne me fit pas sourciller un seul instant, trop concentrée à faire goûter les délices du fer à notre esclave. Hadès accueillir la Manon en son antre, quel idée saugrenue. Quoi que potentiellement possible à la réflexion. Après tout, nous étions tous un jour condamné à mourir, même si le mythe de certains resteraient à hanter ces couloirs pour des siècles à venir. Fort bien, fort bien. Encore une fois, heureusement que j'existais alors. Sinon sa chevelure châtain se serait délavée dans le pourpre sanguin et Lucifer l'aurait accueilli d'une étreinte avant même que je ne lui offre la réconciliation dans un casier d'argent. « .Tâche de te montrer digne de l'intervention dans ce cas. » éludais-je à son égard, la détaillant d'un regard intransigeant. Elle savait de quoi je parlais. Ses multiples frasques vouée au simple culte d'Augusto avait tendance à en agacer plus d'un, à commencer par moi. Ses mots lors du bal résonnaient encore dans mon esprit, ses moqueries n'atteignaient pas mes sens, encore heureux, contrairement à d'autres j'étais plutôt indifférente à ses imbécillités. Toutefois, j'étais du genre à ne jamais rien oublier et à toujours faire payer là où cela me semblait juste ( et même lorsque cela ne l'était pas, d'ailleurs ). Aussi cela me sembla important de rappeler que ses agissements récents ne resteraient pas impunis, même si je lui concédais l'effort colossale de passer l'éponge et de reprendre de zéro. Tu peux faire la mignonne autant que tu le souhaites, il y a des personnes pour qui un joli visage n'efface rien. Et non, je n'ai toujours pas oubliée non plus qu'aucune de nous n'as appris à manier une arme. En même temps, les savoirs barbare de ce genre sont destinés au bougre de ce monde. Une femme, une déesse n'a besoin que de ses charmes pour maîtriser son adversaire. C'est pour cela que notre Courtney nationale s'est sentie obligée de se doter d'une arme à feu, la demoiselle étant dénuée de tout charme, autant faire avec les moyens du bords. « .Elle ne sait pas viser, comme c'est cocasse. Je suppose qu'on va devoir composer avec !. » soufflais-je en haussant les épaules, faussement navrée de la situation, mon sourire luciférien trahissant le peu de crédit que je donnais dans quelques constatations sommaires. « .Tu sais ce que l'ont dit, plus on essaye, plus on a de chances de réussir. » adressais-je à l'égard de ma Manon. Là se trouvait les paroles de la présidente Iota. Toujours travailler, jusqu'à réussir. J'avais aussi cette politique lorsqu'il s'agissait des entraînements de cheerleaders, après tout je ne voulais pas de bras cassés ou bien de faible de corps et d'esprit dans mon équipe, alors je poussais toujours mes comparses à bout, afin d'en tirer le meilleur résultat. Il faut souffrir pour être belle. Visiblement, Courtney n'a pas du beaucoup souffrir dernièrement, ni jamais. Ce soir, c'est le soir de tous les changements ! Allons donc arranger cela. Et c'est ainsi que ma camarade proposait, après quelques salves joyeuses de menaces en tous genres, tournant essentiellement autour de la couleur atroce de ses cheveux et du cliché assorti, de lui perforer l'estomac en premier, à la place de la jambe. Oh, elle en mourrait sur le coup, ce ne serait même pas drôle. J'avais envie de plaisanter bon sang, après la soirée que je venais de passer, j'avais bien le droit à quelques activités récréatives. Mais enfin, elle n'avait pas tort, il est vraiment que l'estomac... Non mais non. « .Je ne suis pas assez aimable pour lui offrir un régime, je ne fais pas dans le social. Ni même dans le gratuit. » déclarais-je désabusée, haussant les épaules, comme si évidemment mes mots tombaient sous le sens. Je ne faisais pas dans le social, sinon j'aurais donnée de l'argent à Mère Térésa, aurait offert des ravalements à nos amis Pinocchio et bœuf, j'en passe et des meilleurs. Quand bien même, je n'allais pas sacrifier mon action de grâce annuelle pour une gueuse, où vas-t-on. « .On dirait que tu vas rester dodue jusqu'à la fin de ta vie. » déclarais-je en haussant les épaules à l'adresse de notre Courtney. Dodue, un mot qui me faisait rire. De ma bouche s'échappait un ricanement inattendu. Vous savez ce qui est dodue aussi ? Les cochons. Mon rire se déporta sur la Manon, qui de toute manière ne pouvait pas comprendre. Je la regardais un instant, prise d'une irrépressible envie de rire. Enfin de me moquer d'elle. Non allez, focus La Tour Dubois, garde tes quolibets pour plus tard, tu as toute une vie qui t'attend pour rappeler à ta meilleure amie how '' piggy '' she can be sometimes. « .Ne t'inquiètes pas, tu en as pour 5 – 10 minutes tout au plus. » balançais-je une fois calmée, d'un ton froid. Aussi vite que mes mots m'échappèrent, que la Courtney se retrouvait à profaner mes demandes sans vergogne. Plutôt mourir que de supplier. Ma foi, choix judicieux. Mais quand même, elle avait dans l'optique de nous faire supplier nous, afin de sauver nos vies et maintenant que les rôles étaient inversés, elle dénigrait tout envie de nous rendre la pareille. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. « . Hé bien cela peut s'arranger grincheuse. » déclarais-je, le visage tracé d'un sourire narquois tandis que mes prunelles se retrouvaient à contempler l'arme de Manon avec envie et conviction. Laissant Manon faire son propre spectacle, je m'amusais de ma contemplation, dévisageant avec mépris mais à la fois avec cynisme la Courtney se battre contre des forces que même ses formes grossièrement tracés ne pouvait pas encaisser. C'était là tous l'intérêt d'être nous, la force de nos caractères, le charisme sans conteste, les mots que nous utilisions. En aucun cas je n'aurais espéré être mieux, j'étais déjà au sommet, j'avais tout ce que je souhaitais, j'étais la personne que je voulais être. You can't make people love you, but you can make them fear you . Quel ne fut pas mon délice lorsque blondie décida de consentir à nos ordres, nous cédant une larme de tristesse sur sa abîmée. J'accueillis la goutte avec un régal non dissimulé, acquiesçant positivement à l'idée que notre victime était beaucoup plus adorable lorsqu'elle ne faisait plus les forte