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i don't care what they say, i'm in love with you • pv

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MessageSujet: i don't care what they say, i'm in love with you • pv i don't care what they say, i'm in love with you • pv EmptyLun 30 Mai - 0:41


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I remember when I said
"I'm nothing without you"
– THREE DAYS GRACE

La belle température était de retour. Les journées se faisait chaude, mon cœur lui demeurait pourtant froid depuis la disparition d'Anton dans ma vie. Les événements passés et la décision de prendre du temps pour nous ne m'avais pas apporter le plus grand bien, comme elle était supposée le faire. Tout à son contraire, comme la plus part des nuits depuis ce mois, j'étais prise par mes crises d'insomnies. Je me retournais dans mon lit et bien que j'essayais par tous les moyens possible de retrouver les bras de Morphée, il n'y avait rien à faire. Le sommeil m'échappait. J'aurais pu l'appeler ou simple aller frapper à sa chambre qui m'était si familière, pourtant une partie de moi savait que je ne pouvais le faire. Rien n'arrive pour rien dans la vie et si nous devions être séparés pour le moment, c'était pour mieux se retrouver plus tard. Je ne sais pas combien de temps il faudra à mon cœur pour se faire à cette idée, tomber amoureux est par ma propre définition d'accepter d'être un jour où l'autre blesser ou heurter. Mon cœur hurlait, il voulait sortir de ma poitrine, crier à la terre entière qu'une partie de lui lui manquait terriblement, mais dans la vie réelle les choses ne se passaient pas ainsi. Les gens devaient affronter leur problèmes sans pour autant jouer les victimes. Je n'étais pas une victime, il n'y avait pas de problème. Voilà comment je devais voir les choses à présent. Bien sûre, tout ceci est paradoxale, puis qu'au moment présent je me torture dans ma chambre à me remémorer ses vieux souvenirs d'entre lui et moi et son corps me hante sans cesse, vient et repars comme un fantôme. Nos premières rencontres, ainsi que nos premiers sourires. Me tournant vers la droite, mon regard se porta à ma table de chevet. En effet, celle-ci avait toujours été habitée par une photo d'Anton et moi, tout sourire. Aujourd'hui, cette photographie était couchée de sorte à ce que l'image ne heurte pas mon cœur à chaque regard. Cela ne voulait pas dire qu'il ne comptait plus pour moi, en réalité il était encore si présent dans mes pensés que je devais prendre tout les moyens pour m'empêcher de souffrir. Certainement, l'amour fait souffrir, l'amour ravage des océans de cœurs chaque jours, mais elle peut apporter tant de joie et de sécurité. Je ne voulais pas que ce souvenir de lui s’efface, je voulais simplement que ce souvenir ne me fasse plus de mal. Je voulais être capable de regarder cette photo sans me faire du mal à moi même, alors que pour le moment je n'en était du moins pas prête. Ses yeux, bien que cela ne soit qu'une photographie, me parlait. Chaque regard était comme enfoncer un couteau dans mon cœur, ouvrir une plaie non cicatrisée, causer ma fin. Je n'avais pas envie d'être faible, la réalité était que je l'étais. Il n'y avait aucun mal à l'être, il fallait simplement trouver le moyen de devenir plus forte à travers ses épreuves. En un soupire, je remontait la photo. Cette image était imprimée dans mes pensés de toute manière, je n'aurais pu m'en sauver. Et même si elle était imprégnée en moi, la revoir me procurait un bien à travers ce mal. Cela n,avait pourtant pas de sens, comment quelque chose d'une seconde mal pouvait être la seconde d'après bien. C'était comme accorder la vérité culturelle, impossible. Car il n'y avait qu'une seule vérité, elle ne pouvait qu'être universelle à tout les cultures et non s'adapter à chaque philosophies. Le mal était-il donc le bien dans ce cas? Peut-être, tout simplement. Ou alors peut-être que la vérité était qu'être loin de lui était la seule et unique source de ma souffrance. Peut-être qu'au fond, être séparés l'un de l'autre si longtemps était ce qui nous tuait réellement. Comment pouvais-je le savoir, alors que je ne pouvais pas parler pour lui. Ce soir, j'aurais simplement eu besoin de ses yeux pour tout oublier et retrouver ma sérénité...
Alors qu'il n'y avait plus rien à faire pour retrouver le sommeil, j'avais décidé de fuir. Je fuyais non seulement pour oublier mes problèmes, mais pour éviter de me ronger les nerfs avec des questions sans réponses. Il y avait tant de questionnements sans ultimes résolutions, tant de discours sans fin, tant d'attentes sans mouvements. J'avais envie de me perdre pour une minute, laisser tout s'échapper. Danser était donc la seule solution à envisager. Je n'avais pas envie d'aller flâner ici et là au quatre coins de la ville, j'avais suffisamment donné à se sujet, pourtant j'avais besoin de bouger pour m'évader de ma barricade corporelle. Lorsque je bougeais, lorsque je posais parfaitement mon pied au bon angle et que d'un élan je pouvais effectuer avec cette précision hors du commun un saut, une roulades, un tourniquet, lorsque je sentais mon corps tout en son entier respirer le sens de ma mélodie, je savais à cette instant que tout mes problèmes s’envolaient. Parce que pour l'espace d'un instant, je ne pensais qu'à la précision et à la chorégraphie. Dans cette situation, c'était le seule moyen d'empêcher les pensées moroses de pénétrer dans ma tête. Le studio de danse, les locaux de répétitions et la salle de musculation étaient jumelés pour former un tout uniforme. La grande pièce du complexe sportif réservée pour la danse ainsi que la musculation était séparé en deux par un mur de verre. Ainsi, lorsque les garçons s’entraînaient, levaient des poids, pour faisaient leurs pompes, ils avaient une vue constante sur les cheerleaders qui répétaient leur enchaînements pour encourager les iotas. En temps normal, cette séparation était utile pour délimiter les zones ''danse'' et ''musculation'', mais nous devions tous avouer que ce n'était pas un désavantage. Or, il y a encore quelques mois, alors que je répétais avec les filles, je pouvais à tout moment jeter quelques regards aux efforts d'Anton dans la salle voisine. J'entreprenais mon troisième enchaînement tout en nous revoyant, l'ancien lui ainsi que l'ancienne moi, se lancer des regards au travers du grand mur vitré, se sourire mutuellement, avec pour seule envie que la session se termine pour se retrouver. Puis, alors que j'entreprenais le saut groupé du troisième enchaînement, je me remémorais les matchs auxquels je l'avais encouragé plus que tous les autres iotas. Les matchs auxquels j'avais donné mon cent-dix pour cent pour lui et pour personne d'autre. Ceux qu'il remportait au la main, où il brillait de mille feu, et aussi ceux qu'il perdait et pour lesquels je donnais tout ce que j'avais pour lui faire oublier ce moment et lui rappeler au combien à lui seul il était merveilleux. Ces moments me manquaient. Et plus j'y pensais, moins je me concentrais sur ma technique. Moi qui avait pourtant l'habitude de rappeler aux autres d'êtres prudentes en saut, de rester concentrer, j'étais aujourd'hui la première à me laisser distraire par mes souvenirs envolés. Je savais que le prochain saut était le plus difficile de cette routine, et pourtant à ce moment précis je n'en avais rien à faire. J'allais le faire, sans trop y penser. J'avais tant de fois fais cette routine que c'était comme si je la connaissais parfaitement sur le bout de mes doigts. Me préparant pour le double neuf, je pris la place que j'occupais normalement dans cette chorégraphie. De côté à la foule imaginaire, sur la pointe des pieds, je rabaissais mes genoux. Puis, je sautais à l'image d'un cercle. Une fois dans les airs, mes bras et mes jambes eurent la sensation de former un neuf. Alors que l’atterrissage arrivait, je ne pourrais dire ce qui c,était réellement passé. Étais-ce le manque de temps ou de concentration qui m,avait déboussoler de sorte à perdre le pied et, au contraire de retomber sur mes pieds, je tombais sur mon genoux en un bruit sourd. Bien sûre, j'étais seule, et personne n'avait vue ma chute, mais je regardais tout de même autour de moi dans l'insécurité d'avoir attiré l'attention imaginaire de quelqu'un. Rien, personne, juste Ambrae et son genou blessé. Je compris alors qu'il y avait eu assez de danse pour ce soir, c'était le destin. Alors que je ramassais mon sac de sport et ma bouteille d'eau, j'entendis une porte s'ouvrir. Sans me poser plus de questions je me dirigeais vers la porte des vestiaires féminins, mais ma marche fût arrêté par une silhouette masculine venant tout juste de faire apparition dans la salle de musculation. Je levai les yeux, ne pouvant plus trouver ni la force de parler, ni celle de bouger. Il était là, en chair et en os, ce n'était cette fois pas le fruit de mon imagination. Il était réellement là et aussi ridicule que cela pouvait paraître, il m'intimidait. Je souris nerveusement, reculant d'un pas. « Je.. euh, J'allais partir ne t'en fais pas. » Puis, je baissais mon regard au sol tout en me dirigeant vers le vestiaire. « C'était bon de te revoir Anton, sincèrement. » Souriais-je en le regardant cette fois droit dans les yeux. J'étais sincère. Malgré le mal que la surprise m'avait fait, j'avais apprécié le croiser. À ce instant, je me rappelais lorsque je disais que je ne serais rien sans lui. Eh bien, tout ceci avait été vrai. En le voyant, j'avais eu envie de trouver un moyen de me perdre en lui, encore. Être aussi près de lui que je ne l'avais jamais été. Changer ses pensés, les monopoliser. Je n'y pouvais plus rien, et alors que j'allais entrer définitivement dans le vestiaire je brûlais envie de lui dire quoi que ce soit de plus pour le retenir. J'avais envie de lui dire qu'il m'avait tant manqué et que j'avais eu raison : je n'était rien sans lui.
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MessageSujet: Re: i don't care what they say, i'm in love with you • pv i don't care what they say, i'm in love with you • pv EmptyLun 30 Mai - 8:55