tête. « .C'est mon moment favoris ! L'apogée de notre art. Tes larmes, ta peur et tes sanglots sont exaltant ! Je vais en rêver durant des mois. Félicitation Courtney, tu rends cette abominable nuit finalement délicieuse. ». Ces mots prononcés d'une autre bouche auraient probablement eut une consonance abominable. N'avais-je donc aucune humanité, me délectant du malheur des autres avec une joie non dissimulée ? Je me contentais de la regarder avec satisfaction. Notre victoire coulait sur sa peau telle la plus savoureuse des revanches. Passons à l'étape supérieur. Car évidemment, ces larmes n'allaient alléger en rien sa sentence. Pas de pitié pour les haricots, encore moins pour les gros flageolets. Nous étions sur la même longueur d'onde, cela ne faisait aucun doute, ainsi acquiesçais-je positivement à ma meilleure s'apprêtant à tester ses aptitudes au tir. Elle était vraisemblablement douée dans tous les domaines, bien qu'un petit cours de rattrapage en amitié semblait nécessaire, je lui faisais confiance dans l'art de me divertir. « .Mets-y tout ton cœur de pierre, Petrov-Versier. » ronronnais-je à l'égard de ma plus belle, tenant la Courtney fermement. Voilà que celle-ci commençait à paniquer. Manon levant sa revanche à bout de bras vers notre estimée camarade, j'esquissais un sourire et fermait les yeux de le temps de la détonation. POUM. Ce fut rapide, mais pas pour autant silencieux. La détonation me fit presque sursauter sur l'instant, après tout je n'y étais pas préparé, même si accoutumée depuis le début de la soirée. Relevant le regard, je remarquais un trou, d'une taille raisonnable, mais pas à l'endroit où je l'aurais préféré. En plein dans un casier, à quelques centimètres à peine de notre victime. M'apprêtant à faire voix haute d'un sarcasme, je fus néanmoins coupée par quelques gémissements. « .Me tuez pas, par pitié. » gloussais la vachette, au bord de la crise de larme. Lui adressant un rire amusé, d'un geste vif je redressais son visage en lui tirant les cheveux, lui arrachant au passage quelques mèches. « .Oh allons, tu ne vas pas rendre les armes aussi facilement !. » déclarais-je agacée. Cela perdrait tout son charme, tout son intérêt. Poussant un soupir acerbe à l'égard de Manon, je lui indiquais du regard que nous devions trouver autre chose afin de nous divertir, celle-ci commençant déjà doucement à être usagée. Oh qui sait, peut-être arriverions nous à mettre la main sur Jeff au détour d'un couloir. Maintenant que nous avions une arme, tout était permis et jeff et moi avions un tas de choses à nous dire. Note à moi-même, ne pas oublier Augusto et Sandro, des fois que. « .Pourquoi vous faites ça ? Pourquoi vous êtes comme ça ?. » Mean ? Hé bien, personnellement, je trouve cela plus exaltant. La vie vaut la peine d'être vécut lorsqu'elle est vécut pleinement. Qui voudrait d'une vie à servir les plus forts et à s'écraser à toute les conversation ! Je ne faisais pas dans la vie insignifiante et grotesque, j'aimais voir en grand. Et pour voir en grand, il fallait écraser les autres « .C'est plus drôle. » déclarais-je en haussant les épaules, laissant après moi un temps de réponse à la Manon qui je l'étais sûre, allait très bien s'en sortir niveau justification. Je devais avouer, que déjà que les gens ne nous aimait pas séparément, alors ensemble. Les deux moutons noirs du lot. Le noir, c'est saillant, c'est beau, c'est lugubre, c'est classe. Et il me tardait que notre Courtney ne rejoigne les limbes, sa présence commençant à doucement me devenir inutile. « .Prête pour le second round ? . » questionnais-je à l'adresse de Manon, commençant déjà à me décaler, prenant soin de faire un croche patte à la Courtney histoire qu'elle tombe à genoux devant nous. A genoux devant la grandeur ma fille ! Voici qu'elle se cognait le nez contre le casier dans sa chute, provoquant nos rires sarcastiques ! Nez en sang, à genoux au sol, que demander de plus. Nous nous esclaffions allègrement de son pauvre sort, de sa posture et c'est pour nous couper que le laideron décidait d’énoncer une vérité. « .J'ai tué vos potes. » Une vérité lourde de sens à mes yeux. Mon rire se stoppa un instant, ma main dans ses cheveux resserra son emprise, faisant basculer son visage en arrière, l'obligeant à nous regarder d'en bas, je la contemplais avec un soudain mépris. « .Je n'ai que deux amis. Et je sais exactement où ils se trouvent. » L'une devant toi, l'autre avec son jumeau. Le reste du monde se complaisait à dire qu'ils étaient amis avec moi, alors qu'en réalité je n'avais que des égards bien sommaire pour eux. Je n'étais pas née pour être une bonne amie, j'avais appris à le devenir pour certain, pour d'autre je ne voyais guère l'utilité de l'apprentissage. Pestant à l'égard de la Courtney, je fronçais néanmoins les sourcils quant à sa déclaration. Sur qui donc cette ogresse avait promis un jugement semblable au dernier. Réponse qu'elle m'apporta alors que mes prunelles agacées par telle vérité croisèrent celle de Manon. Nous étions toutes deux tendues, je pouvais le sentir, on est meilleure amie ou on ne l'est pas. En apparence reine, l'inquiétude s'installa. « .Ah ouai ? Alban Saint-Rémy tu sais où il est ? Et toi Petrov-Versier, Maxime de Bergerac, des idées ? Moi oui. Si vous me laissez partir, vous aurez peut-être encore le temps de les sauver. » Alban Saint-Rémy, dieu seigneur cela faisait des lustres que je n'avais pas entendu parler de lui. Gamma aux dernières nouvelles, il était l'un de mes anciens petits amis, mon colocataire de chambrée à mes débuts sur l'université. Autant dire, autant pour moi sur Alban que pour Manon et Maxime, la laideur a su tirer ses cartes avec brio. Mon Alban, mon banban. La contemplant avec dédain, je m'abaissais à son niveau et annonçais la couleur. « . Je suppose que cela nous donne le droit d'en terminer avec toi. Tu sais, une vie pour une vie. » annonçais-je avec mépris, dédain. Tous le package de la grande méchante de sortie. Hors de question que je ne la laisse filer celle-là, son aveux venait simplement de précipiter sa chute. N'as-tu donc pas compris ? Le chantage affectif, cela ne marche pas. Bad move.