i don't care what they say, i'm in love with you • pv Zv14

« Ai confiance en moi, prends ma main, je ne te décevrai pas. »


    Il était tôt ce matin quand je m’étais réveillé. Cela faisait plus d’une semaine que mes nuits étaient raccourcies. Beaucoup plus qu’une semaine. Je me couchai chaque nuit avec cette boule dans le ventre qui m’accompagnait partout où j’allais. Je me réveillai avec cette même douleur. Tous les antibiotiques du monde n’avaient aucun effet. Je soufrai, seul, dans ma petite chambre universitaire. Ces derniers temps je ne voyais plus personne, je restai seul dans ma souffrance. La cause de cette souffrance, c’était cette fille. Et quelle fille, surement la plus belle de toutes, surement la plus intéressante de toutes, celle que j’aimais, plus que n’importe qui. Notre histoire battait de l’aile depuis quelques temps, encore une fois à cause principalement du méchant jumeau. Cette fille c’était Ambrae. Depuis plusieurs semaines on ne c’était pas adressé un seul mot ni un seul regard. Je la croisais parfois dans les longs couloirs de la fac, ou je l’apercevais au fond du parc du campus. J’avais la certitude qu’elle souffrait autant que moi. Prétentieux, peut-être un peu, mais notre lien était si fort que cet éloignement se faisait ressentir comme la pire des souffrances. Je ne souriais plus, je ne riais plus, je ne parlais plus. Je n’arrivais plus à parler, je restai donc seul, espérant que ça allait passer. Mes parents m’avaient toujours dit de ne pas m’attacher trop aux gens. Mais le destin avait décidé de me mettre cette fille sur mon chemin et c’était comme si elle était faite pour moi. Ambrae était la fille que j’avais attendu durant toute mon adolescence, la « bonne ». Un peu cul-cul n’est-ce pas, mais tellement vrai. Me retrouver si loin d’elle m’était insupportable, son sourire me manquait, ses yeux me manquaient, tout nos moments de bonheur me manquaient. Une relation ne peut pas connaître que des bons moments, un jour viennent les problèmes. Il faut croire que notre couple n’était pas assez fort pour surmonter ça. Pourtant l’envie était là, la seule envie que j’avais ces derniers jours ce n’était pas dormir ou manger, c’était de la voir. Et même lorsque je la voyais au loin, une vague de bonheur s’emparait de mon corps, les poils qui se hérissent et ce vertige. Elle et moi étions comme des aimants. Cette attraction qui s’exerçait entre nos deux corps était insurmontable. Je ne pouvais pas si facilement garder mes distances avec elle. J’avais besoin de la voir, de la serrer dans mes bras, de sentir son souffle à coté du mien, de passer ma main dans ses cheveux, de sentir sa tête sur ma poitrine et plus que tout, le gout de ses lèvres sur les miennes. Ce gout, je m’en souvenais parfaitement, je n’avais aucun mal à me souvenir de la sensation que nos baisers me procuraient. Est-ce qu’Ambrae ressentait la même chose ? J’en étais persuadé mais je ne pouvais en être sur. Qui sait peut-être qu’elle, avait réussi à passer au-delà et que sa vie continuait. C’était dur à imaginer, je ne voyais pas Ambrae avec quelqu’un d’autre que moi… Ces temps-ci, j’aimais me retrouver seul au bord de la mer, avec le bruit des vagues qui s’éclatent sur le sable blanc des plages californiennes. Mais jamais je n’arrivais à me changer les idées, j’avais besoin d’entendre sa voix à nouveau, de voir ses yeux pétiller, de la toucher. Je n’avais jamais ressenti un tel manque, comme une dépendance. Ambrae était ma drogue, au sens propre du terme, sans aucune figure de style, c’était ma drogue, et putain qu’est-ce que j’étais accro.

    Cela faisait pas mal de temps que je n’avais pas vu la salle de musculation et j’aimais m’abandonner dans cette salle à faire du sport seul, dans mon monde. Ca me défoulait ça me faisait évacuer mes mauvaises ondes. Une fois dans cette salle le monde extérieur n’existait plus. Je ne faisais pas du sport seulement pour avoir un beau corps d’athlète, non. J’en faisais aussi pour me sentir bien, pour oublier les soucis extérieurs, pour oublier les autres. J’avais donc enfilé un short blanc avec un débardeur noir, des petites baskets et je me dirigeai vers cette salle. Mon iPod jouait les musiques les plus tristes de ma bibliothèque musicale. Rien à faire, j’avais beau cliquer sur suivant, c’était toujours la même chose. Je décidai donc de ranger l’iPod dans mon sac. Arrivé dans la salle je poussais la porte d’entrée, la salle avait l’air vide, tant mieux. Je marchais en regardant mes pieds comme souvent en ce moment. Je n’étais pas seul, en levant le regard je voyais face à moi la créature coupable de tous mes maux. Elle était là, une expression gênée inscrite sur son visage.

    AMBRAE« Je.. euh, J'allais partir ne t'en fais pas. »

    Comme si je voulais qu’elle s’en aille. Entendre sa voix avait lancé un long frisson dans tout mon corps. Je me sentais moins lourd, comme si ces quelques mots avaient tout changé en moi. Mon cœur se serrait, je ne savais pas quoi lui répondre bien sur je ne voulais pas qu’elle parte.

    AMBRAE« C'était bon de te revoir Anton, sincèrement. »

    Elle se dirigeait vers les vestiaires et je ne savais pas quoi dire pour le retenir, comme un abruti, je restais planté là sans rien lui dire. Elle s’éloignait et rentrait dans les vestiaires féminins. Je ne pouvais pas supporter de la voir s’éloigner ainsi sans rien y faire. Je courrai donc vers elle et arrivé à son niveau je lui attrapais sa main et en la regardant droit dans les yeux je prenais une grande inspiration.

    ANTON« Tu m’as manqué et tu me manques toujours, et tu me manqueras encore si je ne prends pas le temps de te dire ce que je ressens. Depuis un bout de temps je ne vis plus, je sens ton odeur partout où je vais, je vois ton visage partout, j’entends ta voix même quand je suis seul dans ma chambre. Je revois nos draps défaits, je revois tout ce qui me ramène à toi. Je ne peux me passer de toi et il fallait que tu le sache. Maintenant que j’ai pris mon courage à deux mains pour te dire tout ça, s’il te plaît dis moi ce que toi tu ressens parce que je ne supporterai pas de vivre une journée de plus dans l’ignorance de tes sentiments. »

    J’avais dit cette grande tirade d’une seule et même inspiration en essayant de la regarder au maximum dans le blanc des yeux, je ne savais pas si je ne tombais pas dans le ridicule, mais tant pis c’était ce que je ressentais et ça devait se savoir. Je l’aime.

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MessageSujet: Re: i don't care what they say, i'm in love with you • pv i don't care what they say, i'm in love with you • pv EmptyLun 30 Mai - 10:58

I remember when I said
"I'm nothing without you"
– THREE DAYS GRACE

La vie pouvait s'avérer être bizarrement faite. Il y avait six milliard et quelque de vie humaines sur la terre et pourtant je n'avais besoin que d'une seule lueur humaine pour être heureuse. En statistique, une personne sur deux dont je croisais à San Francisco était un garçon, célibataire & hétérosexuel avec lequel une possible histoire aurait pu se développer. Moi, je cherchais l'impossible. Lui. Bien que les chances sur un million étaient faible pour que ce «nous» apparaisse à nouveau. J'avais toujours eu tendance à être un peu plus rêveuse que la moyenne. Penser au prince charmant avant de m'endormir, rêver qu'il débarque sans prévenir et qu'il lançait des cailloux à ma fenêtre dans l'espoir de me sortir de mon sommeil et m'inviter à le rejoindre, c'était moi tout craché. Bon, d'accord, je dois admettre qu'il n'y a rien de séduisant ou de romantique dans le fait de lancer des cailloux à la fenêtre d'une personne, en effet cela peut s'avérer plus dangereux qu'autre chose, mais il m'arrivait de rêver à ce genre de folies. J'y avais créé une dépendance et maintenant il m'était difficile de m'en sortir, mon attachement envers lui me semblait plus solide que n'importe qu'elle autre addiction imaginable. Après tous ses mois, toutes ses histoires, était-ce il possible que l'amour y soit encore pour quelque chose? Et si tel est le cas, qu'est-ce que cela veut-il dire réellement? Que dois-je faire? Je ne savais trop. Et à vrai dire, je n'arrivais plus à penser. J'étais lessivée, exténuée même. Le sommeil que j'avais perdu me rattrapait sans parler de cette chute qui m,avait quelque peu sonner. Je savais déjà qu'à la sensation de battement de cœur dans mon genou que j'allais avoir un énorme bleu d'ici quelques jours et que ce dit bleu, naturellement, allait me faire souffrir plus que jamais. C'était le prix à payer pour m'être déconcentrée. La vie était surprenante, il fallait demeurer alerte peu importe la situation. Ne jamais s'emballer trop vite. Je devais me rappeler de cela : ne jamais s'emballer trop rapidement. Ce genre de situation n'est jamais bonne, ce sont souvent de mauvaises décisions même. Assise sur le sol suite à ma chute, j'examinais ma blessure. Rien de bien visible. Une rougeur, rien de plus. Puis, en me relevant, je sentis mes muscles se contracter. C'était bien plus qu'une simple rougeur en fait. Moins qu'une entorse bien évidemment, mais beaucoup plus qu'un simple rougeur. Mes yeux me brûlaient, j'avais envie de dormir maintenant plus que tout ce que j'aurais souhaiter en temps normal. J'étais fatiguée et non seulement par l'échauffement intense que je venais de faire, mais aussi par tout ce qui se passait dans ma vie présentement. Fatiguée de faire semblent de sourire, fatiguée de cacher mes larmes, fatiguée de dire dans cesse «ça va, ne vous inquiétez pas. Je vais bien, il va bien. Nous sommes bien» Comment pouvais-je réellement savoir s'il allait bien si le dernier contacte avec lui que j'avais eu remontait à ma visite à l’hôpital? Bien sûre, fréquentent la même confrérie il nous était arrivé de nous croiser ici et là, sans plus. C'était une histoire morte, sans mots ni paroles. Il n'était maintenant que Anton et moi simplement Ambrae. Et j'en avais mal. Je n'avais pas mal d'avoir perdu la vie que j'élevais, le fruit de mes entrailles, mais je souffrais encore plus de le voir s'éloigner de moi. Des enfants, je pourrai en avoir pour le reste de ma vie, des centaines si je voulais même. Accoucher et recommencer, en faire jusqu'à ce que nos moyens nous ne le permette plus. Anton, par contre, je n'en aurai qu'un seul et malheur pour moi : il était parti.
Je n'aurais jamais pensé le voir ici de si tôt. Il n'était pourtant qu'environ cinq heure quarante-cinq am. Anton n'avait pas l'habitude de dormir pendant des journées entières, mais connaissant ses horaires, il n'ouvrait pas les yeux avant les neuf heure minimum. Avait-il les mêmes problèmes que moi? Impossible. Anton était fort. J'avais toujours su qu'il allait se sortir de cette peine avec moins de difficulté que moi. Il était réaliste. Moi, j'étais la rêveuse. Celle des deux qui pense à l'impossible, l’irréalisable, le surréaliste. J'étais la super naturel, le mythe, et il était la vérité. Je ne savais où me mettre à ce moment. D'une part, mon cœur me disait de rester, de lui parler, de me confier. D'une autre, ma tête le contredisait, m'affirmant que tout ceci était une mauvaise idée. Et elle avait raison. C'était la meilleure chose à faire pour risquer de souffrir encore une fois, d'avoir du mal à respirer et le besoin de disparaître à nouveau. Je ne voulais revivre ce sentiment. Je n'en était pas prête. Je ne me sentais pas à la hauteur d'affronter encore une fois le vide et la perte de celui que j'aimais. J'avais trop attendu pour risquer de tout foutre en l'air une fois de plus. « Je.. euh, J'allais