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it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. Empty
MessageSujet: Re: it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. EmptyJeu 5 Avr - 15:41

❝Through chaos as it swirls. It's us against the world.- 7777 ❞


C’est dans un tel cas que l’expression « l’arroseur arrosé » prend tout son sens. Ö ma Courtney, pensais-tu réellement faire le poids ainsi que m’anéantir comme une moins que rien ? Non bien sûr que non. Si les gentilles gagnent toujours contre la méchante sorcière dans les films de disney, la réalité demeurait toute autre. Les méchants possédaient le pouvoir et les plus faibles s’inclinaient face à leur supériorité. C’est comme cela que le monde fonctionnait, que Berkeley fonctionnait. L’élite au sommet et les autres soumis à leurs ordres. Certains adhéraient à notre manière de diriger l’université et puis il y en avait d’autres, comme Courtney, fausse rebelle dans l’âme qui s’amusait à défier les indétrônables. Pourquoi donc se voiler la face ? Mais encore, laissons là dans son délire de wonderwoman version obscur de la force, tôt ou tard son petit jeu se retournera contre elle. Tiens donc, on dirait bien que la cloche a sonné. Tu ne les entends donc pas Courtney ? Le bruit des talons Louboutins de ma La Tour Dubois claquant sur le sol du couloir. Quel dommage. « Ne t’inquiète pas pour ça. » lançais-je plus que sincère et déterminée comme jamais, mon regard en disait long sur mes pensées. Pas de coup foireux cette fois, ni maintenant, ni plus jamais. Bien chanceuse de pouvoir encore me tenir sur mes deux jambes, la connaissant j’allais passer le restant de mes jours à l’entendre ressasser sur le comment elle m’avait bravement sauvé la vie. Forcément, c’est Constance me diriez-vous. Néanmoins, avant de parler d’un futur possible, il fallait envisager une suite à ce tragique épisode, une suite mais surtout une fin. Une fin digne de nous, de notre statut et surtout de notre méchanceté. Tu vas payer pour ta folie Courtney, pourquoi pas le prix de ta vie dont tout le monde se moque éperdument? Le spectacle avait commencé en beauté, l’arme en notre – ma- possession ainsi que la tête de Courtney se retrouvant fréquemment dans l’un des casiers. Merci Constance, je n’oublierai jamais cette image. « J’en ai bien peur ! » surenchérissais-je, feignant d’être désolé limite même déboussolée par mon non savoir en ce qui concernait la maitrise d’une arme à feu. Soyons sincères, qui à part Courtney et sa bande de pouilleux se promèneraient armés dans une université où la vie semblait paisible et calme. Il faut de tout pour faire un monde et bien là, nous étions tombés sur la pire des espèces. Néanmoins, elle était marrante cette Courtney et en prime, elle me permettait de jouer à mon jeu favori en compagnie de ma préférée. What else ? Peut-être devrais-je même la remercier pour cet égarement soudain ? Non, je déconne. Mon air sadique d’impitoyable petite connasse superficielle reprit aussitôt le dessus, assez de jouer passons aux choses sérieuses. Plus on essaye plus on a de chance de réussir. Et la déesse prêcha la bonne parole. Je détournai mon regard vers Constance, acquiesçai de la tête sa remarque et haussai les épaules par la même occasion d’un air je m’en foutiste complet. Je m’en fous si je rate, je m’en fous si je te touche. Limite je me porterai même mieux lorsque ta voix de crécelle ne daignera plus ennuyer mes oreilles, laideron. A notre tour de jouer, toujours sa tête de blonde enfouie dans les mains de ma plus belle et son arme pointée tout droit sur elle. Où, à vrai dire je n’en avais aucune idée mais tout ce que je savais c’est qu’elle ne pourrait plus faire la maligne, acquiescerait à tous nos dires et bien mieux encore. Parce qu’une chose me disait que nous étions loin d’en avoir fini avec toi Courtney. La jambe, première souffrance imposée. Pourquoi pas, retournement de situation total, est pris celui qui croyait prendre. Mais je me voyais plutôt l’âme d’une artiste, préférant que la balle atterrisse dans son estomac lui permettant ainsi de cesser son activité favorite qui n’était d’autre que de manger, manger encore et toujours. Encore plus à chacun des repas ( ou en dehors soyons fous). Oh ma Constance elle ne faisait pas dans le social, ni dans le gratuit. A peine ces douces et mélodieuses paroles s’échappèrent de sa bouche de diablesse que j’émis un petit rictus à la limite du ricanement diabolique. Que c’était bon de la retrouver, même dans un tel moment, mon envie de rire prenait le dessus sur ma peur. A vrai dire, je n’éprouvais même plus ce sentiment de peur. « Ma foi on peut toujours s’arranger. Tu prends la jambe, je m’occupe de l’estomac. C’est un bon compromis, n’est-ce pas Courtney ? » Mon regard sournois planté dans le sien, ma frimousse de diablotin lui indiquait clairement que je ne l’autorisais à répondre à cette remarque. Tu te tais, tu subis, dans tous les cas ton destin est entre nos mains de connasses nées. Mes prunelles se déportèrent ensuite vers ma seule et unique meilleure amie lui adressant un regard Constancien (après le Adrielien, pourquoi pas !), aucune autre parole échangée, nous n’avions pas besoin de cela pour nous comprendre même après des mois de séparation. Régalons-nous, chacune son tour, chacune aura ce qu’elle veut et en prime, notre pion souffrira deux fois plus que prévu. Awesome vous avez dit ? Pire que