partir ne t'en fais pas. » je n'étais pas parfaite, j'étais maladroite et souvent embarrassée, ce genre de situation me mettait mal alaise. Je n'aimais pas me sentir prise au piège sans savoir quoi dire, quoi faire. Je cherchais la perfection, autant au niveau de mes performance que dans la vie réel. La vie n'était pas parfaite, malheureusement, et je commettais le plus clair de mon temps des erreurs. Comme celle de lui dire que c'était bon de le revoir. Il n'y avait eu rien. Il ne m'avait simplement pas convaincu de ne pas entrer dans le vestiaire. Peut-être qu'au fond il n'y aurait jamais plus rien. Je compris alors que je devrais à mon tour tourner la page, la situation était assez embarrassante comme cela. Rien ne servait de l'empirer. Je tournais les talons alors qu'une main me reteint. Face à lui, je sentis mon cœur se nouer. Sa main contre ma peau, c'était comme si en une fraction de seconde notre histoire s'était déroulée devant mes yeux du premier jour jusqu'à aujourd’hui ne gardant que les bons moments. Anton savait utiliser les mots. Il savait quoi dire, quand le dire et comment le dire. Avec lui, je sentais que tout était simple. Plutôt qu'à mon inverse, mes mots ne voulait jamais dire quelque chose de concret ou même de clair. C'était toujours un peu le bazar, je ne savais pas trop comment m'exprimer. Comment dire le fond de mes pensées. Je ne pouvais me laisser aller à une âme de poète que je n,avais pas, rien ne me venais naturellement. Je pouvais dire que j'aimais ou que je n'aimais pas, mais rien de cela n'était à se jeter sur le sol. « Tu m’as manqué et tu me manques toujours, et tu me manqueras encore si je ne prends pas le temps de te dire ce que je ressens. Depuis un bout de temps je ne vis plus, je sens ton odeur partout où je vais, je vois ton visage partout, j’entends ta voix même quand je suis seul dans ma chambre. Je revois nos draps défaits, je revois tout ce qui me ramène à toi. Je ne peux me passer de toi et il fallait que tu le sache. Maintenant que j’ai pris mon courage à deux mains pour te dire tout ça, s’il te plaît dis moi ce que toi tu ressens parce que je ne supporterai pas de vivre une journée de plus dans l’ignorance de tes sentiments. » Quant à ses mots, je n'arrivais à croire qu'il les avaient tous prononcés. Je souris, sentant mes yeux s'humecter. J'avais tant penser que tout ceci était perdu, que jamais cela ne reviendrai. J'avais eu tord. Que pouvais-je répondre à cela? Un «moi aussi» était trop indiscret. Il avait vidé son cœur, son regard était fuyant et l'effort qu'il avait mis dans ses paroles méritait plus qu'un vulgaire «moi aussi je pense à toi». Il valait plus que cela. Je n'avais pas son talent pour les paroles, je ne pouvais sortir des mots d'amour, ni même décrire mes sentiments, car pour moi même ils semblaient troublés. La seule façon pour moi de lui prouver que moi aussi, j'éprouvais tout ce qu'il pouvait vivre, était de le faire à ma manière. Aussi maladroit que je l'étais, aussi gauche, mais avait autant de tendresse que j'étais conçue. Je fis un pas hésitant vers l'avant pour me trouver face à lui. Anton était grand comparativement à ma petite taille. Il faisait bien une tête de plus que moi, et bien que je ne portais pas de talons hauts, je devais dire que cela paraissais maintenant. Je me levai donc sur le bout de mes orteils, me rappelant mes positions de pointe, pour être à sa hauteur. J'aurais eu tant à lui dire, mais un seul geste pouvait exprimer toutes les paroles du monde. Comme un automatisme, je m'approchais de son visage. Mon souffle entra en collision avec le sien. C'était le moment que je préférais, celui où chacun de nous cherchais les lèvres de l'autre. Le moment de tentation, d'hésitation par moment, et d'appréciation du premier baiser. Je posai délicatement mes lèvres contre les siennes, mes yeux se fermèrent en un mouvement. Ses lèvres m'avaient manqué, j'avais presque oublié leur douceur. Comment les perdre m'avait brisé. Maintenant prisonnière de la tentation de faire de cette effleurement un baiser, je montais une main à son cou. Je lui donnai alors le baiser que j'avais souhaiter lui donner depuis des mois, sans le pouvoir. Me séparant de lui, je plongeais mon regard dans le sien. Puis, petit à petit, je retrouvais une taille normal, reposant mes pieds sur le sol. « Je n'ai jamais été douée avec les mots et en réalité je n'ai jamais mérité de belles paroles. J'ai été ce qui a de plus horrible sur terre et si tu savais à quel point mes erreurs passées me tuent chaque jour. Elles me hantes plus que tu ne peux l'imaginer. Chaque fois que je me vois dans une glace, je revois ce que j'ai fais, ce que je t'ai fais subir. Et chaque fois je me dis que maintenant il est trop tard pour avoir ton pardon. Je t'ai blessé dans le passé et si tu savais ô combien je m'en veux. Je donnerais tout ce qu'il y a de possible pour te savoir heureux et ce même si je devais disparaître à tout jamais des environs. Ce serais de mentir de dire que tu ne m'as pas manqué. Tu me manques chaque seconde. C'est comme si je n'avais plus d'air, si j'avais tout perdu. Ça me tue de l'intérieur, ça mérite... et je ne sais toujours pas comment calmer cette tempête au fond de moi, cette rage de d'avoir perdu. Je sais que je ne mérites aucune de tes paroles et que ton pardon est encore trop demander, je veux juste que tu saches que tout ce que tu ressens, je le sens aussi. Je pense que ce baisé a su illustrer ce que j'en pense... j'ai été une idiote, et je m'en excuse encore une fois.. » je n'avais pas détaché mon regard du sien, mon monologue avait tiré à sa fin et pourtant mon cœur battait encore aussi fort dans ma poitrine. Une seconde larme heurta ma joue « l'amour nous fais agir de façon idiote.. » et, par le fait même, elle nous rendant aveugle la plus part du temps.
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MessageSujet: Re: i don't care what they say, i'm in love with you • pv i don't care what they say, i'm in love with you • pv EmptyMar 31 Mai - 16:42

    i don't care what they say, i'm in love with you • pv 35bijkm

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point »



    J’ai toujours pensé que si mon cœur battait trop rapidement, je mourrai. Je réalisai à ce moment précis que je m’étais toujours trompé. A ce moment précis, au moment où le souffle d’Ambrae se fit sentir sur ma joue, un long frisson me fit tressaillir, tous mes poils c’étaient hérissés. C’était une sensation que j’avais oublié, depuis le temps, une sensation si agréable. Mes yeux se fermèrent, mon souffle était froid et hésitant, haletant. Je voyais le noir, préférant garder ce mystère que d’ouvrir les yeux et me retrouver avec un stress insurmontable face au visage d’Ambrae. Ses lèvres se posèrent doucement sur les miennes, je ne savais que faire, que dire. C’était surement trop rapide, à peine avions nous eu le temps de mettre des mots sur la situation que le baiser était déjà là. C’était irrésistible, le gout de ces lèvres que je connaissais par cœur, le mouvement de cette langue que j’avais si souvent senti, la sensation de ces baisers que l’on aimait se donner. Je revoyais nos plus beaux baisers, rien à voir avec celui-ci. Celui-ci avait une atmosphère de retrouvailles, de bonheur retrouvé. Le frisson qui parcourait mon corps s’amplifiait. Je passai ma main dans ses cheveux. C’était un doux moment, dans ma tête un piano jouait une mélodie d’amour, mon cœur battait si vite, comme s’il allait sortir de sa place habituelle. La fin du plus beau baiser qu’Ambrae ne m’avait jamais donné sonnait. Ses lèvres se séparèrent progressivement des miennes, en même temps, mes yeux se rouvraient dans un éblouissement comme celui que l’on connaît le matin, sauf que là, c’était agréable. Mes yeux et les siens étaient comme hypnotisés, nos regards plongés l’un dans l’autre. Je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire niais et gêné, je n’avais jamais connu de sensation si agréable que celle-ci.

    AMBRAE« Je n'ai jamais été douée avec les mots et en réalité je n'ai jamais mérité de belles paroles. J'ai été ce qui a de plus horrible sur terre et si tu savais à quel point mes erreurs passées me tuent chaque jour. Elles me hantes plus que tu ne peux l'imaginer. Chaque fois que je me vois dans une glace, je revois ce que j'ai fais, ce que je t'ai fais subir. Et chaque fois je me dis que maintenant il est trop tard pour avoir ton pardon. Je t'ai blessé dans le passé et si tu savais ô combien je m'en veux. Je donnerais tout ce qu'il y a de possible pour te savoir heureux et ce même si je devais disparaître à tout jamais des environs. Ce serais de mentir de dire que tu ne m'as pas manqué. Tu me manques chaque seconde. C'est comme si je n'avais plus d'air, si j'avais tout perdu. Ça me tue de l'intérieur, ça mérite... et je ne sais toujours pas comment calmer cette tempête au fond de moi, cette rage de d'avoir perdu. Je sais que je ne mérites aucune de tes paroles et que ton pardon est encore trop demander, je veux juste que tu saches que tout ce que tu ressens, je le sens aussi. Je pense que ce baisé a su illustrer ce que j'en pense... j'ai été une idiote, et je m'en excuse encore une fois.. »