ça. « Encore faudrait-il qu’elle sorte d’ici vivante. » chantonnais-je presque, haussant les épaules, j’aurais pu siffloter, j’aurais pu mais je ne voulais guère attirer l’attention davantage, les tireurs fous ne sont jamais bien loin. L’ultime erreur de notre jouet. Bien sûr que non, nous n’allions pas la tuer de nos propres mains, nous étions bien trop classes pour faire ce travail de mal propre mais laissez Courtney le penser, ô ça c’était jouissif. Jouissif comme la peur que nous pouvions lire dans ses yeux trahissant de loin ses pensées. Sans comprendre le pourquoi du comment, je plissai le front contemplant Constance dans un moment bien à elle. Gné c’était quoi son soudain délire avec les personnes dodues ? B-I-T-C-H. Et la voilà, la digne intervention ( ceci est un grand mot ) de notre Courtney nationale préférant de loin mourir plutôt que de subir nos foudres. A vrai dire, je ne savais pas quelle était la pire des choses ? Affronter les deux psychopathes que nous semblions devenir le temps d’une simple soirée ou saluer l’au-delà. Mouais, quitte à choisir je préférai de loin subir les foudres d’Hadès plutôt que les notre. Grande fan de poker et de bluff, j’endossai ce rôle pour la énième fois jouant subtilement mes cartes une à une, prête à déposer la mise du siècle sur le tapis. Et quelle mise, elle nous permettait de retrouver une Courtney pleurnicharde aussi lâche qu’à ses débuts. Déprimant, ennuyant mais agréable tout de même. « Comme quoi, durant l’espace de quelques minutes dans toute ta misérable vie tu n’auras pas servie à rien. Sois-en fière, jusqu’à cette fameuse nuit j’en doutais fortement ! » que tu serves à quelque chose s’entend. Tu nous auras fait rire limite même rêver de ta connerie et en plus tu nous auras permis de recoller les morceaux cassés. Courtney si tu n’existais pas, il aurait fallu t’inventer. Quoi que. L’arme en main, je m’apprêtais à manier quelque chose que je ne maitrisais pas, ne connaissant même pas toutes les possibilités que ce pistolet pouvait nous offrir. L’inconnu total, le stress de rater le casier ou de rater tout court l’immanquable. Pas le moment de sombrer devant l’angoisse, de plus la voix de la plus belle me rattrapa dans mes divagations. Vas-y conasse, tu n’as strictement rien à perdre. Courtney si. Bim. Bam. Boum. Sauvée très chère mais pas pour longtemps. M’apprêtant à m’amuser de la situation que nous vivions, madame ‘ je fais parti des tireurs fous mais je me fais avoir comme une débutante’ s’offrit le luxe de nous interrompre. Je soupirai bruyamment à l’entente de ses paroles, non pas ça, pas maintenant. Il ne manquait plus qu’elle ne nous sorte la carte des excuses niaises et pathétiques afin de donner un air faussement tragico-niais à notre interlude. Toujours l’arme fermement tenue dans mes mains, l’envie de la faire taire à jamais venait de prendre le dessus. « Epargne nous le moment où la victime se met à geindre veux-tu ?! » pestais-je ou plutôt ordonnais-je à l’égard de l’ogre, psychoConsty et moi-même semblant être sur la même longueur d’onde. Nous n’aimons pas la facilité tout comme nous n’adhérons pas non plus aux pleurnichards, par pitié évite nous ce moment d’embarras total ne fus-ce que pour toi-même. Et bien non, Courtney ne daignait pas se stopper dans son moment frôlant le pathétique, à croire que certaines personnes se contre-fichaient de mourir avec ou sans fierté, chose que je ne pouvais concevoir sachant que ma fierté passerait toujours avant tout et tout le monde. Revenons-en au mouton rêvant de devenir berger et s’étant planté sur toute la ligne. LA question profondément sans intérêt que j’avais pu entendre des milliers de fois. Il parait que l’on ne né pas méchant, on le devient. A croire que cette philosophie ne s’appliquait pas à reine La Tour Dubois ainsi qu’à reine Petrov-Versier car d’aussi loin que je ne me souvienne la méchanceté faisait partie intégrante de ma vie et ce, depuis toute petite. Quand votre mère est le sosie de cruella d’enfer, vous apprenez beaucoup sur ce mode de vie, croyez-moi. « Boring » sifflotais-je doucement mais assez fort pour qu’on l’entende, tout en levant les yeux vers le ciel, exaspérée. Par pitié ne commençons pas à divaguer sur un terrain inconnu, plus de question de ce genre merci bien, je ne m’amuse plus et quelle perte de temps. Je posai mon regard vers Constance qui semblait aussi ennuyée que moi par la suite des événements, j’haussai les épaules réfléchissant déjà à une autre tentative d’attaque afin de rendre les choses plus excitantes, plus Petrov-Dubois je dirai même. Good timing La Tour Dubois. Again. Le deuxième round, je n’attendais que ça, pouvoir me régaler encore et encore du sordide sort que nous réservions à ce joli bœuf manquant cruellement de gout, de classe et de fierté. Surtout de fierté. « Toujours. » déclarais-je sur un ton rempli de malice bel et bien prête à poursuivre l’aventure, mon regard planté dans celui de ma meilleure, je cherchai à lui soutirer des informations sur ses projets consistant à anéantir Courtney. Première étape : le croche-pied qui nous permit de lier nos rires à la fois cristallins et diaboliques ensemble, comme au bon vieux temps. L’apogée de notre puissance, la plus belle des conclusions se tenait dans ma main droite, terminer en beauté, achever ce monstre qui avait tenté de m’enlever la vie. Je ne pus m’empêcher de lever encore une fois les yeux vers le ciel la voyant