    J’ai toujours pensé que si mon cœur battait trop lentement, je mourrai. De toute évidence, je me trompais encore une fois. En effet, durant la longue parole d’Ambrae, ma fréquence cardiaque était descendue à un point que le commun des mortels n’a surement jamais connu. Mon pardon, Ambrae n’en aura jamais besoin dans la mesure où il m’est trop difficile de lui en vouloir. L’amour me fait surement perdre la raison, ou je ne sais quoi, mais comment pourrai-je ravaler l’amour si tendre, si fougueux, si pur que j’éprouve pour elle et lui en vouloir même pour les pires erreurs du monde. L’erreur est humaine, peut-être que moi-même j’en ferai plus tard, qui sait ? Cette déclaration d’amour qu’Ambrae venait de me faire était précieuse. Je savais à quel point la jeune femme n’aimait pas se prêter au jeu des mots, aux longues tirades sentimentales. Ceci rendait la chose d’autant plus belle. J’étais touché, je sentais l’émotion me monter aux yeux mais je ne voulais pas que la scène devienne trop « scène de série B », je ravalais alors mes émotions bien que mes yeux devaient surement briller un peu et avoir un peu rougi. Un sourire nerveux se dessinait sur mon visage, par peur d’avoir une expression trop touchée, j’avais décidé de sortir ce petit sourire qui, même s’il n’était pas très beau, avait une grande utilité. Mon regard était toujours plongé dans le sien. Elle, n’avait pas réussi à retenir ses larmes, deux petites perlaient sur ses joues dessinant deux traces venant se jeter de chaque coté de son menton.

    AMBRAE« l'amour nous fais agir de façon idiote.. »

    Elle avait tord, « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » avait un jour dit Blaise Pascal, enfin, il n’était pas le moment de faire mon gentil littéraire philosophe. Je ne savais que répondre à Ambrae qui se tenait encore et toujours face à moi avec cette expression figée sur son visage. Je m’approchai d’elle, l’enlaça au niveau des épaules et posa sa tête sur mon épaule. Je sentais son cœur battre contre ma poitrine et je sentais les frémissements causés par ses sanglots. Je pris une inspiration haletante.

    ANTON « Tu sais, tu n’as pas besoin de mon pardon, tu sais, on ne peut pas oublier ce qu’il c’est passé pour le moment, mais on peut très bien mettre tout ça de coté, repartir d’un bon pied, s’aimer à nouveau, ce qui revient, pour moi, à dire vivre à nouveau. Je n’ai pas besoin de ton pardon, je ne peux pas me passer de toi, tu es indispensable désormais. Je ne veux plus passer encore une seconde supplémentaire loin de toi. Reste avec moi. »

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MessageSujet: Re: i don't care what they say, i'm in love with you • pv i don't care what they say, i'm in love with you • pv EmptyMar 31 Mai - 20:54