agoniser de la sorte. Ö cruelle fatalité, ça t’apprendra à jouer avec les grandeurs que tu ne peux et ne pourras comprendre. Un sarcasme sur le bout de la langue, l’enfonçant plus bas que terre une énième fois, je fus coupée dans ma lancée par …. un aveu. Un aveu et pas n’importe lequel. J’ai tué vos potes qu’elle avait lâché d’un coup, comme ça sans que je ne m’y prépare. Constance non plus. En une fraction de seconde, mon sang se glaça comme jamais, terrorisée par ses dires un seul prénom résonnait dans ma tête, celui d’Augusto. J’avais beau faire la maligne, la forte mais je ne rigolais pas lorsqu’il s’agissait de la vie de mes deux seuls véritables amis ( la La Tour Dubois et le Pelizza Da Volpedo). Malgré nos mois passés à se haïr, les yeux de cochonnes qui resteront aussi mythiques que la déclaration officielle, il demeurait hors de question que l’italien perde la vie et encore moins ici, maintenant, à cause de pouilleux dans le genre de Courtney. Mes mains tremblantes suite à son abominable vérité, je me préparai psychologiquement et physiquement à lui tirer dessus et cette fois je ne lui ferai pas le cadeau de toucher le casier. Révoltée, mes joues s’empourprèrent, rouge de colère je me fichais éperdument d’être cataloguée comme étant une meurtrière, on ne touche pas à mes affaires, mes amis c’est bien connu. Je la dévisageai avec un mépris et un dégout total, à la fois dégoutée et révoltée qu’une créature pareille ait pu prendre la vie de mon Gusgus, sale brute de mes jours, yeux de cochonnes de mes nuits. L’allé simple direction l’enfer, trois, deux …. Et ma voix de la raison prit la parole. Soulagée par la simple réplique de Constance, je soupirai me délivrant de toute cette pression, de cette espèce de peur, la peur de perdre un être cher. Le plus beau et la plus belle en vie, SOS sans amis je ne voyais pas de qui cette pucelle parlait. Mon regard hautain se plaisait à toiser la Courtney alors que je bouillonnais intérieurement, je détournai ensuite mes prunelles vers ma mienne, once again nous étions dans le même état d’esprit. « Parle donc ! » lui ordonnais-je sèchement, le seul bruit résonnant dans ce couloir se trouvait être mes talons claquant sur le sol, m’avançant vers elle telle une tigresse, l’arme à feu chargé. Parle, je ne suis qu’à quelques centimètres de toi, viser ta tête semblant être un jeu d’enfant maintenant. Maxime de Bergerac. Sans doute mon plus bel omicron, celui qui avait eu la délicatesse et l’honneur de m’offrir ma première déclaration d’amour sur le sol Californien. Ce Maxime avec qui j’avais parié plusieurs fois « Si tu deviens présidente des omicrons, tu me dois une nuit dans la grande chambre des présidents ». Je fixai intensément la Constance lui transmettant un message, le message que je ne pouvais laisser l’ancien omicron courir à sa perte tout comme je pouvais aisément le deviner, laisser son Banban ne faisait pas parti de ses plans non plus. « Encore une fois tu as voulu jouer…. Et encore une fois tu vas perdre Courtney. » Air d’impératrice au sommet de sa gloire, le regard hautain et des paroles tout droit sorties de la bouche de lucifer en personne. Il était clair et net que nous n’allions pas relâcher l’ogre afin de sauver Maxime et Alban. Nous allions faire bien mieux que ça, les deux en même temps. La maitriser jusqu’au dernier moment, la dernière microseconde et prendre ensuite la fuite délivrant nos preux chevaliers servants. « Où sont-ils ? » lançais-je d’une voix neutre à l’adresse de notre victime préférée. Première règle de base, ne jamais ô grand jamais montrer ses émotions. « Relâchez-moi d’abord et ensuite je vous le dirai! » Ben voyons et après on dance tous ensemble la macarena ? Ma jolie tu as tellement de choses à apprendre sur nous, sur l’art d’être une parfaite et irréprochable connasse que cela en devient désespérant. Vraiment. « Tu entends ça Constance, madame espère que nous allons la relâcher. Nous prendrait-elle pour des débutantes ? » soufflais-je vers ma vision favorite, haussant les épaules avant d’émettre un ricanement. Nous, des débutantes, on aura vraiment tout vu au jour d’aujourd’hui. Le monde à l’envers. Aucun mot, aucun son ne sortait de la bouche de notre phénomène, he ho la grosse c’est le moment de parler, d’avouer, de te confesser ou que sais-je encore. Exaspérée par son comportement, le temps passait à une vitesse incroyable et plus nous restions là plus les chances de survies de Maxime et Alban devenaient moindres. « Cessons les enfantillages, où sont-ils ? » Réduisant une dernière fois l’espace entre la pas belle et moi-même, je m’offris le luxe de déposer le bout du pistolet contre son front où perlaient quelques goutes de sueur. Un mot de travers et bam tu peux dire au revoir à ta misérable petite vie. « Ils sont … ils sont au troisième étage, dans le couloir où se trouve l’amphithéâtre des math. » bégaya-t-elle, la peur se faisant ressentir dans sa voix de crécelle. Merci Courtney grâce à toi et à ton sens du déshonneur tu vas nous mener tout droit vers les portes de la victoire. Mon regard dévia vers celui de Constance, sans aucune parole échangée j’acquiesçai de la tête nous apprêtant à poursuivre notre plan infaillible. Toujours l’arme fatale visant le milieu de la tête de blondie, je me déportai sur le côté à la hauteur de ma plus belle. Œillade complice, je lui pris la main et commença notre course folle contre la montre et contre Courtney surtout. Nos louboutins claquant sur le sol, je me retournai plusieurs fois tirant dans la direction de Courtney ( sans savoir réellement où les balles se perdaient ) la forçant à ne pas nous suivre dans notre course poursuite et à rester à sa place, ce casier destiné à devenir son nouveau meilleur ami. C’est main dans la main que ma plus belle et moi-même partions découvrir de nouvelles aventures, comme avant. If we see the last day and they say we gotta go to war, I'll be fighting with you.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. Empty