I remember when I said
"I'm nothing without you"
– THREE DAYS GRACE

Il m'arrivait souvent de verser des larmes lorsque je visionnais des films à l'eau de rose. Je n'étais pas triste que le garçon s'en aille avec la mauvaise fille ou qu'un héros meurt après avoir tout tenter pour sauver la vie de son amour unique, je pleurais lorsque le moment où les personnages principaux se retrouvaient et où, comme si leur vie en dépendait, ils s'avouaient l'un à l'autre ce que jamais ils ont été capable de s'avouer. Les sentiments qu'ils se partageaient, les mots échangés, les regards : tout ce que je rêvais d'être un jour capable de donner à quelqu'un. Aujourd'hui, j'essayais de le faire. Malgré les maladresses de mes paroles ou de mes gestes, je tentais du mieux que je le pouvais d'être à sa hauteur. Digne de mériter ses sourires, ses touchers, ses regards. Contre les tempêtes et contre le ciel, je lui serai toujours fidèle à présent, tant que l'on s'aime. Jusqu'à se que mon cœur s'éteigne et que le souffle n'arrive plus à mes poumons. Quand, un matin, je n'aurai plus la force d'ouvrir les yeux pour voir son visage. Jusqu'à ce moment, où il n'y aura plus de nous, ni même de moi. Je ne sais toujours pas comment j'ai pu vivre jusqu'à présent sans lui à mes côtés, comment j'ai pu arriver à survivre à cette séparation. Une chose est certaine, cette épreuve n'a pas été la plus facile que j'ai dû surmonter. Il y a eux plusieurs obstacles dans ma course pour retrouver mon bonheur, passant par les milliers de questionnements allant jusqu'au doutes sur qui j'étais. Après tout, comment n'aurais-je pas pu douter de qui j'étais? Et à présent, comment pouvais-je être certaine de qui j'étais. Certes, je savais qu'il n'y avait pas de moi sans lui et que par le fait même j'avais besoin de lui pour être enfin moi. Mais outre cela, je ne savais pas si je valais la peine d'accorder un pardon. J'avais souvent tord, je me trompais, je trébuchais et il fallait me prendre avec mes maladresses, certains trouvaient cet aspect de ma personnalité rigolote, les autres les trouvait lassante. Pardonner était quelque chose de difficile à faire, presque impossible je pense. Il fallait savoir acquérir assez de reconnaissance et d'humanité pour accepter d'effacer le passer. Peu de gens y arrivait. Effacer le passer est en aucun cas aussi facile que l'on y pense. La plus part des gens disent savoir pardonner, alors qu'en réalité ils se cachent sous un masque de mensonge prétendant effacer tout les mauvais souvenirs. Ils ne font que les masquer, les camoufler sous de belles fausses paroles. «je te pardonnes, tu es pardonner, j'accepte tes excuses», on dit souvent trop rapidement ses paroles, parce qu'on a tendance à s'emballer trop vite. Réfléchissez bien une seconde, pourquoi une minute on en voudrait à une personne et que la seconde qui suit tout serait partie en fumé? Soyons un peu réaliste, il faut admettre que cela sort de l'ordinaire. C'est inhumain, presque improbable même. Lorsqu'on en veut à une personne il y a forcément une raison qui nous pousse à agir ainsi, qu'elle soit bonne ou mauvaise, on ne peut l'oublier aussi rapidement. Ce qui me force à croire que la plus part des gens se cache sous le voile de l,hypocrisie, accepte de pardonner si rapidement juste pour ne pas s'attirer autant de problème et éviter de souffrir, mais en fait ces gens en souffre toute leur vie à se torturer à repenser au passé alors qu'ils auraient pu simplement dire la pure vérité. « Tu sais, tu n’as pas besoin de mon pardon, tu sais, on ne peut pas oublier ce qu’il c’est passé pour le moment, mais on peut très bien mettre tout ça de coté, repartir d’un bon pied, s’aimer à nouveau, ce qui revient, pour moi, à dire vivre à nouveau. Je n’ai pas besoin de ton pardon, je ne peux pas me passer de toi, tu es indispensable désormais. Je ne veux plus passer encore une seconde supplémentaire loin de toi. Reste avec moi. » Anton avait vu juste, il n'avait pas choisit la carte de l'hypocrisie. Je savais qu'il était loin d'être le genre de garçon à emprunter le chemin facile pour s'éviter de faire des efforts, il était persévérant, et cette preuve de vérité et d’authenticité me touchait. Mon cœur contre le sien, nous deux corps enlacés, je sentais le temps se figé à l'attente de ma réponse. Ce n'était pas que j'étais effrayée par ses mots, j'avais attendu si longtemps avant de pouvoir les entendre à nouveau, ce n'était pas non plus parce que je ne partageais pas la même envie que lui, c'était plus tôt mon émotion qui m'empêchait de prononcer un seul mot, une seule syllabe. Je respirai difficilement, mon souffle coupé par mes sanglots silencieux. Il n'y avait pas de larme qui coulait, ni ne bruit qui en sortait, il n'y avait que mon halètement difficile à contrôler. J'avais envie de lui dire que chaque fois qu'il allait avoir besoin de sourire, de vivre, de respirer, de profiter de ce que la vie avait à lui offrir, j'allais me trouver à ses côtés. J'avais envie de lui avouer que tout ce à quoi je rêvais était de me retrouver ici, à ses côtés, peu importe le passé et le futur et simplement vivre le moment présent. Mais, bien évidemment je n'allais pas le dire, parce que mettre des mots sur ce moment de paix et de sérénité était trop dévastateur. Rien ne valait un grand discourt, il se doutait bien présentent grâce à la vitesse que mon cœur battait à ses côtés, de tous les grands discours que je me répétais intérieurement et qui ne sortiraient pas de mes lèvres. Alors que mon souffle était revenu normal selon la norme, ce que je n'étais pas certaine comme je le sentais toujours fébrile et à risque de fléchir à nouveau si un mouvement ou une parole changerait l'air, je réussis à avouer à basse voix « Je reste. » C'était vrai, je restais avec lui. Au travers les tempêtes, les jours de pluies ou même les matières ensoleillés, j,allais être là. Je ne supportais plus de pleurer son absence, d'implorer son retour. Je ne voulais plus être malheureuse et vivre maintenant pleinement mon bonheur. Bonheur qui sans lui ne serait pas possible. Alors que la plus part de mes questionnements s’envolaient en une fraction de seconde, une question plus fondamentale couronna le trône : comment se passerait demain? Je sais bien qu'il fallait vivre chaque moment présent, s,imprégner des bons instants et ne pas penser au futur, pourtant ici il n'était pas question de futur ni d'avenir. Je ne voulais pas lire dans les boules de cristal de m,assurer que demain allait être magnifique, je ne voulais forcer les astres lunaires et toute autre divinité à l'aide de carte pour tirer ce que j'allais manger dans un an jour pour jour, je voulais seulement m'assurer que demain à mon réveil j'aurai la possibilité de contacter Anton sans malaise et de savoir qu'il sera présent au bout du fil. Que demain ne serait pas différent d'aujourd'hui. J'avais rêvé de ce jour des centaines de fois, mais même dans mes rêves les plus fou ce moment n'était pas aussi parfait que maintenant. Oui, il était doté de la perfection des rêves et des idylles, mais l,imperfection de la réalité valait mille fois plus que le faux d'un mirage.
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Swan Cartwright-Hansen
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