MessageSujet: Re: it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. EmptyDim 8 Avr - 22:03

Notre père qui êtes si vieux, as-tu vraiment fais de ton mieux car sur la terre et dans les cieux, tes anges n'aiment pas devenir vieux
Son impétuosité et ses aveux à mi dévoilée mirent mes nerfs à vifs. Pourtant reconnue comme doté d'un calme olympien, je me retrouvais à vouloir lui arracher la peau en de fin lambeaux, histoire de faire durer le plaisir. Sa voix stridente et ses mots ne firent que resserrer ma prise autour de ma proie. Mes doigts fins l'étranglaient quasiment, ne lui laissant qu'un faible couloir d'air, assez suffisant pour lui laisser l'opportunité de parler, sans pour autant lui laisser un souffle suffisant pour respirer convenablement. Elle suffoquait et moi, je me délectais du spectacle. Affichant une mine indifférente à son supplice, j'en venais presque à sourire de sa mine se décomposant à vue d'œil. Aucun remord, aucune pitié. Je la laissais seulement remuer faiblement, s'asphyxier devant mes prunelles passives comme une guêpe se noie dans une piscine. Bien connue pour n'avoir d'intérêt que pour ma propre personne, je ne jouais cependant pas les indifférentes lorsque l'ont parlait du destin tragique de mes camarades. Beaucoup de personnes en ces lieux avaient marqué mon existence autant que j'avais marqué la leur et d'un simple prénom, l'ogresse réussit à capter mon attention, mais aussi mon courroux. Alban et Maxime faisaient parti d'un pan de ma vie dont je me rappellerais encore jusqu'à dans mes vieux jours. Ils étaient ma jeunesse, mon insouciance. La génération Sorbonne où nous divaguions tous sur les pavés parisiens, en quête d'un amusement dont nous étions maitre. Alban mon ex petit ami, Maxime mon ami, lui et ses complications. Je peinais à croire qu'ils ne seraient plus. Qu'ils n'étaient plus en fait. Et même si ces funestes réflexions me firent la chair de poule, je n'en restais pas moins indifférente. L'égoïsme dans sa forme la plus avancée, pour l'instant mon instinct de survie primait sur mon empathie. Alors qu'elle avouait enfin avoir ôté la vie de nos deux compagnons au troisième étage, je poussais un grognement soudain. C'était dans tous les cas trop tard pour Maxime et Alban, Manon et moi devions nous sauver nous, coûte que coûte et j'étais convaincue que c'était ce qu'Alban et Maxime voudraient. Aller de l'avant et ne pas retourner sur ses pas. Je faisais déjà l'effort colossale de ne pas revenir en arrière pour aller chercher Augusto, ce n'était pas pour faire un détour vers les amphithéâtres de Maths pour aller chercher une France désormais envolée. Nous déposerions des fleurs sur leurs tombes si la mécréante tombait dans le juste, ou célébrerions leurs vies si jamais ils s'étaient tous deux soustrait au jugement dernier. Manon, Moi, envie. That's all that matters. Navrée mes chéris, « better you die than I ». Serrant les dents quant à la perspective de laisser derrière nous nos deux amis, je n'avais pas le droit de donner à Courtney ce qu'elle voulait, elle savait très bien ce que nous attendais si nous nous aventurions vers Alban et Maxime, cela sentait le piège à plein nez. Et vous savez ce qu'on dit, on ne piège pas Constance La Tour Dubois & Manon Petrov-Versier. Nous n'avions plus le temps de tergiverser et réfléchir, il nous fallait fuir. Le temps me manquait déjà trop pour Augusto, j'avais déjà perdu trop de minutes à discuter ici et je ne l'avais fait que pour préserver ma Manon. Je ne pouvais désormais plus me permettre d'aller voir pour Alban et Maxime. « .Il est hors de question que nous allions vérifier si ses dires sont vrais. » grommelais-je à l'égard de Manon, provoquant la surprise. Vous pensiez que j'avais du cœur pour les fantômes de mon passé ? Que j'allais risquer ma vie en de simple supposition ? Never my dear. Nous étions toutes deux bel et bien vivantes, je comptais donc préserver ce détail autant que faire ce peu. Cependant je tenais à clarifier un dernier point à l'égard de la belligérante. Resserrant un peu plus mon étreinte autour de sa gorge, je l'empêchais à présent de renchérir si l'envie lui prenait, pas d'humeur à avoir un dialogue. « .On ne va pas te tuer. » débutais-je d'une voix assurée, détaillant sa méprisable personne avec mépris. « .Mais espère que quelqu'un aura assez pitié de toi pour abréger ta misérable existence ce soir. » assurais-je une fois de plus, toujours affublé d'un air neutre, murmurant d'une voix grave mes mots qui s'écrasaient sur son visage, notre proximité faisait à présent état de l'électricité dans l'air. « .Parce que le jour où tu mettras un pied hors de ta cage. Je serais là. Pour toi et pour tes petits copains. » Je ne tolérais pas qu'on puisse se permettre de prendre le contrôle de ma vie, même le temps d'une soirée. J'étais mon propre chef, mon propre dieu, il n'y avait que moi qui pouvait avoir pouvoir de vie et de mort sur ma personne, pas une bande d'adolescent transit de jeux vidéos et épris d'un besoin de vengeance virulent. Alors me laisser dicter mes règles de conduites par de bien piètre joueurs n'était en définitive pas dans mes cordes. « .Regarde-nous bien toutes les deux. La minute où tu sortiras de prison, on sera là. On va t'attendre. On va te torturer, te faire agoniser jusqu'à ce que tu ne passes toi même l'arme à gauche. » la perspective énoncée clairement, je lui assurais un sourire sadique entendu, l'obligeant à me regarder un instant, histoire qu'elle comprenne que je ne plaisantais pas. « .Et je me ferais un plaisir de tirer sur tous tes petits nerfs, un par un. Pour toutes les vies que t'auras sacrifié ce soir en gage de revanche perdue. » Pour Alban, pour Maxime et pour tous le autres, car même si j'espérais un bref instant qu'il n'y en ais pas d'autre, je savais qu'au fond je me voilais la face. Bien sûr qu'il y en avait d'autre, j'espérais seulement que cela n'était pas plus grave qu'Alban à mes yeux. Pour ça, je devais me presser, si je ne voulais pas qu'Augusto lui aussi voit la faucheuse arriver pour un simple débris de fer. Presse toi demoiselle, il est temps de mettre les voiles. « .T'as compris ? Je vais être ton pire cauchemar. » ajoutais-je afin de mettre un terme à notre intermède, relâchant par la même ma capture. Aussitôt ma main dégagée de son cou d'ogresse, aussitôt rattrapée par celle de ma Petrov-Versier. Je serrais ses doigts avec vigueur, entamant une échappée à longue enjambée, apposant la cadence de mes pas sur la sienne, le bruit de mes talons sur les siens. Et d'une pluie de balle, nous voyons la Courtney pour la dernière fois. Du moins je l'espérais pour elle. Croiser mon chemin après cet épisode serait signe pour elle de trépas, nous en conviendront. « .Rappel moi de t'emmener au paintball. » déclarais-je dans notre course, remarquant avec délice que ma Manon se découvrait une passion pour les armes à feu. Bien sûr, je plaisantais, qu'est-ce que j'irais bien foutre au paintball, je vous le demande.


❝ Just close your eyes, the sun is going down. You'll be alright, no one can hurt you now ❞
Déterminée à quitter les lieux, je nous guidais dans le dédale californien, faisant abstraction complète du saccage dans lequel nous évoluions. Concentrée dans ma seule mission, je cherchais déjà les mots que je pouvais énoncer afin de guider les secours vers Augusto, me reproduisait en tête le schéma exact, les raccourcis, les passages les plus simples afin de faciliter la venue des secours. Le mieux était encore que je ne retourne sur mes pas avec eux, seulement j'étais bien consciente à présente qu'une fois sortie, il me serait interdit de retourner dans l'université. Ah, qui serais-je si je ne bravais pas les interdits. Décision prise, je reviendrais dans l'université pour aller chercher l'italien. Tenant ma réflexion dans mon esprit comme pour me dédouaner de l'environnement, je fixais mes prunelles vers l'horizons, les portes d'entrées et de sortie scellées se profilaient devant nous, je voyais à pas approchant notre libération nous accueillir pour l'instant à bras fermé. Ces satanées portes étaient verrouillée et même avec mes talents les plus aiguisés, mes petits bras et mes fines jambes n'allaient aider en rien à les ouvrir. « .Il faut qu'on trouve quelque chose pour casser le verrou. » déclarais-je impatiente, cherchant déjà du regard n'importe quoi qui puisse nous ouvrir les portes et nous permettre de nous enfuir. Saloperie d'Université. Mes prunelles détaillant les couleurs avec minutie mais non sans nervosité, je distinguais au loin ce que je m'étais refusée de voir durant notre échappée belle. J'avais tout fait pour ne prêter attention à rien si ce n'est à la sortie, seulement la vision qui m'interpella me fit redescendre sur terre dans un gigantesque fracas. Me stoppant dans ma contemplation tandis que j'entendais Manon discuter derrière, je me tétanisais sur place. « .Manon. » murmurais-je pour interpeller mon amie, même si sans grande conviction. Ma gorge se noua violemment, je déglutissais. Manon vint se poster à mes côtés, apposant ainsi ses prunelles dans la même direction que la mienne, apercevant à son tour l'objet de mon désarroi. Profond moment de silence. « . C'est ma sœur. » Ma fleur. Je l'aurais reconnue entre mille, même si les circonstances ne s'y prêtait pas. Ma sœur inanimée, au sol, baignant dans une flaque pourpre dont la seule vision me donna des vertiges. Respiration haletante, je réalisais que j'avais oublié la présence de ma sœur à ses lieux et fut frappé par la réalité. Je ne l'avais pas à proprement oubliée, mais j'avais l'habitude qu'elle soit loin mais surtout en sécurité. « .Fleur. » énonçais-je d'une voix clair tandis que j'entamais de me rapprocher d'elle, espérant ainsi qu'elle ne m'adresse un regard et me démontre qu'elle allait s'en sortir. Ce fut sans compter sur une intervention loin d'être divine pour m'arrêter dans ma marche. Des bruits de balles perdues, qui se rapprochaient de nous à vitesse grand V. Je fis un pas en arrière, Manon derrière moi et restait figée face à un soudain silence morbide. Rien à cirer. Je fixais le corps inanimé de ma sœur plus loin, me moquant éperdument du fait que des bruits de pas se rapprochaient dangereusement de nous. J'attendais des ricanements grotesques, des tirs de balles se perdre dans les murs qui se faisaient de plus en plus audible. Et tout ce que je voyais, c'était ma sœur. Obnubilée par l'envie de courir la réveiller, prisonnière des mains de la Petrov-Versier qui m'attrapa par les poignets, afin de me faire reculer. « .Elle ne se réveille pas. » murmurais-je en guise d'atroce constat. Les yeux écarquillés, j'entendais comme des mots au loin me sommant de partir. M'implorant presque de la laisser car c'était déjà trop tard et nous n'avions plus le temps. Je devinais la voix de ma meilleure me rappeler à l'ordre, me laissais guider par elle vers la sortie, complètement anesthésié par la vue du corps de ma sœur sans vie, ne voulant pas me résoudre à son décès. « .Non, je m'en irais pas d'ici sans elle. » entonnais-je un moment. Comme électrisée, réveillée par la scène. Je me détachais de l'étreinte de Manon et commençais un sprint vers ma sœur qui au bruit de mes pas, ne moufta pas, prouvant ainsi son état. Sauf que toute Iota que j'étais, je fus rapidement rejoins par la meilleure amie qui m'attrapa par les bras, la taille, m'empoigna dans toute ma longueur, même si je faisais bien deux têtes de plus qu'elle. Résolue à ne pas me laisser m'échapper, je constatais que de sa petite taille contrastait une ingéniosité sans faille lorsqu'il s'agissait de m'agripper. Je commençais à vociférer furieusement, tâchant de repousser la Manon qui m'attirait non sans peine vers la sortie, alors que je voulais à tout prix aller dans la direction opposée. Constance, se jeter dans la gueule du loup pour sa sœur, acte 1. « .Lâche Petrov-Versier, il est hors de question que je la laisse ici. » bramais-je à son égard, tentant en vain de me libérer de son joug. Je l'avais sauvé de Courtney, elle me sauvait de la pire peine et d'une mort probablement certaine. Et c'est en relevant mes prunelles pour adresser un regard qui fut le dernier vers ma sœur que j'aperçus Jeff au détour du couloir, se tenant droit comme un piquet derrière le corps sans vie de ma fleur, souriant de toutes ses dents. Inconsolable et impuissante, je laissais ma sœur derrière moi afin d'assurer ma propre survie et celle de ma meilleure amie, laquelle m'attira à l'extérieur des bâtiments et m'obligea à courir vers le portail où nous attendaient les secours, les autorités, bref, le monde. « .Vous êtes saines et sauves maintenant. » Recueillis par les pompiers, je restais un instant muette bien que soulagée d'être enfin arrivé à mon but. Me laissant envelopper dans des couvertures et guider, ma Petrov-Versier et moi décidions de rester main dans la main, quoi qu'il arrive. Avant que je ne réalise brusquement et m'empressais de donner mes consignes aux plus professionnel. « .Mon colocataire Augusto et son frère jumeau Sandro sont au premier étage, dans l'aile ouest, prêt de la salle B37. L'un est blessé par balle à la cuisse, l'autre à un problème de cœur. » Les autorités au courant, je les voyais déjà partir en direction de l'Université, aussitôt dit, aussitôt fait, je savais que ce convois là était destiné aux jumeaux et ce que je devais prendre pour une parfaite délivrance et un acte prouvant que j'avais réussi la mission qui m'incombait retomba comme un véritable fardeau sur mes épaules. Assise sur un banc, je pris soin de partager ma couverture avec ma favorite, même si nous avions toute deux une grande couverture chacune, je la serrais dans mes bras et posais ma tête sur son épaule. Aussi décidais-je de justifier un certain comportement que j'avais eu, notamment face à Courtney. « .Nous ne pouvions pas aller vérifier si Maxime et Alban étaient vivant ou non. Le temps me manquait pour Augusto. J'ai du faire un choix. » Car évidemment je ne lui avais rien dit pour Gusto, histoire de ne pas l'affoler. C'était Maxime et Alban, ou Augusto. J'avais choisi, choix sans surprise. « .Ne t'inquiète pas, il va s'en remettre. » annotais-je pour la rassurer. Après tout, elle était dans le même état que moi concernant Augusto, voir carrément pire. Mes bras autour de ses épaules, ma couverture nous enveloppant toute deux dans une petite bulle, je constatais tristement. « .Et ma sœur est partie. » Pour ne pas dire morte. Je le murmurais à voix basse, comme si me l'entendre dire allait installer la réalité dans mon esprit pour l'instant trop embrumé. Je serrais les lèvres, fixais un point d'horizon dans le néant, l'air brisé par nos derniers instant, tentant de faire la part des choses et, mais surtout de m'enlever de l'esprit les images que j'avais vu. Ma sœur, la plus belle, j'avais envie de pleurer mais je ne savais pas ce qui était le plus difficile pour moi, pleurer ou ne pas pleurer la mort de ma sœur. J'imagine que je ne réalisais pas, c'est tout. Tout ce que je savais, c'est que sur l'instant, je me sentis horriblement seule, même si je serrais dans mes bras la personne que je préférais au monde. All around me are familiar faces, worn out places, worn out faces. Bright and early for their daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses, no expression, no expression. Hide my head I want to drown my sorrow. No tomorrow, no tomorrow
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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. EmptyMer 25 Juil - 19:21

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MessageSujet: Re: it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥. Empty

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